Plusieurs routes ont été coupées à la circulation sur les reliefs culminant à 900 mètres d’altitude où les flocons de neige ont dépassé 15 centimètres d’épaisseur.
Le bulletin spécial (BMS) annoncé, mardi, par l’Office national de météorologie (ONM), a “tenu” ses promesses, avec des pluies assez marquées, des orages et des chutes de neige qui ont affecté et devront affecter près de 20 wilayas du Nord et les Hauts-Plateaux. Les cumuls, qui ont dépassé 40 mm et les chutes de neige sur les reliefs avoisinant 900 mètres d’altitude, avec une épaisseur de 15 centimètres par endroits, ont causé beaucoup de dégâts et ont provoqué la fermeture de plusieurs routes.
Hier, un bilan provisoire faisait état d’une vingtaine d’axes routiers fermés à la circulation. Des axes ont été rouverts en fin de matinée après le retour des pluies, ce qui a permis aux agents communaux de déblayer les routes. En revanche, les pluies qui se sont abattues durant les dernières 24 heures, notamment dans les wilayas d’Alger et de Tizi Ouzou, ont nécessité 9 opérations d’épuisement et de pompage des eaux pluviales.
À ce propos, les services de la Protection civile d’Alger sont intervenus dans les communes de Chéraga, d’El-Harrach et d’El-Biar. À Alger-Centre, un mur de soutènement s’est effondré, dans la nuit de mardi à mercredi, à la rue Pommelle, sans faire de victimes fort heureusement. Aussi, les mêmes services ont déployé plusieurs camions pour assurer la protection de l’entourage et assister les agents communaux à dégager la voie. Hier matin, plusieurs routes ont été inondées dans le Grand-Alger à cause des averses orageuses qui ont touché la capitale. Il aura fallu l’intervention des mêmes services pour effectuer des opérations de pompage pour libérer la chaussée. D’autres interventions de la Protection civile ont eu lieu dans la wilaya de Tizi Ouzou où le trafic routier était très difficile suite aux chutes de neige.
Ainsi, le CW 253 a été coupé à la circulation au lieudit col de Chellata, dans la commune d’Iferhounene, de même que le CW 251 a été coupé à la circulation automobile au lieudit col de Chéria, dans la commune de Bouzeguène. Selon la Protection civile, le CW 9 a été fermé à la circulation routière au lieudit col de Chellata, dans la commune d’Illoula, au même titre que la RN 30 au lieudit Tizi n’Kouilel, dans la commune d’Iboudrarène.
Par ailleurs, la route de Bounouh, menant vers la wilaya de Béjaïa, a été coupée à la circulation au lieudit Helouane, dans la commune de Boghni.
Hier matin, plusieurs opérations de déneigement ont été menées par les services concernés qui ont mobilisé de gros moyens. Au total, les unités de la Protection civile ont enregistré 2 930 interventions.
Le mauvais temps a également causé plusieurs accidents de la circulation ayant causé 4 décès et 17 blessés, notamment à Sétif, avec un mort et 13 autres blessés.
Signalons, enfin, que les mêmes services sont intervenus pour prodiguer des soins de première urgence à 13 personnes incommodées par le monoxyde de carbone, dont 5 personnes à Tiaret, 4 personnes à Naâma et 4 autres à Batna.
« Il y aurait 10 000 médecins algériens, formés par l’Algérie, qui exercent en France, et qui profitent au système français », affirmait le docteur Bekkat Berkani Mohamed, président du conseil national de l’ordre lors du Forum El Moudjahid du 10 janvier passé (1).
Un chiffre qui a fait la une des journaux, et créé le débat sur de nombreux plateaux de télévisions. Si l’invité du Forum El Moudjahid, a fait le bon diagnostic concernant les raisons qui poussent nos praticiens à quitter le pays (manque de considération, conditions de vies difficiles…etc), son intervention comprend des déclarations erronées (volontairement?) et qui portent à confusion.
En effet, selon une étude du Conseil National de l’Ordre des Médecins Français (CNOM), publiée en novembre 2014, et sur laquelle se serait basé M. Mohamed Bekkat Berkani, il y aurait 10 000 médecins algériens exerçant dans les hôpitaux de France, mais seulement 27.7% d’entre eux sont diplômés en Algérie, alors que les 71.1% restants (soit 7100 médecins) sont diplômés des universités de l’Hexagone.
Le diplôme algérien de médecine non reconnu en France, et niveau des médecins non homogène !
Les déclarations du docteur Mohamed Bekkat Berkani, sous-entendent, que nos médecins sont prisés à l’étranger au point où même les Français se les arrachent, alors que la vérité est toute autre. Soyons plus sérieux. Même si la France a un besoin accru de médecins, elle ne reconnaît pour autant pas le diplôme de médecine algérien. La raison est simple : le médecin algérien est mal formé, surtout ceux qui ont gradué les 15 dernières années, il nécessite souvent, de longues années de formations, avant de le mettre en circuit en tant que médecin.
Questionnés par le magazine scientifique, Science et vie en février 2014 (2), sur le regard qu’ils portent sur leurs homologues qlgériens, des médecins français partagent le même sentiment que le niveau des médecins formés en Algérie a baissé depuis quelques années. « J’ai l’impression que les médecins algériens étaient meilleurs il y a dix, quinze ans. Il y a eu un moment où l’apprentissage est devenu très livresque. Des médecins, excellents en termes de connaissances pures qui, une fois face à un patient, ne sont pas bons », estime le docteur Matthias Wargon, médecin urgentiste en région parisienne.
Selon ce médecin, le niveau des médecins formés en France ou même en Tunisie est homogène, alors que celui des médecins algériens peut varier du tout au tout. « Il y a des pays pour lesquels je vais être moins méfiant comme la Tunisie, que je situe au même niveau que la France. Pour les Algériens, je vais avoir un a priori moins favorable », reconnaît Matthias Wargon, qui a eu manifestement quelques expériences malheureuses avec des médecins algériens.
Huit à dix-ans avant d’être inscrit à l’ordre des médecins Français
L’intervention du docteur Bekkat peut laisser croire que chaque jour, des dizaines de médecins venus directement d’Algérie s’inscrivent, tout de go, à l’Ordre des médecins Français. « Vous n’avez qu’à aller sur le site de l’ordre des médecins français pour voir le nom de nouveaux médecins algériens inscrit », s’enflamme-t-il. Pourtant la réalité est beaucoup plus complexe et nuancée que ce que laisserait croire une telle déclaration. Il existe une possibilité pour les médecins d’exercer comme simple infirmier, en se procurant une autorisation délivrée par des instituts habilités, avec comme condition, une formation à temps plein de 700 heures ou de 20 semaines, réparties entre un enseignement théorique et un stage d’évaluation des compétences.
Pour exercer le métier de médecin, c’est une toute autre paire de manches. Avant 2012, les médecin devaient refaire quasiment leur cursus depuis le début, soit, dix-huit-ans d’études pour une spécialité. Depuis la loi du 1er février 2012, les praticiens passent un examen de vérification des connaissances, pratique et écrit. Ils doivent également passer une période probatoire de plusieurs années dans des services de soins agréés pour la formation des médecins internes français. Après quoi, ils repassent un second examen sur présentation d’un dossier professionnel pour pouvoir, enfin, prétendre déposer un autre dossier devant une commission d’autorisation d’exercice de l’Ordre des médecins de France.
« En moyenne, il s’écoule entre huit à dix ans entre le moment où le praticien pose le pied en France et le moment où il obtient l’autorisation d’exercer », expliquait en 2014 à Science et vie, Hocine Saal, médecin urgentiste et vice-président du Syndicat national des praticiens à diplôme hors Union européenne. C’est pour dire que tout ne se passe pas comme essaye de nous l’expliquer l’auguste doctteur Bekkat Berkani. Qu’on cesse de chatouiller l’orgueil national avec de telles approximations ! Et qu’on dise la vérité sur le niveau abyssal de nos universités car on ne peut tromper un peuple tout le temps, pour paraphraser un président américain.
La transformation de ce carbone à des fins agricoles, pétrolières ou minières aurait des conséquences environnementales très lourdes, ont alerté les auteurs d'une étude publiée dans la revue Nature mercredi.
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Près de trois mois après une attaque revendiquée par les islamistes de Boko Haram, les corps de seize soldats ont été retrouvés dans le nord-est du Nigeria, a indiqué l'armée mercredi.
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Un des commanditaires de l'attentat de Ouagad
Le Nigeria devrait envisager d'accorder l'asile au président gambien Yahya Jammeh si cela peut ouvrir la voie à une sortie de crise, ont estimé jeudi les députés à Abuja.
Les députés nigérians appellent l'exécutif à envisager d'offrir l'asile politique au président Yahya Jammeh, "comme moyen de mettre fin à l'impasse politique en Gambie".
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Pour Fabien Escalona, docteur en sciences politiques rattaché à Sciences-Po Grenoble, le socialisme a de l'avenir en Europe.
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Depuis qu'ils ont cru bon d'imposer des mesures d'austérité pour juguler la crise, les sociaux-démocrates passent, aux yeux de leur électorat, pour des suppôts du capitalisme. Et perdent pied dans presque tous les pays de l'UE.
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Les autorités marocaines ont décidé de fermer un groupe d'écoles affiliées à la confrérie de l'imam turc Fethullah Gülen en pleine année scolaire. Les parents, qui se demandent ce que deviendront les 2 500 élèves concernés par la mesure, multiplient les actions de protestation.
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Au cours de l'année 2016, les forces françaises au Sahel ont tué ou capturé près de 150 "terroristes" au Sahel et saisi plus de six tonnes de munitions et explosifs, d'après le bilan dressé ce jeudi par le porte-parole des armées, le colonel Patrik Steiger.
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