Pour trouver une solution à la fermeture des frontières entre le Nigeria, le Niger et le Bénin, le communiqué final issu de sommet extraordinaire des chefs d'Etats et de gouvernements de la CEDEAO, tenu le 08 novembre à Niamey a annoncé une rencontre tripartite pour ce jeudi 14 novembre 2019 à Abuja.
Une délégation ministérielle béninoise conduite par le ministre des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci a donc effectué le déplacement d'Abuja.
Outre le ministre des Affaires étrangères, il y a le ministre de l'économie et des finances Romuald Wadagni, le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique Sacca Lafia et celui en charge de l'industrie et du commerce Shadiya Assouman.
Le Nigeria a fermé ses frontières terrestres avec le Niger et le Bénin depuis le 20 août 2019 dans le but de lutter contre la contrebande et l'insécurité.
Les concertations visent à aboutir à une solution acceptable pour toutes les parties. Des rencontres ultérieures seront aussi organisées pour consolider les échanges commerciaux entre les pays de la sous-région.
A.A.A
Le Ministre du cadre de vie et du développement durable José Tonato a procédé ce jeudi 14 novembre 2019, à l'hôtel Azalaï de Cotonou à l'ouverture officielle de la troisième session du comité régional de pilotage du projet d'investissement pour la résilience des zones côtières en Afrique de l'Ouest (Waca Resip).
La séance a réuni les membres du comité de pilotage, le commissaire de l'UEMOA, Jonas Gbian, en charge du Département de l'Agriculture, des Ressources en Eau et de l'Environnement, le ministre de l'environnement et de la ressource forestière du Togo, le représentant de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale et les présidents des comités nationaux du pilotage du projet.
Dans son allocution, le Commissaire Jonas Gbian en charge du Département de l'Agriculture, des Ressources en Eau et de l'Environnement a exprimé au président de la République Patrice Talon et à son gouvernement la reconnaissance de l'ensemble des acteurs du projet Waca Resip pour le rôle que le Bénin a joué dans la formulation du projet. Selon le Commissaire de l'UEMOA, le projet engage non seulement plusieurs pays dans lesquels les investissements physiques seront réalisés mais met également en relation des organisations régionales.
Après le lancement du projet Waca Resip en novembre 2018 à Dakar, ce n'est qu'en 2019 que les bases ont été jetées pour sa mise en œuvre.
Parmi les actions menées, le commissaire Gbian cite le recrutement progressif du personnel d'animation du projet au niveau des composantes nationales et de la composante régionale ; et la conduite des activités préparatoires au lancement des études de faisabilité. Sans oublier la conclusion de contrat avec le centre de suivi écologique de Dakar et les perspectives d'accords avec les autres partenaires concernés notamment la convention d'Abidjan et aussi le centre d'étude et d'expertise sur les risques de l'environnement la mobilité et l'aménagement.
Dans la réalisation de ces activités qui conditionnent la bonne exécution dans le temps des investissements physiques attendus, des difficultés ont été enregistrées. Elles sont relatives à la familiarisation des équipes avec les outils de gestion et de mise en œuvre du projet.
« L'année 2020 marquera le début du déploiement effectif du projet Waca Resip avec les débuts des investissements physiques », a annoncé le commissaire du Département de l'Agriculture, des Ressources en Eau et de l'Environnement.
« C'est justement la raison pour laquelle au cours de cette session une attention particulière sera portée sur les activités projetées dans les plans de travail et budget annuel pour l'année 2020 », a ajouté Jonas Gbian.
Au cours de la session du comité régional de pilotage, une visite de terrain est prévue pour apprécier la nécessité de maintenir le cap afin de réussir la lutte contre l'érosion côtière, les inondations et la pollution.
D'importants travaux annoncés pour 2020
« Nous sommes à une époque qualifiée de cruciale pour l'avenir de notre planète », a déclaré le ministre du cadre de vie et du développement durable José Tonato, co-président du projet Waca ResiP.
Les scientifiques poursuit-il, parlent « de point de basculement ou de point critique pour certains écosystèmes signifiant ainsi que ces écosystèmes ont atteint un stade de dégradation n'offrant plus à la faune et à la flore un cadre de fonctionnement et de vie normale ».
De ce fait, il invite tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet Waca-Resip à s'investir véritablement pour « l'atteinte de l'ensemble des résultats techniques prévus et en priorité pour la réalisation des investissements sans lesquels les phénomènes d'érosion côtière, d'inondation et de pollution observés ne feront que s'aggraver au préjudice des populations qui y vivent et de toutes les activités économiques qui s'y développent ».
Le co-président du projet Waca-Resip a souligné que des travaux d'aménagement du Littoral ont été réalisés à travers le plan d'action du gouvernement (PAG).
D'après le ministre José Tonato, ces investissements ont fortement contribué à la stabilisation des portions critiques de la zone littorale du Bénin. Il s'agit notamment du renforcement de segment de côte, de la création du Lac marin à l'Est de Cotonou et de la construction de la digue immergée sur la partie centrale d'Avlékété dans la commune de Ouidah.
« Il est nécessaire que les mesures de sauvegarde environnementales et sociales soient mises en œuvre et que la maîtrise de la question de l'érosion côtière engage une plus grande coordination des actions et interventions au niveau régional », a affirmé le ministre du cadre de vie et du développement durable. Il faut aussi selon lui, « une plus grande mobilisation des partenaires techniques et financiers et une meilleure implication de la société civile afin que s'instaure un dialogue permanent entre tous les acteurs en charge de cette mise en œuvre ».
Pour faire face à certaines difficultés liées au manque de main-d'œuvre qualifiée pour le dimensionnement des ouvrages, le suivi des infrastructures de protection, la gestion du milieu marin et côtier à court moyen et long terme, le ministre du cadre de vie a annoncé que le Bénin a proposé un programme de formation master régional en gestion du milieu urbain et côtier.
Dans la mise en œuvre du projet, plusieurs travaux sont prévus pour 2020 à savoir : les travaux de protection de côte notamment le dragage et le refoulement de sédiments et de la stabilisation de la berge sud de Gbèkon, la consolidation de la protection de la côte entre Aného au Togo et la Bouche du Roi au Bénin. Ces travaux démarreront après la validation des études techniques en vue de la réduction des risques côtiers. Il en de même pour les activités alternatives génératrices de revenus qui devront impacter 500 bénéficiaires directs dont 373 femmes.
« A l'issue de la présente session, vos échanges et décisions serviront de levier pour l'amélioration des performances tant attendus des différentes coordinations des 06 pays du projet Waca Resip (Togo, Bénin, Sao Tomé, Côte d'Ivoire, Sénégal, Mauritanie », affirme le ministre José Tonato.
Le commissaire Gbian n'a pas manqué de remercier la Banque Mondiale, le Fonds pour l'environnement mondial, et le Fonds Nordique de développement pour le partenariat de confiance avec la commission de l'UEMOA et les Etats concernés par le programme de gestion des zones côtières en Afrique de l'Ouest.
La troisième session du comité régional de pilotage du projet Waca Resip prend fin ce vendredi 15 novembre 2019.
Akpédjé AYOSSO
La localité de Aderomou située dans la zone frontalière entre le Bénin et le Nigéria a été le théâtre dans la matinée de ce jeudi 14 novembre 2019 d'une altercation entre douaniers nigérians, et commerçants de ce village non loin de Okeita, dans la commune de Pobè.
Selon les informations, des douaniers armés jusqu'aux dents ont franchi les frontières pour se retrouver en territoire béninois. Ces derniers auraient défoncé les magasins pour les vider des stocks de riz.
Une situation qui n'a pas été du goût des populations.
F. A. A.
Le président de l'Assemblée nationale, Louis VLAVONOU a rendu un vibrant hommage à Ismaël Tidjani SERPOS, ancien député à l'Assemblée décédé le 08 novembre dernier dans sa 72ème année.
Au cours de la cérémonie d'hommages qui a eu lieu ce jeudi 14 novembre au siège de la représentation nationale en présence de la famille du défunt, de la veuve et des orphelins, le chef du parlement béninois a rappelé les mérites d'un homme exceptionnel. « Notre hommage à l'auguste parcours qui fut le tien, dans chacun des trois compartiments du pouvoir, c'est l'hommage à l'homme de justice qui, au Palais où se dit le droit, aura marqué les esprits par sa compétence et sa droiture », a-t-il témoigné.
Ismaël Tidjani SERPOS au cœur de l'Exécutif, aura « incarné l'administration du service de justice, avec vérité et autorité », a rappelé Louis VLAVONOU. Selon le président de l'Assemblée nationale, l'ancien député est « un citoyen qui, à travers son nom et son parcours, aura gravé son souvenir en lettres d'or dans les annales d'histoire de toute une nation ».
F. A. A.
Le ministre de la communication et de la poste, Alain Orounla, a donné mercredi dernier son avis sur la visite de Olusegun Obasanjo, ancien président nigérian à son homologue béninois, Nicéphore Dieudonné Soglo. Le porte-parole du gouvernement a déclaré que c'est une visite « tout à fait normale et banale ». Pour lui, c'est normal que ces deux anciens présidents de pays voisins se voient et se parlent.
Selon le porte-parole du gouvernement, « le gouvernement n'a pas d'état d'âme sur cette visite encore moins sur le communiqué final qui n'entrave pas son action ». Au contraire, le gouvernement se réjouit et se félicite de ce qu'en dépit de la fermeture des frontières, l'ancien chef de l'Etat trouve le moyen de rentrer au Bénin, a-t-il confié. Ce qui augure selon Alain Orounla, de ce que « nous allons pouvoir aussi aller dans l'autre sens très bientôt ».
Au regard de la situation de fermeture de frontières entre les deux pays, le porte-parole du gouvernement a émis le vœu que les échanges entre les deux anciens chefs d'Etats portent sur ce sujet important qui concerne les deux pays. « J'espère qu'au menu de cette discussion, il a été question de l'ouverture très prochaine des frontières et de l'influence que les uns et les autres exerceront sur le président en exercice afin que nous revenions à cette situation normale », a-t-il souhaité
F. A. A.
C'est à une autre structure que revient l'organisation des élections en République du Bénin. Selon le nouveau Code électoral adopté à l'unanimité des députés ce jeudi 14 novembre, les prochaines élections seront désormais organisées par le Conseil électoral composé de cinq membres à savoir : un représentant de la majorité parlementaire, un représentant de la minorité parlementaire, un représentant du chef de file de l'Opposition et un magistrat désigné par ses pairs.
Cette nouvelle structure va relayer CENA après l'expiration le 13 juillet 2021, du mandat des membres actuels.
Selon le nouvelle loi, conformément aux dispositions du livre IV, le nombre de députés passe désormais de 83 à 109 sièges. 24 sièges sont exclusivement réservés aux femmes à raison d'une femme par circonscription électorale.
Par ailleurs, seules les listes ayant obtenu 10% des suffrages valablement exprimés sont éligibles à l'attribution des sièges.
F. A. A.
Les députés de la 8ème législature ont adopté ce jeudi 14 novembre 2019, la loi n°2019-43 portant Code électoral en République du Bénin. Contrairement à la loi n°2018-31, la caution pour les élections ont été revue à la baisse. Ainsi, les candidats à une élection présidentielle verseront la somme 50 millions de francs CFA comme caution, contre 250 millions selon l'ancienne loi.
Pour ce qui concerne élections législatives, la caution à payer par les candidats titulaires et leurs suppléants est de 0,5% du montant maximum des frais de campagne fixé à 30 millions FCFA, soit 1,5 million FCFA par candidats contre 3 millions FCFA lors des législatives d'avril 2019.
La caution payée est remboursable aux partis politiques dont les listes auront obtenu 10% des suffrages valablement exprimés.
Le cautionnement pour les élections municipales, communales et locales est maintenu à 20 000 francs CFA par candidat.
Selon le Code adopté, un député nommé à une fonction peut reprendre son siège à sa demande chez son suppléant au cours de la même législature.
F. A. A.
Les députés de la 8ème législature viennent de doter le Bénin d'un nouveau Code électoral. En raison des modifications à apporter à la loi n°2018-31 du 9 octobre 2018 portant Code électoral encore en vigueur dans le pays, les parlementaires ont carrément adopté ce jeudi 14 novembre un autre texte fait de nombreuses innovations. Il s'agit entre autre, de l'institution élections générales, l'institution de mesure de discrimination positive au profit d'une forte représentation des femmes au Parlement, l'institution du parrainage à partir de la présidentielle de 2021, la création d'un poste de vice-président, d'une meilleure équité dans la répartition des sièges des députés et des conseillers communaux. Le nouveau Code électoral comprend aussi l'institution d'une nouvelle liste électorale étant donné que la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) vient à terme en 2021, la réforme de la Commission électorale nationale autonome (Céna) à partir de 2021, l'institution d'un Conseil électoral, et d'une direction générale des élections.
Le texte adopté par les parlementaires cette matinée du jeudi 14 novembre 2019, est composé de 207 articles répartis en six livres.
Les deux premiers livres sont consacrés aux règles générales qui organisent les élections en République du Bénin ; le troisième livre concerne les règles particulières applicables pour l'élection présidentielle ; le quatrième quant à lui évoque les règles particulières applicables pour l'élection des membres de l'Assemblée nationale ; le cinquième livre a rapport aux règles particulières applicables pour l'élection des membres des Conseils communaux ; et le sixième livre est consacré aux dispositions transitoires et finales.
Le nouveau Code a été adopté en présence du ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum, et de son collègue de la communication et de la poste, Alain Orounla.
F. A. A.
La commune de Banikoara accueille ce jeudi 14 novembre 2019, la cérémonie officielle de lancement de la campagne (2019-2020) de commercialisation du coton.
En prélude à cette manifestation, le président de l'Association interprofessionnelle du coton (AIC), Mathieu Adjovi accompagné de ses équipes ont déjà marqué leur présence sur le terrain. Il s'agit pour le président de l'AIC, de s'assurer d'une bonne préparation de ce grand évènement pour les acteurs de la filière coton.
Depuis quelques années, le Bénin s'est hissé au rang des meilleurs producteurs de l'or blanc dans la sous-région. Cette performance, le pays entend la réitérer au cours de la présente campagne.
F. A. A.
Les Écureuils se sont inclinés cet après-midi devant les Super Eagles du Nigéria par le score de 2 buts à 1 au stade Godswill Akpabio International Stadium, à Uyo au Nigéria.
Voici en images les temps forts de cette rencontre
Le commissariat du premier arrondissement de Parakou a mené une opération coup de poing dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 novembre dans les quartiers Kpébié, Camp-Adagbè, Albarika, Dépôt, Zazira, Boundarou, Titirou et Okédama.
31 personnes sans pièce d'identité ont été interpellées et 08 motos suspectes saisies.
Encore une prouesse des hommes en uniforme qui ont décidé de permettre à la population de vivre une période de fin d'année dans la quiétude.
G.A.
Les Écureuils se sont inclinés cet après-midi devant les Super Eagles du Nigéria par le score de 2 buts à 1 au stade Godswill Akpabio International Stadium, à Uyo au Nigéria. Pour cette première journée des éliminatoires de la Can 2021, les béninois ont ouvert très tôt le score par le biais de leur capitaine Stéphane Sessegnon à la 3 ème minute. Mais les Nigérians égalisent à la 45 ème sur penalty avant de prendre l'avantage en seconde période à la 63 ème minute.
Dans quatre jours, au stade Charles de Gaulle à Porto-Novo, les Écureuils recevront pour le compte de la 2 ème journée, les Leone Stars de la Sierra Leone. Ces derniers ont fait match nul 1 but partout cet après-midi avec les Crocodiles de Lesotho à Domicile.
Marcel HOUETO
Ils sont cinq Béninois à avoir désormais le grade de professeur agrégé des universités de CAMES. C'est à l'issue du 19eme concours d'agrégation tenu à Ouagadougou au Burkina Faso en sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion.
Ces nouveaux professeurs agrégés ont sorti la tête pour le compte du Bénin. Il s'agit en ce qui concerne les sciences de gestion, de Chanhoun Maxime José et de Gbaguidi Léandre. Ils sont 8eme et 11eme sur les 14 admis dans leur catégorie disciplinaire.
En droit public, Kpènonhoun Césaire Foed de l'Université d'Abomey-Calavi du Bénin occupe la 6eme place sur les huit admis dans cette discipline. Eggoh Comlanvi Jude s'en sort 3eme et Fiamohe Rose, 16eme, en ce qui concerne les Sciences économiques.
Le Bénin prend deux places sur 17 admis.
Aucun Béninois n'est dans les autres disciplines que sont les sciences politiques, le droit privé et l'histoire des institutions.
G.A.
Les 5 nouveaux agrégés du Bénin
En sciences de gestion
1. Chanhoun Maxime José
2. Gbaguidi Léandre
Droit public
1. Kpènonhoun Césaire Foed
Sciences économiques
1. Eggoh Comlanvi Jude 3e
2. Fiamohe Rose, 16eme
_Néant_
L'historien et socioanthropologue, conseiller du culte Vaudou et ancien directeur de l'Office de Radiodiffusion et de Télévision du Bénin (ORTB), Émile Désiré Ologoudou est décédé des suites d'une maladie mercredi 13 novembre 2019 à l'âge de 84 ans.
Né le 17 juin 1935 à Savalou, Émile Désiré Ologoudou a mené ses études secondaires et universitaires à Dakar. Après don Doctorat ès sciences économiques en Allemagne, il a servi dans l'administration béninoise avant de s'exiler sous le régime du Parti de la Révolution Populaire du Bénin.
Installé à Paris puis à Dakar, il se consacre au journalisme et publie des chroniques littéraires dans Le Continent, quotidien interafricain, paru à Paris de 1981 à 1982, dans Wal Fadjiri et Le Soleil à Dakar de 1987 à 1988.
A la faveur du Renouveau démocratique de 1990, Émile Désiré Ologoudou rentre au bercail et dirige pendant quelques années l'ORTB avant de prendre sa retraite.
Les premiers textes poétiques du sociologue ont été publiés dans les années 60 dans la revue Présence africaine.
Auteur de plusieurs publications, il s'est révélé dans les années 80 comme poète.
A.A.A
L'accusé Comlan Azingoué a été condamné lundi 11 novembre 2019, par le tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa à 15 ans de réclusion criminelle et à une amende de 1.200.000 FCFA pour viol sur mineure.
Agée de sept ans et orpheline de père et de mère, la nommée A.B.A envoyée par sa tutrice Céline Attikpo pour aller moudre le maïs le 27 décembre 2013, a été violée par le meunier Comlan Azingoué à Houéyogbé. Selon l'ABP, le meunier après avoir libéré les autres clientes a éteint le moulin avançant comme prétexte un défaut de carburant. Il ferma la porte, étala une natte et déshabilla de force la petite fillette tout en veillant à ce que sa victime ne puisse appeler au secours.
En plein acte sexuel avec la petite, il a été surpris par le fils du propriétaire du moulin. Sur le champ, le meunier Comlan Azingoué a pris la fuite.
La petite ayant informé sa tutrice, l'accusé a été très vite retrouvé et arrêté.
A la barre, l'accusé n'a reconnu les faits qu'après insistance des parties. Il a confié avoir eu des rapports sexuels sur d'autres personnes mineures aussi bien que sur des adultes.
Le Tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa a suivi les réquisitions du ministère public et a condamné l'accusé Comlan Azingoué à 15 ans de réclusion criminelle et au paiement d'une somme de 1.200.000 F CFA à titre des dommages et intérêts.
En détention depuis décembre 2013, il retourne à la prison civile de Lokossa pour purger encore 9 années.
A.A.A
Dans le cadre de la première rencontre des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN-Cameroun 2021), le technicien français a déjà publié la liste des 11 premiers joueurs. Voici les onze Ecureuils qui vont affronter les Supers Eagles ce mercredi après-midi au Nigéria.
Dans les buts, on aura Fabien Farnolle. A la défense, Michel Dussuyer fait confiance à Emmanuel Imorou, Cédrique Hountondji, Nabyl Yarou et Youssouf Assogba. En milieu de terrain, on retrouve Michaël Poté, Stephane Sessègnon, Sessi d'Almeida et Jodel Dossou.
Seul en attaque, Steeve Mounier.
Le coup d'envoi est prévu pour 17h, heure de Cotonou.
F. A. A.
La composition des Ecureuils
Le gouvernement a adopté en Conseil des ministres ce mercredi 13 novembre 2019, les nouveaux textes qui réglementent les activités et le régime électoral de l'Ordre national des Pharmaciens du Bénin.
Selon le Conseil des ministres, la situation de crise qui a prévalu dans un passé récent à l'Ordre national des Pharmaciens du Bénin a eu des répercussions négatives sur son fonctionnement. Pour y remédier, le Gouvernement a mis en place un Comité dont les travaux ont conduit à l'élaboration de deux textes majeurs. Il s'agit du « décret portant organisation et fonctionnement de l'Ordre national des Pharmaciens du Bénin et du décret portant régime électoral dudit Ordre ».
L'adoption de ces textes selon le gouvernement, constitue une avancée notable dans la réforme du sous-secteur pharmaceutique au regard de son importance dans le système sanitaire en pleine restructuration dans le pays.
En dehors des nouveaux texte de l'Ordre national des pharmaciens, le Conseil a adopté le décret portant Accord-cadre révisé entre l'Etat et l'Association interprofessionnelle du Coton (AIC), de même que les décrets portant transmission à l'Assemblée nationale, pour autorisation de ratification du traité des Nations-Unies sur l'interdiction des armes nucléaires, adopté à New-York le 7 juillet 2017 et signé par le Bénin, le 26 septembre 2018, et l'annexe II des statuts du Fonds Africa 50 du groupe de la Banque africaine de Développement.
F. A. A.
En Conseil des ministres ce mercredi 13 novembre 2019, sous la présidence du Chef de l'Etat Patrice Talon, le gouvernement béninois a autorisé la signature de l'avenant n04 à la Convention minière du 20 mars 2009 signée entre l'Etat du Bénin et la Société Nouvelle de Cimenterie du Bénin (NOCIBE).
Selon le compte rendu du Conseil des ministres, l'examen de la Convention minière du 20 mars 2009 signée entre l'Etat du Bénin et la Société Nouvelle de Cimenterie du Bénin (NOCIBE) a permis de noter que « certains avantages octroyés à la société sont soit excessifs, soit contraires à des dispositions légales, réglementaires, communautaires, voire internationales ». Il s'agit par exemple de : « la dispense de la société de tout contrôle de la Commission de Contrôle des Investissements, l'engagement de l'Etat de ne pas entreprendre de vérifications fiscales ou douanières dans les cinq (05) années qui suivent la mise en exploitation de la cimenterie, le non-paiement des redevances dues pour les prestations fournies par les établissements publics à caractère commercial, la déduction de la base du revenu taxable au Bénin, de tout bénéfice réinvesti dans les autres pays de I'UEMOA et de la CEDEAO ».
Il y a également à titre d'exemple des exonérations fiscales à savoir : « l'exonération de tous impôts sur les revenus versés en rémunération des prestations fournies à la NOCIBE par des non-résidents, tiers au contrat ; de l'impôt sur le revenu des valeurs mobilières pour tous les revenus versés par la société à ses actionnaires et administrateurs ainsi que l'exonération de l'impôt sur le revenu des créances pour les revenus versés par la société à ses prêteurs et celle des prélèvements communautaires institués au profit de la CEDEAO et de I'UEMOA ».
D'après le Conseil des ministres « tous ces avantages précédemment concédés à cette société au motif du niveau des investissements, portent manifestement un grave préjudice aux finances publiques ». Le gouvernement a donc jugé nécessaire de procéder à la révision de certaines stipulations de la Convention minière.
« Les négociations engagées à cette fin en décembre 2016 avec la NOCIBE, conformément à la Convention qui la lie à l'Etat béninois, ont abouti le 9 octobre 2019, à un accord pour la signature d'un avenant. Les nouvelles dispositions entrent en vigueur dès la signature de l'avenant », précise le Conseil des ministres.
A.A.A
Le conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 13 Novembre 2019, sous la présidence de Patrice Talon, Chef de l'Etat, Chef du gouvernement. Au terme des travaux, plusieurs décisions ont été prises ( Cliquer pour lire )
Le ministre l'économie numérique et de la digitalisation Aurélie I. Adam Soulé Zoumarou, était sur l'émission de la 11e session de ASKGOUV BENIN, jeudi 07 novembre dernier. Elle a répondu aux internautes à travers le thème : « Numérique et Digitalisation au Bénin : Réalisations et perspectives ».
De façon synthétisée, la ministre a su apporter la réponse à plus de 250 questions. Celles-ci ont porté sur cinq axes fondamentaux, notamment : Réseaux GSM, Accès Internet, et déploiement fibre optique ; Télévision Numérique Terrestre ; Facilités et accompagnement des Start up ; Développement du e-commerce au Bénin ; Processus de digitalisation et perspectives.
Pour ce qui est de la Télévision Numérique Terrestre (TNT), la ministre a souligné que le Bénin est allé très vite, pour avoir réalisé, en 03 ans, ce que d'autres pays ont mis plusieurs années à faire. « Je sais que les Béninois sont impatients de passer à la TNT, ce qui est normal. Je puis vous assurer que ce projet phare est en train d'être réalisé avec célérité. Aujourd'hui, la TNT est effective dans notre pays, avec 29 sites où les tests sont très concluants », a-t-elle indiqué. Aurélie Zoumarou a néanmoins rassuré que les Béninois pourront, bientôt recevoir la TNT dans leur salon.
La question relative aux commandes des décodeurs est en train d'être réglée pour ne pas faire comme certains pays qui font des lancements partiels. Selon la ministre, « Le Bénin a pris une approche globale » pour y arriver.
Le maillage du territoire en fibre optique
La ministre Aurélie Adam Soulé Zoumarou a expliqué que l'internet est un aspect important et le haut débit l'est encore plus ; puisqu'il permet d'aller vers les usages numériques. Elle indique que MTN et MOOV sont les deux opérateurs qui offrent des services internet. Selon le ministre, le gouvernement a fait beaucoup de pas dans le sens de l'amélioration de la fourniture. « En 2016, nous étions autour de 25% de pénétration de l'internet mobile ; et aujourd'hui, nous sommes autour de 35%, selon l'ARCEP. Cela peut sembler peu. Mais quand on voit le gap comblé en 02 ans, c'est très important. Cela permet de voir que les projets structurants que nous avons, ont eu des résultats effectifs sur la pénétration de l'internet. S'agissant du coût, contrairement à la perception, et récemment, il y a quelques semaines avec le travail que nous avions fait sur l'universalité de l'internet avec l'UNESCO, nous avons vu que le Bénin fait partie des pays où le coût de l'accès à l'internet est raisonnable. Les récents encadrements de l'ARCEP ont permis de pouvoir donner le choix au consommateur, selon ses besoins, tout en encadrant ses dépenses. Nous sommes dans un cercle vertueux et non vicieux. Un cercle qui permet aux opérateurs de continuer les investissements, tout en assurant le fait que les consommateurs arrivent à consommer l'internet selon leurs besoins. Cela a permis à notre écosystème d'avoir des coûts et des offres attrayants », a-t-elle précisé. La question du maillage du territoire en fibre optique est d'autant plus importante dans la fourniture de l'internet à tous. Aurélie Adam Soulé Zoumarou indique que « le Bénin dispose d'un maillage en fibre assez conséquent ». A l'en croire, « Nous sommes allés très vite sur ce volet des infrastructures numériques, parce que très tôt, le gouvernement, sous l'égide du Président de la République, a impulsé une dynamique dans le déploiement des fibres optiques dans notre pays. Nous avons commencé à réhabiliter la dorsale nationale ».
La digitalisation
La ministre a précisé que « Le Bénin a beaucoup avancé sur les questions de digitalisation ». Elle ajoute que « Les années passées ont été mises à profit pour sélectionner un certain nombre de partenaires, dans une procédure de transparence, de fait qu'aujourd'hui, nous sommes à une étape de mise en œuvre de quelques projets structurants ». Le Bénin a aujourd'hui une plateforme à clé publique, qui va lui permettre de sécuriser nos plateformes. Par exemple, la digitalisation permet d'identifier formellement la personne qui demande un service dans l'administration publique. Elle évite les variations dans les renseignements fournis par le requérant. Aujourd'hui, ce projet est bien avancé. Nous allons bientôt avoir notre Data center que nous allons intégrer au projet de digitalisation. Deuxième chose : pour notre digitalisation au Bénin, c'est le bus de données d'inter opérationnalité que nous mettons en place avec nos partenaires estoniens, qui sont très avancés dans la digitalisation. A terme, ce bus de données nous permettra d'avoir des bases d'informations utiles pour chaque Béninois, toute chose qui améliorera la qualité des données. »
Aussi dira la ministre Aurélie Zoumarou, quand on parle de digitalisation, on pense tout de suite à la dématérialisation. « Vous avez sûrement entendu les innovations dans les domaines des impôts où les déclarations se font en ligne, le téléchargement des fiches de paie à distance… Aujourd'hui, nous devons passer à l'étape d'industrialisation de la digitalisation pour permettre à tout citoyen, quelle que soit sa situation géographique, de pouvoir demander des services administratifs sans se déplacer. Le e-visa est un exemple concret de la dématérialisation et de la digitalisation qui continue d'émerveiller plus d'un. Le numérique apporte un plus à la croissance économique », a fait comprendre la ministre.
Aurélie Zoumarou a entre autres abordé des sujets divers, notamment le capital numérique accumulé par le Bénin, depuis la création du ministère de l'Economie numérique ; l'effet de ce capital numérique sur le système productif de notre pays ; bref, la contribution totale de l'économie numérique à la croissance économique au Bénin, et les moyens préconisés par l'État béninois pour assurer la sécurité de ses citoyens sur ce nouveau continent que devient "Internet". Elle souligne que l'Economie numérique fait partie des secteurs de la relance économique. La dématérialisation du système de la gestion foncière a permis d'avoir des informations pour les candidats aux dernières législatives, afin de payer le montant correspondant pour obtenir leur quitus fiscal. Aujourd'hui, la déclaration des impôts pour les entreprises se fait en ligne. Ce sont quelques exemples qui montrent que le numérique apporte un plus à la croissance économique.
Sécurisation des données numériques
Aurélie Adam Soulé Zoumarou renseigne que « Pour le volet sécurité, nous avons une agence nationale de la sécurisation des systèmes d'information créée par la loi portant code du numérique. Cette agence porte la mission d'assurer la confiance numérique à nos concitoyens, lorsqu'ils se retrouvent dans le cyberespace. Cette agence est appuyée par des structures comme la Police républicaine (...) ».
La ministre ajoute que d'autres mesures sont prises pour sécuriser les systèmes d'information critiques, comme celui de l'eau ou de l'électricité ou encore celui des banques. Tout cela pour permettre de montrer au monde entier que nous sommes un pays où la cybercriminalité n'a plus sa place.
La sécurité étant l'affaire de tous, le gouvernement a pensé aussi au développement de compétence de la lutte contre la cybercriminalité au sein de la population, à l'image de la sécurité physique des personnes et des biens. Ainsi, grâce à toutes ces actions mises en place, le Bénin est passé 8e sur le plan africain en matière de cyber sécurité. La ministre de l'économie numérique et de la digitalisation a abordé la situation de la Cité internationale de l'innovation et du Savoir au Bénin, qui est aussi un projet phare du Programme d'actions du Gouvernement, un laboratoire de protypage grandeur nature. Il est selon Aurélie Adam Soulé Zoumarou à la croisée de trois grandes mégapoles à savoir Porto-Novo, la frontière du Nigéria et Cotonou.
Perspectives du gouvernement
« Mon ministère, dans son rôle transversal d'appui à l'ensemble des activités, travaille de front, de concert avec l'ensemble des autres ministères. Récemment, j'ai eu des échanges avec ma collègue en charge des microcrédits, sur les voies et moyens pour la digitalisation des microcrédits aux plus pauvres, afin d'offrir les services avec les standards les plus hauts, pour le bonheur des bénéficiaires.
Cette amélioration est nécessaire ; car, la microfinance participe au développement de notre pays, à travers nos mères, nos sœurs, même si les hommes ne sont pas exclus. Aujourd'hui, la dématérialisation au niveau du FNM, et à un niveau plus large, est effective tout en respectant les règles de la BCEAO et de l'UEMOA.
La préparation du Bénin à l'OPEN DATA est un aspect important pour notre gouvernement, qui a choisi, comme leitmotiv, la transparence. Mais cela ne signifie pas que nous allons mettre à disposition du public, les données personnelles de nos concitoyens. Cela dit, nous devons respecter le principe de confidentialité pour certaines données personnelles, lorsque nous sommes à l'OPEN DATA.
Consciente de n'avoir pas épuisé les préoccupations des internautes, la ministre les a invités, ou à se rapprocher des services compétents de son ministère, sur des questions spécifiques, ou à consultez www.numerique.gouv.bj ou des Agences comme ANSSI, ADN, ASSI.
G.A