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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 1 day 16 hours ago

Les gardes-corps en formation dès le 11 juin

Sat, 06/01/2019 - 18:12

Les éléments de la Police républicaine et de l'armée béninoise exerçant en tant que garde-corps bénéficieront d'une formation du lundi 11 au 28 juin 2019 au Palais de la présidence de la République. Cette initiative sera l'occasion pour eux, de renforcer leurs capacités sur les techniques de protection des hautes personnalités et autres invités de l'État.
La formation est initiée à l'endroit des gardes de corps en vue de leur permettre d'assurer convenablement leur mission, celle de protéger les personnalités de la République du Bénin.
La garde républicaine a adressé une lettre aux institutions de l'État en vue de libérer les agents concernés pour suivre la formation. formation à leurs gardes de corps.
La formation permettra aux agents d'exercer leur mission avec professionnalisme.
Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

La correction des copies débute lundi prochain

Sat, 06/01/2019 - 15:20

Après la phase écrite des épreuves de l'examen du Brevet d'Etude du Premier Cycle (BEPC), qui a pris fin mercredi 28 mai 2019, s'en suit celle consacrée à la correction des copies.
Les dispositions sont déjà prises, et dès ce lundi 03 juin, les centres de correction vont accueillir les enseignants retenus pour cette phase.

205.733 candidats, répartis dans 287 centres de composition ont composé pendant trois jours pour l'examen du Brevet d'Etudes du Premier Cycle (BEPC).
Avec la correction qui démarre lundi prochain, les enseignants vont noter chaque candidat compte tenu des efforts fournis dans les différentes épreuves.
Une fois la phase de correction terminée, le secrétariat se chargera du contrôle, saisie, relevé et calcul des notes. Ce qui donnera lieu à la délibération des résultats.
Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

03 enfants du député Sado enlevés jeudi à Fidjrossè

Sat, 06/01/2019 - 15:10

Des enfants du député Sado Nazaire ont été victimes d'un enlèvement ce jeudi 30 mai 2019, devant leur domicile à Fidjrossè-Centre à Cotonou.

Trois des enfants du député Nazaire Sado enlevés, chauffeur tabassé et véhicule emporté, tel est l'acte commis jeudi dernier à Cotonou par des individus mal intentionnés.
Selon les informations, la scène s'est produite, le 30 mai dernier vers 20 h au quartier Fidjrossè.
Comme à l'accoutumée, le chauffeur du député à l'Assemblée nationale et membre du Bloc Républicain, Nazaire Sado était de retour à la résidence avec les enfants qu'ils venaient de chercher à la sortie d'école. Descendu du véhicule pour ouvrir le portail, le chauffeur a été surpris par la présence des individus armés.
Il a été contraint par les braqueurs de les conduire à bord du véhicule avec les enfants jusqu'à hauteur d'Ahozon, dans la commune de Ouidah.
C'est à ce lieu qu'ils ont fait descendre les enfants. Le chauffeur a été roué de coups et le véhicule emporté.
Une enquête est ouverte par la police.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

De nouvelles maladies menacent l'aquaculture

Sat, 06/01/2019 - 14:00

Les experts avertissent que la maladie du virus du lac Tilapia est l'une des menaces les plus sérieuses pour les aquaculteurs.

Lecture rapide

  1. La réunion mondiale sur la santé animale au Chili a porté sur les maladies des espèces aquatiques
  2. Les experts mettent en garde contre les menaces du virus du tilapia lacustre
  3. L'aquaculture est une source de revenus pour plus de 20 millions de personnes
    Par : Lorena Guzmán Hormazábal

[SANTIAGO] Selon l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE - de son ancien nom d'Office international des épizooties), l'émergence de nouvelles maladies menace le développement de l'aquaculture, le secteur de la production alimentaire qui connaît la croissance la plus rapide au monde.

L'élevage de poissons, de crustacés et d'autres organismes aquatiques constitue une source de revenus pour environ 20 millions de personnes et constitue une industrie en croissance dans de nombreux pays en développement.

Mais des maladies telles que le virus du lac Tilapia (TiLV) illustrent la situation critique de l'aquaculture dans le monde, prévient l'OIE, qui s'est concentrée sur la question, lors d'un récent sommet à Santiago du Chili (2-4 avril). Bien que l'on en sache encore peu sur cette maladie, celle-ci s'est rapidement répandue dans le monde entier.

« Actuellement, plus de 200 espèces aquatiques sont cultivées dans le monde et bien que nous disposions aujourd'hui de techniques avancées en génétique pour étudier les agents pathogènes qui les affectent, il s'agit d'une science relativement nouvelle », a déclaré Matthew Stone, directeur général adjoint de l'OIE, à SciDev.Net.
“Bien que le premier cas de TiLV ait été signalé en 2014, les études sont encore limitées, car les pays affectés ne disposent pas toujours des capacités scientifiques ni de l'infrastructure nécessaire pour la recherche.”

  • Rubén Avendaño, Centre interdisciplinaire de recherche sur l'aquaculture

L'aquaculture fournit déjà près de 50% du poisson destiné à la consommation humaine dans le monde, et ce chiffre devrait augmenter. Dans bon nombre de pays les moins avancés d'Afrique et d'Asie, le poisson représente plus de la moitié de l'apport total en protéines animales, selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Le tilapia est le deuxième poisson le plus pêché au monde en termes de volume et est reconnu par la FAO comme une bonne source de protéines.

Cependant, les experts affirment que le secteur est menacé par l'émergence du TiLV, devenu une épidémie majeure depuis sa détection en Israël, en 2009.

Reconnu par la FAO comme une nouvelle maladie en 2014, le virus est maintenant présent sur quatre continents, notamment dans des pays comme la Colombie, le Pérou, l'Équateur, l'Égypte et la Thaïlande, et est apparu pour la dernière fois dans le lac Victoria, en Afrique, à la fin de 2018.

Avec un taux de mortalité variant entre 10 et 90%, les progrès dans la lutte contre cette maladie sont pressants, selon les experts.

Rubén Avendaño, chercheur au Centre interdisciplinaire pour la recherche en aquaculture (INCAR) et professeur à l'Université Andrés Bello, au Chili, a déclaré à SciDev.Net : « On en sait beaucoup moins sur le TiLV que sur tout autre agent pathogène viral émergent ayant connu un impact économique sur les industries, comme du saumon. »

Les poissons infectés par le TiLV présentent souvent un état de morosité générale, des lésions cutanées, des anomalies oculaires et une opacité des lentilles. Cependant, il existe encore des lacunes dans les connaissances, notamment sur le point de savoir si les porteurs passifs de l'infection peuvent transmettre le virus.

« Bien que le premier cas de TiLV ait été signalé en 2014, les études sont encore limitées, car les pays affectés ne disposent pas toujours des capacités scientifiques, ni de l'infrastructure nécessaire pour la recherche », a expliqué Rubén Avendaño.

Le cas du TiLV ne serait probablement pas isolé, avertit le chercheur, soulignant la nécessité de poursuivre les recherches sur les maladies affectant le tilapia et d'autres espèces aquatiques.

Ces nouvelles maladies se propagent rapidement dans différentes zones géographiques présentant des paramètres de température environnementale similaires, a-t-il déclaré, ajoutant que le changement climatique pourrait être un facteur contributif.

La maîtrise des risques en aquaculture, ainsi que l'analyse des écosystèmes et de la production durable, font partie des attributions de l'OIE et étaient au centre des préoccupations, à Santiago.

Les représentants des 182 États membres ont présenté des normes pour le secteur, axées sur la surveillance et la détection précoce, ainsi que sur le signalement rapide et transparent des maladies.

L'OIE dispose d'un réseau de 300 laboratoires de référence et de centres de recherche travaillant à l'identification et à la lutte contre des maladies. Mais, a averti Matthew Stone, « cela nécessite également un engagement fort des gouvernements et des médias pour assurer la sécurité alimentaire et la durabilité. »

https://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/peche/actualites/aquaculture-tilapia-16042019.html

Categories: Afrique

Moins d'engrais azotés augmente les rendements

Sat, 06/01/2019 - 03:44

Réduire d'environ 8 à 12% la quantité d'azote contenue dans les engrais permettrait d'atteindre des rendements élevés en riz.

Lecture rapide

  1. Seulement 60% du riz consommé en Afrique subsaharienne est produit localement
  2. Les chercheurs ont évalué l'influence de différentes applications d'engrais sur les rendements
  3. Ils ont constaté que la réduction de la quantité d'azote dans les engrais pouvait accroître les rendements
    Par : Paul Adepoju

Selon une étude, la quantité d'azote contenue dans les engrais pourrait être réduite pour atteindre des rendements plus élevés en matière de production de riz et renforcer la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne.

Selon des chercheurs qui ont mené une étude dans 17 pays d'Afrique subsaharienne, bien que le riz soit un aliment de base dans la région, environ 60% seulement du riz consommé est produit sur place.

Les experts ajoutent que les mauvaises pratiques de gestion des éléments nutritifs et les carences des principaux éléments nutritifs du sol expliquent les faibles rendements du riz dans la région, ce qui entraîne des interventions visant à accroître l'utilisation des engrais azotés, phosphorés et potassiques.

-* “Cette étude ajoute de nouvelles pièces au puzzle émergent de la manière d'optimiser l'efficacité des engrais dans la riziculture.”
  • Isaiah Sesan, Université fédérale de Wukari, Nigéria

Toutefois, selon les conclusions de l'étude, publiée le 15 mars dans la revue Geoderma, lorsque le rendement visé est de quatre à huit tonnes par hectare, la quantité d'azote pourrait être réduite de huit à 12%, en tenant compte des facteurs tels que les systèmes de production et les types d'exploitation.

« Nous utiliserons les résultats de cette étude pour améliorer encore RiceAdvice [une application destinée à l'éducation des riziculteurs], en fournissant un outil d'aide à la décision adapté au site, à la zone ou au système de production concerné, réduisant ainsi les écarts de rendement, améliorant l'efficacité des engrais et prévenant les conséquences négatives pour l'environnement de l'utilisation d'engrais », déclare Kazuki Saito, co-auteur et chercheur principal du Centre du riz pour l'Afrique, basé en Côte d'Ivoire.

Kazuki Saito, qui est agronome, a expliqué à SciDev.Net que l'étude avait été réalisée dans le but de développer une gestion des éléments nutritifs spécifique au site pour le riz en Afrique subsaharienne.

Les chercheurs ont évalué les écarts de rendement à la ferme et les niveaux de carence en éléments nutritifs dans différents systèmes de production rizicole - plaines irriguées, plaines pluviales et riz pluvial - dans différentes zones agricoles, y compris les hautes terres.
Ils ont mené des essais d'omission d'éléments nutritifs à la ferme avec différentes combinaisons d'engrais azotés, phosphorés et potassiques dans 17 pays d'Afrique subsaharienne, notamment le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, l'Éthiopie, le Ghana, la Guinée, Madagascar, le Nigéria, le Rwanda, la Tanzanie, le Togo et l'Ouganda.

Les résultats de l'étude montrent que l'azote était le nutriment le plus limitant.

Par exemple, les rendements en riz avec azote, phosphore et potassium étaient de 68%, tandis que ceux avec uniquement des engrais à base de phosphore et de potassium représentaient respectivement 84 et 89% des rendements.

Selon Isaiah Sesan, agronome à l'Université fédérale de Wukari, au Nigéria, les résultats sont cohérents avec les connaissances tirées d'études antérieures et de rapports de terrain.

« Cette étude ajoute de nouvelles pièces au puzzle émergent sur la manière d'optimiser l'efficacité des engrais dans la riziculture, car les terres agricoles ne sont pas en expansion, même si la demande de riz est importante », explique Isaiah Sesan.

« Nous avons besoin de moyens plus efficaces pour obtenir le meilleur rendement possible des terres cultivées, notamment l'utilisation efficace des engrais. »

https://scidev.net/afrique-sub-saharienne/cultures/actualites/riz-rendement-29032019.html
Références

Kazuki Saito Yield-limiting macronutrients for rice in Sub-Saharan Africa (Geoderma, 15 mars 2019)

Categories: Afrique

L'Artemisia, remède miracle ou pseudo-médecine ?

Sat, 06/01/2019 - 03:30

Les scientifiques se livrent une rude bataille sur l'opportunité d'utiliser des infusions à base de feuilles d'artemisia pour traiter le paludisme

Lecture rapide

  1. Au total 44 « Maisons de l'Artemisia » ont été répertoriées en Afrique
  2. Des chercheurs vantent l'efficacité de la plante tandis que l'OMS la déconseille
  3. Les experts préconisent des études cliniques supplémentaires
    Par : Fo-Koffi Djamessi

« Un bon médicament s'impose de lui-même sans publicité ; c'est le cas de l'Artemisia ». Ces propos optimistes d'Ibrahim Diop se veulent une réponse à la polémique actuelle en ce qui concerne l'utilisation de la plante Artemisia dans la prévention et le traitement du paludisme.

Malgré les inquiétudes soulevées par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et certains chercheurs quant à l'uitilisation de cette plante, le responsable de La Maison de l'Artemisia pour le Sénégal indique que ces paquets de 50g de feuilles séchées d'Artemisia s'écoulent dans tout le Sénégal « comme des petits pains ».

Depuis 2013, quarante-quatre centres affiliés à l'association internationale La Maison de l'Artemisia ont ouvert leurs portes dans vingt-et-un pays africains, pour vulgariser l'usage de l'Artemisia.

L'artémisinine extraite de cette plante est la molécule active de base des antipaludiques actuellement en vente sur le marché.

Selon Lucile Cornet-Vernet, la fondatrice de La Maison de l'Artemisia, environ 3 millions de traitement à base des feuilles séchées de cette plante ont été administrés pendant ces trois dernières années « sans cas de décès répertoriés ».

Et pourtant, ce mode de traitement du paludisme est dénoncé par des groupes de chercheurs, dont ceux de l'Académie nationale de médecine de France. Dans un communiqué publié en février, ces experts ont mis en garde les populations et la communauté scientifique contre l'utilisation de cette phytothérapie qu'ils jugent dangereuse pour l'avenir de la lutte contre le paludisme.

Craintes

« Cette monothérapie favorise l'émergence de souches de Plasmodium résistantes, alors qu'aucune molécule n'est actuellement disponible pour remplacer l'artémisinine dans les CTA[ 1] », peut-on lire dans le communiqué.

Daouda Ndiaye, chef du département de Parasitologie et Mycologie à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a expliqué à SciDev.Net que le risque dans l'utilisation de l'Artemisia est que le parasite vecteur du paludisme finira par développer une résistance à la molécule active et la rendre inefficace contre le paludisme.

« Lorsqu'un parasite est soumis à une dose répétée de molécule, il parvient à comprendre le mécanisme d'action et crée une mutation qui fait perdre à la molécule son efficacité », a indiqué Daouda Ndiaye.

« Aujourd'hui, l'Artémisinine et ses dérivés sont les dernières molécules auxquels nous avons recours pour le traitement du paludisme. Si nous perdons cette molécule, nous sommes condamnés », prévient-il.

Le chercheur souligne que c'est d'ailleurs dans la logique de protéger la molécule que l'OMS a décidé en 2007 de retirer du marché tous les antipaludiques à base de la seule artémisinine.

Pour Lucile Cornet-Vernet, ces craintes vis-à-vis de l'Artemisia sont « non-fondées ». La chercheure explique en effet que l'Artemisia Afra, qui est l'espèce de l'Artemisia la plus répandue en Afrique, ne contient pas de l'Artémisinine.

« Pour l'Artemisia annua [plus répandue en Chine, NDLR], ses nombreux constituants qui entrent en synergie pour soigner les accès palustres doivent être étudiés pour permettre de lever les réserves sur la possible induction de résistance à l'artémisinine », confie-t-elle à SciDev.Net.

Combinaisons

En attendant, Lucile Cornet-Vernet brandit les nombreuses études déjà réalisées sur l'efficacité de l'Artemisia. La plus récente de ces études a été effectuée sur un échantillon de 957 patients à Kalima, une ville située au nord-est de la République Démocratique du Congo.

Les résultats publiés en avril 2019 dans la revue médicale Phytomedicine révèlent un taux de guérison de 99,5% des patients sous tisanes d'Artemisia annua ou afra contre 79,5% pour les patients sous CTA.

Selon Daouda Ndiaye, ces études menées à l'échelle d'un pays ne peuvent pas être considérées comme une loi scientifique. Ce qui est dangereux avec les parasites, souligne-t-il, c'est de penser qu'une étude qui a donné des résultats positifs dans un milieu bien défini peut être appliquée au niveau mondial.

« Les parasites ont des interactions avec les milieux dans lesquels ils se développent. Leurs caractéristiques peuvent varier en fonction des aléas climatiques auxquels ils sont soumis », souligne le chercheur.

Même s'il ne réfute pas l'efficacité de l'Artemisia, l'expert estime que la combinaison de sa molécule active avec une autre molécule est le seul moyen efficace et durable de prise en charge du paludisme. Et de proposer que des recherches supplémentaires soient faites sur l'association de la molécule active de l'Artemisia avec une molécule de la même plante ou d'une autre.

Lucile Cornet-Vernet pour sa part préconise la réalisation d'une étude clinique multicentrique aux normes internationales, ainsi que des études pharmacocinétique et pharmacodynamique]2] des différents constituants actifs des tisanes pour lever toute équivoque sur l'usage de la plante.

Mais en attendant, Daouda Ndiaye invite les États africains à s'aligner derrière la position de l'OMS qui déconseille l'utilisation de feuilles séchées d'Artemisia dans la prise en charge du paludisme.

« Nous avons une police du monde en matière de santé et c'est l'OMS. Nous devons tous comprendre que ce n'est pas une affaire de gros sous, mais de principe de science », conclut le chercheur.

https://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/paludisme/article-de-fond/artemisia-science-27052019.html

Références

[1] : CTA c'est l'acronyme de Combinaisons Thérapeutiques à base d'Artémisinine
[2] : La pharmacocinétique désigne l'étude du devenir des médicaments dans l'organisme tandis que la pharmacodynamique fait référence à l'action des médicaments sur l'organisme

Categories: Afrique

La mine d'or des déchets issus des mangues

Sat, 06/01/2019 - 03:28

Au Burkina Faso, un technicien des sciences appliquées met au point un système de production d'électricité à partir des déchets de mangues.

Lecture rapide

  1. La mangue est un produit répandu au Burkina Faso, notamment dans le sud-ouest
  2. Les déchets issus des industries de transformation sont abandonnés dans des décharges
  3. Un inventeur a mis au point un procédé de transformation de ces déchets en énergie
    Par : Abdel Aziz Nabaloum

Au Burkina Faso, un expert en sciences appliquées a mis au point un procédé de traitement des mangues, en vue de leur transformation en énergie.

Dans ce pays, 300.000 tonnes de mangues sont produites chaque année, et une partie importante est absorbée par les industries agroalimentaires.

Mais les déchets issus de la transformation sont abandonnés dans la nature et contribuent à une forte pollution des dépotoirs.

-* “Le gaz butane est beaucoup utilisé dans les unités de transformation de mangues séchées.”

  • Dieudonné Ouédraogo - Université Joseph Ki-Zerbo

Dieudonné Ouédraogo, doctorant en sciences exactes et appliquées à l'université Joseph Ki-Zerbo, spécialiste en énergies renouvelables, est à l'origine de cette technologie qui consiste à transformer les déchets de mangues en biogaz.

« Le gaz butane est beaucoup utilisé dans les unités de transformation de mangues séchées », explique le chercheur.

« Alors qu'elles produisent beaucoup de déchets humides que sont les mangues mûres, pourries, les peaux qui peuvent leur permettre de produire de l'énergie en quantité et sans coût », poursuit-il.

Avec une production estimée à 300.000 tonnes par an, la mangue est utilisée par les industries de transformation agroalimentaire.

Leurs déchets sont la plupart du temps laissés dans des décharges. Pourtant, ils présentent un potentiel énergétique qui peut être exploité à grande échelle pour la production de biogaz.

Grâce à la technique de la méthanisation, explique le chercheur, les déchets de mangues sont placés dans un milieu anaérobie (sans oxygène), notamment dans des digesteurs.

Ce qui favorise la naissance des micro-organismes qui vont transformer ces déchets en biogaz au bout de 3 à 5 jours dans les digesteurs jusqu'au 20e jour.

Pour 1kg de déchets de mangues, la quantité quotidienne de biogaz produite est de 0,061 m3, explique l'inventeur.

Pendant six mois, les essais, qui se sont avérés positifs, ont été effectués à l'Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT), en milieu contrôlé avec des digesteurs expérimentaux pour connaître la productivité du biogaz, mesurer les pressions et les quantités de gaz.

Sa technologie se veut une alternative au gaz butane qui s'avère coûteuse pour les unités de séchage de mangues.

« Les unités de transformation des mangues n'auront plus à acheter le gaz butane puisqu'elles ont les déchets de mangues gratuitement à leur portée et qui leur permettront de fabriquer du biogaz en quantité voulue pour le fonctionnement de leur unité industrielle. Si le digesteur est bien entretenu, elle peut produire du biogaz pendant vingt ans », révèle Dieudonné Ouédraogo.

Cela va aider à leur rentabilité économique et à résoudre les problèmes d'assainissement, de pollution, à lutter contre les gaz à effet de serre et le réchauffement climatique.

Le président de l'Association professionnelle des exportateurs et commerçants de mangues du Burkina Faso (APROMAB), Issiaka Bougoum, soutient que la filière génère plus de 14 milliards de F CFA par an. La production de mangues séchées est de 2.774.257 tonnes en 2018, selon les données de l'APROMAB.

Le casse-tête de la gestion des déchets

Malheureusement, la gestion des déchets des mangues demeure un casse-tête pour les unités de séchage, reconnaît Issaka Bougoum.

C'est le cas de l'entreprise Tansyla, dirigée par Christiane Coulibaly. Agée d'une cinquantaine d'années, la jeune femme dirige une entreprise de séchage de mangues située à Toussiana, dans l'Ouest du Burkina, à 420 km de Ouagadougou.

En 2017, l'entreprise a produit et vendu 250 tonnes de mangues séchées, à l'aide de deux séchoirs tunnels acquis en 2011 et 2014. L'introduction du séchoir tunnel, une technologie venue d'Afrique du Sud, a apporté une véritable révolution au sein de l'entreprise.

Ce séchoir a notamment permis de réduire la pénibilité du travail, d'améliorer la qualité du produit fini et d'augmenter de façon significative les quantités produites.

L'Attesta, un autre type de séchoir, produit 20kg/24h de mangues séchées tandis que le tunnel en produit 250 kg/24h. Au vu des performances du tunnel, Christiane Coulibaly a acquis en 2015 et 2016 quatre autres séchoirs tunnel.

Mais depuis l'acquisition du tunnel, celle qui produisait à peine 50 tonnes de mangues séchées, a produit 65 tonnes en 2012 et 250 tonnes en 2016. Elle a renforcé son parc de séchoirs portant leur nombre à 12 avec des séchoirs tunnel de nouvelle génération.

Ce nouveau type de séchoir a un temps de séchage de 16h contre 24 pour l'ancienne génération et utilise une chaudière avec comme combustible des coques d'anacardes et des noyaux de mangue, réduisant ainsi de façon significative la facture énergétique de l'entreprise.

Réduire les factures énergétiques

Aujourd'hui l'entreprise Tensya comprend trois unités de séchage, 60 séchoirs Attesta et douze séchoirs tunnels.

Mais la majorité fonctionne au gaz butane. Outre la problématique de la gestion des déchets (84 tonnes par campagne), cette source d'énergie grève les ressources de l'entreprise.

Elle ignore qu'elle peut passer à 0 FCFA de consommation en termes d'énergie, grâce à la nouvelle technologie de transformation des déchets en biogaz.

Située à Gargin, un quartier à la périphérie sud de Ouagadougou, l'entreprise Roseeclat a reçu 360.644 tonnes pour la campagne 2017 pour 24.746 tonnes de mangues séchées produites et 515.866 tonnes en 2018 pour 43.584 tonnes de mangues séchées essentiellement à l'aide d'électricité et de gaz butane.

« La gestion des déchets et leur évacuation demandent beaucoup de moyens. Les mouches dérangeaient le voisinage. Au départ, les déchets de mangues étaient enfouis dans des fosses creusées au sein de l'usine. Avec la chaleur, ils sèchent dans la fosse et on les vide pour les jeter ou les brûler à 7 km de l'usine », précise le chef de la production de Roseeclat, Roland Nikiéma.

Avec 17 séchoirs Attesta et 12 tunnels, à Roseeclat, les déchets représentent deux-tiers de la production des mangues séchées.

Outre l'électricité, les séchoirs fonctionnent avec 29 bouteilles de gaz par jour pendant les trois mois que dure la campagne.
Ce qui correspond à 10.440.000 F CFA en termes de consommation en gaz butane seulement.

« L'électricité, nous coûte très cher. Sans gaz butane, l'usine ne peut pas fonctionner. L'utilisation du biogaz pourrait être une aubaine pour la gestion de nos déchets et nous permettre d'avoir de l'énergie sans coût et de réduire notre facture énergétique », détaille le chef de production Roland Nikiéma.

Issaka Ouédraogo, chef du département énergie à l'Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT), est convaincu que cette technologie va permettre aux unités implantées sur le territoire national de se procurer une source d'énergie à moindre coût. « C'est une bonne technologie qui peut être utilisée au-delà des unités de séchage de mangues », a précisé le chef du département énergie de l'IRSAT. Produit en milieu confiné, dit-il, il n'aura pas de conséquences sur ses utilisateurs.

Une solution endogène

Le traitement des déchets contribue à assainir le cadre de vie et à offrir de multiples avantages tels que l'accès à une énergie propre pour la cuisson et l'éclairage, l'accès à de l'engrais organique pour renforcer la sécurité alimentaire, indique Gwladys Sandwidi du Programme national de biodigesteur au Burkina Faso (PNB-BF). Pour elle, le développement d'un secteur du biodigesteur permettra au Burkina Faso de relever la part contributive des énergies renouvelables dans le bilan énergétique du pays. La promotion de cette technologie portée par le PNB-BF permet d'apporter une réponse endogène au problème de disponibilité de sources d'énergie propre en milieu rural.

Donc, à l'en croire, l'initiative du chercheur Dieudonné Ouédraogo peut être adaptée aux besoins des usines de transformation de fruits ou des grands producteurs de fruits.

Au niveau des unités de séchage de mangues, dit-elle, son invention permettra de valoriser les fruits impropres, les épluchures et autres résidus en biogaz et en engrais organique.

https://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/biocarburants/article-de-fond/burkina-energie-mangues-15052019.html

Categories: Afrique

Un outil numérique pour traduire 2000 langues africaines

Sat, 06/01/2019 - 02:01

Une nouvelle plateforme numérique vise à faciliter la traduction des langues africaines afin de rendre facile l'accès aux marchés mondiaux.

Lecture rapide

  1. Environ 52 langues autochtones se sont éteintes en Afrique
  2. Un nouvel outil de traduction assistée par ordinateur vise à traduire environ 2.000 langues africaines
  3. Selon un expert, il devrait être intégré aux plateformes de communication existantes telles que WhatsApp

Par : Royal Uche

Une plateforme numérique dénommée OBTranslate, qui vise à traduire plus de 2.000 langues africaines pour permettre aux habitants des zones rurales d'accéder facilement aux marchés mondiaux, a été lancée.

Selon son promoteur, 63% de la population en Afrique subsaharienne n'ont pas accès aux marchés mondiaux, en raison des barrières linguistiques.

« Plus de 52 langues autochtones d'Afrique ont disparu et n'ont pas de locuteurs natifs », ajoute Emmanuel Gabriel, fondateur d'OpenBinacle, une entreprise basée en Allemagne et créatrice d'OBTranslate, lancé au début du mois.

« OBTranslate peut combler les lacunes en matière de communication sur le continent. »

-* “Dans les cinq prochaines années, nous espérons acquérir des milliers, voire des millions d'utilisateurs, qui se chargeront des tâches de traduction sur OBTranslate.”

Emmanuel Gabriel, OpenBinacle

L'innovation résulte d'une application de messagerie antérieure, conçue en 2017 pour permettre une traduction en temps réel de l'interaction entre 26 langues africaines, mais qui a conduit à des résultats inexacts, a déclaré Emmanuel Gabriel.

« Nous étions très frustrés par l'application de messagerie. Par conséquent, nous ne voulions pas arriver sur le marché avec un mauvais produit », ajoute Emmanuel Gabriel.

« Nous avons décidé de créer notre propre plateforme de traduction assistée par ordinateur et d'apprentissage automatique, ce qui a donné naissance à OBTranslate. »

Selon Pangeanic, une société internationale de traduction basée en Espagne, un outil de traduction assistée par ordinateur convertit les textes en segments plus petits et susceptibles d'être traduits de manière efficace et rapide.

« Les segments peuvent être rappelés ultérieurement et le traducteur s'assure que la terminologie et le style d'écriture de l'original sont suivis », explique Pangeanic.

« Cela permet également de faire des économies, lorsque le document à traduire est similaire au document précédemment traduit : vous ne payez que pour une partie de la phrase modifiée. »

« Nous avons créé OBTranslate suivant un modèle d'entreprise innovant, pour garantir que l'outil est durable et capable de payer tous ceux dont les traductions sont très précises », déclare Emmanuel Gabriel. « Dans les cinq prochaines années, nous espérons acquérir des milliers, voire des millions d'utilisateurs, pour assumer les tâches de traduction sur OBTranslate. »

Emmanuel Gabriel explique qu'en raison de problèmes techniques qui doivent être résolus en premier lieu, l'équipe n'a pas encore rendu opérationnelle la traduction en temps réel par les utilisateurs publics.

« Nous travaillons d'arrache-pied pour nous assurer que lorsque les gens présentent du matériel de formation en langues africaines… ils ne disent pas nécessairement aux machines ce qu'il faut rechercher. Le système [devrait] trouver des modèles lui-même, tels que des indices contextuels autour de la phrase source », explique-t-il.

OpenBinacle a reçu une infrastructure d'une valeur de 100.000 USD de la part d'une société française d'informatique en nuage appelée OVH, Amazon et Google, et étudie des possibilités de financement pour affiner OBTranslate, a-t-il ajouté.

Emmanuel Gabriel exhorte les décideurs africains et le secteur privé à envisager d'investir dans OBTranslate, car cela pourrait contribuer de manière positive à l'amélioration de l'économie africaine et aux efforts de création d'emplois.

Bukunmi Seweje, directeur des opérations chez Compucode Limited au Nigeria, a déclaré qu'OBTranslate pourrait permettre des relations commerciales homogènes en Afrique.

Mais pour rendre l'innovation plus conviviale et accessible, Bukunmi Seweje ajoute qu'elle devrait être intégrée aux plateformes de communication existantes telles que WhatsApp.

https://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/technologie/actualites/ob-translate-langues-africaines-21052019.html

Categories: Afrique

Appel à l'éradication du cancer du col de l'utérus

Sat, 06/01/2019 - 00:30

Les experts appellent à des actions urgentes pour lutter contre le cancer du col de l'utérus en Afrique.

Lecture rapide

  1. Le cancer du col de l'utérus a tué 311.000 femmes dans le monde en 2018
  2. Les experts appellent à une action urgente en Afrique pour éliminer le fardeau de la maladie
  3. Il est crucial d'impliquer les femmes dans les initiatives de santé locales contre la maladie
    Par : Nelson Mandela Ogema

Selon des experts, l'Afrique doit éliminer de toute urgence le fardeau du cancer du col de l'utérus, qui reste un problème de santé publique dans la région, bien qu'il s'agisse de l'une des formes de cancer les plus évitables.

Le cancer du col de l'utérus, une maladie qui affecte la partie du système reproducteur féminin appelée cervix, est fatal s'il n'est pas dépisté et traité tôt.

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la maladie - causée principalement par le virus du papillome humain (VPH), transmis sexuellement - a tué 311.000 femmes en 2018 dans le monde, dont environ 85% dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.
“La mise en œuvre de programmes complets de prévention et de contrôle du cancer du col de l'utérus contribuera à la réalisation des objectifs de développement durable.”

Prebo Barango, Bureau de l'OMS, Zimbabwe

« Avec des taux de cancer du col de l'utérus jusqu'à six fois plus élevés en Afrique qu'en Amérique du Nord, nous constatons qu'il s'agit d'une maladie d'iniquité », a déclaré Matshidiso Moeti, directrice du Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique, dans un communiqué publié mi-mai. « Nous espérons que la nouvelle stratégie globale permettra de combler cet écart. »

Une réunion organisée par le Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique à Brazzaville, en République du Congo (13-15 mai) pour le compte des États membres, a examiné le projet de stratégie mondiale pour l'élimination du cancer du col de utérus.

La stratégie mondiale recommande que 90% des femmes âgées de 15 ans soient complètement vaccinées, que 70% des femmes soient soumises à un test de haute précision à 35 ans et que 90% des femmes atteintes reçoivent des traitements et des soins appropriés.

Prebo Barango, médecin au bureau de l'OMS au Zimbabwe, qui a assisté à la réunion, a déclaré à SciDev.Net que la lutte contre la maladie posait de nombreux problèmes en Afrique.

« L'accès aux vaccins, aux services de dépistage et au traitement contre le VPH est limité, en raison de l'indisponibilité des services ou de l'impossibilité pour les familles de supporter les coûts associés », explique Prebo Barango, ajoutant que le faible niveau de connaissances en matière de santé et d'information sur les premiers signes et symptômes de la maladie constitue un défi.

Selon Prebo Barango, les gouvernements africains devraient élaborer et mettre en œuvre une stratégie globale tout au long du cycle de la maladie, avec des interventions spécifiques en fonction de l'âge, dans l'ensemble du continuum de prévention et de contrôle.

« Les interventions clés incluent la vaccination contre le VPH chez les filles âgées de 9 à 14 ans, une éducation sexuelle saine pour les garçons et les filles, ainsi que le dépistage des lésions précancéreuses chez les femmes éligibles, associé à un traitement rapide des séropositives », a-t-il déclaré. « La mise en œuvre de programmes complets de prévention et de contrôle du cancer du col de l'utérus contribuera à la réalisation des objectifs de développement durable. »

Prebo Barango poursuit, en estimant que les initiatives locales en matière de santé associant les jeunes femmes à la défense et à la promotion de leur propre santé ont joué un rôle essentiel pour la sensibilisation de la population à l'importance de la vaccination et du dépistage.
Hudson Alakonya, doctorant assistant de recherche en oncologie à l'Université d'Oxford, au Royaume-Uni et cofondateur et directeur de Cancer Research Kenya, explique à SciDev.Net que la plupart des pays africains ne disposent pas de ressources humaines hautement qualifiées et compétentes pour enrayer la menace.

« L'un des domaines dans lesquels nous sommes en retard dans la lutte contre le cancer en Afrique est le manque de recherche en oncologie pouvant aider à la formulation et à la mise en œuvre de séances efficaces de sensibilisation au cancer, fondées sur des preuves », a-t-il déclaré.

« Si nous pouvons mettre en place des programmes de dépistage permettant à toutes les femmes à risque de développer un cancer du col de l'utérus de se faire dépister, nous serons alors en mesure de vaincre le cancer. »

https://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/maladie/actualites/cancer-uterus-30052019.html

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Les législatives de 2019 au centre des discussions

Fri, 05/31/2019 - 23:59

Le chef de l'Etat Patrice Talon a rencontré l'ensemble du corps diplomatique accrédité au Bénin dans la matinée de ce vendredi 31 mai 2019. De sources proches du palais de la Marina, les dernières élections législatives étaient au cœur des discussions avec le président de la République.
Au cours des échanges, Patrice Talon a expliqué la pertinence des réformes engagées par le régime du Nouveau Départ et de la Rupture. Il n'a pas manqué d'évoquer la main tendue à l'ensemble de la classe politique béninoise en vue d'un dialogue.
Pour cette rencontre, le chef de l'Etat était entouré des ministres des Affaires étrangères et de la coopération Aurélien Agbénonci, et de son collègue de la justice et de la législation Séverin Quenum.
F. A. A.

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Nicolas Folédi gagne la Citroën C4 Aircross

Fri, 05/31/2019 - 16:00

Le directeur général de Mtn-Bénin, Stephen Blewett a officiellement remis au gagnant du jeu tombola Mtn Mobile Money, les clés de la Citroën C4 Aircross, le plus gros lot mis en jeu par le réseau de téléphonie mobile à l'occasion de la grande promo Mtn MoMo ce vendredi 31 mai 2019.

Sur les 1.700.000 abonnés actifs de Mtn Mobile Money, c'est Nicolas Folédi qui a eu la chance d'être tiré au sort avec le numéro « 96 69 65 47 » le dimanche 19 mai dernier sur le Plateau de Week-end Matin. Il part donc avec la Citroën C4 Aircross pour le bonheur de sa famille.
Invité à faire le récit de l'évènement, l'heureux gagnant dit n'avoir pas cru au départ lorsqu'on lui a notifié qu'il était gagnant de la voiture. Il avait cru à un jeu d'escroquerie comme c'est money courant actuellement dans le pays, et se tenait prêt lorsqu'on va lui dire d'envoyer une quelconque somme d'argent. Après plusieurs appels, Nicolas Folédi dit n'avoir pas cru ; même quand le « 97 97 00 01 » l'a appelé, le doute persistait en lui. Le gagnant de la Citroën C4 Aircross a même pensé à une fraude orchestrée à son insu avec son numéro et craignait d'être mis aux arrêts une fois arrivée dans les locaux de Mtn Bénin. A la veille de la cérémonie de remise du lot, il a informé avoir fait un tour dans les encablures de la direction de Mtn et s'est rendu compte que c'est située jusque derrière le palais, ce qui a encore augmenté le doute et la crainte qui l'animaient. Il a fallu les encouragements de son beau-père et de ses frères pour que monsieur Folédi, chef maçon résidant dans la commune de Calavi accepte de se présenter.
Très heureux, il a invité les populations à s'abonner au réseau Mtn. « Il y a de bonnes choses quand on suit Mtn », s'est-il réjoui avant de prier le Seigneur que le réseau et tout le personnel de Mtn-Bénin, connaissent beaucoup de succès.
Le directeur général de Mtn Mobile Money, Virgile Toffodji a profité de l'occasion de la cérémonie de remise de lot, pour inviter les abonnés Mtn à faire leurs transactions via le service Mobile Money (abonnement canal+, paiement de crédit, transfert d'argent, paiement dans les magasins, etc. Remerciant les abonnés, il a rappelé que l'ambition de Mtn Mobile Money, est de travailler à rendre leur vie beaucoup plus facile.
« Cette voiture, c'est une voiture everywhere you go », a fait savoir Stephen Blewett, directeur général de Mtn-Bénin. Partout Nicolas Folédi voudra aller, il pourra s'y rendre avec le véhicule, a souligné le directeur général de Mtn-Bénin.
La promo Mtn MoMo a commencé le 07 décembre 2018 et a pris fin le 1er février 2019. Courant cette période, le réseau Mtn a offert chaque semaine, 3 TV 43'' + un décodeur Canal+ et un mois d'abonnement au bouquet Evasion aux trois premiers ayant cumulés le plus de points, et 40 coffrets de fête à l'issue du tirage au sort.
Mais les responsables de MTN Bénin n'entend pas s'arrêter là. Beaucoup d'autres surprises sont réservées aux abonnés actifs de Mtn Mobile Money. Seul code à taper, c'est le *400# pour être un heureux comme Monsieur Nicolas Folédi

F. Aubin AHEHEHINNOU

Les images de la cérémonie officielle de remise de la Citroën C4 Aircross

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L'examen des recours contre les candidats renvoyé à mercredi

Fri, 05/31/2019 - 15:53

Les sages de la Cour constitutionnelle n'ont pu se prononcer par rapport au recours formulé contre certains candidats aux élections des conseillers à la Haac, 6ème mandature. Selon les sages de la Haute juridiction, des investigations plus larges sont nécessaires avant que la Cour ne se prononce.
Ils ont donc convoqué le président de la Haac, Adam Boni Tessi, les sieurs Basile Tchibozo et Franck Kpotchémè à mercredi prochain pour une audience plénière spéciale.
Martine Attignon de Souza et Brice Ogoubiyi, deux candidats aux élections de la prochaine mandature de la Haac ont saisi la Cour contre deux de leurs challengers à savoir, Basile Tchibozo (ex président du Conseil national du patronat de la presse et de l'audiovisuel) et Franck Kpotchémè (ex président de l'Union des professionnels des médias du Bénin).
Pour les requérants, ces deux candidats ont violé la loi organique de la Haac. Ils n'auraient pas démissionné six mois avant les élections comme le recommande les textes en cas de candidature au poste de conseiller à l'organe de régulation des médias au Bénin.
Le verdict de la Cour est attendu mercredi prochain.
F. A. A.

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La sanction des 60 jours d'arrêt de rigueur annulée

Fri, 05/31/2019 - 15:51

La Cour suprême a tranché l'affaire relative au recours du contrôleur général de police, TOZE Jean en date du 05 août 2016, tendant d'une part, à l'annulation de la décision n° 506/MISPC/SP/SP relatif à la sanction de 60 jours d'arrêt de rigueur à lui infligé, et à la condamnation de l'Etat à lui payer la somme de 300.000.000 FCFA pour toutes causes de préjudices confondues, d'autre part.
La Cour, après avoir déclaré le recours recevable, a annulé la sanction de 60 jours d'arrêt de rigueur infligée au contrôleur général de police, TOZE Jean avec toutes les conséquences de droit, et rejeté la condamnation de l'Etat à lui verser la somme de 300.000.000 FCFA en réparation des préjudices subis.
F. A. A.

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Démantèlement d'un réseau de fabricants de liqueurs frelatées

Fri, 05/31/2019 - 15:50

Les agents de la Police Républicaine ont démantelé ce mercredi 29 mai à Abomey, un réseau de fabricant de boissons frelatées, constitué d'un homme et de son épouse. Plusieurs produits de qualité douteuse servant à la fabrication de liqueurs ont été retrouvés à leur domicile au quartier Samé, à Abomey.

Selon les informations rapportées par l'Abp, le couple exerce l'activité de fabrication de boissons depuis plusieurs années. Les liqueurs sont préparées avec des stupéfiants et additifs nuisibles à la santé.
Des produits frelatés ont été retrouvés par les éléments de la Police républicaine à leur domicile.
Ce réseau parvient à approvisionner des boutiques de vente de liqueurs à Abomey et dans les localités environnantes.
En période de fêtes de fin d'année, une importante quantité de ces boissons frelatées est déversée sur le marché.
Aussi, le couple fabricant de liqueurs frelatées a-t-il des cabarets dénommés « Dadjèho », lieux où des boissons et autres produits psychotropes sont commercialisés.
Akpédjé AYOSSO

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Léon Bokovè et Mathias Kouwanou préfèrent siéger au parlement

Fri, 05/31/2019 - 14:49

Contrairement aux ministres et certains maires ayant déposer le tablier à l'Assemblée nationale, les maires Léon Bokovè et Mathias Kouwanou respectivement maire des communes d'Adjohoun et de Dangbo, préfèrent siéger l'assemblée nationale. Ils renoncent ainsi à leur poste de première autorité de la commune.

C'est conformément aux dispositions de l'article 254 de la loi 2018-31 du 3 septembre 2018 portant Code électoral en République du Bénin qui prescrit que l'exercice des fonctions publiques non électives est incompatible avec le mandat de député que plusieurs élus de la huitième législature font leur choix. Ainsi, souligne-t-il que tout agent public élu député est placé dans la position de détachement de longue durée dans les trente (30) jours qui suivent son entrée en fonction. C'est alors que depuis leur installation, quelques démissions s'observent du côté de l'Assemblée nationale. Cette fois-ci c'est le tour des deux maires qui ont choisi la préférence de leur mandant. Ils ont donc tous déposé leur démission au préfet du département de l'Ouémé, Joachim Apithy ce mercredi 29 mai 2019. Ce qui suppose que Léon Bokovè et Mathias Kouwanou vont siéger au sein de la huitième législature laissant ainsi leur conseils municipaux conduire les chantiers enclenchés. Pour l'instant, ils n'ont pas donné les raisons de cette motivation qui les poussent à siéger à l'assemblée que de s'occuper de leurs populations à la base.

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Le procureur invite les épargnants de LINE TRADING à se faire recenser

Fri, 05/31/2019 - 13:43

Dans un communiqué en date du 31 mai 2019, le procureur spécial près de la Cour de Répression des infractions économiques et du terrorisme, Gilbert Togbonon informe que " le parquet spécial de la CRIET invite tous ceux qui ont souscrit à des opérations d'épargne ou de placement de capitaux en ligne auprès de la société LINE TRADING à se faire recenser à la Brigade économique et financière". Selon le procureur cette inscription sera suivie de la production des pièces justifiant leurs dépôts. Ledit recensement prend fin le 6 juin 2019.
G.A.

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12 recours inscrits au jeu de rôle ce jour

Fri, 05/31/2019 - 13:15

Les sages de la Cour constitutionnelle vont examiner ce vendredi 31 mai plusieurs recours. Il y a entre autres ceux relatifs à la désignation des représentants des médias à la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac).
Au total 12 dossiers de recours, inscrits au rôle, doivent être étudiés par les 7 sages de l'institution.
Les candidats Brice Ogoubiyi et Martine de Souza Atignon seront écoutés puisqu'ils ont formulé chacun des recours à la Haute juridiction.
Il y a aussi le sieur Médice Agbéhounco et le Collectif du personnel technicien de la Haac qui en ont formulé aussi contre certains candidats.
En dehors de ces recours relatifs à l'élection pour la Haac, le Président de la République et le président du tribunal de première Instance de première classe de Cotonou ont aussi saisi l'institution pour le contrôle de constitutionnalité de lois et l'exception d'inconstitutionnalité.
Les délibérés sont attendus cet après midi.
G.A.

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Deux voleurs présumés arrêtés chez Komi Koutché

Fri, 05/31/2019 - 12:57

La résidence de l'ex-ministre de l'Economie et des finances, Komi Koutché, située à Atokolibé, dans la commune de Bantè, a été cambriolée dans la nuit de jeudi à vendredi 31 mai 2019.
Au nombre de 14, deux des voleurs présumés ont été arrêtés par les habitants du village.

Selon les informations, c'est vers 2h du matin qu'une dizaine d'individus armés sont arrivés dans le village à bord d'un véhicule 4x4. Ils ont essayé de blesser le gardien à coups de machette, ce qui n'a pas marché car ce dernier se serait protégé d'une manière mystique. Mais, ils ont réussi à le ligoter.
En quête d'argent, ils ont retrouvé dans la maison, la mère de l'ex-ministre Komi Koutché à qui ils ont demandé les clés des chambres.
Des sources proches de la famille, « il n'y avait pas plus de 40.000 FCFA » dans la chambre.
La présence de voiture sur les lieux au milieu de la nuit a alerté les populations, ce qui a occasionné la fuite des malfrats. Les habitants ont pu mettre la main sur deux des voleurs présumés. Ces deniers ont été battus par la foule jusqu'à l'arrivée des agents du commissariat de Gouka.
A.A.A

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Le projet Zlec de l'Union Africaine en vigueur

Fri, 05/31/2019 - 10:43

La Zone de libre-échange continentale (Zlec), projet phare de l'Union africaine (UA) visant l'émancipation économique du continent est entrée en vigueur ce jeudi 30 mai 2019. Comprenant pour l'instant 24 pays, il a pour objectif selon l'UA d'augmenter le commerce intra-africain de 60% d'ici 2022.

La "phase opérationnelle" dudit projet va être lancée le 7 juillet lors d'un sommet de l'Union Africaine à Niamey. Ceci après avoir finaliser des instruments clés tels : les mécanismes d'arbitrage, la définition des règles d'origine des marchandises, la levée d'obstacles tels que la corruption ou les mauvaises infrastructures.
En mars 2018, 52 membres de l'UA sur 55 ont signé l'accord portant création de la Zlec, excepté le Nigéria, première économie du continent.
Pour poursuivre le processus, il fallait que 22 membres ratifient la Zlec.
Le 29 avril le Burkina Faso et le Zimbabwe ont déposé leurs instruments de ratification, portant le nombre de pays inclus dans la Zlec à 24, parmi lesquels figurent des poids-lourds du continent tels que l'Afrique du Sud, l'Egypte, le Kenya ou l'Ethiopie.
Des pays comme le Maroc ont également entamé une ratification.
30 jours plus tard, ledit projet entre en vigueur conformément à ses statuts.
La Zlec élimine les droits de douane entre pays membres et favorise ainsi le commerce au niveau du continent. Il permet aussi une émancipation des pays africains face à système économique trop centré sur l'exploitation des matières premières.
Au cas où les 55 pays membres de l'UA signeront le document, « la Zlec ouvrira l'accès à un marché de 1,2 milliard de personnes, pour un PIB cumulé de plus de 2.500 milliards de dollars ».

Akpédjé AYOSSO

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Patrice Talon rencontre les diplomates ce jour

Fri, 05/31/2019 - 10:38

Le chef de l'État a convié les diplomates pour échanger avec eux. Cette séance qui a lieu ce matin à la présidence concerne tout le corps diplomatique accrédité au Bénin.
L'objectif de cette rencontre étant pour le moment inconnu, il faut attendre la fin de la rencontre pour avoir une idée sur l'ordre du jour.
Mais cette séance peut être relative à la situation sociopolitique du pays et la volonté du chef de l'État à organiser une consultation nationale avec tous les acteurs du pays. En cela l'apport de la diplomatie pourrait faciliter la réussite de ladite rencontre. Le chef de l'État pourrait aussi aborder la situation du parc de Pendjari avec les nouvelles mesures prises pour sa sécurisation.
G.A.

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