Le gouvernement a décidé, en Conseil des ministres mercredi 16 novembre 2022, de réaliser des travaux confortatifs et complémentaires autour de la rocade de Porto-Novo.
Les travaux d'infrastructures routières en cours dans la ville de Porto-Novo recevront une touche particulière. Après évaluation de l'ensemble des projets routiers de la ville capitale, le gouvernement a décidé de réaliser des travaux confortatifs et complémentaires autour de la rocade de Porto-Novo.
Le gouvernement a autorisé également la contractualisation avec l'entreprise pour ces travaux. L'entreprise a déjà réalisé les principales composantes des infrastructures.
Selon le Conseil des ministres du mercredi 16 novembre 2022, les travaux confortatifs et complémentaires concernent « le prolongement de la rocade du carrefour Agata au carrefour Kpodo sur un linéaire de 2,350 km en 2x2 voies. Cette section établit ainsi la jonction de la rocade avec la route Wadon-Adjarra-Mèdédjonou-Porto-Novo en cours de réalisation ; les travaux complémentaires de la zone de bas-fond allant du PK 0+850 au PK 1+250 de la section 1, sur un linéaire de 400 m ; l'aménagement de clôture à clôture des trottoirs jusqu'à la limite des riverains sur environ 6 km ; les travaux d'assainissement et d'aménagement de voiries diverses dans le quartier de Danto.
M. M.
La campagne de commercialisation 2022-2023 du soja démarre le 24 novembre 2022 à Bantè dans le département des Collines. Le gouvernement en Conseil des ministres mercredi 16 novembre 2022 en a défini les conditions de déroulement.
Dans le cadre de la campagne 2022-2023 de commercialisation du soja, le gouvernement en Conseil des ministres mercredi 16 novembre 2022 a défini les conditions de déroulement. Le prix plancher d'achat au producteur est fixé à 190 FCFA/kg. Ce prix selon le gouvernement, est fixé pour « tenir compte des recommandations des acteurs » de la filière.
En définissant les conditions de déroulement de la campagne, le gouvernement a invité les acteurs à la nécessité de respecter les bonnes pratiques afin de garantir la qualité des produits.
F. A. A.
Le parti Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) pourra obtenir son récépissé définitif dans la journée de ce mercredi 16 novembre 2022. Une erreur de l'administration serait la cause du retard que connait la formation politique à la Commission électorale nationale autonome (CENA).
La Commission électorale nationale autonome a délivré mercredi 16 novembre 2022, des récépissés définitifs à 05 partis politiques. Ceux-ci pourront participer à l'élection législative du 08 janvier prochain. Il s'agit de l'Union Progressiste le Renouveau (UPR), du Bloc Républicain (BR), du Mouvement des élites engagées pour l'émancipation du Bénin (MOELE-BENIN), du Mouvement populaire de libération (MPL).
De sources proches de l'institution en charge de l'organisation des élections au Bénin, rien n'est reproché au dossier du parti UDBN. La CENA n'aurait pas retrouvé le Numéro personnel d'identification (NPI) d'un candidat du parti dans la 20ème circonscription électorale. Après la vérification, il s'est avéré que c'est au niveau de l'administration de la CENA qu'une erreur est survenue. La formation politique selon nos sources, pourra entrer en possession de son récépissé définitif avant la fin de la journée. Ce qui va surement porté à 06, le nombre de partis en lice pour la prochaine élection législative au Bénin.
F. A. A.
Le ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Raphaël AKOTEGNON était face aux députés membres de la commission des finances mardi 15 novembre 2022. Il a défendu devant la représentation nationale, le budget exercice 2023 de son département ministériel.
Depuis lundi 14 novembre 2022, des membres du gouvernement et présidents d'institutions défilent au palais des gouverneurs à Porto-Novo. Ils sacrifient à l'exercice annuel de présentation de budget.
Face aux députés membres de la commission des finances mardi 15 novembre 2022, le ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Raphaël AKOTEGNON a présenté le budget de son département ministériel. Il s'élève à 63.678.350.000 FCFA et s'équilibre en dépenses et en ressources. Le document exposé prend également en compte les nouvelles orientations de la réforme structurelle du secteur de la décentralisation.
Evoquant les grandes lignes de son budget, Raphaël AKOTEGNON a fait observer une augmentation de 30,24%. Cette majoration selon le ministre, s'explique par une augmentation de 66,32% des crédits destinés aux dépenses ordinaires, et 16,44% des dépenses en capital.
La prise en charge des dépenses induites par la mise en œuvre de la réforme structurelle du secteur de la décentralisation, l'amélioration de la subvention de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) et le renforcement du FADeC (Fonds d'Appui au Développement des Communes) investissement ressources intérieures et extérieures et d'autres paramètres sont entre autres les paramètres ayant conduit à la hausse du budget.
F. A. A.
Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 16 novembre 2022, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'État, Chef du Gouvernement.
I- MESURES NORMATIVES.
I-1. Conditions de déroulement de la campagne de commercialisation 2022-2023 du soja.
Il s'observe depuis quelques années, une augmentation appréciable de la production du soja qui génère des revenus importants au profit des acteurs, et des retombées significatives pour l'économie nationale.
C'est dans cette dynamique que la présente campagne de commercialisation s'ouvrira le 24 novembre 2022 dans la commune de Bantè et s'achèvera le 30 juin 2023. Elle se déroulera sur la base d'un prix plancher d'achat au producteur fixé à 190 FCFA/kg, pour tenir compte des recommandations des acteurs.
Aussi, le Conseil rappelle-t-il aux producteurs, la nécessité de respecter les bonnes pratiques afin de garantir la qualité des produits.
Les ministres concernés veilleront à l'application de la réglementation pour l'exportation des produits au cours de cette campagne de transition, qui constitue la dernière avant l'entrée en vigueur de l'interdiction d'exportation des graines de soja non transformées à compter du 1er avril 2024.
I-2. Approbation des statuts de la Société Civile Immobilière du port de Cotonou.
Le Centre des Affaires Maritimes est à construire à proximité du port de Cotonou. Prévu au Programme d'Action du Gouvernement, le complexe accueillera l'ensemble des opérateurs portuaires dans un cadre moderne, fonctionnel et adapté à leurs besoins.
La construction de ce centre permettra notamment de :
améliorer la fluidité des opérations portuaires et la célérité d'enlèvement des marchandises ;
regrouper sur un même site tous les acteurs opérant dans l'import-export sur la plateforme portuaire et créer un cadre de travail plus convenable pour l'ensemble des intervenants ;
désengorger le port de Cotonou et gagner de l'espace dans l'enceinte portuaire ;
accroître les capacités opérationnelles des terminaux.
En vue d'assurer l'administration et la bonne gestion du complexe permettant d'atteindre les objectifs assignés, le Conseil a marqué son accord pour la création, par le Port Autonome de Cotonou, de la société dénommée « Société Civile Immobilière du port de Cotonou ».
Enfin, au titre d'autres mesures normatives, il a été adopté le décret portant transmission à l'Assemblée nationale du projet de loi fixant le régime des zones économiques spéciales en République du Bénin.
II-COMMUNICATIONS.
II-1. Travaux confortatifs et complémentaires autour de la rocade de Porto-Novo.
Après une évaluation de l'ensemble des projets d'infrastructures routières en cours dans la ville de Porto-Novo, il a été identifié des travaux confortatifs et complémentaires ci-après pour en optimiser les effets positifs :
le prolongement de la rocade du carrefour Agata au carrefour Kpodo sur un linéaire de 2,350 km en 2x2 voies. Cette section établit ainsi la jonction de la rocade avec la route Wadon-Adjarra-Mèdédjonou-Porto-Novo en cours de réalisation ;
les travaux complémentaires de la zone de bas-fond allant du PK 0+850 au PK 1+250 de la section 1, sur un linéaire de 400 m ;
l'aménagement de clôture à clôture des trottoirs jusqu'à la limite des riverains sur environ 6 km ;
les travaux d'assainissement et d'aménagement de voiries diverses dans le quartier de Danto.
C'est donc pour en assurer l'exécution que le Conseil a autorisé la contractualisation avec l'entreprise qui a déjà réalisé les principales composantes des infrastructures.
II-2. Mission de maîtrise d'œuvre complète du projet de construction des premiers bâtiments de Sèmè City à Ouidah, phase 1.
Il est à rappeler que Sèmè City est un projet du Gouvernement qui répond au besoin de promouvoir le développement d'une économie du savoir et de l'innovation, pourvoyeuse d'emplois et de richesse. Sa mise en œuvre implique la création d'un cadre approprié et attractif pour plusieurs types de partenaires. Ceux-ci concernent les écoles et universités, les laboratoires et centres de recherche et les incubateurs d'entreprises innovantes. Ils intègrent également les communautés d'étudiants, de chercheurs, d'enseignants, de professionnels, d'entrepreneurs et d'investisseurs béninois et internationaux.
S'agissant des programmes de formation, de recherche et d'entrepreneuriat, plusieurs franchises et partenariats sont déjà effectifs avec des écoles de grande réputation notamment Epitech France, l'Ecole de Design Nantes Atlantique, l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, Sorbonne Université, le Groupe des Ecoles Centrales.
La présente mission s'inscrit donc dans le cadre du démarrage imminent des travaux de construction des premiers bâtiments de Sèmè City sur le site de Ouidah, pour lesquels un groupement de cabinets réputés a été retenu.
II-3. Mise en affermage de trois stations de traitement des boues de vidange pour le compte de la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (SGDS SA).
A l'issue d'un séminaire gouvernemental qui s'est tenu le 20 octobre 2020 sur le secteur de l'assainissement dans notre pays, il a été demandé au ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable de trouver les voies et moyens pour améliorer et moderniser la gestion des eaux usées, en soutien aux nombreuses actions engagées en matière d'assainissement pluvial et urbain.
Depuis lors, deux stations de traitement des boues de vidange ont été construites dans les communes de Sèmè-Podji et d'Abomey-Calavi et une troisième est en cours de construction à Parakou.
En vue de leur gestion optimale, il a été retenu de recourir à une délégation de service, les infrastructures demeurant le patrimoine exclusif de l'Etat, mais exploitées par un opérateur privé expérimenté.
Il s'agit donc d'un partenariat public-privé faisant l'objet d'un cahier de charges précis. Ainsi, l'entreprise sélectionnée exploitera les stations en affermage contre des redevances.
II-4. Compte-rendu de la formation des bénéficiaires de bourses pour le Master et le Diplôme d'Etudes Spécialisées en anesthésie-réanimation et attribution de nouvelles bourses.
L'évaluation, courant 2018, des besoins en ressources humaines du secteur de la santé, a révélé un déficit et une répartition non équilibrée du personnel de santé dans les formations sanitaires sur l'ensemble du territoire national.
C'est pour inverser cette tendance que le Conseil des Ministres avait autorisé, lors de sa séance du 10 juin 2020, l'attribution de 30 bourses aux jeunes médecins et infirmiers diplômés d'Etat ou Sages-femmes non agents de l'Etat, pour leur formation respectivement en Diplôme d'Etudes Spécialisées (DES) à la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) et en Master option anesthésie réanimation à l'Institut National Médico-Social (INMeS) de Cotonou.
Prenant acte du compte-rendu qui renseigne que tous les boursiers ont été sélectionnés et inscrits dans ces écoles où ils ont achevé avec succès la première année de formation, le Conseil a marqué son accord pour l'octroi de 30 nouvelles bourses à raison de 20 pour la formation de Master en anesthésie-réanimation et 10 en DES dans la même discipline.
III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.
Le Conseil a autorisé la participation du Bénin :
– à la Conférence mondiale sur l'éducation et la protection de la petite enfance à Tachkent, en Ouzbékistan, du 14 au 16 novembre 2022 ;
– aux réunions annuelles de l'Organisation interafricaine du café, du 14 au 18 novembre 2022 à Lomé, au Togo ;
– au Sommet Innovation Africa 2022, du 16 au 18 novembre 2022 à Lusaka, en Zambie ;
– à la 18ème Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Francophonie, les 19 et 20 novembre 2022 à Djerba, en Tunisie.
IV- MESURES INDIVIDUELLES.
Les nominations suivantes ont été prononcées :
– Au ministère du Développement et de la Coordination de l'Action Gouvernementale
Directeur adjoint de la Planification, de l'Administration et des Finances : Monsieur Ousmane ISSA BOUCAILA
-Au ministère de la Justice et de la Législation
Directeur de l'Ecole de Formation des Professions Judiciaires : Madame Bernadette CODJOVI HOUNDEKANDJI
Après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature
A la chancellerie
Au Cabinet du ministre
Messieurs
Claude Dieu-Donné MONTCHO
Zéphyrin AGASSOUNON
A l'Inspection Générale des Services Judiciaires
Inspecteurs : Messieurs
Euloge AKPO
Emmanuel OPITA
Antoine Edah KENDE DAHOUE
A la Direction de la Protection juridique et judiciaire de l'Enfance
Monsieur Herbert SOLEVO
Dans les juridictions
Cour d'Appel de Parakou
– Procureur général : Monsieur Mahougnon Thomas DASSI
Cour d'Appel d'Abomey
– Conseiller : Madame Eudoxie Akouavi Marie-Christiane AKAKPO
Cour Spéciale des Affaires Foncières
Président : Monsieur Victor FATINDE
Cour des Comptes
Sur proposition de la présidente de la Cour des Comptes
Conseiller : Madame Danielle Sègnivè Eliane AKOVOBAHOU épouse TOHOZIN.
Fait à Cotonou, le 16 novembre 2022,
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Edouard OUIN-OURO.
Le Bureau régional du PNUD pour l'Afrique, en partenariat avec les Influenceurs africains pour le développement (AI4Dev) - la plateforme de partenariat du secteur privé du PNUD Afrique, et l'Africa Business Council (ABC), a organisé un Forum africain sur les énergies renouvelables (AREF) inaugural lors de la COP27 à Sharm El Sheikh, en Égypte - sous le thème "Alimenter le développement". Le rassemblement, accueilli dans la Zone d'innovation de l'action pour le climat par l'Africa Finance Corporation, a réuni des chefs de file d'industrie, des dirigeants du secteur privé et des hauts fonctionnaires des Nations Unies et de l'Union africaine pour définir les actions et les stratégies nécessaires pour mettre le continent sur la voie de l'énergie durable.
Avec une population africaine qui devrait atteindre 2 milliards d'habitants d'ici 2050, deux enfants sur cinq dans le monde naîtront sur le continent. L'avenir de ces jeunes dépendra grandement de la réussite de la transition vers une énergie plus verte, plus propre, abondante et durable. L'accès à l'énergie est une condition préalable au développement et alimentera l'industrialisation de l'Afrique tout en créant les emplois du futur et en réduisant la vulnérabilité aux chocs extérieurs.
"L'Afrique est un acteur essentiel en ce qui concerne l'action pour le climat et nous avons maintenant l'occasion d'alimenter le développement vert sur le continent", a souligné Ahunna Eziakonwa, Sous-Secrétaire générale des Nations Unies et Directrice du bureau régional pour l'Afrique du PNUD. "Nous devons intensifier nos initiatives, assurer une transition énergétique juste et un financement durable qui permettront à l'Afrique d'atténuer les effets du changement climatique et de s'y adapter tout en accélérant son ambition de développement."
Représentant le Conseil africain des affaires, dirigé par la Commission de l'Union africaine (UA) et coorganisateur de l'AREF, l'ambassadeur Albert Muchanga, Commissaire de l'UA chargé du développement économique, du commerce, du tourisme, de l'industrie et des minéraux, a exhorté les acteurs publics et privés à adopter une approche "ascendante" pour alimenter l'Afrique en énergie. Il a déclaré : "La majorité des Africains n'ont toujours pas accès à l'électricité ; et c'est une préoccupation majeure. Si nous voulons alimenter le développement, nous ne devons laisser personne pour compte. La vitesse de notre développement ne sera pas déterminée par les personnes au sommet du processus de développement, mais par les personnes à la base."
Alors que l'Afrique est actuellement confrontée à des chocs économiques sans précédent provoqués par la pandémie de COVID-19 et la guerre en Ukraine, les participants ont souligné l'importance de mobiliser les ressources sur le continent pour soutenir le développement des capacités industrielles de l'Afrique. "La crise à laquelle nous sommes confrontés actuellement concerne les ressources et l'Afrique joue un rôle déterminant vers une solution. Nous ne pouvons pas continuer à exporter des matières premières. Nous devons nous concentrer sur l'exportation de produits à valeur ajoutée pour la transformation structurelle de nos économies", a soutenu Samaila Zubairu - président de l'Africa Finance Corporation et hôte de l'événement.
L'importance de transformer le modèle de développement de l'Afrique et de se concentrer sur l'industrialisation et la ZLECAf a été soulignée par Carlos Lopes, professeur à l'Université du Cap, et ancien secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique des Nations Unies. Il a également exhorté les pays à se libérer de ce qu'il a appelé "le piège colonial", qui voyait les économies africaines de l'ère coloniale principalement structurées pour l'extraction et l'exportation de matières premières. "La trajectoire de croissance que le monde a utilisée pour se développer n'a pas profité aux pays en développement où se trouvent les ressources. La structure du commerce africain d'aujourd'hui montre que l'Afrique est très dépendante", a déclaré Carlos Lopes, qui a ajouté que les marchés du carbone présentent aujourd'hui de nouvelles opportunités pour le commerce et le développement de l'Afrique.
Mme Damilola Ogunbiyi, PDG et représentante spéciale pour l'énergie du Secrétaire général des Nations Unies durable pour tous, "Le continent africain recèle un énorme potentiel pour les projets d'énergie renouvelable. La région a fait preuve d'un engagement ferme pour accélérer l'utilisation des technologies renouvelables modernes. Cependant, le soutien mondial au continent doit reconnaître que notre avenir énergétique propre dépend de l'union de nos efforts actuels en matière d'énergie, de climat et de développement".
Amadou Hott, ancien ministre sénégalais de l'Economie, de la Planification et de la Coopération internationale, a mis en garde contre le fait que l'Afrique doit profiter de l'opportunité de la transition énergétique pour s'industrialiser. Il a déclaré : "Nous ne devons pas tomber dans le piège qui consiste à utiliser l'énergie renouvelable de l'Afrique uniquement pour l'exportation. Les industries doivent également être développées sur le sol africain."
L'Afrique subsaharienne est la région qui présente le plus grand déficit d'accès à l'énergie au monde. On estime que 568 millions de personnes n'ont pas accès à l'électricité en Afrique subsaharienne. Cela représente les trois quarts de la population mondiale sans électricité.
Concernant l'importance de l'accès à l'énergie, Ahunna Eziakonwa a souligné l'engagement du PNUD à faire en sorte que 500 millions de personnes - dans le monde entier - aient accès à une électricité d'origine renouvelable. Ce plan, qui, en Afrique, sera mis en œuvre dans le cadre du programme Africa Minigrids, lancé lors de la COP 27 le 15 novembre, "jouera un rôle important dans l'amélioration des moyens de subsistance et la lutte contre la pauvreté", a déclaré Ahunna Eziakonwa.
Quelque 80 pour cent des habitants de l'Afrique subsaharienne n'ont pas accès à des combustibles et technologies propres et sûrs pour cuisiner, ce qui constitue 40 pour cent de la population mondiale qui n'a pas accès à une énergie de cuisson propre. Cet important déficit énergétique enferme effectivement certaines des communautés les plus vulnérables dans la pauvreté, la plupart d'entre elles vivant en Afrique.
Un jeune homme est passé de vie à trépas ce mardi 15 novembre 2022 à Parakou, après une bagarre avec l'un de ses amis pour une affaire de femme.
Une bagarre vire au drame à Parakou au quartier Gah. Bilan : un mort, un blessé grave et plusieurs dégâts matériels. Selon Fraternité FM, deux jeunes se sont battus pour une histoire de femme. Les deux amis seraient tombés amoureux d'une même fille. Cette dernière d'origine nigériane se serait récemment installée dans le quartier. L'un des jeunes a utilisé un objet tranchant lors de la bagarre. Conduite, à l'hôpital, la victime âgée de 25 ans a succombé à ses blessures. L'auteur de ce crime passionnel est actuellement en cavale.
A.Ayosso
En Conseil des ministres ce mercredi 16 novembre 2022, douze (12) nominations ont été prononcées sur proposition des ministres.
Au ministère du Développement et de la Coordination de l'Action Gouvernementale
Directeur adjoint de la Planification, de l'Administration et des Finances : Monsieur Ousmane ISSA BOUCAILA
Au ministère de la Justice et de la Législation
Directeur de l'Ecole de Formation des Professions Judiciaires : Madame Bernadette CODJOVI HOUNDEKANDJI
Après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature
A la chancellerie
Au Cabinet du ministre
Messieurs
Claude Dieu-Donné MONTCHO
Zéphyrin AGASSOUNON
A l'Inspection Générale des Services Judiciaires
Inspecteurs :
Messieurs
Euloge AKPO
Emmanuel OPITA
Antoine Edah KENDE DAHOUE
A la Direction de la Protection juridique et judiciaire de l'Enfance
Monsieur Herbert SOLEVO
Dans les juridictions
Cour d'Appel de Parakou
Procureur général
Monsieur Mahougnon Thomas DASSI
Cour d'Appel d'Abomey
Conseiller
Madame Eudoxie Akouavi Marie-Christiane AKAKPO
Cour Spéciale des Affaires Foncières
Président
Monsieur Victor FATINDE
Cour des Comptes
Sur proposition de la présidente de la Cour des Comptes
Conseiller
Madame Danielle Sègnivè Eliane AKOVOBAHOU épouse TOHOZIN.
Le Conseil des ministres s'est tenu, ce mercredi 16 novembre 2022, sous la présidence du Chef de l'Etat Patrice Talon. Plusieurs décisions ont été prises et des nominations ont été prononcées à cette réunion hebdomadaire.
Conditions de déroulement de la campagne de commercialisation 2022-2023 du soja ; Approbation des statuts de la Société Civile Immobilière du port de Cotonou ; Transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi fixant le régime des zones économiques spéciales en République du Bénin ; Travaux confortatifs et complémentaires autour de la rocade de Porto-Novo ; Mission de maîtrise d'œuvre complète du projet de construction des premiers bâtiments de Sèmè City à Ouidah, phase1 ; Mise en affermage de trois stations de traitement des boues de vidange en République du Bénin pour le compte de la Société de Gestion de la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (SGDS-SA) ; Compte-rendu de la formation des bénéficiaires de bourses pour le master et le Diplôme d'Etudes Spécialisées en anesthésie-réanimation et attribution de nouvelles bourses sont les grandes décisions prises en Conseil des ministres ce mercredi 16 novembre 2022.
Il a été procédé à des nominations au Ministère du développement et de la coordination gouvernementale et au Ministère de le justice et de la législation.
M. M.
Le parti Les Démocrates ne pourra pas participer aux législatives du 08 janvier 2023 au Bénin. Le dossier de candidature du principal parti opposé au régime du président Patrice TALON a été rejeté par la Commission électorale nationale autonome (CENA).
Les Démocrates absents aux élections législatives de janvier 2023 pour défaut de quitus fiscal, une des pièces importantes dans la constitution des dossiers de candidature. 04 candidats de la formation politique doivent près de 1,5 milliards de francs CFA d'impôts. Face au risque de rejet de candidature du parti pour l'élection du 08 janvier, des responsables ont pris l'engagement de rembourser les dettes vis-à-vis de l'administration d
fiscale sur une période de 05 ans. Une demande qui visiblement n'a pas été prise en compte par la direction générale des impôts car, les candidats concernés n'ont pas obtenu le précieux sésame.
La CENA a publié, ce mercredi 16 novembre, la liste des partis retenus pour participer au scrutin législatif du 08 janvier prochain. Sur les 08 partis ayant déposé leurs dossiers, 05 ont été retenus pour le moment pour participer au scrutin. Il s'agit de l'Union Progressiste le Renouveau (UPR), du Bloc Républicain (BR), du Mouvement des élites engagés pour l'émancipation du bénin (MOELE-BENIN), du Mouvement populaire de libération (MPL).
F. A. A.
Le Directeur général de l'Agence française pour le développement (AFD), Rémy RIOUX et sa délégation ont visité, mardi 15 novembre 2022, la Zone industrielle de Glo-Djigbé-Zè (GDIZ). Très satisfait de la transformation industrielle amorcée par le Bénin à travers ce vaste projet, il a annoncé un accompagnement financier ou par expertise de l'agence.
Laurent GANGBES, Directeur général de l'Agence de promotion des investissements et des exportations (APIEx), et Beheton LETONDJI, Directeur général de la Société des investissements et de la promotion de l'industrie (SIPI-BENIN) ont reçu, mardi 15 novembre 2022, à la GDIZ, le Directeur général de l'AFD. Rémy RIOUX au terme de la séance et de la visite guidée dans les usines de textile et de transformation de cajou, a félicité ces deux responsables du projet GDIZ, ainsi que le gouvernement béninois pour son engagement à promouvoir l'industrialisation du pays.
Pour lui, c'est une aubaine pour les Européens qui ont intérêt à s'approvisionner, dans l'avenir.
Rémy RIOUX a évoqué à cet effet, les raisons climatiques et environnementales.
A l'usine de transformation de cajou, le Directeur général de l'AFD après avoir goûté aux premières noix transformées a exprimé sa satisfaction par rapport à la manière dont ce fruit est traité à la GDIZ. « On a vu la précision, la complexité, l'intensité capitalistique aussi pour traiter cette chose très simple qui est le fruit de cajou. Il faut veiller à la couleur, il faut veiller à la qualité. Donc, c'est des processus complexes qui nécessitent beaucoup de personnel qualifié », a-t-il confié.
Le Directeur général de l'AFD a évoqué le volet formation professionnelle auquel le chef de l'Etat a convié l'AFD dans la coopération avec le Bénin. A cet effet, il va falloir mettre des écoles, et former à tous les métiers nécessaires à l'intérieur de la zone, a annoncé Rémy RIOUX.
Séduit par les compétences acquises par les stagiaires en formation en un laps de temps, il a souligné que la GDIZ est « une source de création d'emplois et de création de valeur ».
Avec ses collègues, le Directeur général de l'AFD entend examiner les possibilités pour apporter un accompagnement financier ou par expertise au projet GDIZ.
Le Directeur général de ENABEL, Jean VAN WETTER était également à la GDIZ ce mardi. Présent au Bénin depuis plusieurs années dans le secteur de l'exploitation du cajou, il a annoncé un partenariat avec la GDIZ. Tout en félicitant le projet, il a promis jouer un rôle d'intermédiaire auprès des investisseurs belges.
F. A. A.
Le Directeur Général Adjoint de la Compagnie Béninoise de Textile (CBT) de Lokossa, Koffi Togbey n'est plus en odeur de sainteté avec les travailleurs. Ceux-ci ont dénoncé, mardi 15 novembre 2022, des irrégularités qui entachent la gestion du DGA.
Lors d'une Assemblée générale tenue, mardi 15 novembre 2022, les travailleurs de la Compagnie Béninoise de Textile (CBT) de Lokossa ont dénoncé des irrégularités qui entachent la gestion de la société par le Directeur Général Adjoint Koffi Togbey.
Surfacturation du coût à l'achat des produits du marché local pour le compte de de la Compagnie Béninoise de Textile (CBT) de Lokossa, utilisation abusive de deux véhicules de la compagnie, consommation abusive de carburant sont entre autres ce qui est reproché au DGA, selon le procès-verbal de l'Assemblée générale et signé des délégués du personnel et des syndicalistes.
Les travailleurs de la CBT envisagent une rencontre avec le DGA le jeudi 17 novembre 2022.
M. M.
Cinq (05) listes de partis sont autorisées à participer aux élections législatives du 8 janvier 2022. La Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) a rendu publique la liste ce mercredi 16 novembre 2022.
Bloc Républicain (BR), Union Progressiste le Renouveau (UP-R), Mouvement des Elites Engagées pour l'Emancipation du Bénin (MOELE-BENIN), Mouvement Populaire de Libération (MPL) et Force Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) sont les cinq listes de candidature retenues pour participer aux législatives du 8 janvier 2023.
Il s'agit des cinq partis qui ont procédé à la complétude de leurs dossiers à l'issue des observations de la CENA.
Les carottes sont donc cuites pour le parti Les Démocrates (LD). La liste de candidature du principal parti d'opposition a été invalidée. Il manquait quatre quitus fiscaux à quatre des candidats. Le fisc réclamait 1,5 milliards FCFA d'arriérés d'impôts à trois des candidats du parti.
C'est cinq partis sur huit qui ont été retenus pour les législatives 2023 sur la liste publiée CENA ce mercredi 16 novembre 2022.
M. M.
Plus aucun droit douanier de la Chine sur les importations en provenance du Bénin et de huit autres pays africains (Burkina Faso, Guinée-Bissau, Lesotho, Malawi, Sao Tomé-et-Principe, Tanzanie, Ouganda, Zambie) dès le 1er décembre 2022. C'est la décision prise par les autorités chinoises.
La Chine a décidé d'appliquer un traitement tarifaire nul sur près de 98% de ses importations en provenance du Bénin, du Burkina Faso, de la Guinée-Bissau, de Lesotho, du Malawi, de Sao Tomé-et-Principe, de la Tanzanie, de l'Ouganda et de la Zambie.
La « mesure est propice à l'ouverture avec des résultats gagnant-gagnant, à la construction d'une économie mondiale ouverte et à l'aide aux pays les moins avancés pour accélérer leur développement », selon la Commission du tarif douanier du Conseil des Affaires d'État de la République populaire de Chine.
Dans un contexte où les marchandises chinoises vendues en Afrique affichent 254 milliards USD en 2021 contre 25 milliards USD pour les exportations africaines vers la Chine, la mesure permettra de relever la balance déficitaire et booster les exportations des pays concernés dont le Bénin.
M. M.
Le Conseil communal de la ville de Porto-Novo a adopté le Budget primitif, gestion 2023 d'un montant de 6 329 853 277 FCFA. C'est lors de la session communale tenue mardi 15 novembre 2022.
Le budget primitif, gestion 2023 de la ville de Porto-Novo Municipal s'équilibre en recettes et en dépenses à 6 329 853 277 FCFA. Il est en baisse de 1,46% comparativement à 2022 qui s'établissait à 6 396 774 337 FCFA.
Ce Budget a été élaboré suivant le contexte économique et financier, les perspectives économiques et financiers et les réformes communales, selon la présentation de Chèrifatou Bio, Directrice des Affaires Administratives et Financières (DAAF) de la municipalité de Porto-Novo.
Les dépenses d'investissement sont en progression de 4,05% soit 3.792.925.160 FCFA en 2023 contre 3.645.336.252 FCFA en 2022.
En ce qui concerne le fonctionnement, les prévisions ont été revues à la baisse (10,06%) comparativement à 2022.
Le budget adopté par le Conseil de supervision a été soumis à la validation du Conseil municipal à l'issue de débats nourris.
La lecture et amendement du compte rendu de la troisième session ordinaire de l'année, la validation du rapport d'activités du Conseil de Supervision sont les autres points abordés lors de la session communale de Porto-Novo.
Marc MENSAH
Le vice-président de la Cour constitutionnelle, Sylvain NOUWATIN a présenté mardi 15 novembre 2022, le budget de l'institution aux députés membres de la commission des finances de l'Assemblée nationale. Il était accompagné pour la circonstance du secrétaire général de la cour, Gilles BADET et du directeur de la planification et l'administration des finances, Justin LOKOSSOU.
1.996.066.000 FCFA, c'est ce dont la Cour constitutionnelle a besoin pour son fonctionnement en 2023. Le projet de budget de la haute juridiction a été présenté mardi 15 novembre 2022 aux députés membres de la commission des finances de l'Assemblée nationale.
Le document présenté connait une hausse de 4,8% (1.901.336.000 en 2022). Cette augmentation selon le vice-président, s'explique par les glissements catégoriels et surtout la revalorisation des salaires des agents de l'Etat.
Les dépenses du personnel ont connu une augmentation de 94.730.000 FCFA. Ceci, en raison du recrutement de nouvelles compétences, notamment deux greffiers dans l'optique de renforcer le Greffe en vue d'adapter l'effectif de son personnel à la charge de travail. A cela s'ajoute l'organisation des audiences foraines par juridiction de Cour d'appel du centre et du nord du pays. L'objectif de ces audiences suivant les explications de Sylvain NOUWATIN, est de faire connaître davantage la Cour constitutionnelle en la rapprochant des citoyens qui en expriment le besoin.
Le vice-président a par ailleurs répondu à plusieurs autres préoccupations des élus de la nation. Il s'agit entre autres des questions relatives du mode de recrutement du personnel de la Cour, son incompétence par rapport à certains dossiers, son budget à l'occasion des élections, etc.
F. A. A.
L'ex commissaire d'Agblangandan, son collègue du 12è arrondissement de Cotonou, un policier en fonction au commissariat d'Ekpè et 19 cybercriminels Nigérians poursuivis avec mandat de dépôt pour divers chefs d'accusation étaient à la barre, lundi 14 novembre 2022, à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet).
Poursuivis dans deux procédures différentes, « abus de fonction » pour les fonctionnaires de police et « cybercriminalité » pour les Nigérians, l'ex commissaire d'Agblangandan, son collègue du 12è arrondissement de Cotonou, un policier en fonction au commissariat d'Ekpè et 19 Nigérians ont été convoqués à la barre lundi 14 novembre 2022, à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet).
A l'audience, le juge en charge du dossier, Guillaume Lally et le ministère public représenté par le premier substitut du procureur spécial Armand Hounguè ont demandé que les deux procédures soient jointes. Les faits reprochés aux fonctionnaires sont administratifs et concernent la procédure judiciaire dans laquelle sont poursuivis les 19 cybercriminels Nigérians.
Une option à laquelle s'est opposée les avocats de la défense.
Les prévenus ne sont pas fixés sur leur sort à l'issue de l'audience qui s'est ouvert un peu avant 11 heures. Le dossier a été renvoyé au 21 novembre 2022 par le président des céans, Guillaume Lally.
Les prévenus retournent ainsi en prison.
M. M.
Le ministre des affaires sociales et de la microfinance, Véronique TOGNIFODE MEWANOU a désormais le titre de professeur agrégé en médecine. Elle fait partie des 30 candidats du Bénin admis au 21e concours d'agrégation du CAMES.
Un membre du gouvernement béninois parmi les candidats admis au 21e concours d'agrégation en médecine du CAMES. Véronique TOGNIFODE MEWANOU, ministre des affaires sociales et de la microfinance a obtenu son agrégation dans la spécialité gynécologie obstétrique. Elle fait partie des 30 candidats de la Faculté des sciences de la santé (FSS) de l'Université d'Abomey-Calavi (UAC) admis au 21e concours d'agrégation en médecine du CAMES cette année 2022.
F. A. A.
Deux (02) malfrats ont été neutralisés dans la nuit du lundi 14 au mardi 15 novembre 2022 dans des échanges de tirs à Ouèdo dans la commune d'Abomey-Calavi.
Deux individus sur une moto Bajaj et armés d'une machette ont poursuivi un conducteur de taxi-moto à qui il voulait arracher sa moto aux environs de 3 heures du matin dans la nuit du lundi 14 au mardi 15 novembre 2022 dans des échanges de tirs à Ouèdo dans la commune d'Abomey-Calavi.
Les deux malfrats sont tombés sur le dispositif sécuritaire et ont ouvert le feu.
Les agents de police ont abattu les deux malfrats dans les échanges de tirs.
M. M.
Le parti Les Démocrates (LD), principale formation politique opposée au régime du président Patrice TALON risque de voir sa candidature à l'élection législative du 08 janvier 2023 rejetée. 04 candidats n'ont pu obtenir le quitus fiscal, pièce importante pour la constitution de dossier.
Le délai de 72 heures accordé au partis politiques pour compléter leurs dossiers de candidature à la Commission électorale nationale autonome (CENA) a expiré dans l'après midi du mardi 15 novembre 2022. Le parti Les Démocrates n'a pu obtenir le quitus fiscal de 04 candidats. Ils doivent près de 1,5 milliards de francs CFA d'impôts. Au regard de l'urgence à la participation du scrutin législatif de janvier prochain, les responsables du parti se sont ont engagés à payer à l'administration des impôts le montant dû sur une période de 05 ans. Un engagement qui n'aurait pas été pris en compte car, ils ont attendu en vain un message du service des impôts pour les inviter à retirer leur quitus fiscal.
Nonobstant l'absence de quitus fiscal, une délégation du parti s'est rendue dans l'après midi du mardi 15 novembre au siège de la CENA pour compléter des dossiers de candidature concernant d'autres dossiers des militants du parti.
Les Démocrates pourront -ils participer aux élections sans le quitus fiscal ? C'est la grande question que l'on se pose.
L'institution en charge de l'organisation des élections au Bénin va bientôt publier la liste des partis retenus pour participer à cette élection, la 2e après l'adoption des réformes du code électoral et du système partisan au Bénin.
F. A. A.