Les perturbations climatiques que traverse la wilaya ces derniers jours n’a pas été sans conséquences.
Les pluies torrentielles ont porté préjudice à plusieurs régions causant de sérieuses incidences sur l’activité quotidienne de la population surtout rurale. Outre les routes et autres chemins de wilaya fermés à la circulation routière, les tentes des nomades vivant dans les champs de la macta, dans la localité de Fornaka, n’ont pas été épargnées par les pluies, comme en témoigne cette tribu regroupant 6 familles de 43 personnes dont 3 handicapés secourues le lundi 23 janvier face à la crue de l’oued Ettine.
Les tentes ont été submergées par les eaux de pluie, ce qui a conduit les services de la Protection civile en coordination avec les éléments de la Gendarmerie nationale à utiliser un matériel approprié à ce genre de situation, en procédant à l’évacuation des sinistrés à bord de deux embarcations de type Zodiac, deux véhicules utilitaires et deux ambulances pour les évacuer vers un autre campement de nomades au douar Ouled Senouci.
L’opération a été également marquée par le sauvetage de 500 têtes ovines appartenant aux familles sinistrées.
Peu après le déclenchement du plan aide et assistance annoncé par la Protection civile, le wali de Mostaganem s’est rendu à Kouara (Fornaka) et sur la RN 17, reliant Mostaganem à Mohammadia (Mascara) fermée à la circulation suite aux crues de l’oued. Le wali sur place a instruit le directeur de l’hydraulique d’élaborer un plan d’urgence de l’aménagement de l’oued Ettine. Les automobilistes ont été appelés à éviter la RN 17 AB reliant El Macta et la localité d’El Haciane sur un tronçon de 5 km.
Sur les hauteurs de Tlemcen, à partir de Sebdou, la steppe commence à étendre son vaste paysage désertique, une épaisse couche de givre recouvre la toundra, en ce mois de janvier. La saison des feuilles mortes est déjà bien loin, l’hiver s’annonce des plus rigoureux. Les premières chutes de neige ayant fait leur apparition. Sur les monts Terny et Béni Snous, d’immenses couches blanches sont visibles, à mille lieues sur les cimes de djebel Asfour, il fait un froid qui rappelle les hivers d’antan.
Les grands espaces de la steppe de Sebdou, jusqu’aux confins d’Aricha, sont déjà abandonnés par les populations nomades. Avec les dernières précipitations et le froid qui sévit dans cette région du sud-ouest, on a du mal à imaginer que la sécheresse est passée par là. Pourtant, les traces de cette calamité naturelle étaient encore visibles sur ces terres, il y a à peine deux mois, le sol était lézardé par la sécheresse. La clémence du ciel est venue à temps pour dissiper les craintes des éleveurs et des nomades dont la survie dépend souvent de cultures vivrières et de l’elevage.
Pendant tout l’hiver, cet immense espace steppique plongera dans un grand silence, car dès le coucher du soleil, la ville d’Aricha et ses environs grelottent et ressemblent à des villes fantômes.
Les populations de Sebdou, de Terny, de Mekmen-Benaâmar sont soumises à rude épreuve pendant cette période hivernale.
Dans ces contrées isolées, des populations éparpillées à travers les hameaux vivent encore sous les tentes, se chauffent encore au bois et s’éclairent à la bougie. Il faut rappeler que beaucoup de localités dans cette région ont été récemment alimentées en gaz naturel, mais la bonbonne de butane vaut toujours son pesant d’or quand elle est disponible. Le gasoil n’est plus rationné au niveau des stations-service, ceci arrange une bonne partie de la population qui utilise le fuel pour des besoins domestiques.
Ceux qui dénonçaient au début de la décennie noire l’encombrement des villes en l’imputant à l’exode rural, n’avaient qu’à offrir des conditions de vie décentes à ces populations qui aiment bien rester chez elles et vivre comme tout le monde.
En effet, si les populations de Tlemcen et sa banlieue vivaient dans une certaine aisance (toute relative), il suffisait de faire quelques kilomètres au sud pour constater qu’on était à mille lieues de la civilisation, il y a peine trois ans. Si, aujourd’hui, plus de 85% de la population est raccordée au gaz naturel et plus de 98% au réseau électrique, ce n’est, ni l’effet du hasard, ni encore moins du miracle. Pour ce faire, il a fallu au chef de l’exécutif dresser un état des lieux (sans complaisance) et identifier les besoins propres au monde rural.
S’il vous est arrivé de visiter le village de Tadjemout, il y a quelques années, vous vous seriez passés volontiers des Misérables de Victor Hugo.
A cette époque, l’hiver s’annonçait rude et occasionnait d’importants dégâts ; tant sur le plan humain que sur l’ensemble du réseau routier, bien sûr qu’il reste encore beaucoup à faire, mais tant qu’il y a des commis de l’Etat qui s’intéressent à cette Algérie profonde… l’espoir reste permis.
La cellule de communication de la wilaya de Tipasa, vient de révéler les conclusions d’une réunion consacrée à la situation physique des plans communaux de développement.
Selon ce communiqué , ce fut à l’image du bilan des investissements arrêtés au 16/1/2017, qu’il a été révélé que sur les 480 opérations de Plans communaux de développement (PCD) budgétisées pour l’année 2016, 184 opérations ont totalement été clôturées, 129 opérations achevées et 137 opérations en cours d’achèvement.
Il ressort ainsi que le taux de consommation des crédits alloués pour 2016 est inférieur à 30%.
A la lumière de ces résultats, M. Moussa Ghellai, le wali de Tipasa s’insurge en estimant que ce taux est très faible en déclarant à ce propos «des opérations qui datent de l’année 2012 ne sont pas encore inscrites et 23 opérations ne sont pas encore individualisées», en ajoutant que ce retard dénote «un manque de sérieux et un laxisme de la part des responsables locaux de certaines communes.» En poursuivant «dorénavant des réunions cycliques seront organisées pour faire le point de situation des PCD et les opérations qui ne seront pas lancées au mois de mars 2017 feront l’objet de transfert vers une autre commune».
C’est dans cet ordre d’idées que le wali a rappelé qu’à l’issue des visites d’inspection effectuées récemment à travers les 28 communes de la wilaya et les rencontres de proximité avec le mouvement associatif, que furent identifiées les préoccupations citoyennes exprimées par chaque commune. Ce fut ainsi à ce titre qu’il a été décidé d’apporter des réponses graduelles et selon les priorités à l’ensemble de ces doléances en fonction des disponibilités financières.
Lors de cette réunion des membres de l’exécutif, plusieurs propositions des PCD de l’année 2017 ont été passées en revue. Le responsable de l’exécutif a mis l’accent sur les opérations qui ont un impact sur l’amélioration du cadre de vie et des conditions de vie des citoyens, en déclarant «au cours des rencontres de proximité, j’ai constaté qu’il existe un déficit dans les structures de jeunesse, par conséquence, il y’a lieu de donner la priorité pour l’année 2017 aux espaces dédiés aux jeunes» (terrains de proximité, salles polyvalentes, aires de jeux) a souligné le wali.
Les chefs de daïras de l’ensemble de la wilaya ont été instruits de présenter leurs propositions dans les meilleurs délais quant aux projets à réaliser en 2017, en hiérarchisant les priorités et en tenant compte des besoins pressants des citoyens exprimés en matière d’assainissement, d’éclairage public, de revêtement de routes , d’aménagement urbain et de structures de jeunes.
Les chefs de daïra ont été instruits pour leur part , en collaboration avec les présidents d’APC de prioriser les investissements jugés justifiés et rentables afin d’éviter le gaspillage d’argent dans des études d’aménagements insignifiants à l’instar de la réfection des trottoirs, éclairage public, dalot et de lancer les opérations en voie d’individualisation pour gagner du temps.
Guelma, la cité symbole de la révolution, survivra sans doute à l’oubli des âges.
Les cimetières des chouhada, les stèles, les fresques…, expriment le prix payé par cette ville, et en font un lieu exceptionnel dans l’histoire de l’Algérie. Et un véritable sanctuaire à ciel ouvert, qui reste marqué à jamais par le 8 mai 1945 qui fut, par son ampleur et sa symbolique, l’événement inaugural de la révolution de novembre.
Mais cette région a connu aussi d’autres batailles qui resteront dans les mémoires et qui symboliseront pour les générations futures, à elles seules, la guerre de libération nationale. Par exemple, la bataille d’Oum N’sour, qui s’est déroulée le 24 janvier 1958 aux monts de la Mahouna.
Elle fut la bataille de toute une population du fait qu’elle est généralement considérée comme un événement qui symbolise la détermination du peuple algérien. Mais c’était aussi un message de la bravoure et du sacrifice. Les maquisards de la katiba de Si Ali Zaghdoudi, alias Belkheir, résistaient et barraient la route de Aïn Sefra à l’armée française. Pour ces derniers, c’était le sort de toute l’Algérie qui se jouait sur ce petit territoire. Bien moins armés, bien moins nombreux, il fallait donc tenir le coup, et ils tenaient.
En effet, les assaillants furent surpris en découvrant des combattants déterminés qui freinaient leur progression vers la zone de repli des moudjahidines, tout au long de la journée et de la nuit que dura la bataille. C’était donc une glorieuse résistance qui provoqua un élan de solidarité pour les guelmis amoureux de l’héroïque Calama, bastion du nationalisme. La portée symbolique de la bataille de Oum N’sour perdure dans toute la région, malgré la mort au champ d’honneur d’une grande partie de ceux qui en furent les héros.
Riche en émotions, la cérémonie d’hommage aux 45 martyrs victimes de cette bataille a tenu toutes ses promesses, ce mardi, devant une assistance, composée essentiellement des autorités civiles et militaires, fortement mobilisée, et présidée par madame le wali de Guelma.
Dans le cadre de la lutte contre les parkings anarchiques, les services de la daïra de Relizane ont entrepris des actions pour la prise en charge de ce phénomène qui a pris de l’ampleur durant ces dernières années, engendrant plusieurs fléaux sociaux pervers.
A ce propos, ces mêmes services ont essayé de cerner ce problème en organisant des sorties sur le terrain effectuées par des équipes d’agents, qui ont recensé une prolifération de quelque 300 parkings illicites sur le territoire de la daïra.
Le comité de daïra chargé de traiter ce problème, en coordination avec les services de sécurité, a opté pour la solution de régularisation de ces espaces, en permettant ainsi l’intégration des jeunes qui activent dans ces parkings et en les incitant à accomplir les démarches administratives nécessaires pour régulariser leur situation.
Ce comité a tenu plusieurs réunions à l’effet d’étudier les dossiers de régularisation de ces parkings et de leur conformité avec le plan d’occupation du sol (POS) sur le territoire de la daïra.
Ainsi, une première réunion a eu lieu le 9 décembre écoulé avec l’étude de 70 dossiers, dont 56 ont pu être validés tandis que le reste a été rejeté pour des motifs d’antécédents judiciaires.
Par la suite, une deuxième réunion s’en est suivie le 6 janvier dernier, et a permis l’étude et la validation de 47 autres dossiers au niveau, cette fois, de la nouvelle ville Adda-Benada et le renvoi de 100 autres dossiers pour des besoins d’identification.
En ce début d’année 2017, la situation du marché de l’automobile en Algérie se complique encore davantage en matière de disponibilité et de perspectives d’importation. Il est presque acquis maintenant que les quotas ne seront libérés que vers la fin de ce premier semestre.
Et dans cette optique, du reste, l’organisation du Salon d’Alger a été décalée au mois de septembre prochain.
Contrairement aux années précédentes, les services administratifs de la wilaya d’Alger ont brillé par leur célérité dans le renouvellement des cartes d’immatriculations provisoires pour les véhicules demeurés en stock chez les concessionnaires à la fin de l’exercice écoulé. Selon des sources proches de ce dossier, il a été recensé plus de 30 000 véhicules tous segments confondus qui attendent toujours preneur.
Cela n’a pas empêché les représentants des marques et à la faveur du relèvement du taux de la TVA de revoir à la hausse leur grille tarifaire et parfois bien au-delà des 2 points rajoutés par le législateur.
Dans ce lot des disponibilités, on relève, non sans surprise d’ailleurs, que les pick-up occupent une place de choix. En effet, les principaux et traditionnels fournisseurs du marché, en l’occurrence Toyota, Nissan, Ford et autres marques chinoises disposent actuellement de lots non encore écoulés relativement importants, notamment dans le modèle simple cabine 4×2.
A cela s’ajoute une augmentation exponentielle des prix qui avoisine les 100% (entre 2 800 000 et 3 100 000 DA TTC).
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce segment représentait pour certains, il n’y a pas si longtemps, le fer de lance des ventes tous modèles confondus. Cette contre-performance renseigne en réalité sur la baisse drastique des acquisitions dans le cadre de l’Ansej mais aussi et d’une manière générale en raison de la crise économique qui secoue le pays.
Au demeurant, les perspectives proches ne sont guère favorables à une relance du secteur et avec le report probable de la délivrance des quotas, ces stocks ne tarderaient pas à s’épuiser.
L’artiste peintre Mohamed Chafa Ouzzani expose, jusqu’au 11 février, à la galerie Baya à Alger, des œuvres où formes géométriques et riche palette de couleurs traduisent des sentiments et des contemplations spirituelles. Organisée par le palais de la culture Moufdi-Zakaria, l’exposition, intitulée «Couleurs en prose», regroupe une cinquantaine de toiles retraçant une carrière d’une vingtaine d’années, généralement axée sur la libération de la création, augmentée d’une dizaine de nouvelles créations du peintre.
Les nouvelles œuvres de Mohamed Chafa Ouzzani dénotent, pour la plupart, d’un rapprochement entre l’architecture et la peinture, dans un univers riche en couleurs. Fragments d’automne, Egarement ou encore Ville solitaire, traitent dans un style abstrait de la libération de l’esprit et de l’imaginaire, détournant la géométrie pour évoquer des concepts et non plus des maquettes rigides.
Dans Signes d’antan et Signes du temps, l’artiste met en valeur la sagesse acquise au fil du temps au moyen de dorures en relief qui évoquent des rides parcourant la ville, comme il explore les symboles de tatouages traditionnels dans des œuvres comme Impulsion. Alors qu’il avait présenté, dans d’anciennes œuvres, des visions décalées de la cité et des constructions, en couchant sur la toile ce qui est irréalisable en architecture, l’artiste peintre traite dans la présente collection d’«émotions d’une ville sans âme, dépeuplée ou meurtrie».
Dans cette série qui s’apparente davantage à l’archi-peinture, Mohamed Chafa Ouzzani explore différents styles architecturaux, allant de la cité orientale à la ville moderne en passant par le mauresque, avec une palette de couleurs très riche attribuant des mouvements et des émotions à des bâtisses ainsi libérées de toute contrainte de l’architecture.
L’artiste a également exposé plusieurs portraits figuratifs, remontant à une vingtaine d’années, inspirés du travail de M’hamed Issiakhem et évoquant des figures tourmentées et usées par des années de terrorisme, et où des femmes apparaissent en filigrane.
Né en 1967 à Alger, Mohamed Chafa Ouzzani est architecte de formation et concepteur de plusieurs édifices. Il intègre le monde des arts plastiques en exposant ses premières œuvres, dans un style semi-figuratif au début des années 1990, avant de s’investir dans des œuvres plus abstraites, à partir de 2011 ; un travail qu’il a exposé lors de plusieurs manifestations en Algérie et en France.
Révélé par Jeune Afrique Business+ le 23 janvier, le départ d'Evelyne Tall-Daouda, numéro deux du groupe bancaire panafricain, a été confirmé dans un communiqué de presse du groupe bancaire panafricain. Portrait d'une pionnière.
Cet article Evelyne Tall-Daouda : la « lectrice » quitte Ecobank est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.