Après avoir bouclé le financement et l'attribution des lots de voirie, le gouvernement du Bénin vient de lancer un appel d'offres international pour les lots spécifiques du projet Asphaltage. Votre journal publie l'appel d'offres ouvert à l'international pour la fourniture et l'installation de mobiliers urbains.
Dans le souci d'atteindre les Objectifs du développement durable (Odd) à l'horizon 2030, le Fonds monétaire international (Fmi) a décidé d'appuyer 05 des 195 États de la planète. Au nombre des bénéficiaires ayant gagné la confiance de cette institution internationale, figure 02 Etats africains, le Bénin et le Rwanda.
Ce programme du Fmi consiste à allouer un financement adapté aux besoins et objectifs spécifiques des pays ciblés « en accord avec les stratégies nationales et sectorielles de développement ». Il est accordé aux Etas éligibles sur la base des réformes pour l'amélioration non seulement des conditions de vie des populations dans les secteurs de l'eau, de l'éducation et des infrastructures, mais aussi, la relance de l'économie et ce, de façon durable.
Le Bénin et le Rwanda gagnent ainsi le fruit des réformes engagées pour le mieux-être des populations.
F. A. A.
L'obligation est faite aux agents immobiliers d'assurer leurs constructions dont le coût est supérieur à 100.000.000 FCFA. C'est ce qui a conduit les responsables de la Direction générale des affaires économiques (Dgae) a initié un atelier de vulgarisation le 7 septembre 2018 à Cotonou.
Sensibiliser suffisamment le public, les promoteurs et agents immobiliers sur le décret 2016-54. C'est l'objectif de cet atelier en direction des populations béninoises. Un décret qui permet de limiter les risques à l'avenir. Pris depuis 2016, il a fallu le déclic pour que la vulgarisation du décret fasse objet d'attention. Il s'agit de l'effondrement d'un pont à l'entrée de Malanville en début de semaine. Une situation qui impose la vulgarisation dudit décret qui impose l'assurance de tout construction dont le montant est supérieur à cent millions de francs CFA.
En effet, sécuriser l'investissement et faire la promotion du secteur de l'assurance au Bénin, sont entre autre le but visé par Aristide Médénou, Directeur général des affaires économiques (Dgae), à travers cet atelier. Ce qui selon lui, permettra de mettre fin aux incidents liés aux effondrements devenus fréquents dans le pays. Cela permettra d'assurer les dédommagements et autres dégâts y afférents. C'est donc l'importance de l'assurance-construction. Selon Servais Adjovi, Directeur de cabinet du Ministre de l'Economie et des finances, cette option prise par le gouvernement permet la reconstruction du patrimoine perdu et de couvrir tout ce qui sera endommagé.
« Toute personne physique ou morale, promoteur, maître d'ouvrage, entreprise principale de construction ou tout autre intervenant doit souscrire avant le démarrage des travaux de construction une assurance. Cette assurance doit couvrir les risques de dommages touchant à l'ouvrage ainsi que les risques de dommages causés par l'opération de construction », stipule l'article 2 dudit décret.
En attendant la campagne de vulgarisation qui s'étendant dans toutes les communes du pays, il faut dire que cette option prise par le gouvernement reste salutaire.
G. A.
L'ancien ministre de l'économie et des finances Komi Koutché se fait passer comme une victime politique afin d'échapper à son audition par la justice.
Au lieu de dire "Mes pensées vont à nos mamans qui ont été sauvagement dégagées des abords de nos voies sans qu'aucun plan de sauvetages ne soit mis en oeuvre" l'ex ministre de l'économie et des finances aurait pu dire : « Mes pensées vont à nos frères qui ont été sauvagement exclus des concours d'entrée à la fonction publique sans qu'aucun plan de sauvetage ne soit mis en œuvre ».
Les millions de francs CFA volés chez lui, les concours frauduleux, la gestion de Fonds national de microfinance, le recrutement de 902 douaniers dont 120 pour son arrondissement et 50 dans son village etc.. sont autant de sujet sur lesquels on l'attendait. Ce qui ne fut pas le cas.
Devant certains compatriotes résidents aux USA, l'ancien ministre des finances de Boni Yayi entend combattre le chef de l'Etat selon ses propos. Et pour cause, le dossier de sa poursuite devant les juridictions. Il veut se faire passer comme un saint alors qu'il aurait pu venir laver son honneur devant la justice de son pays.
N'étant pas opérateur économique comment Komi Koutché peut-il justifier tous ces milliers de billets de banque ici et là ?
La lutte contre la corruption étant une réalité au Bénin, il faut se demander ce qui fait courir l'ancien ministre jusqu'au point où, il a choisi se refugier dans ‘'les glaciers'' pour vouloir combattre le chef de l'Etat.
L'affaire qui le rattrape maintenant n'est que l'infirme partie des dossiers auxquels il devrait répondre.
Les agitations de Komi Koutché ne doivent plomber aucunement le dossier de sa poursuite. Comme d'autres de ses collègues qui ont préféré agir sur place, il est important que celui-ci rentre pour faire véritablement le combat sur le terrain, comme il le prétend.
Le Bénin en construction, n'a plus besoin desdites agitations. Il vaut mieux laisser le peuple combattre les causes justes.
Paul TONON
Les personnes inculpées dans le cadre de l'affaire de trucage de l'âge des joueurs de l'équipe nationale de football sont conduites en prison, vendredi 07 septembre 2017, en attendant la suite du procès prévu pour le 23 octobre 2018.
Quelques citoyens béninois donnent leurs avis sur le sujet.
Les personnes interpellées dans l'affaire disqualification des Écureuils cadets du tournoi qualificatif de la CAN U17, Tanzanie 2019 dans l'UFOA B ne sont plus libres de leurs mouvements. Ils ont été déposés en maison d'arrêt, il y a quelques jours.
Kévin Acakpo, agent de sécurité soutient que « C'est parce qu'ils sont coupables, qu'ils sont gardés dans une maison d'arrêt. Ces fraudeurs ont mis le Bénin dans une honte, mais ils vont répondre de leurs actes. Je suis fier de la justice de notre pays et elle fera le nécessaire pour que cette affaire soit classée le plus tôt possible ».
Romaric Agbo, un passionné du football, pense que tous les coupables dans cette affaire doivent être punis. « Je prie toujours pour que le football puisse se développer au Bénin. Mais avec ces fraudeurs qui trichent comme ils veulent, l'essor du football au Bénin est loin d'être une réalité. Que les coupables soient véritablement punis », a-t-il affirmé.
« Cela ne m'étonne pas. C'est à cause de tout ça que le football au Bénin, n'évolue pas. Comment faire une fraude si grave et espérer pouvoir gagner aux compétitions », a confié Jérôme Adjakotan, peintre à Cotonou.
Quant à l'enseignante Bénédicte Ahounou, elle rappelle que la fraude est un délit prévu et puni par la loi et les coupables doivent être donc traduits devant les juridictions. « Il faut que cela soit fait dans le respect des textes en vigueur », a-t-elle souhaité.
Servais Anagonou, étudiant à l'Université d'Abomey-Calavi déclare que « Si depuis des lustres notre pays n'a pas connu un essor remarquable dans le domaine du football, si nous sommes toujours dépendants malgré notre indépendance, c'est malheureusement à cause de ces fraudeurs, de ces magouilleurs sans limite. Le procureur de la république fait bien de prendre ses responsabilités afin que ceux-là répondent tout simplement de leurs actes et qu'ils servent d'exemple à ceux qui ont de pareil projet ».
Selon un autre étudiant Olivier Yaviedji, il faut assainir véritablement ce secteur en décourageant ces comportements qui freinent le développement du football dans le pays. « Comme on le dit souvent, on ne fait pas d'omelette sans casser les œufs. Il faut retrouver les cerveaux de cette affaire et libérer ces joueurs qui se sont peut-être laissé embobiner par des supérieurs inconscients. Je souhaite qu'on approfondisse les enquêtes afin de libérer le football béninois des mains de ceux qui ne veulent pas notre progrès ».
Par contre, Lokossou Daniel juge que ces deniers n'ont que le désire de faire qualifier leur pays en matière du football. « Si éventuellement rien n'était constaté et que les joueurs fraudeurs nous apportaient la victoire, que dirions-nous ? Evidemment que le Bénin a gagné. Ils n'ont qu'à faire avec l'ancien président de la FBF puisque, à mon avis, c'est lui qui a organisé tout d'avance ».
« Nous devons finir avec la sélection frauduleuse »
Pour Wilfried Akotangni, juriste et observateur politique libre, le gouvernement a bien fait de confier le dossier à la justice. C'est à la justice indique-t-il de faire son travail avec la dernière rigueur. « Que les coupables soient connus et punis. On doit situer les responsabilités à tous les niveaux car dans cette affaire et joueurs et fédération sont impliqués. Nous devons finir avec les sélections frauduleuses. Les joueurs impliqués ne devraient pas ignorer ce fait car ils ont certainement un acte de naissance. Ce qui s'est passé n'est pas anodin et extraordinaire. C'est un jeu illicite auquel se livrent la plupart des acteurs de cuir rond au Bénin depuis des lustres », déplore-t-il. L'observateur politique exhorte la justice à bien faire son travail, que les preuves soient tangibles et que le principe du contradictoire soit aussi respecté afin que le procès soit équitable et impartial.
Le Bénin a été disqualifié lors du tournoi de qualification de la zone Ufoa B à Niamey pour la Can Tanzanie 2019, suite à l'échec d'un test d'Imagerie par résonnance magnétique (IRM), sur les joueurs béninois. 10 des 18 joueurs ont été reconnus coupables de fraude sur leur âge et mis sous mandat de dépôt.
Il en est de même pour 03 membres de l'encadrement technique : Lafiou Yessoufou, Jonas Nounagnon et Jean-Louis Noumagnanhan ; l'ancien président de la Fbf, Anjorin Moucharafou, le Directeur des compétitions de la Fbf, Quentin Didavi, le Docteur Aïvodji et le Secrétaire administratif de la Fbf, Zéphyrin Déguénon. Ils sont tous inculpés pour fraude, faux et usage de faux et complicité et gardés dans une maison d'arrêt. Seuls le Professeur Vicentia Boco, la radiologue qui a procédé à la contre-expertise et Moïse Ekoué, Directeur technique national, sont mis sous convocation.
Le procès est prévu pour se tenir devant la première chambre des flagrants délits le 23 octobre 2018.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Les dossiers de poursuites des cinq anciens ministres n'ont pas été examinés en plénière ce lundi 10 septembre 2018 comme annoncé. Le président de l'Assemblée nationale, à l'ouverture des travaux, a informé les députés d'une lettre que les avocats de l'ancien ministre de l'économie et des finances, Komi Koutché, lui ont transmis le 05 septembre dernier. Selon Me Adrien Houngbédji, cette lettre contient des documents qui représentent des ‘'éléments nouveaux'' qu'il souhaite mettre à la disposition de la Commission des lois pour examen. Souhaitant que tous les dossiers de poursuite soient examinés au cours d'une même plénière, il a proposé que leur examen soit reporté à une autre session. Une proposition qui a reçu l'avis favorable des députés.
F. A. A.
La Communauté électrique du Bénin (CEB) vient de donner l'alerte sur les risques d'inondation du fleuve Mono. Dans un communiqué en date de lundi 10 septembre 2018, le directeur de la centrale de Nangbéto informe les populations situées en aval du barrage, des risques liés à la montée des eaux du fleuve. « Le barrage de Nangbeto vient d'atteindre la moitié de la capacité de réservoir malgré que les deux groupes soient en marche continue depuis 16 juillet dernier », indique la proposition d'alerte aux inondations signée par Pascal Kpangon.
En raison des prévisions météorologiques, la direction de la centrale de Nangbéto donne l'alerte précoce aux risques d'inondation aux populations situées en aval du barrage hydroélectrique sur des éventuels lâchers d'eau pouvant excéder le débit habituel dans les mois de septembre, octobre et novembre 2018.
La CEB-Lomé prévient les communautés des zones à grands risques situés au bas du fleuve Mono et appelle à un renforcement des mesures de sensibilisation de la Croix rouge.
F. A. A.
Dans la matinée de ce lundi 10 septembre 2018, un bus de transport en commun immatriculé AC 8976 RN, a échappé à un braquage sur l'axe Bohicon-Dassa. Des individus non identifiés ont ouvert le feu sur le bus afin de dépouiller les passagers de leurs biens. Pris de peur, le conducteur a dû dévier le bus de l'axe principal afin d'échapper aux malfrats.
Pour l'heure, aucune perte en vie humaine n'est enregistrée mais des dégâts matériels sont notés sur le bus du fait des tirs de rafales des délinquants.
Les unités de la police républicaine sont déjà en état d'alerte avec une consigne ferme : ‘'Retrouver les auteurs de ce braquage manqué''
F. A. A.
Les députés vont se prononcer en plénière ce lundi 10 septembre 2018 sur la poursuite ou non de Valentin Djènontin, Komi Koutché, Aboubacar Yaya, Simplice Codjo et Fatouma Amadou Djibril. Pour que ces anciens ministres soient livrés à la Haute Cour de justice, l'avis favorable de 56 députés sur les 82 que compte actuellement l'Assemblée nationale est nécessaire, soit les 2/3 des députés.
Ces anciens ministres de la République ont été inculpés pour mauvaise gestion dans divers dossiers lorsqu'ils étaient aux affaires dans le gouvernement de Boni Yayi. Valentin Djènontin, Komi Koutché et Fatouma Amadou Djibril sont recherchés pour mauvaise gestion des campagnes cotonnières des années 2013 à 2016. Aboubacar Yaya pour sa part est recherché pour avoir organisé des concours frauduleux au profit du ministère de l'économie et des finances, Simplice Codjo est quant à lui, recherché pour détournement de primes des agents de sécurité lors des élections de 2015.
F. A. A.
Dans la matinée de ce lundi 10 septembre 2018, les populations de la commune de Toucountouna ont pris d'assaut la mairie de leur localité. Très remontées contre l'administration communale, elles ont chassé tout le personnel de la mairie et bloqué les bureaux. A l'origine de ce mouvement d'humeur, la mauvaise gestion du maire de la commune. Il est reproché à l'autorité communale, son refus de convoquer une session extraordinaire sollicitée par les conseillers communaux ; son absence au poste depuis le 13 août 2018, le bloquage des activités avec les PTF, une gestion solitaire ; la mauvaise planification des ressources matérielles et financières de la commune et l'abus de pouvoir.
« Une seule personne ne peut pas tuer toute la commune », c'est le slogan que scandent les populations de Toucountouna qui ne veulent que le départ pur et simple du maire.
F. A. A.
Le quitus fiscal, l'une des pièces exigées pour le dépôt de candidature à une élection présidentielle en République du Bénin selon le nouveau code électoral, suscite encore des inquiétudes au niveau des partis de l'opposition. Invités dans l'émission ‘'La grande contradiction'' de Golfe Tv dans la soirée de ce dimanche 09 septembre 2018, les députés Nourémou Atchadé des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et Donklam Abalo de l'Usl, sont encore revenus sur cet important document qui atteste que le candidat à l'élection présidentielle est en règle vis-à-vis du fisc au Bénin. Nourémou Atchadé par exemple, voit dans la délivrance de ce quitus, la main du chef de l'Etat, car, selon lui, le directeur général des impôts qui doit délivrer ce papier, est nommé par le président de la République. Un argument que Orden Alladatin du Bloc de la majorité parlementaire (Bmp) a réfuté. « Dans tous les pays au monde, c'est l'administration via le service des impôts qui délivre un quitus fiscal. Il ne sera jamais demandé que ce soit la minorité ou les politiques qui délivrent ce document, ce sera toujours l'administration », a martelé le député de l'Un. Il n'a pas manqué de préciser que c'est quand l'administration abuse, qu'il faut faire usage des voies de recours. « Le quitus fiscal est la preuve de ce qu'on a payé ses impôts. Et l'instrument reconnu au Bénin et qui atteste qu'un individu a payé ses impôts, est bel et bien le quitus fiscal », insisté-t-il.
Le député Gilbert Bagana pour sa part estime que, contrairement au principe d'exhibition preuve de paiement des impôts, le quitus fiscal permet de s'assurer que les requérants sont effectivement à jour de l'intégralité de leurs impôts. Pour lui, le Bénin n'est pas le théâtre de l'expérimentation de réformes qui n'ont jamais existées. « Toutes les réformes qui sont entrain d'être mises en œuvre aujourd'hui sont l'approfondissement de dispositions qui existaient déjà sous une forme ou une autre dans nos textes », a-t-il rappelé. Pour lui, en réalité il ne se pose aucun problème autour du quitus fiscal dans la mesure où le directeur général des impôts qui est censé le délivrer relève de l'administration publique au même titre que chacun des autres acteurs qui délivrent chacune des autres pièces constitutives du dossier de candidature à l'élection présidentielle.
Exhortant les uns et les autres à une meilleure lecture du nouveau code, Orden Alladatin, renseigne que les cautions, le quitus fiscal et le taux de représentativité sont des éléments qui, pris individuellement ne permettent pas de cerner toute pertinence de la réforme politique en cours au Bénin actuellement. Tous ces éléments, selon lui, font partie d'un mécanisme d'ensemble dont la finalité est de réussir à assainir durablement le paysage politique du Bénin. Pour l'élu de la 16ème circonscription électorale, ce qui est proposé, c'est que personne n'aille affronter les élections seul. « La mesure qui empêche les alliances de parties politiques de prendre part aux élections fait plus mal à des partis comme ‘'Alternative citoyenne'' dont je fais partie ; mais en votant cette loi, nous n'avons pas pensé à nous », a-t-il expliqué. Dans une perspective prospective, le député Bmp dit penser plutôt à la nation et à l'héritage à léguer à la postérité.
« Le code électoral tel que voté aujourd'hui répond aux besoins actuels de notre pays d'assainir le paysage politique. Le rêve est que de l'expérience que notre pays fera avec ce code, naisse un modèle politique d'une discipline telle que même en absence d'une caution de cette valeur, le fonctionnement des partis politiques permette que la politique soit effectivement au service du développement du pays », a fait observer Orden Alladatin.
S'adressant à ceux qui pensent que le nouveau code est la propriété du Bmp, il a souligné que la démocratie répond au principe de la majorité et lorsqu'une loi a été votée à l'Assemblée nationale, par ce principe de la majorité, cette loi ne reste pas celle de la majorité mais plutôt qu'elle devient la loi de l'Assemblée nationale dans son intégralité, peu importe que l'on s'y retrouve ou non. « C'est manquer de culture démocratique que d'affirmer qu'une loi est celle de la majorité », s'est-il désolé.
Evoquant la question du taux de représentativité, Gilbert Bagana estime que l'introduction de ce taux parmi les critères d'éligibilité répond à la nécessité pour le pays après près de 60 ans d'indépendance, de se concevoir plus comme des citoyens de notre commune nation que comme les porte voix de la partie de cette nation dont nous provenons.
F. A. A.
Invité dans l'émission ‘'La grande contradiction'' de Golfe Tv, ce dimanche 09 septembre 2018, le député Orden Alladatin a déclaré que les partis politiques qui se réclament de l'opposition au Bénin, ne le sont pas. Selon lui, l'opposition au Bénin a un contenu et répond à des contraintes auxquelles ni les Fcbe, ni l'Usl, ne se sont pas conformées jusqu'à ce jour, et, la déclaration d'opposition fait partie de ces contraintes. Pour l'élu de la 16ème circonscription électorale, ces formations politiques bien qu'étant de la minorité parlementaire, n'ont fait aucune déclaration pour affirmer leur statut d'opposants.
Pour être opposants au Bénin, il y a des formalités auxquelles les partis politiques qui se réclament de l'opposition, ne se sont pas encore conformés, insiste-t-il. Ils sont de la minorité parlementaire certes, mais qu'on ne dise pas qu'ils sont de l'opposition, nuance Orden Alladatin.
F. A. A.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération M. Aurelien Agbénonci a au cours d'une rencontre avec la presse, vendredi dernier, fait le point du dernier voyage du chef de l'Etat en Chine et en Turquie.
Il faut dire que c'est sur invitation de son homologue chinois Xi Jinping que le président de la République est allé en Chine le 1er septembre 2018. Selon le ministre des Affaires étrangères, ceci entre dans le cadre de la coopération entre les deux pays.
Après cette visite de travail, le chef de l'Etat s'est rendu au Forum de Coopération Sino-Africaine (FOCAC) qui s'est déroulé du 3 au 4 septembre à Béijing, a indiqué M. Aurélien Agbénonci. Selon le ministre des Affaires étrangères, cette première rencontre entre les deux hommes d'Etat chinois et béninois a été particulièrement fructueuse et décisive. Il a souligné que les réformes conduites par le gouvernement du président Patrice Talon n'échappent pas à l'attention des amis chinois.
La présentation faite par le président de la République de la situation du pays a conduit le président Xi Jinping à lui répondre « qu'il était très attentif au travail de redressement économique en cours au Bénin ». Le ministre explique que celui-ci a donné son accord pour le renforcement de la coopération entre les deux pays tout en évaluant les projets sur lesquels des réflexions ont déjà lieu avec l'ambassade de Chine près le Bénin. Il s'agit entre autres, de la construction de l'aéroport de Glo-Djigbé et de la Route des pêches, la rénovation du palais des Congrès de Cotonou et du Stade de l'Amitié Général Mathieu Kérékou de Cotonou et surtout l'appui chinois dans le domaine de la formation.
Le ministre Agbénonci rappelle que le chef de l'Etat n'est pas allé en Chine avec une « shopping list ». Pour lui, cette visite de travail a permis de faire comprendre aux Chinois ce pourquoi le Bénin doit opérer des réformes et pourquoi il était important d'investir dans les infrastructures, l'agriculture et le tourisme choisi comme l'un des accélérateurs de la croissance économique.
Renforcer la coopération sino-africaine
Concernant le forum sino-africain, le ministre précise que les dirigeants ont unanimement souhaité la redynamisation du Forum de Coopération Sino-Africaine. Il rappelle qu'au Forum qui a eu lieu en Afrique du Sud fin 2015, dix importants programmes étaient retenus dans les secteurs comme les infrastructures, l'agriculture, l'industrie, les technologies, l'environnement. Le gouvernement chinois avait mis en place une cagnotte de 60 millions de dollars pour les pays africains, pour ces programmes.
Selon, Aurélien Agbénonci, ce montant a été largement engagé et le bilan a été fait lors de la 7ème Conférence ministérielle en prélude au Sommet des chefs d'Etat.
« L'orientation par les Etats, la mise en œuvre par les entreprises, la conduite du travail par les acteurs du terrain, puis des mécanismes d'évaluation mis en place pour permettre aux pays de mesurer les progrès qu'ils ont faits », font que le Forum a commencé entre les dirigeants et les entreprises selon la vision qu'utilisent les chefs d'Etat africains et le président chinois.
Pour le ministre, le président chinois Xi Jinping a marqué les esprits à travers le discours qu'il a prononcé et ce pour la nouvelle étape de la coopération avec la mise en œuvre de 8 initiatives prioritaires, les trois prochaines années dans les domaines de la santé, la sécurité, l'éducation, la promotion industrielle, la connectivité des infrastructures, la facilitations du commerce, le renforcement des capacités et du développement écologique. Ces nouveaux projets ont permis au président chinois de mettre en jeu 60 millions de dollars pour leur financement.
Des opportunités pour le Bénin
Pour le chef de l'Etat Patrice Talon, indique le ministre Aurélien Agbénonci, l'aide au développement était certes utile mais elle n'a jamais permis de développer un pays. Néanmoins, les investissements productifs, rentables et à long terme pouvaient permettre de développer un pays. Cette donc cette approche que vise le président Xi Jinping. Le ministre Agbénonci souligne que ce qui a été important dans cette rencontre, c'est le traitement égalitaire et fraternel réservé aux pays africains par les chinois. Il a précisé qu'une « équipe Chine » dont le rôle est de faire un suivi plus rapproché, plus professionnel, plus judicieux des initiatives sur lesquelles la partie chinoise pourrait soutenir le Bénin a été mise sur pieds juste à la fin du sommet par le chef de l'Etat. Patrice Talon a rencontré à la suite de ce sommet, la communauté béninoise en Chine. Ceci pour s'enquérir de leurs difficultés et surtout apporter des solutions à leurs problèmes.
Pour le ministre des Affaires étrangères, plusieurs investisseurs ont émis le vœu de venir s'installer au Bénin à cause des réformes en cours pour soutenir les initiatives privées.
Le chef de l'Etat a visité le complexe Poly Technologies, une entreprise déjà active en Afrique et particulièrement au Bénin dans le domaine immobilier, de la défense, et la construction d'infrastructures. Il s'est ensuite rendu à Kunming, province du Yunnan parce qu'elle fait partie des références en matière du développement touristique à travers le monde. La délégation béninoise conduite par le chef de l'Etat s'est rendue aussi au siège du Groupe de construction et d'investissement de Yunnan. Ceci pour la signature d'un accord-cadre de coopération relatif à la création conjointe d'une entreprise sino-béninoise d'investissement. Le ministre précise que le firme chinoise, Yunnan Construction Limited est déjà sous contrat avec le Bénin pour la mobilisation des ressources dans le cadre de la construction de nouveaux musées notamment à Abomey, Allada, Ouidah et Porto-Novo.
L'étape de la Turquie
Patrice Talon s'est rendu après la randonnée fructueuse de la Chine en Turquie sur invitation de son homologue Recep Tayyip Erdogan. Au cours de cette visite, le chef de l'Etat a eu un long tête-à-tête avec le président Erdogan.
Cette deuxième visite officielle de Patrice Talon en Turquie lui a permis de faire le point de ce qui a été décidé déjà avec la partie turque en vue d'accélérer les contrats en cours avec les entreprises turques et ouvrir davantage le champ des réalisations au Bénin à de nouveaux partenaires turcs. Il y a eu ensuite une séance de travail co-présidée par les deux chefs d'Etat autour des sujets relatifs au renforcement des liens de coopération entre les deux pays dans le domaine des investissements et des échanges commerciaux. Il a été retenue l'organisation des journées économiques béninoises en Turquie. Patrice Talon participera au prochain Sommet Turquie-Afrique prévu pour 2019.
Les deux chefs d'Etat ont animé ensuite une conférence de presse pour dévoiler leurs échanges en vue de mieux consolider la coopération entre les deux Etats.
Sur invitation de Patrice Talon, le président Récep Tayyip Erdogan effectuera très prochainement une visite au Bénin.
Giscard AMOUSSOU
Une caution de 249 millions FCFA pour les listes de candidature aux législatives et 250 millions FCFA pour la candidature à la présidentielle, si la Cour déclare conforme à la Constitution le nouveau code électoral voté à l'Assemblée nationale. Ce vote émis par les Parlementaires suscite depuis peu, des remous au sein de l'opinion publique. Selon le député Orden Alladatin, un des invités de l'émission ‘'La grande contradiction'' de Golfe TV, ce dimanche 09 septembre 2018, il ne s'agit nullement d'une promotion de l'argent mais d'un dispositif pouvant aider à limiter les candidatures fantaisistes. « Entre autres facteurs, il y a la question de la caution qu'il a fallu doper pour effectivement réduire les candidatures fantaisistes », a souligné le rapporteur de la Commission des lois de l'Assemblée nationale. Parlant toujours des raisons de ces cautions aux élections, il affirme que cela permettra notamment le financement public des partis politiques et l'assainissement du paysage politique au Bénin.
Boniface CAKPO
Quatre directions ont planché en présence des membres du Conseil d'administration, des membres de la cellule de suivi évaluation de la Sbee et du directeur général. Il s'agit des Directions régionale Littoral 1, du Littoral 2, de l'Atlantique et celle de l'Ouémé-Plateau. C'était vendredi dernier dans le cadre du partenariat avec MCA-Bénin II.
« Nous sommes à l'évaluation des contrats d'objectifs de chaque direction régionale par rapport au deuxième trimestre 2018. Vous n'êtes pas sans savoir que la Sbee est une société publique à vocation industrielle et commerciale », a déclaré Laurent Tossou, directeur général de la Société béninoise d'énergie électrique.
La direction générale s'active ainsi au quotidien pour assurer la fourniture sans faille de l'énergie électrique. Grâce à son leadership, Laurent Tossou répond à la dynamique du chef de l'Etat qui veut que la Société satisfasse la demande des populations en matière énergétique.
En compagnie du Conseil d'administration, la direction générale de la Sbee fait des descentes trimestrielles pour l'évaluation de chaque direction régionale.
C'est dans ce cadre, que des partenariats ont été noués notamment celui en cours avec le MCA II où « nous avons réalisé un contrat plan qui a été décliné depuis janvier 2017 à travers des objectifs que la direction générale met en œuvre via toutes les directions régionales », a souligné M. Tossou.
C'est au vue de cela que « nous faisons toutes les trimestres, une évaluation par rapport aux critères de performance qui ont été indiquées dans le contrat », indique-t-il. Laurent Tossou indique que ces évaluations se font en présence des membres du Conseil d'administration, pour pouvoir donner un caractère de sérieux à la chose ». Plusieurs critères sont mis en jeu dans ces évaluations. Pour le directeur, « en terme de synthèse, 70 critères de performance ont été indiqués dans le contrat d'objectif et nous les avons évalués tous. De façon globale, nous avons constaté que les performances ont commencé par s'améliorer. Tous les agents savent aujourd'hui qu'ils ont un compte à rendre à la direction générale et également au Conseil d'administration. Cela permet de faire une analyse sur l'amélioration de la qualité de service que nous apportons à la clientèle ». Toute chose qui permet à la Sbee de regagner la confiance à sa clientèle qui auparavant n'y avait plus. Le directeur général explique que, « les statistiques des deux dernières années par exemple, montrent qu'il y a une attention particulière à porter à la clientèle en faisant des appels téléphoniques avant les coupures. C'est une instruction formelle qui se dégage de l'appréciation que nous avons faite du contrat d'objectifs du deuxième trimestre de l'année 2018 ». Cette dynamique du directeur général de la Sbee et son équipe suivie de l'engagement du Conseil d'administration permet de donner satisfaction aux populations.
« Tous les trois mois, nous allons voir quelle est la performance du réseau, le nombre de pannes enregistrées, comment cela a été traité, l'ensemble des commandes à faire pour satisfaire au besoin pour atteindre la satisfaction totale de la clientèle », confirme-t-il. Ce partenariat avec le MCA II permet à la direction, d'explorer les défaillances de son système. « Il y a une synthèse de toutes les difficultés par rapport aux critères de performance qui ont été choisis. Après avoir fini l'évaluation, il y a les directions techniques qui sont instruites pour pouvoir solutionner chacune de ces préoccupations qui ont été soulevées », soutient-il. La Sbee arrive petit à petit à la satisfaction totale de la clientèle grâce au leadership de l'équipe dirigeante et le management avéré de son directeur général.
Membre du Conseil d'administration de la Sbee, Mme Akuesson Georgette souligne que « depuis l'avènement du gouvernement du président Talon et avec le contrat MCA II, il y a beaucoup de changements et à chaque trimestre chaque direction régionale est évaluée ». Elle explique que la méthode est simple, « le directeur régional passe devant les membres du Conseil d'administration pour nous faire part de ce qui a été fait pendant le trimestre. Nous les notions et il y a une note à laquelle nous tenons. Si un directeur a une note en dessous de 15, il aura un avertissement. Cela signifie que nous voulons que cela aille mieux et que la direction redouble d'efforts et que les directeurs fassent mieux le travail pour lequel ils sont là ». Ces actions donnent à la Sbee, une nouvelle confiance avec la clientèle puisque selon Georgette Akuesson, « On peut retenir après plusieurs évaluations déjà qu'il y a eu beaucoup d'améliorations surtout pour satisfaire la clientèle. Il est dit aujourd'hui qu'avant de couper un client, chaque directeur ou le service client appelle le client pour dire qu'on va vous couper si vous ne venez pas payer. Si vous payez, on ne vous coupe plus. Avec cela, il y a une amélioration sinon avant, on met le scellé et vous constatez qu'on vous a coupé ».
Giscard AMOUSSOU
Les Écureuils du Bénin ont obtenu le point du nul cet-après midi au stade municipal de Lomé, devant les Éperviers du Togo dans une rencontre où les locaux avaient pourtant la faveur des pronostics. A l'arrivée, un match nul 0 but partout. Une bonne affaire pour la sélection béninoise qui partage la tête du groupe D, des éliminatoires de la CAN Cameroun 2019 avec l'Algérie.
Dans ce derby sous-régional, les Éperviers du Togo avaient pourtant la faveur des pronostics. Mais c'est sans compter avec l'expérience de Michel Dussuyer, l'entraîneur de la sélection béninoise, qui a su mettre en place un dispositif (3-4-3) pas facile à destabiliser.
Si Emmanuel Adébayor et ses coéquipiers sont rentrés très vite dans le match en mettant en difficulté l'équipe conduite par le capitaine Stéphane Sèssegnon, ils n'ont jamais réussi à envoyer le ballon au fond des filets du gardien béninois Fabien Farnolle.
Très présents en première période, les togolais ont dominé la partie mais le réalisme n'était pas au rendez-vous. Il faut attendre le dernier quart d'heure pour voir la réaction de l'équipe béninoise.
En seconde période, les Éperviers du Togo reprennent les assauts offensifs, mais le dernier rempart béninois était très en forme. Au fil du temps la sélection béninoise gagne en confiance, tente de surprendre les Éperviers sans succès.
A l'arrivée un nul 0 but partout qui fait l'affaire des Écureuils.
Il faut souligner que la Gambie et l'Algérie ont fait match nul (1-1) hier, à Banjul. Du coup, les Écureuils avec 4 points, partagent la tête du groupe B avec l'Algérie (4 points).
Précisons que la 3 ème et la 4 ème journée se dérouleront les 10 et 13 Octobre prochain où le Bénin se déplace dans un premier temps en Algérie, avant d'accueillir trois jours plus tard les fennecs.
Il faut aussi Retenir que ce sont les deux premiers de chaque groupe qui se qualifieront, à l'exception de la poule du pays-hôte où seule l'équipe arrivée en tête ou 2e derrière le Cameroun accompagnera les Lions Indomptables en phase finale.
Marcel HOUETO
Initiateur du mouvement "Talon doit réussir", membre de la Coalition Bénin en route, Oswald Akpali était l'invité de l'émission Dimanche politique de Eden TV et Diaspora FM de ce 9 septembre 2018. L'un des soutiens indéfectibles des actions du chef de l'État a opiné sur l'actualité politique et les raisons de son engagement derrière le chef de l'État.
Que ce soient les actions du chef de l'État, le nouveau code électoral, la charte des partis politiques et les stratégies de la jeunesse pour être présente en masse dans la prochaine mandature de l'Assemblée nationale, Oswald Akpali, n'a pas fait langue de bois.
Il déclare que les jeunes sont suffisamment mûrs pour que d'autres ne décident plus à leur place. Acquis pour faire valoir les actions du président Talon, M. Akpali s'est dit heureux d'avoir choisi un chef ambitieux et honnête.
"Nous sommes entrés en politique depuis l'avènement du gouvernement du changement. Nous y avons cru et nous nous sommes engagés pour soutenir le président Boni Yayi", rappelle-t-il. Malheureusement, "pendant 10 ans que nous avons lutté à ses côtés, nous avons compris que la jeunesse a été délaissée". Même s'il pense que la faute n'est pas forcément au niveau du chef de l'État, il estime que " nous n'avons pas vu quelqu'un pour porter les ambitions de la jeunesse. Certes, les actions étaient là mais ne sont pas conformes aux ambitions de la jeunesse. Elle est donc conduite comme des bétails politiques, des moutons de panurge". Membre à part entière de la Rupture, Oswald Akpali estime que " la jeunesse est laissée pour compte et on a vu qu'il n'y a pas espoir de ce côté. En plus, le choix du président en ce moment n'était pas le choix de la jeunesse. On nous a amené quelqu'un qui n'a pas reçu le quitus de la jeunesse ".
Les problémes de la jeunesse s'en vont croissants.
" Un jeune en fin de formation avec son diplôme est abandonné et continue par vivre dans la maison familiale, se marie et continue de fonder son foyer au sein d'un foyer. Si la jeunesse continue de vivre dans la sobriété, ce n'est pas ce que nous cherchons, elle va sombrer", déplore-t-il. C'est donc les raisons pour lesquelles, les jeunes ont choisi une autre destination. "Nous avons choisi notre destination et c'est avec Patrice Talon nous avons fait le combat", dit-il.
Le combat de prospérité
Abordant sa motivation à lutter aux côtés du chef de l'État, Oswald Akpali estime que " le président Talon est un homme d'anticipation". Il renchérit en disant que "le président sait que si nous continuons de vivre dans la légèreté, le laisser-aller, nous allons tous sombrer. La morosité économique n'est pas née des réformes. Si vous comparez avec la sous-région, nous sommes plus heureux au Bénin".
Selon l'invité de Dimanche Politique, des choses se faisaient sous l'ancien régime qui n'honorent pas le pays. " Vous êtes dans un cercle où une autorité demande des ordres de mission sur un véhicule en location. Alors qu'il roule son propre véhicule pendant un an et vous faites cette facture de location. Nous avons été complices de cette gouvernance. Nous avons vécu dans l'illégalité", confesse-t-il. Il se dit heureux que " le secteur est fait aujourd'hui de manière à ce que ces pratiques n'existent plus". C'est déjà une avancée puisque l'exigence est autre mantenant. " Aujourd'hui, c'est un concessionnaire on cherche et si le véhicule est utilisé et cela tombe en panne, vous allez chez le concessionnaire et c'est lui qui se charge de son véhicule. Nous en souffrons mais c'est très bien pour le pays. Ce n'est pas parce que cela se fait de la sorte que je vais disparaître. Je fais avec les moyens de bord espérant atteindre le niveau des autres", explique-t-il.
Selon Oswald Akpali, " de 2016 à 2018, beaucoup d'efforts sont faits et l'espoir y est. On est confiant que le pays va atteindre les ambitions inscrites dans le programme Bénin Alafia 2025 ". Il explique par exemple que le Bénin a beaucoup d'avantages parce que pour lui, " Il y a des pays qui veulent l'emprunt obligataire et n'en trouvent pas mais nous avons un avantage qu'à chaque fois le chef de l'État demande, il en trouve". Si certains pensent que le pays s'endette trop, l'invité dira le contraire. "Pourquoi on pense que le Bénin s'endette trop. Les pays les plus endettés sont des pays riches. Mais le Bénin n'est pas encore à l'étape des autres. Les conditions sont créées pour le développement et c'est l'information qui manque ".
Le jeune de la Coalition Bénin en route révèle que c'est " après avoir contribué à l'élection du président qu'on l'a vu déroulé son programme d'actions. On a donc lancé le mouvement pour l'accompagner. Le président est un miracle divin, c'est Dieu qui l'a choisi et on doit tout faire pour l'aider à réussir ".
Le droit de grève et le code électoral
Oswald Akpali n'est pas d'avis à ce que la grève perdure dans les administrations. Selon lui, " Il y a des gens qui restent en prison parce qu'il y a grève dans le secteur de la justice". Les inconvénients des grèves sont néfastes pour le pays. Alors, il pense que " les députés ne se lèvent pas pour étudier des lois à leur bon vouloir. C'est après des observations". Même s'il martèle que " C'est ce que vous faites qui vous faire gagner de l'argent", il fait comprendre que dans le secteur privé, il n'y a pas grève puisque " si vous ne travaillez pas vous n'allez pas gagner d'argent. Si on ne travaille pas comment l'agent pense-t-il qu'on va le payer ?, se demande-t-il.
M. Akpali ajoute que " Si vous êtes en mesure de dire, je mérite mon salaire, il faut travailler. Il y a trop de laisser-aller au Bénin".
Concernant le code électoral, il estime que dans son état actuel, cela ne pouvait pas permettre le grand regroupement visé par la charte des partis. Ce qui a conduit à sa relecture. Ce code pour lui, est un défi pour la jeunesse. " Nous, au niveau de Bénin en route, on fait déjà la répartition financière de chacun. Tout est presque ficelé sur papier. Nous jeunes, on apprend et on continue d'apprendre. Nous nous donnons un défi et c'est pour nous un challenge. Cela pouvait aider à l'ascension de beaucoup de jeunes aux prochaines élections ", souligne-t-il.
Il n'a pas manqué de donner son point de vue sur l'annulation des passeports des anciens ministres qui pour lui est une manière de les sécuriser. Il pense aussi que la participation aux élections des anciens présidents n'est pas un problème même s'il aurait souhaité que la loi leur retire cette prérogative.
Giscard AMOUSSOU
Les Écureuils du Bénin affronteront leurs homologues togolais sur le stade omnisports de Lomé. Cette confrontation entre dans le cadre de la deuxième journée des éliminatoires CAN Cameroun 2019.
Les Éperviers du Togo et les Ecureuils du Bénin s'affrontent cet après-midi sur le stade municipal de Lomé dans le cadre des éliminatoires CAN 2019.
Cette rencontre survient onze ans après leur dernière confrontation. Les deux pays frères croiseront donc les crampons en cette deuxième journée des éliminatoires dans le groupe D. Dans l'après-midi de samedi dernier, le sélectionneur des Écureuils, Michel Dussuyer a abordé longuement la préparation de ses poulains, au d'une conférence d'avant-match dans la capitale togolaise. « Nous sommes dans une période délicate. Tous les matches sont difficiles en Afrique. Ce sera un match engagé. On sait ce qui nous attend », a déclaré le sélectionneur national. Dussuyer reste confiant pour son équipe qui pour lui jouera le tout pour le tout. « On est dans une configuration où on a un effectif réduit. On a un effectif de qualité pour prétendre jouer notre carte à fond pour se qualifier dans ce groupe », confie-t-il. Le sélectionneur des Écureuils seniors souligne que « malgré qu'on soit en avance au classement Fifa, le Togo est une excéllente équipe. On aura fort à faire avec un effectif à rivaliser. L'objectif c'est la qualification. Mon style de jeu est de faire en sorte que mon équipe pratique son jeu, sans balancer. Tout ça demande du temps ».
Pour le moment chacun garde le souffle pour la fin du match.
G.A.
L'affaire disqualification des Ecureuils U17 continue d'attirer l'attention de tous. Pour éclairer l'opinion publique sur l'évolution de la situation, le procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, Mario Métonnou, a donné des précisions sur l'affaire dans un communiqué en date du 7 septembre 2018. "A la suite de l'enquête que le parquet a lancé dans l'affaire ayant conduit à la disqualification de notre équipe, des cadres de la fédération béninoise de football, les mises en cause ont été déférés devant le procureur de la République ce vendredi 7 septembre 2018", a précisé Mario Métonnou. Il clarifie que " sur les vingt deux (22) personnes présentées, vingt et une (21) ont été poursuivies des chefs des infractions de faux et usage de faux certificat et complicité. Un joueur mineur n'a pas fait objet de poursuites".
"Onze (11) joueurs poursuivis avec mandat de dépôt, Huit (8) membres de la fédération et du staff technique ont été poursuivis dont sept avec mandat de dépôt", précise le communiqué. Mario Métonnou informe que " Madame Vicencia Boco, radiologue ayant procédé à la contre expertise et son employé Hounguè Désiré sont poursuivis sans mandat de dépôt".
Le dossier est renvoyé au 23 octobre 2018.
G.A.
(Par Roger Gbégnonvi)
Au sortir d'un entretien avec le président Soglo, on est forcément bouleversé. Tout le temps de la conversation, on a été confronté aux ombres hurlantes de Nègres enchaînés, pendus, empalés. On a parfois baissé le regard pour apaiser les sens. Horreurs en série. Il en a tapissé les murs de son bureau pour se souvenir, pour qu'on se souvienne. Il sait en effet qu'au contraire des Juifs, l'holocauste des Nègres n'émeut pas les éditeurs et pas les cinéastes. Nul n'imagine Hollywood en tirer de temps en temps un grand film á haute teneur de thrillers pour tenir le monde en haleine afin qu'il n'oublie pas et ne recommence pas. Un Nègre, ce n'est qu'un Nègre, et sa crucifixion peut se poursuivre. Et le président Soglo, féru d'histoire, connaît le propos de son illustre collègue, l'humaniste François Mitterrand : ‘‘Un génocide dans ces pays-là, c'est pas trop important.'' Il parlait du Rwanda en 1994. Et voici qu'en l'an de grâce 2018, émigrant vers l'Europe, des Nègres nombreux sont vendus comme esclaves en Libye, vendus comme du temps des Nègres martyrisés sur les murs du bureau du président Soglo. Quant aux migrants réchappés à l'esclavage en Libye et à la mort en Méditerranée, le Rassemblement National leur interdit le sol français : ‘‘Il faut les renvoyer chez eux''. Ô très bonne Marine Le Pen, ta belle France s'en va pâlir si les Nègres, sans l'en prévenir, cessent de l'aimer, elle s'en va s'effondrer s'ils décrochent, sans préavis, de son franc des Colonies Françaises d'Afrique. Ils aborderont donc avec précaution le désamour de la France et l'abandon du franc CFA, parce qu'il leur tient à cœur que la France reste debout.
Dans un livre-manifeste, ‘‘Comment je suis redevenu Africain'', un Béninois de 63 ans confie avec gravité : ‘‘C'est l'un de mes éducateurs au séminaire, le très révérend Père [un missionnaire français] qui m'a sodomisé à plusieurs reprises. Cela s'est passé en 1963-1964, j'avais treize ans et j'étais en classe de sixième ! Il m'a dit que ce n'était pas un péché du moment que lui était prêtre… Je ne l'ai pas cru.'' Et le sentiment de culpabilité lui pesait. Il s'en libère dans un livre 50 ans plus tard. Or sa confession n'a pas troublé le milieu clérical béninois. Pas d'enquête pour savoir si le crime de lèse-innocence n'était pas commis avec constance dans les séminaires et internats régis par les bons pères. C'est que la victime n'est qu'un Nègre. Eût-elle été un Américain, un Français, un Irlandais, alors branlebas dans les bénitiers pour donner la chasse à d'autres éducateurs soignant leur souffrance intime par la pollution de la candeur des petits garçons. Procès devant les tribunaux laïcs et religieux. Quelque évêque invité à la démission pour avoir protégé ses prêtres éperdus de solitude. Mais un éducateur français qui saccage un petit Nègre dahoméen, bof ! Ils sont faits pour ça.
La crucifixion du petit Nègre ne suscite que bof parce qu'il habite le continent dont Donald Trump a dit qu'il est fait de pays de…, de pays scatologiques, pour employer un mot un peu moins sale que le sien. Aucune agitation suite à ce baptême putride du continent noir. Nul ambassadeur accrédité à Washington n'a été ‘‘rappelé en consultation'' pour stigmatiser l'injure à continent. C'est qu'il ne s'agit pas des Arabes, des Asiatiques, des Européens, des Israéliens, il s'agit des Nègres. Dans leur cas, ‘‘autant en emporte le vent''.
Crucifié par tous à tous les vents, le Nègre se laisse amuser par Senghor : ‘‘Nous sommes les hommes de la danse dont les pieds reprennent vigueur en frappant le sol dur.'' Il s'éclate devant Beaumarchais : ‘‘Qui t'a donné une philosophie aussi gaie ? – L'habitude du malheur.'' Mais il entend Alfred de Vigny : ‘‘Si le Ciel nous laissa comme un monde avorté, / Le juste opposera le dédain à l'absence / Et ne répondra plus que par un froid silence / Au silence éternel de la Divinité.'' Et il écoute la femme de Job : ‘‘Maudis donc Dieu et meurs !'' Et il s'écrie lui aussi avec le Christ : ‘‘Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?''