Les résultats de la première année en faculté de médecine au titre de l'année 2020-2021 ont été proclamés il y a quelques jours à l'Université de Parakou. Selon les chiffres, 145 étudiants ont été exclus et 49 ajournés pour un taux de réussite de 31%.
Le doyen de la faculté de médecine, Prof Holden Olatoundji Fatigba, dans un entretien accordé à la presse, s'est prononcé sur ces résultats jugés catastrophiques.
Sur 296 étudiants, 93 ont été déclarés admis cette année 2020-2021 en première année de médecine à l'Université de Parakou, soit un taux de réussite de 31%. Selon le doyen de faculté, ces résultats jugés catastrophiques dans l'opinion, ne le sont pas pour autant. Des facultés de médecine de la sous-région informe Prof Holden Olatoundji Fatigba, n'auraient pas atteint ce taux de réussite.
Le doyen de la faculté souligne que la 1ère année de médecine reste une année difficile pour les étudiants. « La faculté de médecine est une faculté exceptionnelle dont les résultats chaque fin d'année ont toujours déchainé les passions. C'est une faculté sensible dont on connait la finalité », a-t-il ajouté.
Pour lui, il s'agit de former des médecins aptes qui soient compétents techniquement, et d'une certaine éthique pour s'occuper des populations, de la santé de tous. Ce qui, relève-t-il, fait l'exception des résultats de première année.
Les parents en général au Bénin s'intéressent aux études médicales ; dans chaque famille, tout le monde veut avoir un médecin, et tout le monde est regardant à chaque fois que les résultats paraissent, a rappelé le professeur.
Le doyen de faculté de médecine indique qu'il n'a pas vocation à commenter les résultats. Son rôle consiste à les analyser, et s'assurer que tout a été bien fait, et dans les normes. « Ce n'est pas parce qu'un étudiant en médecine est exclu qu'il est nul ou déméritant, et ce n'est pas parce que tous ne s'en sortent pas que la faculté est une faculté prédatrice », a confié Holden Olatoundji Fatigba à Fraternité FM. C'est plutôt les études médicales de première année qui sont difficiles. « C'est une école d'excellence », a-t-il ajouté avant d'inviter les parents à ne pas avoir peur d'envoyer leurs enfants faire ces études.
Pour réussir les études médicales, il faut, en plus de la volonté de devenir docteur, avoir le bagage intellectuel nécessaire, l'aptitude et le profil scientifique pour réussir ses premières années d'études, a conseillé le professeur. A l'en croire, il n'y a pas de limitation de nombre d'étudiants pour passer en année supérieure. Par contre, le devoir de la faculté est de veiller au bien-être de ces étudiants mais en même temps, de veiller à ce que les produits qui sortent soient de bons produits.
Selon Prof Fatigba, avoir un bon niveau basique en mathématiques, et en physique est un atout majeur pour réussir les premières études de médecine. Le programme de formation comprend l'enseignement des mathématiques, de la biologie humaine, la chimie, l'informatique, et autres. Mais, étant donné que tous ne peuvent passer en 2ème année, il faudra que la première année passée en médecine leur soit bénéfique s'ils doivent se réorienter, a confié le professeur.
F. A. A.
Le monde des médias et du secteur hôtelier est en deuil !
Stanislas Karim Salou, ingénieur de son de la télévision nationale (ORTB) à la retraite, s'est éteint à l'âge de 81 ans dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 novembre 2021 en son domicile à Adogléta (Cotonou).
A la retraite depuis vingt ans, Stanislas Karim Salou a tiré sa révérence des suites de maladie. Il est le promoteur des hôtels ‘'Le Cyclope'' et ‘'Résidences Hôtel Magnificat'' à Cotonou.
Au plan associatif, Stanislas Karim Salou a mis en place le Conseil National de l'hôtellerie du Bénin (CONAHB), qui sera transformé en CONIHB (Conseil National de l'Industrie Hôtelière du Bénin). Plusieurs autres associations ont été mises en place par l'illustre disparu. Il s'agit de l'Association des Promoteurs de Bars et Restaurants du Bénin (ANAPROBAR), de l'Association Nationale des Opérateurs Privés Touristiques du Bénin (ANOPRITOB), qui sera transformée en FOPaHT-Bénin (Fédération des Organisations Patronales de l'Hôtellerie et du Tourisme).
Stanislas Karim Salou fut le premier vice-président de la FOPaHT-UEMOA.
M. M.
Une convocation du procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe d'Abomey est parvenue, lundi 22 novembre dernier, à quatre cadres et agents de la mairie d'Abomey, dans le département du Zou.
Les quatre agents de la mairie d'Abomey sont convoqués, ce mercredi 23 novembre 2021, pour une affaire d'occupation illicite de parcelles à Djègbé, dans le lotissement Goho II. Ces personnes sont citées par la partie s'estimant lésée dans le dossier.
L'affaire a été rendue publique à la suite d'une plainte de la collectivité Aholouvo, au maire de la commune d'Abomey, Louis Antoine Djedou.
D'autres agents de la mairie d'Abomey sont également cités pour leur implication dans l'affaire.
M. M.
Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon, a nommé par décret, les membres du Comité spécial du musée Vodoun. Ledit comité est composé de 08 personnalités, dont le ministre du tourisme, de la culture et des arts, Jean-Michel Abimbola, coordonnateur.
Le Comité spécial du musée Vodoun selon le décret présidentiel a pour mission, d'accompagner l'Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement de tourisme dans la mise en œuvre du Projet de musée Vodoun. Il s'occupe des aspects scientifiques liés au projet, et à ce titre, veille à la qualité et à la justesse scientifique des contenus développés par la maîtrise d'œuvre muséographique et scénographique, à la qualité du projet scientifique et culturel du musée, et participe à la réflexion et à la validation du contenu dudit projet.
Dans sa mission, le Comité spécial du musée Vodoun doit s'assurer de la conformité de la proposition architecturale à la demande et à l'esprit du projet. Il participe, par ses avis et conseils, à la stratégie d'acquisition des collections du musée.
Liste des membres du Comité spécial du musée vodoun
Monsieur Jean-Michel Abimbola, ministre du tourisme, de la culture et des arts, coordonnateur du comité ;
Monsieur José Pliya, administrateur délégué de l'Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme ;
Madame Coline Toumson, chargée de mission Arts et culture du président de la République ;
Monsieur Alain Godonou, directeur du Programme musées à l'Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme ;
Madame Anne Elisabeth Migan née Verbizier, enseignante d'histoire et de géographie, retraitée de l'éducation nationale en France ;
Monsieur Joseph Adandé, professeur d'histoire de l'art, retraité de l'université d'Abomey-Calavi ;
Monsieur Dodji Amouzounvi, professeur d'anthropologie des religions à l'université d'Abomey-Calavi ;
Monsieur Félix Ayoh'Omidiré, professeur des études luso afro-brésiliennes de l'Université Obafèmi Awolowo, Ilé-Ifè au Nigéria.
F. A. A.
L'amélioration de la qualité des soins offerts aux militaires, à leurs familles et aux populations est au cœur des états généraux ouverts, jeudi 18 novembre 2021, sur le service de santé des forces armées béninoises.
Mis en place en 1971 pour apporter un soutien sanitaire aux personnels militaires et civils du ministère de la défense et à leurs familles, le service de santé des armées fait face à l'obsolescence de ses infrastructures, à une gestion administrative et financière qui n'est pas à la hauteur des attentes. « (…) Il existe un mal profond qui mine le fonctionnement de ce secteur et qui le dévie totalement de la mission qui lui a été confié », a indiqué le Directeur général des services de santé des armées, le Colonel Felix Atadokpede.
C'est dans la perspective d'améliorer les services que les états généraux ont été organisés du jeudi 19 au vendredi 20 novembre 2021 à l'infosec de Cotonou. Les participants ont procédé au diagnostic des services, à l'examen des aspects juridiques et institutionnels, à la relecture des textes fondamentaux à la lumière des orientations données par les autorités politico-militaires et autres comme la qualité des ressources humaines et les formations.
Les communications présentées aux participants lors des états généraux sont axées, entre autres, sur le leadership en milieu militaire, état des lieux du service de santé des armées, ou la loi 2020-19 et la carrière du personnel militaire de santé.
Des recommandations ont été proposées pour l'amélioration des services de santé dans les hôpitaux des forces armées béninoise.
A l'ouverture des états généraux, jeudi dernier, le Contre-Amiral Patrick Jean-Baptiste Aho, représentant le ministre de la défense, a invité les participants à la sincérité dans les débats, l'absence de passion dans les débats et la neutralité dans les solutions proposées. Le Chef d'État-Major Général des Forces Armées Béninoises a exhorté les participants à travers l'allégorie de la jarre trouée du roi Ghézo à considérer le service de santé des armées comme un « bien commun » dont l'amélioration nécessite l'appui de tous.
M. M.
Le chanteur et percussionniste Janvier Dénagan Honfo s'en est allé, ce lundi 22 novembre 2021. Le ministre de la Culture Abimbola a présenté les condoléances au monde artistique et à sa famille biologique.
« Il y a quelques mois de cela, nous avons édité une anthologie de la musique béninoise sur les 60 dernières années et évidemment il était en bonne place sur cette anthologie », a déclaré Jean-Michel Abimbola au micro de Frissons Radio. Pour le ministre, le talent de ce grand artiste révèle le Bénin. Le ministre a au nom du gouvernement et en son nom propre présenté les condoléances à la famille biologique de l'artiste et au monde artistique béninois. Selon le ministre de la Culture, un hommage sera rendu à l'artiste.
Janvier Dénagan Honfo est décédé, lundi 22 novembre 2021, en Allemagne dans sa 54e année des suites d'une maladie.
A.A.A
Les prévisions budgétaires de l'année 2022 ainsi que les actions prioritaires à mettre en œuvre dans les secteurs tourisme, culture et arts ont été présentées, lundi 22 novembre 2021, à la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale.
Pour l'année budgétaire 2022, le budget prévisionnel du Ministère du Tourisme de la Culture et des Arts s'élève à environ 48 milliards 600 millions FCFA, soit une augmentation d'environ 12%, dont 36 milliards de francs CFA pour le tourisme et environ 10 milliards pour la culture et les arts.
Selon les explications du ministre du tourisme, de la culture et des arts, Jean Michel Abimbola, le budget 2022 sera consacré à la poursuite de nombreux projets. Il s'agit des travaux de réalisation d'infrastructures touristiques à Ouidah, Abomey, Ganvié, Allada, Porto-Novo, à Cotonou, Nikki et ailleurs ; la mise en route d'un programme de renforcement des capacités des acteurs de la chaîne touristique et hôtelière ; l'intensification des actions de valorisation des sites, attraits touristiques et leurs voies d'accès, etc.
Le budget permettra également d'implémenter les différentes réformes pour faire du tourisme, de la culture et des arts un pilier essentiel pour la création de la richesse et de l'emploi.
Le budget servira également au financement d'autres projets tels que la gestion des expositions des œuvres culturelles restituées par la France ; l'opérationnalisation effective des classes culturelles ; le démarrage de la construction des arènes culturelles ; l'élaboration de la stratégie nationale de développement de la culture et des arts ; le renforcement des capacités des professionnels du patrimoine culturel ; le démarrage de la numérisation des bibliothèques du Bénin ; la poursuite du financement des projets et initiatives culturels ; la poursuite de l'inscription des biens et éléments à inscrire sur les listes du patrimoine mondial.
M. M.
La Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet) a renvoyé au 20 décembre 2021 le dossier des six agents des forces de sécurité suspectés dans l'affaire de 10 kg de drogue saisis à Cotonou.
A la barre, lundi 22 novembre 2021, les six (06) agents des forces de sécurité dont quatre policiers et deux agents des forêts et chasse ne sont pas fixés sur leur sort.
La Criet a renvoyé le procès au 20 décembre 2021.
Les prévenus sont poursuivis pour « complicité » dans l'affaire de trafic international de drogue.
La drogue a été saisie le 13 octobre 2021 et les agents sont en détention depuis le 15 octobre dernier.
M. M.
Deuil dans le monde du showbiz. La vedette de la chanson béninoise vivant en Allemagne s'est éteinte. La nouvelle du décès de Janvier Dénagan Honfo a été annoncée ce lundi 22 novembre 2021. Il a rendu l'âme dans son pays d'accueil des suites d'une maladie. L'artiste béninois naturalisé Allemand est né le 12 mars 1967 à Porto-Novo.
Sa disparition est une grande perte pour la culture et le Bénin. Dénagan est parti mais, comme l'indique son nom, ses œuvres survivront.
Un artiste hors pair
Dénagan Janvier Honfo est un artiste intemporel avec un éventail de talents exceptionnellement large, qui a aussi beaucoup d'imagination et d'inspiration. Dénagan (qui signifie "un individu survivra") incarne avec sa musique les traditions de son pays natal le Bénin (Afrique de l'Ouest).
Ses paroles et ses mélodies emmènent le mélomane dans un voyage des premières racines du classique à la tradition plus calme et reflètent ainsi ce que l'Afrique a à offrir en termes d'originalité et de valeur.
Façonné par la tradition GOUN, il parvient toujours à surprendre à nouveau ses contemporains, d'où la question se pose : Comment cet artiste peut-il vivre en Allemagne et rester connecté à la réalité de la vie quotidienne dans son pays d'origine bien-aimé, le Bénin ? D'où vient son inspiration, dotée de symboles, de sens et de valeurs ?
Ses œuvres touchantes témoignent à la fois d'une ampleur et d'une densité incomparables, où les formes d'expression sont un témoignage vivant et expressif de la connexion d'anciennes racines et de nouvelles influences.
Dans sa musique, qu'il appelait autrefois une mission de transe, l'artiste combine avec sensibilité des formes d'expression de la vie africaine et européenne. Le chant de joie et l'hymne s'y fondent harmonieusement l'un dans l'autre. Dénagan Janvier Honfo est un percussionniste à la personnalité incomparable à un haut niveau artistique, qui maîtrise son instrument dans toutes ses formes traditionnelles et modernes.
Artiste aux multiples facettes que l'on peut aussi appeler AZIZA, ce qui veut dire quelque chose comme « le génie de l'inspiration », Dénagan Janvier HONFO est à la fois compositeur, danseur, comédien, musicothérapeute et barde de la culture « Ayinonvi ».
Depuis l'enfance il est en contact avec les grands percussionnistes locaux du Bénin. C'est pourquoi il a une richesse de connaissances musicales. A la fois mélancolique et optimiste dans son style, qui permet à l'auditeur de s'immerger complètement dans un autre monde, les « tambouristes » s'inspirent du savoir de leurs ancêtres. Il est « choisi par Dieu », comme on dit au Bénin. Il est donc difficile d'imaginer comment il compose ses pièces et choisit ses rythmes. Ses textes richement picturaux rappellent des paraboles ou des fables.
Dans leur symbolisme profond, ils révèlent sa philosophie de vie. Ils éveillent tous la joie, l'amour, le rire, la paix, l'harmonie et la réflexion dans le cœur. Lequel de ses auditeurs nierait que ce qu'il chante vient de l'intérieur de lui-même ?
Dénagan Janvier HONFO est un artiste béninois intemporel qui n'est qu'« à la dixième page des milliers probablement » que pourrait constituer son répertoire. La source inépuisable de sa créativité en lien vif avec les racines de sa tradition étonne encore et encore. On en dira plus de lui.
https://www.musicinafrica.net/fr/directory/denagan-janvier-honfo
Deuil dans le monde du showbiz. La vedette de la chanson béninoise vivant en Allemagne s'est éteinte. La nouvelle du décès de Janvier Dénagan Honfo a été annoncée ce lundi 22 novembre 2021. Il a rendu l'âme dans son pays d'accueil des suites d'une maladie. L'artiste béninois naturalisé Allemand est né le 12 mars 1967 à Porto-Novo.
Sa disparition est une grande perte pour la culture et le Bénin. Dénagan est parti mais, comme l'indique son nom, ses œuvres survivront.
Un artiste hors pair
Dénagan Janvier Honfo est un artiste intemporel avec un éventail de talents exceptionnellement large, qui a aussi beaucoup d'imagination et d'inspiration. Dénagan (qui signifie "un individu survivra") incarne avec sa musique les traditions de son pays natal le Bénin (Afrique de l'Ouest).
Ses paroles et ses mélodies emmènent le mélomane dans un voyage des premières racines du classique à la tradition plus calme et reflètent ainsi ce que l'Afrique a à offrir en termes d'originalité et de valeur.
Façonné par la tradition GOUN, il parvient toujours à surprendre à nouveau ses contemporains, d'où la question se pose : Comment cet artiste peut-il vivre en Allemagne et rester connecté à la réalité de la vie quotidienne dans son pays d'origine bien-aimé, le Bénin ? D'où vient son inspiration, dotée de symboles, de sens et de valeurs ?
Ses œuvres touchantes témoignent à la fois d'une ampleur et d'une densité incomparables, où les formes d'expression sont un témoignage vivant et expressif de la connexion d'anciennes racines et de nouvelles influences.
Dans sa musique, qu'il appelait autrefois une mission de transe, l'artiste combine avec sensibilité des formes d'expression de la vie africaine et européenne. Le chant de joie et l'hymne s'y fondent harmonieusement l'un dans l'autre. Dénagan Janvier Honfo est un percussionniste à la personnalité incomparable à un haut niveau artistique, qui maîtrise son instrument dans toutes ses formes traditionnelles et modernes.
Artiste aux multiples facettes que l'on peut aussi appeler AZIZA, ce qui veut dire quelque chose comme « le génie de l'inspiration », Dénagan Janvier HONFO est à la fois compositeur, danseur, comédien, musicothérapeute et barde de la culture « Ayinonvi ».
Depuis l'enfance il est en contact avec les grands percussionnistes locaux du Bénin. C'est pourquoi il a une richesse de connaissances musicales. A la fois mélancolique et optimiste dans son style, qui permet à l'auditeur de s'immerger complètement dans un autre monde, les « tambouristes » s'inspirent du savoir de leurs ancêtres. Il est « choisi par Dieu », comme on dit au Bénin. Il est donc difficile d'imaginer comment il compose ses pièces et choisit ses rythmes. Ses textes richement picturaux rappellent des paraboles ou des fables.
Dans leur symbolisme profond, ils révèlent sa philosophie de vie. Ils éveillent tous la joie, l'amour, le rire, la paix, l'harmonie et la réflexion dans le cœur. Lequel de ses auditeurs nierait que ce qu'il chante vient de l'intérieur de lui-même ?
Dénagan Janvier HONFO est un artiste béninois intemporel qui n'est qu'« à la dixième page des milliers probablement » que pourrait constituer son répertoire. La source inépuisable de sa créativité en lien vif avec les racines de sa tradition étonne encore et encore. On en dira plus de lui.
https://www.musicinafrica.net/fr/directory/denagan-janvier-honfo
A l'instar de plusieurs autres membres du gouvernement, le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore YAYI LADEKAN a présenté le budget de son département ministériel ce lundi 22 novembre 2021. Face aux députés membres de la commission des finances, elle a défendu un budget estimé à 71 522 208 000 F CFA.
Le budget exercice 2022 du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique connait une baisse de 4,95% par rapport à l'année 2021 (75 246 966 000 F CFA). Il prend en compte les dépenses ordinaires (52 019 052 000 F CFA contre 55 514 463 000 F CFA en 2021, soit une diminution de 0,94% ; les dépenses en capital chiffrées à 19 503 156 000 F CFA contre 22 732 503 000 F CFA soit une baisse de 14,21%.
Ce budget selon le ministre, permettra la poursuite de la mise en œuvre des reformes et actions phares dans le sous-secteur de l'enseignement supérieur. Eléonore YAYI LADEKAN a évoqué notamment le renforcement de la gouvernance administrative et institutionnelle à travers la mise à jour de certains textes et la mise en place de tous les organes de décision, de contrôle, d'audit et d'évaluation ; la poursuite de la mise en réseau des universités et la digitalisation de l'enseignement supérieur ; la restructuration des offres de formation dans les universités publiques ; l'organisation de l'audit du système de gestion des ressources humaines et de la gestion administrative afin de l'amélioration qualitative et quantitative du personnel ; le renforcement du dispositif de lutte contre le harcèlement sexuel dans les universités publiques ; le développement de plateformes pour dématérialiser les services offerts à la communauté dans l'administration centrale et dans les universités ; la poursuite des travaux de construction et d'équipements de nouvelles infrastructures administratives, pédagogiques et des laboratoires pluridisciplinaires ; la sécurisation des domaines des UNB et du MESRS ; la poursuite de la mise en œuvre de la délégation des œuvres sociales et universitaires au secteur privé la mise en place de la plateforme intégrée de gestion des campus ( gestion des inscriptions, de la scolarité, de l'administration), le démarrage effectif des cours dans deux IUEP dès février 2020, la création de l'Agence Béninoise d'Assurance et de la Qualité de l'Enseignement Supérieur (ABAQES), la poursuite de la promotion d'une économie du savoir à travers des Institutions de formation, des centres de recherche et des incubateurs de Sèmè City, …etc.
Le point de la mise en œuvre des recommandations de l'année 2021, les actions réalisées cette année, les difficultés rencontrées et perspectives pour l'année 2022 n'ont pas été occultés lors de la séance avec les députés.
F. A. A.
Un apprenti maçon âgé de 15 ans est en détention provisoire à la prison civile d'Abomey-Calavi depuis, jeudi 18 novembre 2021, pour viol sur une mineure de 6 ans.
Les faits remontent au samedi 13 novembre 2021 à Glodjigbé dans la commune d'Abomey-Calavi. Un vent fort annonçant l'imminence d'une pluie souffle aux environs de 16 heures et une mère de famille part à la recherche de sa fille pour la mettre à l'abri.
La dame commence ses recherches du côté du garage à côté de son atelier où elle se trouvait avec la fillette avant sa disparition. A sa grande surprise, elle voit sa fille couchée sur un sac de charbon avec un apprenti maçon âgé de 15 ans, en ébats intimes.
Le commissariat de Glo-Djigbé interpelle l'apprenti maçon de 15 ans. Poursuivi pour viol sur mineure, le jeune homme séjourne à la prison civile d'Abomey-Calavi depuis, jeudi 18 novembre 2021. Il sera présenté au procureur dans les prochains jours.
Quant à la fillette, elle a été conduite à l'hôpital où les examens médicaux ont attesté d'une agression sexuelle sur sa personne.
Marc MENSAH
La neuvième Rencontre trimestrielle entre la Cour suprême, les juridictions de fond et le Barreau se tient du 22 au 24 novembre 2021 au Tribunal de première instance de 2ème classe de Dassa-Zoumè dans le département des Collines. Les travaux ont été lancés lundi par le ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum.
Créer une synergie d'actions indivisibles entre les différentes composantes de l'appareil judiciaire pour un service public de qualité au profit des justiciables, échanger sur des préoccupations de leurs offices respectifs sont, entre autres, les objectifs de la 9è édition de la Rencontre trimestrielle entre la Cour suprême, les juridictions de fond et le Barreau ouverte le lundi 22 novembre 2021 au Tribunal de première instance de 2ème classe de Dassa-Zoumè dans le département des Collines.
Les présidents des Cours d'appel, des tribunaux de première instance, les procureurs de la République, les avocats du Barreau du Bénin et les greffiers des Cours et tribunaux du Bénin prennent part aux assises qui dureront trois jours.
Les représentants des Chambres nationales de justice, des Notaires et des Commissaires-priseurs, des huissiers participent également à la 9è édition de la Rencontre trimestrielle.
A l'ouverture des travaux lundi, le maire de Dassa-Zoumè, Nicaise Fagnon, s'est réjoui du choix de sa commune et le président du TPI de Dassa-Zoumè, Armel Azodogbèhou, a remercié du choix de sa juridiction pour abriter les travaux.
Les assises permettront de créer les conditions nécessaires pour une justice de qualité au Bénin, selon le préfet des Collines, Saliou Odoubou.
Le président de la Cour Suprême, Victor Dassi Adossou, a souhaité que les débats soient francs, directs et sans tabou et empreinte de convivialité.
Procédant à l'ouverture officielle des travaux, le Ministre de la Justice, Séverin Maxime Quenum, a rappelé que le Gouvernement du Président Talon travaille pour une justice diligente, crédible et impartiale, de nature à susciter l'engouement des partenaires pour accompagner le Bénin dans sa marche vers le développement intégral. « La justice demeure le pilier de l'Etat de droit et de démocratie et les acteurs qui animent sont de ce fait, les dépositaires d'un pouvoir considérable », a indiqué le garde des sceaux.
Marc MENSAH
Les séminaires spécialisés démarrent cette semaine à l'Ecole Supérieure de Management (ESM-BENIN). Le premier numéro reçoit, vendredi 26 novembre prochain, à 9h sur le site d'Abomey-Calavi, M. Vito Codjo Cyrille, conseiller académique à l'Ambassade des Etats-Unis, et Dr Christian Brice Ahoyo, consultant-formateur.
« Opportunités d'études aux USA et importance de la maîtrise de l'anglais par les étudiants », et « Sensibilisation sur l'entrepreneuriat et la création d'entreprise sociale » sont les deux thématiques qui seront développées au cours de ce premier numéro des séminaires spécialisés à ESM-BENIN. Il sera animé respectivement par M. Vito Codjo Cyrille, conseiller académique à l'Ambassade des Etats-Unis, et Dr Christian Brice Ahoyo, consultant formateur.
Les étudiants au cours de ce rendez-vous d'échanges pourront s'informer davantage sur les possibilités/opportunités de poursuivre leur formation aux Etats Unis. L'importance de la langue Anglaise, une priorité à travers le laboratoire de langue de l'université, sera également exposée aux apprenants. Avec le consultant formateur, les échanges porteront essentiellement sur l'entrepreneuriat et la création d'entreprise, une priorité du gouvernement Béninois, et qui permet à la jeunesse, de s'auto-employer.
« Former des cadres compétents susceptibles de faire face à tous les enjeux », c'est la vision promue à l'Ecole Supérieure de Management.
Depuis sa création en 2007, elle s'est illustrée à travers des résultats très satisfaisants à la fin de chaque année. Ses nombreuses performances lui donnent le privilège d'étendre cette année 2021-2022, les offres de formations dans les filières Génie Civil, Eau et Assainissement ; Administration des Finances ; Administration Générale ; les Sciences Juridiques ; les Sciences Politiques ; et les Sciences Economiques et de Gestion.
Toutes ces nouvelles filières sont disponibles aussi bien en Licence qu'en Master, et en cours du jour comme en cours du soir.
Les diplômes délivrés à ESM-BENIN sont reconnus par l'Etat Béninois, et le Conseil Africain et Malgache de l'Enseignement Supérieur (CAMES).
ESM-BENIN est l'une des rares universités privées qui accompagnent les étudiants jusqu'à leur intégration professionnelle. Le partenariat avec les auto-écoles de la place permet à l'étudiant, d'obtenir au terme de sa formation, le permis de conduire catégorie B.
La rentrée 2021-2022 a déjà démarré ; et l'Ecole Supérieure de Management pour cette nouvelle année, accorde jusqu'à 50% de bourse aux étudiants.
ESM-BENIN, LE CHEMIN VERS L'EMPLOI !
Surpris en plein ébats sexuels avec une femme atteinte de maladie mentale dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 novembre 2021, un jeune homme a été placé en détention.
Un homme qui faisait son activité physique aux environs de 4 heures du matin, dimanche 21 novembre 2021, au quartier Zongo dans la commune de Lokossa (Mono), a été alerté par les cris d'une femme. Il se porte sur les lieux et découvre un jeune homme qui tenait des rapports sexuels forcés avec une femme atteinte de maladie mentale derrière une clôture.
L'homme administre une gifle au violeur qui prend la fuite. Mais l'individu sera rattrapé et conduit sur les lieux du viol. Le jeune violeur a été interpellé par l'équipe de patrouille de la police.
L'inculpé gardé en prison en attendant son procès.
M. M.
Le corps sans vie d'un ressortissant chinois a été retrouvé, vendredi 19 novembre2021, sous le pont de la dépression de la Lama à Allada, département de l'Atlantique.
Les sapeurs-pompiers du Centre de secours d'Allada ont repêché le corps sans vie d'un homme âgé de 45 ans et de nationalité chinoise. L'homme a été retrouvé mort la corde au cou sous le pont, dans la dépression de la Lama à Allada, vendredi 19 novembre 2021.
Le corps a été déposé à la morgue de l'hôpital de zone d'Allada sur instruction du tribunal. Les causes et les circonstances du décès ne sont pas encore connues. La police a ouvert une enquête.
M. M.
Les personnes impliquées dans la bastonnade d'une veuve de 60 ans et de son jeune amant surpris en plein ébats sexuels ont été déposées en prison.
Placés en détention provisoire successivement au commissariat de Bopa et de Comè, le séjour carcéral de sept (07) dignitaires de culte ‘'Zangbeto'' et d'un (01) chef village de Ouassa Kpodji, arrondissement de Possotomè dans la commune de Bopa va se poursuivre. Les sept dignitaires et le chef village ont été déposés à la prison civile de Lokossa à l'issue de leur présentation, la semaine dernière, au Procureur de la république près le Tribunal de deuxième classe de Comè.
Le juge après avoir écouté les deux amoureux a décidé de les relâcher. L'audience se tiendra dans les prochains jours.
Les faits remontent au début du mois de novembre 2021. Les mis en cause ont été interpellés à la suite de la bastonnade d'une veuve âgée de 60 ans et d'un jeune homme surpris en plein ébats sexuels. Selon les témoignages, les deux tourtereaux ont été battus sur la place publique sous les ordres des dignitaires en vertu d'une pratique qui interdisait ces genres de relations dans la localité.
M. M.
La Commission de l'Union Économique et Monétaire Ouest Africaine présente, ce mardi 23 novembre 2021, lors d'une conférence de presse en ligne son nouvel instrument de planification et de pilotage de ses interventions phares pour les quatres prochaines années.
Le Président de la Commission de l'UEMOA, Abdoulaye Diop, procédera à la présentation de la nouvelle feuille de route dénommée CAP 2025. La conférence de presse en ligne sera animée depuis le siège de Ouagadougou en présence des Commissaires. Selon le communiqué de presse de l'UEMOA, "à travers le CAP 2025, le Collège des commissaires de l'organisation, qui a pris fonction le 10 mai 2021, a opéré des choix stratégiques pertinents, audacieux mais réalistes à renforcer le processus d'intégration régionale.
A.A.A
Le Cadre de concertation des acteurs non étatiques de l'eau et de l'assainissement (Canea) a, dans le cadre de la célébration de l'édition 2021 de la Journée mondiale des toilettes (JMT) au Bénin, vendredi 19 novembre 2021, initié un café médias wash autour du thème : « Quels leviers pour la marche du Bénin vers l'ODD 6.2 ? ». Au cours de la séance, qui s'est tenue à la Direction départementale de la santé du Littoral à Cotonou, un appel est lancé aux députés pour voter la loi portant hygiène publique en République du Bénin.
Communications et projection d'un documentaire intitulé ‘'A la poursuite du caca'' ont meublé le café médias wash organisé par le Cadre de concertation des acteurs non Étatiques de l'eau et de l'assainissement (Canea) à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale des toilettes ce vendredi 19 novembre 2021, à Cotonou. Félix Adégnika, expert en eau et assainissement et membre du Canea a, lors de son exposé fait savoir que 3.6 milliards de personnes n'ont pas un accès amélioré aux toilettes dans le monde.
Au Bénin, à l'en croire, la situation reste aussi préoccupante car près de la moitié des Béninois n'ont pas accès aux toilettes. Une situation sombre que déplore Félix Adégnika.
S'appuyant sur les chiffres alarmants et la triste réalité du non accès des populations aux toilettes sur le terrain, le spécialiste a rappelé les défis à relever dans le sous-secteur de l'hygiène et de l'assainissement de base au Bénin. « Aucun avenir ne sera viable sans toilettes, car la vie sans toilettes est malpropre, dangereuse, humiliante et porte atteinte à la dignité. », a martelé l'expert. Felix Adégnika a souligné que les toilettes indispensables à la santé publique contribuent à l'égalité des sexes, l'éducation, l'économie et l'environnement.
Pour assurer l'accès à un assainissement satisfaisant pour tous, dira Félix Adégnika, des efforts restent encore à fournir par l'ensemble des acteurs notamment les députés et le gouvernement pour permettre au Bénin de respecter ses engagements pris à l'international dans le domaine.
Selon les spécialistes en hygiène, l'assainissement durable est à la fois bénéfique sur le plan social et économiquement viable, puisqu'il préserve la santé des populations et permet de faire face au changement climatique.
C'est fort de cela que M. Adégnika invite tous les acteurs œuvrant dans le domaine à prendre en compte les impacts environnementaux et économiques en plus des problèmes sanitaires que cause le manque d'installations décentes de toilettes.
Le gouvernement est bien conscient de l'enjeu et a entrepris ces dernière années plusieurs actions pour garantir un environnement sain à tous d'ici à 2025. Exposant les efforts consentis par l'Etat dans ce domaine lors de la rencontre avec les journalistes, Pie Djivo, cadre à l'Agence Nationale des Soins de Santé Primaire (ANSSP), a montré chiffres à l'appui que l'accès des populations aux installations d'assainissement s'est amélioré ces dernières années.
D'après les statistiques, 12.8% de personnes utilisent des installations d'assainissement en 2017-2018 avec 42.5% de personnes ayant mis fin à la défécation à l'air libre.
Aussi, a-t-il indiqué que la valeur cible en termes d'accès en 2025 est de 75% et 100% en 2030.
Pour atteindre ces objectifs fixés, il urge que le gouvernement priorise le sous-secteur de l'hygiène et de l'assainissement de base. C'est pourquoi, le Canea lance un appel au gouvernement et aux parlementaires pour entre autres : bâtir une politique publique efficace, voter la loi portant hygiène publique afin de doter le pays d'un instrument d'action approprié pour l'adoption de bonnes pratiques d'hygiène.
Créée par l'Organisation Mondiale des Toilettes, la Journée mondiale des toilettes est célébrée chaque année le 19 novembre depuis 2001. La manifestation a pour but de sensibiliser les citoyens au fait que des milliards de personnes dans le monde n'ont pas accès à des toilettes décentes.
J.M.
La 49ème édition des championnats du monde de pétanque a pris fin à Santa Susanna (Espagne).
Les champions de la 49è édition des championnats de pétanque, Espagne 2021, sont connus. La France est championne du monde grâce à sa victoire 13 à 10 contre l'Espagne, le pays organisateur. La France est également championne en ‘'tir de précision'' devant l'Italie battue 45-40.
Le Bénin est sur le toit du monde pour la ‘'Coupe des Nations'' en battant le Luxembourg 13-7.
La France et le Bénin se sont imposés à cette 49è édition des Championnats de Pétanque.
L'Espagne, pays organisateur de cette édition n'a pu obtenir une place en finale.
Après Santa Susanna en Espagne pour la 49è édition, rendez-vous est pris à Cotonou (Bénin) du 08 au 11 décembre 2022 pour le 50ème Championnat du monde du sport-boules.
Marc MENSAH