(Ouagadougou, 6 août 2024). Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce mardi matin, la cérémonie de montée des couleurs au palais présidentiel de Koulouba. A l'occasion, il a invité le personnel de la Présidence du Faso à s'investir davantage et à œuvrer, chacun dans son domaine, pour l'avènement d'une indépendance réelle de notre pays.
Cette montée des couleurs intervient deux jours après la célébration de l'avènement de la Révolution d'août 1983 qui a permis, aux fils et filles du Burkina Faso, d'amorcer la marche vers une indépendance réelle. Pour le Chef de l'Etat, les changements notables intervenus le 4 août 1984 (changements du nom du pays de Haute-Volta à Burkina Faso, de l'hymne national, du drapeau et des armoiries) ont été un signal fort de la quête d'une souveraineté totale. « C'était un espoir de pouvoir donner un souffle nouveau à notre pays », a souligné le Chef de l'Etat.
Evoquant le 5 août 1960, date de la proclamation de l'indépendance de notre pays, le Président du Faso a exhorté le personnel de l'Institution et l'ensemble des Burkinabè à contribuer à l'avènement d'un Burkina Faso réellement indépendant. « Je souhaite que chacun puisse travailler et faire en sorte que l'année prochaine à cette même période, nous puissions célébrer l'indépendance réelle que nous sommes en train de nous battre aujourd'hui pour acquérir », a-t-il indiqué. Pour y parvenir, le Capitaine Ibrahim TRAORE invite à plus d'engagement et de sacrifice car, dit-il, « l'indépendance ne se donne pas, ça s'arrache ».
Le Chef de l'Etat s'est également exprimé sur les rumeurs de tentatives de déstabilisation véhiculées depuis quelques semaines. « Les informations sont réelles », a confirmé le Président du Faso qui dit être bien conscient que de tels projets ne cesseront pas au regard de la lutte actuelle menée pour la libération du pays. Ces projets de déstabilisation procèdent non seulement d'une guerre communicationnelle alimentée par la désinformation mais aussi d'une guerre économique en passant par des plans d'assassinats ciblés et d'attaques lâches au sein des FDS et des acteurs de la veille citoyenne.
« Nous avons suivi effectivement le déroulement de leur plan et l'assaut final devrait avoir lieu à travers un recrutement d'agents à l'intérieur de nos rangs. Nous avons contenu la situation », a soutenu le Capitaine Ibrahim TRAORE. Selon lui, certaines personnes ont été arrêtées dans cette affaire de subversion et de projets d'attaques. Parmi elles se trouvent des FDS en complicité avérée avec des terroristes et des officiers qui manipulent depuis l'extérieur.
Mettant en garde les auteurs et commanditaires de ces projets de déstabilisation, le Capitaine Ibrahim TRAORE a invité le peuple burkinabè à la sérénité. « Nous maîtrisons la situation. Nous n'allons pas hésiter un seul instant à agir comme il le faut pour l'intérêt supérieur du Burkina Faso », a-t-il martelé.
Direction de la Communication de la Présidence du Faso
En fin de visite au Burkina Faso, première étape de sa tournée au Sahel, le secrétaire général de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), Jagan Chapagain, a accordé, dans la soirée du vendredi 2 août 2024 à Ouagadougou, une interview exclusive à votre journal en ligne Lefaso.net. Dans cette interview, il fait le point de sa visite. Lisez-plutôt !
Lefaso.net : Vous entamez une tournée au Sahel en commençant par le Burkina Faso, dans quel cadre se situe cette visite ?
Jagan Chapagain : Effectivement, je suis en tournée au Sahel, une région qui fait face à de multiples défis qui nécessitent une attention particulière. J'ai démarré ma mission au Burkina Faso, afin de voir les activités menées par la Croix-Rouge burkinabè et comment la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) collabore avec elle pour répondre aux défis humanitaires qui se posent dans le pays. Au cours de ma visite, j'ai eu l'opportunité de rencontrer certaines autorités gouvernementales, dont le Premier ministre, avec qui nous avons discuté des défis humanitaires dans la région et dans le pays, et des perspectives que nous avons au niveau de notre réseau sur ces questions. Cette rencontre m'a également offert l'occasion de leur réaffirmer notre engagement à renforcer le partenariat que nous avons avec la Croix-Rouge burkinabè afin de répondre plus efficacement aux défis humanitaires dans le pays.
Justement concernant votre rencontre avec les autorités gouvernementales, de quels sujets avez-vous discutés avec elles ?
Comme j'ai eu à le mentionner, avec les autorités, nous avons eu à parler de la situation humanitaire et le travail que mène la Croix-Rouge burkinabè dans le pays. C'était aussi l'occasion pour moi de réaffirmer mon engagement et celle de mon organisation auprès des autorités, à soutenir les efforts inlassables de la Croix-Rouge burkinabè, qui d'ailleurs se focalisent strictement à répondre aux besoins humanitaires des communautés. Mais au-delà de ces aspects, nous avons eu l'occasion d'aborder aussi les questions sanitaires et c'est d'ailleurs dans ce cadre que s'est située ma visite au centre d'appel d'urgence du CORUS, mis en place par le ministère de la Santé et appuyé par la Croix-Rouge burkinabè. Nous avons échangé sur divers autres sujets. Entre autres, nous avons eu à discuter des chocs climatiques et comment ils affectent la vie des communautés, en fragilisant leurs moyens d'existence.
La question des jeunes a été également au cœur de nos discussions, notamment la question de leur engagement dans les questions humanitaires et comment, nous pouvons mieux les renforcer afin qu'ils soient de véritables agents de changement ; ils peuvent constituer une force pour contribuer à mieux répondre aux besoins humanitaires qui se posent dans le pays. Et le dernier point que nous avons eu à évoquer, c'est la question des personnes déplacées internes et comment la Croix rouge burkinabè travaille à apporter son soutien à ces personnes.
A l'instar des autres pays du Sahel, le Burkina est confronté à plusieurs catastrophes, notamment les inondations, l'insécurité alimentaire, les vagues de chaleur, le changement climatique, etc. Qu'est-ce que votre organisation fait et comment elle soutient la Croix-Rouge burkinabè dans la réduction des vulnérabilités ?
Notre mode opératoire partout dans le monde, c'est de travailler avec les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Ici au Burkina, nous travaillons avec la Croix-Rouge burkinabè. Donc, nous n'imposons rien et notre rôle auprès des sociétés nationales, c'est d'apporter notre soutien à leurs programmes, à travers notamment des appuis techniques et financiers. Nous leur apportons également notre expertise qui leur permet de mieux répondre aux défis qui se posent au niveau global et dans leur contexte, et de mettre en place des programmes qui répondraient, au mieux, aux besoins des communautés.
On sait que votre organisation fait déjà beaucoup pour le Burkina Faso, mais les défis restent énormes. Est-ce qu'en termes de soutien, vous prévoyez d'augmenter le portefeuille ?
Bien sûr, nous allons mettre à l'échelle l'appui que nous apportons à la Croix-Rouge burkinabè, afin qu'elle puisse être en mesure de faire face aux besoins qui changent et qui évoluent et de pouvoir répondre rapidement et efficacement à des situations de catastrophes qui se posent dans le pays. Et pour cela, nous avons des mécanismes en la matière.
A titre d'exemple nous avons le DREF (le fonds d'urgence pour les réponses aux catastrophes) mais au-delà de cela, nous avons d'autres mécanismes, comme par exemple ceux liés au climat et à l'action anticipatoire qui visent à donner des moyens aux sociétés nationales afin qu'elles mettent en place des mesures visant à réduire l'impact des catastrophes et de s'attaquer à la racine, aux problèmes issus du changement climatique. L'autre point important, c'est notre engagement indéfectible à renforcer tous ces paquets pour développer les sociétés nationales, y compris la Croix-Rouge burkinabè.
Après avoir discuté avec les acteurs et constaté de visu les activités, quelle appréciation faites-vous du travail qui est fait sur place ?
Je suis impressionné par le travail effectué par la Croix-Rouge burkinabè. Il y a des secteurs qui ont particulièrement retenu mon attention, notamment son ancrage communautaire, mais également cette facilité à pouvoir s'engager avec les communautés pour définir ensemble des programmes et solutionner des situations, en mettant l'accent sur la résilience et l'autonomisation. Un autre fait important, c'est cette volonté à pouvoir travailler avec la jeunesse sur des questions humanitaires. Je salue ici, l'énergie et l'altruisme des volontaires et des jeunes qui sont des éléments clés de succès mais également le niveau d'intégrité de la société nationale qui permet de faciliter le travail de plaidoyer et de la mobilisation des ressources.
Quelles sont les perspectives de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) au Burkina Faso au regard du contexte actuel ?
D'un côté, il y a les besoins humanitaires qui sont là et qui sont de plus en plus croissants et de l'autre côté, nous avons la Croix-Rouge burkinabè. Notre rôle en tant que Fédération, c'est de renforcer notre soutien à la société nationale afin qu'elle puisse faire plus et mieux par rapport à ces besoins humanitaires qui évoluent et de l'aider à bâtir des communautés plus fortes et plus résilientes. C'est à ce niveau que nous allons mettre l'accent.
Quel dernier mot avez-vous à l'endroit des populations burkinabè ?
J'ai un message particulier à adresser à la jeunesse, parce que nous vivons dans un contexte difficile, et face aux difficultés de la vie, elle peut perdre espoir. Et malheureusement, les difficultés ne peuvent pas manquer, c'est pourquoi j'aimerais inviter les jeunes, à transformer les difficultés auxquelles, ils sont confrontés, en opportunités, afin d'en tirer le meilleur parti, en essayant de mettre en avant des valeurs comme l'intégrité, l'engagement, la détermination, et la confiance en soi
Interview réalisée par Yvette Zongo
Lefaso.net
Dans le jargon du droit, l'information judiciaire renvoie à l'enquête menée par le juge d'instruction pour déterminer l'existence ou non d'une infraction, à travers la collecte des preuves, la recherche des personnes passibles de poursuites ou toute autre personne dont l'intervention peut conduire à la manifestation de la vérité. La diffusion de l'information judiciaire dans le cadre de la presse renvoie, elle, à l'ensemble des informations liées au procès pénal, transmises par les hommes de média à la population.
Cet exercice requiert beaucoup d'exigences car la diffusion de certaines informations peut mettre à mal la manifestation de la vérité. La publicité des débats, la communication à travers des communiqués, les conférences de presse, les avis de recherche, les interviews, etc. sont autant de canaux par lequel le journaliste peut obtenir l'information judiciaire. Et pour une bonne couverture médiatique, celui-ci se doit de respecter certaines règles en la matière.
La présomption d'innocence
Avant qu'un jugement ne soit rendu, toute personne poursuivie pour des faits, peu importe leur gravité, est présumée innocente. Ainsi, la clameur publique, l'horribilité des faits ou même la conviction personnelle du journaliste sur la culpabilité d'une personne dans le cadre d'une affaire, ne doivent aucunement l'emporter sur la présomption d'innocence. Cela pour dire que dans ses écrits, le professionnel de l'information se doit de respecter ce principe et ne jamais présenter les personnes poursuivies comme des criminels. « Lorsque celles-ci font l'objet d'un mandat d'arrêt, d'une arrestation ou de procédures judiciaires formelles, les journalistes peuvent les identifier, mais ils veilleront à ne pas les présenter comme des criminels. En l'absence de mandat d'arrêt ou de procédures judiciaires, les journalistes feront preuve de prudence avant de dévoiler l'identité de personnes soupçonnées, à moins que les soupçons ne soient le résultat d'un travail journalistique rigoureux visant à mettre au grand jour des actes répréhensibles », a laissé entendre Boureima Sawadogo, procureur du Faso, près le Tribunal de grande instance de Koudougou.
Les faits sont sacrés
Les faits dans le procès pénal renvoient à ce qui conduit les parties devant le juge. Ils ne doivent ni être tronqués, ni faire l'objet de modification de la part du journaliste. « Ils doivent être repris fidèlement dans leur contexte de sorte à être compréhensibles, sans en exagérer ou en diminuer la portée », précise Boureima Sawadogo. Toujours selon le professionnel, une rumeur ne doit faire l'objet d'une publication que si elle émane d'une source crédible, si elle est significative et utile pour comprendre un évènement. « Une rumeur n'est rien d'autre qu'une rumeur. Et dans le domaine judiciaire, la publication d'une rumeur est à proscrire, sauf dans le cas où elle est confirmée souvent par une personne habilitée à se prononcer sur la question, et surtout, quand elle a un intérêt pour la compréhension d'une affaire que le journaliste suit. Autrement, il faut totalement s'en abstenir. S'il s'agit d'une information publiée ou diffusée par un autre média, le journaliste doit identifier la source du média dans ses écrits. Il ne faut pas faire de plagiat », a conseillé le procureur.
Le journaliste devrait aussi respecter la vie privée des individusL'anonymat pour les suspects ou les accusés
Le suspect désigne la personne sur laquelle pèsent des suspicions sur la participation ou la commission d'une infraction. L'accusé quant à lui, désigne l'individu contre qui le juge d'instruction a retenu des charges dans le cadre d'un crime (infraction punie d'un emprisonnement de plus de 10 ans), aux fins d'être jugé par la chambre criminelle de la Cour d'appel.
Dans certaines affaires, il n'est pas rare de voir que le journaliste nomme expressément le suspect ou l'accusé. Ce qui est de l'avis du magistrat, maladroit. « Pour ce qui est des victimes, sauf exception, les journalistes peuvent dévoiler leurs noms, lorsqu'elles sont victimes d'accidents et d'actes criminels. C'est une information d'intérêt public. Cette divulgation est particulièrement importante quand la victime est un personnage public, ou quand les faits rapportés peuvent avoir des conséquences sur les responsabilités sociales ou les mandats publics des individus en cause. Quant aux victimes de délits sexuels et leurs proches, les journalistes doivent s'abstenir de les identifier, sauf dans des circonstances exceptionnelles », a ajouté Boureima Sawadogo.
Effectuer un devoir de suite
Après une décision rendue en première instance, le dossier ne s'arrête pas là. Il est possible que l'une des parties fasse appel de la décision. Et après l'arrêt rendu par la Cour d'appel, la Cour de cassation peut encore être saisie par l'une des parties, si elle s'estime insatisfaite, afin que l'affaire soit à nouveau jugée (cela sans compter les renvois à la Cour d'appel). Il arrive que certaines affaires soient couvertes par les journalistes, seulement au premier degré. Et selon le professionnel du droit, cette manière de couvrir les affaires, bien que non négligeable, ne permet pas à la population de savoir la vérité. « Lorsqu'un média a couvert une affaire où des individus ont été incriminés et traduits devant la justice, il doit suivre, dans la mesure du possible, le dossier jusqu'à son terme, et en faire connaître le dénouement à son public », a-t-il recommandé.
L'instruction est secrète
L'article 240-1 du code de procédure pénale dispose que : « Sauf dans les cas où la loi en dispose autrement et sans préjudice des droits de la défense, la procédure au cours de l'enquête et de l'instruction est secrète. Toute personne qui concourt à cette procédure est tenue au secret professionnel dans les conditions et sous les peines prévues par les dispositions du code pénal relatives aux révélations de secrets ». Cela pour dire que même si le journaliste a des informations au sujet de l'instruction et de l'enquête d'une affaire, il devrait se garder de les divulguer. « Il est interdit de divulguer les éléments contenus dans le dossier d'enquête, d'instruction et les pièces y afférentes ! Cette manière de faire vise à préserver la réputation et l'honneur de la personne mise en cause et donc la présomption d'innocence. Elle garantit aussi le respect de la présomption d'innocence. Les professionnels de la communication ne sont pas toujours personnellement tenus à la violation du secret de l'instruction, mais peuvent cependant être complices de ceux qui y sont tenus », a révélé le professionnel du droit.
Le respect de la personne humaine
Les journalistes, dans leurs écrits, peuvent faire mention de caractéristiques comme la race, la religion, l'orientation sexuelle, le handicap, etc. lorsqu'elles sont pertinentes. « Mais ils doivent en même temps être sensibles à la portée de leurs reportages », a insisté Boureima Sawadogo, avant de poursuivre en ces termes : « ils (parlant des journalistes), doivent éviter les généralisations qui accablent des groupes minoritaires, les propos incendiaires, les allusions non pertinentes à des caractéristiques individuelles, les préjugés et les angles de couverture systématiquement défavorables qui pourraient attiser la discrimination. Ils seront particulièrement attentifs à ce qui pourrait provoquer des réactions racistes, sexistes, homophobes, etc. »
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Hierbine Aïcha Palé défend les droits de l'enfant et de la femme au Burkina Faso. Son parcours, de l'université au monde de l'entrepreneuriat, en passant par son travail de formatrice en droits humains, témoigne de son dévouement à créer un environnement protecteur et épanouissant pour les enfants et les femmes. Fondatrice du Cabinet Human Rights Consulting, elle partage avec nous son engagement, les défis rencontrés et les espoirs pour l'avenir des droits de l'enfant et de la femme au Burkina Faso.
Lefaso.net : Comment êtes-vous arrivée dans le domaine des droits de l'enfant et de la femme et depuis combien de temps êtes-vous dans ce domaine ?
Hierbine Aïcha Palé : J'ai commencé à m'intéresser au bien-être de l'enfant très jeune. Je dirais que j'ai toujours été dans ce domaine. J'ai commencé à en faire un métier de manière formelle à partir de l'année 2017. Par conséquent, lorsque j'ai eu la chance de commencer mes études en faculté de droit, le premier cours qui m'a captivé a été le cours de droit des personnes et de la famille, communément appelé (DPF). Je me suis sentie dans mon « élément » comme on le dit souvent. J'ai commencé à faire des recherches pour mieux comprendre un certain nombre de choses. Plus je faisais des recherches plus j'étais convaincue de mon choix.
Je travaille pour les droits de l'enfant et de la femme parce que je sens que c'est ce pour quoi je suis sur terre, donner du sourire à ces enfants qui n'en ont plus et/ou qui n'en ont pas. Tous les projets qui me viennent à l'esprit depuis très jeune sont fortement liés à l'enfant. Chaque être humain étant sur la terre pour accomplir un but bien précis, j'ai la forte conviction que mon but est de donner le sourire aux enfants qui en ont besoin.
Pour ce qui est des droits des femmes, je travaille pour leur épanouissement et leur bien-être, par ricochet au travail de protection des enfants. En effet, selon moi on ne peut pas travailler efficacement pour la cause des enfants en écartant les femmes.
Ce sont elles qui donnent la vie, ce sont elles qui restent le plus en présence des enfants, que ce soit à la maison et/ou à l'école. Par conséquent, ce sont elles qui sont supposées, de par cette proximité, transmettre plus de valeurs aux enfants qui sont à coup sûr le présent et l'avenir d'un pays voire d'un continent. Alors, pour avoir des citoyens du monde, il faut un travail préalable et ce travail passe aussi bien par l'accompagnement des enfants que par celui des femmes.
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
Comme dans chaque domaine d'activité, il y a toujours des défis à relever. Les deux plus grands défis que je rencontre, c'est d'avoir de bonnes personnes avec qui collaborer. Des personnes qui ont vraiment la passion de ce que je fais. En plus, il y a la question des partenaires techniques et financiers pour la réalisation de certains projets. Ce n'est pas évident de tout faire à fonds propres.
Depuis que vous êtes dans le domaine, avez-vous constaté des changements positifs ?
Il y a des changements certes, même s'il reste beaucoup de choses à accomplir. Sans aucune exagération, les personnes qui sont très proches de moi sont vraiment impactées positivement et lorsque je regarde en arrière, il y a énormément de changements dans leur manière d'accompagner leurs enfants. Pour ce qui est du reste, le changement viendra sans doute après plusieurs activités publiques.
Quels changements ou améliorations aimeriez-vous voir dans les politiques de protection de l'enfance et de la femme ?
Dans les politiques de protection de l'enfant, j'aimerais vraiment voir l'application de la loi 013/2007/AN portant Loi d'orientation de l'éducation au Burkina Faso, notamment son article 4 qui rend l'enseignement de base obligatoire pour tous les enfants de six ans à seize ans. Pour ce qui est de la femme, je serai ravie de voir des textes de lois qui protègent véritablement les femmes sur les lieux de travail contre tout type de harcèlement et de violence. Il y a énormément d'abus que des femmes subissent en silence dans les entreprises. Je parle des choses que j'ai vues. J'ai un projet en la matière et des partenaires techniques et financiers seront les bienvenus pour m'accompagner dans sa réalisation.
Comment voyez-vous l'avenir des droits de l'enfant ? Y a-t-il des tendances ou des évolutions que vous jugez importantes ?
J'aimerais bien que dans des années à venir, la question des droits de l'enfant ne soit pas vue comme une question qui ne concerne que l'Occident par un grand nombre de personnes. Car comme j'aime le dire, l'enfant est un être humain à part entière et ce qui est bien pour la protection des adultes est également bien pour lui. Mais au regard de son innocence, il est d'une grande nécessité de lui accorder des droits spécifiques afin de mieux veiller sur lui dans sa croissance vers l'âge adulte.
Vu votre engagement professionnel, est-ce qu'il y a une influence sur votre vie personnelle ?
Mon engagement professionnel influence véritablement ma vie personnelle, c'est sûr. Je me surprends parfois en train de poursuivre des parents en circulation pour leur prodiguer des conseils instinctivement face à leur attitude vis-à-vis des enfants ou en présence des enfants assis derrière leurs moyens de déplacement.
Vous êtes à la tête du Cabinet Human Rights Consulting, pouvez-vous nous en dire plus ?
Le Cabinet Human Rights Consulting (CHRC) a été créé en 2017. C'est la conviction de la présence d'un besoin qui m'a amené à le créer. Il a pour mission de promouvoir et défendre les droits de l'enfant. Œuvrer au bien-être psychologique des enfants.
La première difficulté à laquelle j'ai été confrontée était la malhonnêteté de certaines personnes que j'ai rencontrées sur le chemin. Elles sont venues en loups déguisés en agneaux afin d'avoir gain de cause. En plus, il y a la difficulté de trouver une personne avec qui travailler en synergie. Une personne qui épousera l'idée maîtresse et qui acceptera de travailler véritablement pour l'accomplissement des projets/initiatives. Pour terminer sur ce point, il n'est pas aisé de trouver des partenaires techniques et financiers pour la mise en œuvre de certaines initiatives.
Quels sont les projets ou initiatives entrepris dont vous êtes particulièrement fière ?
Je suis particulièrement fière de deux principales choses. La première chose concerne la création et l'animation de mon blog, notamment le choix des thématiques que j'aborde. J'ai abordé des thématiques sur le blog et quelques temps après, des décisions ont été prises par les autorités du pays. Je ne saurais dire que ces décisions ont un lien avec le contenu de mes écrits, mais ça fait plaisir de savoir que je suis en avance sur le temps comme aime me le dire un de mes amis. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Hanifa Koussoubé
Lefaso.net
L'ambassade du Brésil à Ouagadougou a le plaisir d'informer que les candidatures pour le Programme d'Etudiant-Convention - Premier Cycle d'Enseignement Supérieur (PEC-G) pour l'année académique 2025 seront ouvertes du 22 Juillet au 23 Août 2024.
Le gouvernement de la République Fédérative du Brésil a lancé l'offre de places gratuites dans les Universités et les Institutions d'enseignement supérieur du Brésil à travers son Programme d'Etudiant-Convention - Premier Cycle d'Enseignement Supérieur (PEC-G) pour l'année académique 2025.
Bien que les places soient gratuites, les moyens de subsistance, l'hébergement, ainsi que le billet d'avion sont à la charge du responsable financier de l'étudiant.
1- Qui peut participer ?
– Être ressortissant d'un pays participant au PEC-G
– Vivre hors du Brésil
– Ne pas être brésilien ou avoir un père ou une mère brésilienne
– Ne pas avoir de visa ou de permis de séjour pour le Brésil, à l'exception d'un visa touristique
– Être âgé d'au moins 18 ans à la date de candidature
– Avoir terminé ses études secondaires en dehors du Brésil
Remarque : les candidats qui terminent leurs études secondaires doivent présenter le certificat d'achèvement (BAC) au moment de leur inscription à l'établissement d'enseignement supérieur brésilien, s'ils sont sélectionnés.
– Avoir une moyenne générale du secondaire/lycée égale ou supérieure à 60% (12 de moyenne)
– Se conformer aux exigences linguistiques en portugais
– Avoir un ou plusieurs responsables financiers capables de démontrer leur capacité à envoyer des ressources pour les frais de subsistances du candidat au Brésil. Les montants mensuels promis par le(s) tuteur(s) financier(s) doivent s'élever à au moins 300,00 USD (trois cents dollars américains). Le revenu mensuel net de chaque tuteur financier doit être au moins trois fois supérieur au montant mensuel promis au candidat. Une exception est faite dans le cas où le tuteur financier est classé comme personne morale de droit public. Dans ce cas il est exempté de fournir une preuve de revenu.
– S'engager à retourner dans votre pays après l'obtention de votre diplôme
2- Exigences linguistiques en portugais
Si vous n'avez pas suivi de cours de portugais en tant que langue officielle à l'école secondaire et que vous ne possédez pas les documents qui prouvent que vous parlez Portugais, vous devez :
– Avoir une moyenne générale en Français d'au moins 60 % (12 de moyenne), et
– S'inscrire au PEC-PLE en plus du PEC-G.
Dans le cadre du PEC-PLE, vous passerez votre première année au Brésil à suivre un cours gratuit de langue portugaise et de culture brésilienne afin d'obtenir le certificat Celpe-Bras. Une fois le certificat obtenu, vous pouvez commencer votre cursus au PEC-G.
3- Documents requis pour s'inscrire
1. Original et copie du certificat de fin d'études secondaires (BAC) ou d'un document équivalent.
2. L'original et une copie de votre relevé de notes indiquant les matières que vous avez étudiées et les notes que vous avez obtenues dans toutes les classes de l'enseignement secondaire (Seconde, Première, Terminale).
3. L'original et une copie de votre acte de naissance ou de votre carte d'identité.
4. L'original et une copie de l'acte de naissance ou de la carte d'identité de votre mère.
5. Original et copie de l'acte de naissance ou de la pièce d'identité de votre père.
6. Certificat médical original de santé physique et mentale, délivré en 2024.
Remarque : le certificat doit indiquer si vous souffrez d'une maladie chronique ou si vous suivez un traitement médical.
7. L'original de la/des clause(s) de responsabilité financière (TRF) en portugais, complétée(s), signée(s) et datée(s).
8. Preuve(s) de revenus de la (des) personne(s) responsable(s) des finances, attestant de sa (leur) capacité à envoyer les montants promis.
9. L'original du formulaire d'engagement d'inscription (TCI), en portugais, rempli et signé par le demandeur.
Note importante
1- Pour avoir tous les détails concernant cette offre, notamment les étapes à suivre pour postuler et les liens vers les documents TRF et TCI, veuillez suivre ce lien https://www.dropbox.com/scl/fi/ccihe5eg3ai7tz7ch0zrm/PEC-G-2025-CONDITIONS-DE-PARTICIPATION.pdf?e=2&fbclid=IwY2xjawEZtBZleHRuA2FlbQIxMAABHfPK8tC2mpKomiwpwUb2QbUkbxVDEIsctwQe70_g83BjYR1zPU55-B3BCA_aem_7cRAWmmpqRAx31VFA6PBCQ&rlkey=vf6f3si908co6f9nea8t1nqcj&st=etjl0ju4&dl=0
2- Tous les jours de 10h à 11h30, les portes de l'ambassade seront ouvertes pour accueillir les étudiants intéressés, afin de leur fournir les informations nécessaires et également recevoir leurs dossiers de candidature.
3- Contactez-nous par mail : brasemb.uagadugu@itamaraty.gov.br
(Ouagadougou, 06 août 2024). Le Président de la République de Sierra Leone, Julius Maada BIO effectue, demain mercredi 7 août 2024, une visite de travail et d'amitié de 24 heures au Burkina Faso.
Au cours de cette première visite dans notre pays, le Président Julius Maada BIO échangera avec son homologue burkinabè, le Capitaine Ibrahim TRAORE sur la coopération bilatérale entre les deux pays.
Au Palais de Koulouba, les deux Chefs d'Etat auront une séance de travail élargie à leurs délégations, suivie d'un tête-à-tête entre les deux Hommes d'Etats autour des questions d'intérêts communs et des sujets liés à l'unité africaine face aux aspirations des peuples africains à une véritable souveraineté.
La visite sera aussi une occasion pour les deux Chefs d'Etat d'examiner les voies et moyens de renforcer l'axe Ouagadougou-Freetown.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Joseph Rouamba a été élu par consensus par ses pairs pour présider le Conseil régional du patronat burkinabè de la région du Centre-sud. L'élection a eu lieu ce mardi 6 août 2024 à Manga, chef-lieu de la région du Centre-sud. Il va diriger l'institution régionale durant cinq années. Son bureau compte huit membres.
Cette élection marque une étape importante dans la décentralisation du Conseil national du patronat burkinabè dans les régions administratives. Le conseil veut ainsi être plus près de tous les acteurs du secteur privé du pays.
Le président du Conseil régional du patronat du Centre-sud Joseph Rouamba veut, au cours de son mandat, créer plus d'emplois pour les jeunes de sa région. « Nous allons aller chercher des partenaires pour venir investir dans différents secteurs d'activités dans notre région. Nous allons développer les secteurs de l'élevage, de l'agriculture et de la transformation. Nous allons créer des groupements pour permettre aux gens de se mettre ensemble pour travailler », a indiqué le président du Conseil régional du patronat.
Le président du Conseil régional du patronat burkinabè, Joseph Rouamba invite les acteurs du secteur privé de sa région à travailler main dans la main pour le développement de leur localitéMonsieur Rouamba a invité l'ensemble des acteurs du secteur privé de sa région à travailler main dans la main pour le développement de leur localité.
« Le patronat travaille avec tout le monde. Que ce soit avec les petits entrepreneurs ou les grands entrepreneurs. Nous demandons à tous de s'unir pour travailler afin que les petites entreprises deviennent de grandes entreprises », a-t-il invité.
Selon lui, dans son bureau, sont représentées toutes les trois provinces de la région : le Bazèga, le Nahouri, le Zoundwéogo. Ce, pour bien mener les activités et impliquer l'ensemble des acteurs de la région.
« Le Conseil régional du patronat burkinabè est l'un des organes du dispositif institutionnel du Conseil national du patronat. Il assure la représentation, l'expression et l'influence des opérateurs économiques de sa région administrative. Sa mise en place vient en implémentation du premier axe stratégique du plan de mandature du président Idrissa Nassa, notamment la redynamisation et l'autonomisation du Conseil national du patronat burkinabè par le renforcement des capacités humaines, techniques et financières pour le rendre plus performant, efficace et utile à ses membres et à la communauté des affaires. La décentralisation du Conseil national du patronat vise à rapprocher davantage le patronat de ses membres en vue de répondre à leurs préoccupations spécifiques », a notifié Mohamed Compaoré, vice-président chargé des relations extérieures et de la coopération du Conseil national.
Mohamed Compaoré, vice-président chargé des relations extérieures et de la coopération du Conseil national du patronatLe Conseil national du patronat burkinabè est l'organisation faîtière des associations et groupements professionnels du secteur privé. Il a été créé en 1974. La faîtière a pour mission de représenter et de défendre les intérêts matériels, moraux et professionnels de ses membres auprès des pouvoirs publics, des partenaires au développement et des organisations syndicales, a rappelé M. Compaoré.
Il a souligné que le Conseil national du patronat burkinabè accompagne ses membres en matière d'information, de dialogue social, de négociation sociale, de plaidoyer et de renforcement des capacités.
Le patronat compte 85 groupements et associations professionnelles regroupant plus de 70 000 membres de base, actifs dans tous les secteurs d'activités de l'économie du pays.
Rama Diallo
Lefaso.net
« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais »
Le Larlé Naaba Tigré,
Le Naaba Kangré de Koubri, chef de Canton de Koubri,
Le Wedbila Naaba,
Le Kouanda Naaba,
Les grandes familles TIENDREBEOGO, SOURWEIMA, SANFO, OUEDRAOGO, à Larlé, Kossodo, Dabaré , Monemtenga
Les enfants :
Annie, Ghislain, Carine, Regis, Denise
Les petits enfants :
Alex, Charbel, Ashley, Bryan, Alexandra, Paul, Lauryne, Liva, Leslie, Yanis, Lucie, Yohan
Les familles alliées :
Le Ouidi Naaba, Sourgou Naaba, Compaoré, Gasbéogo, Barry, Guigma, Zongo, Tiemtoré, Ouédraogo, Zoungrana , Somé , Yéni, Yaguibou, Combary à Koubri, Canada, Bobo Dioullasso , Manga, Dano, Nonbili, Centrafrique
ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur épouse, mère, grand-mère, sœur
MARIE THERESE DESIREE TIENDREBEOGO / COMPAORE
Secrétaire de Direction à la retraite à l'UNICEF survenu le 05 Août 2024 à 5h du matin à l'hôpital SHIPHRA à l'âge de 71 ans.
Une veillée de prière aura lieu le mercredi 07 août 2024 à 20h30mn au domicile familial sis à Larlé.
L'absoute aura lieu le jeudi 8 août 2024 à 8h00mn à l'église notre DAME DU ROSAIRE DE KOLOGH – NAABA suivi de l'inhumation à 11h au domicile familial.
Union de Prières
PROGRAMME DES OBSEQUES
Mercredi 07 août 2024
16h00 : Levée du corps à la Morgue de l'Hôpital Yalgado
20h30 : Veillée de prière au Domicile familial
Jeudi 08 août 2024
8h00 : Absoute à l'Eglise notre Dame du Rosaire de Kologh-Naaba
11h : Inhumation au Domicile familial
La Direction générale du trésor et de la comptabilité publique tient, du 6 au 9 août 2024, à Ouagadougou, sa 25e conférence annuelle des agents comptables des Établissements publics de l'État (CACEPE). Pendant 96 heures, il sera question d'échanger sur les problématiques relatives à la gestion des archives des Agences comptables des Établissements publics de l'État (EPE).
Cela fait 25 ans que se tient la CACEPE au Burkina Faso. Ces conférences annuelles des agents comptables des EPE sont devenues un espace incontournable de débats et d'échanges sur les problématiques relatives à l'amélioration de la gouvernance économique et financière des EPE. Il réunit chaque année des comptables principaux en deniers et valeurs autour de thèmes en relation avec leurs préoccupations quotidiennes.
Pour cette session, les agents comptables des EPE sont appelés à réfléchir sur le thème suivant : « La gestion des archives des Agences comptables des Établissements publics de l'État : état des lieux ». Pour le directeur général de la comptabilité publique, Bruno Bamouni, les archives constituent un outil d'aide à la gouvernance administrative si bien que la gestion financière et comptable des EPE n'échappe pas à cet état de fait. « Ces archives sont aujourd'hui confrontées à un enjeu majeur qui exige que l'on réfléchisse, d'une part, à la gestion de l'existant, conditionné par la croissance exponentielle de la production des documents administratifs et comptables, et d'autre part, sur la question de la constitution des fonds d'archives pour les besoins de conservation de l'information financière et de contrôle », a déclaré le DG du trésor et de la comptabilité publique.
Pour le DGTCP, ce thème répond à des exigences du momentIl s'est donc réjoui que ce thème soit retenu pour faire l'objet d'un débat général car, la réflexion qui sera menée permettra de mieux cerner tous les risques liés à la production et à la conservation des archives dans les postes comptables des EPE. « Je voudrais donc souligner l'intérêt majeur du thème dont les conclusions des échanges y relatifs contribueront à booster significativement les performances des Agences comptables. La qualité des échanges et de leurs conclusions exige des comptables principaux en deniers et valeurs une participation active et constructive à la présente conférence », a-t-il exhorté.
Pendant 96 heures, les agents comptables devront faire des propositions qui amélioreront leur performanceDe la performance des agents comptables des EPE
Selon le conseiller technique du ministre en charge de l'économie, Souleymane Nabolé, le choix du thème démontre leur attachement et leur intérêt manifeste à trouver des solutions en rapport avec les défis qui sont les leurs par une réflexion profonde dans le but de réaliser efficacement la mission à eux confiée. « Vous démontrez, particulièrement, que vous tenez à bien jouer votre partition dans ce défi combien exaltant de la gestion publique en général et de la gestion des deniers publics en particulier, afin de vous rapprocher, sinon de vous conformer aux critères de performance édictés par l'administration du Trésor public », a-t-il évalué.
Le représentant du ministre a invité les participants à des recommandations concrètesCe thème, a indiqué M. Nabolé, se justifie par le fait que les comptables des EPE ont besoin d'un meilleur accompagnement de la part de leur structure de tutelle. Son développement permettra de questionner l'état des lieux et les perspectives, en vue de faire des propositions à même de permettre aux agents comptables d'être plus performants dans l'exercice des missions à eux confiées, foi du conseiller technique du ministre. En rappel, le thème de la 24e édition de la CACEPE a porté sur « La présentation des états financiers des EPE selon le nouveau corpus juridique ».
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
Africa Global Logistics (AGL) Burkina Faso a offert le vendredi 02 août 2024, 1000 codes d'accès à sa bibliothèque numérique aux étudiants de trois universités publiques et privées. Ces établissements d'enseignement supérieurs composés de l'université de l'Unité africaine (ex IAM), de l'université Thomas Sankara et de l'Institut burkinabè des arts et métiers (IBAM) sont des partenaires de AGL Burkina.
Ces codes d'abonnement offerts par AGL seront utilisés pendant l'année académique 2024-2025. A travers ce geste significatif, le groupe veut participer à la formation de la jeunesse africaine en général et des étudiants burkinabè en particulier. AGL Burkina attend donc une utilisation massive et effective de cette bibliothèque numérique par les étudiants. « Nous avons coutume de dire que les Africains ne lisent pas beaucoup et c'est un défi à relever. Au niveau du Burkina, l'un de nos axes stratégiques d'intervention, c'est la digitalisation. Et cette bibliothèque numérique entre dans le cadre de cet axe », a laissé entendre Joachim Touwendé Ouédraogo, directeur des ressources humaines d'Africa Global Logistics Burkina Faso.
Les étudiants se réjouissent de voir que la bibliothèque numérique peut être utilisée sans connexion internetLes responsables et représentants des trois universités bénéficiaires n'ont pas manqué de remercier AGL pour ces abonnements qui viennent renforcer les connaissances des étudiants. « Nous remercions AGL d'avoir offert l'opportunité à nos étudiants d'accroître leurs connaissances. Nous sommes dans le système Licence-master-doctorat (LMD) où l'évaluation du cours se fait en termes de crédit. Et si par exemple un crédit équivaut à 20 heures de cours, il y a 8 heures de travail personnel à faire par l'étudiant. Ce dernier doit chercher à se documenter parce que le professeur ne donne que la partie visible de l'iceberg. La bibliothèque permet alors de mieux comprendre le cours » a indiqué le directeur général de l'université de l'Unité africaine, Alioune Benga.
Alioune Benga, Directeur général de l'université de l'Unité africaine s'est réjoui que AGL ait pensé à ses étudiantsA en croire le Dr Gilbert Bayili, directeur général de l'Institut burkinabè des arts et métiers (IBAM), ces accès permettront à ses étudiants de développer leur savoir et d'être les meilleurs. Il se réjouit par ailleurs de ce partenariat important qui lie son institut au groupe AGL.
Ce don va aussi profiter à l'université publique Thomas Sankara. « L'université Thomas Sankara a une particularité, c'est qu'elle prend en compte les centres universitaires de Dori et de Tenkodogo. Et le fait de recevoir ces codes de la bibliothèque numérique permet aux étudiants de Ouagadougou et surtout à ceux des provinces d'améliorer leurs connaissances », a renchéri Romuald Kinda, représentant du président de l'université Thomas Sankara.
Du côté des étudiants, c'est un sentiment de gratitude et de reconnaissance pour le choix porté en leurs personnes. Selon Yasmine Ouattara et Mariam Nagabila, respectivement étudiantes de l'UA et de l'IBAM, cet accès va faciliter leurs recherches dans tous les modules. « Surtout que ça ne fonctionne pas avec la connexion, c'est une application très utile », a fait savoir l'étudiante en deuxième année de Banque et Finance, Mariam Nagabila. Yasmine Ouattara quant à elle a expliqué qu'elle a un grand besoin de cette plateforme pour faire la rédaction de son mémoire de fin de cycle.
Romuald Kinda, représentant du président l'université Thomas Sankara, reçoit les codes d'accès à la bibliothèque numérique de AGLCette bibliothèque numérique du nom de YouScribe, en plus de fonctionner hors connexion, a l'avantage d'être facile à utiliser. Elle offre un accès à plus d'un million de références et est disponible en 17 langues.
Farida Thiombiano
Lefaso.net
La finale de la quatrième édition de la compétition de basketball ‘'Entente handibasket africain'', réservée aux personnes vivant avec un handicap s'est déroulée dans l'après-midi de ce lundi 5 août 2024 à Ouagadougou. L'Association burkinabè des sports adaptés (ABUSA), structure organisatrice de ce tournoi s'est largement imposée en finale par 30-6 devant Handicap solidaire Burkina (HSB). En marge de cette finale, Africa Global Logistics, partenaire officiel de ce tournoi, a fait don de fauteuils roulants à l'association ABUSA afin d'encourager le sport pour tous et soutenir l'épanouissement des personnes en situation de handicap.
La finale de cette quatrième édition de ‘'Entente handibasket africain'', placée sous le signe de la résilience, a mis aux prises l'Association burkinabè des sports adaptés (ABUSA) et Handicap solidaire Burkina (HSB). Une finale qui s'est déroulée en sens unique en faveur d'ABUSA qui s'est nettement imposée par 30 contre 6 pour HSB. C'est le quatrième sacre en quatre éditions pour ABUSA qui règne sans partage dans cette compétition.
Cette édition 2024 s'est déroulée sur le thème : « Le handisport, facteur de cohésion et de participation des personnes handicapées de l'AES ». Vainqueur de ce tournoi, ABUSA repart avec la somme de 30 000 FCFA et HSB, l'équipe finaliste malheureuse se console avec la somme de 20 000 FCFA.
Pour Dofinita Éric Séni, président de l'ABUSA, l'objectif visé à travers cette édition, « c'est vraiment faire la promotion du handisport en général et la promotion du basket en fauteuil roulant en particulier. Nous sommes à notre quatrième édition et le thème de cette année nous rappelle que l'AES est une dynamique qui est là et nous pensons que le développement doit aussi se faire avec nous les personnes vivant avec un handicap. C'est une plaidoirie que nous faisons à l'endroit des autorités, les inviter à tenir compte des personnes handicapées dans tout ce qu'elles vont faire dans le cadre de cette alliance ».
L'équipe HSB, finaliste malheureuseTout en se réjouissant de l'organisation de cette quatrième édition malgré les difficultés notamment financières, Dofinita Éric Séni a invité les autorités notamment les autorités sportives à œuvrer davantage pour le développement du handisport.
En marge de cette finale, Africa Global Logistics, partenaire officiel de cette compétition, a fait don de fauteuils roulants à l'association ABUSA afin d'encourager le sport pour tous et soutenir l'épanouissement des personnes en situation de handicap. Cette initiative vise à promouvoir la solidarité, encourager la pratique du sport pour tous, comme facteur de cohésion sociale et gage de santé, et à favoriser également la mobilité des personnes blessées pendant la guerre, afin de leur garantir une meilleure prise en charge sociale.
Vue des cinq fauteuils offerts à ABUSA par AGL Burkina FasoAinsi, pour la deuxième fois, AGL Burkina Faso soutient la pratique du sport au sein de cette communauté, dans le but d'accompagner l'éclosion de talents et de soutenir l'épanouissement des personnes en situation de handicap. Cet événement est aussi l'occasion pour l'entreprise, de réaffirmer son engagement en faveur de la promotion des valeurs du sport, comme facteur de cohésion sociale et de paix.
« Handibasket représente pour nous des valeurs de solidarité, de persévérance, de combativité et d'excellence chez des personnes à mobilité réduite, qui sont ainsi, capables d'aller jusqu'au bout de leurs rêves. Ces valeurs mises en exergue par le sport sont partagées par AGL Burkina Faso qui s'engage au quotidien en faveur du bien-être des populations. », a déclaré Seydou DIAKITE, directeur général pays d'AGL Burkina Faso dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction.
Un match largement remporté par ABUSA en rose par 30 contre 6 pour HSB en vertA travers les activités sportives, AGL Burkina Faso souhaite contribuer également à la bonne santé des populations en évitant des maladies liées à la sédentarité. « Ce don, c'est pour soutenir le sport en général et particulièrement le sport adapté. Cela entre aussi en droite ligne de nos valeurs dont l'une d'elles est la passion. On trouve que ceux qui sont dans ces conditions et qui arrivent à viser haut, ce sont des gens qui ont de la passion. Raison pour laquelle, nous n'avons pas hésité à soutenir l'ABUSA pour que ces membres puissent en bénéficier notamment les blessés de guerre », a ajouté Touwendé Joachim Ouédraogo, directeur des ressources humaines d'AGL, représentant le directeur général pays d'AGL Burkina Faso à cette finale.
La valeur du don n'a pas été dévoilée car selon Touwendé Joachim Ouédraogo, « c'est le geste qui compte », laissant entendre que les prochaines éditions seront mieux en terme de soutien.
Recevant ce don, l'Association burkinabè des sports adaptés (ABUSA) a décidé de remettre ces fauteuils à son tour, au Centre médical des armées notamment au profit des soldats blessés en opération. « Nous apprécions positivement ce don. Nous profitons pour remercier AGL qui dans le cadre de sa responsabilité sociale nous a offert cinq fauteuils roulants multimodaux. Ce sont des fauteuils que la personne par exemple en ville, peut utiliser en tant que tricycle et arriver à la maison, elle peut démonter et ça devient fauteuil roulant. Ce sont des fauteuils que nous allons remettre à nos frères et sœurs qui sont blessés au front. Nous avons eu à faire une visite au Centre médical des armées et nous avons vu qu'il y avait beaucoup à faire. C'est pour ça, nous avons demandé à notre partenaire AGL de nous accompagner avec ces fauteuils », a indiqué Dofinita Éric Séni, président d'ABUSA.
Dofinita Éric Séni, président de l'association ABUSAPour rappel, AGL est présente au Burkina Faso dans le transport et la logistique. L'entreprise emploie aujourd'hui plus de 400 collaborateurs burkinabè et génère plus de 350 emplois indirects à travers notamment ses agences à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Elle développe des partenariats avec des établissements d'enseignement supérieur, à l'instar de l'Institut africain de management (IAM), l'Institut burkinabè des arts et métiers (IBAM), le Centre de promotion de l'apprentissage des métiers (CPAM), le Centre de formation professionnelle emplois et métiers (CFPEM). AGL Burkina Faso mène également des actions de solidarité au bénéfice des populations en partenariat avec des ONG, notamment l'aide à la scolarisation et à la réinsertion sociale des jeunes et la sensibilisation à la préservation de l'environnement.
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
SITARAIL, en collaboration avec les services techniques du ministère de l'Environnement, a organisé une journée de reboisement à Bérégadougou, ce samedi 3 août 2024. Avec la participation active des autorités administratives, coutumières, religieuses et de la population locale, au total 300 plants ont été mis sous terre et protégés, répondant ainsi à l'appel lancé par les Autorités burkinabè, à l'occasion de la Journée nationale de l'Arbre (JNA), à reverdir le pays par tous les moyens.
« Au cours de la campagne de reforestation 2024, j'invite tout citoyen vivant au Burkina Faso et les Burkinabè de l'extérieur à un engagement patriotique. Cet engagement consistera à reverdir notre territoire par tous les moyens pour avoir un taux de réussite d'au moins 70% de plants vivants après les deux premières années de plantation », a invité le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, dans son discours lu par le ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement, lors de la célébration de la 6e édition de la Journée nationale de l'Arbre (JNA) 2024 qui s'est tenue le samedi 22 juin 2024 à Bobo-Dioulasso.
Répondant à cet appel du Président du Faso, SITARAIL a organisé, le samedi 3 août 2024, un reboisement à Bérégadougou, dans la région des Hauts Bassins. Sur le site de la Journée nationale de l'Arbre la localité, à quelque encablure de la ligne ferroviaire, 300 plantes ont été mises sous terre, grâce à une action coordonnée entre SITARAIL, les Autorités administratives, coutumières forestières et sécuritaires, et la population riveraine.
Le service de l'Environnement de Bérégadougou, qui a été d'un apport technique et pratique pour la tenue de cette journée de plantation d'arbres, a tenu à remercier l'entreprise de transport ferroviaire pour son geste fort-appréciable au profit de l'environnement. « Dans l'ensemble, la journée de reboisement s'est bien passée, à travers la mobilisation des autorités et des populations riveraines. Je dis un grand merci à SITARAIL d'avoir honoré son engagement et d'avoir fait du reboisement d'aujourd'hui une réalité », a indiqué le Lieutenant Mariam Sia, cheffe de service de l'Environnement de Bérégadougou.
« Je dis un grand merci à SITARAIL d'avoir honoré son engagement » Lieutenant Mariam Sia, cheffe de service de l'Environnement de Bérégadougou.Cette activité qui contribue à reverdir la localité de Bérégadougou et partant, du Burkina Faso, a été soutenue par les Autorités administratives avec la présence effective du 2e vice-président de la Délégation spéciale de la commune Bérégadougou, Boubacar Sourabié, qui n'a pas manqué de féliciter SITARAIL pour sa citoyenneté. « C'est une activité à saluer. Il s'agit véritablement d'un acte citoyen. Nous disons merci à SITARAIL parce que c'est une société qui, par ses actions, ne cesse d'appuyer la commune de Bérégadougou et nous prenons en témoin un de ses récents travaux dans la zone qui a permis d'éviter une grande inondation. Ce sont des actions à encourager et toutes les sociétés devraient emboiter les pas de SITARAIL. Reboisement ainsi fait, j'invite les jeunes à s'engager pour le suivi de ces plantes qui ont été mises sous terre ».
« Il s'agit véritablement d'un acte citoyen » Boubacar Sourabié, 2e vice-président de la Délégation spéciale de la commune Bérégadougou.L'appel du 2ème vice-président de la Délégation spéciale de Bérégadougou a d'ores et déjà eu écho favorable chez les jeunes qui, par la voix de Abdoulaye Kabré, se sont engagés à assurer la protection et le suivi de arbres plantées pour qu'ils profitent aux générations à venir. « Nous sommes vraiment contents du geste de SITARAIL. Nous sommes ensemble et nous resterons ensemble. Nous souhaitons une deuxième édition l'année prochaine. Nous prenons l'engagement de veiller sur les arbres qui sont mis sous terre aujourd'hui. Si le site pouvait être clôturé, cela, nous faciliterait aussi la tâche » a-t-il indiqué.
« Nous sommes vraiment contents du geste de SITARAIL. Nous sommes ensemble et nous resterons ensemble »Pour Adama Ouattara, Coordonnateur des Services de Bobo Dioulasso, « SITARAIL, en tant qu'entreprise citoyenne résolument engagée dans la préservation de l'environnement, travaille et continuera de travailler avec les services techniques, et avec les populations riveraines le long du chemin de fer pour un cadre de vie agréable et vert, à l'image de transport ferroviaire ».
« SITARAIL, en tant qu'entreprise citoyenne résolument engagée dans la préservation de l'environnement » Adama Ouattara, Coordonnateur des Services SITARAIL de Bobo DioulassoCette opération de plantation d'arbres a pris fin par des mots d'appréciations positives et de bénédictions du Chef du village de Bérégadougou, qui était aussi présent à la cérémonie. « En tant que chef du village de Bérégadougou, j'ai été très content de vous accueillir pour cette noble activité. J'ai été très comblé par votre approche et votre initiative. Que Dieu vous raccompagne en bonne santé et veille sur notre pays le Burkina Faso »
« J'ai été très content de vous accueillir pour cette noble activité. » Chef du village de BérégadougouPour rappel, SITARAIL (Société internationale de transport africain par rail) est la filiale ferroviaire d'AGL (Africa Global Logistics) qui opère, depuis août 1995, le chemin de fer reliant Abidjan (Côte d'Ivoire) et Ouagadougou (Burkina Faso). Elle transporte en moyenne 1 000 000 de tonnes de fret chaque année. Depuis le 20 mai 2024, SITARAIL est certifiée ISO 9001 version 2015 pour son activité « Transport ferroviaire de marchandises », par le cabinet d'audit Apave. Avant l'apparition de la COVID-19, l'entreprise transportait annuellement 200 000 voyageurs. SITARAIL emploie environ 1 500 collaborateurs directs et génère 3 000 emplois indirects via des sociétés sous-traitantes. Elle constitue, grâce à son activité et à ses actions en faveur de la santé, de l'éducation et de l'environnement, un vecteur essentiel de développement socio-économique et d'intégration régionale en Afrique de l'Ouest.
Josué Bonkoungou
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Un atelier national de validation de la stratégie et du plan d'action national de la diversité biologique se tient ce mardi 6 août 2024, au ministère en charge de l'environnement, à Ouagadougou. La suite de ces travaux de réflexion a pour vocation d'aligner la stratégie nationale au cadre mondial de la diversité biologique.
La dégradation de la diversité biologique est une réalité au Burkina Faso au regard des déplacements massifs engendrés par la crise sécuritaire. Pour relever ce défi, les acteurs ont décidé d'adopter une stratégie et un plan d'action national afin de protéger et de sauvegarder l'environnement. Au cours de cet atelier de 24 heures, les différents acteurs du secteur de l'environnement vont réfléchir sur la question.
Représentant le ministre en charge de l'environnement, Ousmane Banwar a rappelé que cet atelier national de validation est l'aboutissement d'un long processus de collaboration fructueuse entre les différentes structures et le ministère. Cela a permis, dit-il, de disponibiliser des projets de documents de stratégie et de plan d'actions pour la conservation de la diversité biologique.
Tout en saluant l'importance de la tenue de cet atelier, il a laissé entendre qu'il contribuera à apporter des solutions efficaces et durables, notamment, face aux nouveaux défis liés aux déplacements involontaires des populations avec les diverses conséquences entraînant la dégradation des écosystèmes et des habitats spécifiques de la diversité biologique.
Le représentant du ministre en charge de l'environnement, Ousmane Banwar a salué l'engagement des partenairesDans ce plan d'action qui couvre la période 2024-2029, les objectifs sont multiples, selon le porte-parole du ministre. Il s'agit, entre autres, d'assurer la conservation, la restauration et l'exploitation durable de la diversité biologique pour l'amélioration des conditions socio-économiques des populations.
« Il est bâti autour de trois axes stratégiques qui sont : la conservation de la diversité biologique ; l'utilisation et la valorisation durable de la diversité biologique et enfin la gouvernance de la diversité biologique », a-t-il cité, ajoutant que trois principaux impacts sont attendus de sa mise en œuvre. La réduction de la dégradation des ressources naturelles à travers le rehaussement du taux de couverture forestière de 22,72% en 2020 à 26,47% en 2029 ; l'augmentation de la contribution du secteur primaire à l'économie nationale qui permettra de faire passer la contribution du secteur primaire à la formation du PIB nominal de 20,40% en 2022 à 23,9% en 2029 et l'amélioration des conditions socioéconomiques des populations par la réduction de l'incidence de la pauvreté en milieu rural de 52,7% en 2021 à moins de 49% en 2029, sont entre autres les différentes attentes.
« La stratégie est assortie d'un plan d'action triennal d'un coût global de mise en œuvre estimé à 204 294 095 000 FCFA dont 122 968 302 000 FCFA sont à rechercher », a confié le représentant du ministre. A l'occasion, il a demandé l'engagement et la contribution effective de tous les acteurs pour la mobilisation des ressources financières nécessaires pour la mise œuvre optimale.
Le secrétaire permanent du Conseil national de développement durable (CNDD), Pamoussa Ouédraogo, a invité les partenaires à mieux s'organiser afin d'atteindre les objectifs escomptésEn attendant les contributions, il a salué l'accompagnement des partenaires comme le Programme des nations unies pour l'environnement (PNUE), l'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ainsi que le Centre de recherche forestière internationale et le Centre international de recherche en agroforesterie (CIFOR-ICRAF) pour leurs soutiens techniques et financiers qui ont permis l'aboutissement du processus.
Dans son allocution, le secrétaire permanent du Conseil national de développement durable (CNDD), Pamoussa Ouédraogo, a indiqué que cet atelier s'inscrit dans le cadre de la convention mondiale sur la biodiversité. « Pour cet atelier, il s'agit pour nous de voir comment nous pouvons faire l'alignement de cette stratégie avec le cadre mondial », a-t-il mentionné. A l'en croire, la validation de la stratégie, permettra de mieux valoriser et conserver la diversité biologique. Durant les cinq années, près de 3 000 hectares du couvert végétal seront restaurés dans les zones dégradées. Il est prévu également dans ce plan d'action des reboisements, a-t-il conclu.
Serge Ika KI
Lefaso.net
Nous avons rencontré un septuagénaire pour échanger sur sa vie de retraité et celle de leur structure. Ne dit-on pas qu'un bel avenir se nourrit du passé ? Les personnes âgées sont souvent laissées à l'oubliette, ce septuagénaire le relève dans notre entretien. Du haut de ses 70 ans, il revient sur les pratiques de la profession de douanier au Burkina Faso. Contrôleur de douane à la retraite, il est né au Sénégal en 1954 d'un père Burkinabè qui s'y était installé, en service dans l'armée à l'époque. Après une carrière bien exercée, il est admis à la retraite (ABADR) en 2012. Quatre ans après, il prend les rênes de l'Association burkinabè des agents de douane à la retraite. Lui, c'est Valentin Tiendrébéogo, ce vieil homme de 70 ans qui a toujours la mémoire intacte pour parler de la vie des retraités en douane. Dans l'entretien qu'il nous accorde, il parle de la vie de l'ABADR qu'il dirige, de l'actualité nationale marquée par la nécessité de la mobilisation citoyenne pour vaincre l'hydre terroriste, en passant par l'organisation par la direction générale de la douane de la journée d'hommage à l'agent de douane à la retraite, tenue le 18 avril 2024. Il n'a pas manqué de faire une mention spéciale au directeur général de la douane pour avoir mis en orbite les douaniers à la retraite à l'occasion de cette journée d'hommage aux retraités. Le septuagénaire, troisième président de l'ABADR depuis sa création, ne tarit pas de conseils pour ses jeunes frères et sœurs en exercice dans la profession de douanier au Burkina Faso. Lisez plutôt !
Pouvez-vous faire la genèse de l'existence de votre association des douaniers à la retraite ?
L'Association burkinabè des agents de douane à la retraite a été portée sur les fonts baptismaux sur l'initiative de nos aînés en 1991. L'association existait de fait depuis 1991 jusqu'à ce qu'elle soit formelle par l'obtention du récépissé en 1993. Le premier président a été feu Dominique Ouédraogo, le deuxième a été feu Bernard Zèba et j'en suis le troisième président depuis 2016. J'ai pris les rênes de l'association (ABADR) suite à mes services dans la province de la Kossi où j'étais le chef de la brigade mobile de douane à Soin, non loin de Djibasso, à la frontière avec le Mali. De Soin, je suis venu à Dédougou de là, j'ai continué à l'école de douane. Ensuite j'ai été au poste de douane de Faramana vers la frontière malienne avant de regagner Ouagadougou pour être admis à la retraite en 2012. La présidence de l'ABADR m'a été confiée quatre ans après mon admission à la retraite.
Combien êtes-vous au sein de l'association approximativement ?
Nous sommes environ plus de 300 membres adhérents. Il faut reconnaître qu'il y a des retraités de la douane qui ne sont pas membres. Mais nous essayons de faire autant que faire se peut pour prendre en compte le maximum de personnes admises à la retraite en douane. L'adhésion étant volontaire, nous gardons le contact entre nous et arrivons à nous rencontrer lors des séances statutaires. Au-delà de cela, nous prenons les nouvelles des uns et des autres via les réseaux-sociaux (rire) à travers le territoire national. Il y a beaucoup qui se sont reconvertis à d'autres activités comme l'investissement agricole par exemple et bien d'autres.
Quels sont vos principaux objectifs poursuivis ?
L'objectif principal est de promouvoir la solidarité entre les membres. Notre association est également le trait d'union entre les acteurs les agents admis à la retraite en douane avec ceux qui sont toujours en activité. En notre sein il y a une grande expertise qui peut toujours proposer ses services. Il y a des anciens directeurs généraux de la douane qui sont membres de l'ABADR, tous ceux-ci constituent une expertise qui peut toujours intervenir en cas de besoin. Nous supposons que le personnel de douane toujours en activité peut avoir besoin de conseils et de services. En cas de besoin, il peut s'adresser à nous et nous mettons tout en œuvre pour répondre à ses attentes dans la mesure du possible. L'un de nos objectifs est d'éclairer ce personnel en activité sur la base de notre expérience professionnelle. Nous faisons en sorte de nous retrouver lors des rencontres statutaires ou pendant d'autres occasions solennelles favorables.
Depuis votre existence quelles sont les actions phares que vous avez eu à mener ?
Depuis notre création, nous avons effectué des sorties terrain en vue de rencontrer ceux qui sont en activité. Nous échangeons avec eux notamment sur les enjeux de la retraite en donnant des conseils pratiques afin de les aider un tant soit peu pour qu'ils arrivent à la retraite en bonne santé. Nous conseillons sur les comportements à avoir pour avoir une retraite et qu'ils sachent se préparer pour cette nouvelle vie. Il y a des élèves de l'école de douane qui viennent nous consulter quand ils ont besoin de renseignements sur certains aspects de la profession de douanier, surtout que notre siège n'est pas éloigné de l'école nationale de la douane. Nous leur fournissons les informations à notre portée.
Tous les secteurs évoluent et admettent des innovations et le secteur douanier n'est pas en reste. Du haut de votre expérience professionnelle, qu'est ce qui a changé fondamentalement dans l'exercice du travail du douanier au Burkina Faso ?
Il faut reconnaître qu'il y a eu beaucoup de changements positifs. Par exemple, lorsque je prends l'aspect informatique qui a été introduit dans le travail des douaniers, je peux dire sans risque de me tromper qu'il y a un changement conséquent. L'informatisation de la douane nous a trouvé en fonction mais on peut dire que nous sommes aujourd'hui déconnectés tant elle (informatisation du secteur douanier) a évolué. J'ai été receveur pendant une dizaine d'années. A comparer à nos jours, il faut dire qu'il y a une évolution fulgurante. A notre époque la comptabilité était manuelle avec toutes les difficultés y afférentes. Avec l'informatisation, il y a plus de transparence que de par le passé.
Quels conseils vous donnez à ceux qui sont en exercice pour qu'ils obtiennent comme vous une retraite paisible un jour ?
Beaucoup s'étonnaient lorsque nous avons été à la retraite. De plus en plus, nous sommes nombreux. Le conseil que je peux suggérer c'est de travailler dans la probité et dans l'honnêteté. Cela paye tôt ou tard. C'est vrai que cela n'est pas facile mais pas impossible. Il y a des situations qui créent la tentation mais il faut faire toujours attention parce que cela peut vous rattraper. Il faut faire en sorte qu'une fois à la retraite, on puisse facilement s'intégrer dans la société. Il n'y a pas un autre secret que cela. Nous sensibilisons nos jeunes frères lors des occasions solennelles.
Justement parlant d'occasion solennelle, au cours de cette année notamment en avril 2024, il y a une journée d'hommage qui a été organisée spécialement pour l'agent de douane retraité par la direction générale de la douane sous le nouveau directeur général de la douane. Cela est une première, comment avez-vous accueilli cela ?
C'est avec une grande satisfaction que nous avons accueilli cette journée dédiée à l'agent de douane à la retraite. C'est vraiment une première que nous soyons honorés de la sorte par la direction générale de la douane en tant que personne retraitée. Nous avions demandé à rencontrer le nouveau directeur général pour d'une part le féliciter et d'autre part pour mener un plaidoyer en faveur des personnes admises à la retraite. D'emblée, il nous a dit que dans son plan d'action figurait une activité d'hommage aux agents de douane à la retraite. Il entendait mener cette activité en faveur des retraités. Nous étions une délégation et tous les membres de la délégation étaient contents à l'annonce d'une telle information. Le directeur général a ainsi mis un comité en place qui devrait être en contact et en communication permanente avec l'ABADR afin de peaufiner ce plan d'action. Ce comité devrait faire le point permanent avec nous. A son tour, ce comité répercutait l'information auprès du directeur général, étant donné que lui-même ne pouvait être disponible à tout moment au regard de ses responsabilités à la tête de l'administration douanière. Tous les membres de la délégation sans exception aucune, étaient contents de toute cette démarche. Nous nous sommes organisés en notre sein pour désigner les récipiendaires des décorations de reconnaissance de l'administration douanière à l'occasion de cette journée d'hommage. Pour faire le récapitulatif de ces récipiendaires parce que c'est une première, il fallait privilégier les agents récemment admis à la retraite notamment ceux de 2023. La liste de ces agents admis à la retraite est disponible d'autant plus que c'est récent et il est facile de rentrer en contact avec eux. Au fur et à mesure que cette journée se tiendra, nous pourrons l'élargir et mieux l'organiser. Nous avons pris l'institution de cette journée avec beaucoup d'enthousiasme et avec beaucoup de fierté à l'endroit du directeur général de la douane. L'idée était noble de réunir également les anciens directeurs généraux à l'occasion. Il a mis un point d'honneur sur l'union qui fait la force et qui fait avancer les choses. Comme c'est une activité de la direction générale, c'est elle-même qui s'est chargée de tout organiser.
Que retenez-vous finalement de cette journée qui s'est tenue courant avril 2024 ?
On peut dire que le directeur général a donné un visage encore plus humain à l'administration douanière du Burkina. Il y a des gens qui étaient à l'oubliette qui ont pu se retrouver. Cela était une véritable source de joie pour tout le monde. Nous étions très heureux et en la matière et ce qui est logique c'est la reconnaissance. Nous avons rédigé une lettre de remerciement que nous avons adressée au directeur général.
Que dites-vous au directeur général de la douane ?
Nous lui témoignons toute notre gratitude pour la considération portée à notre endroit. Pour le plaidoyer que nous lui avons présenté, il est allé au-delà de nos attentes dans la mise en œuvre de cette doléance au grand satisfecit de tous nos membres. Désormais, tous ces anciens se retrouvent pour commémorer le douanier à la retraite. Vous imaginez que cela est véritablement une source de satisfaction pour tous les anciens ? Nous encourageons le directeur général dans cette démarche noble. Nous avons demandé à nos membres de prier pour lui afin qu'il mène à bien sa mission. Chacun à sa manière et tout le monde va mettre la main à la pâte comme il peut pour porter ses prières parce que nous savons que sa mission n'est pas facile. Il peut compter également sur nous parce que dans nos rangs, il y a des expertises. Nous lui avons déjà réitéré notre disponibilité et accompagnement. Cette retrouvaille, a permis à l'ensemble des agents en douane en retraite de se cotiser pour apporter leur modeste contribution à l'effort de paix. Nous avons informé le directeur général de douane de ce que nous envisageons apporter notre contribution à l'effort de paix. Il a mis à contribution les services de la douane afin qu'ils nous accompagnent pour que cela se passe bien. En fin de compte, nous avons pu réunir les fonds. Certains ont contribué 100 FCFA, d'autres 1 000 FCFA, 5 000 F à 10 000 F. En fin de compte, nous avons pu mobiliser une somme intéressante comme notre apport pécuniaire.
Combien vous avez mobilisé si ce n'est un secret ?
Rire ! Ce n'est pas un secret puisque nous avons mobilisé ce jour-là publiquement la somme de 2 millions 170 FCFA.
Parlant de l'aspect sécuritaire, comment vous analysez la situation ?
Nous ne dormons pas sur nos lauriers parce que nous savons que la conjugaison des efforts communs est nécessaire pour accompagner la dynamique nationale. Nous étions en fonction sur le terrain, nous savons que cela n'est pas facile. Si nous ne pouvons pas nous déplacer pour combattre, il est important que nous accompagnons nos frères et nos enfants qui sont sur le terrain. C'est pour cela que nous nous sommes cotisés pour faire un geste symbolique.
Avez-vous un mot pour conclure notre entretien ?
Je vous remercie pour l'occasion que vous nous avez offert de nous exprimer. Nous avons salué la tenue de la journée d'hommage aux retraités de la douane. Cette année a été une première et nous savons que les choses vont encore s'améliorer dans les années à venir. Nous avons demandé au directeur général de nous permettre en tant qu'anciens et la mémoire de l'administration douanière de faire un musée pour garder ce qui se perd. Ainsi les jeunes douaniers viendront s'y ressourcer pour connaître les choses passées. Le directeur général des douanes nous a autorisé à le faire. Nous l'en remercions grandement. Aux prochaines occasions, nous pourrons présenter quelque chose dans ce sens pour la conservation entre autres de la mémoire de l'administration douanière. Nous exhortons nos plus hautes autorités du Burkina Faso à poursuivre les efforts qu'ils fournissent inlassablement pour l'ensemble des Burkinabè que nous sommes. Nous leur réitérons notre soutien et nos prières de longévité et de victoire commune.
Interview réalisée par Somborignan Kissangoulé
(Correspondance particulière)
L'artiste musicien Robot le Messie, à l'état civil Kisswendsida Guillaume Bertrand Guissou, a officiellement mis sur le marché discographique son deuxième album, le samedi 3 aout 2024. Ce chef-d'œuvre baptisé « Tchapi », qui comporte huit titres a été présenté aux mélomanes au cours d'une conférence de presse à Bobo-Dioulasso. Cette nouvelle œuvre vient confirmer le talent du jeune artiste qui fait ainsi la fierté de Bobo-Dioulasso et du Burkina Faso.
Ce nouvel album porte, tout comme le précédent, une marque d'originalité qui fait de ce jeune artiste l'ambassadeur du coupé-décalé à Bobo-Dioulasso et au-delà des frontières des Hauts-Bassins. Il a su se forger une particularité qui le hisse au sommet du coupé-décalé bobolais et ce troisième album en est la preuve. Ce nouvel album qui allie tradition et modernité est chanté dans un style coupé-décalé. Composé de huit titres, il est chanté dans plusieurs langues dont le français, dioula, mooré et bissa.
On retrouve sur l'album des titres comme « Amina », « Na », « Je ne peux pas te laisser », « Tchapi », « Coup de poing de Thomas Sankara », « Tounkalon (feat Cisby) », « Tilé (feat les frères badenya) », « Kadjo ». C'est dans une ambiance inédite que la dédicace du nouvel album de l'artiste s'est déroulée le samedi 3 aout 2024 à Bobo-Dioulasso. Cette rencontre avec la presse a connu également la présence de plusieurs acteurs culturels de la ville ainsi que d'autres artistes, venus soutenir Robot le Messie.
L'artiste Robot le MessieCe deuxième album est un véritable chef-d'œuvre empreint d'originalité et débordant d'inspiration. Robot le Messie est un jeune artiste musicien burkinabè, natif de Zabré, dans la province du Boulgou. Depuis quelques années, ce jeune artiste pétri de talent est devenu une vedette à Bobo-Dioulasso. A travers son style musical coupé-décalé, il a su conquérir la confiance du grand public. En effet, tout commence pour lui dès le bas âge où il s'est fait piquer par le virus de la danse qui devient sa passion. De 2008 à 2013, le jeune Guillaume remporte de nombreuses compétitions de danse dans la ville de Sya. Il se fait incontournable dans le milieu de la danse chorégraphique depuis la classe de seconde.
Robot milite auparavant au sein du groupe « La Puissance 3 » avec l'ancien académicien Mathieu Ilboudo alias Mathéo et Madino. Ce groupe épaulé par l'acteur culturel ivoirien Petit Wobè se fait remarquer dans de nombreuses activités culturelles. Mais, suite au retour de l'ivoirien en terre natale et le voyage de certains membres, le groupe ne subsiste plus. Malgré tout, ces difficultés ne vont pas freiner les ambitions du « jeune messie de la musique ». En 2014, Robot le Messie signe « Leticia », son tout premier single solo d'une coloration musicale zouglou.
Le public présent pour soutenir l'artiste Robot le MessieAinsi, naîtront de nombreuses chansons avec des concepts différents qui s'écoutent et qui se dansent aisément. Sans oublier qu'en 2017, il fut lauréat de l'artiste le plus joué en discothèque dans la région des Hauts-Bassins lors de la nuit de distinction « Bobo Lolo ». En 2018, il entame proprement dit, une carrière musicale digne de son talent. Il sera retenu ainsi pour plusieurs scènes. C'est le sacre, il met sur le marché de disques, le 1er mars 2019, son premier album de six titres intitulé « Inch Allah ». Ce premier disque est un mixage de sonorités dansantes et soul, le tout chanté en français, dioula et mooré.
En 2019, il fut le meilleur artiste de la région des Hauts-Bassins en remportant le « Bobo Lolo d'Or » qui est une distinction des meilleurs artistes de la région des Hauts-Bassins. Le 20 Mars 2021, il réussit le pari de faire le plein de la mythique salle de 3 500 places du théâtre de l'amitié de Bobo-Dioulasso. Ainsi il fut le tout premier artiste coupé-décalé bobolais à le faire. Robot le Messie est un artiste qui ne passe pas également inaperçu sur la scène, avec de très bons danseurs.
Romuald Dofini
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Soutenir l'excellence et promouvoir le travail bien fait, tel est l'objectif de Orange Burkina Faso qui, à travers O'arrosage BEPC, a célébré la réussite des élèves qui ont brillamment réussi à leur examen, en cette année 2024. Ambiance folle, bonne humeur, fous-rires et récompenses ont rythmés le cours de cette activité, organisée ce samedi 3 août 2024 à Ouagadougou, dans un espace spécialement aménagé pour la cause.
Timides au départ et quelque peu stressés de se retrouver dans un cadre différent et entourés de personnes inconnues, c'est finalement remplis d'allégresse que les 100 élèves récompensés pour leur brillant succès au Brevet d'études du premier cycle (BEPC) par Orange Burkina Faso, sont repartis chez eux. Accompagnés pour certains par leurs parents, chacun des élèves a pris le temps de se défouler et crier sa joie, après neuf mois de dur labeur et d'acharnement au travail. « La fête s'est bien passé, je repars tout heureux », s'exclame en affichant un large sourire, un des lauréats, Emile Philippe Paré.
Des jeux concours ont été organisés au cours de cette soirée et les gagnants ont été primésL'idée de cette activité est de soutenir l'excellence et d'impulser chez les autres, le sens du travail bien fait et du sacrifice. « Nous avons voulu célébrer nos enfants, nos jeunes frères ; leur permettre d'être ensemble et de communier, après 9 mois de travail et de stress, surtout pour les parents ; 9 mois de travail qui se concrétisent par une réussite. C'était important pour nous de marquer le coup, célébrer ces jeunes et les mettre en valeur, sans oublier d'inciter les autres à travailler pour pouvoir porter haut le drapeau de notre pays », a justifié Assimi Diero, directeur marketing et communication de Orange Burkina Faso.
Une photo de famille avec les trois meilleurs élèves de O'arrosage BEPCLe choix de ces jeunes s'est fait suite à une inscription des concernés sur l'application Max it. La moyenne minimale exigée pour prendre part à la cérémonie était de 12/20. « Nous avons récompensé nos lauréats d'abord avec des attestations, pour leur permettre d'avoir un souvenir et se rappeler qu'ils ont été célébrés et que le fruit d'un bon travail est toujours récompensé. Aussi, nous leur avons offert du matériel scolaire, de la connexion, des smartphones et tablettes, pour leur permettre de faire des recherches durant les vacances et l'année scolaire », a résumé Assimi Diero.
« Il y a une perspective d'accompagnement pour certains lauréats, mais nous la communiquerons aux parents », Assimi DieroQue de joie donc pour ces jeunes venus des quatre coins du Burkina Faso, de voir leurs efforts couronnés de succès. Pour eux, ceci est une invite à plus d'entrain, de fougue et de zèle dans chacune de leurs actions. « Le secret de la réussite pour moi c'est bien suivre les cours, avoir confiance en ses camarades, s'entraider et remettre le reste entre les mains de Dieu », a révélé Amira Zonon, élève au Lycée Marina Filles, qui a réussi au BEPC avec une moyenne de 17,79.
« Plus tard, je voudrais être physicienne », Amira Zonon, 15 ans« J'ai eu de bonnes notes dans les matières scientifiques, notamment en mathématiques, en physique chimie, en Sciences de la vie et de la terre (SVT), et en histoire-géographie. Là où ça n'a pas trop marché, c'était au niveau de l'expression, où ma note était un peu basse. Au final, j'ai eu le BEPC avec une moyenne de 18,22. A la rentrée scolaire 2024-2025, je ferai la classe de 2nde C et plus tard, je voudrais faire des études de neurologie », s'est exprimé Emile Philippe Paré, élève au collège de Tounouma de Bobo-Dioulasso.
« Cette activité est une récompense et à la fois un challenge que Orange Burkina Faso nous lance », Emile Paré« Je remercie Orange Burkina Faso pour cette très belle initiative. Je pense que c'est une activité qui mérite d'être organisée encore et encore dans les années à venir, pour nos jeunes frères qui arrivent et qui réussiront à leur examen du BEPC », a souhaité Yvon Dabira, candidat de Boromo, ayant réussi à son examen avec une moyenne de 18,44. Une invite qui n'est visiblement pas tombée dans les oreilles d'un sourd et à laquelle Orange Burkina Faso entend donner suite. « En tout cas, nous ne comptons pas nous arrêter en si bon chemin », a promis Assimi Diero.
« Je voudrais travailler dans le domaine de l'écologie, précisément dans les énergies renouvelables », Yvon Dabira, 16 ansErwan Compaoré
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Marthe Koala s'est qualifiée pour la finale du saut en longueur, ce 6 août 2024, avec la performance de 6,59m.
Classée 6e dans la poule B, l'étalon valide sa qualification pour la finale prévue le 8 août 2024.
En rappel, elle a remporté la médaille d'or de la Diamond league 2024, en Chine lors du meeting de Suzhou, ce samedi 27 avril 2024.
L'exploit sensationnel de Marthe Koala a illuminé la Diamond League de Suzhou 2024, où elle a décroché la médaille d'or au saut en longueur.
Avec une performance remarquable de 6,68m, Koala a démontré une maîtrise exceptionnelle de son art athlétique.
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AVIS D'APPEL À PROPOSITION DE PROJETS
Appel conjoint du Fonds de Contrepartie de l'Observatoire de la CEDEAO sur le riz (ERO) et du projet MOVE-CARI de la GIZ
L'Observatoire de la CEDEAO sur le Riz et MOVE-CARI de la coopération allemande / GIZ lancent un avis à manifestation d'intérêt pour le Fonds de Contrepartie du riz. Le Fonds de Contrepartie est un mécanisme de cofinancement qui cherche à inciter les entreprises du secteur privé à co-investir dans des activités visant à consolider et à développer la chaîne de valeur du riz en Afrique de l'Ouest.
Il existe deux sources de financement différentes, celui de l'ERO et celui de la coopération allemande / GIZ MOVE-CARI, et les postulants potentiels ne pourront en solliciter qu'une seule dans le cadre de cet avis à manifestation d'intérêt. Ainsi, toutes les entreprises des chapitres nationaux de l'Observatoire de la CEDEAO sur le riz (ERO) sont invitées à postuler pour le financement de l'ERO et les entreprises privées du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Ghana, du Nigeria, de la Sierra Léone et du Sénégal seront invitées à postuler pour le financement de MOVE-CARI de la coopération allemande / GIZ. Les entreprises pourront par ailleurs postuler soit individuellement ou en consortium.
Les organisations et entreprises éligibles de la chaîne de valeur riz peuvent candidater pour bénéficier de la subvention susmentionnée et avoir un grand intérêt dans la vision de progresser vers l'autosuffisance en riz compétitif, rentable, durable et nutritif en Afrique de l'Ouest par le biais de :
• L'augmentation de la productivité et de la qualité du paddy ;
• L'amélioration de l'efficacité de l'approvisionnement en riz local, de sa transformation et de son marketing ;
• L'amélioration de la commercialisation du riz et de ses sous-produits.
Cet appel de Fonds de Contrepartie est axé sur la chaîne de valeur du riz dont la transformation passe par l'établissement de liens commerciaux solides et compétitifs à chaque segment de la chaîne...
Il s'agit également d'une procédure de candidature à plusieurs étapes et que les propositions de tous les pays seront examinées en même temps. Dans un premier temps, tous les candidats doivent soumettre une note conceptuelle (modèle fourni et téléchargeable sur le site de www.araa.org ; www.cari-project.org et, pour les candidats faisant partie d'un consortium, une lettre d'intention (modèle fourni et téléchargeable en utilisant ces liens www.araa.org ; www.cari-project.org) signée par tous les membres.
Tous les candidats doivent postuler en soumettant leurs documents à move@giz.de ou à l'adresse électronique de l'ERO (mgf-ero@araa.org). Tous les documents requis doivent être soumis au plus tard le 23 aout 2024. Les demandes reçues après cette date limite ne seront pas prises en compte pour bénéficier du soutien du Fonds de contrepartie.
Si vous avez des questions concernant le Fonds de contrepartie ou le processus de candidature, veuillez contacter l'équipe ERO à l'adresse mgf-ero@araa.org et l'équipe CARI à l'adresse move@giz.de .
Consultez aussi le guide sur le Fonds de Contrepartie pour de plus amples informations sur l'appui disponible, les critères d'éligibilité et le processus de candidature.
– Réf. : N° BFVK-AOO-SNV-COUNTRY-2024-002
SNV est une organisation partenaire du développement global investie d'une mission, qui est ancrée dans les contextes et les sociétés où nous travaillons. En nous inspirant des principes transformationnels et des objectifs fixés par les ODD, nous nous engageons à développer des systèmes agroalimentaires résilients qui garantissent la sécurité alimentaire et une nutrition appropriée ; à accroître la fiabilité et la disponibilité des systèmes d'approvisionnement en eau et d'assainissement ; et à améliorer l'accès aux énergies durables à un coût abordable pour tous et toutes.
Le présent Appel d'Offre est ouvert à égalité de conditions à toutes les entreprises de gardiennage régulièrement installés au Burkina Faso ayant les capacités juridiques, techniques et financières requises, pour autant qu'elles ne soient pas sous le coup d'interdiction ou de suspension en règle vis-à-vis de l'administration, des services fiscaux et para – fiscaux.
Les offres (techniques et financières en trois (03) exemplaires dont un (01) original et deux (02) copies marquées comme telles) devront être remises physiquement et sous pli fermé, au secrétariat de SNV Burkina Faso à l'adresse suivante : SNV Burkina Faso, sise Ouaga 2000, Sect.54 Av. SARE Elie, Porte 437 | 01 BP 625 Ouagadougou 01 ; Email : burkina-faso@snv.org avec la mention « Offre pour le recrutement d'une entreprise de gardiennage des bureaux SNV au Burkina Faso »
La date limite de dépôt des offres est fixée au 23 août 2024 à 12h00mn
Les soumissionnaires intéressés peuvent télécharger le dossier en ligne à l'adresse suivante : https://urlz.fr/rwDu
Les offres resteront valables pendant une durée de quatre-vingt-dix (90) jours pour compter de la date limite ci-dessus fixée pour leur remise. SNV Burkina Faso se réserve le droit de ne donner aucune suite à tout ou à une partie du présent appel d'offres ou, de changer la quantité. Dans tous les cas, les soumissionnaires seront informés de tout changement.
Pour tout besoin de renseignements complémentaires, veuillez envoyer un mail à syonli@snv.org en gardant en copie pminougouguire@snv.org