Vous êtes ici

Diplomacy & Crisis News

As 71st General Assembly opens, new President pledges to ‘turn the wheels’ on implementing 17 Global Goals

UN News Centre - mer, 14/09/2016 - 02:06
The United Nations General Assembly today opened its 71st session, with an emphasis on ensuring that implementation of the new global development goals, adopted by its 193 Member States last year, is well underway.

UN envoy: First full day of Syrian ceasefire sees “a significant drop in violence,” but humanitarian access still needed

UN News Centre - mer, 14/09/2016 - 01:34
Some 24 hours after the latest cessation of hostilities in Syria began, a United Nations envoy today said that despite allegations of mortar shelling and airstrikes yesterday evening, violence in the country has declined substantially.

UN report calls for synergies between universal 2030 Agenda and goals for least developed countries

UN News Centre - mer, 14/09/2016 - 00:48
The world’s 48 least developed countries (LDCs) have experienced some positive developments, yet challenges remain with new risks and uncertainties threatening development gains, according to a new United Nations report released today.

Almost 300,000 migrants and refugees reached Europe over past 8 months – UN partner agency

UN News Centre - mer, 14/09/2016 - 00:24
Close to 300,000 migrants and refugees have reached Europe between the start of this year and mid-September, with most of them entering through Greece and Italy, according to an update from the International Organization for Migration (IOM) today.

Germany's War Record (II)

German Foreign Policy (DE/FR/EN) - mer, 14/09/2016 - 00:00
(Own report) - Nearly 15 years ago, NATO launched its war on Afghanistan. Under the occupation - with Germany playing a significant role - the economic and social conditions of the country are disastrous and the security situation, desolate. Since 2001, more than 220,000 people have been killed in the war, either as direct victims of combat or indirectly, according to a comprehensive analysis. The security situation in the country has "dramatically deteriorated," affirms the German Bundestag's Defense Commissioner. Today, soldiers must be flown by helicopter from one base to another, because use of the roads is too dangerous, even for armored vehicles. According to the United Nations, the number of refugees has reached 1.1 million, tendency rising. Opium cultivation is still Afghanistan's largest economic sector. By national standards, 39.1 percent of the Afghans are living below the poverty line; 2.7 million are undernourished. The Bundeswehr, however, detects a positive development and recommends "patience and endurance." (This is part 2 of a german-foreign-policy.com series, reporting on consequences of German military interventions over the past two decades, in light of the German government's announcement of plans to increase its "global" - including military - interventions.)

More has to be done to deliver on European commitments for asylum seekers – UN refugee agency

UN News Centre - mar, 13/09/2016 - 21:36
Highlighting that the number of pledges to relocate asylum-seekers continues to be woefully low and its implementation slow and challenging, the United Nations refugee agency today called on European countries to do more to deliver significantly on the commitments they have made.

UN humanitarian official “deeply disturbed” by unrelenting attacks on civilians in Yemen

UN News Centre - mar, 13/09/2016 - 21:15
The top United Nations humanitarian official in Yemen has voiced apprehension over a series of deadly air strikes on a water well which killed and wounded dozens of people in the country’s centre.

La Colombie et le processus de paix : 3 questions à Guillaume Lasconjarias

Politique étrangère (IFRI) - mar, 13/09/2016 - 10:46

Auteur de l’article « Colombie : la longue marche vers la paix ? » paru dans le numéro d’automne 2016 de Politique étrangère (3/2016), Guillaume Lasconjarias, chercheur au collège de Défense de l’OTAN à Rome, répond à trois questions en exclusivité pour politique-etrangere.com.

1) Votre article « Colombie : la longue marche vers la paix ? » était sous presse au moment de l’accord de paix du 24 août. Peut-on désormais retirer le point d’interrogation qui ponctue le titre ?

Oui et non. Le point d’interrogation pose la question du processus de paix et ce dernier est encore en cours. L’annonce de la signature officielle de la paix – le 26 septembre prochain – signifie qu’un accord a été trouvé et validé entre les parties. Est-ce la paix que chacun espérait ? Sans doute pas. Le chef négociateur, Humberto de la Calle, a admis que cet accord n’était pas parfait, mais qu’il s’agissait du meilleur en l’état. De son côté, Ivan Marquez, second des FARC et négociateur pour la rébellion, ne dit pas autre chose lorsqu’il reconnaît des « erreurs » faites au cours d’une si longue période et qu’il espère que « l’emploi des armes contre les citoyens puisse être évité ». Pour paraphraser Churchill, ce n’est peut-être pas le début de la fin, mais bien la fin du début de la marche vers une vraie paix. Et le pays n’en a jamais été aussi proche.

Cependant, la paix ne deviendra réalité qu’après plusieurs étapes importantes que nous devrons scruter dans les semaines et mois à venir : la première tient à l’acception par la guérilla dans son ensemble, et par le peuple colombien – via un plébiscite – de l’accord signé à La Havane. Les FARC devraient ainsi tenir prochainement leur 10e conférence qui sera sans doute un moment de discussion et d’opposition fortes au sein du mouvement, notamment entre les têtes du Secrétariat et les chefs de fronts FARC. Du côté du gouvernement, Santos devra faire le « service après-vente » dans une atmosphère peu facile, tant l’ancien président Uribe et une partie des conservateurs sont résolument hostiles à cette paix. Le choix du référendum est donc risqué, même si les derniers sondages donnent au « oui » une avance confortable (plus de 60 %). Un « non » pourrait avoir des conséquences désastreuses, car le gouvernement a d’ores et déjà annoncé qu’il ne chercherait pas à négocier plus avant. Ensuite, le Congrès colombien devra approuver une loi d’amnistie concernant les crimes « politiques » commis par les FARC, et non les crimes de guerre, mais se pose le problème des contingences juridiques et notamment de la classification des actes en relation avec le financement de la guérilla, par exemple trafic de drogue ou enlèvements… Enfin, 60 jours après le résultat du plébiscite, et s’il est positif, les FARC devraient se diriger vers 23 zones de regroupement (Zonas Veredales Transitorias de Normalización) et débuter leur désarmement sous le contrôle des Nations unies, en trois moments étalés sur 180 jours.

Il n’en reste pas moins vrai que de multiples questions demeurent : les principales tiennent au risque de glissement d’anciens guerilleros vers la pure criminalité – à l’instar de ce qui a été observé avec le désarmement des AUC, les paramilitaires –, tandis que la seconde guérilla – l’ELN et ses 2 000 combattants – ne se trouve pas incluse dans ce processus. Bref, la Colombie fait des pas vers la paix mais elle n’y est pas encore tout à fait parvenue.

2) Comment en est-on arrivé à cet accord de paix ?

54 mois de négociations après 52 ans de guerre, cela laisse rêveur. Et optimiste. En effet, ces négociations ont commencé en 2012, soutenues par la Norvège et Cuba (mais aussi le Chili et le Venezuela) dans un état d’esprit différent des autres tentatives. Ce n’est pas la première fois que les FARC et le gouvernement négociaient, et il y a avait potentiellement de quoi ne pas croire en des résultats positifs à l’aune des expériences précédentes. Au début des années 1980, les discussions avec l’administration Betancur avaient certes débouché sur un cessez-le-feu et une amnistie provisoires, mais les FARC n’avaient nullement démobilisé leurs troupes, tandis que le processus de transition vers une voie politique s’achevait dans le sang avec le massacre de milliers de responsables associés à l’Union patriotique, ce groupe censé représenter les rebelles. Depuis, toutes les tentatives se sont placées sous ce cas d’école : au début des années 1990, sous le patronage du Mexique et du Venezuela, une solution est envisagée mais ne conduit à rien. En 1998, le rapprochement avec le gouvernement d’Andrès Pastrana aboutit à la naissance d’une vaste zone démilitarisée qui sert en réalité de base arrière à partir de laquelle les FARC peuvent envisager la reprise des combats et la conquête du pays. On connaît la suite, avec la montée aux extrêmes et la politique d’Uribe qui vise la victoire, et non la négociation.

Finalement, l’accord de 2012 est différent car Santos n’est pas Uribe. Rappelons qu’il était dans l’équipe de Pastrana en 1997-1998 et servait avec ceux qui voulaient faciliter les accords avec les FARC. N’oublions pas le rôle des pays encadrant et même se portant garant de la paix. Je voudrais ainsi faire remarquer le rôle majeur de la Norvège, et de son diplomate Dag Nylander, qui a servi de voix raisonnable à toutes les étapes de la négociation, y compris à des moments où les exigences des uns et les refus des autres menaçaient de tout faire capoter. Enfin, le processus suit trois lignes directrices : les discussions préalables, le cessez-le–feu et la fin du conflit. En 2011-2012, il a fallu une année de rencontres secrètes pour que les parties s’accordent sur un agenda et sur une méthodologie qui ont été révélés en août 2012 lors des accords généraux sur la fin du conflit, donnant le cadre pour les négociations formelles.

3) Le cas colombien permet-il de tirer des leçons générales – peut-être applicables à d’autres guerres – en matière de sortie de conflit ?

La première leçon est justement que les acteurs ont tiré les enseignements des expériences passées et des erreurs commises. Ils ont donc développé un cadre original et des approches innovantes, par exemple en découplant les négociations du processus de paix lui-même. Ensuite, le point central a porté sur les victimes et les populations, comme aux racines du conflit : en mettant en avant les questions sociales et économiques, et en voulant réduire les inégalités, l’angle choisi a permis d’atteindre un accord minimum sur lequel l’idéologie a peut-être moins de prise. Enfin, la réflexion sur la mise en œuvre concrète a débuté bien avant que l’accord ne soit signé, en acceptant que la population colombienne dans son ensemble et la société civile jouent un rôle d’arbitre in fine. Je pense cependant que c’est au niveau local, celui des municipalités, que la paix se construira : le retour de l’État et la garantie du respect de l’accord de paix – et notamment de la redistribution des terres agricoles spoliées – sera l’une des clés de ce processus, tout comme le sera la lutte contre les cultures illicites via un accompagnement des paysans vers des productions légales.

Sur un tout autre plan, le processus de paix colombien montre deux caractéristiques qui me paraissent essentielles. D’abord l’investissement dans la durée de l’ensemble du politique pour mettre fin au conflit. Combattre une guérilla prend du temps et nécessite la concentration d’efforts conséquents sur des années. Entre le début du Plan Colombie et ses différents réorganisations ou réaménagements, il s’est passé 14 ans pendant lesquels le gouvernement colombien n’a jamais relâché la tension, a maintenu les crédits militaires et de développement au même niveau, et a poursuivi une ligne politique sensiblement égale, y compris lors du passage de relais entre présidents (il est vrai que Santos était initialement le dauphin d’Uribe).

Ensuite, le rôle donné à l’armée pour appuyer la politique de paix, au travers de l’action intégrale et de ses multiples rameaux. Même si les conflits sont très différents et les considérations ethniques et religieuses varient, je pense que le cas colombien offre de l’espoir à l’Afghanistan, dont souvent, on rapproche quelques facteurs – l’importance du trafic de drogue par exemple.

* * *

Retrouvez toutes les informations sur le dossier « Amérique latine : les espoirs déçus ? », publié dans notre numéro d’automne ici.

S’abonner à Politique étrangère.

 

Loi travail : les médias contre les libertés

Le Monde Diplomatique - lun, 12/09/2016 - 15:04
La dérive autoritaire du gouvernement de M. Manuel Valls doit beaucoup au climat de guerre sociale qu'entretiennent les principaux médias du pays. Subissant la férule de ses propriétaires, la presse renonce au rôle de défenseur des libertés politiques. / France, Audiovisuel, Capitalisme, Démocratie, (...) / , , , , , , , , , , , , - 2016/07

Le Moyen-Orient, encore, toujours

Politique étrangère (IFRI) - lun, 12/09/2016 - 12:20

Dans son édition de la semaine dernière, l’hebdomadaire Actualité juive a publié un article sur le numéro d’été de Politique étrangère, n° 2/2016, consacré au Moyen-Orient.

« C’est un numéro à la hauteur des défis de la région qu’a fait paraître cet été Politique étrangère. La revue de l’Institut français des relations internationales s’intéresse au nouveau « grand jeu » qui se déploie au Moyen-Orient. La zone est aujourd’hui « un sujet brillant pour les drames qui s’y étendent sans cesse en nouvelles tragédies » observe l’éditorial. « S’y défient de nouvelles puissances locales ; s’y esquissent de nouvelles affirmations de puissances globales ; s’y interroge la durabilité des États dessinés par la fin des empires coloniaux. À défaut de « grande stratégie », la Russie a ainsi instrumentalisé, avec un certain succès, la crise syrienne pour se replacer comme un « acteur indispensable sur la scène internationale » juge la chercheuse Ekaterina Stepanova. L’Iran et la Turquie étendent une influence que Paris peine à rétablir, faute de choix politiques nourris de « contradictions » (Georges Malbrunot).

À cette aune, l’ambition d’un retrait substantiel américain au profil d’un pivotement stratégique vers l’Asie, espéré par l’administration Obama, pose question. « Mettre en cause cet engagement serait malavisé » prévient John McLaughlin, ancien directeur adjoint de la CIA. »

« Ce qui commence au Moyen-Orient ne reste pas au Moyen-Orient. »

Retrouvez le sommaire complet du numéro d’été, ainsi qu’en libre lecture les articles de Ekaterina Stepanova, « La Russie a-t-elle une grande stratégie au Moyen-Orient ? » et de Georges Mink, « L’Europe centrale à l’épreuve de l’autoritarisme ».

Découvrez également le nouveau numéro de Politique étrangère (n°3/2016) consacré à l’Amérique latine, en librairie depuis le 5 septembre.

S’abonner à Politique étrangère.

 

Regulatory Forces

German Foreign Policy (DE/FR/EN) - lun, 12/09/2016 - 00:00
(Own report) - The ceasefire, set to begin today in Syria, mutes Berlin's hegemonic ambitions. Negotiated between Washington and Moscow the ceasefire has placed Moscow, for the time being, on an equal footing with the USA in the Middle East, while ignoring Berlin and its claim to become a regulatory power for the region. This is a clear setback for the German government and the hopes it had had four years ago. At the time, German government advisors and foreign policy experts were drawing up plans together with Syrian opposition members for reconstructing Syria after Assad's expected overthrow. The implementation of these plans would have provided Germany exclusive influence, while pushing Russia, politically, to the sidelines. But, this did not happen. However, the ceasefire cannot be considered stable. On the one hand, it is uncertain that the insurgent militia will respect it and, on the other, if Washington will - as was decided - really engage in joint operations with Moscow against the al Qaeda offshoot Jabhat al Nusra, or its successor, Jabhat Fatah al Sham. Because of the latter's close cooperation with the so-called moderate militias, the USA risks hitting its western allies, when bombing Fatah al Sham.

Dire la violence extrême au Mexique

Le Monde Diplomatique - dim, 11/09/2016 - 16:12
Actes de torture, massacres, disparitions : diverses organisations ont dénoncé la responsabilité de l'Etat dans ce qui constitue le quotidien des Mexicains. L'écrivain Sergio González Rodríguez éclaire ici cette réalité à travers son propre témoignage, d'une lecture parfois éprouvante. / Mexique, (...) / , , , , , , , , , - 2015/08

Des accidents de la route pas si accidentels

Le Monde Diplomatique - dim, 11/09/2016 - 15:00
À chaque période de vacances, tandis que le risque d'accidents de la route s'accroît, le thème de la sécurité au volant revient dans l'actualité. Le gouvernement multiplie alors les consignes de bon sens. En se focalisant sur le comportement individuel des conducteurs, ces préconisations négligent les (...) / , , , , , , , , - 2016/08

The Candidates Underperformed, Not Matt Lauer

Foreign Policy - sam, 10/09/2016 - 17:28
MSNBC's Commander-in-Chief Forum on Wednesday night was revealing, more so than the subsequent commentary seems to acknowledge.

Longform’s Picks of the Week

Foreign Policy - sam, 10/09/2016 - 00:38
The best stories from around the world.

Hajj DIY: Apps Are Making the Pilgrimage Easier Than it’s Ever Been

Foreign Policy - ven, 09/09/2016 - 21:43
More than ever before, navigating the Hajj by smartphone is a real option.

Can This Man Save The Europe-Turkey Migrant Deal?

Foreign Policy - ven, 09/09/2016 - 21:14
Gerald Knaus came up with the plan that stopped the flood of refugees from Turkey into Europe. Now it’s teetering on the brink of failure -- and he’s launched a one-man effort to save it.

Can U.S. Missile Defenses Keep Up With the North Korean Threat?

Foreign Policy - ven, 09/09/2016 - 20:19
Pyongyang is building more powerful nuclear weapons and more advanced ballistic missiles, forcing Washington and its allies to rethink how to counter the North’s advancing arsenal

Why Did Sanctions Fail Against North Korea?

Foreign Policy - ven, 09/09/2016 - 20:10
The isolated regime conducted its fifth and most powerful nuclear test on Friday just months after the U.N. imposed new economic penalties. Are sanctions good for anything?

Facebook Can’t Tell the Difference Between a Pulitzer Prize-Winning Photo and Child Porn

Foreign Policy - ven, 09/09/2016 - 17:49
The social media site just keeps deleting an iconic Vietnam War photo.

Pages