Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a provoqué une vive controverse ce printemps en se prononçant en faveur de la réouverture du débat sur la peine de mort. Ce qui suit est un témoignage dans lequel le juge qui a fait pendre le dernier condamné à mort en Hongrie, en 1988, dit « plus jamais! ».
L’article original a été publié le 7 mai sur le site internet du quotidien régional kisalfold.hu, sous le titre „Halálbüntetés – Csak az tudja, mit jelent, aki kihirdetett ilyet”.
Le juge Zoltán Nagy photographié par H. Baranyai Edina.
La dernière condamnation à mort dans le comitat remonte à trente ans. Quand Zoltán Nagy déclara: „l’Etat ne doit pas tuer!” Aujourd’hui, Un débat est ouvert à Bruxelles sur le sujet. Excepté lui-même, nul ne peut savoir ce que ressent le juge qui prononce une peine de mort. Le juge en retraite Zoltán Nagy, le sait, pour l’avoir prononcée une fois. C’était il y a trente ans, mais il se souvient encore de tout. C’était au milieu des années quatre-vingts, lorsqu’il fallut juger en première instance au tribunal du comitat de Győr-Moson-Sopron un crime sauvage.
„En Hongrie, personne ne remettait alors en cause le bien-fondé de la peine capitale” – débute-t-il son long monologue. „Les juges devaient alors, mais aujourd’hui encore, prêter serment sur la loi. Et, encore plus important, ils n’ont pas à opérer des distinctions ! Il est impensable que l’on approuve et applique un article de loi pour l’un et pas pour l’autre.”
Un crime sauvageDans l’affaire en question, l’accusé était un jeune célibataire, réputé au village pour être un pilier du bistrot. Il avait jeté son dévolu sur une jeune femme mariée, mère de deux enfants. Si ladite femme évitait tout contact avec lui, l’usage voulait néanmoins qu’elle ne pût refuser une invitation à danser lors des bals publics. Or, c’est bel et bien ce qu’elle fit. L’accusé le prit fort mal. Comment donc? Lui refuser une danse?! Il en nourrit une violente rancune et de la haine, réaction où son alcoolisme joua de toute évidence un rôle. Il décida alors de leur infliger, à elle et son mari, une terrible vengeance.
Il s’introduisit une nuit dans leur jardin et poignarda aussitôt au cœur le mari accouru, attiré par les bruits. Suivit la mère qui reçut quarante coups de couteaux. Les enfants, qui se trouvaient à l’intérieur de la maison, ne se doutèrent de rien. Voyant que les parents ne rentraient pas, ils se rendirent chez les voisins, mais par chance, ils ne s’aperçurent de rien. C’est à l’aube que les voisins découvrirent les corps.
Au fil du procès, j’ai été amené à entendre les enfants. „Nous étions allés chercher refuge chez nos grands-parents”. Et à ma question de savoir s’ils savaient ce qu’il s’était passé, leur réponse fut: „Oui, puisque l’on se rend au cimetière.” Mais le plus petit, qui n’allait pas encore à l’école ajouta: „Mais quand vont-ils rentrer?” Voilà ce que je ne pourrai jamais oublier.
Tout au long du procès, ce vers quoi nous nous dirigions était évident. De facto et de jure, nous avions là un cas somme toute simple : aucun doute ne portait, ni sur la désignation du coupable, ni sur la nature de son crime. La préméditation était claire et tout aussi clair était le fait qu’il s’agissait d’un crime commis sur plusieurs victimes. De même que sautait aux yeux son caractère impitoyable. Il a été également facile de conclure à ses vils motifs, vu que la seule raison pour laquelle cette maman de deux enfants devait mourir était d’avoir éconduit un „soupirant”. A l’époque, si plusieurs circonstances aggravantes étaient mises en évidence, la loi offrait alors la possibilité – mais non l’obligation – d’appliquer la peine de mort. Dans le cas donné, la question clé fut celle de savoir si l’accusé était responsable ou nom de ses actes. Un examen conclut qu’il était responsable.
La question qui se posa alors pour moi : devais-je ou non appliquer l’article de la loi? Ce qui n’était pas une mince responsabilité morale. J’avais pris pour parti de considérer que, si l’accusé était à même de faire face à ses actes et de crouler de remords sous leur poids, cela constituerait en soi sa peine. Et sa vie pourrait alors s’en trouver épargnée. Mais il ne le permit point. Car, non content de se plaindre de son sort, il se plaignit également de ses conditions de détention (nourriture, soins, etc), ne se souciant de rien d’autre.
Un visage de marbre…Je prêtai une attention particulière à l’expression de son visage au moment où je lui signifiai sa condamnation mort. Si vous n’avez jamais vu un visage de marbre, alors pour le coup, c’en fût un. Mal m’en prit de le regarder.
L’affaire avait franchi tous les échelons et il ne restait que la peine capitale. La loi voulait alors que l’application du jugement revienne au juge de la première instance, moi en l’espèce. C’est donc moi qui lui annonçai le rejet de sa grâce et son exécution pour le lendemain. C’est alors que l’ancien visage de marbre fondit. Il se mit à gesticuler et hurler de façon inarticulée de sorte que l’on ne comprenait rien. Le psychiatre l’examina une toute dernière fois.
Le lendemain matin, nous nous rendîmes sur le lieu de l’exécution. Une table délabrée se trouvait là, au milieu d’une bâtisse. On y amena le condamné qui résistait et se démenait comme un diable. Ils le soulevèrent pas les bras tandis qu’il battait des jambes. Conformément à sa dernière volonté, il vit sa mère et réclama de la nourriture. Je dus à nouveau lui signifier la sentence, mais ses cris m’empêchèrent d’entendre ma propre voix prononcer „Appliquez la sentence !” – ordre qu’il m’était imposé de donner. Ce qui fut fait. On le pendit. Suivit un silence de mort, lorsque nous attendîmes dans une salle attenante que le médecin eût constaté le décès.
L’Etat ne peut pas tuerTout cela fut si terrible, horrible que je me dis alors en moi-même „plus jamais!”. Je m’adressai en pensée à l’Etat, me souhaitant de ne plus jamais être à nouveau impliqué dans une telle décision. Non pour le cas donné en soi. Mais l’Etat n’a pas le droit de tuer. Même en tel cas.
La traduction est de Pierre Waline, merci à lui !
By tklaura
Továbbra is folyik a kárelhárítás Újvidéken a vasárnapi heves vihar után. A város egyes kerületeiben járhatatlanok voltak az utcák, sok esetben a háztartásokban is óriási károk keletkeztek.
Pincékbe, udvarokba, néhol a házakba is befolyt a víz a vasárnap este Újvidékre zúduló zivatar során. A város hatékonyan reagált a kritikus helyzetre. Sok A cikk folytatása …
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On 21 and 22 May 2015, the OSCE Mission to Moldova held a mentoring workshop for psychologists as part of its project to combat domestic violence. The workshop was the first such event to take place in Moldova and was organized by the OSCE Mission to Moldova, the OSCE Gender Section and the Danish Centre for Gender, Equality and Diversity (KVINFO).
During the event, 12 psychologists from women’s shelters in Chisinau, Balti, Causeni and Drochia explored mentoring techniques designed to foster the sharing of knowledge and skills between experienced psychologists and junior professionals. The aim is to attract more psychologists to the areas of family counselling and domestic violence and to encourage the creation of mentoring networks.
“Unfortunately, many women victims of domestic violence do not receive the help they need,” said Ina Gradinaru, a workshop participant. “This workshop has equipped me with valuable skills and insights that will allow me to assist more women victims of domestic violence in Moldova.”
Despite the fact that around 40 per cent of women in Moldova have suffered from domestic violence, a mapping study conducted by the OSCE Mission to Moldova has confirmed that there is a shortage of psychologists qualified to support domestic violence victims in the country.
For more information on OSCE mentoring initiatives, please visit: www.osce.org/secretariat/107454
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Cette coopération avait repris en 2003 après une longue interruption.
Comme l'expliquait en février dernier Gerrit van Rossum, l'ambassadeur français à Bujumbura, cette coopération "s’articule autour des deux piliers que sont la coopération opérationnelle et la coopération structurelle. L’instruction opérationnelle est particulièrement soutenue depuis que le Burundi a décidé de s’investir massivement et avec courage dans les missions de maintien de la paix sur le continent africain."
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