Le CMA CGM Vasco de Gama a réalisé hier son escale inaugurale au Havre. Livré le 27 juillet par China State Shipbuilding Corporation, il s’agit du premier porte-conteneurs géant réalisé en Chine et du plus grand exploité par CMA CGM. Long de 399 mètres pour une largeur de 54 mètres, le mastondonte présente une capacité de près de 18.000 EVP. Son premier sistership, le CMA CGM Zheng He, entre en flotte ce mois-ci alors que le troisième navire de cette classe, le CMA CGM Benjamin Franklin, doit être livré en novembre par CSSC.
September 2015: Border controls between Germany and France.
It is difficult not to be impressed by the remarkable breadth and multidisciplinary outreach of contemporary European Studies that was exposed at the UACES conference in Bilbao. Paper and panels were fed and underpinned by the political sciences, but also by economics, law, sociology and anthropology.
Yet the newspapers read during the return flight from Bilbao were a good reminder that in twenty years’ time (or less) European Studies might have become a preserve of historians. The latter will then analyse the reasons for the collapse of what will have been, all in all, a rather short parenthesis in our continent’s long history. Perhaps they will identify the summer of 2015 as the tipping point, from which on everything went surprisingly quickly.
Those who find this overly pessimistic should remind themselves that as late as spring 1989 not a single voice believed the Berlin Wall would come down any time soon. Let alone the reunification of Germany would occur. Let alone the collapse of the Soviet Empire.
I cannot remember any moment in my life as European citizen where the EEC, then EC, then the EU (not to mention the Eurozone) were not reported to be in a serious crisis. I have even repeatedly amused audiences with a very nostalgic and pessimistic quote from Le Monde about how European integration had completely lost its appeal, which actually did not refer to the present situation, but was written in 1958!
But I cannot remember either any moment over the last decades where as many indicators for a possible disintegration of the European community were converging like they seem to be doing in the second half of 2015. The concomitance of the Greek drama, the Ukrainian tragedy, the refugee crisis and the ongoing noise about a looming Brexit may well be too much for to handle for both our political leaders and their voters.
Especially the refugee question acts like a litmus test for the oft-invoked community of values. A test that is likely to reveal, in a rather painful manner, the absence of such a community. And from this observation it is only a small step to put into question the basic assumption of solidarity within what Churchill called ‘the European family’ in his famous speech of 1946.
It is no longer far-fetched to speculate on the funeral of the Schengen Agreement. Today I heard about the reintroduction of border controls between Germany and France, which I was (half) joking about only a few weeks earlier. I take the (small) risk of predicting that full sovereignty over the state’s border will be a major, hysterically discussed, issue in each national election campaign of the two years to come, including France and Germany.
It is no longer taboo to openly threaten others with financial consequences for their lack of solidarity. In other words, to play around with the idea of putting an end to redistributive policies. ‘Who needs structural funds?’ might become a recurrent question. ‘Just look at how they were used in Greece over decades!’, a convenient answer. And who needs a Common Agricultural Policy that even French farmers hate?
It is no longer implausible to see in David Cameron a sorcerer’s apprentice that will be completely overpowered by a wave of Europhobic discontent which he unleashed without need in the first place. And who can exclude today that a Brexit, however messy and unsatisfactory, would produce a domino effect? Not only in traditionally Eurosceptic places. Let’s face it: is it so absurd to anticipate that even German public opinion may turn massively Euro-sour, forcing whatever government it will elect in 2017 to commit to the repatriation of a maximum of competences (and money)?
Maybe still add a question mark?
As they say in France: history does not pass around the dishes twice. It is perfectly possible that the EU historians of 2040 will have warm words for their object of study: ‘Was absolutely worth a try’, they might tell us, ‘it’s just that the times were not ripe yet for a supranational community of interests, let alone values’.
Albrecht Sonntag, EU-Asia Institute, ESSCA School of Management.
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Activée en juin dernier dans le cadre de la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC) de l’Union Européenne, soucieuse de lutter contre le trafic de migrants en Méditerranée, l’opération EUNAVFOR Med va monter en puissance. Depuis trois mois, les unités engagées se contentent en effet de missions de renseignement, destinées à comprendre le fonctionnement des réseaux de passeurs et leurs modes opératoires.
La construction de la troisième frégate multi-missions française est désormais achevée. Mise à flot en juillet 2014 sur le site DCNS de Lorient, la Languedoc débutera le mois prochain ses essais en mer. Dans cette perspective, une cérémonie de levée des couleurs s’est déroulée à bord en fin de semaine dernière avec l’équipage (commandé par le CV Guillaume Arnoux) désigné en mars par la Marine nationale. Des marins qui ont commencé à s’approprier leur futur bâtiment et vont en assurer, sous la responsabilité de DCNS, la conduite nautique pendant les essais.
Le projet de loi relatif à l’annulation du contrat de vente de deux bâtiments de projection et de commandement à la Russie doit être discuté aujourd’hui à l’Assemblée nationale. Une fois voté par les députés, le texte partira pour le Sénat, qui doit l’examiner d’ici la fin du mois. Une navette législative obligatoire pour ratifier l’accord intergouvernemental signé le 5 août dernier entre Paris et Moscou.
Une nouvelle version du sonar de coque 2093, optimisé pour la chasse aux mines, va être développée par Thales. Mises en service entre 1998 et 2002, les 7 unités de la classe Sandown de la Royal Navy seront les premières équipées. Cette modernisation intervient dans le cadre d’un programme de 60 mois notifié par le ministère britannique de la Défense.
Thales va aussi intégrer le nouveau sonar dans sa gamme de produits offerte aux marines du monde entier, soit en tant que nouvelle installation ou bien dans le cadre de modernisations, comme c’est le cas avec les Sandown.
Le secrétaire américain à la marine a récemment annoncé la création de l’Expeditionary Support Class, regroupant trois types de bâtiments destinés à soutenir les opérations de projection de forces.
« Nous aimons l’idée que l’on puisse reconnaître un design UT de loin », dit Jan Emblemsvåg, vice-président Ship Designs & Systems de Rolls-Royce Marine. Le futur Island Navigator, basé sur le design UT 777, illustre parfaitement cette idée, qui apporte une heureuse créativité dans la morosité ambiante du marché offshore. La commande de ce navire de travaux subsea a été signée par l’armement norvégien Island Offshore en janvier 2014. La commande a ensuite été mise en sommeil, l’ingénierie se poursuivant néanmoins dans les bureaux norvégiens de Rolls-Royce.
Navtis Bretagne Sud. C'est le nouveau nom de Timolor, l'entreprise de construction et de réparation navale installée à Keroman et reprise par la société brestoise Navtis. La nouvelle direction entend miser sur la diversification des activités.
Le nouveau ferry amphidrôme de l'armement norvégien Torghatten Tafikkselskap, qui effectue des rotations dans le nord du pays, fonctionnera uniquement au bio carburant. Actuellement en construction dans le chantier Fiskerstrand d'Alesund, il est dessiné sur le modèle MM63 FC de Multi Maritime. Sa propulsion sera assurée par deux azipull RR AZP 85, qui équipent déjà les ferries du fjord d'Oslo, commandés en avril par Basto-Fosen et Fjord 1.
Le bureau d’études finlandais Deltamarin vient de révéler son nouveau design de ferry compact doté d’une propulsion au GNL. Conçu pour les liaisons maritimes à courtes distances, ce navire mesure 80 mètres de long pour 18 mètres de large et présente un tirant d’eau de 4 mètres. D’un port en lourd de 1220 tonnes, le DeltaLinx compte 360 mètres linéaires de garage, soit une capacité de 82 voitures ou 16 camions, et peut transporter 800 passagers. Capable d’atteindre la vitesse de 15 nœuds grâce à une puissance propulsive de 6000 kW, avec des moteurs fonctionnant au GNL.
Le chantier Meyer Werft de Papenburg, en Allemagne, a procédé hier à la découpe de la première tôle du paquebot Norwegian Bliss. Second d’une classe de quatre unités, ce navire doit être livré au printemps 2017 à la compagnie américaine Norwegian Cruise Line. Cette dernière réceptionnera le 22 octobre le Norwegian Escape, tête de série de ce programme connu sous le nom de Breakaway Plus. Le paquebot sera inauguré dans la foulée à Hambourg avant de rejoindre les Etats-Unis et débuter le 14 novembre ses croisières au départ de Miami.
Alors que la façade atlantique a été balayée hier par de puissantes rafales de vent, le paquebot Costa neoRomantica a réalisé une escale imprévue à Lorient. Initialement, le navire, en provenance de Portland, devait se rendre à Bordeaux mais le commandant et la compagnie ont préféré ménager les passagers. Une dépression très creuse, qui n'est autre que la fin de la tempête tropicale Henri, s’était formée dans le golfe de Gascogne, où les conditions de navigation étaient particulièrement difficiles.
Nouvel épisode dans le bras-de-fer qui oppose le comité d'entreprise et des syndicats de salariés d'Ifremer à l'Etat qui, par la voix du Premier ministre, avait annoncé en décembre 2013 et confirmé un an plus tard vouloir transférer le siège de l’IFREMER d’Issy-les-Moulineaux à Brest-Plouzané. Le rapporteur public du Conseil d'Etat recommande l'annulation de la décision de transfert.