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Press release - Cohesion: responding to new challenges, but focus still needed on regional inequalities

Europäisches Parlament (Nachrichten) - Wed, 25/06/2025 - 11:13
The Regional Development Committee adopted its position on proposals to introduce new priorities and flexibilities to the current EU cohesion funding cycle.
Committee on Regional Development

Source : © European Union, 2025 - EP
Categories: Europäische Union

Press release - Cohesion: responding to new challenges, but focus still needed on regional inequalities

European Parliament (News) - Wed, 25/06/2025 - 11:13
The Regional Development Committee adopted its position on proposals to introduce new priorities and flexibilities to the current EU cohesion funding cycle.
Committee on Regional Development

Source : © European Union, 2025 - EP
Categories: European Union

Press release - Cohesion: responding to new challenges, but focus still needed on regional inequalities

European Parliament - Wed, 25/06/2025 - 11:13
The Regional Development Committee adopted its position on proposals to introduce new priorities and flexibilities to the current EU cohesion funding cycle.
Committee on Regional Development

Source : © European Union, 2025 - EP
Categories: European Union

Proposal for a Regulation of the European Parliament and of the Council amending Regulations (EU) 2021/694, (EU) 2021/695, (EU) 2021/697, (EU) 2021/1153, (EU) 2023/1525 and 2024/795, as regards incentivising defence-related investments in the EU budget...

Proposal for a Regulation of the European Parliament and of the Council amending Regulations (EU) 2021/694, (EU) 2021/695, (EU) 2021/697, (EU) 2021/1153, (EU) 2023/1525 and 2024/795, as regards incentivising defence-related investments in the EU budget to implement the ReArm Europe Plan
Ausschuss für Sicherheit und Verteidigung
Thijs Reuten

Quelle : © Europäische Union, 2025 - EP
Categories: Europäische Union

Décès de GOUBGOU/KANSOLE Korozoum Clarisse : Remerciements

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 25/06/2025 - 10:30

La grande famille GOUBGOU à Ouargaye, Tenkodogo, Tiguitin, Katoulbéré, Fada, en Côte d'ivoire et aux Etats-Unis.

La grande famille BASSOLE à Réo, Fada et Ouagadougou.

Monsieur GOUBGOU Bila, inspecteur général de l'enseignement secondaire en service à la Direction Régionale de l'Enseignement Secondaire, de la Formation Professionnelle et Technique du Centre-Est, Tenkodogo.
Les enfants Brice Rivarol et Mitiba Jocely.

Très touchés par les nombreuses marques de compassion et de solidarité lors du décès au CHR de Fada de suite d'une courte maladie de leur fille, épouse, mère, belle-mère, belle-fille et grand-mère, Madame GOUBGOU/KANSOLE Korozoum Clarisse, remercient tous ceux qui, de près ou de loin les ont accompagnés en ces moments de douleur.

Les remerciements vont :

A la Confédération Générale du Travail du Burkina(CGT-B)

A l'Union Régionale/CGT-B de l'Est

A l'Union Régionale/CGT-B du Centre-Est

A la Fédération des Syndicats Nationaux des Travailleurs de l'Education et de la Recherche (F-SYNTER) et ses structures de l'Est et du Centre-Est.

Au Mouvement Burkinabè des Droits de l'Homme et des Peuples(MBDHP) et ses structures de l'Est et du Centre-Est.

A l'Organisation Démocratique de la Jeunesse(ODJ).

A la Direction Régionale de l'Enseignement Secondaire et de la Formation Professionnelle et Technique du Centre-Est.

A la Direction Régionale de l'Enseignement Secondaire et de la Formation Professionnelle et Technique de l'Est.

Au Directeur Provincial de l'Enseignement Secondaire et de la Formation Professionnelle et Technique du Gourma.

Aux amis et connaissances

Aux autorités de l'église de Fada

A la chorale

A la CCB Saint Kisito

Aux jeunes et aux voisins de secteur

Aux inspecteurs de l'enseignement secondaire de toutes les 13 régions du Burkina Faso

Aux promotionnaires d'université.

Les familles s'excusent auprès de tous ceux dont les noms n'ont pas pu être cités.

Union de prière pour que l'âme de la regrettée repose en paix

Categories: Afrique

Video einer Ausschusssitzung - Mittwoch, 25. Juni 2025 - 07:00 - Ausschuss für Sicherheit und Verteidigung

Dauer des Videos : 75'

Haftungsausschluss : Die Verdolmetschung der Debatten soll die Kommunikation erleichtern, sie stellt jedoch keine authentische Aufzeichnung der Debatten dar. Authentisch sind nur die Originalfassungen der Reden bzw. ihre überprüften schriftlichen Übersetzungen.
Quelle : © Europäische Union, 2025 - EP
Categories: Europäische Union

Video of a committee meeting - Wednesday, 25 June 2025 - 07:00 - Committee on Security and Defence

Length of video : 75'

Disclaimer : The interpretation of debates serves to facilitate communication and does not constitute an authentic record of proceedings. Only the original speech or the revised written translation is authentic.
Source : © European Union, 2025 - EP

Faire-part de Messe de Requiem tenant lieu de funérailles chrétiennes de KABRE Tinga Vincent

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 25/06/2025 - 10:00

23 septembre 1953 – 14 juin 2025

Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort.
Jean 11:25
La grande famille KABRE à Boussé, à Tintilou, à Boulala, à Ouagadougou, au Congo, aux États-Unis, en France et au Maroc,
KABRE Karim, KABRE Basile, KABRE Paul dit Leuk à Boussé,
La grande famille YAMEOGO à Koudougou,
Monsieur YAMEOGO Lassina à Koudougou,
La veuve Madame KABRE née YAMEOGO Emma, infirmière d'État à la retraite,

Les enfants :
KABRE Pascaline à Pointe-Noire au Congo,
KABRE Olivia à Houston au Texas,
KABRE Dim Ella à Brazzaville au Congo,
KABRE Rassindzanga à Rennes en France,
KABRE Lyn et KABRE Déo Gracias à Casablanca au Maroc,

Les oncles et tantes,
Les frères et sœurs,
Les neveux et nièces,
Les petits-enfants,
Les familles alliées TURMEL, MAYANDA MBOUNGOU respectivement en France et au Congo,

vous invitent à vous unir à eux pour la messe de funérailles chrétiennes de leur regretté :

KABRE TINGA VINCENT
Administrateur Civil à la retraite,
Ancien Haut-Commissaire du Kadiogo,
Président de la délégation spéciale de la ville de Ouagadougou,
Ancien Ministre de l'Administration Territoriale et de la Sécurité,
Ancien Secrétaire Général du Conseil Économique et Social,
rappelé à Dieu le samedi 14 juin 2025 à Ouagadougou.

PROGRAMME :
Dimanche 29 juin 2025 à 8h30
À la Paroisse Saint Jean 23 à Ouagadougou.

Salutations au domicile familial après la messe.

Père, donne à KABRE Tinga Vincent, près de Toi, la Paix, la Lumière et le Repos Éternel.
Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix.
Amen.
Union de prière.

Categories: Afrique

76/2025 : 25. Juni 2025 - Urteil des Gerichts in der Rechtssache T-239/23

Comité interprofessionnel du vin de Champagne und INAO/ EUIPO - Nero Lifestyle (NERO CHAMPAGNE)
Nero CHAMPAGNE kann nicht als Unionsmarke für Weine mit geschützter Ursprungsbezeichnung "Champagne" eingetragen werden

Categories: Europäische Union

75/2025 : 25. Juni 2025 - Urteil des Gerichts in der Rechtssache T-366/22

Ryanair/ Kommission (Condor II ; COVID-19)
Staatliche Beihilfen
Das Gericht weist die Klage von Ryanair gegen die von der Kommission erteilte Genehmigung der Covid-19-Beihilfe Deutschlands zugunsten von Condor für das Jahr 2020 ab

Categories: Europäische Union

Moldavie : un manuel d'histoire au cœur de la querelle mémorielle

Courrier des Balkans - Wed, 25/06/2025 - 07:43

Contre l'avis du Conseil pour l'égalité et malgré les protestations de la communauté juive locale, le gouvernement libéral de Dorin Recean refuse de changer le titre du manuel d'histoire de terminale intitulé "Histoire des Roumains et universelle".

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Categories: Balkans Occidentaux

Kosovo : mandat d'arrêt contre le dirigeant serbe Aleksandar Arsenijević

Courrier des Balkans / Kosovo - Wed, 25/06/2025 - 07:23

Le ministre de l'Intérieur du Kosovo a émis un mandat d'arrêt contre le président du parti Démocratie serbe, Aleksandar Arsenijević. Le jeune politicien, poil-à-gratter pour Pristina comme pour Belgrade, dénonce un « complot » et « une persécution politique » orchestrés par le gouvernement d'Albin Kurti.

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Kosovo : mandat d'arrêt contre le dirigeant serbe Aleksandar Arsenijević

Courrier des Balkans - Wed, 25/06/2025 - 07:23

Le ministre de l'Intérieur du Kosovo a émis un mandat d'arrêt contre le président du parti Démocratie serbe, Aleksandar Arsenijević. Le jeune politicien, poil-à-gratter pour Pristina comme pour Belgrade, dénonce un « complot » et « une persécution politique » orchestrés par le gouvernement d'Albin Kurti.

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“L'heure patriotique pour reverdir le Faso” : The Hunger Project Burkina Faso répond à l'appel du chef de l'État par des actions dans la commune de Niaogho

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 25/06/2025 - 01:30

Faisant sien l'appel du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, à travers l'initiative nationale « l'heure patriotique pour reverdir le Faso » de la Journée nationale de l'arbre (JNA) 2025, la commune de Niaogho, province du Boulgou, dans la région du Centre-est, s'est massivement mobilisée le samedi 21 juin 2025 pour une offensive communale de reverdissement. Une action rendue possible grâce au soutien financier et technique de The Hunger Project Burkina Faso (THP-BF), qui a également, au-delà du reboisement dans cette commune, distribué plusieurs autres centaines de plants à des localités du pays.

Dans la commune de Niaogho, ce sont 400 plants qui ont été mis à disposition de la population. Et c'est l'école primaire Tengsoba B qui a été choisie comme site de lancement communal de cette action de reverdissement. L'occasion a mobilisé diverses couches socio-professionnelles, allant des corps constitués, au service départemental de l'environnement de Niaogho (sous la direction du lieutenant des Eaux et forêts Adama Sanou), en passant par les services techniques déconcentrés, les autorités coutumières et religieuses.
Instant privilégié donc pour le directeur-pays de The Hunger Project Burkina Faso, Judicaël Bambara, de rappeler la vision de son organisation, qui est d'œuvrer pour un monde sans faim, et le sens de son engagement en faveur de la résilience climatique.

« Un monde sans faim commence par la protection de notre environnement et par sa restauration, car toute notre alimentation provient de cet environnement. Le chef de l'État a lancé un appel, de mettre cinq millions de plants en terre en une heure. The Hunger Project Burkina Faso, qui est partenaire de la commune de Niaogho, a bien voulu accompagner celle-ci, pour répondre non seulement à cet appel du président du Faso, mais aussi pour contribuer à l'atteinte de la vision qu'il s'est tracée », justifie M. Bambara, pour qui cette opération revêt également, et à la fois, un acte de patriotisme, d'espoir et porte en elle la vision d'un Burkina Faso vert, résilient et solidaire.
De quoi réjouir les autorités locales et la population bénéficiaire qui ont, dans leurs propos, mis en relief les enjeux liés à cette action de reverdissement de leur environnement.

Le directeur-pays de The Hunger Project Burkina Faso, Judicaël Bambara.

Ainsi, pour le président de la délégation spéciale de Niaogho, Karim Sana, cet engagement de The Hunger Project Burkina Faso, qu'il salue à sa juste valeur, a également une portée capitale qui est de répondre à la vision du président du Faso. « Actuellement, nous constatons, malheureusement, une désertification avancée. Dieu merci, le chef de l'État a eu une vision, de reverdir le Faso. La population de Niaogho est vraiment engagée à accompagner la dynamique, en faisant en sorte que nous puissions planter autant d'arbres que possible. C'est l'appel que nous avons lancé, pour que chaque citoyen de Niaogho puisse se procurer un plant, le planter et l'entretenir pour qu'il puisse grandir dans de bonnes conditions », a exprimé le premier magistrat de la commune, M. Sana, insistant auprès de ses administrés sur la nécessité d'un suivi rigoureux des plants.

Pour la directrice de l'école Tengsoba B, Rianata Kouanda, site de lancement de cette offensive de reverdissement communal, cette initiative est la bienvenue, en ce sens que la cour de l'établissement n'a quasiment pas d'ombre. « Avec cette plantation, nous nous engageons vraiment à protéger ces arbres, pour que dans quelques années, nos élèves puissent avoir de l'ombre pour pouvoir s'asseoir et étudier », projette-t-elle.

Pour cette JNA 2025 renforcée par l'initiative présidentielle « L'heure patriotique pour reverdir le Faso », The Hunger Project Burkina Faso contribue avec au total 1 200 plants répartis sur le territoire national, notamment dans les localités de Niaogho, Nagréongo (région du Plateau-central), de Vowodogo (province du Kourittenga, Centre-est) et de Garango (à travers le district sanitaire).

En rappel, The Hunger Project (ou projet de lutte contre la faim) a été créé en 1977, suite à une grande crise alimentaire, une grande famine qui a sévi en Éthiopie. Cette situation pénible a poussé des personnes à créer une association, pour agir vite contre la faim. Au Burkina, The Hunger Project, qui a ouvert son bureau en février 1997 suite à la distinction de Bernard Lédéa Ouédraogo, intervient dans plusieurs localités et à travers divers projets en lien avec sa vision.

Note: ">Lire aussi : Burkina/World Hunger Day 2025 : « Une société sans faim est possible. Elle commence avec des communautés qui prennent leur destin en main », affirme Judicaël Bambara, directeur-pays de THP-BF

O.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Campagne 2025 de saut parachutiste : Immersion au cœur de l'entraînement des troupes aéroportées

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 25/06/2025 - 00:50

Dans le cadre de la campagne 2025 de saut parachutiste, les Forces armées nationales ont organisé une journée médias ce lundi 23 juin, sur les sites d'entraînement militaire. Cette campagne est organisée par le Centre d'instruction des troupes aéroportées (CITAP) du Groupement commando parachutiste (GCP) à Bobo-Dioulasso. La journée a permis aux professionnels des médias d'observer de près les préparatifs et les exercices pratiques liés à cette campagne cruciale pour les forces armées nationales.

Il est 6 h 18 mn lorsque nous arrivons sur le site d'embarquement situé au sein de l'aéroport international de Bobo-Dioulasso. C'est ici que les troupes embarqueront pour ensuite être larguées au-dessus du camp Ouezzin Coulibaly. En cette matinée, la base d'entraînement militaire est déjà emplie du vrombissement de l'avion-cargo. Au bord de la piste, des silhouettes en treillis s'activent. Les stagiaires s'équipent sous la supervision rigoureuse des moniteurs qui procèdent aux contrôles de sécurité avant de les laisser monter dans l'aéronef. Et ce lundi 23 juin, les Forces armées nationales ouvrent exceptionnellement leurs portes aux médias dans le cadre de la campagne 2025 de saut parachutiste.

Les stagiaires reçoivent les dernières consignes de sécurité avant l'embarquement

Depuis le 19 juin dernier, environ 500 militaires participent à cette campagne de saut qui vise à renforcer leurs aptitudes aux missions aéroportées. Pour les journalistes présents, l'occasion est rare : voir de près la rigueur et l'organisation qui entourent ces entraînements exigeants. Pour l'occasion, les instructeurs expliquent les étapes d'un saut aux troupes. Tout est chronométré : mise en place des équipements, briefing de sécurité, montée à bord… puis le grand saut.

L'embarquement des stagiaires au niveau de l'aéroport international de Bobo-Dioulasso

Les forces armées nationales ouvrent les portes à la presse

Les journalistes suivent les troupes jusqu'au pied de l'aéronef. Puis l'avion prend son envol. Quelques minutes plus tard, au niveau du camp, des points noirs apparaissent dans le ciel, avant de s'ouvrir comme des fleurs. Les parachutes se déploient, les soldats atterrissent avec maîtrise. Au cours de cette journée qui leur a été dédiée, les journalistes ont pu assister à plusieurs démonstrations, dont des sauts tactiques, des briefings pré-opérationnels, ainsi que des séances de préparation physique et mentale, etc.

Saturnin Paré présente son prix spécial défense, reçu lors du Galian 2025, aux autorités militaires de la région

Des échanges avec des responsables de l'opération ont permis de mieux comprendre les enjeux de cette campagne qui vise à préparer le personnel des forces armées nationales aux différentes missions opérationnelles. Le chef de bataillon Sami David Palm, commandant adjoint du Groupement commando parachutiste (GCP) et commandant du Centre d'instruction des troupes aéroportées (CITAP), a présenté les grandes articulations.

Le chef de bataillon Sami David Palm expliquant l'objectif de cette campagne

A l'en croire cette campagne qui a débuté le 19 juin se poursuivra jusqu'au 29 juin prochain. Il a rappelé ce qu'est le saut parachutiste dans le contexte militaire. « Il s'agit d'un mode de mise à terre permettant de projeter rapidement des unités combattantes sur un théâtre d'opérations. Cette activité, exigeante et risquée, vise non seulement à forger l'endurance et la résilience des militaires, mais aussi à développer leur confiance en soi, leur discipline et leur aptitude à intervenir en toutes circonstances », a-t-il expliqué.

Cette campagne mobilise environ 500 militaires dont des officiers, des sous-officiers ainsi que des hommes du rang. Parmi eux, on compte 15 femmes militaires dont la présence illustre la féminisation croissante des forces d'élite. Dans cet effectif, il y a également 25 stagiaires issus de dix pays partenaires et amis. « Cette dimension internationale témoigne de la crédibilité régionale du CITAP et de la coopération militaire sud-sud », a souligné Sami David Palm.

Les parachutes se déploient dans le ciel

Durant cette campagne, trois grandes catégories de sauts sont exécutées. Il s'agit des sauts de brevet qui visent à doter les militaires des compétences de base nécessaires pour évoluer ou servir dans une unité aéroportée ; des sauts tactiques qui sont des exercices grandeur nature simulant une projection de troupes avec armement et logistique, suivie d'une mise en œuvre de manœuvres de combat ; et les chutes opérationnelles. Il s'agit là de sauts à visée purement opérationnelle, au cours desquels les parachutistes sont projetés pour simuler une intervention réelle en zone hostile.

Des plieurs en plein pliage des voiles

Une formation en deux phases

« Ce stage que nous appelons stage de brevet militaire de parachutistes vise ainsi à aguerrir le personnel des forces armées nationales et des pays amis qui nous expriment le besoin. Cela les amène à cultiver un esprit de dépassement de soi, à apprendre à vaincre leur peur, à la prise de décision. Les stagiaires ont suivi une formation qui s'est déroulée en deux phases. D'abord une formation au sol qui a duré un mois. Ils ont acquis des connaissances théoriques leur permettant de pouvoir effectuer le saut en toute sécurité. À l'issue, ils ont été évalués pour voir ceux qui sont aptes à effectuer le saut », a-t-il expliqué.

La photo de famille d'une équipe de parachutistes après avoir effectué leur saut

Avant de poursuivre : « Nous avons procédé ensuite à la deuxième phase des sauts qui est prévue pendant un certain nombre de jours. Pendant cette phase, les stagiaires ont l'obligation d'effectuer six sauts selon certaines conditions. Aujourd'hui, 300 stagiaires ont pu effectuer tous les six sauts obligatoires pour se voir attribuer le prestigieux insigne de brevet militaire de parachutiste et le diplôme de brevet militaire de parachutiste ».

Cette campagne est organisée en collaboration avec l'armée de l'air du Maroc. Pour le commandant du Centre d'instruction des troupes aéroportées (CITAP), cela traduit la bonne collaboration de l'armée burkinabè avec les forces armées royales du Maroc. « Cette année, sur notre invitation, le personnel du 1er centre d'instruction des troupes aéroportées du Maroc nous fait l'amabilité de participer à cette campagne de saut à travers la mise à disposition de personnel qualifié pour les phases de saut et des moyens techniques nous permettant de pouvoir conduire à bien cette session de saut au profit de nos stagiaires », a-t-il souligné.

Une équipe de stagiaires prête pour l'embarquement

Il n'a pas manqué d'afficher l'ambition de la hiérarchie militaire de faire du CITAP un centre d'excellence dans la sous-région. Au terme de cette journée, il a jugé le bilan satisfaisant. Cette journée médias a ainsi permis une meilleure compréhension de la campagne tout en mettant en lumière le professionnalisme et la rigueur des forces armées nationales.

L'atterrissage d'un parachutiste au niveau du camp Ouezzin Coulibaly

Le lauréat du prix spécial Défense présente son trophée aux autorités militaires

Ce fut l'occasion pour le confrère de la RTB Hauts-Bassins, Saturnin Paré, de présenter son prix spécial Défense, reçu lors du Galian 2025, aux autorités militaires de la région, notamment au colonel Lassané Porgo, commandant de la deuxième région militaire, et au commandant du GCP, le chef de bataillon Honoré Sia. Ils ont tous félicité le lauréat et ont souhaité voir encore plus de prix pour la région lors des éditions à venir. Par ailleurs, ils ont, à tour de rôle, exprimé leur gratitude aux médias pour leur accompagnement médiatique qui contribue à faire connaître au grand public le sacrifice et le professionnalisme des troupes aéroportées en particulier et des forces armées nationales en général.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Centre-sud/Manga : Nestor Bélem fait du recyclage de plastiques un levier d'autonomisation des femmes

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 25/06/2025 - 00:45

Sur un terrain d'environ un hectare à Watinooma, au secteur 2 de Manga, des tonnes de déchets plastiques multicolores (bidons, bouteilles, bassines, ustensiles, etc.) usagés s'accumulent à l'air libre. Dans ce décor particulier, Nestor Bélem, une trentaine d'années, recycle les objets collectés dans les villages environnants. Avec l'aide d'une vingtaine de femmes en situation de précarité, il transforme ces déchets en matière première destinée à la revalorisation. Une activité écologique qui rime avec autonomisation des femmes.

Sous la lumière du soleil de Manga en ce mois de juin, dans une vaste étendue parsemée d'arbres et d'arbustes, des plastiques sont classés avec minutie. Des bidons, des bouteilles, des bassines, des ustensiles de toutes les couleurs, usés, écorchés, abandonnés par les circuits classiques de consommation envahissent l'espace. Au milieu de ce paysage, un homme d'environ 1m80, toujours le sourire aux lèvres, donne une seconde vie à ces rebuts. Il s'agit de Nestor Bélem, marié et père de trois enfants. Modeste dans son attitude, mais colossal par son engagement, il s'est lancé depuis 2018 dans cette mission.

Celle de lutter contre la pollution plastique tout en vivant de l'activité. Mais surtout en créant un refuge économique pour des femmes en situation de grande précarité. « Ce travail, je l'ai hérité de mon père. C'est lui qui a commencé, je l'ai observé, j'ai appris. Et un jour, je me suis dit que je pouvais en faire quelque chose de plus grand, de plus utile pour ma communauté », confie-t-il. Mais selon lui, au-delà de la transmission, c'est un engagement que l'environnement peut être une source de développement local. Le terrain d'environ un hectare à ciel ouvert où il expose est à la fois un entrepôt, un atelier, un centre de tri et une plate-forme de transformation informelle. Chaque tas de plastique est trié selon sa couleur, sa texture ou son niveau de dégradation. Les objets viennent de loin, ramassés dans les marchés, les décharges, les arrière-cours des villages environnants de Manga. Généralement à Gonbouskou, Zabré, Nobéré et bien d'autres villages, selon Nestor Bélem.

En début de saison hivernale, les activités de Nestor tournent au ralenti

Note: ">À lire : Burkina/ Art : Balguissa Sankara, celle qui donne une seconde vie aux déchets

« Ici, tout est fait à la main, sauf au moment du broyage », explique Nestor. « On commence par trier les déchets selon les couleurs : jaune, orange, blanc, bleu… Puis on les broie, on les tamise, on les lave dans nos bassins, on les sèche au soleil et on les emballe dans des sacs. Ces sacs partent à Ouagadougou où les matières servent à fabriquer des objets neufs comme à son état initial. Des seaux, des chaises, des bassines et bien d'autres objets », détaille le jeune homme. Ce processus, rudimentaire mais structuré, permet de récupérer une grande partie des déchets plastiques qui auraient autrement pollué les rues, les cours d'eau ou les champs.

Des femmes au cœur de l'activité

« Ce sont les femmes qui aiment le travail. Elles sont courageuses. Et puis, ce sont souvent elles qui n'ont pas d'autre option », pense Nestor Bélem. La majorité de ces femmes sont veuves, déplacées internes, mères célibataires ou abandonnées. La majorité n'est pas instruite, mais elles sont déterminées à s'en sortir. C'est Karidjata Yaogo Bélem, l'épouse de Nestor, qui est la cheville ouvrière de cette dynamique féminine. La jeune dame croit fermement au projet de son mari. Elle l'aide à coordonner la vingtaine de femmes présentes sur le site. « C'est moi qui les recrute, qui les encadre, qui règle les petits conflits et qui les soutient au quotidien. Ces femmes vivent des réalités très difficiles. Ici, elles trouvent une source de revenus et un espace où elles se sentent respectées », indique Karidjata.

Karidjata Yaogo Bélem, l'épouse de Nestor, appelle les organisations féminines à les aider à se former

Elle porte aussi le rêve de créer une association dédiée à ces travailleuses pour leur permettre de lancer des micro-projets, d'accéder à des formations et d'améliorer leurs conditions. « Si on pouvait être accompagnées et structurées, ça changerait tout », plaide-t-elle.

Parmi ces ouvrières du plastique, certaines incarnent la dignité dans l'effort. Pauline Regtoumda, doyenne du groupe, est une veuve. Malgré ses difficultés à bien se mouvoir, c'est une bosseuse. « J'ai pratiqué l'agriculture toute ma vie. Mais avec l'âge, je n'y arrivais plus. Ici, je me sens encore utile. Je gagne un peu d'argent pour mes petits besoins », indique Pauline qui supervise aussi le tri et s'assure que les objets ne se mélangent pas. Clarisse Zoromé, elle aussi recycleuse et mère de cinq enfants, est une âme vivante du site.

Toujours souriante et taquine, elle motive ses collègues. « Ce travail est important pour moi. Grâce à ça, je peux nourrir mes enfants. Et même si ce n'est pas facile, on travaille dans une bonne ambiance. Et puis, le patron est respectueux avec nous. » Kèlou Bancé quant à elle est venue de Gonbouskou. Elle exprime les limites et les espoirs qu'elle nourrit pour cette activité qui a redonné un sens à sa vie. Ne comprenant que la langue bissa essentiellement, elle est peu bavarde avec ses collègues. « Nous faisons tout à la main. On lave, on étale, on met en sac. Mais nous manquons de moyens. Si notre patron pouvait avoir un peu plus d'aide, ce travail changerait beaucoup plus de vies », souhaite la jeune dame.

Pauline, Clarisse, Kèlou (de la gauche vers la droite), des recycleuses du centre de collecte et de tri de Nestor Bélem

Une activité écologique, mais un impact sous-estimé

Au-delà du geste économique et humain, l'activité de Nestor est une réponse concrète à un fléau environnemental au Burkina Faso : la prolifération des déchets plastiques dans la nature. « On parle beaucoup de l'environnement dans les discours, mais sur le terrain, personne ne nous soutient. Tout ce qu'on fait ici, c'est avec nos propres moyens », déplore Nestor. Il affirme n'avoir jamais reçu de soutien de la part de la commune de Manga pour l'encourager.

« Ne serait-ce que du matériel pour mieux stocker les déchets peut nous faciliter la tâche. Mais depuis que je suis ici, je n'ai jamais eu de soutien. J'ai même sollicité un espace pour mieux encadrer l'activité, mais je n'ai pas eu gain de cause. Je me demande souvent si les gens comprennent l'utilité du recyclage », ajoute le jeune homme. Et pourtant, il pense que l'impact de son travail est réel. Il contribue à réduire l'enfouissement des plastiques, à assainir les villages, à retarder l'érosion des sols, et surtout à transmettre une conscience écologique aux communautés locales.

Mais il est peiné de voir que l'activité soit mal perçue par certaines personnes. « Les femmes qui collectent les plastiques dans les rues sont souvent moquées. On les voit sales. Mais ce sont elles qui font le travail que personne ne veut faire, mais on ne les respecte pas toujours. Alors que sans elles, peut-être que la ville de Manga serait en pire état », regrette Nestor. Malgré la noblesse de sa mission, Nestor peine à faire tourner l'activité toute l'année. « Parfois, je suis obligé de réduire le nombre de femmes parce que je ne peux pas toutes les payer. Je fais aussi de la ferraille à côté pour compléter, mais ce n'est pas évident. » Son ambition dépasse largement les limites de son site. Il rêve d'avoir une broyeuse électrique, un bassin de lavage plus grand, un abri contre la pluie, un système de transport plus régulier vers Ouagadougou, une coopérative locale structurée. Mais surtout, il espère que les autorités verront enfin ce travail comme une opportunité de développement durable et non comme une simple activité informelle.

Nestor espère avoir du soutien de la municipalité pour accroître le recyclage.

Note: ">À lire : Burkina/Eco-responsabilité : Mohamed Fayssal Nabi fonde son espoir sur les emballages réutilisables pour un avenir plus vert

Ce que Nestor fait à Manga n'est pas seulement utile à son niveau. Il estime que son modèle est duplicable. Avec des moyens, il pourrait embaucher 50, 100, voire 200 femmes. Il pourrait aussi transformer des tonnes de déchets par mois. « Je peux former des jeunes aussi et comme je recycle le fer aussi, c'est tout un ensemble qu'ils pourront apprendre », pense-t-il. Mais pour cela, il faut, selon lui, que sa voix porte au-delà de son espace et au-delà de Manga.

Dans la dynamique nationale de lutte contre la pollution plastique, les efforts de Nestor Bélem entrent en résonance avec une volonté politique plus large. En 2024, le ministère de l'Environnement, à travers le Fonds d'intervention pour l'environnement (FIE), a lancé un appel à projets doté d'une enveloppe de 750 millions de FCFA. Cette initiative vise à soutenir des actions locales de gestion, de collecte, de valorisation ou de recherche d'alternatives aux déchets plastiques sur l'ensemble du territoire burkinabè. Même si Nestor n'a pas bénéficié de cet accompagnement, il ne désespère pas d'obtenir de telles opportunités pour booster son activité à la fois écologique et porteuse d'emploi.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso / Baccalauréat 2025 : Le gouvernement lance officiellement les épreuves et insiste sur l'intégrité et le patriotisme

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 25/06/2025 - 00:40

Les épreuves écrites du baccalauréat session 2025 ont été officiellement lancées ce mardi 24 juin 2025 au lycée Bambata de Ouagadougou par une forte délégation gouvernementale, conduite par le ministre en charge de l'agriculture, représentant le Premier ministre. Il avait à ses côtés, ses homologues en charge de l'enseignement secondaire, de l'enseignement supérieur et de l'éducation nationale.

Le ministre de l'agriculture, Ismaël Sombié, prenant la parole au nom du gouvernement, a insisté sur la symbolique de cette présence qui est d'encourager les candidats, mais surtout, leur rappeler les valeurs fondamentales du Burkina nouveau.

« Nous voulons des Burkinabè dignes, honnêtes et intègres. C'est le message que nous avons tenu à transmettre aux candidats en ce jour d'examen. Le baccalauréat doit rester un diplôme propre, sans tricherie », a indiqué le ministre.

« Nous ne souhaitons pas avoir des diplômes de baccalauréat empreints de tricherie », a souligné le ministre en charge de l'agriculture

Zéro tolérance face à la fraude

S'adressant aux surveillants, désignés comme les « policiers du jour », la délégation gouvernementale a appelé à une vigilance sans faille et à une tolérance zéro face aux cas de fraude. Toute tentative de tricherie fera l'objet de sanctions exemplaires, a-t-il été souligné.

Un hommage a également été rendu aux enseignants, pour leur engagement dans des conditions souvent difficiles, ainsi qu'aux forces de défense et de sécurité, sans qui la tenue des examens dans certaines localités sensibles n'aurait pas été possible.

« La veille on sentait un peu la peur, mais actuellement nous sommes prêts », a indiqué Tanguy Josue Fabrice Ouédraogo

« Nous avons insisté sur ce message d'honnêteté, ce message où nous ne souhaitons pas avoir des diplômes de baccalauréat empreints de tricherie, et nous leur avons dit à quel point nous comptons sur eux pour incarner ces valeurs. C'est également une opportunité pour nous de saluer tous ceux grâce à qui nous pouvons aujourd'hui tenir cet examen, notamment ceux qui les ont enseignés, qui, contre vents et marées, dans des conditions souvent difficiles, ont fait l'effort de leur inculquer le savoir qu'ils évaluent aujourd'hui. C'est un mot important que nous devons leur adresser, un mot de félicitation, un mot d'encouragement pour la suite et également un mot de reconnaissance de la nation », a indiqué le représentant du Premier ministre.

Des candidats entre sérénité et concentration

Rencontrés avant le début de la composition, certains candidats ont livré leurs impressions. Ibrahim Sawadogo, du jury 109, avoue être « un peu stressé » mais dit pouvoir gérer. Sa matière de prédilection reste les mathématiques. Pour Ismaël Sawadogo, bien préparé, le français est son choix de cœur. Quant à Tanguy Josué Fabrice Ouédraogo, du jury 108, il se dit « prêt » malgré une légère appréhension la veille.

À l'occasion de ce lancement, le ministre en charge de l'enseignement secondaire, Boubakar Savadogo, a levé le voile sur l'opérationnalisation de l'immersion patriotique obligatoire, instaurée par décret le 2 mai 2025. Cette initiative concerne, pour cette année, uniquement les admis au baccalauréat, estimés à environ 60 000 si l'on se base sur les taux de réussite antérieurs.

112 868 candidats sont inscrits sur toute l'étendue du territoire national pour cette session de 2025

Ces nouveaux bacheliers seront internés durant un mois dans des centres répartis dans toutes les régions du pays. Les établissements publics, instituts de formation des maîtres, de santé ou autres infrastructures régionales seront mobilisés pour accueillir ces jeunes.

« L'objectif est d'inculquer aux futurs étudiants les valeurs de patriotisme, d'histoire nationale, de développement endogène et de discipline. À leur arrivée, ils passeront un examen médical et seront soumis à des exercices physiques et des modules théoriques », a-t-il expliqué.

L'évaluation à la fin du mois donnera lieu à la délivrance d'une attestation d'immersion patriotique, indispensable pour toute inscription dans les universités publiques et privées du Burkina Faso.

Le ministre a également salué le soutien des gouverneurs et la synergie entre les ministères en charge de la défense, de l'éducation et de l'initiative présidentielle pour une éducation de qualité, qui ont permis de sensibiliser élèves et parents à cette nouvelle orientation éducative.

En rappel, ce lancement officiel marque un moment important pour plus de 112 000 candidats inscrits sur toute l'étendue du territoire national, dont 52 506 garçons et 60 362 filles, répartis dans 460 jurys. Par rapport à l'année 2024, on note une baisse de 7 899 candidats.

Hanifa Koussoubé
Anita Zongo / Murielle Ouédraogo (stagiaires)
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