La session annuelle 2021 du Médiateur de la République à Porto-Novo a été lancée, vendredi 26 novembre, à Porto-Novo. 186 dossiers de réclamation seront étudiés au cours de cette session.
Selon le Directeur de Cabinet Pascal Tchiwanou, la session annuelle qui est à sa sixième édition est une activité de suivi des réclamations des administrés et des usagers des services publics. « Elle permet aux cadres du Médiateur de la République d'avoir un contact direct et des échanges fructueux avec les délégations des administrations qui n'ont pas pu répondre aux demandes d'intervention de l'institution en cours de l'année », a-t-il affirmé.
La session permettra d'étudier 186 dossiers de réclamations formulées à l'encontre de 28 administrations (13 ministères, 8 Communes, 3 Préfectures et 3 établissements publics et une institution de la République).
« En vous conviant à la présente cérémonie de lancement, le Médiateur de la République espère que vous vous inscrivez dans la dynamique d'un partenariat fructueux entre vos administrations et l'institution de médiation pour une satisfaction des préoccupations des usagers et une meilleure qualité du service public », a déclaré le Directeur de Cabinet Pascal Tchiwanou.
Le Préfet du département de l'Ouémé Marie Akpotrossou a souhaité plein succès aux travaux de la session qui s'achève le 10 décembre 2021.
A.A.A
Le Directeur général de l'Organisation du Monde Islamique pour l'Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), Dr Salim AlMalik a appelé jeudi 25 novembre 2021, la communauté internationale à une plus grande synergie et au placement de l'éducation au premier rang des efforts de développement lors de la 12e Conférence virtuelle des ministres arabes de l'Éducation et de l'Enseignement.
La 12e Conférence virtuelle des ministres arabes de l'Éducation et de l'Enseignement a eu lieu sous le thème : "Rattrapage scolaire : deuxième chance". Elle a été organisée par le ministère palestinien de l'Éducation, en partenariat avec l'ALECSO et la Commission nationale palestinienne pour l'éducation, la culture et les sciences.
Dans son allocution, le Directeur général de l'ICESCO a précisé que l'Organisation appelle à une véritable révolution dans la philosophie, les formules, les programmes et les méthodes d'éducation, ainsi qu'à l'élargissement de son champ d'application pour inclure les compétences numériques, pratiques, professionnelles, d'apprentissage continu, de créativité et de citoyenneté, afin d'aboutir à un véritable développement en matière d'éducation pour tous tout au long de la vie. Il a souligné que l'Organisation s'emploie à l'élaboration de référentiels pédagogiques de rattrapage scolaire pour contribuer à son enrichissement.
Selon lui, l'ICESCO se fonde dans ses projets et activités pédagogiques sur le fait que l'éducation constitue un droit humain fondamental, voire une priorité, même en temps de crise. L'Organisation se préoccupe de fournir des programmes éducatifs compensatoires appropriés à travers le rattrapage scolaire qui vise à intégrer les élèves dans le processus éducatif d'une manière scientifique et solide, en particulier après de longues périodes de rupture scolaire, car ce genre d'éducation représente un mécanisme efficace à même d'améliorer les résultats d'apprentissage, de réduire le décrochage scolaire, et de lutter contre l'analphabétisme et le travail des enfants, et est considéré comme un système scolaire flexible, équitable et juste qui garantit l'égalité pour tous.
Le Directeur général de l'ICESCO a réaffirmé que l'Organisation soutient les efforts de ses États membres dans la mise à disposition des programmes de la deuxième chance afin de permettre aux enfants, aux jeunes ayant abandonné l'école et à ceux dont les circonstances les ont empêchés de bénéficier d'opportunités éducatives, d'avoir accès au rattrapage scolaire, contribuant de ce fait à la réalisation du quatrième ODD.
L'ICESCO soutient également ses États membres dans le renforcement de leurs politiques et stratégies éducatives, le développement de leurs capacités nationales et l'élaboration de programmes, de méthodes d'enseignement et de mécanismes d'évaluation. Elle s'engage à lutter contre toutes les formes d'exclusion, de marginalisation et d'inégalité des chances en matière d'éducation, et exhorte les organisations de la société civile à coopérer avec les ministères de l'éducation et de l'enseignement à l'appui des programmes de rattrapage scolaire.
Aucune formation politique, qu'elle soit de la mouvance présidentielle ou de l'opposition ne doit pas être écartée lors de la confection de la Liste électorale informatisée (LEI). Le chef de file de l'opposition, Paul Hounkpè, l'a souligné cours d'une rencontre avec le président du parti Grande Solidarité Républicaine (GSR), Antoine Guédou.
Tous les partis doivent être impliqués dans l'organisation des prochaines élections. Le chef de file de l'opposition l'a fait savoir en fin de semaine. Paul Hounkpè s'est réjoui que le Conseil des ministres sous la houlette du chef de l'État se penche sur la mise en place de la LEI pour les prochaines élections au Bénin. « C'est une très bonne chose. Ce qu'il faut préciser est qu'il ne revient pas au pouvoir de mettre en place la liste électorale. Le pouvoir met à disposition de l'organe en charge de l'organisation des élections les moyens pour qu'à son tour, il prenne les dispositions en intégrant les partis politiques pour une organisation réussie des élections », a confié Paul Hounkpè. Ceci, pour éviter pour « tout problème ».
La liste électorale, un outil fondamental dans l'organisation des élections au Bénin est souvent objet de polémique. Après la LEPI qui a servi à organiser plusieurs élections, le gouvernement, pour plus de transparence, a fait l'option de la LEI, en remplacement de la LEPI pour l'organisation des prochaines élections au Bénin.
F. A. A.
Les travaux de la 24ème édition de la conférence annuelle de l'African Securities Exchanges Association (ASEA) ont démarré, mercredi 24 novembre, avec une plénière réussie. Retour sur cette séance d'ouverture marquée par des discours percutants !
Les opérateurs des marchés financiers et des marchés des capitaux africains ont démarré, le 24 novembre, leur messe annuelle, tenue pour la première fois en format digital et diffusée à partir de la Bourse de Casablanca, qui a abrité cette édition. Participants et speakers se sont connectés à la conférence depuis les différents pays d'Afrique ainsi que d'autres pays du monde. Au rendez-vous, des discours impactant de la séance plénière, donnés par le Président de l'ASEA, la Ministre marocaine de l'Economie et des Finances, la Présidente de l'Autorité Marocaine du Marché des Capitaux, le Président du Conseil d'Administration et le Directeur Général de la Bourse de Casablanca.
Dans son allocution lors de la séance d'ouverture, Dr. Edoh Amenounve, Président de l'ASEA, a mis en évidence l'importance de l'Association : « L'ASEA est composée de 26 bourses africaines avec 2400 sociétés cotées. Ces dernières représentent une capitalisation boursière totale de plus de 1600 milliards de dollars américains, soit 61% du PIB du continent ».
Le Togolais à la tête de l'ASEA a également rappelé le rôle important de l'événement : « La conférence annuelle est l'événement phare de l'Association et rassemble l'ensemble de l'industrie des marchés des capitaux du continent pour discuter des défis et de l'avenir de nos bourses et infrastructures de marché ».
Monsieur Kamal Mokdad, Président du Conseil d'administration de la Bourse de Casablanca, la Bourse de Valeur ayant abrité l'événement cet année, a spécifié que dans le contexte actuel : « Les marchés financiers et particulièrement les marchés des capitaux africains, sont appelés à jouer le rôle de locomotive de développement qui contribuera à pallier les conséquences économiques de la pandémie et qui permettra d'inscrire notre continent sur une trajectoire de croissance pérenne et inclusive. »
Cette séance inaugurale s'est clôturée par un discours de M. Tarik Senhaji, Directeur Général de la Bourse de Casablanca, qui a appelé autant les pouvoirs publics que les bourses et l'ensemble de l'écosystème à travailler de concert pour le développement des marchés boursiers africains.
« Parce que cette course à l'émergence nécessite des infrastructures résilientes et des cadres juridiques et réglementaires solides et flexibles, nous avons besoin du soutien des pouvoirs publics pour la dynamisation de nos marchés », a affirmé M. Tarik Senhaji.
Et en s'adressant aux représentants de ses homologues africains, il a appelé à la mobilisation pour la relance : « Nous devons nous mobiliser avec notre écosystème ainsi que celui des entreprises du secteur privé pour mettre en valeur les avantages des financements par IPO, innover et adapter nos offres notamment au profit des PME pour activer leur financement ».
La 24èmeConférence de l'ASEA placée sous le thème « Les marchés financiers, moteurs essentiels de l'émergence de l'Afrique », a tenu un programme riche, animé par une trentaine d'experts internationaux venant de différents pays dont le Royaume Unis, les Etats Unis d'Amérique, l'Afrique du Sud, l'Arabie Saoudite, le Botswana, le Cameroun, l'Egypte, les Emirats Arabes Unis, Maurice, le Kenya, le Maroc, le Nigeria, le Sénégal et le Togo.
Le programme de cette première journée a traité de différentes problématiques : Comment accélérer le développement des marchés financiers en Afrique ? Quels enjeux et défis de financement à l'épreuve du changement climatique ? Comment anticiper l'avenir des technologies disruptives ? Ce n'est pas tout. Cette journée a connu également une présentation de la Banque Mondiale et de la Société Financière Internationale (IFC) sous le thème : « Les entreprises publiques dans les économies émergentes et en développement - Leçons tirées de 30 ans de succès et d'échecs », ainsi que la présentation officielle du Rapport de la commission IT de l'ASEA portant sur les technologies disruptives.
A propos de l'ASEA
L'African Securities Exchanges Association (ASEA) est la première association des bourses de valeurs mobilières en Afrique qui a pour objectif de développer les bourses membres et fournir une plateforme de mise en réseau.
L'ASEA a été créée en 1993 et travaille en étroite collaboration avec ses membres afin de libérer le potentiel des marchés financiers africains et des économies africaines en : améliorant la visibilité de ses membres au niveau international pour attirer les flux de capitaux vers les marchés de capitaux africains ; étant un portail d'information faisant autorité sur les marchés publics africains et en fournissant des statistiques et des informations agrégées sur les bourses africaines ; étant une voix puissante de lobbying et de plaidoyer pour les Bourses membres ; promouvant le développement du marché parmi les Bourses membres ; promouvant le renforcement des capacités et la formation des Bourses membres ; en initiant des alliances stratégiques au nom de ses bourses membres.
Vision : Un marché financier africain dynamique avec un ratio moyen capitalisation boursière/PIB de 123% d'ici 2023.
Mission : Engager les écosystèmes des marchés de capitaux africains afin de favoriser la mobilisation des capitaux, de promouvoir la durabilité et d'améliorer l'inclusion financière au profit du développement économique de l'Afrique.
A propos de la Bourse de Casablanca
La Bourse de Casablanca a été créée en 1929. Elle exerce sous la tutelle du Ministère de l'Economie et des Finances dans le cadre d'un cahier des charges et a pour mission d'enrichir de manière continue l'offre de produits et services, de développer et de déployer une stratégie globale commune aux différentes composantes du marché boursier, d'en développer l'infrastructure, de contribuer à son développement et de gérer des entités consécutives de l'infrastructure relevant de la Holding.
La Bourse de Casablanca se positionne parmi les principales places en Afrique. A fin septembre 2021, la capitalisation s'est établie à 677,2 milliards MAD.
Depuis quelques années, la Bourse de Casablanca a renforcé son ouverture sur les places financières africaines, ainsi que ses relations avec les opérateurs du continent. Elle est membre actif de l'African Securities Exchanges Association et en a assuré la présidence pendant près de 2 ans.
Plusieurs hauts dirigeants africains ont appelé à « transformer le rêve en réalité » lors du forum des affaires sur les batteries et véhicules électriques en Afrique
''DRC-Africa Business Forum'' qui s'est ouvert, mercredi 24 novembre 2021, à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC).
Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, a inauguré le forum ''DRC-Africa Business Forum'' aux côtés de son homologue zambien, Hakainde Hichilema, de représentants des chefs d'État du Gabon et du Maroc, et du président du Groupe de la Banque africaine de développement, Dr Akinwumi A. Adesina, dont l'institution est partenaire de l'événement.
« Ce Forum constitue une véritable opportunité d'accorder nos vues sur les enjeux du développement en Afrique et sur le processus de la transformation structurelle du continent. Il constitue un cadre adéquat pour passer d'une croissance brune à une croissance verte, plus résiliente et diversifiée », a déclaré le président Tshisekedi. Il a souligné que la transition mondiale vers une économie verte était une exigence.
« L'Afrique compte 60 types de minerais et dispose du tiers des réserves mondiales de minerais, a-t-il rappelé. Ces assises nous donnent l'occasion de capitaliser les occasions d'investissement. Une meilleure intégration des producteurs de minerais contribuera à l'augmentation des richesses et à la création d'emplois et de nouvelles compétences pour les jeunes », a ajouté Félix Tshisekedi.
Le président zambien s'est dit convaincu des « bénéfices fondamentaux » que produirait le forum pour le continent. Il a appelé les pays africains à saisir l'occasion de transformer leurs ressources minières. « L'objectif de ce dialogue consiste à changer les choses. Nous devons apporter de la valeur à nos produits, ce que nous n'avons pas fait pendant des siècles. Maintenant, nous devons casser l'image d'un simple continent producteur de matières premières », a estimé Hakainde Hichilema.
Rappelant que la Zambie était « disposée à investir, à coopérer avec la RDC et avec les autres pays de la sous-région sur cet objectif », le président Hakainde Hichilema a tracé plusieurs axes de travail, parmi lesquels : encourager et faciliter les investissements ; mettre en œuvre la vision de transformation et les aspirations pour le renforcement des capacités de production collectives ; élaborer des politiques et instruments continentaux pour appuyer la transformation des matières premières, en partenariat avec les partenaires et banques de développement ; entreprendre des réformes clés.
« Nous restons mobilisés avec d'autres partenaires pour soutenir le développement de l'industrie des batteries en Afrique, en commençant en République démocratique du Congo, a soutenu le président de la BAD.
Les véhicules électriques sont une révolution et une occasion unique pour l'Afrique de transformer ses richesses naturelles en une prospérité durable pour tous. Ce qui serait, en soi, une grande révolution. Appuyons sur les pédales ! Accélérons et transformons ce rêve en réalité ! »
Le DRC – Africa Business Forum est organisé par le ministère congolais de l'Industrie, en partenariat avec la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique, la Banque africaine de développement, Afreximbank, Africa Finance Corporation, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, la Facilité africaine de soutien juridique et le Pacte mondial des Nations unies.
L'événement entend apporter des solutions pour améliorer les conditions de vie des Africains en développant des chaînes de valeur liées aux ressources minières utilisées dans les batteries électriques (cobalt, cuivre, lithium, manganèse, nickel, graphite). Un moyen de tirer parti de la transition mondiale vers les énergies vertes, l'utilisation de l'électricité dans les systèmes de transport et la décarbonation des économies.
À propos du Groupe de la BAD
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) est la principale institution de financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN).
Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 États membres régionaux.
Trois présumés malfrats ont été déposés en prison en fin de semaine dans le département de la Donga. Les mis en cause sont poursuivis pour vol à main armée et association de malfaiteurs, et trafic d'armes à feu dans la commune de Bassila.
Selon nos sources, plusieurs autres membres de la bande sont en cavale et activement recherchés par la police.
Dans la même localité, un jeune homme âgé de 25 ans est en détention pour abus sexuels sur mineure.
F. A. A.
(Par Roger Gbégnonvi)
C'est une question heureuse que celle de savoir sur quoi vous, jeunes Béninois, mettrez l'accent dans le Bénin qui monte par rapport au Bénin de nous octogénaires, dont la page se ferme. Frantz Fanon semble avoir répondu à votre question lorsqu'il écrivait en 1961 dans Les damnés de la terre : « Chaque génération doit, dans une relative opacité, affronter sa mission : la remplir ou la trahir. » En résumé : mission entraînant possibilité de démission.
L'essentiel est là, pour les jeunes Béninois dans le Bénin qui monte. La génération des 80 ans sur le départ n'a pas connu d'obstacles majeurs sur les chemins de ladite ‘‘réussite sociale''. Le Dahomey de leur naissance ne comptait pas un million d'habitants ou à peine. On pouvait y ‘‘réussir'' sans se spécialiser outre mesure et à partir d'une compétence quelconque. Ils n'ont donc pas développé le sentiment d'une mission spécifique qui leur eût incombé. Comme des automates, ils ont fonctionné. N'ayant pas de mission, ils ignoraient la démission. Il serait pourtant injuste de le leur reprocher. Quand tout va à peu près, la médiocrité passe pour une réussite. Pas de problèmes à résoudre. Pas de pierres à soulever.
Il en va tout autrement dans un Bénin à 12 millions d'habitants, amputé de L'Île de Léthé. Amputation qui n'empêche pas le Bénin de monter au milieu de problèmes nouveaux, multiples et divers, qui obligent les jeunes Béninois à ne pas se laisser vivre à l'instar de leurs vieux parents, mais à développer le sentiment de quelque mission à affronter, la mission de leur accomplissement personnel et de l'accomplissement du pays, l'un n'allant pas sans l'autre, et les deux n'allant pas sans une émulation forte. Pour créer cette émulation chez tous les Béninois, de sorte que tous se sentent concernés par le double accomplissement, les jeunes Béninois s'imposeront la mission primordiale d'amener tout Béninois à savoir lire et écrire une des langues du monde. Le commerce avec l'abstraction des lettres et des chiffres n'est pas facultatif puisqu'il ouvre la porte à tout progrès personnel et collectif, étant le lieu privilégié de l'introspection nimbée de solitude et de silence, lieu où le veilleur, solitaire et silencieux, élabore et purifie pour la communauté l'or de toute création. « Frappe-toi le cœur, c'est là le génie ! ». Le génie naît du silence du lire-écrire. Envisager le développement avec et pour un peuple analphabète, c'est lui promettre qu'un jour les poules auront des dents. Si ce miracle finit par se produire, ce sera grâce au miracle permanent du lire-écrire.
La religion ? Ce n'est pas Dieu, c'est l'homme qui en a besoin. Il la fabrique et s'en sert pour le meilleur et pour le pire. Hier, décrétant que Dieu avait parlé, il s'en est souvent servi pour le pire. Aujourd'hui et demain, dans le Bénin qui monte, les jeunes Béninois se donneront la mission de dépouiller toute religion de tout obscurantisme, de tout archaïsme et de tout dogmatisme. Les différences de culture et de climat empêchent que les hommes aient de Dieu une perception univoque, et les différences de sensibilité les empêchent de se regrouper dans une seule et même religion. Les jeunes Béninois rendront ces évidences accessibles à tous pour qu'aucun homme sur terre n'ait plus à souffrir d'aucune religion. Invalider à tout jamais la notion sadomasochiste de conflit des religions. Mission grandiose.
Dans le Bénin qui monte, chaque Béninois continuera de s'assoir sur une seule chaise ou dans un seul fauteuil. C'est le signe évident qu'il est petit, étroit, confiné. C'est pourquoi les jeunes Béninois se donneront pour mission de travailler à ce que plus personne n'essaye, par orgueil et égoïsme, de ramener le monde à soi, de le rapetisser, de l'amoindrir. Il faut, au contraire, s'élever et tendre vers lui, s'ouvrir aux autres, et ainsi, s'offrir réciproquement en partage le monde entier dans toute sa diversité. Mission grandiose aussi. Pourtant ni philanthropie ni homélie, mais simple leçon de chose dans le Bénin qui monte.
Nouvelles modalités pour la délivrance et l'utilisation des titres d'accès au Port de Cotonou. Elles sont rendues publiques à travers un circulaire du directeur général du Port Autonome de Cotonou Joris Albert Thys en date du 19 novembre 2021.
Un tricycle et son conducteur ont été calcinés dans la matinée de ce jeudi 25 novembre 2021 à la hauteur de PK16 dans la commune de Sèmè-Kpidji. L'incendie qui a coûté la vie au conducteur est survenu des suites d'un choc avec un véhicule.
Un homme meurt en transportant de l'essence de contrebande. Le trycicle qui transportait des produits pétroliers a été percuté par un mini bus. L'incendie qui s'en est suivi n'a laissé aucune chance de survie à son conducteur qui, selon nos sources, serait mort sur le champ.
F. A. A.
Dans le cadre de l'harmonisation de la gestion du foncier urbain, les ministres en charge de l'Urbanisme, de l'Habitat, des domaines et du cadastre des Etats membres de l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) se réuniront, lundi 29 novembre 2021, à l'hôtel Pullman de Dakar, Sénégal.
Il s'agit d'une session au cours de laquelle, les ministres auront à examiner pour adoption le projet de directive portant harmonisation des règles régissant l'immatriculation foncière urbaine, le titre de propriété foncière et la mise en place d'un système d'information foncière au sein de l'espace UEMOA.
Dans sa politique de recherche d'une solution globale, opérationnelle et durable au problème du foncier urbain, « la Commission de l'UEMOA sur recommandation de la 16ème session de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement, a mené des réflexions avec les experts des Etats membres et des personnes ressources, pour aboutir à un cadre juridique harmonisé de gouvernance foncière urbaine au sein de l'espace communautaire ».
La rencontre des ministres est précédée d'une réunion préparatoire des experts. Elle se tient du 25 au 27 novembre 2021 à Dakar.
Akpédjé Ayosso
Le ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum a ouvert, ce jeudi 25 novembre 2021, à Grand-Popo, les travaux de la 3ème édition du séminaire de la justice commerciale. « La protection du bail commercial à l'épreuve du non-paiement des loyers et de la réalisation des garanties immobilières », c'est le thème retenu pour les assises qui se sont achevées ce vendredi 26 novembre.
Initiée par le tribunal de commerce de Cotonou et le Conseil des investisseurs privés au Bénin, la 3ème édition du séminaire de la justice commerciale connait la participation d'opérateurs économiques et d'investisseurs, ainsi que des partenaires techniques et financiers (PTF).
"La protection du bail commercial" ; "La pratique de la réalisation des garanties immobilières et du recouvrement des créances bancaires" ; "Le recouvrement des créances par voie de saisie immobilière à l'épreuve des contraintes fiscales", sont entre autres, les différentes communications développées à l'occasion des travaux.
Cette rencontre selon le président du Conseil des investisseurs privés au Bénin, Roland Riboux, est un véritable creuset d'échanges constructifs, d'orientation pour une meilleure prise de décisions et de plaidoyer pour l'amélioration du climat d'affaires.
Ce climat selon Marc Vizy, ambassadeur de France près le Bénin est aujourd'hui propice aux investisseurs français.
Le vice-président de l'association professionnelle des banques et établissements financiers du Bénin, Jean-Jacques Golou, a félicité le tribunal de commerce de Cotonou pour ses efforts dans la gestion des contentieux. Il a plaidé pour son renforcement à travers l'installation d'une Cour d'appel commerciale.
Le ministre de la justice et de la législation a, dans son discours d'ouverture, rappelé l'objectif du gouvernement à travers le séminaire. Il s'agit d'améliorer de manière significative le climat des affaires au Bénin, de promouvoir les investissements afin de parvenir à un net recul de la pauvreté et un meilleur progrès social.
Le Garde des sceaux a formulé le vœu que des propositions concrètes capables de contribuer au rayonnement du monde des affaires au Bénin, et dans l'espace OHADA émergent de ces assises pour le bonheur des populations.
F. A. A.
A la suite d'une opération conjointement menée par l'Agence béninoise de régulation pharmaceutique et la police républicaine, environ 02 tonnes de faux médicaments ont été saisies au marché Ouando, à Porto-Novo. Plusieurs personnes ont été arrêtées.
En l'espace de 04 heures de temps, 02 tonnes de faux médicaments ont été saisies au marché Ouando, à Porto-Novo. Une situation qui donne à réfléchir sur la provenance des produits malgré la lutte engagée depuis quelques années par le gouvernement contre les médicaments contrefaits.
Dans un entretien accordé à la Radio nationale (ORTB), le directeur de l'Agence béninoise de régulation pharmaceutique, Yossounon Chabi, informe que des magasins du marché ont été sillonnés au cours de l'opération. Les médicaments saisis vont être analysés, puis catégoriser, a-t-il poursuivi.
Les personnes arrêtées seront présentées à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) pour « trafic de faux médicaments », a confié le directeur de l'Agence béninoise de régulation pharmaceutique.
La lutte entamée à Porto-Novo contre les faux médicaments va s'étendre sur toute l'étendue du territoire national.
F. A. A.
Grave accident de la route dans l'après-midi de ce vendredi 26 novembre 2021 à Godomey, commune d'Abomey-Calavi
L'accident survenu non loin du marché de Godomey a été causé par un camion chargé de cassiers de boissons. D'énormes dégâts matériels ont été enregistrés. Le camion a percuté une boutique de vente d'appareils électroménagers.
Le bilan provisoire fait état d'au moins un blessé grave et d'un véhicule totalement endommagé.
A.A.A
Vol de sept (07) balles de tissu estimées à plus d'un million de FCFA au marché central de Kandi, dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 novembre 2021.
Récurrence des cas de vols au marché central de Kandi. Le dernier vol a été perpétré chez un vendeur de tissus du marché. Selon l'ABP, sept balles de pagnes ont été volées dans la nuit du mercredi 24 novembre 2021, soit plus d'un million de FCFA. « C'est devenu fréquent. Depuis un moment, nous sommes victimes de vol chaque jour que Dieu fait », a confié la victime à l'Abp.
Cette situation préoccupe les vendeurs du marché qui interpelle la mairie.
Le marché central de Kandi ne dispose que d'un seul gardien.
A.A.A.
Quel réseau GSM choisir lorsqu'on désire se rendre dans une localité du Bénin ? Les abonnés des réseaux GSM ont désormais la possibilité de vérifier cela bien avant leur départ. La plateforme dédiée a été mise en service, ce jeudi 25 novembre 2021, en présence des opérateurs GSM, et des représentants des associations de consommateurs.
Quel réseau GSM a une meilleure qualité de couverture dans une localité donnée en termes d'appel, de SMS et de connexion internet au Bénin ? La réponse à cette préoccupation est désormais disponible sur le www.atlas.bj. L'objectif de cette plateforme est d'offrir une meilleure satisfaction à la clientèle, et d'éviter des perturbations aux abonnés des réseaux GSM lors de leurs déplacements dans les 12 départements, les 77 communes et tous les arrondissements du Bénin.
La plateforme mise en service selon le président de l'ARCEP, Flavien Bachabi, permet aux consommateurs d'être à même de mieux motiver leur choix sur la base des informations de couverture et de qualité de service des réseaux.
L'atlas de couverture est un outil de contrôle des services des opérateurs GSM.
A travers cette plateforme, ils seront amenés à améliorer leurs prestations dans toutes les localités du Bénin, même les plus reculées.
F. A. A.
Afin de trouver des solutions aux problèmes d'éclairage public au Bénin, le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou, a procédé au lancement ce jeudi 25 novembre 2021, des travaux de validation du document de stratégie d'organisation, de financement et de gestion durable de l'éclairage public.
Au Bénin, bon nombre de lampadaires ne sont plus fonctionnels sur les axes routiers et dans les zones rurales, et n'assurent plus le service public auquel ils sont dédiés. Cette situation selon le coordonnateur de l'Unité chargée des politiques de développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (UCPDER) est due au non transfert des infrastructures de l'éclairage public solaire aux mairies, le défaut de définition de dispositions claires et contractualisées pour la maintenance et l'entretien des installations, l'absence de mécanisme de gestion des lampadaires et de statistiques nationales, techniques et financières complètes et fiables sur l'éclairage public. Arnaud Zannou a également évoqué le vandalisme généralisé sur les installations solaires, l'instabilité de tension sur le réseau conventionnel de la Société béninoise d'énergie électrique (SBEE), l'absence d'un mécanisme de facturation clair et approuvé entre les communes et la SBEE, etc. D'où le document de stratégie qui, souligne-t-il, doit permettre de définir « un nouveau cadre supra d'organisation, de financement et de gestion de l'éclairage public au Bénin ». Ce document rassure le coordonnateur, prend en compte toutes les dernières orientations et options prises par le gouvernement dans le domaine de l'éclairage public.
La question de l'éclairage public est une préoccupation majeure, a souligné le ministre de l'énergie.
L'objectif de l'atelier de validation selon Dona Jean-Claude Houssou, est d'examiner le rapport du consultant, à en analyser le fond et la forme afin de dégager les insuffisances éventuelles. Il s'agit également dans le cadre des travaux de l'atelier de validation, de consolider ledit rapport en apportant les contributions substantielles, a-t-il poursuivi.
F. A. A.
L'édition 2021 de ‘'Noël des arts'' a eu lieu samedi 20 novembre 2021 à la plage Togbin. Organisée par le Club International des Femmes de Cotonou (CIFC), elle a mobilisé un grand nombre de visiteurs.
Plus de 40 artisans ont pris part à la 16e édition du ‘'Noël des arts''. Des traiteurs ont fait découvrir aux participants les cuisines d'ici et d'ailleurs. L'Ambassadeur de la France près le Bénin Marc Vizy et son épouse ont visité les stands d'exposition.
Noël des arts a été une réussite grâce au soutien de plusieurs sponsors (Port Autonome de Cotonou, Sobebra, Brussels Air, Toyota CFAO, Les Ciments Lafarge, Canal +). La tombola organisée pour l'occasion a offert de très nombreux lots dont les plus gros sont un billet d'avion pour l'Europe et une tonne de ciment diamant.
‘'Noël des arts'' permet au CIFC de collecter des fonds qui sont investis intégralement dans les projets d'amélioration des conditions de vie des plus démunis. Depuis sa création en 1983, le Club International des Femmes de Cotonou a distribué plus de 50.000 fournitures scolaires. L'association a donné plus de 100.000 repas aux orphelinats, enfants de la rue et familles démunies
Le Club aide à la construction d'écoles et accompagne les jeunes entrepreneurs dont les projets favorisent le développement. 75% des revenus du Club proviennent du ‘'Noël des arts''.
Le CIFC rassemble les femmes de toutes nationalités présentes au Bénin désireuses de soutenir le développement des femmes et des enfants défavorisés du pays. Toutes les bonnes volontés peuvent rejoindre le CIFC.
Quelques images de l'événement
Le Préfet du Littoral Alain Orounla a procédé, ce jeudi 25 novembre 2021, à la remise officielle des sites des gares routières de Vodjè et d'Abattoir. La cérémonie a été précédée d'une séance de travail avec les acteurs du transport en présence des adjoints au Maire de Cotonou et du commissaire central de la ville.
Dans le but de régler les problèmes liés à la mobilité urbaine, la Mairie de Cotonou a décidé de l'aménagement des gares routières. Cette réforme qui vise à réorganiser le secteur du transport urbain à Cotonou a été expliquée aux acteurs du transport public. « Nous avons démarré avec le Préfet cette réorganisation depuis un moment. Vous savez que nous avons effectué ensemble la première étape, c'est-à-dire identifier les sites. Nous avançons maintenant sur la deuxième étape où il s'agit pour nous d'organiser le fonctionnement avec vous », a déclaré le premier adjoint au Maire de Cotonou.
Selon le préfet Alain Orounla, la décision de réorganiser la filière a été prise « non seulement pour répondre aux exigences de la loi qui a mis en place un cadre équitable mais également pour mettre de l'ordre dans la circulation ». Les deux sites identifiés, souligne-t-il, répondent à une rationalisation géographique pour des installations de gares routières.
Après la séance de travail, les autorités se sont rendues sur les sites des gares routières de Vodjè et d'Abattoir. « Dans la pratique, il s'agit de rendre opérationnel les deux sites de regroupement, dès ce lundi 29 novembre 2021. Tout ce qui est taxi et qui arrive de Porto-Novo s'arrête à l'Abattoir et ne rentre plus dans la ville de Cotonou. Ils déchargent à l'Abattoir, ils recherchent à l'Abattoir pour la direction de Porto-Novo. Au niveau de Vodjè, tout ce qui est taxi qui arrive de Calavi, Bohicon, Lomé, etc., sont sur le site de regroupement de Vodjè », a expliqué le deuxième adjoint au Maire de Cotonou.
Akpédjé Ayosso
La chanteuse béninoise Angélique Kidjo est nominée dans trois catégories aux 64e Grammys Awards.
« Je suis très honorée de recevoir trois nominations aux Grammys – une pour mon album, Mother Nature, et deux autres pour des collaborations avec BurnaBoy sur ‘'Do Yourself'' et avec YoYoMA sur ‘'Blewu'' », a annoncé la chanteuse béninoise à travers une publication sur sa page Facebook, mercredi 24 novembre 2021. La vedette de la world music remercie ses fans et tous les artistes qui ont collaboré avec elle sur cet album.
Lors de la dernière édition, la diva béninoise a remporté son 4e trophée Grammy Awards dans la catégorie World Music grâce à son album « Celia ».
La 64e édition des Grammy Awards aura lieu le 31 janvier 2022 à Los Angeles aux Etats-Unis
A.A.A
Un enseignant a battu à coups de machette sa femme qu'il soupçonne d'infidélité. Les faits se sont déroulés dans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 novembre à Monkpa dans la commune de Dassa.
Une femme a été victime de violence conjugale à Monkpa (Dassa) en raison des soupçons d'infidélité de son mari. Une dispute de couple a éclaté dans la nuit de mercredi à jeudi vers minuit. La femme a été battue à coups de machette et jetée dehors vers 4 heures du matin. Selon Frissons radio, la victime a été conduite à l'hôpital par les voisins. Ce jeudi 25 novembre, la femme a porté plainte pour coups et blessures volontaires. La même source informe que la police a ouvert une enquête.
A.A.A