Pour contribuer au fonctionnement de la cantine de l'Ecole primaire publique (Epp) Tohouéhoué dans la commune de Djakotomey, département du Couffo, l'un des fils du village a fait don de condiments (fretins, oignon, piment, sel et huile) d'une valeur de 72.000 F à l'école au titre de l'année scolaire 2022-2023.
Le donateur, un opérateur économique âgé de 26 ans, ne compte pas s'arrêter à cette école. Il promet étendre son geste à toutes les écoles à cantine scolaire de Gohomey, son arrondissement.
L'Epp Tohouéhoué située dans l'arrondissement de Gohomey dans la commune de Djakotomey (Couffo) fait partie des écoles dont les apprenants bénéficient depuis avril 2022, de repas chauds offerts par le Programme national d'alimentation scolaire intégré (Pnasi) à travers le Programme alimentaire mondial (PAM).
Dans cette école, la participation des populations au bon fonctionnement de la cantine scolaire est encourageante et pourrait inspirer d'autres communautés en vue de la pérennisation du programme d'alimentation scolaire.
En mars dernier, Gabriel Gbadessi, opérateur économique, âgé de 26 ans a appuyé la cantine de l'école en condiments (fretins, oignon, piment, sel et huile). D'une valeur de 72 000 F, ce don a permis d'améliorer la qualité et de rehausser le goût des repas servis aux 391 écoliers inscrits dans cette école chaque jour de classe.
Natif du milieu, le donateur règle ainsi l'une des difficultés qui plombent le fonctionnement des cantines scolaires.
« Nous sommes dans un milieu pauvre où tous les parents n'ont pas la capacité de donner 25 F à leur enfant. Du coup, les apprenants une fois à l'école, n'arrivent pas à manger. Et comme le gouvernement a mis cet exploit à leur disposition et on a vu que le manger n'est pas apprécié par certains apprenants qui vont jusqu'à jeter les repas du fait du manque de condiments comme le piment, le poisson, l'huile, on a décidé de les aider pour qu'ils aient un bon repas à l'école », a confié le donateur, Gabriel Gbadessi au cours d'un entretien.
« Avant, ce qu'on mangeait n'est pas bon. Il n'y avait pas de piment, ni de poisson dans le repas qu'on nous servait à la cantine. Maintenant c'est bon. Hier, j'avais mangé du riz avec du poisson et c'était doux », témoigne Norbert Sogbé, l'un des enfants qui jetait le repas.
Cette joie des enfants de retrouver l'appétit à l'école et de prendre soin des cahiers est partagée par toute la communauté de Tohouéhoué.
Albertine Atindéhou, l'une des cuisinières de la cantine est contente lorsqu'il y a suffisamment de conditionnements dans le repas servi aux enfants mais gênée quand ça manque.
« Lorsqu'on avait reçu le don du donateur, les enfants et leurs parents étaient contents parce que l'école offre désormais des repas de qualité et nutritifs », a déclaré la cuisinière toute joyeuse.
Selon les explications de Ange Akpo, maître secrétaire au sein du comité de gestion de la cantine, cette mobilisation est le résultat des sensibilisations porte-à-porte initiées par l'école pour accroître la mobilisation communautaire autour de la cantine scolaire.
« Au début, on faisait tourner la cantine grâce à la mobilisation communautaire de 25 F par apprenant et grâce à l'aide financière du directeur. Mais, comme ce que les enfants cotisent ne suffisent pas pour offrir des repas de qualité aux enfants, nous avons initié la sensibilisation porte-à-porte qui a payé », a-t-il informé avant d'ajouter que depuis mars dernier la qualité des repas servis aux apprenants a été améliorée.
Remerciant le donateur, le maître secrétaire de la cantine appelle toutes les bonnes volontés de la localité à soutenir la cantine afin de la rendre durable.
Pour sa part, Gabriel Gbadessi n'entend pas baisser les bras. Sa vision est d'accompagner et encourager ces apprenants à aller loin dans les études. « Nous sommes déjà en train de prendre des dispositions adéquates pour accompagner toutes les écoles à cantine scolaire de l'arrondissement de Gohomey l'année prochaine », a-t-il promis d'un ton ferme et rassurant.
J.M
On 1 June 2023, OSCE Secretary General Helga Maria Schmid, who is on an official visit to Turkmenistan, and Deputy Foreign Minister Vepa Hajiyev cut the symbolic ribbon opening the new premises of the OSCE Centre in Ashgabat provided by the Government of Turkmenistan free for use.
Representatives of foreign embassies and international organizations accredited in Turkmenistan as well as national and international media joined the ceremony.
In her speech at the inauguration, OSCE Secretary General Helga Maria Schmid said:
“With the designation of this building the OSCE Centre will be able to better meet its needs and tasks under its mandate, so we look forward to continuing to support Turkmenistan on strengthening border management, regional connectivity, environmental protection, and women’s empowerment.”
“The new building of the OSCE Center in Ashgabat marks a significant contribution to our partnership and the promotion of our common values and objectives,“ said Deputy Foreign Minister Vepa Hajiyev.
John MacGregor, Head of the OSCE Centre in Ashgabat, expressed gratitude to Turkmenistan’s authorities for the designation of the premises.
“This is evidence of the host country’s good will and commitment to co-operation with the OSCE,” he said.
The OSCE Centre in Ashgabat was established in 1999 to assist Turkmenistan in implementing its OSCE commitments across three dimensions of security.
Written by Marin Mileusnic.
This briefing focuses on policy measures benefiting small and medium-sized enterprises (SMEs) that have been enshrined in the national recovery and resilience plans (NRRPs). Member States drew up their recovery plans in order to take advantage of the Next Generation EU (NGEU) recovery instrument and its Recovery and Resilience Facility (RRF), designed to support recovery from the pandemic while fostering the green and digital transitions.
The RRF is structured around six pillars representing key EU policy areas that will help Member States emerge from the crisis stronger and future-proof. The pillars also define investment priorities and the scope of financing under the RRF. On account of its particular relevance for SMEs, this briefing addresses the RRF’s ‘Smart, sustainable and inclusive growth’ pillar, but other pillars can also include SME-related measures.
The SME sector, including micro-enterprises, constitutes over 99 % of all businesses in the EU and was severely affected by the pandemic. Since SMEs represent the bedrock of the economy, it was essential to support them, and Member States have put forward extensive measures in their NRRPs targeting the SME sector both directly and indirectly. SME-related measures range from learning opportunities for SME employees to advance their digital skills to business decarbonisation, the setting up of new financing instruments aimed at developing new technologies in SMEs, and the removal of administrative and regulatory obstacles to boost the productivity of smaller businesses. SME-related measures under the ‘Smart, sustainable and inclusive growth’ pillar may also address other RRF objectives, including the specific digital and climate targets.
While the type and scope of the investments and reforms vary between Member States, all the measures feed into at least one of the three axes of the SME strategy developed and presented by the European Commission in 2020. These axes refer to capacity building and support for transition to sustainability and digitalisation, reducing the regulatory burden and improving market access, and boosting access to financing. These dimensions are also reflected in the country-specific recommendations (CSRs), presented in the context of the European Semester. To obtain RRF funding, the NRRP measures must address at least a significant subset of the 2019 and 2020 CSRs.
Read the complete briefing on ‘Ensuring the recovery and resilience of EU small and medium-sized enterprises‘ in the Think Tank pages of the European Parliament.
SME-related country-specific recommendations, 2019-2022 Support to SMEs (% of RRF ‘Smart, sustainable and inclusive growth’ pillar in NRRPs) Number of SMEs supported by RRF resources as at 18 April 2023 (common indicator 9)Ils sont de plus en plus nombreux, les retraités français à quitter le territoire et à s’installer à l’étranger. Et parmi les destinations de choix […]
L’article L’Algérie, 1ʳᵉ destination des retraités français pour s’installer en 2023 est apparu en premier sur .
Trois jeunes ont été condamnés pour tentative de vol des portails du site de l'Office de Radiodiffusion et Télévison du Bénin(ORTB) à Abomey-Calavi.
Ils sont désormais fixés sur leur sort. Trois jeunes âgés entre 18 ans et 24 ans séjournent désormais en prison pour tentative de vol des portails du site de l'ORTB, sis à Abomey-Calavi. Le principal accusé a démonté les portails avant de faire appel à deux de ses amis. Il a été condamné par le tribunal d'Abomey-Calavi à 2 ans de prison dont 1 an ferme. Les deux autres qui doivent s'occuper de la vente ont écopé de 18 mois dont 3 mois fermes.
A.A.A
En tournée de capitalisation des bonnes pratiques autour des cantines scolaires dans son département, le Préfet du Couffo s'est confié à la presse. M. Christophe MEGBEDJI a mis l'accent sur la place qu'occupe le programme d'alimentation scolaire dans ses actions et sur les stratégies de mobilisation communautaire qu'il développe pour soutenir la cantine scolaire dans son département.
Que représente pour vous les cantines scolaires ?
Les cantines scolaires représentent tout pour nous. Nous sommes avec des communautés où les gens ne sont pas forcément à l'abri du besoin. Et ces personnes ont besoin d'être soutenues par le gouvernement, les autorités locales, communales et les partenaires au développement. La cantine scolaire permet de maintenir nos enfants dans le cadre scolaire, de fouetter un peu leur cerveau, leur donne la joie de vivre, d'aller à l'école car, on est content d'espérer qu'à un moment, on va sonner et on va s'arrêter pour manger. Celui qui mange bien, doit pouvoir apprendre ses leçons. La cantine scolaire, c'est de créer les conditions propices aux études pour tout le monde quelles que soient les conditions des parents. Même, dans les grandes villes, il y a des gens qui mangent bien et d'autres qui ne mangent pas bien.
Avec le Programme national de l'alimentation scolaire intégré (Pnasi), le gouvernement a fait en sorte que, même ceux qui n'ont rien à manger puissent avoir la force d'être à l'école, d'apprendre leurs leçons pour constituer une relève de qualité demain.
Quelle place le programme occupe dans vos actions ?
Ce programme était souhaité depuis. Notre partenaire nous aide dans l'atteinte des objectifs. Mais ce qui est intéressant ici, c'est l'allure donnée au mouvement par le gouvernement. C'est la coordination de toutes les actions. Coordonner pour réussir. Chez nous ici dans le Couffo et partout ailleurs, c'est un programme qui a été salué par tout le monde. C'est l'accompagnement sur le terrain. Il faut accompagner le fonctionnement des cantines dans les écoles, il faut aller dans les communautés et toujours leur parler. Avec le représentant de l'antenne du Programme alimentaire mondial (PAM) dans notre département, sur les radios locales nous nous adressons aux parents pour leur dire la conduite à tenir, aux élus communaux, locaux, aux sages, aux têtes couronnées, aux cadres pour leur expliquer que la question des cantines scolaires n'est pas une affaire du gouvernement seul. C'est l'affaire de tout le monde. C'est pourquoi, il a été décidé que les maires prévoient dans leurs budgets des fonds pour alimenter les cantines parce que la participation communautaire de 25f par enfant est beaucoup pour certains parents qui n'ont pas le minimum. Chez nous, certains maires mettent la main à la poche pour appuyer les communautés pour un bon fonctionnement des cantines. Dans le suivi pour la durabilité, nous sommes à pied d'œuvre pour lancer un téléthon départemental pour mobiliser des fonds pour nourrir nos enfants. Et nous pensons que le gouvernement du président Patrice Talon a raison de s'investir dans l'alimentation scolaire. Le téléthon est organisé en collaboration avec la Conférence administrative départementale (CAD), le Conseil départemental de concertation et coordination (CDCC), les maires, les adjoints au maire, les directeurs départementaux et autres services, les opérateurs économiques et agricoles pour mobiliser de l'argent et des dons en nature au profit des cantines scolaires.
Pourquoi avoir exigé aux maires de dégager une ligne budgétaire au profit des cantines scolaires ?
Celui qui ne nourrit pas son enfant ne mérite pas d'être papa. Un maire qui est élu a pris des engagements donc doit pouvoir s'occuper de ses enfants. Cette exigence fait partie des orientations nationales. Lorsque l'Etat trace la voie, définit les politiques, les orientations, le comité communal est obligé de suivre ses directives et amener l'État à réussir la mission qui lui est assignée par le peuple. C'est le rôle des maires. Ce qu'on leur demande, c'est de leur devoir. Ce n'est donc pas un surplus en terme de responsabilités. Si une mairie ne respecte pas cette exigence, on ne valide pas son budget. On lui fait des observations. Et tant que cette mairie ne se met pas au pas, son budget ne va pas être approuvé. Le budget est donc une condition pour valider le budget des mairies.
Toutes les écoles ne disposent pas de point d'eau potable. Que fait la préfecture pour régler ces questions ?
Pour ce qui concerne l'eau le gouvernement du président Patrice Talon s'est battu avec le Fonds japonais de développement pour nous donner de l'eau pour 17 milliards de francs CFA dans le Couffo et le Plateau et les travaux ont déjà démarré. Parallèlement, nous négocions avec des Organisation Non Gouvernementale (ONG) partenaires pour que l'eau arrive dans les écoles en attendant que le projet de l'Etat ne prenne. Quand il n'y a pas de l'eau dans un village, on n'appelle pas la Soneb. C'est moi qu'on appelle. On appelle le maire donc si on a l'eau partout, c'est fini. Nos communautés ne souffriront plus car l'eau, c'est la vie.
Un appel aux différents acteurs pour la pérennisation du Programme.
Si le Pnasi n'existait pas, il fallait l'inventer parce que c'est une très bonne chose. Je vous le dis. Ceux qui sont citadins peuvent ne pas comprendre mais je vous dis que c'est un programme pour la vie, pour le développement du capital humain. Quand les enfants ne mangent pas, c'est un problème. Et si nous voulons avoir des enfants intelligents plus que nous demain, il faut bien les nourrir pour qu'ils puissent bien apprendre les leçons et être plus forts que nous. Si votre enfant n'est pas plus intelligent que vous, c'est que vous avez échoué. Le gouvernement a eu raison de confier la mise en œuvre du Pnasi au PAM car ce partenaire privilégié est déjà sur le terrain. Ils connaissent la matière, ils savent comment agir et comment évoluer pour atteindre les objectifs du programme. Ils sont merveilleux. C'est ça qui est la chance du Bénin. Ce qui se passe au Bénin est une chance pour nous. Notre chance aussi, c'est d'avoir un gouvernement qui tient bon et on va prier pour qu'il ait des moyens de s'occuper toujours des populations pour le bien de nous tous.
Votre Mot de la fin
Nous avons le devoir de remercier le gouvernement du Président Patrice Talon parce que dans le département du Couffo, nous sommes autour de 90% du taux de couverture des cantines scolaires. Un taux supérieur au taux national. Nous avons donc des raisons de dire toute notre joie au Chef de l'Etat, le Président Patrice Talon et son gouvernement.
Propos recueillis par J.M