(B2) Les presses des l’université catholique de Louvain (UCL) et le Centre d’étude des crises et des conflits internationaux (CECRI) viennent de lancer une nouvelle collection de livres, intitulée « scène internationale ».
Explorer les coulisses internationales pour un lecteur exigeant
Une collection qui s’adresse au « lecteur exigeant » – étudiant, chercheur, journaliste, diplomate – soulignent ses promoteurs, les professeurs Michel Liégeois et Tanguy Struye, « lui proposant une pluralité de regards universitaires sur la scène internationale, ses acteurs, leurs rôles et les textes qu’ils produisent ou interprètent ».
Cette collection entend ainsi aborder la géopolitique, la diplomatie, la politique étrangère, la géoéconomie, les organisations internationales, la sécurité ou encore la résolution et la transformation des conflits, « en « explor(ant) les coulisses, les décors et les réactions du public ».
L’énigme nord-coréenne
Parmi les premiers ouvrages, notons « l’énigme nord-coréenne » de Barthélémy Courmont. Un livre fort avec la dernière provocation en date de Kim Jong-Un et l’essai (annoncé) d’une nouvelle bombe H. Un ‘exploit’ sur lequel on peut avoir des doutes comme sur toutes les annonces du passé du régime. « Ses activités nucléaires, maintenues opaques, (ont été) systématiquement annoncées par le biais d’informations que le régime a volontairement laissé filer, afin de faire savoir à ses adversaires l’étendue de ses capacités — racontait ainsi en juillet dernier Barthélémy Courmont interrogé par Atlantico.fr (1) —. C’est un moyen assez habile pour se rappeler au bon souvenir de ses ennemis, et c’est sur cette stratégie du pire, qui s’accompagne de pressions, voire de marchandage, que Pyongyang a basé sa survie dans un contexte post-Guerre froide ».
Autres ouvrages parus :
– Powers in the 21st Century. Determinants and contours. Sous la direction de Tanguy Struye de Swielande et Dorothée Vandamme
– Middle powers. What role in a world in transition. Sous la direction de Tanguy Struye de Swielande
(NGV)
(1) A lire également du même auteur, « calculs stratégiques », sur le Diploweb,
(B2) Le navire de soutien ‘Frankfurt am Main‘ (A1412) et la corvette ‘Ludwigshafen am Rhein‘ (F-264) quittent leur port d’attache, respectivement Wilhemhaven et Warnemünde (près de Rostock), lundi (11 janvier), pour rejoindre la Méditerranée et l’opération européenne contre les trafiquants EUNAVFOR Med (opération Sophia).
Ces navires, placés respectivement sous le commandement du capitaine de frégate Andreas Schmekel et du capitaine de corvette Marco Köster, resteront en mission jusqu’à la mi-avril. Le retour au port est prévu fin avril. Ils viennent relayer le navire de soutien Berlin (A1411) et le Weilheim (M 1059).
Du coté allemand, c’est la première fois qu’une corvette est engagée dans l’opération européenne. Le Ludwigshafen est la plus récente des corvettes de haute mer de la série Classe 130 enrôlées dans la flotte allemande entre 2008 et 2013. Un navire de la même classe, le Erfurt, a été engagé, tout au long de l’année dernière, dans le versant maritime de l’opération de l’ONU au Liban (FINUL). Le commandant du Ludwigshafen Marco Köster et son équipage de 65 hommes et femmes ont d’ailleurs pris un tour d’astreinte. La marine allemande avait, en effet, choisi de maintenir sur place le même navire mais de faire tourner les équipages tous les 4 mois.
le Ludwigshafen am Rhein est conçu aux normes modernes avec un degré important d’automatisation permettant de n’avoir qu’un équipage plus limité (58 personnes au minimum, en général un peu plus, environ 65 personnes). Long de 90 mètres, la corvette a une autonomie notable en mer, pouvant tenir 21 jours en mer sans refaire le plein. Elle peut ainsi parcourir 4000 miles à une vitesse de 14 noeuds. Elle peut atteindre une vitesse de pointe de 26 noeuds (environ 48 km / heure). Disposant d’une faible signature radar, elle est équipée de trois lance-missiles anti-navires et terrestres RBS15 Mk3 de fabrication suédoise.
Le Frankfurt am Main est d’un autre gabarit. Long de 174 m, large de 24 m, c’est avec les navires de sa classe (Berlin), le plus gros navire de la marine allemande. Il déplace 20.000 tonnes, à une vitesse de 20 noeuds, il dispose de deux hélicoptères Sea King et d’un équipage d’environ 160 personnes. Il a été engagé dans l’opération Enduring Freedom au large de Djibouti (mai à octobre 2003), dans la FINUL au Liban (octobre 2006-mars 2007) et dans l’opération active Active Endeavour (mai-juin 2010)
(NGV)
(source : « Rodzina ma głos! » –
(B2) Le gouvernement a pris sa plume et décidé de répliquer aux demandes de la Commission. Le secrétaire d’Etat polonais aux Affaires étrangères, Aleksander Stępkowski, chargé des affaires juridiques et des droits de l’homme, réfute ainsi, point par point, dans une lettre adressée le 7 janvier au vice-président de la Commission, Frans Timmermans, les accusations de violation des règles européennes. La Pologne « reconnait pleinement la liberté et le pluralisme des médias, les considérant comme un élément majeur d’une société pluraliste » indique-t-il dans le communiqué publié vendredi (8 janvier) par les Affaires étrangères.
Un pouvoir de nomination non contestable
Les arguments utilisés par la Commission, ne sont pas vraiment pertinents, considère-t-il. « La loi modificative du 30 décembre 2015 traite des pouvoirs exclusifs de l’Etat exercés dans des sociétés qui sont la propriété de l’Etat polonais. Et cela n’a rien à voir avec une mesure de mise en oeuvre de la directive 2010/13 » sur les médias audiovisuels. Les « compétences du Conseil national de la radiodiffusion, notamment ses compétences dans l’objectif d’assurer le pluralisme des médias, restent intactes. Il n’y a pas de loi européenne qui obligerait un organisme de réglementation des médias d’avoir le pouvoir de déterminer la composition des conseils d’administration des entreprises de médias publics ».
Le point de vue de la Commission : biaisé selon Varsovie
Le ministre s’élève ensuite contre le caractère « biaisé » du point de vue de la Commission. Le vice-président de la Commission européenne aurait pu être être induit en erreur par « des informations trompeuses (qui sont) un parti pris contre le gouvernement polonais ». La Pologne est « prête à coopérer de façon loyale » avec la Commission européenne. Mais « exposer le gouvernement polonais à des interventions inspirées par des énonciations aussi injustes, partiales et politiquement engagées pourrait avoir un effet indésirable, qui doit être soigneusement évité » argue-t-il.
Un point de vue soutenu par l’association des journalistes polonais
Le ministre accompagne cette argumentation d’une lettre de l’association des journalistes polonais (1) dénonçant « la partisanerie politique et le manque de pluralisme » dans les médias publics qui ont atteint « un état pathologique (ces) dernières années ». Ce qui « a conduit à la manipulation et à la présentation d’une image déformée de la Pologne. Les médias publics ne remplissent pas leur mission ou leurs fonctions — affirment-ils —. Ce qu’avait souligné l‘Association des journalistes polonais, lors de son Assemblée extraordinaire, appelant à un changement radical à cet égard ».
(NGV)
(1) Ces deux lettres ont été publiées, en version originale, par le Financial Times, A télécharger ici
Vingt ans après son naufrage à Singapour et un peu plus de huit ans après son arrivée à Concarneau, le célèbre navire du commandant Cousteau devrait quitter la Bretagne d'ici la fin mars pour rejoindre l’Italie. L’Equipe Cousteau, qui en est propriétaire, annonce « une nouvelle vie » pour la Calypso. L’hypothèse d’un avenir monégasque, évoqué l’an dernier, n’a finalement pas vu le jour.