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Afrique

40 unités pour les AVC

Algérie 360 - lun, 16/01/2017 - 16:44

Le ministère de la Santé a décidé d’organiser un réseau de prise en charge des AVC composé de 40 unités neuro-vasculaires d’ici 2018. La première unité ouvrira ses portes ce mois de janvier au CHU Mustapha-Pacha.

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Guelma: Pluie, neige, froid… Comment prévenir les accidents domestiques ?

Algérie 360 - lun, 16/01/2017 - 16:44

Guelma a connu une chute vertigineuse des températures ces derniers jours. Le thermomètre a sensiblement baissé dans de nombreux points de la wilaya, entraînant un changement climatique spectaculaire, après un moment de douceur qui a marqué le début de l’hiver. La parenthèse ensoleillée est donc terminée.
Côté température, le thermomètre a affiché 2 degrés samedi dernier en début de matinée, dans les régions de Oued Zenati, Ras El Aâgba… L’hiver s’est bel et bien installé à Guelma, apportant sur les monts de la Mahouna, Ras El Aâgba, Roknia… quelques centimètres de poudreuse.


Avec cet épisode neigeux, les asphyxies au monoxyde de carbone, et les incendies domestiques connaissent une remarquable recrudescence. En effet, à Oued Zenati, une famille de six personnes a été sauvée après avoir vite réagi en appelant les secours. Les secouristes de la Protection civile ont heureusement réagi à temps. Les six victimes, un père de 42 ans, la mère, 41 ans et les enfants âgés de 6 à 21 ans habitant la cité 17-Octobre dans le chef-lieu de commune de Oued Zenati, ont été hospitalisés à la suite d’une asphyxie au monoxyde de carbone, samedi soir.
D’après la cellule de communication de la Protection civile, qui a révélé l’information, il était un peu plus de 21 h, lorsque l’alerte a été donnée. Les membres de cette famille ont été insidieusement intoxiqués par les émanations du chauffage à gaz.


Par ailleurs et selon la même source, 3 000 poussins ont péri dans un incendie. Le feu s’est déclaré dans un élevage de poulets samedi dernier, à Mechta Houara, dans la commune de Guelapat Bousbaâ. Il était 19h41 quand les éléments de l’unité principale de la Protection civile ont été alertés.
L’incendie a embrasé la totalité de l’élevage de poulets.
L’origine du sinistre reste à déterminer. Il pourrait s’agir d’un dysfonctionnement du système de chauffage, qui était composé essentiellement de bonbonnes de gaz. Deux camions spécial-incendie ont été mobilisés pour éteindre le feu, précise notre source.
Noureddine Guergour

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Des médicaments israéliens en vente à Bordj-Bou-Arréridj

Algérie 360 - lun, 16/01/2017 - 16:41

Quoique formellement interdits en Algérie, des produits de fabrication israélienne se retrouvent, parfois, dans les circuits commerciaux – informels essentiellement – algériens. Il en est ainsi des médicaments (Colotrophine), fabriqués par le laboratoire israélien Teva, et qui sont illégalement commercialisés dans la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj.

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Les ingénieurs agronomes rejoignent le FLN

Algérie 360 - lun, 16/01/2017 - 16:37

L’Association nationale des ingénieurs agronomes, qui revendique pas moins du 50 000 adhérents, vient de rejoindre, avec armes et bagages, le parti du FLN. D’ailleurs, l’ensemble des membres du bureau national de l’association a été reçu, hier, par Djamel Ould Abbès pour formaliser cette opération. Une bonne «prise» pour l’ex-parti unique qui contrôle déjà l’Union des paysans, UNPA, ainsi que le ministère de l’Agriculture, lui dont l’essentiel de l’électorat se recrute dans le monde rural.

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Les premiers résultats seront connus dans six mois: Les universités s’auto-évaluent

Algérie 360 - lun, 16/01/2017 - 16:30

Les établissements de l’enseignement supérieur procéderont dorénavant à leur auto-évaluation. Le coup d’envoi officiel du dispositif d’auto-évaluation des universités a été donné hier par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. L’université sera jugée et notée sur le plan pédagogique, administratif et de la recherche.

Les universités lancent leurs dispositifs d’auto-évaluation et elles ont six mois pour présenter les premiers bilans. C’est le délai que le ministre de l’enseignement supérieur a accordé aux commissions de contrôle de qualité pour pouvoir rendre les premiers résultats. Des commissions chapeautées par une agence nationale indépendante de contrôle de qualité.

«Cette agence est indépendante même du département de l’enseignement supérieur qui ne pourra pas interférer dans son travail, et notre seul rôle, c’est de lui faciliter le travail et lui donner une crédibilité pour qu’elle puisse accompagner et aider les universités à s’améliorer en procédant à une évaluation sur le plan pédagogique, administratif et recherche scientifique», a indiqué Tahar Hadjar qui a donné hier le coup d’envoi de ce dispositif, à partir de l’université Benyoucef-Benkhedda, à Alger.

Ce dernier a expliqué que l’opération d’auto-évaluation permettra, dans un premier temps, un classement entre les différents établissements de l’enseignement supérieur que compte le pays. En deuxième étape, le dispositif permettra aussi de définir la place de l’université algérienne dans le classement mondial. A partir de là, aussi, chaque université pourra définir et lancer son propre projet d’entreprise.
L’université, recommande le premier responsable du secteur, doit devenir un acteur dans le développement local et national. L’évaluation, a souligné le ministre de l’enseignement supérieur, se fera sur la base de critères aux standards internationaux. Hadjar a donc appelé les universités à revoir leurs programmes de telle sorte à ce qu’ils répondent aux besoins du terrain.

«De nouvelles professions sont en train de voir le jour et l’université doit prendre en considération ce développement et cette évolution à l’exemple de l’Université d’Oran, où la wilaya abrite une usine de montage de voitures et doit donc former des étudiants dans cette spécialité», a souligné l’intervenant. Tahar Hadjar a indiqué que le dispositif de l’auto-évaluation des universités est un projet qui date d’il y a cinq ans. Une période nécessaire, dit-il, pour préparer et installer les commissions d’évaluation dans chaque établissement avec un référentiel national des paramètres d’évaluation. Dans six mois, on devra donc avoir un classement national des universités.

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« Condor Electronics » et iMadrassa : Pour la réussite scolaire de vos enfants.

Algérie 360 - lun, 16/01/2017 - 16:20

Condor Electronics, Leader algérien des produits électroniques, électroménagers et Multimédias, vient de lancer un nouveau partenariat ; avec iMadrassa.com cette fois-ci, le site et application mobile de soutien scolaire réalisé par des professionnels et conforme au programme national, du primaire à la FAC.

Condor place la réussite des élèves au cœur de ses réflexions avec le lancement de ce partenariat, une action commerciale couplée à une conviction basée sur des valeurs communes : la réussite scolaire pour tous.

Les deux leaders, chacun dans son domaine souhaitent apporter du contenu algérien à forte valeur ajoutée à leurs clients, en affirmant que « l’éco système TIC made in Algeria est désormais une réalité ».

Pour tout achat de smartphone ou tablette Condor, le client bénéficiera de 03 mois gratuit de cours de soutien en ligne après le téléchargement de l’application (gratuite) iMadrassa ou via le site web www.iMadrassa.com.

Cette offre est notamment valable pour les clients Condor déjà existants. Une fois les trois mois dépassés, les recharges seront disponibles au niveau des showrooms Condor à travers tout le territoire national à partir de 500 dinars par mois.

Pour rappel, iMadrassa.com est un site où déjà 100 000 élèves révisent leurs cours, testent leurs connaissances avec des quiz, s’entraînent avec des exercices interactifs et des vidéos et s’évaluent avec des examens corrigés.

Tous les contenus pédagogiques du site sont produits par des professeurs de plus de 20 ans d’expérience et validés par des inspecteurs de l’éducation nationale.

Les parents et les élèves peuvent suivre l’avancement et les progrès de l’élève grâce à un tableau de bord et comparer leur score avec les autres membres du site.

A propos de Condor Electronics :

SPA Condor Electronics est la figure de proue du Groupe Benhamadi. Fondée en 2002, la filiale grandit vite et devient leader dans son domaine. Elle est spécialisée dans la fabrication, la commercialisation et la maintenance des produits électroniques, électroménagers et multimédia ainsi que des panneaux photovoltaïques.

Certifiée ISO 9001, 14001, 26000 et OHSAS 18001, pour les normes de qualité́, respect de l’environnement, responsabilité́ sociétale et santé et sécurité́, respectivement, la compagnie tend à entre un modelé de sérieux et de compétence. Condor Electronics est l’une des premières entreprises à être certifiée « BASMA DJAZAIRIA », un label délivré par le Forum des Chefs d’Entreprises algérien (FCE) visant à garantir l’origine algérienne les produits.
Misant sur l’innovation et la disponibilité́, Condor Electronics maintient son leadership sur le marché algérien en proposant des produits à la fois performants, d’excellente qualité́ et à un prix très abordable avec une présence sur tout le territoire algérien.

Condor Electronics n’est pas juste un exemple de réussite et de succès, à travers ses réalisations et ses performances, elle est aussi le modèle par excellence de la compagnie qui marque son époque par son innovation et son avant-gardisme. Avec des articles à la pointe de la technologie, certifiée aux normes de qualité́ et de sécurité́ les plus strictes, grâce à Condor le produit « Made In Algeria » devient une référence dans le marché́.

Avec les différentes gammes des produits proposées, Condor Electronics parvient à toucher toutes les cibles possibles et arrive à être présente dans 90% des foyers algériens grâce à ses potentiels humains et techniques, Condor Electronics s’inscrit dans son temps mais aussi dans la pérennité́.

Condor Electronics n’est pas seulement un label marchand mais un opérateur et un compagnon du quotidien de chaque algérien qui propose concrètement plus de confort et d’accessibilité́.

L’enseigne amie inspire par son succès et sa fidélité ; c’est précisément cette proximité́ et la détermination d’élargir les horizons et d’anticiper sur les innovations qui permet à Condor Electronics d’entre un leader. Au fil des années, Condor Electronics a construit une histoire, un parcours où toutes les mutations reflètent aussi l’attachement à nos valeurs et nos aspirations à l’excellence.

Condor Electronics entame une aire d’internationalisation, le géant de l’électronique, de l’électroménager et du Multimédia a tout pour concurrencer les enseignes internationales. Il marque l’année 2016 par son envol vers la conquête des marchés internationaux et l’inauguration de son premier Showroom hors frontières le 18 Novembre 2016 à Nouakchott (Mauritanie).

Dans ce sens, Condor Electronics exprime de grandes ambitions pour l’export, avec un objectif de 50% de chiffre d’affaire en provenance des exportations. Toujours engagée et citoyenne, Condor exprime aujourd’hui sa volonté de promouvoir le savoir-faire algérien et de mettre l’Entreprise Algérienne au cœur d’une dynamique économique internationale.

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Projets Peugeot et Total: Les mises au point de Bouchouareb

Algérie 360 - lun, 16/01/2017 - 15:50

«Je n’ai jamais dit tant que Peugeot ne répond pas à des conditions, le projet ne sera pas lancé, nous sommes deux partenaires, chacun doit faire ce qu’il faut, le pas nécessaire pour qu’on se retrouve. Les intérêts des uns et des autres doivent être respectés. Je n’ai jamais conditionné d’une manière unilatérale», a déclaré hier à Oran, le ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, au sujet du projet Peugeot. Dans ce cas, le blocage se trouve à quel niveau ? Le ministre dira que la visite de travail à Oran «est d’une importance telle que ce projet Peugeot devient secondaire».

Durant sa visite du projet de réalisation d’une unité de fabrication de lubrifiants du groupe Total Algérie, le ministre s’est montré ferme et intransigeant quant au retard qu’enregistre ce projet. «Au bout d’une année, je reviens ici et rien n’est fait, ceci ne peut pas durer pour une raison très simple : pour ne pas faire prendre de risques à d’autres investisseurs, sur ce segment-là, on reste et on n’autorise pas d’autres à investir, on ne peut pas continuer à se suffire de cette situation. Au moment où je continue à importer des produits faits à l’extérieur. Aujourd’hui, ou on joue le jeu et vous aurez tous les appuis ou bien… Je n’ai pas le temps, la seule chose avec laquelle j’ai un problème, c’est le temps. De grâce, faites vite et lancez la production.»
Tentant de rassurer le ministre que tout sera fait pour terminer le projet au plus vite, le représentant de Total dit comprendre l’impatience du ministre.
Ce dernier lui réplique sans attendre : «Il ne s’agit pas d’impatience, chacun a ses priorités, chacun a ses contraintes, mais à un certain moment, il faut qu’on arrive au même endroit au même moment, là il se trouve qu’il y a un décalage. Je comprends vos intérêts mais comprenez aussi les miens, je vous le dis de manière très claire, vous devez lancer le projet au plus vite.» Plus tard, le ministre a évoqué à nouveau le cas des projets qui accusent des retards et s’est montré menaçant : «L’Etat a accordé beaucoup de facilités inimaginables pour le foncier industriel, dès lors nous n’avons pas de temps à perdre dans des projets qui n’avancent pas.

Un véritable industriel doit savoir gérer son projet et celui qui n’y parvient pas, le wali pourra reprendre la parcelle de terre et l’accorder à celui qui est apte à réaliser le projet et lancer la production.» Un message on ne peut plus clair à l’intention de Total Algérie.
Durant sa journée de travail et d’inspection très chargée, le ministre a évoqué avec la presse le volet du recrutement. Il estime que tous les projets de son secteur créent de l’emploi et de déclarer : «C’est la première fois depuis 1991, après la réorganisation et la réforme du secteur public, que le secteur économique public crée de l’emploi permanent. Tous les partenariats que nous sommes en train de visiter sont des emplois nouveaux que le secteur ne créait pas depuis longtemps.»

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Après l’agression de Bab-Ezzouar La communauté chinoise s’organise

Algérie 360 - lun, 16/01/2017 - 15:45

L’agression d’un ressortissant chinois à Alger a fatalement instauré un sentiment d’inquiétude mais aussi de malaise au sein de la communauté chinoise qui s’exprime dans ce reportage sur l’affaire en elle-même mais aussi sur des conditions de vie et d’intégration beaucoup moins évidentes qu’on ne pourrait le supposer.


 Une vidéo postée sur les réseaux sociaux fait rapidement le buzz. La scène qu’elle révèle est effarante. Dans un quartier de Bab-Ezzouar, un groupe de jeunes intercepte un véhicule utilitaire, ouvre la malle et embarque toutes les marchandises qui s’y trouvent. Le tout appartient à un ressortissant chinois qui s’attelait à transporter, de nuit, un nouvel arrivage pour sa boutique.
Ses agresseurs sont au nombre de trois, mais la scène filmée indique la présence de plusieurs autres personnes, toutes jeunes, autour du lieu de l’agression. Des habitants du quartier assistent au vol sans réagir. Il fait nuit noire, une grande tension règne sur la capitale en raison des évènements qui secouent certaines wilayas limitrophes comme Béjaïa.
Les forces de l’ordre sont en état d’alerte et sont organisées au sein d’un impressionnant dispositif prêt à intervenir à la moindre occasion. Très rapidement, ils ont vent de ce qui se produit. Lorsqu’elles arrivent sur les lieux, les auteurs du forfait ont déjà eu le temps de prendre la fuite, mais les informations qu’elles recueillent leur permettent de procéder à l’arrestation de deux d’entre eux, deux jours plus tard. Un communiqué de la DGSN annonce qu’un troisième complice se trouve toujours en fuite.
La même source nous apprend que les agresseurs s’étaient également rendus coupables d’attaques menées contre des magasins appartenant à des ressortissants chinois. Des armes blanches ont été utilisées.

La réaction des commerçants chinois
Le contexte général dans lequel est survenue cette affaire soulève des interrogations. Les auteurs de l’agression ont-ils profité du climat de tension pour se livrer à ce comportement ? L’hypothèse est très probable, mais elle interpelle les consciences car elle survient peu de temps seulement après une autre affaire, tout aussi dramatique, liée à un comportement singulier observé au sein de la population contre les réfugiés subsahariens. A travers de nombreuses wilayas, et même au sein de la capitale, la communauté africaine a été à plusieurs fois ciblée et attaquée de manière honteuse (jets de pierres notamment) par des groupes de citoyens reprochant un mode de vie contraire aux traditions algériennes.
Cette situation avait même contraint récemment les autorités à expulser (reconduire selon le terme officiel) des centaines d’entre eux vers leur pays d’origine dans des conditions décriées par les organisations des droits de l’Homme. Mais la communauté chinoise établie en Algérie est loin d’en être là. Le dernier bilan officiel livré par l’ambassade de Chine lui-même annonçait, il y a une année, que près de 40 000 Chinois se trouvaient dans le pays. Ils constituent la plus grande communauté étrangère établie en Algérie. Un simple regard dans les rues d’Alger renseigne sur l’importance de leur présence.
Ming Zhong travaille depuis plusieurs années à El-Biar. Elle tient un magasin où elle propose des tas d’articles de maison à un prix raisonnable. Des couvre-lits, des taies d’oreiller, des draps et même des tenues traditionnelles chinoises venues tout droit de Pékin, dit-elle dans un français ponctué de ravissantes connotations chinoises. Ming est naturellement au courant de ce qui s’est passé à Bab-Ezzouar.
Un tel évènement ne peut pas passer inaperçu. Elle aborde pourtant difficilement le sujet : «On ne sait pas ce qui se passe, ils nous ont dit que la situation n’est pas très bonne ici, il y a beaucoup de voyous.» La vendeuse qui l’assiste prend la parole : «Il n’y a jamais eu de gros problèmes, mais depuis quelque temps, on sent que les choses vont moins bien, d’ailleurs depuis cette affaire elle a décidé d’engager un jeune Algérien.» Ce dernier habite dans l’immeuble qui se trouve juste au-dessus du local. Ming lui donne 8 000 DA uniquement pour monter la garde devant la porte du magasin.
Manil, 23 ans, est également chargé de veiller sur un autre local tenu par une Chinoise, quelques mètres plus loin. Il est là, il veille, sans plus. Sa présence rassure et sert de double protection. C’est un enfant du quartier, et en cas de besoin, ses amis pourront lui prêter main-forte. Manil servira également de bouclier contre les railleries et plaisanteries de bas niveau auxquelles font fréquemment face les Chinois. «Certains aiment bien nous taquiner, dit Ming en riant, mais parfois, cela fait mal, ça touche», dit-elle en mettant le poing sur le cœur.

Des plaisanteries mal placées
A Bab-el-Oued, des commerces du même genre foisonnent. A proximité du marché, un local tenu par un Chinois reçoit de vieilles dames à la recherche d’une paire de draps pour une prochaine mariée. Une discussion avec le propriétaire est entamée : «J’ai été volé à plusieurs reprises, une fois un ami que j’avais envoyé très tôt pour ouvrir le magasin à ma place a même reçu un coup à la tête. Un voyou a tenté de l’assommer pour rentrer voler la marchandise. Mais maintenant si quelqu’un vient, je l’attends.

Les Chinois sont forts pour le karaté.»
Comme beaucoup d’autres commerçants chinois, celui-ci a appris à s’appuyer sur le voisinage, les jeunes en particulier, pour éviter d’être confronté à de mauvaises surprises. «Ils sont plus vigilants depuis l’affaire de Bab-Ezzouar. Le vol est partout, mais faire cela contre des étrangers est une honte, certains Algériens sont racistes», commente Mourad un quinquagénaire qui vient acheter des cacahuètes toutes chaudes près du magasin chinois.
A Alger-Centre, comme sur les hauteurs, à Dély-Brahim, les commentaires des commerçants chinois se ressemblent : «Certaines périodes, tout va bien, nous sommes grands amis avec les Algériens, mais d’autres fois, rien ne va, comme en ce moment, on ne sait pas ce qui se passe, la police dit que ce sont des voyous.»
A Dély-Brahim toujours, des rumeurs annonçaient hier un nouveau vol dans un magasin. Le propriétaire aurait été délesté de toute sa marchandise. Intox ou psychose ?
Les témoignages recueillis révèlent, cependant, que de nombreux Chinois ont été forcés de quitter l’Algérie au cours de ces derniers mois. Certains font état de difficultés d’intégration. D’autres, et ils sont plus nombreux, avouent avoir été à leur tour frappés de plein fouet par la crise économique qui touche le pays.
L’information conforte cette déclaration faite il y a près plus d’une année par l’ambassadeur chinois à Alger qui, au cours d’un déplacement à Tizi-Ouzou, annonçait à la presse que sur les 40 000 Chinois établis en Algérie, 30 000 s’apprêtaient à quitter le pays. Le problème d’intégration avait été à nouveau évoqué par son entourage. Très vite, une dépêche de l’APS annonçait, à son tour, que le chiffre avancé par le représentant de la République de Chine allait être revu à la baisse.
Explications : seule une partie des travailleurs chinois, notamment employés dans le secteur de la construction, allaient être libérés et rapatriés, les entrepreneurs ayant opté pour le recrutement d’une main-d’œuvre locale.
Des milliers d’ouvriers étaient arrivés à Alger vers la fin 2010 lors du lancement de grands chantiers dans le BTP. Une bonne partie d’entre eux avait cependant privilégié de se lancer dans le commerce et de rester sur place après l’expiration de leur contrat. Dans des situations parfois peu évidentes, ils tentent de poursuivre une vie normale et une intégration sous le regard admiratif d’Algériens qui condamnent unanimement des attaques et des regards d’un autre âge.
A. C.

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La modernisation de l’administration locale se poursuivra à un rythme « plus accéléré »

Algérie 360 - lun, 16/01/2017 - 15:34

La modernisation de l’administration locale se poursuivra avec « davantage de détermination et à un rythme plus accéléré », a affirmé lundi à Alger, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui.

« Nous poursuivrons la modernisation de l’administration locale avec davantage de détermination et à un rythme plus accéléré, à travers notamment l’utilisation des nouvelles technologies pour en faire une administration électronique », a indiqué le ministre, dans une lettre lue en son nom par le Secrétaire général du ministère, El Hocine Mazouz, à l’occasion du lancement du programme de renforcement des acteurs de développement local « CapDel ».

M. Bedoui a ajouté que conformément à cette « large vision politique », son département s’attelle actuellement à mettre en oeuvre un « projet global de réforme des collectivités territoriales à travers la définition d’un cadre législatif et organisationnel renouvelé ».

L’objectif, a-t-il explicité, étant de concrétiser une « gouvernance locale consultative ancrant la culture de la participation citoyenne ainsi que l’exploitation rationnelle, équitable et efficace des ressources ». De même que « l’amélioration de la qualité des prestations offertes au citoyen ainsi que le renforcement du rôle économique des collectivités territoriales » et ce, afin de créer une économie locale « solidaire et diversifiée ».

Ce projet, a-t-il rappelé, s’inscrit dans le cadre des réformes politiques « profondes » lancées par le président de la République depuis sa réélection en 2014, lesquelles ont abouti, entre autres, à la dotation par le pays d’une nouvelle Constitution consacrant « pour la première fois le rôle de l’Etat dans l’encouragement d’une démocratie participative au niveau local ».

Ces réformes, a estimé M. Bedoui, se doivent d’être « accompagnées par une gouvernance publique, démocratique et équilibrée en mesure de garantir l’efficacité et le rendement de l’exercice public » et ce, dans l’optique du progrès, de la paix et de la cohésion sociale du pays.

Pour autant, le ministre a considéré que la réalisation de la « bonne gouvernance locale » n’incombait pas aux seules institutions publiques mais aussi à l’ensemble des acteurs sociaux et économiques concernés par la prise de décision.

Abordant l’objet de la rencontre, il a noté que le projet « CapDel » permettra à ses bénéficiaires de « s’exercer à éviter la prise de décision unilatérale », en prenant en considération les opinions et suggestions des citoyens, s’agissant des questions relevant du développement socio-économique des collectivités locales.

Il est, en outre, escompté de ce projet qu’il offre des « outils pédagogiques et des champs d’expériences à de nouvelles pratiques démocratiques locales », autant qu’il « salue » le rôle du mouvement associatif local, considéré comme étant « une école » en matière de démocratie, a renchéri M. Bedoui.

Initié par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, la Délégation de l’Union européenne et le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), le programme CapDel vise à renforcer les capacités des autorités locales et de la société civile comme acteurs de développement local.

Ce programme vise aussi à « améliorer les systèmes de planification stratégique et de démocratie locale » en y intégrant notamment les femmes et les jeunes et leur articulation avec les différents niveaux de gouvernance communal, wilayal et régional.

CapDel est financé par le gouvernement à hauteur de 2,9 millions de dollars, l’UE avec 7,7 millions d’euros et le PNUD avec 200.000 dollars.

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Décès de Charles-Henri Favrod, journaliste et écrivain suisse ami de la Révolution algérienne

Algérie 360 - lun, 16/01/2017 - 15:31

Le journaliste, photographe et écrivain suisse, Charles-Henri Favrod, ami de la Révolution algérienne, est décédé dimanche à l’âge de 89 ans, a-t-on appris de son entourage.

Le défunt, né en 1927, s’est intéressé à l’Algérie depuis 1952, année durant laquelle il réalisa son premier reportage sur la situation en Algérie pour le compte de la Gazette de Lausanne. Il publia, en 1956, une interview de Ferhat Abbas, devenu par la suite, le président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).

Charles-Henri Favrod, qui a aidé des militants algériens, en Suisse et ailleurs, joua un rôle important dans la prise de contacts en Suisse entre des responsables de la Révolution et les autorités françaises en vue des négociations
qui déboucheront sur les accords d’Evian signés le 18 mars 1962.

Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’Algérie, notamment « La révolution algérienne » et « Le FLN en Algérie », publiés respectivement en 1959 et 1962. « Je dois beaucoup à l’Algérie. C’est elle qui m’a donné une conscience politique », témoigna-t-il.

Charles-Henri Favrod était aussi le fondateur du Musée de l’Elysée à Lausanne (Suisse).

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Argent et politique La jonction entre dans les mœurs

Algérie 360 - lun, 16/01/2017 - 15:27

La pratique n’est plus secrète en Algérie : la jonction entre le monde de la politique et celui de l’argent est de plus en plus perceptible. Récemment, elle a été rendue encore plus évidente à travers l’introduction publique d’hommes d’affaires dans des listes électorales par de puissantes formations politiques telles que le RND.
Lorsque les mots viennent d’Ouyahia, il ne faut pas en chercher le reste. Directeur de cabinet auprès de la présidence de la République et patron du RND, il a récemment tenté de décharger le concept du mélange argent-politique de son aspect le plus sombre, le plus péjoratif en se livrant à des mises au point qui ont pu surprendre.

Au moment où le premier responsable du FCE (Forum des chefs d’entreprises) se faisait publiquement bouder par le Premier ministre, le MAE et d’autres membres du gouvernement à l’occasion du Forum africain, Ouyahia est intervenu à contresens pour «laver» Ali Haddad de toutes les accusations dont il faisait l’objet. «J’ai des sentiments envers lui», affirmait-il alors, tout en précisant qu’il «n’avait pas pour habitude de tourner la veste lorsque je sens que les vents tournent».

Plus qu’une déclaration d’amitié et de soutien, cette position vient prouver le peu d’embarras qu’il éprouve face à ceux qui y verraient une confirmation de sa tendance à mélanger argent et politique. Ahmed Ouyahia le prouve d’ailleurs officiellement en portant sur les listes des candidats RND aux prochaines législatives un candidat comme on n’en avait jusque-là rarement vus.

A Blida, apprend la presse, la tête de liste du Rassemblement national démocratique n’est autre que Tayeb Zeraïmi, patron de SIM connu surtout pour ses activités dans le secteur de l’agroalimentaire. Une première pour ce parti habitué à concevoir uniquement la présence d’hommes d’affaires de moindre envergure sur ses listes électorales. Les détracteurs d’Ouyahia lui accordent cependant une faveur : celle d’avoir porté son choix sur un homme sans dossiers compromettants. Tout l’inverse du FLN sans cesse ciblé pour avoir ouvert la porte à des hommes fortement controversés tels que Baha Eddine Tliba et Mohamed Djemaâ. Les passerelles entre le monde de la politique et celui de l’argent ne sont pas nouvelles. Si à travers le monde, la pratique passe pour un fait des plus connus, elle n’a fait son apparition que très récemment en Algérie.
Au début des années 2000, on le perçoit nettement au sein des partis islamistes. Le MSP du défunt Mahfoudh Nahnah illustrait déjà à cette époque l’existence d’une connexion flagrante entre les hommes d’argent et la politique, situation dont ne se cachait nullement le mouvement basé sur des alliances bien connues avec des milieux d’affaires allant du simple commerçant à l’industriel le plus en vogue.

Le richissime Djillali Mehri incarne à cette époque l’image parfaite de ce ponte qui s’est peu à peu construit entre les deux mondes. Battu à la course électorale lors les législatives de 1991, il devient député de 1997 à 2002 grâce au soutien que lui apporte le MSP.
Le phénomène ne gêne pas outre mesure et s’étend au fil du temps. Les exemples de l’immixtion de l’argent dans le monde de la politique se font plus nombreux. L’épisode Moumen Khalifa en dit long sur le sujet. Même sans avoir trempé directement dans des affaires de politique, l’homme s’y frotte de près en consacrant par exemple un large temps d’antenne de sa télévision à de sévères critiques contre un pouvoir avec lequel il a trop longtemps entretenu des relations ambiguës.

La situation n’est pas propre à l’homme. Une ambiguïté similaire plane aujourd’hui tout autant sur les relations qui caractérisent les hommes d’affaires actuels, les plus en vue du moins, et le pouvoir. Rassemblés dans des organisations patronales censées constituer des garde-fous destinés à éviter les situations d’anarchie et surtout à renforcer le secteur économique privé, ces structures sont encore loin d’avoir atteint leur objectif, les patrons s’inscrivant plus dans la politique que dans l’espace qui leur est astreint.

Ammar Saâdani, l’ancien SG du FLN qui avait la réputation d’incarner l’homme porteur de messages, avait réagi à une tentative du FCE d’inscrire les siens parmi les candidats aux législatives. «Nous n’accepterons pas, avait déclaré ce dernier, de mélanger l’argent et la politique (…) nous ferons face aux mentalités archaïques». Une déclaration qui a poussé Ali Haddad à faire marche arrière en annonçant à son tour que le FCE n’avait aucune intention de faire de la politique. Quelques semaines plus tard, un appel à la mobilisation des Algériens contre le phénomène a été lancé par le président du groupe parlementaire du FFS à l’Assemblée.

Chafaa Bouaïche a, il y a peu, dénoncé «l’ingérence de richissimes hommes d’affaires dans la politique (…) A l’époque, ils étaient au service des décideurs, à présent, ils veulent que ces derniers soient à leur service avant de devenir eux-mêmes décideurs (…) ils veulent se débarrasser de toute tutelle pour prendre en otage les institutions».
Perçus comme étant un phénomène ordinaire dans les pays avancés, les liens qui se sont tissés au fil des années entre les milieux de l’argent et les politiques alimentent de vives inquiétudes en Algérie. A l’origine de ces craintes, l’inexistence d’un système de contrôle des activités financières au profit du politique. Tout reste à faire.

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RDC: 15 jours après la signature de l'accord, plusieurs médias restent fermés

RFI /Afrique - lun, 16/01/2017 - 06:44
En République démocratique du Congo (RDC), les médias fermés administrativement ne sont toujours pas rouverts alors que cela était prévu par les mesures de décrispation prévues dans l'accord signé sous l'égide de la Cenco le 31 décembre 2016. Pour le président de l'Union nationale de la presse congolaise, Kasonga Tshilunde, il s'agit d'une violation de cet accord.
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« Le Sahel est une bombe démographique »

LeMonde / Afrique - lun, 16/01/2017 - 06:33
Face à l’explosion de la population au Sahel, le démographe Michel Garenne met en garde contre le fait de négliger la question démographique et le planning familial au profit des politiques de développement.
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Soudan du Sud : l'ONU dénonce l'impunité après les graves violations des droits de l'homme en juillet 2016

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - lun, 16/01/2017 - 06:00
Six mois après les combats qui se sont déroulés entre le 8 et le 12 juillet 2016 à Juba, au Soudan du Sud, la violence reste très répandue dans le pays et les violations des droits humains se poursuivent sans relâche, selon un rapport des Nations Unies publié lundi.
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RDC : l'ONU s'engage à aider à trouver des solutions durables pour les éléments sud-soudanais désarmés

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - lun, 16/01/2017 - 06:00
L'Envoyé spécial des Nations Unies pour la région des Grands Lacs, Said Djinnit, et le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo (RDC), Maman Sidikou, ont entamé le 12 janvier une série de consultations conjointes à Goma et à Kinshasa pour examiner la question de la présence d'éléments sud-soudanais de l'Armée populaire de libération du Soudan dans l'opposition (APLS – O) dans l'est de la RDC.
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Burkina Faso : le PAM développe un projet autour du lait pour la nutrition des enfants

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - lun, 16/01/2017 - 06:00
Au Burkina Faso, dans une région où les taux d'inscription scolaire sont très faibles, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) a mis en place des cantines scolaires pour réduire le taux de malnutrition et garder les enfants à l'école. Pour obtenir de meilleurs résultats, il s'est associé à un groupe de femmes spécialistes du traitement du lait.
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CPI: reprise du procès de l'Ougandais Dominic Ongwen, ancien chef de la LRA

RFI /Afrique - lun, 16/01/2017 - 04:33
Le procès de Dominic Ongwen, l'un des commandants de la sanguinaire LRA, l'Armée de résistance du Seigneur, reprend ce lundi 16 janvier à La Haye. Membre du top 5 de la LRA, Dominic Ongwen doit répondre de 70 chefs d'inculpation devant la justice internationale dont des crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Assassinats, viols, torture, enlèvement d'enfants, pour n'en citer que quelques-uns. Ce procès, est particulièrement attendu par des milliers de victimes car c'est le premier à se pencher sur les crimes commis par la LRA depuis près de 30 ans. Après son ouverture en décembre doivent donc comparaître ce lundi les premiers témoins.
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Une attaque terroriste déjouée avant le sommet Afrique-France de Bamako ?

LeMonde / Afrique - lun, 16/01/2017 - 02:43
Selon l’Agence France Presse, les militaires français auraient arrêté des terroristes présumés dans le nord du Mali.
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CAN: excellente opération du Sénégal, vainqueur de la Tunisie

Slateafrique - lun, 16/01/2017 - 00:15

Le Sénégal a pris la tête du groupe B en dominant dimanche la Tunisie (2-0) et en profitant de l'inatte

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CAN: l'Algérie frise le ridicule, le Sénégal bat la Tunisie

Slateafrique - lun, 16/01/2017 - 00:15

L'Algérie peut remercier sa star Mahrez, auteur d'un doublé lui permettan

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