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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
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« Nous saluons l'action du gouvernement à répandre ce projet dans tout le Bénin »

Sun, 06/20/2021 - 23:32

Le Directeur du Centre d'excellence régional contre la faim et la malnutrition (CERFAM) basé en Côte d'Ivoire, Patrick Teixeira, était au Bénin sur invitation du Représentant résident du Programme d'alimentaire mondial (PAM), Guy Adoua, du 9 au 14 juin dernier. C'était dans le cadre de la visite d'étude du programme de cantines scolaires du Bénin avec une délégation du gouvernement burundais conduite par la Première dame Angeline Ndayishimiye. Au terme de la mission, Patrick Teixeira, qui y a joué le rôle de facilitateur entre les deux pays, fait le point de ce partenariat Sud-Sud pour la promotion des cantines scolaires comme programme intégré de lutte contre la faim et la malnutrition, et moyen de développement. Interview.

Qu'est-ce qui justifie la présence du CERFAM à l'occasion de cette mission du Burundi au Bénin ?

Le CERFAM est une initiative stratégique entre le gouvernement de la Côte d'Ivoire et le Programme alimentaire mondial (PAM). Nous travaillons en étroite collaboration afin d'accompagner les efforts des gouvernements dans les domaines clés de l'alimentation scolaire, de la résilience communautaire, de la lutte contre la malnutrition, de la transformation rurale, la recherche afin d'avoir des données probantes, une évidence pour pouvoir obtenir les ressources et l'engagement mais aussi l'assurance et l'assistance technique et enfin le plaidoyer et la communication afin que la lutte contre la faim et la malnutrition restent une des priorités de nos gouvernements comme un moyen essentiel pour arriver vers le développement et l'émergence.
A ce titre, la coopération Sud-Sud revêt une importance stratégique dans l'action du CERFAM. Donc c'est à l'invitation du Représentant résident du PAM au Bénin que nous nous sommes associés à ces échanges qui sont établis entre les gouvernements du Burundi et du Bénin afin qu'ensemble ils puissent trouver des bonnes pratiques, des innovations, des solutions durables pour accélérer les efforts dans la lutte contre la faim et la malnutrition. Donc le CERFAM est ici pour faciliter ces échanges et aider aussi à faire en sorte que la promotion de ces bonnes pratiques et actions soit suivie d'effets au niveau politique, stratégique et opérationnel.

Vous avez été là du début jusqu'à la fin de la mission. Quelles sont maintenant vos attentes de ce dialogue entre le Bénin et le Burundi ?

La présence d'une délégation de très haut niveau conduite par Son Excellence Madame la Première dame et trois ministres du Burundi, celui de l'éducation, de l'agriculture et de la santé, témoigne de l'importance qu'à revêtu cette action de coopération Sud-Sud et du renforcement des capacités. Nous avons trouvé ces échanges extrêmement enrichissants et très prometteurs. Au cours de ces cinq jours de visite, nous avons pu voir à quel point la détermination, la conviction et l'engagement politiques à un très haut niveau étaient importants. A ce titre, nous saluons l'action du gouvernement du Bénin au plus haut niveau, non seulement à y mettre les moyens nécessaires mais aussi à répandre ce projet dans toutes les zones du Bénin. Nous avons vu au cours des visites sur le terrain, des pratiques extrêmement prometteuses, extrêmement innovantes, qui témoignent de l'engagement et de l'engouement des communautés mais aussi des partenaires au développement à faire de l'école non seulement un lieu où les enfants viennent manger des repas sains et équilibrés mais également une plateforme de développement d'interventions diversifiées et complémentaires qui vraiment renforcent l'action de ces gouvernements en matière de développement du capital humain et de promotion de l'économie locale à travers des actions dont bénéficient des communautés, la production locale, etc. Et donc bien sûr, les enfants sortent gagnants avec une meilleure éducation, une meilleure nutrition et une meilleure santé pour tous.

Est-ce à dire que les initiatives que vous avez observées sur le terrain par rapport à l'expérience du Bénin sont susceptibles d'être documentées par le CERFAM et partagées au niveau de la sous-région ? Peut-être que cela produira, comme vous le souhaitez, des effets au niveau politique, stratégique et opérationnel.

Je peux vous dire d'ores et déjà que oui, le CERFAM serait extrêmement honoré d'accompagner ces efforts, de faire en sorte que les bonnes pratiques que nous avons vues ici au Bénin et celles qui ressortent du Burundi puissent être documentées et disséminées. L'action du CERFAM, c'est de promouvoir des solutions innovantes, des bonnes pratiques, que d'autres gouvernements pourraient aussi vouloir répliquer et mettre à l'échelle. C'est dans ce sens que nous avons justement l'honneur d'être associés à cette initiative et de faire en sorte que nous puissions, en tant que facilitateur, en tant que plateforme de diffusion d'échanges de connaissances et d'expériences, apporter notre expertise et la mettre au service du Bénin et du Burundi afin que la coopération Sud-Sud porte ses fruits dans cette éradication de la faim et de la malnutrition, la promotion de systèmes alimentaires durables et qu'on puisse atteindre non seulement les Objectifs de développement durable (ODD) mais aussi l'Agenda 2063 de l'Union Africaine (UA).

Propos recueillis par Juliette MITONHOUN

Categories: Afrique

3 individus dont 2 femmes interpellés pour trafic de drogue

Sun, 06/20/2021 - 21:15

Trois (03) individus dont deux (02) femmes ont été arrêtés, mercredi 16 juin 2021, à la suite d'une opération de la police à Togba dans la commune d'Abomey-Calavi.

Une importante quantité de chanvre indien a été saisie dans des domiciles situés à Tankpè-Tanmè et Houèdo dans la commune d'Abomey-Calavi. Les deux domiciles étaient transformés en ghetto.
La police a procédé à l'arrestation des occupants, trois (03) individus dont deux (02) femmes.
Poursuivis pour « détention, usage et commercialisation de chanvre indien », les trois individus seront présentés au procureur dans les prochains jours.
M. M.

Categories: Afrique

2 enseignants présentés au procureur ce lundi pour vol de vivres

Sun, 06/20/2021 - 20:01

À Ouèdèmè dans la commune de Lokossa, un directeur d'école et le maître en charge de la gestion de la cantine ne sont plus libres de leur mouvement depuis samedi 19 juin 2021.

La police républicaine a procédé, samedi 19 juin 2021, à l'arrestation d'un directeur et d'un maître en charge de la gestion de la cantine de l'école à Ouèdèmè dans la commune de Lokossa. Il leur est reproché d'avoir pris une partie des vivres qui ont été mis à la disposition des écoliers de leurs écoles pour consommation.
Les deux prévenus seront présentés au procureur ce lundi 21 juin 2021.
En 2018, le gouvernement a sanctionné, en conseil des ministres, 61 personnes impliquées dans le détournement de vivres (huiles, haricots, riz,) destinés au fonctionnement des cantines
M. M.

Categories: Afrique

Ouf de soulagement des sinistrés après l'ouverture de l'embouchure

Sun, 06/20/2021 - 14:49

Les eaux à l'origine des inondations dans le bassin côtier se drainent déjà vers l'océan Atlantique. Ce qui va certainement soulager les populations des communes de Grand-Popo, Comé et Ouidah en proie ces derniers jours, à des inondations.

Depuis quelques jours, les populations vivant aux
abords des cours d'eaux dans les communes de Ouidah, Grand-Popo et Comé sont inondées. Une conséquence de la fermeture de l'embouchure de la Bouche du Roy en février dernier à Grand-Popo.
Pour remédier à la situation, les autorités ont procédé à l'ouverture de l'embouchure vendredi dernier. Ce qui facilite depuis quelques heures, la liaison entre « l'écosystème marin et celui lagunaire côtier ».
La Bouche du Roy est un site touristique à travers lequel le fleuve Mono se jette dans l'océan Atlantique. Depuis sa fermeture, il n'y a « plus une communication directe entre l'écosystème marin et celui lagunaire côtier ». Le déséquilibre entre les deux écosystèmes a entrainé l'inondation de plusieurs localités. Ce à quoi les autorités ont remédié vendredi dernier à travers l'ouverture de l'embouchure à Djondji dans la commune de Grand-Popo.

F. A. A.

Categories: Afrique

Ouf de soulagement des sinistrés après l'ouverture de l'embouchure

Sun, 06/20/2021 - 14:49

Les eaux à l'origine des inondations dans le bassin côtier se drainent déjà vers l'océan Atlantique. Ce qui va certainement soulager les populations des communes de Grand-Popo, Comé et Ouidah en proie ces derniers jours, à des inondations.

Depuis quelques jours, les populations vivant aux
abords des cours d'eaux dans les communes de Ouidah, Grand-Popo et Comé sont inondées. Une conséquence de la fermeture de l'embouchure de la Bouche du Roy en février dernier à Grand-Popo.
Pour remédier à la situation, les autorités ont procédé à l'ouverture de l'embouchure vendredi dernier. Ce qui facilite depuis quelques heures, la liaison entre « l'écosystème marin et celui lagunaire côtier ».
La Bouche du Roy est un site touristique à travers lequel le fleuve Mono se jette dans l'océan Atlantique. Depuis sa fermeture, il n'y a « plus une communication directe entre l'écosystème marin et celui lagunaire côtier ». Le déséquilibre entre les deux écosystèmes a entrainé l'inondation de plusieurs localités. Ce à quoi les autorités ont remédié vendredi dernier à travers l'ouverture de l'embouchure à Djondji dans la commune de Grand-Popo.

F. A. A.

Categories: Afrique

Compte rendu des travaux de la 59e session de la CEDEAO

Sun, 06/20/2021 - 14:23

La 59e Session ordinaire de la Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement des pays membres de la CEDEAO a eu lieu le samedi 19 juin 2021 à Accra (Ghana). Patrice Talon et ses pairs ont examiné plusieurs rapports et abordé plusieurs sujets. Suspendu de la Communauté, le Mali n'a pas pris part aux travaux.

Les Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ont examiné plusieurs rapports. Il s'agit notamment du rapport intérimaire 2021 sur l'état de la Communauté, des rapports finaux de la 46ème session ordinaire du Conseil de médiation et de sécurité et de la 86ème session ordinaire du Conseil des Ministres de la CEDEAO.
Des rapports spéciaux dont ceux sur la situation politique au Mali, les réformes institutionnelles de l'organisation, le Programme de la monnaie unique de la CEDEAO et le mémorandum sur le mécanisme proposé pour une rotation des candidatures des États membres de la CEDEAO à la présidence de l'Union Africaine et la mise en œuvre du plan sanitaire contre la Covid-19 ont été également examinés.

Face à la menace terroriste et l'extrémisme violent dans la sous- région, le Chef de l'Etat ghanéen, Président en exercice de la CEDEAO a appelé au renforcement de l'engagement de chaque pays. SEM. Nana Akufo-Addo a invité ses pairs à plus d'actions dans la lutte contre la piraterie maritime dans le golfe de Guinée.

S'agissant de la situation au Mali, le Président en exercice de la CEDEAO a demandé une évaluation de la situation. M. Nana Akufo-Addo a salué les mesures prises au niveau de l'espace communautaire pour réduire l'impact de la pandémie de Coronavirus. Le chef de l'Etat ghanéen a souligné la nécessité de la mise au point des vaccins propres aux pays africains.

Au sujet des réformes institutionnelles, le Président en exercice a fait part des modalités d'attribution des postes ainsi que la rationalisation des coûts de fonctionnement de la CEDEAO. Il propose l'examen d'un mécanisme de rotation de chaque groupe linguistique de l'espace communautaire dans les instances continentales et internationales. La question de la monnaie unique a été aussi abordée à cette session. Une nouvelle feuille de route est mise en place afin d'accélérer le processus.

La 59è session a été marquée par la signature d'un protocole d'accord entre le Sénégal et la Guinée pour la réouverture de leurs frontières.
Présents à ce sommet de la CEDEAO, la Secrétaire Générale de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Mme Louise Mushikiwabo, et le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l'Afrique et le Sahel, Mahamat Saleh Annadif, ont salué les efforts des pays de l'espace communautaire dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, la pandémie de la Covid-19 et la situation au Mali.

Quelques photos de la session

Categories: Afrique

Patrice Talon de retour à Cotonou

Sun, 06/20/2021 - 14:16

Le Chef de l'Etat Patrice Talon a foulé le sol béninois en fin d'après-midi de ce samedi 19 juin 2021. Il a pris part à la 59ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) qui s'est tenue dans la journée à Accra au Ghana.

Lors de cette session, Patrice Talon et ses pairs ont examiné plusieurs rapports. Il s'agit entre autres du rapport intérimaire 2021 sur l'état de la Communauté, des rapports finaux de la 46è session ordinaire du Conseil de médiation et de sécurité et de la 86è session ordinaire du Conseil des ministres de la CEDEAO. Des rapports spéciaux ont été aussi examinés. La question de la monnaie unique a été également abordée à la 59è session de la CEDEAO.

A.A.A

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Agoué, une destination touristique menacée de disparition

Sun, 06/20/2021 - 13:02

La ville historique d'Agoué, le plus grand et plus peuplé arrondissement de la commune de Grand-Popo, située à 110 km de Cotonou et servant de frontière terrestre avec le Togo voisin par Hilla-Condji, regorge de vestiges anciens qui font d'elle une ville à forte potentialité touristique.

Royaume d'Agoué aujourd'hui arrondissement d'Agoué, a une histoire atypique. « Aux XVII et XVIIIème siècles, des travailleurs Ané, originaires d'Elmina, région aurifère de l'actuel Ghana, sont chassés de leur pays par les invasions Achanti. Ils s'installèrent alors sur la partie de la côte appartenant au roi de Tado et fondèrent Aného, signifiant littéralement « la maison des Ané », aujourd'hui Anécho », raconte Edouard Akpaka, natif du milieu qui aurait appris l'histoire de sa grand-mère.Retour ligne automatique

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Bonne Fête des Pères

Sun, 06/20/2021 - 00:30
Voir en ligne : www.matanti.com
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Les lesbiennes sortent de l'ombre à cœur ouvert

Sun, 06/20/2021 - 00:00

Rosine et Francine vivent en couple depuis bientôt deux ans. Très amoureuses et vivant en concubinage, les deux tourtereaux ne se soucient plus des qu'en-dira-t-on et de la parentalité et envisagent adopter des « enfants » au moment opportun. Un couple homosexuel à Cotonou alors même qu'aucune disposition légale ne l'autorise.

Tout part des regards profonds, des mains autour des cous, têtes légèrement penchées de côtés, des lèvres qui se collent, des langues qui se mélangent, l'autre main baladeuse le long du corps descendant jusqu'aux fesses, des déclamations de textes sentimentaux et amoureux, le déshabillement en douceur, toutes nues avec des caresses interminables suivies des cris d'amour, l'accélération des mouvements, des ébats amoureux et au finish, l'atteinte de l'orgasme. Tel est le bref aperçu du scénario qu'offrent les filles ayant opté pour une vie amoureuse avec leurs sœurs décrite par Romaine, une jeune fille d'une trentaine d'années rencontrée dans une des résidences de l'Université d'Abomey-Calavi.
Tout comme Romaine, elles sont nombreuses à opter pour cette vie sentimentale, l'homosexualité. Elles, on les appelle des lesbiennes. Plus de doute aujourd'hui, le phénomène a court désormais au Bénin et surtout à Cotonou et elles ne s'en cachent plus.
Annette est une étudiante béninoise en troisième année de comptabilité et de gestion dans une université privée de Cotonou. Dans son uniforme d'école, elle revenait des cantines ce vendredi soir avec son sac en bandoulière, un calepin en main dans une démarche nonchalante. Des pas qui prouvent tout le stress dû aux différents enseignements universitaires reçus tout le long de la semaine.
Consciente de son statut d'homosexuelle, Annette ne cache pas qu'elle sort avec Edwige, aussi étudiante dans la même université mais en deuxième année de communication. « Nous nous entendons bien et nous vivons notre passions sans gêne. Nous sommes bien épanouies dans notre relation sentimentale », affirme fièrement Annette. L'expression de son visage, le sourire observé au bout de ses lèvres, le regard déterminé de la jeune fille ne laissent aucun doute sur son choix et son statut. « Je m'en moque, je le suis et je l'assume », rétorque Annette à la question de savoir l'opinion qu'ont les autres sur son choix.
Quelques minutes plus tard, on aperçoit, à une vingtaine de mètres, une jeune fille, teint clair, cheveux tressés, chemise dossiers dans la main gauche, son portable dans l'autre main, aussi en uniforme s'avançant vers Annette.
Des centaines d'étudiants qui se trouvent dans la cour de l'établissement, les regards d'Annette ne sont fixés que sur cette fille qui s'empresse à la rejoindre. A son arrivée et lançant un léger bonsoir, les deux filles se rapprochent et s'embrassent à la bouche. La courte scène confirme qu'il s'agit bien de la jeune Edwige, la petite amie d'Annette. « Presque toute l'école le sait déjà. Plus besoin de se cacher », déclarent-elles.
Des étudiantes lesbiennes dans une cabine des résidences à l'UAC
En dehors de cette université, il n'est pas rare de découvrir d'autres lieux de rencontre des amoureuses de même sexe. Il sonnait 22h10 ce samedi, à quelques encablures du stade de l'amitié Mathieu Kérékou à Kouhounou (Cotonou). Les voies sont presque désertes et les quelques rares passants ne sont concentrés que sur leur chemin. Dans cette ambiance de calme et de fraîcheur, un véhicule de marque Toyota s'immobilisa à la devanture du complexe hôtelier à peine éclairé par des lampes bleues. Deux femmes, habillées de manière sexy, entrent dans l'hôtel, les bras dessous bras dessous. Une fois à l'intérieur, elles prennent place au fond du restaurant et quelques minutes après, ellesfont leur commande pour la soirée. La façon de se comporter, les gestes d'attouchement et les caresses qui s'observent de loin ne laissent aucun doute sur la nature des relations entre ces deux tourtereaux. Il s'agit en fait de Rosine (48 ans) et de Francine (45 ans). Rosine est caissière dans une structure bancaire à Cotonou et Francine, Camerounaise de nationalité, est une ancienne religieuse expulsée du couvent pour manque de contrôle d'envies libidinales. Les deux sont ensemble, selon leurs témoignages, depuis un (01) an. Ce21 mars 2017, c'est leur premier anniversaire de fiançailles qu'elles ont préféré célébrer, comme tout bon couple, dans ce lieu afin de « se témoigner, pour une nouvelle fois, leurs amours et confirmer leurs sentiments dans la prise d'un nouvel engagement ».
Nadia, une lesbienne épanouie sexuellement
Des scènes et des témoignages du genre, on en rencontre souvent dans les villes de Cotonou et d'Abomey-Calavi. Ce qui était jadis, un sacrilège, se fait aujourd'hui à visage découvert et avec une certaine fierté.

L'environnement détermine le choix du partenaire

« Les raisons qui pourraient conduire à l'homosexualité de façon générale, sont les crises mal résolues au niveau des stades de développement de l'enfant », diagnostique le psychologue Nicanor,qui trouve que les périodes scolaires et d'adolescence sont souvent marquées par des crises œdipiennes.
« J'ai été vraiment curieuse et j'ai découvert, une fois approchée, que c'était ce qu'il me fallait pendant tout ce temps », confie Romaine, étudiante à l'Université d'Abomey-Calavi. Pour cette adolescente de 23 ans, l'envie d'une compagnie féminine est survenue après quelques jeux beaucoup plus intimes avec les camarades depuis le cours secondaire. « On était toujours ensemble, on faisait tout ensemble. On se racontait tout et on se touchait même », raconte-t-elle en désignant une de ses camarades d'antan avec qui elle s'entendait bien. Selon ses dires, des caresses ont été même plus intimes et elles en jouissaient toutes. De ce témoignage, il est évident d'établir, selon Nicanor Isaïe, psychologue clinicien que la période scolaire est souvent marquée par le phénomène de l'homosexualité infantile. Ce qui, à l'entame, n'a rien de sexuel, mais qui est caractérisée par le plaisir que les enfants de même sexe ont à traîner ensemble. Bande de garçon contre celle des filles. En somme, précise le psychologue, c'est la période de la poterie, de la camaraderie faite avec les autres enfants de sexe analogue.
Etant donné que cette période couvre l'âge scolaire, la tendance de l'homosexualité pourrait généralement commencer à s'installer chez l'individu au cours de cette période très sensible.
Comme Romaine, Nadia a débuté sa relation sexuelle avec une camarade de sa classe. Nadia, 19 ans, est élève dans un complexe scolaire privé d'Akpakpa, dans la ville de Cotonou. En classe de1ère, elle est fiancée depuis un an environ à sa camarade dont elle a souhaité garder en anonymat. « Au début, nous avions peur de passer véritablement à l'acte. On ne savait pas réellement ce qu'on devrait faire de nos sentiments, de ce que nous éprouvons l'une pour l'autre. Ce n'est qu'après des mois, lors d'une sortie à deux, qu'on a osé se caresser si amoureusement », raconte Nadia tout en révélant que sa partenaire est aussi hétérosexuelle puisqu'ayant son copain.
Romaine, une ex religieuse désormais lesbienne
« Oui, nous recevons souvent lors des consultations des filles homosexuelles mais ayant régulièrement des rapports sexuels avec les hommes », confirme Atanrès Adjibi, coach en psychologie sexuelle.
Ce double choix pour certaines lesbiennes résulte, selon le psychothérapeute Romaric Agbofoun, « de la société dans laquelle elles évoluent, étant donné que ce phénomène n'est pas encore totalement accepté dans les pays occidentaux encore moins au Bénin qui est un pays attaché à ses valeurs culturelles et traditionnelles ».
A l'unanimité des spécialistes de la question et aussi des actrices elles-mêmes, les probables causes de ce choix sont nombreuses et multiformes. Dans la plupart des cas, les femmes optent pour cette orientation sexuelle, compte tenu de leurs propres orientations dans la découverte de leur propre sexualité et des facteurs gratifiant ou inhibant qui ont malheureusement marqués leur processus de maturation physique et psychologique depuis l'âge scolaire à l'âge adulte en passant par la période de leur adolescence. « Tout est lié à l'expériences de ces femmes », conclut Nicanor Aimé Isaïe.
« Le plus souvent, les personnes que nous recevons ont été marquées par une expérience douloureuse ou décevante et de rare fois traumatisante de leur hétérosexualité », confie Antarès Adjibi, psychologue sexuelle.
Cette expérience douloureuse, décevante ou traumatisante fait remonter à l'esprit de ces femmes des souvenirs de bien-être et d'attirance sexuelle ou affective pour d'autres personnes de même sexe.
Samuel, psycho sexologue, explique que l'environnement détermine le choix sexuel. On remarque aisément que la plupart de ces femmes lesbiennes ont grandi dans des endroits qui ont favorisé, encouragé ou entretenu leur penchant pour le "lesbianisme".
C'est le cas de Francine, partenaire sexuelle de Rosine.Cette femme camerounaise raconte qu'elle avait eu les premiers signes lors de son séjour au couvent des sœurs religieuses dans son pays natal. « J'avais toujours eu de folles envies sexuelles », avoue-t-elle. Et puisque le couvent n'est composé que de femmes, elle se donne satisfaction en faisant des auto-attouchements et en se caressant avec la présence imaginaire d'une autre sœur qu'elle affectionne si tant dans la cour. Selon ses dires, elle n'arrivait même pas, à des moments donnés, de contrôler ses désirs et se laisse à des cris d'amour. Pour éviter de s'exposer et de se faire ridiculiser par les autres religieuses, elle confie qu'elle s'isolait en restant le plus loin possible. « Je n'avais jamais su qu'une sœur me guettait et me suivait de près. Un jour, j'étais en plein « ébat sexuel » moi seule quand elle apparaît devant moi. Etant donné que j'étais déjà dans « ma folie », je n'avais même pas vite remarqué sa présence. Mais elle se déshabilla et entama l'œuvre avec moi », se souvient Francine qui confie que ce fut le début d'une aventure amoureuse entre deux sœurs dans un couvent religieux.
Mais malheureusement pour ces deux femmes, leur relation n'a été que de courte durée puisque toutes deux ont été expulsées du couvent pour manque de contrôle d'envies libidinales. Frustrée et très choquée par cette nouvelle, elle quitte le Cameroun et trouve refuge au Bénin où elle a rencontré Rosine avec qui elle vit son homosexualité aujourd'hui.

Les facteurs déterminants dans ce choix sexuel

Selon une théorie développée par le psychanalyste Freud, l'enfant, avant l'âge adulte, évolue selon les stades qui partent du stade oral en stade œdipien en passant par ceuxanal et phallique. A ce dernier stade, l'enfant fait la reconnaissance des sexes et l'orientation part déjà de là. « Si l'enfant, après avoir découvert les deux sexes de ses parents, se dirige plus vers le sexe analogue ou a un penchant pour ce dernier, c'est déjà le flair de l'homosexualité qui s'installe à petit coup », ajoute le psychothérapeute Romaric Agbofoun.
De son côté, le sexologue Samuel y voit un choix caractérisé par les premiers rapports sexuels de l'individu, surtout la femme. Pour lui, les crises qui surviennent à cette période et surtout les douleurs qui en résultent sont des facteurs très déterminants pour la femme dans le choix de sa préférence sexuelle.
Aussi, évoquent-ils les crises conjugales mal résolues entre les parents. Et c'est cet aspect qui a le plus marqué Nadia qui, se basant sur les disputes incessantes de ses parents et au cours desquelles elle trouve son père extrêmement méchant et violent, a opté pour n'avoir à faire sexuellement qu'avec les femmes « pour plus de douceur, de tendresse et de plaisirs ».
Il convient également d'évoquer l'évolution des nouvelles technologies de l'information et de la communication qui sont en majorité les facteurs déterminants dans ce choix sexuel. « Il y des sites de rencontres entre les lesbiennes, des groupes whatsapp et facebook, des fora de discussions et d'échange d'expérience », témoignent de nombreuses lesbiennes.
Etant donné que le phénomène est inné en certaine, le lesbianisme ne leur apparaît plus comme une question de choix mais une imposition sexuelle ou un passage obligatoire dans la découverte de leur propre sexualité. Par contre, selon le psychologue clinicien Nicanor Isaïe, certaines femmes développement la bisexualité pour exprimer qu'elles sont à la fois hétérosexuelles et lesbiennes. Mais en réalité, ces adolescentes traversent une phase de transition. Cependant, vu que la sexualité est avant tout un comportement, selon la personnalité en devenir chez l'adolescente, cette ambivalence sexuelle peut devenir permanente ou non à l'âge adulte.« Tout part de la psychologie et il y a une prédisposition à cet état de chose », signale Romaric, le psychothérapeute.
En somme, ce choix sexuel de ces femmes influence sur leur comportement dans la société. « Il nous arrive de piquer souvent de colère parce qu'à chaque regroupement des autres, notre sujet est le principal angle de discussion et ils se moquent de nous et de notre orientation sexuelle », déplore Romaine, lesbienne et étudiante à l'Université d'Abomey-Calavi.
Le regard parfois étrange que portent les autres sur ces lesbiennes témoigne du fait que la société béninoise, toujours ancrée dans la culture et la civilisation de ses aïeux, n'est pas encore prête à les accepter.
Annette et Edwige assument certes leur homosexualité, mais l'acceptation n'est pas encore un acquis, non seulement dans leur environnement d'études, mais encore moins dans leur famille respective. Les différentes pressions que subissent ces femmes dans leurs familles contraignent certaines à se demander s'il ne vaudrait pas mieux de repenser autrement leur vie sexuelle. Mais hélas, c'est un phénomène parfois inné ou ce sont des sentiments qui sont déjà si forts qu'il leur est presque impossible d'abandonner.
« C'est aujourd'hui possible qu'en fonction des motivations qui poussent au changement et de la médiation faite avec les raisons qui avaient orientées vers le lesbianisme, des femmes pourraient éventuellement changer d'orientation sexuelle avec le temps », fait remarquer Nicanor Isaïe. « Avec souvent notre aide, le pronostic pour le changement est davantage favorable », renchérit le sexologue Samuel. Pour nombre de lesbiennes interrogées sur la question d'un possible revirement sexuel, « ce n'est pas évident à leur étape actuelle » mais elles reconnaissent qu'un changement pourrait subvenir avec le temps.

Plaidoyer pour la reconnaissance des homosexuels

« Une bonne éducation part toujours de celle donnée par les parents à leur progéniture dès leur bas âge à la maison », expliqueAbdon Ahissou, sociologue et instituteur au cours primaire. Pour cet acteur du système éducatif, l'éducation d'un enfant doit être suivie de près par les parents qui sont les premiers exemples que copient les enfants dans leur évolution dans la société.
Le psychologue Nicanor trouve dans ce choix sexuel que la responsabilité, pour la plupart des cas, incombe aux parents qui, à un moment donné, n'arrivent plus à « être attentifs à la croissance et au développement psychologique et affectif de leurs enfants ».
Antarès Adjibi, coach en psychologie sexuelle, recommande que « les parents soient des confidents, des guides et des modèles à leurs enfants en évitant les situations qui entretiennent l'homosexualité primaire après l'âge scolaire ».
Les parents doivent être constamment présents et attentifs à la maturité psychoaffective et psychosexuelle des enfants. Si malgré ce rôle bien joué dans le sens "hétérosexuel" de l'éducation, les enfants choisissent la voie de l'homosexualité, les accepter tels qu'ils sont avec leur choix de vie serait la meilleure option pour leur épanouissement.
« Si seulement les mentalités des Béninois pouvaient changer à notre égard, on sera encore plus épanouies », souhaite vivement Rosine. Puisqu'elles ont du mal à s'afficher dans la société et compte tenu du fait qu'elles soient stigmatisées en constance, ces femmes souhaitent, de tous leurs vœux, une reconnaissance légale. « Des pays ont déjà voté des lois pour la reconnaissance des homosexuels. Les habitants de ces pays sont quand même aussi des créatures de Dieu et biologiquement, nous possédons les mêmes organes et donc, les mêmes envies sexuelles. Pourquoi le Bénin ne peut-il pas leur emboîter les pas ? », s'interrogent-elles tout en promettant faire le plaidoyer auprès des parlementaires pour l'introduction d'une loi à l'Assemblée nationale.

Josaphat DAH-BOLINON

Categories: Afrique

Bonne Fête des Pères

Sun, 06/20/2021 - 00:00
Voir en ligne : www.matanti.com
Categories: Afrique

La monnaie Eco repoussée à 2027

Sun, 06/20/2021 - 00:00

Une nouvelle feuille de route portant lancement de la monnaie unique en 2027 a été adoptée, samedi 19 juin 2021, lors de la 59 ème session des Chefs d'État et de gouvernement de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao)

« En raison de l'impact de la pandémie, les chefs d'État avaient décidé de suspendre la mise en œuvre du pacte de convergence 2020-2021 (...). Nous avons une nouvelle feuille de route et un nouveau pacte de convergence qui couvrira la période 2022-2026, et 2027 étant le lancement de l'Eco », a indiqué Jean-Claude Kassi Brou, président de la commission de la Cedeao, lors d'une conférence de presse tenue le 19 juin 2021 à Accra (Ghana) dans le cadre de la la 59 ème session des Chefs d'État et de gouvernement de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao).
M. M.

Categories: Afrique

Le Bénin abrite la finale de la Coupe Caf le 10 juillet

Sat, 06/19/2021 - 23:27

La Coupe de la Confédération (C2) est prévue le 10 juillet 2021 au Bénin.

Les demi-finales de la Coupe de la Confédération (C2) se joueront le 20 juin. Les équipes arrivées à cette sont Pyramids FC (Égypte) – Raja Casablanca (Maroc) et JS Kabylie (Algérie) – Coton Sport Garoua (Cameroun).
La finale est prévue pour le 10 juillet au stade général Mathieu Kérékou de Cotonou (Bénin).
M. M.

Categories: Afrique

18 cas de grossesses enregistrées au 2e trimestre dans le Couffo

Sat, 06/19/2021 - 23:02

Le nombre de grossesses au deuxième trimestre de l'année 2021 dans le département du Couffo est de 18. Les chiffres ont été rendus public ce jeudi 17 juin 2021, lors de la cérémonie d'harmonisation et de validation de données statistiques sur les grossesses en milieu scolaire et dans les centres de formation professionnelle au centre de promotion sociale d'Aplahoué.

« De 117 cas de grossesses enregistrées en trois ans, le département du Couffo est actuellement à 18 cas, au deuxième trimestre de cette année », a déclaré le chef service social scolaire de la direction départementale des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle du Couffo, Bienvenue Gbèmandon rapporté par l'Abp. Selon lui, ce sont les nombreux efforts fournis par la préfecture d'Aplahoué dans la lutte contre les grossesses en milieu scolaire et d'apprentissage à travers l'initiative ZeGroMiS qui ont permis d'avoir ce résultat.

A en croire Bienvenue Gbèmandon, le phénomène persiste en raison de l'ignorance et de la non-application des textes de loi qui répriment les auteurs de ces grossesses.« Nous sommes en guerre contre les grossesses en milieu scolaire et d'apprentissage parce que nous sommes pour le développement et nous ne pouvons pas accepter que nos filles tombent enceintes », a déclaré Christophe Mègbédji, déterminé à poursuivre le combat pour zéros cas de grossesses dans les milieux scolaires et d'apprentissage.

A.A.A

Categories: Afrique

Sylvie de Chacus, présidente de l'UDBN

Sat, 06/19/2021 - 19:04

Le parti Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) fondé et présidé par l'He Claudine Afiavia Prudencio a changé de Président.

Claudine Afiavia Prudencio cède son fauteuil à Sylvie de Chacus. De sources proches du parti, la décision a été prise lors d'une cérémonie de restitution des travaux du congrès et de présentation des nouveaux membres du bureau du parti tenue le samedi 19 juin 2021 à l'hôtel Novotel de Cotonou.
L'ex présidente et députée prendra désormais la place de présidente d'honneur de l'UDBN.
Sylvie de Chacus, la nouvelle présidente de l'UDBN est enseignante, maître de conférences à l'Université d'Abomey-Calavi et vice-doyenne de la Faculté des sciences humaines et sociales (Fashs).
Elle a été l'adjointe au directeur de l'Ecole du parti, Beaugard Koukpaki, avant son accession au poste de présidente du parti.
De nouvelles personnes ont également fait leur entrée au Bureau politique de l'UDBN.
M. M.

Categories: Afrique

Midas, le leader européen de l'entretien automobile ouvre ses portes à Cotonou

Sat, 06/19/2021 - 18:07
Midas, le leader européen de l'entretien automobile toutes marques, ouvre ses portes à Cotonou, Bénin

Grande nouvelle pour les automobilistes à la recherche d'une réparation rapide et efficace de leur véhicule : Midas s'implante au Bénin et propose une large gamme de services SANS RENDEZ-VOUS !

Offrant déjà ses services en Côte d'Ivoire, Tunisie, Algérie, Maroc, Midas ouvre un centre d'entretien au carrefour Camp Guézo, l'un des axes les plus animés du centre-ville de Cotonou.

Midas Cotonou est ouvert du lundi au samedi de 8h30 à 18h00 sans interruption et peut servir 5 véhicules en même temps et dispose de 20 places de stationnement (parking réservé à la clientèle).
Il est également possible de prendre rendez-vous en appelant le 69 89 00 00 / 65 65 28 28
L'équipe du centre Midas Cotonou est composée d'une dizaine de personnes qualifiées, formées dans des écoles de mécanique et d'électromécanique. La satisfaction du client est leur préoccupation constante et majeure.

Le centre Midas Cotonou : accorde une grande importance à la qualité des services rendus offre à ses clients le meilleur rapport service/qualité/prix
propose une large de prestations et services variés pour l'entretien de leur véhicule : climatisation, freinage, amortisseurs, réparation de pneus, diagnostics électroniques et physiques, montage de pièces d'origine neuves, règle toutes les pannes de véhicule ne nécessitant pas la dépose du moteur, utilise les pièces des plus grands équipementiers internationaux , offre à ses clients la possibilité de commander des pièces de rechange pour toutes les marques de voitures particulières

En plus d'une équipe compétente et pour satisfaire les demandes de sa clientèle exigeante, le nouveau centre d'entretien s'est doté d'équipements très performants.
Toute l'équipe de Midas Cotonou sera ravie de vous accueillir pour vous présenter l'ensemble de ces services !

Midas Cotonou
Horaires et jours d'ouverture :
Lun - Sam : 08:30 - 18:00 sans interruption
Adresse :
Carrefour Camp Guezo
Avenue Caporal Anani
Gbegamey Lot 136 - COTONOU
Tel : 69 89 00 00 / 65 65 28 28
Email : cotonou-campguezo@midas.bj
Site web : www.midas.bj

A propos de ‘'Midas''

M.I.D.A.S. (Muffler Installation Dealers Associated Service) a ouvert son premier garage en 1956, dans la ville de Macon en Géorgie aux Etats-Unis. Grâce à l'idée révolutionnaire de Nate Sherman, (fondateur du Groupe Midas) qui consiste à remplacer l'échappement en 30 minutes, Midas compte un an plus tard une centaine de "Midas-shops" sur l'ensemble du continent américain.

Avec le concept de "la réparation rapide sans rendez-vous" ayant franchi les frontières américaines, le réseau Midas s'étend au Mexique, au Canada et en Australie pendant les années 60. Dans les années 1970, Midas ouvre ses premiers garages en Europe : la Belgique en 1975, puis en France un an plus tard.

En septembre 2004, Midas rejoint le groupe Norauto l'un des leaders européens du marché des services qui devient Mobivia Groupe en 2010. Plus de 670 garages sont implantés sur l'ensemble du continent européen avec des branches en Amérique du Nord, en Amérique Latine-Afrique, en Océanie, en Asie et en Afrique.

Midas renforce « continuellement sa position dans le monde entier grâce à son "entretien garanti" : un compromis clair, un marketing poussé, une offre de services étendue et variée, des connaissances techniques irréprochables tant des voitures neuves que des voitures d'occasion et la volonté de satisfaire ses clients chaque jour ».

Categories: Afrique

Midas, le leader européen de l'entretien automobile ouvre ses portes à Cotonou

Sat, 06/19/2021 - 18:07
Midas, le leader européen de l'entretien automobile toutes marques, ouvre ses portes à Cotonou, Bénin

Grande nouvelle pour les automobilistes à la recherche d'une réparation rapide et efficace de leur véhicule : Midas s'implante au Bénin et propose une large gamme de services SANS RENDEZ-VOUS !

Offrant déjà ses services en Côte d'Ivoire, Tunisie, Algérie, Maroc, Midas ouvre un centre d'entretien au carrefour Camp Guézo, l'un des axes les plus animés du centre-ville de Cotonou.

Midas Cotonou est ouvert du lundi au samedi de 8h30 à 18h00 sans interruption et peut servir 5 véhicules en même temps et dispose de 20 places de stationnement (parking réservé à la clientèle).
Il est également possible de prendre rendez-vous en appelant le 69 89 00 00 / 65 65 28 28
L'équipe du centre Midas Cotonou est composée d'une dizaine de personnes qualifiées, formées dans des écoles de mécanique et d'électromécanique. La satisfaction du client est leur préoccupation constante et majeure.

Le centre Midas Cotonou : accorde une grande importance à la qualité des services rendus offre à ses clients le meilleur rapport service/qualité/prix
propose une large de prestations et services variés pour l'entretien de leur véhicule : climatisation, freinage, amortisseurs, réparation de pneus, diagnostics électroniques et physiques, montage de pièces d'origine neuves, règle toutes les pannes de véhicule ne nécessitant pas la dépose du moteur, utilise les pièces des plus grands équipementiers internationaux , offre à ses clients la possibilité de commander des pièces de rechange pour toutes les marques de voitures particulières

En plus d'une équipe compétente et pour satisfaire les demandes de sa clientèle exigeante, le nouveau centre d'entretien s'est doté d'équipements très performants.
Toute l'équipe de Midas Cotonou sera ravie de vous accueillir pour vous présenter l'ensemble de ces services !

Midas Cotonou
Horaires et jours d'ouverture :
Lun - Sam : 08:30 - 18:00 sans interruption
Adresse :
Carrefour Camp Guezo
Avenue Caporal Anani
Gbegamey Lot 136 - COTONOU
Tel : 69 89 00 00 / 65 65 28 28
Email : cotonou-campguezo@midas.bj
Site web : www.midas.bj

A propos de ‘'Midas''

M.I.D.A.S. (Muffler Installation Dealers Associated Service) a ouvert son premier garage en 1956, dans la ville de Macon en Géorgie aux Etats-Unis. Grâce à l'idée révolutionnaire de Nate Sherman, (fondateur du Groupe Midas) qui consiste à remplacer l'échappement en 30 minutes, Midas compte un an plus tard une centaine de "Midas-shops" sur l'ensemble du continent américain.

Avec le concept de "la réparation rapide sans rendez-vous" ayant franchi les frontières américaines, le réseau Midas s'étend au Mexique, au Canada et en Australie pendant les années 60. Dans les années 1970, Midas ouvre ses premiers garages en Europe : la Belgique en 1975, puis en France un an plus tard.

En septembre 2004, Midas rejoint le groupe Norauto l'un des leaders européens du marché des services qui devient Mobivia Groupe en 2010. Plus de 670 garages sont implantés sur l'ensemble du continent européen avec des branches en Amérique du Nord, en Amérique Latine-Afrique, en Océanie, en Asie et en Afrique.

Midas renforce « continuellement sa position dans le monde entier grâce à son "entretien garanti" : un compromis clair, un marketing poussé, une offre de services étendue et variée, des connaissances techniques irréprochables tant des voitures neuves que des voitures d'occasion et la volonté de satisfaire ses clients chaque jour ».

Categories: Afrique

Il tue sa copine et écope de la prison à vie

Sat, 06/19/2021 - 17:00
Qui a dit que le vieillard assis ne voit pas plus loin qu'un jeune debout ? Honorine Gbodougbé l'a appris à ses dépens dans l'au-delà. Elle a bravé l'autorité de sa mère en allant en compagnie de son financé, un résortissant nigérian revendeur au marché Dantokpa, qui l'a tuée.


Les faits Les nommés Honorine Gbodougbé et Chiwendu Ucha sont des amis depuis environ deux ans. Chemin faisant, Chiwendu Ucha demande à sa copine de devenir son épouse. Mais celle-ci s'y oppose. Chiwendu se fait accompagner de l'un de ses frères pour aller rendre visite au père de Honorine Gbodougbé pour lui demander les formalités à accomplir quant à la dot. Interrogée par sa mère seule présente ce jour-là, Honorine fait savoir à celle-ci qu'elle n'est pas encore prête pour faire d'enfant parce que n'ayant pas un emploi. C'est alors que le 16 août 2008, Chiwendu Ucha conduit Honorine Gbodougbé dans une buvette de Lakadjoussa. Après s'être régalé et sous prétexte d'une balade en amoureux, Chiwendu Ucha conduit Honorine Gbodougbé dans la forêt de Lakadjoussa à Ahozon où il la blesse grièvement à l'aide d'un long couteau. Attirés par les appels au secours de la victime, les nommés Koffi Sokou et Valérie Akponikpè aperçoivent Chiwendu Ucha en train de s'acharner sur la victime et quelques temps après, ils le voient s'enfuir après avoir enfourché sa motocyclette, une mate 50 de couleur bleue. Transportée d'urgence pour l'hôpital de zone de Ouidah, Honorine Gbodougbé rend l'âme en cours de chemin.
A la barre, l'accusé reconnaît les faits d'ailleurs comme à l'enquête préliminaire que devant le magistrat instructeur. Il dit avoir agi sous l'effet d'un esprit satanique qui le pourchasse depuis qu'il a refusé de poursuivre les sacrifices du fétiche de son feu père. Il abandonnera après cette affaire d'esprit pour dire que c'est par amour fou qu'il a tué la victime. S'il aimait si follement cette dernière, pourquoi ne s'est-il pas aussi donné la mort pour la rejoindre dans l'au-delà ? Où a-t-il a trouvé le couteau dont il s'est servi pour tuer son amie ? A ces questions, l'accusé répondait chaque fois « I don't know » qui veut dire littéralement en français « Je ne sais pas ». Ce qui amène le ministère public à conclure à un début de défectuosité de la mémoire de l'inculpé qui s'est montré ébranlé lorsque le président de la cour lui présenta la photo de la victime à qui il a donné 19 coups de couteau selon les résultats de l'autopsie du cadavre de Honorine, âgée de 24 ans au moment des faits. Il fond en larmes et s'agenouilla à la barre pour demander le pardon de la cour. Le président de la cour lui intima l'ordre d'arrêter ce cinéma à la barre. Elle sortait de manière incontrôléeLa déposition du père de la victime, Jean Gbodougbé permettra de savoir que la victime ne menait pas une vie amoureuse très correcte. Elle sortait de manière incontrôlée et à des heures indues. Il dit qu'il n'a de cesse de la rappeler à l'ordre. Mais Jean Gbodougbé dit n'avoir jamais été informé de ce que le sieur Chiwendu Ucha de nationalité nigériane était avec sa fille. Il se disait même prêt à rembourser à cet Ibo tout ce qu'il aurait dépensé sur sa fille. Malheureusement, c'est après le décès de cette dernière qu'il apprendra que c'était un Nigérian qui sortait sa fille. Si le papa n'est pas dans l'économie du futur projet de mariage de Honorine avec Ucha, tel n'était pas le cas pour Léontine Zannou, mère de la victime. Celle-ci se rappelle avoir vu une seule fois l'accusé qui était venu avec un de ses amis de nationalité nigériane lui demander un vendredi nuit les formalités à remplir pour la dot de Honorine. Elle lui a répondu que cela dépassait ses compétences. Il lui a demandé de revenir dimanche à partir de 16 h pour en discuter avec le père de la fille. Mais il n'est plus jamais revenu à la maison avant qu'elle n'apprenne le crime qu'il a commis sur sa fille. A la question de la cour de savoir si elle se constitue partie civile, dame Léontine Zannou réclame à la cour de tuer aussi l'accusé ignorant que la peine de mort est déjà abolie au Bénin.
Celle-ci a regretté le comportement de sa fille qui a bravé son autorité en allant à la rencontre de cet ami ce samedi, jour du crime alors qu'elle le lui a refusé. Valérie Akponikpè qui a vu en premier la victime gisant dans un bain de sang dans la forêt d'Ahozon a aussi déposé à la barre. Faits insoutenables Dans ses réquisitions, l'avocat général, Appolinaire Dassi revient succinctement sur les faits avant de déplorer qu'ils constituent le revers de la médaille qu'est l'amour. Il rappelle les éléments constitutifs du crime d'assassinat à savoir : l'élément légal, l'élément matériel, l'élément moral et la préméditation et/ou le guet-apens. Après sa démonstration, l'avocat général martèle que c'est constant dans le dossier que Honorine Gbodougbé a été assassinée par Chiwendu Ucha qui lui a porté 19 coups de couteau. Des coups après lesquels il a pris sa moto pour fuir laissant cette dernière dans une marre de sang et au milieu de la forêt. « Les faits sont insoutenables », fait-il remarquer avant de retenir qu'il ne fait l'ombre d'aucun doute que le crime d'assassinat est constitué à l'égard de Chiwendu Ucha qui serait bien lucide au moment des faits comme l'atteste le rapport de l'expertise psychiatrique et médico-social. Appolinaire Dassi demande à la cour de balayer du revers de la main l'argument de pratique ethnique évoquée par l'accusé et qui serait à la base de son crime. La défense plaide coupableAu bénéfice de ses observations, il requiert la peine des travaux forcés à perpétuité contre l'accusé. Les faits crevant l'œil, Me Faustin Atchadé demande la clémence de la cour. Tout en plaidant coupable, il trouve exagéré les réquisitions du ministère public. Pour lui, il y a mort d'homme certes mais sans préméditation. Donc on ne saurait parler alors d'assassinat. La défense demande à la cour de disqualifier le crime d'assassinat et requalifier les faits en meurtre. Me Faustin Atchadé démontrera que c'est par jalousie que Chiwendu a tué Honorine. Il s'agit d'un crime passionnel qui nécessite l'administration d'une peine plus douce. Il donne l'exemple de la France où le crime passionnel offre une large circonstance atténuante à l'accusé. Me Faustin Atchadé demande à la cour de retenir contre son client l'infraction de crime passionnel et de le condamner à cinq ans de prison. Délibérant, la cour est allée dans le sens du ministère public. Elle déclare Chiwendu Ucha coupable du crime d'assassinat commis sur Honorine Gbodougbé. Elle le condamne à la peine des travaux forcés à perpétuité.
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Ces poisons qui asphyxient la production cotonnière

Sat, 06/19/2021 - 15:00


La culture du coton dévore beaucoup de produits phytosanitaires. C'est une culture qui est très consommatrice de pesticides. Ces produits protègent non seulement les plantes contre les ravageurs, mais contribuent à alléger le travail. Les désherbants permettent de faire peu de travail. Aujourd'hui, les producteurs agricoles ne se passent plus des herbicides. On constate même une utilisation excessive de ces désherbants. Mais très peu d'agriculteurs savent les dangers que représentent ces produits pour leur santé et l'ensemble de la communauté.

(Par Edson ADE)

La pulvérisation des plantes exige le port d'une combinaison de protection. Et pourtant les producteurs n'utilisent pas de masque, ni de gants. " Certains n'utilisent même pas de pulvérisateur ou ne se vêtissent pas au moment des traitements. ", affirme Boukary Moumouni, producteur de coton dans la commune de Banikoara. En l'absence de combinaison, le corps reçoit évidemment des doses de ces pesticides.

Certains producteurs pensent que les produits ne sont pas aussi dangereux. Cette perception des pesticides est visible dans leur comportement quotidien. Ces produits sont gardés à l'intérieure des maisons d'habitation. Les emballages de pesticides sont même utilisés dans le ménage.

Le dosage des pesticides dans le traitement du cotonnier ne respecte pas les normes recommandées. Certains agriculteurs font des mélanges pour plus d'efficacité. " On achète différents produits et on fait le mélange, on obtient ainsi un désherbant très efficace ", déclare Etienne Adoukonoua dans la commune de Djidja.

Selon les producteurs, la plupart de leurs emballages de pesticides sont abandonnés dans les champs, où broutent les animaux après les récoltes. Dans leur pratique, les producteurs nettoient souvent le matériel dans la mare. "Allez-y au barrage, vous trouverez des bidons de pesticides ", déclare Emmanuel Boni de Nikki. Les bidons ainsi que les sachets de pesticides finissent après utilisation dans un point d'eau. Le matériel de pulvérisation est également nettoyé dans les cours d'eaux ou les ruisseaux. " Vous voyez là-bas, les producteurs de légumes ont jeté les emballages dans le ruisseau, or en aval, les gens y puisse l'eau de boisson. ", nous indique un ingénieur agronome. Une pratique que les spécialistes de l'environnement trouvent inquiétante. En 1995, dans la partie septentrionale du Bénin, des pesticides auraient causé la mort de nombreux poissons dans des cours d'eau. Le danger et certainement le plus grave pour le consommateur, c'est l'utilisation des pesticides du coton par des maraîchers.

Le comportement des maraîchers est dénoncé par les spécialistes. Les pesticides recommandés pour le coton sont utilisés pour les choux, la tomate, la salade etc. " On utilise tout, pourvu qu'il tue les ravageurs, y'a pas de dose ", affirme Ambroise Badou, un maraîcher de Cotonou. Il reconnaît que ce comportement est dangereux à la suite des effets déjà constatés. " Un jardinier a été hospitalisé après avoir consommé de la tomate ", fait-il savoir.

Les exploitants agricoles se défendent souvent derrière l'irresponsabilité des techniciens agricoles pour justifier ces comportements et les risques pour eux et les consommateurs. Les encadreurs des sociétés cotonnières n'insisteraient pas sur la protection des producteurs par l'information et la sensibilisation sur les pesticides. "On ne sait pas à quoi ils servent tous ces agents du ministère de l'Agriculture. Ils ne viennent jamais dans les champs", regrette un cotonculteur de Nikki.

Les arguments de leur défense sont nombreux. Certains soutiennent par ailleurs que les gants ne sont pas efficaces dans la manipulation des produits et autres objets. Par contre, la plupart en revanche aimeraient bien prévenir des risques en utilisant les combinaisons de protection, mais la question de la disponibilité et de l'accessibilité reste un grand obstacle. Les coûts très élevés des équipements de protection les rendent inaccessibles par les paysans. Ce que les producteurs ne savent pas, c'est que certains consommateurs se sont plaints des maux de ventre suite à une consommation des productions maraîchères. Les résidus de pesticides se retrouvent facilement dans les aliments.

Toxiques et dangereux

Des études ont montré que le mélange est plus toxique et dangereux. C'est aussi dangereux d'utiliser des pesticides destinés au coton pour traiter des légumes. C'est très toxique et mortel. Les emballages aux mains des producteurs inquiètent les agents de santé. La réutilisation des emballages des pesticides à des fins domestiques constitue une source d'intoxication alimentaire pour les populations. Les emballages abandonnés à l'air libre constituent un danger pour les personnes mais aussi pour les animaux qui souvent broutent les herbes dans les champs après les récoltes. L'autre risque pour l'homme, c'est la contamination des autres cultures.

En général, le champ de coton est associé à d'autres cultures. Le même terrain est aussi utilisé pour d'autres cultures les années suivantes. Les résidus des pesticides peuvent donc se retrouver dans la chaîne alimentaire. Ils sont alors exposés à ces produits qui peuvent conduire à certaines maladies. Les cas de contamination indirecte sont également à craindre puisque les pesticides sont à porté des enfants.

Le Dr Issa Soulé, enseignant à l'université de Parakou, précise que ce ne sont pas seulement les fortes doses qui sont toxiques et dangereuses pour la santé humaine et animale. C'est la quantité des expositions élevées qui augmente les risques de contamination. Au Bénin, les études et les témoignages des praticiens de la santé, des spécialistes de l'environnement, et surtout d'une majorité des producteurs de coton ainsi que des maraîchers penchent plutôt pour les effets directs des pesticides. La mauvaise utilisation des produits phytosanitaires, l'inapplication des textes qui réglementent la distribution de ces produits exposent producteurs et consommateurs. Les médecins ainsi que les députés ont interpellé le gouvernement sur le sujet. Le médecin chef de Nikki pour sa part pense qu'il est difficile de faire un lien de cause à effet. Toutefois, il sait que les pesticides représentent un danger pour la santé des producteurs.

Chaque année, sa formation sanitaire reçoit au moins 600 cas de malades pour intoxication aux pesticides. Les intoxications interviennent par inhalation, par injection ou par pollution. Ces maladies se manifestent par des vomissements, des céphalées, des vertiges et parfois les individus sombrent dans un coma. Les cas les plus graves sont évacués. Les femmes enceintes et les enfants sont les plus vulnérables et les plus exposés. La saison hivernale est la période de pic des intoxications. A 35 ans, Amidou Saliou, producteur de coton à Banikoara commence à avoir peur des pesticides. Les vertiges et les céphalées surviennent après chaque traitement du cotonnier.

C'est depuis très jeune qu'il traite le coton. " Il arrive que le vent renvoie le produit sur vous, parfois tu t'évanouis. Cela m'est arrivé deux ou trois fois ", déclare-t-il. Un autre producteur le soutient. Il affirme qu'il a été à plusieurs reprises admis à l'infirmerie. Aziz Yacoubou n'a pas eu la même chance. Cet élève coranique aurait succombé après une dure journée de traitement de coton. Son ami Seydou Nébié a vu le jeune souffrir de ces produits pendant plusieurs années. Il pense que c'est par manque de traitement que le jeune a succombé. vée. " Après le traitement d'un champ de coton, on a mal partout : les yeux, la tête, nausée, irritation, la peau qui brûle", avoue-t-il.

Des études de monotoring sur les pesticides des communautés à la base menées par les chercheurs sur des producteurs de coton dans la région en 2006 révèlent que sur un échantillon de 100 producteurs chargés des traitements phytosanitaires, des maux de têtes sévères sont les symptômes les plus fréquents et affectent 92 % des enquêtés, suivis des vertiges pour 83 %, des tremblements des mains pour 54 %, des nausées ou vomissements pour 21 %, troubles de la vision 21 %, transpiration excessive pour 13 %, étourdissement pour 8 % et hypersalivation pour 8 %. La plupart de ces symptômes (46 %) surviennent quelques heures ou quelques jours après l'utilisation des pesticides.

Quelques cas cependant (13 %) sont arrivés pendant l'utilisation des produits et étaient les incidents les plus sérieux. Les chercheurs conclurent que " bien que le pesticide responsable n'a pas été formellement identifié mais tout porte à croire que le produit toxique n'est autre que l'endosulfan. Au ministère de l'Agriculture, il n'existe pas des statistiques sur les maladies liées aux pesticides. " Il n'y a pas eu d'étude sur ce sujet ", affirme un agent du ministère.

Trouver des solutions

Cependant, dans toutes régions cotonnières, le développement des maladies cancéreuses inquiète en dépit de l'insuffisance de dépistage. Au centre départemental hospitalier de Goho, un agent affirme que la plupart des dépistages de cas de cancer se fait pendant une consultation dont le motif de départ était une autre maladie. Cependant, après le paludisme, les maladies bactériennes, respiratoires, les cas de tumeurs (fois, col de l'utérus, sein, peau etc.) occupent une place important. Ces tumeurs peuvent présager un cancer.

Ce sont de soupçons, précise un responsable au niveau du centre hospitalier. Ici, c'est la prudence du fait de la faiblesse de fréquentation des centres de santé par la population et à l'absence d'enquête sur le sujet.

L'ensemble des chercheurs et de praticiens rencontrés à Cotonou s'accorde sur un point essentiel. Les maladies se déclarent très tard dans la vie de l'individu. Il faut un diagnostic pour faire le lien entre la maladie et les pesticides. Le pneumologue Samuel Pognon précise que " c'est à long terme, dans 50 ans que les agriculteurs ressentent les effets ". Les professionnels de la santé soutiennent ses affirmations et attirent l'attention sur la montée des maladies pulmonaires chez les cotonculteurs. Selon Samuel Pognon, la situation que vivent les cotonculteurs est très alarmante. Il avertit que l'utilisation des pesticides par nos producteurs constitue un problème de santé publique.

Les services de pneumologie commencent à recevoir de nombreux malades contaminés par les pesticides et qui souffrent des maladies pulmonaires. « Le drame, c'est que ces maladies une fois déclarées sont irréversibles », lâche le pneumologue.

Ce sont des maladies qui se développent pendant plusieurs années d'exposition aux pesticides. Il constate pourtant que les producteurs sont peu informés et prennent peu de précautions dans l'utilisation des pesticides. Le praticien conseille l'utilisation des masques à gaz pendant la pulvérisation aux pesticides. Et c'est avec amertume et angoisse qu'il constate que les producteurs de coton n'utilisent pas des combinaisons adaptées. Les pesticides sont des bombes entre les mains des producteurs qui ignorent tous de leurs effets. (financières, de téléphonie et autres) trop énergétivores souvent pour relever le défi de l'électricité pour tous.

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