La loi modifiant et complétant la loi n°2002-07 du 24 août 2004 portant Code des personnes et de la famille en République du Bénin a été adoptée en présence du ministre de la justice. L'adoption du document a été validé, jeudi 21 octobre 2021, lors de la session extraordinaire de l'Assemblée nationale ouverte depuis quelques jours.
Le respect de l'égalité des droits entre l'homme et la femme consacrée par la constitution du 11 décembre 1990, la flexibilité dans le choix du patronyme de l'enfant, la prise en compte par le Législateur de la pratique de la "connaissance des familles" faisant office de promesse de mariage. Ce sont là les objectifs visés dans la loi modifiant et complétant la loi n°2002-07 du 24 août 2004 portant Code des personnes et de la famille qui a été adoptée, jeudi 21 octobre, à l'unanimité par les députés de la 8è législature.
Selon le rapport de la Commission des lois, de l'administration et des droits de l'homme de l'Assemblée nationale, les dispositions régissant les personnes et plus précisément le mariage, la filiation et leurs corollaires sont « assez rigides ».
Ainsi, les articles 6, 12, 32, 113, 114, 116, 117, 118, 119, 123, 124 et 261 de la loi n° 2002-07 du 24 août 2004 portant Code des personnes et de la famille en République du Bénin ont été modifiés.
Des modifications qui consacrent la possibilité pour un enfant de porter soit le nom de son père, soit celui de sa mère dans le respect des droits de l'enfant et conformément à la volonté des parents selon le cas ; la suppression du délai de viduité (03 mois) imposé à la femme divorcée et ne portant pas de grossesse pour contracter un nouveau mariage, etc…
La Cour Constitutionnelle a déclaré contraires à la constitution les articles 6 et 12 de la loi n°2002-07 du 24 août 2004 portant Code des personnes et de la famille en République.
Le document a été adopté dans la matinée du jeudi 21 octobre 2021 à la suite de l'examen d'une requête introduite par une citoyenne.
M. M.
Mariée de force, une fille s'est échappée de la ferme de son conjoint mercredi 20 octobre 2021. Les faits se sont déroulés à Sinendé dans le département du Borgou.
Âgée de 14 ans, la fille a été mariée de force il y a un mois. Selon Frissons Radio, elle a été enlevée dans le village de Tobrédarou, commune de Ouassa Pehunco et conduite à Warigando, un village de Sinendé. Elle s'est enfuie de la ferme du monsieur. Avec l'aide du chef village, la fille a pu porter plainte. La police a ouvert une enquête.
A.A.A
Un pasteur et son collaborateur ont été arrêtés jeudi dernier pour nuisance sonore au quartier Agla à Cotonou.
Suite à des plaintes des voisins d'une église, un pasteur et son collaborateur ont été arrêtés et écoutés jeudi 21 octobre 2021 par le procureur du tribunal de Cotonou. Ils sont poursuivis sans mandat de dépôt. Leur audience en flagrant délit est prévue pour le 17 novembre 2021.
Akpédjé A. Ayosso
La loi 2021-14 portant Code de l'administration territoriale en République du Bénin a été adoptée, jeudi 21 octobre 2021, à l'Assemblée nationale.
La dynamique de développement que le chef de l'Etat Patrice Talon entend impulser aux communes grâce à la réforme structurelle du secteur de la décentralisation est soutenue par les députés. Ils ont adopté, jeudi 21 octobre 2021, à l'unanimité, la loi numéro 2021-14 portant Code de l'administration territoriale en République du Bénin.
Le projet de loi compte cinq cent soixante-six (566) articles, regroupés en neuf (09) titres abordant successivement l'organisation de l'administration territoriale, l'organisation et le fonctionnement des départements, la compétence, l'organisation et le fonctionnement des collectivités territoriales, l'organisation et le fonctionnement des communes, la gestion du patrimoine des communes, la tutelle administrative des communes, la coopération intercommunale, le régime financier des communes et des établissements publics de coopération intercommunale, les dispositions diverses, transitoires et finales.
Le projet de loi compte cinq cent soixante-six (566) articles, regroupés en neuf (09) titres abordant successivement l'organisation de l'administration territoriale, l'organisation et le fonctionnement des départements, la compétence, l'organisation et le fonctionnement des collectivités territoriales, l'organisation et le fonctionnement des communes, la gestion du patrimoine des communes, la tutelle administrative des communes, la coopération intercommunale, le régime financier des communes et des établissements publics de coopération intercommunale, les dispositions diverses, transitoires et finales.
Le projet de loi introduit par le gouvernement vise à séparer les fonctions administratives de celles techniques ; mettre en place les mécanismes de financement des investissements communaux ; encourager la réédition des comptes au niveau communal.
Le président de la République Patrice Talon a présenté la réforme aux maires des soixante-dix-sept communes en présence des préfets des douze départements.
Les innovations contenues dans la réforme structurelle de la décentralisation sont, entre autres, la création d'une fonction de secrétaire exécutif de commune, la séparation de la fonction d'ordonnateur du budget communal, la démarcation entre les fonctions de maire et celle des adjoints.
M. M.
Le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci et son homologue du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola ont conjointement animé une conférence de presse ce jeudi pour faire le point du processus de restitution imminente de 26 biens culturels attendus à Cotonou au début du mois de novembre 2021.
« C'est une aventure importante pour nous et pour notre gouvernement. C'est par une correspondance du 26 d'août 2016 adressée à mon homologue français, sur instruction du chef de l'Etat pour lui demander une restitution des biens culturels, et cette requête a été reçue par nos amis français », a rappelé le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci.
Depuis ce 26 août il y a eu des avancés et beaucoup d'étapes ont été franchies. Surtout avec l'accord du président français de restituer le trésor du royaume du Dahomey. Pour le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, ce qu'il est important de révéler à la population, c'est que le choix de réclamer ces œuvres répond à une logique implacable qui est celle d'enrichir notre offre en matière de tourisme, qui est celle de restituer la mémoire collective mais qui est aussi celle de faire en sorte que ce riche patrimoine qui est le nôtre puisse être reconstituer pour servir d'élément d'attraction mais aussi un élément de grand intérêt pour ceux qui vont visiter le Bénin. Sur le plan symbolique, il a expliqué que les œuvres d'arts issues des palais royaux d'Abomey représentent un chef-d'œuvre culture, un patrimoine d'exception pour notre peuple. Sur le plan politique, la vision du gouvernement est d'accorder une place prépondérante à la culture dans le processus de notre développement national.
« Ce que nous attendons de la restitution de nos œuvres par la France, c'est la restauration de la mémoire collective, le développement de l'intérêt des populations pour leur patrimoine culturel et l'enrichissement de l'offre touristique nationale. Cela vient ajouter un élément à l'attractivité de la destination sans oublier le développement d'une expertise nationale en matière de gestion et en matière de conservation de patrimoine culturel » a-t-il conclu.
Le Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola quant à lui a précisé que la restitution et la circulation des biens culturels est partie intégrante du Programme d'action du gouvernement (PAG). Près d'un milliard d'euros sont consacrés à différents investissements structurants dans les domaines de la culture du tourisme et des arts. L'objectif étant de faire du tourisme une filière de développement économique créatrice de richesses et d'emplois.
« Dans le cadre du retour de nos bien culturels nous avons la mobilisation d'un certain nombre d'experts béninois qui sont en pleine formation pour l'acquisition des compétences relatives aux techniques de manipulation des œuvres, » a informé le Ministre Abimbola. Pour lui, le Bénin est prêt pour accueillir nos œuvres dans quelques jours.
En prélude à cet évènement, du 26 au 31 octobre 2021, le Bénin organise en concertation avec la France, la semaine culturelle béninoise à Paris au musée du Quai-branly - Jacques-Chirac.
A la suite de cet évènement il sera procédé à toutes les formalités logistiques et autres pour que les œuvres soient mises en caisse et les embarquées pour les premiers jours du mois de novembre 2021.
Marcel HOUÉTO
Un jeune homme a été brûlé vif par la foule au quartier Gbira, à Parakou dans la matinée de ce jeudi 21 octobre 2021. }
Image insoutenable ! Le corps d'un jeune homme brûle sous le regard inquisiteur d'un groupe d'individus et de passants. Le feu a été mis au corps par les habitants de Gbira, un quartier de la ville de Parakou avec des pneus et du carburant. La scène s'est passée dans la matinée de ce jeudi 21 octobre 2021.
Selon les informations, le jeune homme a été interpellé par les populations à la suite d'un braquage. Dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 octobre 2021, entre 3h30 et 4 h, le jeune homme et un autre individu, prétextant avoir une panne d'essence, se sont rapprochés d'un conducteur de taxi. Les deux présumés braqueurs ont sorti un fusil et un couteau. Ils ont fait sortir le chauffeur de sa voiture. Ce dernier s'y oppose. L'un des agresseurs poignarde le chauffeur et lui arrache les clés de la véhicule.
Blessé, le conducteur de taxi lance un cri de détresse.
Les habitants du quartier Gbira accourent et les deux braqueurs s'enfuient en laissant derrière eux leur moto.
Le lendemain, soit jeudi 21 octobre 2021, aux environs de 6h, l'un des braqueurs est revenu sur les lieux certainement à la recherche de la moto laissée la veille. Mais il a été identifié par les populations qui l'ont arrêté.
Ils le tabassent sauvagement avant de mettre feu à son corps à l'aide de pneus et du carburant.
Le chauffeur est actuellement en soins intensifs dans un centre de santé.
M. M.
Les membres de la Cour constitutionnelle ont tenu ce jeudi 21 Octobre 2021 leur traditionnelle audience plénière. Plusieurs dossiers de recours étaient sur la table des conseillers dont celui relatif au code des personnes et de la famille en république du Bénin.
Au terme de la plénière, les sages ont déclaré contraires à la constitution les articles 6 et 12 de la loi N°2002-07 du 24 août 2004 portant code des personnes et de la famille en République du Bénin.
LA RÉDACTION
(Lire la Décision DCC 21-269 du 21 octobre 2021.)
En ce mois d'« Octobre Rose » dédié à la lutte contre le cancer du sein, la Fondation MTN lance une campagne de sensibilisation à l'endroit de son personnel et des populations, en particulier les femmes. Ce jeudi 21 octobre 2021, elle a entamé la distribution de 200 bons de consultation gratuite pour le dépistage du cancer du sein à l'hôpital Saint Luc de Cotonou.
Sensibiliser sur le cancer du sein et encourager le maximum de femmes à se rendre dans les centres de santé pour se faire dépister ; c'est l'objectif de la campagne organisée par la Fondation MTN dans le cadre d'Octobre Rose. L'entreprise citoyenne a mis à la disposition de l'hôpital Saint Luc de Cotonou, 200 bons de consultation pour le dépistage du cancer du sein. Selon Barnabé Dossa, Représentant le directeur de la Fondation MTN, les femmes ont l'occasion de se faire dépister gratuitement et de bénéficier des conseils des médecins sur l'autopalpation pendant deux jours, (21 et 22 octobre 2021). « Certaines femmes peuvent aussi bénéficier de bons gratuits de mammographie sur prescription du médecin », a-t-il ajouté.
Avant le dépistage gratuit, Dr Omonloto Ella Latoundji a exposé aux bénéficiaires comment faire l'autopalpation mammaire. A l'en croire, le moyen le plus efficace de prévenir le cancer du sein est de le détecter le plus tôt possible. « Il y a beaucoup de femmes qui sont ignorantes du dépistage qu'elles peuvent faire elles-mêmes à travers l'autopalpation. Le cancer du sein est une tumeur maligne qui se développe aux dépens des cellules des canaux du sein. On découvre la plupart des cas, à un stade avancé, où le cancer s'est déjà propagé dans l'organisme. A ce stade, la chance de sauver la femme est faible », a expliqué Dr Ella Latoundji. Elle s'est réjouie du geste de MTN qui va au-delà de la consultation.
« Comme on le dit, il vaut mieux prévenir que guérir. Cette initiative de MTN permet aux femmes qui ne savent pas encore bien faire l'autopalpation de bénéficier des conseils de médecins », a affirmé la Responsable du service social de l'hôpital Saint Luc. Pour Pauline Lucia Tchibozo, l'action de MTN va permettre de sauver beaucoup de vies.
Les bénéficiaires ont salué l'initiative de la Fondation MTN. « Nous avons eu le bon gratuit, ensuite nous avons pris par la caisse pour avoir un dossier. Les sage-femmes nous ont fait le dépistage. Nous allons aussi faire l'échographie. Dans mon cas, tout va bien », a confié Ajudelle Assogba. Les campagnes qui se font habituellement, poursuit-elle, ne prennent pas en compte l'échographie et la mammographie. Avec l'initiative de MTN, on a la possibilité de faire les deux, s'est-elle réjouie, fière que plusieurs autres femmes seront impactées.
Marcelline Kodéhou quant à elle s'est dite heureuse des conseils prodigués par les médecins sur le dépistage du cancer du sein.
Le Représentant du directeur de l'hôpital Saint Luc de Cotonou n'a pas manqué de remercier la Fondation MTN. « Merci à la Fondation MTN et à ses dirigeants et tout son personnel déployé pour cette initiative », s'est exprimé Abbé Richard Bangbadé, chargé d'Administration et des ressources humaines de l'hôpital. Il a rassuré de la disponibilité des médecins pour le bon déroulement de la campagne de dépistage.
En dehors de la campagne de distribution de bons de consultation, le personnel féminin de MTN bénéficie depuis, ce mercredi 20 octobre, des conseils sur l'autopalpation. Une séance d'échange en ligne avec un médecin sur le cancer du sein et ses aspects préventifs est également prévue pour vendredi 22 octobre. La session sera retransmise en live via Facebook. Les femmes de MTN auront droit à des bons pour la réalisation de frottis cervico-vaginal dans le cadre de ladite campagne.
Akpédjé A. Ayosso
Quelques images
Le Programme d'Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC) a bénéficié d'un financement de l'Agence Française de Développement (AFD). Le contrat de financement des travaux a été signé, mercredi 20 octobre 2021, avec le gouvernement du Bénin représenté par le ministre du cadre de vie et du développement.
Un accord de prêt portant financement de 41 474 309 dollars soit vingt-trois milliards trois cent millions cent soixante-quatorze mille quarante (23 300 174 040) FCFA a été signé entre le gouvernement béninois et l'Agence Française de Développement dans le cadre du Programme d'Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC). C'est à travers une cérémonie organisée, mercredi 20 octobre 2021, au siège de l'Agence du Cadre de Vie pour le Développement du Territoire à Cotonou.
Le programme prévoit la construction du bassin de rétention sur 8 935 mètres linéaires, la construction d'un collecteur cadre de 115 mètres linéaires et le pavage et aménagement de voirie sur 5124 mètres linéaires dans les 9è (Mènontin) et 13è (Agla) arrondissements de Cotonou.
Les travaux démarrent en novembre 2021 pour 15 mois. L'entreprise SOGEA SATOM est chargée de la réalisation des travaux.
Lors de la signature du contrat, le ministre du cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato s'est réjoui en ces termes : « Nous sommes très contents de ces moments-ci parce que chaque fois que nous posons une pierre en plus, c'est le Programme d'Actions du Gouvernement qui avance, c'est le Bénin qui se construit. L'Asphaltage, le PAPC, le PAPVS viennent confirmer l'approche intégrée du développement des territoires pour des villes durables du gouvernement sous la houlette du Président Patrice Talon ».
Le maire de la ville de Cotonou a promis œuvrer à la pérennisation des infrastructures qui seront réalisées. « Nous savons que les défis sont nombreux. Plus l'investissement est grand, plus nous devons travailler à pérenniser ce qui se fait », s'est engagé Luc Atrokpo, maire de la ville de Cotonou.
Pour le Directeur Général de la Caisse Autonome d'Amortissement (CAA), l'accord de financement marque le bouclage d'un projet d'envergure. Arsène Dansou a remercié les partenaires et divers bailleurs pour leur adhésion à la vision de développement harmonieux et durable de notre pays portée par le Chef de l'État Patrice Talon.
Marc MENSAH
Un père de famille est mort noyé en tentant de sauver ses deux enfants à Bassila, commune du département de la Donga.
La victime âgée de 35 ans environ est mort en voulant sauver ses enfants dans un cours d'eau. Selon Frissons Radio, les deux enfants entraînés par un courant d'eau ont pu rejoindre la rive. Le père ne sachant pas nager est mort par noyade.
Akpédjé Ayosso
L'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (Arcep) a rappelé dans un communiqué en date du 20 octobre 2021 que les équipements terminaux destinés à être connectés à un réseau de communication électronique doivent être homologués.
Selon les dispositions de la loi N°2017-20 du 20 avril 2018 portant Code du numérique en République du Bénin, toute personne physique ou morale doit procéder à l'homologation des équipements ou terminaux en vente.
L'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (Arcep), dans un communiqué en date du 20 octobre 2021, a fixé la date du 31 décembre 2021 aux acteurs pour se conformer à la règlementation. « Ainsi, tout importateur ou vendeur de téléphones de portables, de tablettes et autres équipements radioélectriques servant à l'émission et/ou réception de signaux et de correspondances, doit s'assurer que ces produits ont été homologués, sous peine de l'application des dispositions de l'article 262 du code du numérique », a rappelé l'Arcep-Bénin.
M. M.
Le Bénin sera représenté les 16 et 17 décembre 2021 à l'hôtel Retaj Resort de Nouakchott en Mauritanie lors des Financial Afrik Awards.
Nominé dans la catégorie « Journaliste Panafricain », le premier journal d'informations économique, boursière et financière du Bénin, "L'économiste du Bénin" participe à la 4è édition des Financial Afrik Awards (FAA).
L'édition 2021 des FAA sera organisée les 16 et 17 décembre 2021 à l'hôtel Retaj Resort de Nouakchott en Mauritanie.
Le Financial Afrik Awards est une conférence annuelle qui réunit les « 100 personnalités qui transforment l'Afrique ». A l'issue de la conférence, un rapport rendu public dans la presse est remis aux décideurs privés et publics. La publication du magazine des « 100 personnalités qui transforment l'Afrique » fait suite à la conférence.
Le Financial Afrik Awards a été initié en 2018.
M. M.
Une dame a été dépossédée de son sac, mercredi 20 octobre 2021, à la suite d'un retrait d'argent effectué dans une banque à Cotonou.
Trois (03) millions de francs CFA. C'est la somme emportée par des malfrats qui ont arraché un sac à une dame, mercredi 20 octobre 2021 à Cotonou.
La dame a quitté une banque quand les malfrats à moto lui ont retiré son sac.
Le sac contenait également un téléphone portable et d'autres pièces.
La Police a ouvert une enquête.
M. M.
Quelles sont les missions ?
Nouvel acteur dans le conseil et l'expertise comptable de l'accompagnement de Dirigeants et d'Experts dans les secteurs Privé / Public et Parapublic, présent à Cotonou et doté d'un réseau international, recherche :
Un(e) Assistant(e) de Gestion / RH
Vos missions principales :
Accueil physique des clients, candidats, partenaires, fournisseurs (béninois et étrangers),
Gestion des appels téléphoniques (réception, sélection, orientation des appels...),
Gestion administrative ; réception, tri et envoi du courrier, tenue des agendas des associés et collaborateurs, prises de rendez-vous, rédaction de courriers (contrats, lettres, mailings, réponses candidats, rapports...), gestion des fournitures (achat, réapprovisionnement, suivi des stocks...), Facturation et relance.
Gestion des sessions de recrutements et d'évaluations (passation des tests...),
L'élaboration et la mise à jour des différentes notes de synthèse et comptes rendus d'activité,
L'alimentation, l'exploitation et le développement de notre future base de données,
La gestion des interfaces avec notre réseau international et la participation à différentes missions de marketing et de communication externe (site internet, plaquettes, opérations de RP, déjeuners débats,...).
Aussi ce poste peut être élargie à notre activité de recrutement (co-élaboration des stratégies de recherche de candidats, analyse et proposition des cibles et des profils recherchés, sourcing candidats sur les différentes bases de données et réseaux sociaux, identification et présélection téléphonique des candidats cibles).
Quel est le profil idéal ?
Profil
Hommes ou Femme dynamique, engagé(e) et mature, vous avez le sens du service et de l'équipe et capitalisez sur un excellent contact et une grande aisance au téléphone. Doté(e) d'une première expérience similaire en cabinet (stages significatifs acceptés) ou dans de petites structures de services flexibles, réactives et qualitatives, vous êtes orienté(e) clients et axé(e) résultats et avez une très bonne maîtrise des outils informatiques et d'internet.
La pratique de l'anglais est vivement recommandée. Poste à pourvoir à temps plein (possibilité 3/4 temps).
CV avec Photo, lettre de motivation avec disponibilité à adresser à :
cabinetrecrutement229@gmail.com
La loi N°2021-11 portant mesures spéciales de répression des infractions commises à raison du sexe et de protection de la femme en République du Bénin a été adoptée le mercredi 20 octobre 2021.
L'Assemblée nationale a voté à l'unanimité des députés présents et représentés la loi N°2021-11 portant mesures spéciales de répression des infractions commises à raison du sexe et de protection de la femme en République du Bénin. C'est en présence des ministres de la Justice, de la santé et des affaires sociales.
Lors des débats, les députés se sont interrogés sur comment faire pour éviter les dénonciations calomnieuses, les règlements de compte et les abus contre les hommes et pourquoi la loi protège spécifiquement la femme alors même que des hommes sont également victimes d'infractions commises à raison du sexe.
Les représentants du gouvernement ont répondu aux préoccupations des représentants du peuple.
La loi N°2021-11 portant mesures spéciales de répression des infractions commises à raison du sexe et de protection de la femme en République du Bénin punit « de la réclusion criminelle à temps de dix (10) ans à vingt (20) ans et d'une amende de un million (1000.000) à cinq millions (5.000.000) FCFA » le viol « lorsqu'il aura été commis soit sur une personne particulièrement vulnérable à raison d'un état de grossesse, d'une maladie, d'un handicap ou de l'âge, soit sur une personne se trouvant dans un lien de subordination professionnelle, ou en situation de demande d'un emploi ou d'un service public, ou sur son apprenant par un enseignant ou un formateur, ou sous la menace d'une arme, soit par plusieurs auteurs ou complices ».
Dans la répression des infractions commises à raison du genre, le sexe de la victime est pris en considération. Le harcèlement sexuel, le viol, l'interruption forcée de grossesse, les mutilations génitales féminines, etc… sont rangés dans la catégorie des infractions à raison du genre.
M. M.
Après le vote de la loi portant modification de la loi N°2003-04 du 3 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction par les députés au petit matin de ce jeudi 21 octobre 2021, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, a lors d'un point de presse, expliqué le bien-fondé de cette loi modificative qui vient assouplir la précédente.
« Au Bénin près de 200 femmes meurent chaque année des suites des complications de l'avortement clandestins et plusieurs familles continuent de pleurer la perte d'un enfant, d'une épouse, d'une mère partie tragiquement à la suite d'un avortement compliqué », a expliqué le ministre de la santé lors de son point de presse. C'est donc pour assainissement le secteur de la santé à travers la promotion des soins de qualité que le gouvernement a pris ses responsabilités en soumettant aux députés qui viennent de l'adopter une modification notamment de l'article 17 de la loi N°2003-04 du 3 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction qui autorisait l'avortement seulement lorsque la grossesse met la vie et la santé de la femme enceinte en danger, lorsque la grossesse est le fruit d'un viol ou de l'inceste ou encore lorsque l'enfant à naître présente une affection grave.
Insistant sur le fait que les avortements clandestins se soldent souvent part des complications ou des pertes en vies humaines dont la majorité des cas concerne les femmes qui sont encore dans la fleur de l'âge, Benjamin Hounkpatin est convaincu de ce que l'ensemble du personnel médical qui au quotidien est confronté à la prise en charge de ces complications va bien accueilli l'acte posé par les députés.
Mieux aujourd'hui « avec le vote de la nouvelle loi qui participe de la préservation de la santé et de la vie de nos jeunes filles, de nos sœurs, de nos épouses et de nos mères, le recours à l'avortement peut se faire à la demande de la gestante dans des conditions bien précises », a-t-il indiqué.
D'après le ministre, l'article 17.1 de la loi modificative dispose : « à la demande de la femme enceinte, l'interruption volontaire de grossesse peut être autorisée lorsque la grossesse est susceptible d'aggraver ou d'occasionner une situation de détresse matérielle éducationnelle, professionnelle ou morale incompatible avec l'intérêt de la femme et ou de l'enfant à naître ».
La mise en place de cet arsenal juridique innovant, dira le ministre, vient donc soulager les peines de nombreuses femmes qui face à la détresse d'une grossesse non désirée se trouve obliger de mettre leur vie en jeu par des pratiques d'interruption de grossesse dans des conditions non sécurisées.
Par ailleurs, le gouvernement s'attèlera à poursuivre le travail sur le renforcement et la prévention des grossesses non désirées à travers l'éducation de base, les efforts de communication sur la sexualité, la disponibilité et la promotion des services de contraception, la promotion de l'éducation sexuelle intégrée dans les collèges et les universités, les efforts pour la parenté responsable », a conclu Benjamin Hounkpatin.
Juliette Mitonhoun
Lire le projet de loi
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et les principaux acteurs de la migration du Ghana Health Service (GHS), le ministère de l'Intérieur, le Ghana Immigration Service (GIS) et l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) ont lancé en septembre dernier un projet régional « Renforcer la capacité de gestion des frontières pour répondre à la crise de santé publique, y compris COVID-19 » . Financé par la JICA, le projet vise à renforcer les capacités globales de gestion des frontières dans cinq pays d'Afrique de l'Ouest : le Ghana, la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Togo et le Burkina Faso.
Le projet garantira une préparation et une réponse plus efficaces aux crises potentielles de santé publique à certains points d'entrée (PoE). Le projet mènera également une enquête complète pour évaluer la situation actuelle concernant la gestion des frontières, la facilitation du commerce et les mesures de réponse au Covid-19 dans certains PoE. Sur la base des résultats, les équipements et infrastructures de santé publique nécessaires pour assurer une préparation et une réponse plus efficaces aux crises potentielles de santé publique seront achetés et fournis aux États. « Ces interventions ont été une priorité absolue pour la JICA à la suite de la pandémie », a déclaré Maki Ozawa, représentant principal de la JICA. Elle a ajouté que « ce projet arrive à point nommé et soutiendra les activités économiques tout en protégeant des vies ».
Pour contrer la propagation du COVID-19, plusieurs frontières terrestres à travers l'Afrique ont été fermées en 2020. Ces fermetures de frontières et les restrictions associées ont perturbé les échanges commerciaux réguliers et affecté les flux migratoires, ainsi que les agences de gestion des frontières et les communautés transfrontalières exposées à des risques plus élevés d'infection. Les cinq pays du projet étaient vulnérables aux impacts imprévisibles de la pandémie en raison de carences structurelles et d'urgence sanitaire aux frontières terrestres.
« La pandémie actuelle rend ce projet très opportun. L'approche holistique visant à se concentrer sur la coordination avec toutes les agences de gestion des frontières et sur la durabilité des interventions renforcera notre sécurité aux frontières et nos capacités en matière de règlement sanitaire international aux frontières pour répondre au COVID-19 et aux menaces biologiques potentielles », a déclaré le Dr Lawrence Lartey, directeur de Port Health au Ghana Health Service.
Au cours de la réunion au bureau de l'OIM, les parties prenantes ont discuté du plan de mise en œuvre et du rôle des parties prenantes respectives pour atteindre les résultats et avoir un impact positif sur les communautés transfrontalières.
« Les interventions du projet aideront les pays à répondre aux futures épidémies et menaces pour la santé, comme la pandémie actuelle de COVID-19. Cette approche est ancrée dans le cadre de gestion de la santé, des frontières et de la mobilité (HBMM) de l'OIM et dans le plan stratégique de réponse et de relèvement de l'OIM COVID-19 2021. De plus, ce projet contribuera à la réalisation du Pacte mondial pour les migrations (GCM) et de l'objectif 2030. Agenda pour le développement durable et ses 17 objectifs de développement durable (ODD) qui reconnaissent la migration comme un aspect clé du développement », a déclaré Abibatou Wane-Fall, chef de mission de l'OIM au Ghana.
Source : OIM
Au cours du Better World Summit 2021 (BWS) organisé par Huawei en partenariat avec Informa Tech, Bob Cai - Chief Marketing Officer du Carrier Business Group de l'entreprise a souligné l'engagement de Huawei dans le développement des technologies vertes.
Parmi les participants à l'événement, Richard Mahony, vice-président des marchés des fournisseurs de services de Informa Tech, Dena Assaf, coordinatrice résidente des Nations unies aux Émirats arabes unis, Tommy Stadlen, cofondateur de Giant Ventures, Ahmed Bin Ali, vice-président de la communication d'entreprise chez Etisalat, Hervé Suquet, vice-président de l'énergie chez Orange, Dirk Karl, responsable des achats chez MTN, Tanveer Mohammad, vice-président des opérations mondiales chez Telenor, et Aaron Jiang, vice-président de la ligne de produits sans fil de Huawei.
"En tant que fournisseur mondial d'infrastructures TIC et d'objets intelligents, Huawei intègre le développement durable à toutes ses actions : il y va de notre responsabilité sociale. Ainsi, le Groupe est prêt à accompagner les opérateurs de tous horizons dans leur marche vers la neutralité carbone, grâce à nos produits et solutions innovantes ", déclare Bob Cai. « Nous souhaitons également utiliser les TIC pour aider d'autres industries à réduire leurs émissions de carbone ».
Au cours de l'évènement, Huawei a souligné la nécessité de créer une plateforme de collaboration industrielle sur le développement durable, qui réunira régulièrement des partenaires industriels et des opérateurs pour partager technologies innovantes et dernières pratiques en matière de réduction des émissions de carbone. L'objectif : contribuer à l'émergence d'une industrie des TIC plus verte.
À propos de Huawei
Fondée en 1987, Huawei est l'un des principaux fournisseurs mondiaux d'infrastructures de technologies de l'information et des communications (TIC) et d'appareils intelligents. L'entreprise compte plus de 197 000 employés, et est présente dans plus de 170 pays et régions, au service de plus de trois milliards de personnes dans le monde.
Sa vision et sa mission consistent à apporter le numérique à chaque personne, foyer et organisation pour un monde intelligent et entièrement connecté. À cette fin, Huawei a pour objectif de favoriser la connectivité omniprésente et promouvoir l'égalité d'accès aux réseaux ; apporter le cloud et l'intelligence artificielle aux quatre coins du monde pour fournir une puissance informatique supérieure là où vous en avez besoin, quand vous en avez besoin ; construire des plateformes numériques pour aider toutes les industries et organisations à devenir plus agiles, efficaces et dynamiques ; redéfinir l'expérience utilisateur avec l'IA, en la rendant plus personnalisée pour les individus dans tous les aspects de leur vie, qu'ils soient à la maison, au bureau ou en déplacement.
Face-à-face Bénin- Burkina Faso, mercredi 20 Octobre 2021, dans le cadre du premier tour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations Féminine, Maroc 2022.
Le Bénin a affronté le Burkina, mercredi 20 octobre 2021, dans le cadre du match aller comptant pour les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Féminine, Maroc 2022.
À la 8è minute de jeu, l'équipe féminine du Bénin tente d'ouvrir le score. La barre transversale sauve les juments du Burkina Faso.
Les Béninoises n'en démordent pas et poursuivent les assauts. Ce n'est qu'à la 40è que le Bénin trouve le chemin des filets sur un enroulé de Léa Fachinan.
Le score de 1-0 en faveur du Bénin restera ainsi jusqu'à la fin de la première partie.
A la reprise, les Burkinabè reprennent le match en main.
Les juments parviennent à égaliser à la 48e minute grâce à Charlotte Aïcha.
Les Burkinabè marquent un deuxième but à la 78è minute de jeu.
Le match se termine sur le score de 2 buts à 1 en faveur des Juments du Burkina Faso.
Le rendez-vous est pris pour le 24 octobre prochain pour le match retour Bénin#Burkina Faso.
M. M.