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Updated: 4 months 1 week ago

Hauts-Bassins : Des personnes handicapées à l'école de leurs droits

Wed, 19/07/2023 - 16:00

Ouverture ce Mercredi 19 Juillet 2023 à Bobo d'une session de formation au profit des personnes handicapées sur leurs droits. Une formation initiée par le Ministère en charge de la Solidarité à travers le SP/COMUD/Handicap. Le challenge pour les organisateurs est de renforcer les capacités des personnes handicapées sur la convention relative aux droits des personnes handicapées et les autres instruments juridiques et institutionnels de protection et de promotion des droits des personnes handicapées.

Le Burkina Faso dans sa vision d'assurer le plein épanouissement des personnes handicapées et garantir le respect de leur dignité intrinsèque, a ratifié des instruments juridiques au niveau international et adopté des textes législatifs et règlementaires au niveau national. Nonobstant ces efforts, les personnes handicapées sont toujours confrontées à la persistance des pesanteurs socioculturelles et aux difficultés d'accès à l'emploi et à la méconnaissance de leurs droites et différentes voies de recours.

Face à cette situation le SP/COMUD/Handicap a décidé de monter au créneau en jouant la carte de la sensibilisation. Une formation de 48H au profit des personnes handicapées sur leurs droits. A cette cérémonie d'ouverture le Secrétaire Permanent du Conseil National Multisectoriel pour la Protection et la Promotion des Droits des Personnes Handicapées (SP/COMUD/Handicap) a souligné l'impérieuse nécessité d'outiller les personnes handicapées sur leurs droits.

Pour Lassimane KOUNKORGO cette formation va permettre aux participants de mieux connaitre leurs droits. Et la cérémonie de ce matin entre dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Projet « Yirwa » pour la promotion des droits des personnes handicapées au Burkina Faso.

Cette formation de Bobo va s'étendre sur 02 jours. Les organisateurs ont bien voulu qu'elle soit inclusive. C'est donc dire qu'elle sera animée conjointement par des personnes dites normaux et des personnes handicapées avec à la clé plusieurs modules. Il s'agit entre autres de présenter le projet « Yirwa », de faire une situation des personnes handicapées de la région des Hauts-Bassins, de présenter les instruments juridiques et institutionnels de protection des droits des personnes handicapées, les besoins spécifiques des personnes handicapées.

Selon Golo BARRO, représentant du Gouverneur de la région des Hauts-Bassins, la question du handicap est transversale et intéresse à ce titre tous les acteurs publics et privés de ladite région qui œuvrent pour le bien-être des populations.

Il a avant de clore son discours de lancement invité les participants à s'approprier les différents modules qui leur seront enseignés afin d'être des relais pour sensibiliser leurs paires qui n'ont pas pris part à cette cérémonie, une fois de retour dans leur localité respective.

A noter que cette formation a réuni une soixantaine de participants venus des Hauts-Bassins. Les organisateurs ont dans leur collimateur plus de 350 personnes à sensibiliser dans plusieurs régions du Faso.

Categories: Afrique

Réception provisoire des ouvrages du barrage de Niangdo (Boulkiemdé) : Un rêve de plus de 40 ans devenu réalité

Wed, 19/07/2023 - 15:19

Le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), la République de l'Inde et le gouvernement du Burkina Faso ont procédé à la réception provisoire des ouvrages du barrage de Niangdo dans la commune de Poa, province du Boulkiemdé, région du Centre-ouest le lundi 17 juillet 2023. La concrétisation du dit barrage vient à point nommé soulager plus de 50 000 habitants des dix villages de la commune de Poa. La cérémonie a vu la présence du gouverneur de la région du Centre-ouest, de la PDS de Poa, des fils et filles de la commune et de plusieurs autorités.

Avec une capacité de 580 000 m3 d'eau le barrage de Niangdo voit le jour dans le cadre du Programme d'amélioration des moyens d'existence durable en milieu rural (PAMED) et l'appui du programme budgétaire « Gouvernance environnementale et développement durable » du ministère de l'Environnement, de l'économie verte et du changement climatique. Cela a été possible grâce à l'engagement et la détermination des fils et filles de la commune qui dans un élan collectif, leurs efforts et sollicitations ont reçu un écho favorable du PNUD et de la république de l'Inde.

visite sur le site

D'un coût global de 1 154 970 300 francs CFA, il est financé à 48,40% par le gouvernement indien, 20% par l'État burkinabè et 16,50% pour le PNUD. Ce barrage offre un périmètre d'aménagement de cinq hectares de terres agricoles avec possibilité d'extension de plus de 11,5 hectares. Chose qui va contribuer notamment à l'autonomisation économique des jeunes et des femmes, le renforcement de la sécurité alimentaire et la promotion du développement durable à travers la mise en valeur de ces espaces irrigables. En plus du barrage, un radier est réalisé pour faciliter le déplacement des populations d'un côté à l'autre du village.

Isabel Tschan, représentante-résidente par intérim du PNUD au Burkina Faso

Au cours de la cérémonie de réception la parole est donnée au Naaba Yemdé, chef de Niangdo pour son mot de bienvenue et ses bénédictions. A l'entendre, le barrage de Niangdo est un rêve depuis l'époque de Thomas Sankara, qui s'est concrétisé aujourd'hui. Après lui, place a été faite à la présidente de la délégation spéciale de la commune de Poa pour son mot. La PDS, Romaine Sawadogo, en plus d'avoir traduit ses sentiments de reconnaissance et de fierté, a souhaité aux autorités et partenaires de toujours les accompagner pour la mise en œuvre des espaces irrigables.

A tour de rôle, les partenaires financiers et techniques représentés par le chargé d'affaires de l'ambassade de la République de l'Inde et la représentante-résidente par intérim du PNUD au Burkina, n'ont pas tari de mots pour traduire leur satisfecit pour la bonne conduite et la finalisation à bon terme des travaux. De ce fait, Isabel Tschan, représentante-résidente par intérim du PNUD, a précisé que ce barrage est sans conteste l'un des plus beaux exemples de coopération sud-sud et triangulaire entre l'Etat du Burkina Faso et le gouvernement indien ainsi que son institution. « L'objectif c'est de réduire la pauvreté de la population de Niangdo, de la commune de Poa et booster le développement économique local à travers la création des emplois et des moyens d'existence durable pour les jeunes », a-t-elle déclaré.

C. M. Chacraborty, chargé d'affaire de l'ambassade de l'Inde au Burkina Faso

Elle ajoute aussi que l'ouvrage vise à mobiliser et à valoriser les ressources en eau, à créer des emplois pour la population de la commune, contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté, de l'insécurité alimentaire et sociale tout en préservant l'environnement. Par ailleurs, elle a affirmé l'engagement du PNUD quant au projet d'aménagement des espaces irrigables. Pour finir elle a aussi appelé les populations à la bonne gestion des infrastructures déjà disponibles. La république de l'Inde, qui a participé à plus de 48% à la réalisation de ce barrage, n'a pas manqué de traduire sa satisfaction pour la réussite des activités. Ainsi C. M. Chacraborty, chargé d'affaire, a de ce fait félicité le gouvernement burkinabé et le PNUD pour la confiance accordée à l'Inde. « Je suis convaincu que ce barrage ne sera pas non seulement bénéfique pour la commune de Poa mais pour toute la population du Burkina et pour les générations à venir », a-t-il laissé entendre.

Boubacar Nouhoun Traoré, gouverneur de la région du Centre-ouest

Cette cérémonie, qui a connu la présence du gouverneur de la région du Centre-ouest, Boubacar Nouhoun Traoré, fut l'occasion pour lui de remercier au nom du gouvernement burkinabé les différents partenaires. A cet effet, il n'a pas manqué de saluer l'engagement de la population qui a fait de cette initiative la sienne. En rappel, la cérémonie du jour a permis un décryptage sur la carte du barrage et une visite des différentes réalisations.

Prince Omar
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Categories: Afrique

Coopération : Le Premier ministre en visite officielle au Nicaragua

Wed, 19/07/2023 - 14:59

(Ouagadougou, le 18 juillet 2023). Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson KYELEM de TAMBELA, effectuera du 19 au 21 juillet 2023, une visite officielle à Managua, capitale du Nicaragua.

Dans ce pays situé en Amérique centrale, le Chef du Gouvernement de la Transition et sa délégation participeront à la cérémonie officielle du 44ème anniversaire du triomphe de la révolution sandiniste.

Au menu du séjour de Me Apollinaire Joachimson KYELEM de TAMBELA, figurent également un entretien avec le Président de l'Assemblée Nationale de Nicaragua, Dr Gustavo Porras, ainsi qu'une réunion au Ministère des Affaires étrangères au cours de laquelle des accords et un mémorandum seront signés.

Le Nicaragua est le plus grand pays d'Amérique centrale, avec une superficie de 130 373 km2. Il dispose de deux côtes sur l'océan Pacifique à l'ouest et la mer des Caraïbes à l'est. Son climat est tropical dans les plaines côtières et plus frais dans les zones montagneuses du nord.

La population du Nicaragua a dépassé la barre des 6 000 000 habitants et, en raison du profil géographique du pays, une proportion importante de la population est concentrée dans la zone pacifique du pays. 60 % de la population vit en milieu urbain.

DCRP/Primature

Categories: Afrique

République Démocratique du Congo : 40 civils tués, l'ONU s'offusque

Wed, 19/07/2023 - 14:35

Entre le dimanche 16 juillet 2023 et le mardi 18 juillet 2023, une quarantaine de civils ont été tués en Ituri, province située dans le Nord-est de la République Démocratique du Congo. C'est ce qu'a déploré l'Organisation des nations unies (ONU), le mardi 18 juillet 2023.

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l'ONU a regretté ce mardi 18 juillet 2023, la montée en puissance de la violence en République Démocratique du Congo. Une situation qu'elle qualifie "d'escalade importante de la violence en Ituri", peut-on lire sur Africa Radio.

En effet, les violences dans cette partie du territoire de la République Démocratique du Congo remontent à plusieurs années. Et récemment, plusieurs civils y ont été tués et le nombre de déplacés s'est accru. "En Ituri cette année, plus de 600 civils ont été tués et 345.000 personnes déplacées" déplore l'OCHA. "Nous condamnons fermement ces violences et appelons toutes les parties à respecter le droit humanitaire international et les principes des droits humains", a insisté la coordination.

Selon Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, l'ONU et ses partenaires sont venus en aide à 460 000 personnes dans la province. C'était au premier trimestre de l'année 2023. Toutefois, le plan humanitaire déployé par l'ONU n'est financé qu'à 30%, toute chose qui nécessite l'implication de la communauté internationale afin de réduire la casse.

"Nous appelons la communauté internationale à montrer sa solidarité avec la population de RDC et à apporter son soutien pour faire face à la crise humanitaire qui s'amplifie" dira t-il à ce propos.

En rappel, l'Ituri est une des provinces les plus touchées par la violence en République Démocratique du Congo. Et chaque attaque d'hommes armés est soldée par de nombreuses pertes en vies humaines et de nombreux déplacés.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Décès de Tapsoba née Rouamba Marie Madeleine Jenny : Remerciements et faire-par

Wed, 19/07/2023 - 13:06

Le Ouidi Naaba Kiiba ;
Le Bazoulé Naaba Kiiba ;
Le Nabiga de Seguedin ;
Le Samb Naaba de M'ba Kam Song-yiri ;
Le Yitouni Nabiga ;
La grande famille Kaboré à Bazoulé, Seguedin et Ouagadougou ;
La grande famille Tapsoba à Yitouni (Tampouy), Kologh-Naaba, Gounghin et Pissy ;

Les grandes familles Rouamba et Nikyema à Ouidi et Kologh-Naaba ;
Les familles alliées Zongo à Zoekounga et Ouagadougou, Zoungrana, Bayala, Compaoré, et Ouédraogo à Ouagadougou ;
Les grandes familles Bonkoungou, Zongo, Nikièma, Zangréanogo à Ouagadougou ;

La petite sœur Mme Zongo née Rouamba Tanfinsi Anne Marie et ses enfants ;
Les enfants : Jean, Administrateur Civil à la retraite et son épouse Adelaïde, Mme veuve Hélène BAYALA, François et son épouse Angèle, Mme veuve Victorine OUEDRAOGO, Pierre et son épouse Marie-Jeanne et Marcellin et son épouse Blandine à Pissy, Saint Léon, Tampouy et Kologh-Naaba ;
Madame Veuve TAPSOBA née Zongo Thérèse épouse de feu TAPSOBA Hippolyte à Gounghin ;

Les petits-enfants : Guy, Judith, Olivia, Félicia, Fabienne, Mireille, Glwadys, Guillaume-Alain, Dimitri, Viviane, Gaëtan, Arlette, Anaïs, Achille, Estelle, Gustave dit Abdoul Rachid, Arthur, Charlotte, Aurel, Ken-Osias, Dalila, Flavien, Lionel, Lovita, Armelle et Aimé ;

Les arrière-petits-enfants et arrière-arrière-petits-enfants ;
Remercient tous ceux qui, de près ou de loin, leur ont apporté leur soutien matériel, moral et financier lors du rappel à Dieu le 13 juillet 2023 et de l'inhumation le 18 juillet 2023 de leur tante, sœur, mère, belle-mère, grand-mère et arrière-grand-mère,

Madame Tapsoba née Rouamba Marie Madeleine Jenny,
Dolotière à la retraite à Kologh-Naaba
Ils se gardent de citer des noms de peur d'en oublier.

Que Dieu, dans son infinie bonté, rende à chacun le centuple de ses bienfaits.
Ils vous informent par ailleurs que la grand-messe de requiem pour la défunte tenant lieu de funérailles sera dite le Dimanche 23 juillet 2023 à la paroisse Notre Dame du Rosaire de Kologh-Naaba à 7h.

UNION DE PRIERES

Categories: Afrique

Avis de recrutement d'INFIRMIERS (IÈRES) ENQUETEURS(TRICES), de MEDECINS, de BIOSTATISTICIEN (NE) et TECHNOLOGISTE BIOMÉDICAL

Wed, 19/07/2023 - 10:30

Dans le cadre de la réalisation d'une étude épidémiologique et radiologique commanditée par le Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (MESRI) dans la commune de Kokologho, province du Boulkiemdé devant abriter le site du Technopole Pharmaceutique du Burkina Faso, un consortium de bureaux d'études intervenant dans le domaine de la Santé, l'Éducation, l'Économie et l'Environnement, lance un appel à candidatures pour le recrutement de personnels contractuels en vue de pourvoir aux postes ci-après.

POSTE I : INFIRMIERS (IÈRES) ENQUETEURS (TRICES)

Nombre de postes à pourvoir : Dix (10)
Durée du contrat : Un (1) mois

PRINCIPALES TÂCHES ET RESPONSABILITÉS

• Administrer des fiches d'informations de l'étude aux participants ;
• Obtenir les consentements éclairés écrits des participants ;
• Collecter des données sociodémographiques, comportementales, cliniques, épidémiologiques et environnementales auprès des participants et des institutions dans le cadre de l'étude à l'aide de questionnaire numérique et/ou sur papier ;
• Prendre des constantes hémodynamiques (pression artérielle, température, pouls, fréquence respiratoire, poids etc. ;) ;
• Collecter et faire des prélèvements biologiques (urine, selle et sang) ;
• Autres tâches en lien avec le poste.

QUALIFICATIONS ET COMPÉTENCES REQUISES

Peuvent faire acte de candidature, les hommes et les femmes résident au Burkina Faso et remplissant les conditions suivantes :
• Être âgé de dix-huit (18) ans ou plus ;
• Être titulaire d'un diplôme d'Infirmier diplômé d'État ;
• Avoir une bonne moralité, un sens de l'éthique, de confidentialité et de rigueur ;
• Avoir une expérience dans la collecte de données dans le domaine de la santé (enquêtes épidémiologiques) ;
• Parler couramment la langue Morée et Française ;
• Avoir une expérience de travail en milieu rural serait un atout ;
• Être apte à travailler au sein d'une équipe multidisciplinaire et sous pression
• Être entièrement disponible pendant la période de l'étude
• Disposer d'un moyen de déplacement.

POSTE II : MEDECINS

Nombre de postes à pourvoir : Deux (02)
Durée du contrat : Un (1) mois

PRINCIPALES TÂCHES ET RESPONSABILITÉS

• Superviser des activités de collecte des données des enquêteurs (trices) ;
• Assurer la prise en charge des cas cliniques sur le terrain, y compris les références si nécessaire ;
• Rédiger les bulletins d'examen ;
• Interpréter et rendre les résultats de laboratoire aux participants qui le désirent ;
• Compiler les données collectées et rédiger des rapports d'enquêtes ;
• Autres tâches en lien avec le poste.

QUALIFICATION ET COMPÉTENCE REQUISES

Peuvent faire acte de candidature les hommes et les femmes remplissant les conditions suivantes :
• Être âgé de dix-huit (18) ans ou plus ;
• Avoir un doctorat d'État en médecine générale ;
• Avoir une expérience professionnelle d'au moins deux (02) ans
• Avoir une bonne moralité, le sens de l'éthique, de confidentialité et de rigueur dans le travail ;
• Avoir un sens de l'organisation et des responsabilités
• Avoir une expérience avérée en supervision et management d'équipe ;
• Être apte à effectuer de fréquents déplacements sur le terrain en milieu rural ;
• Parler couramment la langue Morée et Française ;
• Être apte à travailler au sein d'une équipe multidisciplinaire et sous pression
• Être entièrement disponible pendant la période couvrant l'ensemble des activités.
• Avoir une bonne connaissance ou une expérience de travail en milieu rural et particulièrement dans la commune de l'étude serait un atout ;
• Une expérience antérieure de moniteur ou de monitrice d'étude clinique serait un atout ;
• Disposer d'un moyen de déplacement.

POSTE III : BIOSTATISTICIEN (NE)

Nombre de postes à pourvoir : Un (01)
Durée du contrat : Un (1) mois

PRINCIPALES TÂCHES ET RESPONSABILITÉS

• Développer un masque de saisie numérique du questionnaire de collecte de données sur une base ;
• Proposer un plan d'analyse statistique des données ;
• Extraire les données collectées sur une base numérique et les compiler ;
• Traiter et analyser les données de l'étude à l'aide de logiciels spécialisés ;
• Présenter les résultats des analyses statistiques sur des tableaux ou des figures ;
• Résumer les principaux résultats des analyses statistiques pour l'équipe du projet ;

• Rédiger des conclusions qui aideront à la prise de décision ;
• Autres tâches en lien avec le poste.

QUALIFICATION ET COMPÉTENCE REQUISES

Peuvent faire acte de candidature les hommes et les femmes remplissant les conditions suivantes :
• Être âgé de dix-huit (18) ans ou plus ;

• Être titulaire d'un diplôme en Master en Biostatistique ;
• Avoir un minimum de trois ans d'expérience professionnelle avérée dans le domaine de l'analyse biostatistique des données de recherche en santé ;
• Avoir des compétences avérées en méthodes et techniques d'analyses statistiques et modélisation mathématique (recherche clinique, plans d'expérience, techniques d'enquête, techniques de sondages, analyse multidimensionnelle, modélisation statistique, modélisation biomathématique)

• Avoir des connaissances approfondies des logiciels d'analyses statistiques usuels (R, STATA, SAS, EpiData, EpiInfo etc.,) ;
• Avoir des compétences avérées en rédaction scientifique (projet de recherche et articles)

• Avoir un sens de l'organisation et des responsabilités, une bonne moralité et un esprit de synthèse ;
• Être apte à travailler au sein d'une équipe multidisciplinaire et sous pression
• Être entièrement disponible pendant la période couvrant l'ensemble des activités.
• Une expérience similaire en analyses biostatistiques des données d'enquêtes épidémiologiques serait un atout.

POSTE IV : TECHNOLOGISTE BIOMÉDICAL

Nombre de postes à pourvoir : Deux (02)
Durée du contrat : Un (1) mois

PRINCIPALES TÂCHES ET RESPONSABILITÉS

• Accueillir et enregistrer les participants de l'étude référés au service de laboratoire ;
• Recevoir les bulletins et les prélèvements déjà effectués et vérifier leurs conformités ;

• Réaliser des prélèvements additionnels s'il y'a lieu (sang et autres liquides biologiques) pour les analyses biomédicales ;
• Réaliser les analyses de laboratoire conformément aux protocoles analytiques établis ;
• Enregistrer correctement les résultats des analyses biologiques sur le registre de laboratoire ;
• Reporter les résultats des analyses biologiques de laboratoire sur les bulletins d'examens des participants ;

• Rentre les résultats des analyses biologiques aux médecins désignés par l'étude pour être communiqués aux participants ;
• Compiler les résultats des analyses de laboratoire et rédiger un rapport complet pour l'équipe du projet ;
• Autres tâches en lien avec le poste.

QUALIFICATION ET COMPÉTENCE REQUISES

Peuvent faire acte de candidature, les hommes et les femmes remplissant les conditions suivantes :
• Être âgé de dix-huit (18) ans ou plus ;
• Être titulaire d'un diplôme de technologiste biomédical (TBM) ou de technicien supérieur de santé (TSS) ou équivalents ;

• Avoir une expérience confirmée d'au moins un (1) an dans un laboratoire d'analyse biomédical public ou privé ;
• Avoir une bonne capacité d'organisation, d'analyse et de synthèse ;
• Bonne aptitude physique ;
• Bonne gestion du stress ;

• Avoir une bonne moralité, le sens de l'éthique, de confidentialité et de rigueur dans son travail ;
• Être apte à travailler au sein d'une équipe multidisciplinaire et sous pression ;
• Être entièrement disponible pendant la période couvrant l'ensemble des activités ;
• Une résidence dans la commune, du district ou de la région d'étude serait un atout ;
• Disposer d'un moyen de déplacement.

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE

Le dossier de candidature à fournir doit comprendre :
1. Une photocopie de la Carte Nationale d'Identité Burkinabè (CNIB) ou du passeport en cours de validité ;
2. Les photocopies des diplômes ou des attestations obtenues ;
3. Un curriculum vitae détaillé de 3 pages maximum incluant : le niveau d'instruction et le diplôme obtenu, l'âge, le sexe, les langues parlées, les expériences de travail et les compétences en réalisation des enquêtes dans le domaine de la santé, une adresse courriel et des contacts téléphoniques du/de la candidat(e) ;
4. Une lettre de motivation d'une ½ page indiquant le poste sollicité, adressée à Monsieur l'Associé Gérant de GERAD.

PROCÉDURE DE RECRUTEMENT

Le recrutement se fera en trois (03) phases :
• Une présélection des candidats (es)s sur dossier ;
• Un entretien avec le/les candidats (es)s présélectionnés (es) ;
• Une sélection définitive après la formation.

Les dossiers de candidature seront envoyés par courriel en un seul fichier à l'adresse suivante, info@geradinter.com au plus tard le dimanche 28 juillet 2023 à 18h00.
Indiquer dans l'objet du courriel : votre nom et prénom et le titre du poste auquel vous postulez.

N. B. : Seul (e)s, les candidats (es) sélectionnés (es) seront contactés (es) pour l'entretien.
GERAD se réserve le droit de ne donner suite à aucun dossier de candidature en cas de non-satisfaction de la qualité des candidatures reçues.

Merci de votre compréhension !!!!!!

12 BP 165 Ouagadougou 12
Ouagadougou - Secteur 42 - Burkina Faso
Téléphone : + 226 73215757
Courriel : info@geradinter.com
Site Web : www.geradinter.com

Categories: Afrique

Deuxième session du séminaire international de formation sur système comptable des entités à but non lucratif (SYCEBNL)

Wed, 19/07/2023 - 10:30

Le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI) informe le public de la tenue d'un séminaire international de formation sur le système comptable des entités à but non lucratif du Août 2023 à Ouagadougou
 Contexte et justification

Après sa publication au Journal Officiel de l'OHADA le 22 février 2023, l'Acte uniforme relatif au Système comptable des entités à but non lucratif (SYCEBNL) entre en vigueur dans l'espace OHADA pour compter du 1er janvier 2024

Ce texte, qui vient donc compléter les dispositifs existants de l'Acte uniforme relatif au droit comptable et à l'information financière (AUDCIF), permettra d'harmonisation des pratiques comptables des entités à but non lucratif avec un dispositif comptable qui permet de traduire leurs activités selon des règles comptables appropriées, améliorant ainsi significativement la qualité de l'information financière produite au sein de l'espace.

Le système comptable des entités à but non lucratif est un système d'organisation de l'information financière ayant pour but de présenter les états financiers reflétant l'image fidèle de la situation financière, de la performance et des variations de la situation de trésorerie des entités à but non lucratif afin de répondre aux besoins des parties prenantes.

Ce référentiel comptable s'applique aux entités suivantes :
• les associations,
• les organisations religieuses,
• les ordres professionnels et entités assimilées,
• les projets de développement et assimilés.

C'est pour préparer les acteurs à une mise en œuvre efficace de ce nouveau système que le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI) organise un important séminaire international sur le SYCEBNL en mi-août 2023 à l'hôtel Sami à Ouagadougou au Burkina Faso.

 Objectif général
Ce séminaire a pour objectif de permettre aux professionnels du domaine de maîtriser le nouveau système comptable des entités à but non lucratif (SYCEBNL).

 Objectifs spécifiques/ compétences visées
Les objectifs spécifiques visés par cette formation sont de :
• Maîtriser le cadre conceptuel pour pouvoir mieux se l'approprier,
• Maîtriser la structure, le contenu et le fonctionnement des comptes du dispositif comptable des entités à but non lucratif applicable,
• Maîtriser et traiter efficacement opérations et problèmes spécifiques
• Assurer le basculement au SYCEBNL à la date du 01 janvier 2024
• Produire les états financiers conformes à la nouvelle réglementation du SYCENBL

 Public cible
Ce séminaire est destiné à tous les professionnels du chiffre en particulier :
• Les directeurs administratifs et financiers
• Les chefs comptables et comptables
• Les auditeurs internes et contrôleurs de gestion
• Les experts - comptables et commissaires aux comptes

• Les vérificateurs fiscaux appelés à contrôler les entreprises
• Les responsables des ONG et Projets de développement
• Les dirigeants des Associations et des ordres professionnels
• Les responsables des sociétés coopératives
• Les formateurs, étudiants
• Toutes personnes intéressées

 Contenu de la formation
Le Système comptable des entités à but non lucratif, en abrégé (SYCEBNL) est subdivisé en quatre parties :
• définitions et cadre conceptuel ;
• structure, contenu et fonctionnement des comptes ;
• opérations et problèmes spécifiques ;
• présentation des états financiers
Pour permettre une meilleure appropriation du système, le séminaire est organisé autour de 4 modules à savoir :

• Module 1 : Présentation, cadre conceptuel et plan de comptes
• Module 2 : Opérations & problèmes spécifiques
• Module 3 : Présentation des états financiers
• Module 4 : Contrôle des comptes & Analyse financière

 Profil du formateur
La formation est assurée par Joël MABUDU,
• Expert-comptable diplômé,
• Certifié aux normes internationales,

• Co-rédacteur du SYSCOHADA révisé et du plan comptable de l'UEMOA,
• Co-rédacteur du système comptable des entités à but non lucratif (SYCEBNL)
Il est titulaire de plusieurs certificats de spécialisation portant notamment sur :
• Les normes comptables internationales,
• La gestion comptable et budgétaire de l'État (comptabilité publique),
• La finance de marché,
• La cession, acquisition et transmission d'entreprise.

 Frais de participation
Frais de formation de chaque certificat est de 450 000 F CFA pour les candidatures individuelles et de 500 000 pour les candidatures institutionnelles.
NB : Les auditeurs devront s'acquitter des frais de formation par virement (voir RIB attaché), espèce ou par chèque au nom du centre avant le 31 juillet 2023 pour confirmer leur participation.
Les frais de formation donnent droit aux pauses-café et déjeuners durant la session

 Calendrier de formation
• Dépôt des dossiers : jusqu'au 31 juillet
• Durée de la formation : Aout 2023
• Période de formation : cours du jour 8h00 à 17h00
• Lieu : Ouagadougou (hotel Sami)
 Livrables

Après la formation, les participants auront droit à :
• Une attestation de formation
• Supports et outils pratiques du séminaire

 Inscription
La fiche d'inscription disponible ici
https://forms.gle/rznkJtD1FuaRFy987
Pour plus d'information sur nos offres de formation
www.lecagei.com

 Contact
Info line 25 45 37 57
WhatsApp : +226 78398855
E- mail : cagei.int@gmail.com
infos@lecagei.com

Categories: Afrique

Ziniaré : La SONATUR annonce la reprise de la vente des parcelles de son site en cours de viabilisation

Wed, 19/07/2023 - 10:30

Le Directeur Général de la Société Nationale d'Aménagement des Terrains Urbains (SONATUR) informe le public de la reprise de la vente des parcelles de son site de Ziniaré en cours de viabilisation situé du côté gauche de la Route Nationale N° 3 en provenance de Ouagadougou après la cité des Forces Vives. Cette vente concernera les parcelles à usage d'habitation et à usage commercial et se fera par la méthode du « premier souscripteur », dans la limite du stock disponible.

Les souscriptions se feront uniquement en ligne à compter du jeudi 20 juillet 2023 à partir de 08 heures GMT au mercredi 26 juillet 2023 à 12 heures GMT. Chaque souscripteur ne pourra souscrire que pour une seule parcelle et devra payer des frais de souscription non remboursables de cinquante mille (50 000) FCFA. Elles se feront sur la plateforme : www.sonatur.bf en suivant la procédure décrite sur la plateforme de souscription.

Les paiements du coût des parcelles doivent être effectués après la souscription au compte SONATUR à Coris Bank International, conformément aux options choisies, dans un délai de 48 heures.

NB : Tout versement effectué sans une souscription préalable ne fera aucunement l'objet de remboursement.

A l'issue du paiement du coût des parcelles en banque, le souscripteur devra fournir à la SONATUR un dossier constitué des éléments suivants :

• le récépissé de souscription ;

• l'original du reçu de paiement de la banque ;

• trois (03) photocopies légalisées de la carte nationale d'identité ou du passeport pour les personnes physiques ou de l'acte de naissance (enfant mineur), des statuts et du RCCM en cours de validité pour les personnes morales ;

• un timbre fiscal de cinq cent (500) francs CFA.

NB : Les droits de mutations payables après solde sont à la charge du client conformément aux textes en vigueur.

La liste des acquéreurs sera affichée au siège de la SONATUR et publiée sur son site web à l'adresse www.sonatur.org, au plus tard le mardi 1er août 2023.

Toutes les informations relatives aux parcelles et à leurs prix sont disponibles :

1. Au siège de la SONATUR sis avenue 1525 Kwamé N'Krumah ;

2. A la Direction Régionale de l'Ouest de la SONATUR à BOBO-DIOULASSO sise Bobo 2010 ;

3. Sur le site web de la SONATUR (www.sonatur.org).

Pour toute autre information, veuillez contacter le 25 30 17 73/74, 79 41 01 00, 70 20 00 02, 77 00 13 49 ou le 20 97 01 41

La SONATUR, bâtir dans un cadre agréable !

Le Directeur Général

Boureima OUATTARA

Categories: Afrique

Appel à candidature pour le recrutement de 150 entrepreneurs dans le cadre du programme Job and Business Booster

Wed, 19/07/2023 - 10:30

ForthInvestment, spécialisée dans l'accompagnement et dans le financement des entrepreneurs, en partenariat avec Woord en Daad, une ONG néerlandaise intervenant dans l'autonomisation des jeunes, déploient un programme dénommé JOB AND BUSINESS BOOSTER (JBB) afin de favoriser la création et la consolidation d'emplois au Burkina Faso.

Ce programme est conçu pour accompagner 360 jeunes entrepreneurs, dont 50% de femmes, sur une période de 3 ans. Il est adressé aux entrepreneurs évoluant dans les domaines de l'agriculture, l'élevage, la pêche, la transformation agroalimentaire, le recyclage des déchets et les énergies renouvelables.

La stratégie de mise en œuvre de JBB consiste à recruter des entrepreneurs par cohorte afin d'optimiser leur accompagnement. Chaque cohorte recevra un accompagnement de six (6) à quinze (15) mois en moyenne, structuré en quatre étapes :

formation et coaching pour l'accès au financement ;
mise en relation et suivi avec une institution financière pour l'obtention d'un financement ;

coaching post-financement ;
intermédiation d'emploi.

Le programme intervient dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, du Centre, du Centre-Ouest et des Hauts-Bassins.

En vue de lancer le processus d'accompagnement de sa deuxième cohorte, le programme JBB souhaite recruter 150 entrepreneurs qui remplissent les conditions définies.

Les critères d'éligibilité sont les suivants :

• Être un entrepreneur (homme ou femme) ayant un âge compris entre 15 et 35 ans ;

• Avoir au moins le Certificat d'Etude Primaire (CEP) ;
• Avoir une Très Petite ou Moyenne Entreprise (TPME) formelle ou en cours de formalisation ;

• Être dans le domaine agricole (agriculture, élevage, pêche), de la gestion des déchets ou des énergies renouvelables et dans au moins un des maillons (production - transformation - commercialisation) ;
• Avoir au moins 02 années d'activités ;

• Avoir au moins 02 employés (permanents ou temporaires) ;
• Avoir un projet de développement pour son entreprise.
Les candidatures féminines sont fortement encouragées !!

Le dossier de candidature doit être constitué de :

• une copie de la CNIB du promoteur ou du collaborateur associé ayant moins de 35 ans ;

• photocopies du RCCM et du numéro IFU (si l'entreprise est formelle) ;

• un formulaire de candidature à remplir en ligne via le lien suivant :
https://bit.ly/3WDXP72

• Ou nous contacter pour obtenir le formulaire de candidature via le mail : jobandbusinessbooster@gmail.com

Mode de recrutement

Une présélection sera faite pour identifier les promoteurs potentiellement éligibles ; s'en suivra une étape d'entretiens dans le but de faire un diagnostic des entreprises enfin une visite terrain sera effectué pour une sélection définitive des promoteurs.
Les dossiers sont également recevables en version physique du 1er juin au 1er août 2023 de 8h à 16h aux adresses suivantes :

JBB Ouagadougou (ForthInvestment annexe) : 1200 Logements, non loin de la clinique Sandof, Tel : (+226) 03 73 02 02
| Web : www.forthinvestment.com

JBB Ouagadougou : Ouaga 2000, 815 Avenue Gerard Kango OUEDRAOGO, Tel : (+226) 25 37 50 52

| Web : bf.jobbooster-network.com

JBB Bobo Dioulasso : Secteur 05, non loin de l'ex-école Nouvelle, Tel : 20 97 15 07 / 75 50 20 24

Categories: Afrique

Décès de ADELE YAMEOGO née LANKOANDE : Faire part

Wed, 19/07/2023 - 09:30

Les grandes familles YAMEOGO à ZAKIN (Koudougou), Ouagadougou,
Temnaoré, Canada, France et Etats Unis
Le chef de zakin à Koudougou

Monsieur Barthélemy YAMEOGO diplomate à la retraite à Ouagadougou
Faustin YAMEOGO, Mme Georgette ZOUNGRANA née
YAMEOGO à Koudougou, leurs frères, sœurs, enfants neveux, nièces, petits enfants à Koudougou et Ouagadougou :

Le doyen Eugène YAMEOGO fonctionnaire à la retraite à
Ouagadougou, Charles YAMEOGO, Sibiri Alexis YAMEOGO à Koudougou
Sa majesté Yempabou, chef couturier de Bogandé

La grande famille LANKOANDE à Bogandé, Fada N'Gourma et
Ouagadougou, au Niger en France et aux états unis
La famille de feu. Diahourga Jacques et son épouse COMBARI Georgette à
Bogandé, Fada N'Gourma, Ouagadougou et leurs enfants ;

Les familles alliées et amies sont attristées de vous faire part du rappel à Dieu le mercredi 12 juillet 2023 à tours (France) de leur très chère épouse, fille, sœur, nièce, mère, grande mère à l'Age de 68 ans de MADAME ADELE YAMEOGO née LANKOANDE Agroéconomiste à la retraite

les obsèques de Mme Adèle YAMEOGO née LANKOANDE se dérouleront comme suit
Jeudi 20 juillet à 18h : arrivée du corps à l'aéroport international de Ouagadougou et transfert à la chambre mortuaire du CHU de bogodogo
Vendredi 21 juillet à 15h : levée du corps et transfert à son domicile à la patte d'oie
19h à 21h30 : veillée de prières à son domicile
Samedi 22 juillet : levée du corps à 7h30, culte à l'église de Karambiri à dassasgho à 8h30 (TBI= Tabernacle Bethel Israël) suivi de l'enterrement au cimetière municipal de Gounghin

LES OBSEQUES de Mme ADELE YAMEOGO NEE LANKOANDE SE DEROULERONT COMME SUIT

Jeudi 20 juillet à 18h : arrivée du corps à l'aéroport international de Ouagadougou et transfert à la chambre mortuaire du CHU de bogodogo

Vendredi 21 juillet à 15h : levée du corps et transfert à son domicile à la patte d'oie

19h à 21h30 : veillée de prières à son domicile

Samedi 22 juillet : levée du corps à 7h30, culte à l'église de Karambiri à dassasgho à 8h30 (TBI= Tabernacle Bethel Israël) suivi de l'enterrement au cimetière municipal de Gounghin

Categories: Afrique

Décès de Nacro née Traoré Aïssétou : Faire part

Wed, 19/07/2023 - 08:30

Les grandes familles Nacro à Biéha, Pissa, Konzio, Léo, Ouagadougou et alliées,
Les grandes familles Zèba à Sanogo, Bouaké, Ouagadougou, Tenkodogo, et alliées,
Les enfants Kadré, Fanta, Bismarck, Gambetta, Andromaque, Abdoul-Karim,
Les neveux et nièces à Sanogo, Ouagadougou, Tenkodogo,
Les petits enfants, Régis, Nathalie, Sephora, Anna, Ben, Nouredine, Manuella, Jessica, Keila, Fârûq, Bethsalel, Périne, Abakuk, Yasser, Kagouala, à Ouagadougou, Paris, Toulouse, Abidjan et Bobo,

Les arrières petits-enfants Samuel et Eva-Assita à Paris,

Remercient tous ceux qui de près ou de lui leur ont apporté soutien et réconfort lors de la promotion céleste de leur épouse, fille, sœur, mère, tante, grand-mère et arrière-grand-mère, Nacro née Traoré Aïssétou, le lundi 10 juillet 2023 à Ouagadougou à l'âge de 79 ans.

Elles témoignent leur profonde gratitude aux Pasteurs et à la communauté de l'Eglise Baptiste du Bon Berger, de l'Eglise Assemblée de Dieu El-Shaddaï de Ouaga 2000, le Temple Emmanuel, de l'Eglise centrale de l'Alliance chrétienne de Bobo-Dioulasso, à l'Union des groupes bibliques du Burkina, au personnel du CHU Bogodogo et aux médecins traitants, à Monsieur le Ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation et à ses collaborateurs, à Monsieur le Ministre du commerce et ses collaborateurs, à Monsieur le Directeur général de la SONABHY et ses collaborateurs, à Monsieur le Secrétaire technique du Centre national de la cinématographie et de l'audio-visuel et à la grande famille des Cinéastes, aux Présidents et Directeurs généraux des IESR du Burkina Faso, à toute la Communauté de l'Université Nazi BONI, à Monsieur le Président et à l'ensemble du Conseil d'administration de l'Université Nazi BONI, au Commandant de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers et à l'ensemble de la compagnie, aux Gouverneurs et membres des Lions club du District 403-A3, à la Société de sécurité La référence, aux voisins, parents, amis et connaissances, aux jeunes du quartier, à l'Association des anciens enfants de troupe du Burkina et en particulier les promotions 78 et 79, les structures de Apidon.

La famille s'excuse auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités. Puisse le Seigneur vous multiplier ses grâces et combler tous vos besoins selon sa richesse en Jésus-Christ.

« Car Dieu n'est pas injuste, pour oublier votre travail et l'amour que vous avez montré pour son nom… » Hébreux 6 :10

Categories: Afrique

Décès de Belemkoabga Franceline : Faire part

Wed, 19/07/2023 - 08:30

Les grandes familles Belemgnégré et Belemkoabga à Koupéla, Daltenga, Kouryaoghin, Ouagadougou.

Le Père Marius Belemgnégré, réligieux camilien à Ouagadougou ;
Pascal Belemgnégré, Madame TIENDREBEOGO Marie Madeleine, Albertine Belemgnégré, Madame Maïga Epiphanie, madame Nébié Sylvie, Marie Marguerite Belemgnégré, les familles alliées : TIENDREBEOGO à Tanghin Dassouri, Sandwidi à Koupéla, Maïga à Ouahigouya, Nébié à Zao/Bougnounou,
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur mère, belle-mère, tante, grand-mère,

Belemkoabga Franceline
Décès survenu le 18 juillet 2023 à l'hôpital saint Camille à l'âge de 85 ans.

Elles vous informent que la levée du corps est prévue pour le jeudi 20 juillet à 16h au CHU de Bogodogo. Une veillée de prière sera dite à 20h ce même jour au domicile de la défunte sis à Dagnoën. L'enterrement aura lieu à Ouagadougou au cimetière de Taab_tenga le vendredi 21 juillet après la messe absoute à 9h à l'église paroissiale de saint Camille.
Que par la miséricorde de Dieu l'âme de maman Franceline repose en paix.

Categories: Afrique

Décès de SIMPORÉ AMADOU : Faire-part

Wed, 19/07/2023 - 08:30

Le Kaya Naaba TEGRE,

La grande famille SIMPORÉ au secteur 2 Titinga à Kaya, à Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso, à Koudougou, et à l'extérieur du Burkina Faso et alliées et amies,
La grande famille KOMBAMTANGA, au secteur 1 Luissin à Kaya,

La grande famille SAWADOGO à Kamporé,
La grande famille SAWADOGO à Yongnin Kaya,

La grande famille PAFADNAM à Ouagadougou, Boussouma et Kaya,
Les familles alliées N'DIAYE secteur 07 Kaya, à Yaoliré secteur 1 Kaya,
Les familles alliées ZAMTAKO, au Secteur 2, Ganloukin, Kaya,
La famille OUÉDRAOGO secteur 02 Kaya,

La famille ZAGRÉ/YAMÉOGO à Koudougou,
La famille NACOULMA à Ouagadougou à Gounghin et alliées,

ont le profond regret de vous annoncer le décès de leur fils, père, grand-père, époux et ami, SIMPORÉ AMADOU appelé affectueusement Ahmed, précédemment Assistant de Direction à la BCEAO à la retraite,

survenu le matin du jeudi 13 juillet 2023 à son domicile à Ouagadougou. L'inhumation a été faite le même jour à Kaya.

Elles vous informent par ailleurs que le doua pour le repos de son âme est prévu le dimanche 23 juillet 2023 à Kaya au domicile familial sis à Titenga secteur 2 à 8h.

Paix à son âme !

Categories: Afrique

Décès de SAWADOGO/TAPSOBA Marie Jeanne, dite ‘'DIAMANT L'OR'' : Remerciements

Wed, 19/07/2023 - 08:30

« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m'est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me le donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement… » 2 Timothée 4:7-8

Sa majesté le Larlé Naba Tigré à Ouagadougou ;
Le Tengsoba de Saalé ;
Le Doyen Koudaogho Abel ZEMBA à Saalé ;

Les grandes familles SAWADOGO, ZEMBA, TAPSOBA, COMPAORE, KABORE, OUEDRAOGO, SAMNE, ZABRE, BOUGMA et OUYIA à Ouagadougou, Saalé, Pabré, Sa, Bobo-Dioulasso, Léo, Dakar, Côte d'ivoire, Belgique, France et aux Etats-Unis ;
Le Professeur COMPAORE Prosper à Ouagadougou et son épouse ;
Monsieur COMPAORE Julien et ses frères et sœurs à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et en Italie ;

Monsieur SAWADOGO Paul fondateur du Lycée LPLIC à Bobo-Dioulasso et son épouse ;
La grande famille de feu ILBOUDO Aloyïs à Ouagadougou et en Côte d'Ivoire ;
La grande famille de feu COMPAORE Henri à Ouagadougou et en Côte d'Ivoire.

Les familles alliées et amies :

KABORE, ZABSONRE, SANKARA, DIABRI, TRABOULGA, SAWADOGO, BAMBARA, KALOUBOUE, COMPAORE, KONVELBO, ILBOUDO, OUEDRAOGO, SANFO, ZOUNGRANA, DUSSIDOUR et SANON.

Les enfants :

Paul SAWADOGO, cheminot à la retraite à Bobo et son épouse ;
Emmanuel SAWADOGO, Conseiller du Président du Groupe CORIS et son épouse ;

La veuve Jacqueline KABORE née SAVADOGO, comptable de l'ex Air Afrique à la retraite à Abidjan ;
Béatrice KABORE née SAVADOGO, Assistante de Direction à l'ASCAD à Abidjan et son époux ;
Rosalie DIABRI née SAWADOGO, Contrôleur au CENOU-UPB Bobo à la retraite et son époux ;

Clovis SAWADOGO chauffagiste en Belgique et son épouse ;
Eric SAWADOGO employé en Belgique et son épouse ;
Les petits enfants et arrières petits-enfants.

Très touchés par les soutiens multiformes, les marques de compassion et de solidarité manifestés à leur endroit lors du rappel à Dieu de

Madame SAWADOGO / TAPSOBA Marie Jeanne, dite ‘'DIAMANT L'OR''

1929-2023

Décès survenu le jeudi 06 juillet 2023 à l'hôpital Sourou SANOU de Bobo-Dioulasso suivi de l'inhumation le mardi 11 juillet 2023, elles vous expriment leurs sincères remerciements et particulièrement :

Au Curé de la paroisse Notre Dame du Cénacle et son clergé ;
A la Communauté Chrétienne de Base Saint Jean-Paul II ;
Au Président du Groupe Coris et l'ensemble de ses collaborateurs ;
Aux frères des Ecoles Chrétiennes ;
Aux Parents, voisins, amis et connaissances dont elles se gardent de citer des noms de peur d'en oublier.

Elles les informent par ailleurs du programme suivant des messes :

Bobo-Dioulasso
Paroisse Notre Dame du Cénacle
Samedi 15 juillet 2023 à 06h00
Dimanche 16 juillet 2023 à 08h30
Dimanche 23 juillet 2023 à 08h30
Dimanche 30 juillet 2023 à 08h30
Dimanche 06 août 2023 à 08h30
Dimanche 03 septembre 2023 à 08h30
Dimanche 1er octobre 2023 à 08h30
Dimanche 05 novembre 2023 à 08h30
Dimanche 03 décembre 2023 à 08h30
Dimanche 07 janvier 2024 à 08h30

Ouagadougou
Paroisse Cathédrale
Dimanche 16 juillet 2023 à 09h00
Dimanche 23 juillet 2023 à 09h00
Dimanche 30 juillet 2023 à 09h00
Dimanche 06 août 2023 à 09h00
Dimanche 03 septembre 2023 à 09h00
Dimanche 1er octobre 2023 à 09h00
Dimanche 05 novembre 2023 à 09h00
Dimanche 03 décembre 2023 à 09h00
Dimanche 07 janvier 2024 à 09h00
Dimanche 14 janvier 2024 à 09h00

Paroisse Saint Camille
Dimanche 16 juillet 2023 à 09h00
Dimanche 23 juillet 2023 à 09h00
Dimanche 30 juillet 2023 à 09h00
Dimanche 06 août 2023 à 09h00
Dimanche 03 septembre 2023 à 09h00
Dimanche 1er octobre 2023 à 09h00
Dimanche 05 novembre 2023 à 09h00
Dimanche 03 décembre 2023 à 09h00
Dimanche 07 janvier 2024 à 09h00
Dimanche 14 janvier 2024 à 09h00

Abidjan
Paroisse Saint Joseph Epoux
Samedi 15 juillet 2023 à 06h00
Dimanche 16 juillet 2023 à 07h00

Paroisse Notre Dame de l'Incarnation de la Riviera-Palmeraie
Dimanche 23 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 30 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 06 août 2023 à 07h00
Dimanche 03 septembre 2023 à 07h00
Dimanche 1er octobre 2023 à 07h00
Dimanche 05 novembre 2023 à 07h00
Dimanche 03 décembre 2023 à 07h00
Dimanche 07 janvier 2024 à 07h00

Paroisse Saint Charles LWANGA d'Adjamé
Dimanche 23 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 30 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 06 août 2023 à 07h00
Dimanche 03 septembre 2023 à 07h00
Dimanche 1er octobre 2023 à 07h00
Dimanche 05 novembre 2023 à 07h00
Dimanche 03 décembre 2023 à 07h00
Dimanche 07 janvier 2024 à 07h00

Paroisse Saint Michel d'Adjamé
Dimanche 23 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 30 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 06 août 2023 à 07h00
Dimanche 03 septembre 2023 à 07h00
Dimanche 1er octobre 2023 à 07h00
Dimanche 05 novembre 2023 à 07h00
Dimanche 03 décembre 2023 à 07h00
Dimanche 07 janvier 2024 à 07h00

Paroisse Sainte Rita de Cascia de Yopougon
Dimanche 23 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 30 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 06 août 2023 à 07h00
Dimanche 03 septembre 2023 à 07h00
Dimanche 1er octobre 2023 à 07h00
Dimanche 05 novembre 2023 à 07h00
Dimanche 03 décembre 2023 à 07h00
Dimanche 07 janvier 2024 à 07h00

Dakar
Paroisse Sainte Joséphine de Bakhita
Dimanche 10 septembre 2023 à 11h00
Dimanche 1er octobre 2023 à 11h00
Dimanche 05 novembre 2023 à 11h00
Dimanche 03 décembre 2023 à 11h00
Dimanche 07 janvier 2024 à 11h00

Belgique
Communauté Africaine Chrétienne KARIBOU
Samedi 12 août 2023 à 18h00 HL
Samedi 09 septembre 2023 à 18h00 HL
Samedi 06 octobre 2023 à 18h00 HL
Samedi 04 novembre 2023 à 18h00 HL
Samedi 02 décembre 2023 à 18h00 HL
Samedi 06 janvier 2024 à 18h00 HL

Que Dieu vous bénisse et vous le rende au centuple

Categories: Afrique

Ouagadougou /Gestion des déchets solides : « Chaque pas compte, la question du développement durable est un processus de tous les jours », selon l'expert Martin Yelkouni

Wed, 19/07/2023 - 00:22

Lors de son séjour (courant juin 2023) au Burkina dans le cadre d'une formation sur les stratégies de gestion des déchets solides, nous l'avons rencontré. Dr Yelkouni, il faut le rappeler, est le directeur général de l'Institut d'appui au développement (IAD, Lyon, France) et enseigneur-chercheur en économie à l'Université Clermont Auvergne (France). Spécialisé en économie de l'environnement et des ressources naturelles, l'homme s'intéresse à plusieurs sujets de recherche, notamment la gouvernance des ressources naturelles renouvelables, le rôle des institutions dans le développement, la gestion des déchets, l'économie verte et circulaire, etc. Le professeur associé dans des programmes internationaux de formation du 3e cycle aborde, dans cet entretien, plusieurs questions en matière de gestion des déchets solides et fait quelques propositions de solutions.

Lefaso.net : Vous séjournez à Ouagadougou dans le cadre d'une formation sur les stratégies de gestion des déchets solides. De quoi a-t-il été question ?

Dr Martin Yelkouni (MY) : Je vous remercie pour l'intérêt porté à notre formation qui est organisée par l'Institut d'appui au développement (IAD) à Lyon, la Kosyam Jesuit University of Science (KoJUS) et le CESAG, dans le cadre des activités de la Chaire « Environnement, énergie et développement durable » du CESAG. Il s'agissait alors de réfléchir ensemble sur les stratégies en matière de gestion des déchets solides et quelles stratégies doit-on privilégier, notamment sur le tri, le traitement ou la valorisation. Nous avons aussi abordé les éléments fondamentaux de la gestion des déchets solides que nous pouvons avoir à la fois sur un territoire ou dans un établissement quelconque (université, hôpital, entreprise, etc.).

Ces éléments ont permis de finaliser notre formation avec des cas concrets qui ont porté sur les études faites sur la gestion des déchets d'une collectivité territoriale, d'une cantine scolaire et d'un hôpital. Avec l'expérience des participants, nous avons construit des solutions provisoires qui vont leur permettre d'implémenter une stratégie se traduisant par la mise en œuvre d'un plan d'action pour la gestion des déchets dans leurs milieux de travail.

Avant de poursuivre sur d'autres questions, pouvez-vous déjà nous clarifier qu'est-ce que c'est qu'un déchet solide ?

En règle générale, ce sont tous les déchets non liquides, par exemple un bidon, un carton, les déchets issus de l'alimentation, mais aussi le sable et la terre lors du balayage des cours. Une caractérisation permet de mettre en relief les différents types de déchets produits dans un ménage ou dans une entreprise. Un autre exemple qui est un fléau mondial, ce sont les déchets plastiques qui polluent notre environnement.

Lors de la formation, vous avez fait cas de la valorisation et du recyclage. Quelle différence y-a-t-il entre les deux termes ?

Le recyclage est un processus de transformation des déchets en de nouveaux produits comme par exemple le verre ou le métal. Le recyclage permet d'éviter le gaspillage de ressources naturelles ou de diminuer ses impacts environnementaux.
La notion de valorisation est plus englobante, elle consiste dans « le réemploi, le recyclage ou toute autre action visant à obtenir, à partir des déchets, des produits réutilisables ou de l'énergie ». Par exemple, quand on prend les déchets alimentaires, on peut les transformer en compost. Donc valoriser, c'est donner de la valeur à quelque chose qui, à priori, n'en n'aurait pas.

On sait que vous avez beaucoup travaillé sur ces questions de gestion de déchets solides au niveau de Ouagadougou. De façon générale, quel commentaire pouvez-vous faire quand vous regardez comment se fait la gestion de ces déchets solides dans la ville ?

C'est vrai que j'ai un peu travaillé sur notre ville depuis un certain temps. Ouagadougou était une des villes les plus propres de l'Afrique de l'Ouest avec une stratégie qui avait été mise en place. Mais malheureusement, ces derniers temps, on remarque un certain recul par rapport à ces aspects de gestion des déchets solides. Plusieurs raisons peuvent justifier une telle situation : l'étalement de la ville ou le faible niveau des ressources financières pour ce service. Une ville propre suppose que les citoyens contribuent à sa propreté. Il me semble qu'il y a lieu de voir ou revoir les modes de financement de la gestion de nos déchets dans un contexte particulier.

Un autre aspect important, ce sont nos comportements, par exemple ne pas jeter nos déchets dans la rue. Nous devons nous pencher sérieusement sur une fiscalité propre à la gestion des déchets pour mieux gérer les questions de la collecte, du transport, du traitement et de l'enfouissement. Il y a toute une réflexion à avoir, étant donné que la ville est de plus en plus grande avec une augmentation de la production des déchets. C'est donc collectivement, et non pas seulement du ressort de la ville de Ouagadougou, que nous devons construire des solutions pour y vivre sainement.

Transition toute trouvée pour évoquer la question de la gestion des caniveaux dans la ville de Ouagadougou qui sont pleins et bouchés de ces mêmes déchets. Selon-vous, qu'est-ce qui peut être proposé comme solution ?

Les solutions vont dépendre de plusieurs paramètres. Mais de manière générale, vous voyez bien qu'il y a un lien entre la gestion des déchets et le remplissage des caniveaux, puisque les déchets non collectés vont directement dans les caniveaux. Je reviens aux citoyens qui doivent avoir un comportement vertueux.

Mais on remarque que chaque année, on fait le curage de ces caniveaux, mais il faudrait immédiatement tout ramasser pour éviter qu'ils soient remplis à cause d'une pluie. Il y a certes la question du curage, mais si chaque citoyen fait de la propreté une préoccupation, on éviterait de toujours remplir nos caniveaux de déchets.
D'une manière générale, il faudrait penser à la manière dont on doit infiltrer l'eau pluviale dans la ville de Ouagadougou pour éviter les inondations. Probablement les ouvrages actuels ne répondent plus aux besoins initiaux, en raison de l'extension de la ville, ou en raison de caniveaux bouchés. Il y a une réflexion à mener en termes de gestion des eaux de pluie dans la ville de Ouagadougou.

Votre mot de fin ?

Pour terminer, je dirai tout simplement que chaque citoyen est concerné par la gestion des déchets en général et des déchets solides en particulier. Les responsabilités sont partagées et il n'y a pas à stigmatiser telle ou telle entité. Les efforts sont à faire par tous pour une ville propre et attrayante. Chaque pas que nous pouvons ou devons faire doit compter. La question du développement durable est un processus de tous les jours, surtout par des actions simples que nous pouvons mener ici et là.

Interview réalisée par Yvette Zongo
Photos et vidéo réalisées par Auguste L. Paré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Affaire Mohamed Sinon : Le Parquet requiert 30 mois de prison ferme, 500 000 FCFA d'amende, le délibéré pour le 25 juillet 2023

Wed, 19/07/2023 - 00:20

Le procès de l'activiste et militant du "mouvement Africa révolution", Mohamed Sinon, s'est tenu ce mardi 18 juillet 2023 devant le Tribunal de grande instance Ouaga I. Poursuivi pour « diffamation, mise en danger de la vie d'autrui », Mohamed Sinon a comparu pour la première fois dans ce dossier, le 30 mai 2023 avant qu'il ne soit renvoyé au 20 juin, ensuite au mardi 27 juin 2023 et, finalement, à cette date du 18 juillet.

En attendant de revenir sur certains détails, on peut relever que les débats ont porté sur le contenu de l'élément qui a été diffusé sur les réseaux sociaux et qui fait l'objet d'incrimination.

Si le prévenu, Mohamed Sinon, a reconnu en être l'auteur, il nie cependant la qualification qui lui est attribuée par la demanderesse. Mohamed Sinon explique en effet que lorsqu'il dit que "la gendarmerie n'est pas impliquée à cent pour cent dans la lutte", il ne fait pas référence au "terrorisme", mais plutôt à la "corruption". C'est d'ailleurs sur cet aspect qu'ont tourné les débats, projection de l'élément incriminé à l'appui.

Il est contrarié sur sa lancée par le Parquet, qui fait observer qu'autant le prévenu se prévaut de n'avoir évoqué en aucun passage le mot "terrorisme" autant il n'y lâche non plus le mot "corruption".

Le représentant de la gendarmerie nationale, constituée partie civile dans le dossier, se dit "désarmé face au revirement spectaculaire du prévenu", qui oriente son intervention sur la lutte contre la corruption.
A l'issue des débats, le Parquet a requis contre le prévenu, et prenant en compte le sursis de 24 mois qui pèse sur lui à compter de février 2023, une peine d'emprisonnement ferme de 30 mois et une amende de 500 000 FCFA.

Le délibéré est prévu pour le 25 juillet 2023.

O.L.
Lefaso.net

Categories: Afrique

Affaire Mohamed Sinon : « Le souhait de la gendarmerie, c'est de voir le prévenu subir toute la rigueur de la loi, s'il venait à être condamné » (partie civile)

Wed, 19/07/2023 - 00:15

L'audience de l'affaire dite Mohamed Sinon, cet élément vidéo dans lequel le prévenu reproche à la gendarmerie de ne pas s'impliquer dans la lutte et demande, de ce fait, sa suppression au profit de la police et des militaires, a finalement, après moults reports, eu lieu ce mardi 18 juillet 2023 devant le Tribunal de grande instance Ouaga I.

De 12h09 à 16h40, le prévenu Mohamed Sinon a fait face au tribunal dans ce deuxième dossier, après celui de février 2023 relatif à l'appel au meurtre et pour lequel, il a été condamné à 24 mois de prison avec sursis.

Après les salamalecs, qui ont, en autres, consisté en la vérification de l'identité du prévenu et à se rassurer qu'il est prêt pour le jugement, place au rappel des faits et des charges qui en découlent. L'intéressé retorque, à la fin de l'exposé des faits, qu'il ne les reconnaît pas. « Pourquoi vous êtes là alors ? », demande le président du tribunal. L'élément vidéo est projeté, à la suite duquel le tribunal lui demande une réaction. « J'avais renié, mais c'était pour pousser à projeter l'élément afin que tout le monde en prenne connaissance », a précisé Mohamed Sinon avant de faire constater : « vous aurez constaté que dans l'élément vidéo, j'ai dit lutte, je n'ai pas parlé de terrorisme ».

« Vous voulez faire référence à quelle lutte ? », pousse le tribunal.

« C'est de la lutte contre la corruption », répond le prévenu, qui affirme qu'il a fait sien, le combat contre la corruption.

Le tribunal lui demande s'il a déjà dénoncé des cas de corruption à la gendarmerie ou a été victime de corruption et, le cas échéant, si l'on peut accuser tous les gendarmes. « J'ai vu et j'ai été victime, sur la route de Gaoua et sur l'axe Ouaga-Kongoussi. (…). Parfois, je me fais passer pour quelqu'un qui n'a pas de pièce (Carte nationale d'identité burkinabè, CNIB : ndlr) pour avoir leur système. Je ne comprends pas le français, mais j'ai dit dedans (l'élément incriminé : ndlr) que ce n'est pas cent pour cent (pas tous les gendarmes, ndlr) », se défend en substance le prévenu, qui affirme avoir été témoin de ce que des gendarmes ont pris de l'argent avec de jeunes passagers qui n'ont pas de CNIB. Il cite également le cas de son épouse, qui aurait été débarquée d'un car et immobilisée pendant plus de trois heures, parce que celle-ci avait refusé de payer la somme de 3 000 FCFA. Un cas qu'il dit avoir dénoncé à la gendarmerie de Yirgou.

Le tribunal lui demande le lien entre corruption et suppression de la gendarmerie. « Je suis quelqu'un qui est sur les réseaux sociaux, qui donne ses opinions. Dans mes interventions, et dans un même élément, il m'arrive d'aborder plusieurs thèmes à la fois. (…). J'ai donné mon opinion, c'est ma pensée. Je suis les informations, je vois ailleurs comment ça se passe et c'est par rapport à cela que j'ai donné mon avis. Ce n'est pas moi qui suis le décideur. J'ai donné ma pensée, c'est aux décideurs d'en faire ce qu'ils veulent. Dans l'élément, j'ai même interpellé nommément le décideur. J'ai donné des conseils et je pense que nul n'est au-dessus de conseils. Je n'ai pas de pouvoir de décision, il appartient au décideur de prendre les mesures qui siéent », soutient M. Sinon, insistant que dans l'élément, le mot lutte se rapporte à la corruption et non au terrorisme.

« Dans la vidéo, vous dites que vous n'avez pas prononcé le mot "terrorisme", mais est-ce que vous avez prononcé le mot "corruption" ? », contrarie d'abord le Parquet, en brandissant cette observation au prévenu. Mohamed Sinon, qui se présente comme membre du Mouvement Africa révolution, « structure qui lutte contre tout ce qui n'est pas juste », tente de faire comprendre que les deux sont liés.

Le Parquet revient ensuite sur la gravité de ses propos, au regard du contexte national… Un acte qui, selon le ministère public, expose les gendarmes individuellement pris et toute l'institution gendarmerie nationale. L'autorité demande donc au prévenu de ne pas envoyer le litige sur un autre terrain, car on n'a condamné aucun citoyen pour avoir dénoncé des faits de corruption.

Le représentant de la gendarmerie nationale (mandaté par le chef d'état-major de la gendarmerie nationale), constituée partie civile dans le dossier, s'est, à son tour, dit « un peu désarmé » par le « revirement spectaculaire » du prévenu, car même le citoyen lambda, le personnel de la gendarmerie, ont compris ce à quoi il était question dans sa sortie sur les réseaux sociaux.

« Même dans la plainte déposée par la gendarmerie nationale, il est dit que la gendarmerie nationale n'est pas engagée dans la lutte contre le terrorisme, de la supprimer et laisser la police et les militaires. Nous, au niveau de la gendarmerie nationale, nous avons compris cela. La gendarmerie est en première ligne de la lutte, nous ne pouvons pas permettre qu'un individu vienne tenir de tels propos », a, globalement, dénoncé le représentant de la gendarmerie nationale.

Les conseils du prévenu demandent, quant à eux, de rester dans le cadre strict du procès pénal, en évitant les interprétations ; la loi pénale étant d'interprétation stricte, rappellent-ils. Ils déclarent ensuite que la première mission de la gendarmerie, c'est le maintien de l'ordre, la sécurité publique. D'où, selon eux, la logique que lorsque le prévenu parle de « lutte », il s'agisse de corruption et non de terrorisme.

Les avocats de Mohamed Sinon vont dans cette logique enfoncer le clou, en rappelant que la gendarmerie est, ces cinq dernières années, classée parmi les cinq institutions les plus corrompues, selon les rapports du REN-LAC.
Des propos nuancés par le représentant de la gendarmerie, qui relève que depuis 2020, l'institution a quitté le top 5. « Ce qui montre qu'il y a un travail qui est fait », oppose-il avant de rappeler que la corruption est un phénomène national et tout le monde s'est inscrit dans la lutte contre ce mal.

A la fin des débats, le Parquet a requis (après motivations par le contexte de l'acte et rappelant le sursis sus-référé) 30 mois (deux ans et six mois) d'emprisonnement ferme et 500 000 FCFA d'amende.

Appelé à se prononcer sur la réquisition du Parquet, le représentant de la gendarmerie a confié que l'institution n'a pas de demande particulière à faire… ; son souhait, c'est de simplement voir le prévenu « subir toute la rigueur de la loi, s'il venait à être condamné ».

Le Tribunal renvoie les parties pour délibéré le 25 juillet 2023.

O.L
Lefaso.net

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Burkina/Nomination à l'ONEA : Le SYNTEA prend acte et décide d'accompagner le nouveau directeur général

Wed, 19/07/2023 - 00:10

Les membres du Syndicat national des travailleurs de l'eau et de l'assainissement (SYNTEA) ont organisé une assemblée générale le lundi 17 juillet 2023 à Ouagadougou pour se pencher sur la nomination de leur directeur général qui fait couler beaucoup d'encre.

Encore une nouvelle sortie médiatique concernant la nomination controversée du nouveau directeur général de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA), Adama Traoré. Cette fois-ci, ce sont les membres du Syndicat national des travailleurs de l'eau et de l'assainissement (SYNTEA) qui donnent de la voix.

Selon les membres de ce syndicat, il y a une psychose au sein de l'institution. « Les gens attendent de voir ce qui va se passer. Nous ne savons pas aujourd'hui ce qui va se passer. C'est une autorité qui a fait la nomination, elle doit s'assumer jusqu'à ce que ce qui est dit de cette personne-là soit prouvé par la justice et que cette justice-là fasse son travail », a indiqué le secrétaire général du SYNTEA, Samuel Sandwidi.

Pour Samuel Sandwidi et ses camarades, il n'y a aucune raison de boycotter la nomination du nouveau directeur général, qui est un travailleur de l'ONEA disposant d'un numéro matricule comme les autres travailleurs. « Il a été nommé de la même façon que tous ses prédécesseurs et notre syndicat qu'est le SYNTEA a pris acte, comme d'habitude et a décidé de l'accompagner pour qu'il réussisse sa mission qui est la nôtre aussi », ont-ils insisté.

Samuel Sandwidi a appelé tous les travailleurs à se rassembler pour défendre leurs droits et intérêts communs

Ne pas fouler la clause de confidentialité

À en croire à ses dires, le SYNTEA ne dispose d'aucun élément factuel pour remettre en cause une nomination. « Pourquoi ? Parce que d'abord remettre en cause une nomination veut dire que nous bottons en touche une nomination de l'autorité suprême, car il est nommé en conseil des ministres. Ça veut dire aussi que nous foulons au pied notre clause de confidentialité en allant présenter un rapport qui était censé être à l'interne », a-t-il noté.

Nommé en conseil des ministres du jeudi 6 juillet 2023, le nouveau directeur général de l'ONEA, un agent de la boîte, ne fait pas l'unanimité. Alors que la coordination CGTB/ONEA a demandé une annulation de la décision, un groupe de jeunes de la même institution est sorti le jeudi 13 juillet 2023 pour exprimer son soutien à Adama Traoré, déclarant qu'il s'agit c'est « une marque de reconnaissance de la compétence ».

Au cours de cette assemblée générale, les membres du SYNTEA ont fait savoir qu'ils n'appartiennent à aucun camp. « Notre assemblée générale, ce n'est pas pour contester X ou Y mais c'est pour recadrer les choses et informer l'opinion nationale et internationale que ce n'est pas le SYNTEA, le plus grand syndicat de l'ONEA, qui remet en cause la nomination. Et ce, pour une raison. Nous restons logiques, nous restons fidèles à la démarche et à la ligne syndicale. Nous protégeons les intérêts moraux et matériels des travailleurs de l'ONEA », a déclaré Samuel Sandwidi.

Le SYNTEA considère qu'il est essentiel d'assurer une transparence dans cette affaire et permettre à Adama Traoré de poursuivre son mandat.

Il faut noter qu'à la même date de cette assemblée générale du SYNTEA, une délégation gouvernementale, conduite par le ministre d'Etat, ministre en charge du travail, Bassolma Bazié, a échangé avec le bureau de la coordination de la CGT-B/ONEA. Cette coordination aurait fourni les preuves de ses accusations contre le nouveau directeur général de l'ONEA.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Assemblée législative de transition : Les députés adoptent à l'unanimité la loi portant mesures d'incitations fiscales et douanières

Wed, 19/07/2023 - 00:05

L'Assemblée législative de transition (ALT) a adopté à l'unanimité, la loi portant institution de mesures d'incitations fiscales et douanières au profit des Petites et moyennes entreprises (PME) au Burkina. C'était au cours de sa séance plénière, ce mardi 18 juillet 2023. L'adoption de cette loi permettra d'accélérer la formation d'un tissu économique solide et compétitif dont la locomotive sera les PME.

Aussitôt examiné en Conseil de ministres du 28 avril 2023, tenu dans la capitale économique, Bobo Dioulasso, le projet de loi portant institution de mesures d'incitations fiscales et douanières au profit des Petites et moyennes entreprises (PME) du Burkina Faso, a été adopté ce mardi 18 juillet 2023, à l'unanimité des députés, au nombre de 67 au cours d'une séance plénière.

Composée de 15 articles, cette loi, puisqu'adoptée, vise à accélérer la formation d'un tissu économique solide et compétitif porté par les PME à travers des mesures fiscales et douanières incitatives. Ces mesures permettront entres autres, d'inciter à la création d'entreprises, à la formalisation des entreprises, à l'auto emploi des jeunes et à la création d'emplois. Cette loi envisage également d'améliorer la viabilité des PME et de favoriser la croissance économique nationale.

Faut-il le rappeler, les mesures d'incitation contenues dans la loi ont été préparées par le cabinet du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective. Elles ont été soumises aux observations et amendements de la Direction générale des douanes, de la Direction générale des impôts, de deux directions générales du ministère en charge du commerce et des Petites et moyennes entreprises (PME), etc.

La plénière a été présidée par le président de l'ALT, Dr Ousmane Bougouma

Avant son adoption, la Commission des finances et du budget (COMFIB), la Commission de développement durable, la Commission des affaires étrangères, de la défense et de la sécurité(CAEDS), la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH) de l'ALT ont livré leurs rapports et donné leur avis à l'adoption de la loi.

Se former et s'auto-employer

Le ministre en charge de l'économie, Dr Aboubacar Nacanabo, a rassuré que bien qu'étant des mesures d'incitation fiscales, le consommateur pourra non seulement être promoteur de PME mais aussi être un employé de PME. « Ce qui signifie que ces mesures vont permettre d'améliorer le pouvoir d'achat des consommateurs dans la mesure où celles-ci permettront de donner des revenus aux consommateurs. Mais aussi, il faut dire que la protection des consommateurs relève de la prérogative du gouvernement si bien qu'il a mis en place des structures pour contrôler les prix. Il y a par exemple la Brigade de contrôle des prix qui sanctionne en cas de non-respect des dispositions », a-t-il rappelé.

Le ministère a rassuré les députés du bien-fondé de cette loi

A la question d'un député qui voulait savoir s'il y a des dispositions pratiques qui permettront à un promoteur de PME qui se trouve dans une localité très éloigné de la capitale de bénéficier de ces mesures, le ministre répond par l'affirmative. « Le gouvernement va s'organiser pour faire face à ces défis et faire preuve de flexibilité pour faciliter les démarches. L'administration est suffisamment déconcentrée. Cette déconcentration doit être à mesure de remonter rapidement les informations pour que les PME de ces localités puissent bénéficier de facilités », a-t-il rassuré.

Quand est-il de la formation des jeunes pour qu'ils puissent s'auto employer ? A ce sujet, Dr Nacanabo a reconnu que l'inadaptation du système éducatif est un fait. Cependant, il s'agira, a-t-il déclaré, de faire en sorte que les jeunes, en plus de ce qu'ils apprennent à l'école, apprennent des métiers. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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