Le samedi 10 octobre 2020, le musée diocésain de Ouagadougou ouvrira ses portes au public. Une exposition et une conférence sur le cardinal Paul Zoungrana sont prévues au menu de la cérémonie. Lefaso.net a tendu le micro à l'abbé Modeste Tapsoba, coordonnateur du comité de pilotage du musée diocésain pour comprendre les grands enjeux de ce projet.
Lefaso.net : Qu'est-ce qui a suscité le projet d'un musée diocésain ?
Abbé Modeste Tapsoba : L'idée remonte à plus de cinq ans, et même plus. Bien avant, le cardinal Philipe Ouédraogo m'en avait parlé, puisqu'il me nommait à la fois le chargé de la bibliothèque et des archives diocésaines, et ensuite d'un projet de musée diocésain. L'Eglise vit fondamentalement de mémoire et des prophéties, cela veut dire qu'elle est l'objet de l'enracinent dans l'histoire et des tensions vers le futur. Donc, ce qui concerne le passé intéresse beaucoup l'église et un musée est l'un des instruments de collecte, des recueils et de favorisation du patrimoine. Vue le fait que nous avons une église qui a 100 ans (Eglise de Ouagadougou), c'est déjà beaucoup et le cardinal a voulu qu'on travaille pour sauvegarder ce passé de manière à les valoriser et à les transmettre à des générations futures.
Depuis quand le projet est-il né ? Où en êtes-vous avec la réalisation ?
Les jours et mois qui ont suivi, le cardinal a pris contact avec les personnes ressources, des fidèles laïcs ; on a ensuite constitué un petit noyau de personnes très décidées et très engagées et les réunions ont eu lieu pour donner forme au projet. Nous sommes allés à la chasse aux objets, on en a trouvé ; il y a plein d'objets, mais on n'a pas encore recueilli le dixième du potentiel. Puis, le lieu a été désigné (l'ancienne résidence monseigneur Thévenoud dans la cour de la cathédrale).
Que trouvera-t-on dedans ?
Les objets d'ordre culturel, cultuel, scientifique, historique, des photos, etc., disons que le projet est très ample. On va intégrer une plateforme ; on a un souterrain qu'on va exploiter comme lieu de projection continue.
L'Eglise fait corps avec une société, donc il y a les objets qui démontrent l'engagement de l'Eglise dans le développement, donc les objets de l'homme. Mais aussi, des objets de l'Europe, ce qui est venu avec les pères blancs. Ce musée à une vocation universelle ; puisqu'il y aura des objets des chrétiens et des non chrétiens
Quel est le coût à l'origine de ce musée ?
Il faut noter que ce qui a été réalisé ne représente pas un cinquième de ce qui reste. Cela a été fait sur la base des quêtes et des contributions, de l'ordre de 20 millions environ. Cette somme suffit à peine. Donc, on a décidé dé réalisé un minimum en attendant de prolonger les espaces de visite. Mais le musée attend la générosité de chacun. Toutefois, le site offre un potentiel.
Qu'attendez-vous des fidèles chrétiens ?
Les chrétiens viennent à la découverte de leur histoire (pays) et celle de leur église ; nous voulons que ce musée soit un lieu de transcendance.
Quels sont les futurs projets en lien avec le musée ?
D'ici le 10 octobre 2020, nous organisons une exposition inaugurale pour permettre d'apprécier le potentiel. Mais ensuite pour les chrétiens, autour de noël, de paques, assomption, on va organiser des expositions circonstanciées pour vivre ces solennités en dehors des catéchèses. A l'occasion des indépendances, on peut organiser des expositions pour retracer la contribution.
Mais en attendant, pour le 10 octobre, on aura une conférence sur le cardinal Paul Zoungrana, puisque le musée porte la tache de ceux qui ont travaillé pour cette église, puis l'inauguration, une visite guidée des lieux. On attend plusieurs dizaines de personnes, puisque la communauté chrétienne est attendue, mais les invités sont de l'ordre de 200 invitations
Votre dernier message ?
Je remercie chacun des fidèles. Ce musée est dirigé par un comité, c'est un musée de tous ; parce que beaucoup nous ont encouragés ; on a grandi dans notre foi ; il y a eu des contributions de mille façons. J'invite la communauté à visiter le musée qui est une mise en scène de notre Eglise famille, parce que c'est un espace de culture pour connaitre les hommes qui ont marqué cette histoire. Nous invitons chacun à venir découvrir pour voir ce que nos devanciers nous ont laissé.
Interview réalisée par Edouard Samboé
Lefaso.net
A la suite de graves manquements de la part du Bureau national et du Président en particulier, le Haut Conseil du MJS proclame la mise sous tutelle du mouvement. Toutes les activités sont suspendues et le président Gaston Ouéna n'est plus autorisé à représenter l'association.
C'est avec beaucoup de regret que le Haut Conseil du Mouvement des Jeunes socialistes a appris la violation flagrante de l'article 3 des statuts du mouvement. Selon l'article 3, le MJS se doit d'être autonome de toute organisation politique. Néanmoins, le Bureau national et le Président du MJS ont sciemment œuvré à remettre en cause cette autonomie.
Ils ont favorisé le recrutement pour le compte d'un parti politique et ont aussi tenté la mise en œuvre de rapprochements, en vue des élections à venir, incompatibles avec l'article 3. Il est également parvenu au Haut Conseil du Mouvement que le président Gaston Ouéna est actif dans un parti politique burkinabè, activité incompatible avec son poste de Président du MJS.
Le président Gaston Ouéna a été informé de la situation et il a refusé toute coopération avec le Haut Conseil. Constatant que le président Gaston Ouéna refuse de respecter les statuts, qu'il sacrifie les intérêts du Mouvement sur l'autel d'ambitions personnelles et que le MJS se doit de rester fidèle à ses valeurs, le Haut Conseil du MJS proclame avec regret la mise sous tutelle du Bureau national et suspend toutes les activités du Mouvement jusqu'à nouvel ordre.
Le Haut Conseil du MJS demande également au parti « Agir ensemble pour le Burkina Faso » de cesser toute ingérence dans les affaires intérieures du MJS. Le Mouvement des Jeunes socialistes n'est pas un mouvement politique et a uniquement pour vocation de défendre les plus faibles et vulnérables sous le signe de la jeunesse et du socialisme. Il n'est pas un marchepied.
Fait à Ouagadougou le 05 Octobre 2020
Pour le Haut Conseil du MJS
Alassane REMBEGA
Considéré comme mois de récolte, octobre est définitivement consacré « mois du consommer local » de l'espace UEMOA. Le mardi 6 octobre 2020, le président de la commission de l'UEMOA, Abdallah Boureima et le Ministre en charge du commerce du Burkina, Harouna Kaboré, ont procédé au lancement de la première édition du « Mois du consommer local » de l'UEMOA. Pendant tout le mois, les pays membres de l'Union organiseront des activités visant à promouvoir la consommation en produits locaux.
Adopté le 25 octobre 2019 par les ministres en charge du commerce de l'UEMOA, le « Mois du consommer local », qui se tiendra à chaque mois d'octobre pour l'espace UEMOA, vise à accompagner les efforts de transformation des produits locaux dans l'espace UEMOA, à travers la promotion du savoir-faire national.
En matière de consommation en produits locaux, le constat des institutions régionales est très flagrant. Boureima Abdallah, président de la commission de l'UEMOA, a déclaré que les différents rapports de surveillance commerciale élaborés par la Commission, en partenariat avec les Etats membres, font apparaître un désintérêt sans cesse croissant des consommateurs de l'Union pour les produits locaux, voire communautaires. Toute chose, selon lui, qui constitue un véritable obstacle à la compétitivité des entreprises de l'Union, qui n'arrivent pas à tirer profit du vaste marché estimé à plus de 120 millions de consommateurs que représente l'Union. Considérant d'autres exemples, le président de la commission de l'UEMOA, note que le niveau des échanges commerciaux à l'intérieur de l'Union tourne autour de 15%. Comparé à des espaces comme l'Union européenne qui sont à plus de 60% de niveau d'échanges intérieur, celui de l'UEMOA se révèle très dérisoire. Les modes de consommation dans l'Union sont de plus en plus extravertis, et ce, malgré les efforts pour promouvoir la transformation locale des produits.
Promouvoir le ‘'Made in UEMOA''
C'est fort de ce constat que les Ministres en charge du commerce des huit Etats membres de l'UEMOA ont, à l'occasion de leur réunion annuelle, tenue à Ouagadougou le 25 octobre 2019, adopté octobre comme mois du consommer local dans tout l'espace UEMOA. Ce faisant, ils engagent l'ensemble des Etats membres en particulier leurs ministères en charge du commerce, à prendre les dispositions utiles pour promouvoir la consommation des produits locaux et ceux de l'espace UEMOA, pendant ce mois. Le président de la commission de l'UEMOA dit se réjouir de la matérialisation rapide de cette volonté des Etats membres qui fait la promotion du ‘'Made in UEMOA'' et partant de la compétitivité des entreprises locales.
Le ministre du commerce burkinabè, Harouna Kaboré, s'est à son tour réjoui que la commission de l'UEMOA ait voulu associer son département au lancement de l'initiative. Cette initiative selon lui, conforte la politique du gouvernement burkinabè en matière de promotion des produits locaux. Il en veut pour exemple, le port du Faso Danfani, « devenu la norme vestimentaire adoptée par l'ensemble des Burkinabè ». Ce qui a eu pour conséquence d'instaurer une industrie florissante dans le secteur, affirme-t-il.
Le Burkina Faso a pris plusieurs initiatives et reformes dans le but de promouvoir la consommation de ses produits locaux. Le ministre Harouna Kaboré a cité entre autres la prise de texte réglementaires pour encourager les structures publiques de considérer en priorité les produits locaux dans leurs consommations et leurs achats dans le cadre de leur approvisionnement, la facilitation d'accès aux produits locaux dans les commandes publiques dans le cadre des achats étatiques, le projet de labellisation des produits du terroir ayant un lien avec l'origine, l'initiative cent produits certifiés et l'homologation de 300 normes.
A l'issue de la cérémonie de lancement officiel des activités du « mois du consommer local », les officiels ont procédé à une visite guidée des stands d'expositions, qui siègent au sein de la commission de l'UEMOA. Des produits en Faso Danfani, des produits agricoles et forestiers, etc., l'espace intérieur du siège de l'UEMOA était inondé de produits locaux.
L'engagement de tous
« Pendant ce mois d'octobre, les principales villes de notre Union connaîtront une animation particulière avec des ateliers de réflexion, des foires et expositions de produits locaux, des activités d'information des consommateurs locaux » annonce le président de la commission de l'UEMOA. Il en appelle à un engagement de part et d'autres pour un développement favorable des échanges commerciaux de produits locaux et communautaires à l'intérieur de l'Union. La commission de l'UEMOA pour sa part reste déterminée à jouer sa partition et prendre les mesures nécessaires pour la pérennisation de cette manifestation promotionnelle, promet le patron de cette institution.
Étienne Lankoandé
Lefaso.net
Le Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF) a organisé la première édition de la Journée nationale de la jeunesse (JNJ), le vendredi 2 octobre 2020 à Ouagadougou. La Nuit de la jeunesse a été présidée par le ministre de la Jeunesse et de la Promotion de l'entrepreneuriat des jeunes, Salifo Tiemtoré.
Selon le Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF), la jeunesse, qui représente plus de 30% de la population, est en perte de repères et du relâchement des valeurs civiques, morales, culturelle et sociales ; et confrontée à la faible participation aux instances de prise de décisions et au processus de développement et du chômage.
Face à cette situation, le CNJ, avec l'accompagnement du ministère de la Jeunesse et de la Promotion de l'entrepreneuriat des jeunes (MJPEJ), a initié la Journée nationale de la jeunesse (JNJ). La première édition s'est tenue à Ouagadougou. Elle vise à créer un espace de dialogue entre les jeunes et un cadre de mise en relation avec des jeunes entrepreneurs innovants et opérateurs économiques. Il s'agit de s'inspirer des modèles de réussite dans le domaine de l'entrepreneuriat.
A en croire Moumouni Dialla, le président du CNJ-BF, le plus important pour eux, ce sont des solutions que cette journée pourra apporter aux défis des jeunes. « Nous avons expérimenté cette journée et nous verrons ses résultats. On ne souhaite pas que ce soit une journée de plus ou de trop mais que ce soit une journée qui viendra de manière particulière pour apporter des solutions aux préoccupations des jeunes », a-t-il souligné.
« Tracer des grands sillons »
Pour le ministre en charge de la Jeunesse, Salifo Tiemtoré, il s'agit d'offrir une tribune directe qui pourra permettre aux jeunes d'échanger sur l'ensemble de leurs préoccupations et d'avoir en face des personnalités qui, de demandeurs d'emploi, sont devenus des créateurs d'emplois. « Notre souhait, c'est de tracer des grands sillons qui pourront être repris par tous ceux qui viendront après. Que nos actions puissent survivre », a-t-il affirmé, tout en félicitant le CNJ-BF pour la réussite de cette édition.
Dans un contexte marqué par le terrorisme et l'extrémisme violent, la représentante résidente adjointe du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD-Burkina), Isabelle Tschan, a invité les jeunes à être des acteurs de la paix, peu importe leur lieu de résidence. « Je suis persuadée que la jeunesse joue un rôle important pour la consolidation de la paix », a-t-elle déclaré.
Pour clore cette première édition, les responsables du CNJ-BF et le MJPEJ ont organisé une soirée gala en présence des partenaires et des prestations d'artistes au menu de cette nuit de la jeunesse.
Plusieurs activités ont été menées dans le cadre de cette initiative. Il s'agit entre autres du forum national des jeunes, la journée internationale de la jeunesse (commémorée chaque 12 août) et la journée nationale de la jeunesse.
MLC
Lefaso.net
Le Mogho Naaba Baongho a reçu en audience, ce mercredi 7 octobre 2020, les membres du nouveau bureau de la Fédération burkinabè de cyclisme. Amadée Berewoudougou et ses collaborateurs sont allés demander les bénédictions du chef des Mossi afin de réussir leur mandat.
Comme d'habitude, la cour du Mogho Naaba Baongho n'a pas désempli ce mercredi 7 octobre 2020. Parmi les visiteurs du chef des Mossi se trouvaient les membres du bureau de la Fédération burkinabè de cyclisme.
Elus le 15 août 2020, les membres du bureau sont allés « se présenter » au roi des Mossi et demander ses bénédictions afin de réussir leur mandat. « Après mon élection, le 15 août passé, j'ai décidé de dédier ma première activité à la visite à sa Majesté le Mogho Naaba. C'est ce que je viens de faire aujourd'hui. Nous sommes venus demander des bénédictions, des conseils à sa Majesté », a indiqué Amadée Berewoudougou, président de la Fédération burkinabè de cyclisme après son entretien avec le premier des Mossi.
La requête des premiers acteurs du cyclisme a été bien entendue par le Mogho Naaba qui n'a pas été avare en bénédictions et en conseils à leur égard. « Ils sont venus nous présenter leur bureau. Nous les bénissons, leur souhaitons un bon mandat dans la paix, la quiétude », a mentionné le Mogho Naaba.
Il a, en outre, appelé le président de la FBC à l'humilité, à la compréhension et à la maîtrise de soi. « Le monde du cyclisme est composé en majorité de jeunes. Pour cela, il faut que le président cultive l'humilité, la patience et surtout le contrôle de soi », a conseillé le Mogho Naaba.
Le chef des Mossi a aussi appelé le nouveau président à entretenir de bonnes relations avec ses prédécesseurs afin qu'ils l'aident dans ses fonctions.
A l'issue des échanges, la saison est désormais lancée pour Amédée Berewoudougou et son équipe. Même si tout porte à croire que le Tour du Faso n'aura pas lieu cette année, le président Berewoudougou pense déjà à d'autres compétences pour la saison.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
La période des campagnes électorales s'ouvrent bientôt. Du 28 septembre au 2 octobre 2020, Enabel en partenariat avec l'association des Journalistes du Centre-Est ont convié une vingtaine de journalistes de la région pour une formation à Koupéla. Durant cinq jours, les professionnels de l'information ont bénéficié de plusieurs communications notamment le traitement rigoureux des informations en période électorale et de conflits.
Ils sont au total 25 journalistes venus des trois provinces de la région du Centre-Est qui ont bénéficié de cette formation offerte par Enabel. « Former des Journalistes sensibles aux conflits, qui savent détecter très tôt les crises naissantes en période de campagne », c'est l'objectif de l'association des Journalistes du Centre-Est.
Adama Sorgho, le président de l'association pense que cette formation est bénéfique parce que l'idée c'est d'élargir les connaissances aux autres journalistes de la région. Pour lui, si un maximum de journalistes est formé sur l'enjeu des prochaines élections, les chiffres en matière de crises pourront être redressés dans le Centre-Est.
Produire des informations justes, impartiales et complètes, c'est ce qu'attend le formateur Lassané Yaméogo, enseignant chercheur et formateur, des journalistes. Selon lui, la période électorale doit être prise aux sérieux. C'est une période sensible ou l'opinion attend des journalistes du professionnalisme et le traitement rigoureux de l'information. La spécificité d'une telle formation c'est de conduire les journalistes en situation d'auto réflexibilité, c'est-à-dire les inviter à regarder leurs propres production et prendre conscience des dangers de la désinformation. Le souhait de Docteur Yaméogo, c'est de voir ces professionnels des médias, mettre en pratique et partager leurs expériences, aux autres journalistes.
Quant aux bénéficiaires, c'est un ouf de soulagement, aux dires de Boureima Pafadnam, représentant la radio Sugr nooma de Ouargaye. Elle vient renforcer leur capacité en matière de traitement de l'information. Pour lui, l'information sera bien traitée et de façons impartiale. « Je suis satisfait et prêt à produire rigoureusement des informations liées aux conflits et en la période électorale », foi de Pafadnam.
Gérard BEOGO
Dans le cadre de la commémoration en différé de la Journée mondiale du Tourisme, le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme a organisé à Gaoua le vendredi 2 octobre 2020, une conférence publique sous le thème « Tourisme et valeur culturelles de la region du Sud-Ouest ». Cette journée est une occasion pour les acteurs du tourisme de souligner la contribution de l'industrie touristique et de promouvoir ce secteur.
Susciter l'intérêt des populations sur l'importance de la valeur sociale du tourisme et surtout de montrer la contribution du secteur touristique au développement, c'est tout le sens de la commémoration en différé à Gaoua, confient les initiateurs. La conférence de Gaoua est également un cadre pour les acteurs de discuter sur les potentialités touristiques de la région du Sud-Ouest, confie la directrice régionale en charge de la Culture du Sud-Ouest, Séraphine Somé.
« Nous allons présenter ce qu'il y a comme potentiel dans la région en termes d'attraits touristiques. L'autre aspect va consister à nous monter en quoi nos valeurs culturelles peuvent nous aider à mieux entretenir et à gérer nos sites. Tous les acteurs sont présents et c'est ensemble que nous trouverons les solutions pour booster le secteur touristique dans la région du Sud-Ouest » a-t-elle rappelé.
Pour le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Emmanuel Zongo qui a présidé la cérémonie de lancement des activités, cette journée est d'une importance capitale. « La région du Sud-Ouest a un fort potentiel culturel et touristique ; deux secteurs qui sont étroitement liés. J'invite tous les acteurs du tourisme et de la culture présents à cet effet, à se partager les idées et les expériences pour une bonne promotion du tourisme dans notre région », a insisté le gouverneur Emmanuel Zongo.
Près d'une centaine de sites touristiques sont plus ou moins fréquentée dans la région du Sud-Ouest, et il ressort une baisse drastique du taux de fréquentation de ces sites due à la pandémie de Covid-19, souligne la directrice régionale en charge de la culture du Sud-Ouest, Séraphine Somé .
Les participants ont profité de l'occasion visiter les ruines de Loropeni, inscrits dans le patrimoine culturel mondial de l'UNESCO, et les sanctuaires des roi gans.
Boubacar TARNAGUIDA
Le Directeur Général de l'Ecole Nationale des Régies Financières (ENAREF) informe les enseignants, les élèves en 2ème année au cours de l'année scolaire 2020-2021, toutes options confondues que la rentrée scolaire 2020-2021 se déroulera selon le programme ci-après :
La rentrée des élèves des cycles A, B et C 1ère année, inscrits au titre de l'année scolaire 2020-2021 s'effectuera après la publication des résultats des concours directs et des tests de recrutement.
N.B : Les élèves des cycles B et C, deuxième année, absents au choix des filières ne seront plus prioritaires.
Ouagadougou, le
Le Directeur Général,
Adama BADOLO
Officier de l'Ordre de l'Etalon
Sa Majesté « Naaba YEMDE », Chef de Kampoaga ;
Les grandes familles BANGRE, NIKIEMA, BERE, LEOSGO, KAYORGO, DAMIBA,
KOUDOUGOU, LOKORE à Kampoaga, Tenkodogo, Daltenga, Koupéla, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Fada, Abidjan ;
Les familles alliées, VANGA, COMPAORE, PARE, ZONGO, KI, KABORE, NARE, ZOUNGRANA, BELEMBAONGO, LOFO, KOURAOGO ;
Veuve NIKIEMA Brigitte épouse BANGRE ;
Messieurs BANGRE Paul, BANGRE Achille et famille à Koupéla ;
Abbé Pierre Célestin BANGRE, curé de la paroisse de Mogtedo ;
Sœur Scholastique KAYORGO,
Les frères, Silvère Louis Thierry, Frédéric Alexandre, Camille Apollinaire, Alain Jean, Eric Bertrand Pasba, Maurice Emile ;
Le fils, Kosongo Evra Hendrès ADA ;
Les neveux et nièces ;
remercient du fond du cœur tous ceux qui, de près ou de loin, leur ont apporté un soutien moral, spirituel, matériel ou financier, lors du rappel à Dieu le mardi 06 octobre 2020, et de l'inhumation le mercredi 07 octobre 2020 de leur fille, sœur, mère :
BANGRE Lydie Marie Estelle,
Précédemment professeur d'anglais au Lycée Philippe Zinda KABORE
Ils se réservent de citer des noms de peur d'en oublier. Que le Tout-Puissant rende à chacun le centuple de ses bienfaits.
Par ailleurs, ils vous informent qu'une messe sera dite en sa mémoire, le dimanche 11 octobre 2020 à 7 heures, à la chapelle St Paul (Zone I).
D'autres messes seront dites selon le programme suivant :
« Dieu créateur notre père
Tu es le commencement et l'aboutissement
L'Alfa et l'Omega de tout ce qui existe »
La grande famille NAMA à Sapouy,
Monsieur Germain Bitiou NAMA et ses frères Roger, Jean et Dominique,
Madame Awa SANOGO épouse NAMA,
Ses fils et filles, Sita, Flora Pascaline, Félix Stanislas, Valérie Pabiéssan, Sandra Pascale, Déborah Douanga,
Les petits-enfants, Marius, Éveline, Joachim, Noémie, Nathan, Raïna, Ben, Farelle,
Et toutes les familles alliées et amies
Renouvellent leurs remerciements à tous ceux qui leur ont témoigné sympathie, affection et amitié, à l'occasion du décès le mercredi 2 septembre à Ouagadougou et l'inhumation le vendredi 4 septembre à Sapouy de leur très cher Batien Frédéric Constant NAMA, transitaire à la retraite. Qu'ils reçoivent ici l'expression de notre profonde reconnaissance. Des messes pour le repos de l'âme du défunt ont été demandées aux dates et heures indiquées dans le programme ci-dessous :
PROGRAMME DES MESSES
La famille vous remercie d'avance de votre présence.
Paix à l'âme de Batien Frédéric Constant NAMA
La Commission électorale nationale indépendante a publié ce mercredi 7 octobre 2020 la liste des candidats retenus pour la présidentielle du 22 novembre 2020. Ils sont 14, comme en 2015. Sur 23 dossiers soumis, neuf auront donc été éliminés.
1- BARRY Tahirou
2- DIABRE Zéphirin
3- FARAMA Ségui Ambroise
4- KABORE Roch Christian Marc
5- KAM Yéli Monique
6- KINDO Harouna
7- KOMBOIGO Wend-Venem Eddie Constance Hyacinthe
8- OUEDRAOGO Ablassé
9- OUEDRAOGO Gilbert Noël de Bonne Espérance Goulewindin
10- OUEDRAOGO Kadré Désiré
11- SESSOUMA Kiemdoro Do Pascal
12- SOMA Abdoulaye
13- TASSEMBEDO Claude Aimé
14- ZIDA Isaac Yacouba
Le conseil des ministres, en sa séance de ce mercredi 7 octobre 2020, a désapprouvé la destruction de la mosquée de Pazani à la périphérie nord de Ouagadougou, au secteur 37 de l'arrondissement 9.
Cet acte est injustifiable « quelles que soient les raisons qui ont conduit à sa destruction », a indiqué le porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou.
Il a également laissé entendre qu'une procédure a été engagée pour le trait des titres de propriété qui vont revenir à l'Etat « qui prendra toutes les dispositions qui s'imposent pour voir comment cette question peut être réglée ».
Pour finir, le gouvernement a appelé à la retenue des populations. Son porte-parole estime qu'il n'est pas nécessaire de créer un conflit en rajoutant de l'huile sur le feu. « La responsabilité individuelle de chacun est engagée. Il nous faut refuser la violence et faire confiance en la capacité de l'Etat à mettre en place une discussion saine et apporter des solutions », a-t-il laissé entendre.
En rappel, c'est sur décision judiciaire que la destruction de l'édifice religieux et d'une école franco-arabe, s'est déroulée en septembre 2020 en présence d'un huissier et d'agents de la force publique. Cette démolition a provoqué un grand tollé au sein des populations riveraines. A la base, deux hommes se disputent la paternité d'un terrain qui s'étend sur une superficie de plus de 8000 mètres carrés.
Lefaso.net
La Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB) a appelé ce mercredi 7 octobre 2020, les musulmans au calme et à la retenue, suite à la crise née de la démolition de la mosquée de Pazanni.
Dans la déclaration, la FAIB a fait remarquer que le gouvernement a condamné la destruction de la mosquée et a retiré le terrain litigieux. Elle précise que la réaction sous l'effet de la colère est contraire aux enseignements de l'islam. Déclaration !
Comme en 2015, la Convention des organisations de la société civile pour l'observation domestique des élections (CODEL) apportera sa contribution pour des scrutins acceptés, transparents et libres, grâce à sa plateforme de veille électorale. C'est aussi dans cette dynamique que la faîtière a rendu public un rapport sur les attentes des Burkinabè à prendre en compte par les candidats en course à la présidentielle du 22 novembre 2020. Le contenu de cette étude a été dévoilé ce mercredi 7 octobre 2020 à Ouagadougou, au cours d'un déjeuner de presse qui a aussi permis aux responsables de la faîtière de revenir sur les actions jusque-là menées, et de présenter les perspectives.
Ce sondage d'opinion sur les politiques publiques prioritaires vise à mettre sur l'agenda de la campagne électorale et les projets de société, les attentes des Burkinabè. Il se veut donc un plaidoyer auprès des candidats à l'élection présidentielle afin que ceux-ci tiennent compte des attentes des citoyens lors de la campagne et dans leurs projets de société. Cette étude devra également permettre aux médias de prendre en compte ces préoccupations lors des entretiens qu'ils auront avec les candidats.
2 534 personnes âgées de 18 ans et plus ont constitué l'échantillon de cette étude menée du 15 au 23 juillet 2020. L'échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, et la sélection des cibles a été faite de façon systématique et proportionnellement à la structure de la population au niveau national, selon les critères d'âge, de sexe et de catégorie socio-professionnelle, expliquent les responsables de la CODEL.
Selon les organisateurs, la majeure partie des personnes interrogées étaient sans appartenance politique, soit 83,7%, et celles ayant affirmé leur appartenance syndicale ou politique se répartissent entre la majorité présidentielle (7,97%), l'opposition politique (4,74%) et les syndicats (3,51%).
Le rapport fait ressortir que la majeure partie des Burkinabè n'ont pas une bonne perception de la situation du Burkina. 32,1% la décrivent comme un pays sous haute menace terroriste, et 31,8% comme un pays malade qui a besoin d'un médecin à son chevet. A l'actif de cette perception, le terrorisme et son cortège de conséquences, les mouvements sociaux, le Covid-19, la pauvreté et la propension à la gouvernance au gré des opinions exprimées sur les réseaux sociaux. « A ce propos, un enquêté décrit le Burkina Faso comme ‘‘un enfant de la rue ; n'importe qui l'éduque : le fou, l'intellectuel. On a permis que les décisions soient prises en fonction des réseaux sociaux'' », rapporte l'étude, qui apprend également que des enquêtés nourrissent l'espoir de la restauration du Burkina à l'horizon 2025.
Pour eux, les élections du 22 novembre 2020 pourraient constituer un tournant décisif dans l'histoire politique du pays. Pour 40% des personnes enquêtées, le prochain scrutin (présidentiel, ndlr) apportera une thérapie aux maux qui minent le pays ; 23,2% pensent que le scrutin pourrait, à défaut, être une partie de la réponse. Les sceptiques et les indécis sont moins nombreux avec respectivement 20,2% et 16,4% des enquêtés.
« Les personnes interviewées sont optimistes quant au changement escompté de l'élection présidentielle. En effet, quatre personnes sur cinq ont exprimé une opinion favorable à l'avènement du changement à l'issue de l'élection présidentielle du 22 novembre. Mais ce changement résultera de l'éveil de la conscience populaire pour un choix axé sur la qualité du programme du candidat, de la transparence du processus électoral qui permettra de garantie l'intégrité du scrutin, du courage et de la ténacité du président qui sera élu et de la prise en compte des aspirations réelles du peuple dans les différents projets de société », note-t-on.
« Les élections du 22 novembre pourraient amener la classe politique, dans un dynamisme de conquérir le pouvoir, à élaborer un programme contenant des solutions aux différentes crises », fonde un interviewé.
Les personnes sceptiques, elles, justifient leur sentiment par le contexte politique burkinabè caractérisé par l'analphabétisme, la gestion clanique du pouvoir (qui fait que tout changement d'homme ne rime pas toujours avec la qualité de gouvernance). Certaines personnes sont par ailleurs convaincues que la crise que vit le Burkina est si profonde qu'elle ne peut être résolue par une simple élection.
Intention de vote le 22 novembre 2020 et priorités
L'étude indique qu'une bonne majorité des Burkinabè est disposée à participer aux prochaines échéances électorales, soit 79,2%. « Si cette vérité statistique se perpétue jusqu'aux élections, le taux de participation sera historique », projettent les responsables de la CODEL, pour qui, il appartient aux partis et formations politiques de maintenir cette flamme, voire de l'attiser dans le but de réduire davantage la proportion des indécis.
66,9% de Burkinabè ont pour déterminant du scrutin, la qualité du programme de société du candidat ; 16, 2%, c'est tenant compte de la personne du candidat ; 9,6% pour autres raisons (pour le changement, par devoir civique) ; 5,1% pour l'appartenance politique du candidat et 2,1% par affinité avec le candidat. Aussi note-ton que dans la région du Sud-Ouest, 31% de personnes disent ne pas voter, tandis qu'au Nord, 94,1% des personnes affichent leur intention de voter.
Les priorités du prochain quinquennat sont, selon les interviewés, la sécurité (55,8%), la santé (11%), l'emploi des jeunes (8%), l'éducation (6,3%) et l'accès à l'eau potable (5,5%).
« Les Burkinabè nourrissent l'espoir que le prochain président trouvera, dans les meilleurs délais, l'antidote contre le terrorisme qui engendrera un retour progressif des populations dans leurs localités d'origine. Ce souhait a été vivement exprimé dans les entretiens qualitatifs », révèle le rapport.
Les Burkinabè souhaitent également la poursuite, l'élargissement de la gratuité des soins, le relèvement du plateau technique des structures publiques de santé, la construction des Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) dans tous les villages et de Centres médicaux dans les chefs-lieux de commune.
Les enquêtés pensent aussi que les Burkinabè doivent se réconcilier avec eux-mêmes. « Deux actions phares doivent guider la réconciliation nationale dans le prochain quinquennat. Il s'agit de la création d'un cadre de concertation permanent entre la majorité politique et l'opposition politique d'une part, et le gouvernement et les organisations syndicales d'autre part. Ce cadre de concertation a été suggéré par 47,3% des Burkinabè.
La présente étude a révélé que la réconciliation nationale nécessite un dialogue entre tous les fils du pays. Ce dialogue doit se faire dans un cadre inclusif. En outre, la création d'un cadre de dialogue permanent entre le gouvernement et les organisations syndicales devrait permettre d'apaiser le front social et remettre les fonctionnaires au travail. La deuxième action phare concerne le mode opératoire de la réconciliation nationale. 31,3% des enquêtés demandent le respect de la tryptique ‘‘vérité, justice et réconciliation nationale'' », expose Lydia Zanga, secrétaire exécutive de la CODEL. La justice et l'exploitation minière sont par ailleurs les domaines dans lesquels le nouveau président du Faso est attendu par les Burkinabè.
La rencontre a permis de faire le point des activités menées du début du processus électoral à ce jour. A moins de deux mois des scrutins, la CODEL prévoit plusieurs actions. Ainsi, outre les plaidoyers, on liste un atelier sur le financement privé des partis politiques et le plafonnement des dépenses de campagne (qui aboutira sur l'adoption d'un code de bonne conduite), le recrutement de journalistes pour faire du fact-checking pendant la campagne électorale et après (opération Fumée sans feu), le recrutement de 200 moniteurs pour le suivi d'éventuels cas de violences électorales et la mise en place de la situation « room » électorale avec 3 800 observateurs.
O.L
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Dans le cadre de la lutte contre les engins explosifs improvisés (IED), le projet « Renforces », financé par la Délégation de l'Union européenne au Burkina Faso, a offert du matériel de détection aux forces armées nationales. Ce matériel, composé de quatre détecteurs de pointe, a été officiellement remis à l'Unité spéciale de déminage du génie militaire (USDG), le 7 octobre 2020 à Ouagadougou. Le coût global du matériel est de 100 millions de F CFA.
Le projet « Renforces » vise à appuyer les forces armées nationales du Burkina. C'est pourquoi, le projet a décidé de doter l'Unité spéciale de déminage du génie militaire (USDG) de matériel de détection ultra-moderne pour lutter contre les engins explosifs improvisés (IED). D'un coût global de 100 millions de F CFA, ce matériel, composé de quatre détecteurs, permet de détecter tout engin métallique ou non-métallique enfoui dans le sol.
La remise de ce matériel s'inscrit dans le cadre d'un très large programme d'appui de la France aux forces armées burkinabè, avec le concours financier du Centre de crise et de soutien d'expertise du ministère des Affaires européennes et étrangères de France. « Il est important, pour les forces armées, le génie militaire en particulier, qui a ce rôle de détecter ces engins explosifs, de pouvoir être doté de matériel suffisant. Dans le cadre du projet ‘Renforces' que nous mettons en œuvre et qui concerne l'Est du Burkina, d'autres moyens seront apportés », a annoncé le directeur des opérations d'Expertise France, Hervé Conan.
Pour le colonel-major Pierre Ouédraogo, sous-chef soutien de l'état-major des armées du Burkina, « ces détecteurs permettront à nos équipes de détecter plus d'engins explosifs sur les axes. Ce qui permettra de libérer des axes pour que la population puisse circuler librement ».
Concernant le transfert de compétences pour une bonne maîtrise des outils et leur utilisation sur le terrain par les hommes, il est prévu des séances de formation. « Dès la semaine prochaine, la société qui a fourni ces détecteurs sera présente pour former une douzaine de personnes du génie militaire pendant quatre jours. Elle sera personnalisée parce que le métier de déminage est un métier de précision. Le matériel n'est pas remis pour être fermé, mais pour travailler », a ajouté Hervé Conan.
Il poursuit en soulignant que le matériel est sophistiqué et très facile d'emploi. Il est déjà utilisé au Burkina par les forces armées, et cette unicité du matériel va faciliter la formation et surtout la maintenance.
« Nous travaillons sur divers projets. Et cette réalisation est très concrète. Je tenais à être absolument présent pour la concrétisation d'un de ces projets. La menace IED est très importante au Burkina. Mais avec ces éléments supplémentaires, l'armée pourra déployer plus d'équipes sur le terrain pour sécuriser la population dans ses mouvements », a indiqué l'attaché de défense près de l'ambassade de France à Ouagadougou, le lieutenant-colonel Pasquier.
Débuté en décembre 2019, le projet « Renforces » à deux aspects. Le premier aspect a pour but le renforcement capacitaire du front militaire du Grand-Est en dotant le génie militaire de moyens de protection, et l'amélioration des conditions de vie des soldats. Le deuxième aspect vise le renforcement de la confiance entre les populations civiles et les forces armées nationales du Burkina Faso. Le projet s'achève en mai 2021.
Issoufou Ouédraogo
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L'eau c'est la vie. L'adage est aussi vieux que le monde et nul besoin d'argument pour prouver cette vérité immuable, dans le temps et dans l'espace. Pourtant, l'accès au précieux liquide vital, demeure un véritable parcours du combattant, que l'on soit en ville ou en milieu rural. Mangée à toutes les sauces par des dirigeants qui en avaient fait une priorité lors de leurs assauts incessants vers l'électorat, « l'eau potable pour tous », est trop souvent réduite, après les votes, à l'expression de promesse électorale irréaliste.
Les robinets continuent d'être muets pendant des jours, à cause des pannes récurrentes, les femmes n'ont jamais cessé de parcourir de longues distances pour s'approvisionner en eau, souvent après s'être crêpées les chignons à la borne-fontaine, et sur les milliers de forages construits et inaugurés en grande pompe, mais dont plusieurs sont en panne, depuis plusieurs semaines. Le chapelet peut être égrené à satiété, on retombera toujours sur cette problématique de l'eau qui, non seulement rend la vie dure aux populations, mais hypothèque leur épanouissement que les experts qualifient de développement humain durable.
Pas même le puissant slogan « zéro corvée d'eau », porté en son temps par le président du Faso, alors candidat, il y a cinq ans de cela, n'aura permis de changer significativement le quotidien des Burkinabè. Certes, de nouveaux forages, châteaux d'eau et autres ouvrages sont venus augmenter l'existant, mais dans le même temps, la continuité du service reste problématique, compte-tenu des défaillances structurelles de l'organisation du service public. L'insatisfaction de la population est tangible, autant au sein des 30% privilégiés desservis par la nationale des eaux, ONEA, que le reste de la population vivant dans les zones rurales. En attendant Godot, les consommateurs désespérés, tout juste à la périphérie de la capitale Ouagadougou, sont toujours contraints de se ravitailler par le biais de barriques à la propreté plus que douteuse et donc causes de fréquentes maladies diarrhéiques qui viennent mettre le doigt sur un autre problème, et pas des moindres, celui de l'assainissement.
Une plaie apparemment incurable de plusieurs localités du Burkina est sans doute l'assainissement. Véritable fléau à la peau dure, l'absence d'assainissement, en plus de dégrader l'environnement, avec les contenus des WC, déversés, nuitamment et constamment, dans les dépotoirs à ciel ouvert, est à l'origine de plusieurs maladies qui affectent, sans distinction, les adultes, mais surtout les enfants. Et les cas graves et létaux, déciment une population souvent prise au piège de l'ignorance.
Dans les villes, l'insuffisance critique des systèmes de traitement des vidanges de nos toilettes est une véritable menace sanitaire et environnementale. Dans les zones rurales, les concessions sont pour la plupart, dépourvues de latrines, faisant de la défécation à l'air libre le sport le plus pratiqué par tous.
La course est lancée pour les candidats aux élections présidentielle et législatives couplées du 22 novembre 2020. Après le dépôt des dossiers, qui sera suivi de leur validation, ou non, par les institutions compétentes, la campagne électorale mettra en piste, des candidats qui jetteront leur va-tout dans le jeu, l'un pour atteindre qui le fauteuil présidentiel, et les autres, les sièges de l'Assemblée nationale. La bataille sera rude, car la conquête de l'électorat ne sera plus une sinécure, les populations devenant, de plus en plus, conscientes des enjeux électoraux. Elles savent désormais recenser, analyser et contrôler les engagements électoraux. Cette avancée de la maturité des électeurs oblige tous les candidats à aussi améliorer leur discours et apporter des réponses pertinentes aux problèmes complexes.
Il est évident que tous les citoyens burkinabè, de toute catégorie sociale, portent le ferme espoir que tous les candidats aux élections politiques, s'imposent le devoir d'inscrire en priorité, des mesures vigoureuses pour éradiquer la corvée d'eau et assurer aux populations, un cadre de vie sain, au cours du quinquennat 2021-2025.
Il s'agit d'un devoir politique et d'une obligation morale pour la justice sociale. A l'épreuve de l'expérience du quinquennat échu qui n'est que le reflet des 40 dernières années, la réponse aux problèmes d'eau potable, d'assainissement et d'hygiène ne se limite pas à réaliser des forages, des pompes, des châteaux ou des latrines. Il est plutôt question de changer structurellement la fourniture des services publics, avec 5 repères fondamentaux découlant des attentes légitimes des citoyens :
• Le robinet doit être privilégié partout et pour tous à la place de la pompe manuelle
• Tous les points d'eau potable doivent fonctionner 24/24 et les coupures d'eau doivent être des exceptions
• Les villes doivent faire l'objet d'investissements suffisants pour le traitement des boues de vidange
• La défécation à l'air libre doit être découragée par tous les moyens et le lavage des mains doit être promu partout et en permanence
• Au moins 90% des besoins de financement des plans nationaux pour les objectifs de développement durable en matière d'eau et d'assainissement, doivent être mobilisés par le gouvernement.
Éradiquer la corvée d'eau et assurer un cadre de vie sain pour le bien-être des Burkinabè n'est pas un choix négociable. Les candidats aux élections politiques doivent plutôt se faire le devoir d'approfondir leurs connaissances des causes profondes des problèmes, de tirer leçon des décennies d'échec et de retard, et enfin, avoir le courage d'engager les changements nécessaires pour marquer leur passage dans l'histoire de leur peuple.
Correspondance particulière
Les rideaux sont tombés sur la 2e édition du programme "Kiffe Tes Vacances (KTV) avec SUNU Assurances Vie Burkina Faso" à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. C'était respectivement les 18 et 25 septembre 2020. Bilan et remises d'attestations de stage étaient le menu de ces cérémonies de clôture.
Lancée en juillet 2020, la 2e édition du programme "Kiffe Tes Vacances avec SUNU Assurances Vie Burkina Faso" a réceptionné environs 1 000 candidatures dont 170 stagiaires retenus pour Ouagadougou et 58 pour Bobo Dioulasso soit un effectif de 228. Tel est le bilan annoncé par le M. Djibril Kader OUEDRAOGO, Directeur Commercial & Marketing de SUNU Assurances Vie Burkina Faso.
Il a remercié l'ensemble des stagiaires pour la confiance placée en SUNU Assurances Vie Burkina Faso avant d'annoncer que certains stagiaires recevront des attestions de mérite en plus des attestations de stage pour s'être brillamment distingués a-t-il insisté.
Durant cette période de stage, les stagiaires de KTV ont été formés par ds coachs professionnels en développement personnel, sur les solutions de SUNU Assurances Vie Burkina Faso, ont mené des activités terrain, une immersion au sein de la société et quelques activités de détente et de loisir. A travers ce programme, SUNU Assurances Vie Burkina Faso a voulu réaliser une mise en situation réelle de l'apprenant dans le milieu professionnel à travers un stage ouvrier. A en croire Imelda BONANE, représentante des stagiaires de Ouagadougou, ce fut une véritable chance pour eux d'avoir participé à cette édition car « KTV part d'un concept impactant, c'est un bel exemple de soutien pour l'insertion professionnelle des jeunes, c'est un plus. » a-t-elle indiqué.
Au cours de la cérémonie de clôture de Ouagadougou, M. Jean-François KAMBOU, Directeur Général de SUNU Assurances Vie Burkina Faso n'a pas manqué de féliciter l'ensemble des stagiaires pour les résultats obtenus. Dans des échanges directs et à bâtons rompus, il a invité quelques stagiaires à partager leurs expériences respectives et les faits marquants pour eux au cours de ce stage. Ces derniers sont unanimes sur le changement que KTV a opéré non seulement sur leur personne, mais aussi sur leur regard du métier de commercial et du monde professionnel.
S'appuyant sur leurs récits, M. KAMBOU n'a pas manqué de leur prodiguer quelques conseils avant de leur souhaiter bon vent pour la suite de leur carrière.
A Bobo-Dioulasso, au sein du Bureau Direct de SUNU Assurances Vie Burkina Faso, c'est le même principe et la même ambiance qui a prévalu à la cérémonie de clôture. C'est dans une ambiance festive que stagiaires et personnel de SUNU Assurances Vie Burkina Faso se sont dit aurevoir. Le rendez-vous est pris pour 2021 pour une nouvelle cohorte. Au regard du succès de cette 2e édition et des différentes sollicitations, la société n'exclut pas d'étendre le programme à d'autres localités du Burkina Faso pour les éditions à venir.
SUNU Assurance Vie Burkina Faso
Communication et Relations Publiques
Au cours du conseil des ministres de ce mercredi 7 octobre 2020, le ministre de l'éducation nationale, Stanislas Ouaro, a fait le point de la rentrée scolaire en rapport avec la crise sanitaire et les écoles fermées du fait de l'insécurité.
Pour ce qui est de la lutte contre le Covid-19, il ressort qu'à la date du 28 septembre, la totalité des masques prévus ont été réalisés et que tous les élèves devraient en bénéficier.
« A partir du 20 octobre 2020, les élèves qui se présenteront sans masque dans les établissements scolaires devront retourner les chercher à la maison avant d'accéder aux classes », a indiqué le ministre de la Communication, lors du point sur le compte rendu du conseil des ministres.
Sur le plan sécuritaire, il ressort que malgré la réouverture de plus de 200 écoles en mars 2020, 2 397 écoles du primaire, post-primaires et secondaire restent toujours fermées à la date du 30 septembre 2020.
En ce qui concerne les manuels éducatifs, il ressort que la couverture selon le ratio de distribution est à 93,23% pour le post-primaire et le secondaire dans le public, et 15,45% dans le privé.
Lefaso.net
La rentrée des classes au Burkina est effective depuis le 1er octobre 2020. Elle intervient dans un contexte marqué par le Covid-19 où il est demandé aux responsables d'établissements de prendre des dispositions pour le respect des mesures barrières. Du constat fait le 6 octobre à Ouagadougou, toutes les conditions ne sont pas encore réunies.
Des élèves sur des motos, table-bancs, ou des chaises en bétons discutent en groupe sans une distance minimale (un mètre) ni de masque. C'est le constat au Lycée technique national El Adji Général Aboubacar Sangoulé Lamizana, ex-LTO. Une longue file d'attente nous accueille au niveau du secrétariat où parents et élèves viennent soit pour des renseignements sur les transferts soit pour les inscriptions. Mais toujours sans porter de masque ni respect de la distanciation sociale préconisée.
A en croire le proviseur du lycée, Evariste Millogo, cela s'explique par le fait que ce n'est qu'aujourd'hui (le 6 octobre) que l'établissement a accueilli les élèves. Cela, du fait qu'il a servi de centre de composition pour les concours de la fonction publique. En outre, le personnel n'étant pas en nombre suffisant, les dispositifs de lave-mains n'ont pas pu être mis devant les salles de classe. Actuellement les élèves sont entrains de s'acquitter de leur scolarité ; d'ici deux à trois jours, ils rejoindront les salles de classe pour le début des cours.
« Dès les premiers cours, nous allons procéder à des séances de sensibilisation et de conscientisation pour rappeler les comportements à adopter. Aussi nous avons des lave-mains en quantité suffisante, notamment 35 lave-mains à trois positions. Une vingtaine de cartons de savon et des masques que nous allons partager. Les parents aussi ont été invités à doter leurs enfants de masque une fois que les cours auront repris » a déclaré Evariste Millogo.
Des cache-nez dans le sac
Certes, il existe des lave-mains devant certains bâtiments ou salles de classe, mais ils ne sont pas utilisés. Au Lycée Bogodogo le constat est le même. Des regroupements d'élèves sans masque ni respect de la distanciation sociale. Certains préfèrent mettre leur masque dans le sac et attendent une pression quelconque avant de s'exécuter, ou pour des raisons sanitaires s'abstiennent d'en porter.
D'autres par contre portent le masque pour se conformer à la règlementation de l'école et respecter les consignes des parents. C'est le cas de Lukas en classe de 2de C5 qui se promène avec son masque parmi ses quatres camarades qui eux n'en portent pas. « Je suis venu répondre à l'appel pour la rentrée des classes. Ils n'ont pas encore exigé le port du masque en classe, mais moi je porte parce que j'ai entendu parler qu'il faut porter les masques pour aller à l'école. Les parents aussi ont exigé qu'on porte avant de sortir de la maison » confie-t-il.
Le cache-nez, une nouvelle habitude à adopter
Une autre réalité se présente au Collège privé de Wend Manegda où l'accès aux salles de classe est conditionné par le port du masque. Selon le surveillant principal, Frère David Kombetto, les élèves sont pour le moment réfracteurs. « On tente tant bien que mal de faire respecter les mesures » indique-t-il.
A l'école primaire Sig-Noghin D et l'école Kilwin D, le même constat se dégage. Les dispositifs de lave-mains ‘'accueillent'' les élèves devant les salles de classe et le port du cache-nez est obligatoire. Selon la directrice de Sig-Noghin D, Fatima Ouédraogo, les élèves ont eu des cache-nez qu'ils portent tout le temps, des lave-mains sont disposés devant chaque salle grâce à l'APE (association des parents d'élèves), et l'état aussi a fait un don de lave-mains, de savons en plus de cache-nez aux élèves.
A en croire Hortense Tougma, directrice de Kilwin D, les élèves ont eu des cache-nez et du savon grâce à l'inspection, mais l'école ne dispose pas suffisamment de lave-mains. « L'école n'a pas assez de lave-mains pour toutes les classes. Donc nous avons demandé aux plus grands, c'est-à-dire ceux de la classe de CE1, d'envoyer leur bidon d'eau pour se laver les mains avant d'entrer en classe » a-t-elle souligné tout en émettant le vœu de recevoir d'autres lave-mains. L'autre aspect qui rend le respect des mesures difficiles, c'est au niveau des élèves du CP1 qui oublient souvent leurs cache-nez ou qui en font des objets de jeux pendant la récréation.
Avec les concours de la fonction publique, plusieurs établissements de la ville de Ouagadougou n'ont pas encore reçu les élèves dans les salles de classe, l'heure est toujours aux inscriptions et réorientations. Beaucoup (parlant d'établissements) a attendent le début effectifs des cours pour exiger le respect des mesures barrières.
Le 20 octobre prochain, l'accès des classes sera conditionné par le port du masque. « A partir du 20 octobre 2020, les élèves qui se présenteront sans masque dans les établissements scolaires devront retourner les chercher à la maison avant d'accéder aux classes », a indiqué le ministre de la Communication, Remi Dandjinou, lors du point sur le compte rendu du Conseil des ministres de ce jour 7 octobre 2020.
Lire aussi : Education au Burkina : Le 20 octobre 2020, date butoir pour le port des masques dans les écoles
Judith Sanou
Alicia Ouédraogo (Stagiaire)
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