Par requête en date du 22 juin 2020, le sieur Amadou Assouma a saisi la cour suprême pour invalider le siège du conseiller municipal Ousmane Abdoulaye Traoré et de son suppléant dans la cité des koburu. La Cour après en avoir délibéré par arrêt Numéro 2020/251/CA/ECM du date 16 juillet a annulé le siège occupé par le requis.
Une décision qui met en difficulté les Forces Cauris pour un Bénin Émergent ( FCBE) pour l'élection du poste de Maire.
Voici l'intégralité de l'arrêt rendu par la Haute Juridiction . CLIQUEZ POUR LIRE
L'ancien ministre des travaux publics et des transports, Richard Mahougnon Sènou rappelé à Dieu ce samedi 25 juillet 2020, est un gestionnaire des finances publiques. Précédemment fonctionnaire de la Banque Mondiale, il fut un acteur politique et candidat aux élections présidentielles de 2006 et 2016.
Né le 26 avril 1950, Richard M. Sènou a fait ses études à l'université de Paris Nanterre où il obtint une maîtrise en Économie, après un Bac série D au Collège Père Aupiais de Cotonou.
De 1978 à 1980, il fit un stage en expertise comptable à Paris. De 1992 à 1998, il conduit avec succès, plusieurs projets d'infrastructures au Burundi, au Rwanda et en République Démocratique du Congo. Devenu analyste financier durant les années 1985 et 2006, il dirige le groupe des projets du secteur énergie de la Banque Mondiale au Burkina Faso, en Sierra Leone, et au Ghana.
A l'élection présidentielle de 2006, il essaie de briguer la magistrature suprême et obtint 16.208 voix. Appelé au gouvernement, il occupe le poste de ministre délégué auprès du président de la République, de novembre 2006 à juin 2007. A charge des travaux publics et les transports, il a contribué de par ses compétences, à la réalisation de grands ouvrages tels que les passages supérieurs de Houéyiho et de Steinmetz dans la ville de Cotonou.
Candidat malheureux à la présidentielle de 2016, Richard Mahougnon Sènou a œuvré pour la tenue du dialogue politique d'octobre 2019 au Bénin. Ces assises selon lui, étaient nécessaires pour décrisper la situation sociopolitique dans le pays.
Convaincu des opportunités que le Bénin peut tirer de la proximité avec le Nigéria, Richard Sènou a exhorté les candidats à l'exercice du pouvoir d'État à créer un ministère spécial pour gérer les relations entre les deux pays. Le Nigéria selon lui, doit être transformé en un atout sur tous les plans. Les chefs d'État qui se sont sucédés à la tête du pays devraient selon l'ex ministre des travaux publics et des transports, faire de l'anglais la deuxième langue nationale. Ainsi, dès que les Béninois auront la possibilité de s'exprimer en anglais, cela pourrait améliorer les relations commerciales avec la première puissance économique africaine.
F. A. A.
Une barque a chaviré ce vendredi 24 juillet 2020 sur le lac Nokoué faisant quatre morts et huit rescapés. La barque en surcharge s'est renversée suite à un grand vent qui a soufflé sur le lac.
Voici quelques images de l'opération de sauvetage
Dans un entretien accordé à l'Agence Ecofin, le président de l'Association nationale des exportateurs d'ananas du Bénin (ANEAB), Jean Xavier Satola, a expliqué les performances enregistrées dans la filière ces dernières années, et les défis à relever pour conquérir l'ensemble du marché européen.
Selon le président de l'ANEAB, le Bénin à la date d'aujourd'hui exporte plus de 1000 tonnes d'ananas par an. Un record encore loin de celui de 2015 où le pays avait atteint la barre des 4120 tonnes, a-t-il rappelé. Cette régression à l'en croire, est due à la crise survenue lors de la campagne 2016-2017 avec les résidus ‘'d'étéphon'', un produit qui permet de colorer l'ananas. « Les quantités du produit chimique ont dépassé les limites maximales résiduelles (LMR) autorisées notamment en Europe », a expliqué Jean Xavier Satola soulignant que cette situation a amené le gouvernement à imposer une interdiction d'exportation de l'ananas coloré qui, selon lui, constituait la majeure partie des volumes expédiés.
Cette auto-suspension selon le président de l'Association nationale des exportateurs d'ananas a permis au Bénin de ne pas être pénalisée par une éventuelle interdiction de la part de l'UE, qui aurait eu plus de dommages pour la filière qu'un retrait volontaire.
L'exécutif, confie-t-il, a demandé à ce que des réformes soient faites au niveau de la filière d'exportation pour corriger les dysfonctionnements ayant conduit à cette crise. Ce n'est qu'après l'application des recommandations gouvernementales que les exportations ont repris depuis bientôt 08 mois.
Les principales destinations de l'ananas du Bénin sont les pays européens, notamment la France, la Belgique, la Suisse, l'Espagne et d'autres pays du Maghreb (le Maroc essentiellement), a expliqué le président de l'ANEAB.
La concurrence sur le marché européen
Selon Jean Xavier Satola, le Bénin fait face à la concurrence d'autres exportateurs dont le Costa-Rica qui, selon lui, constitue une menace pour les pays ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique).
Malgré cela, les ACP, soutenus par le Comité de Liaison Europe Afrique-Caraïbes-Pacifique (COLEACP) essaient de résister et de surmonter cette concurrence.
Sur le continent africain, le pays fait face également à des concurrents dont l'un des plus importants reste le Ghana. Ce pays selon le président de l'ANEAB, dispose d'un vaste réseau d'avions qui lui permet d'être sur tous les marchés ; un avantage que les exportateurs béninois n'ont pas.
Selon Jean Xavier Satola, s'ils doivent conquérir le marché suisse par exemple, cela n'est pas possible en raison de l'absence de vols directs vers cette destination. Une situation qui limite la capacité de l'ananas du Bénin et l'empêche de se déployer sur la totalité des marchés européens.
Pour y parvenir, le président de la faîtière de la filière d'ananas au Bénin fait savoir qu'il faut passer par des vols intermédiaires. Ce qui selon lui, présente des difficultés sur le plan logistique.
Il a par ailleurs rassuré de la présence du Bénin en France et en Belgique.
L'ananas du Bénin, une qualité sur le marché européen
« L'ananas du Bénin possède une qualité organoleptique exceptionnelle qui force le respect et l'admiration des consommateurs européens, qui exigent que ce type d'ananas puisse leur être fourni de façon régulière », a confié Jean Xavier Satola. Ce qui permet au pays de se positionner « sur le marché de niche européen ».
A en croire le président de l'ANEAB, des procédures pour l'exportation du Pain de sucre avec l'indication géographique (IG) sont en cours. « Nous sommes encore en phase procédurale, mais nous prospectons déjà de nouveaux débouchés sur le marché international. Dès qu'on aura fini toute la procédure, le Bénin pourra disposer d'un atout supplémentaire pour se positionner davantage sur les marchés internationaux et sous-régionaux », a-t-il annoncé.
Impact de la crise de la Covid-19
En raison de la pandémie du Coronavirus dont l'une des conséquences fut la fermeture des frontières aériennes et terrestres, l'ananas avion n'a pas été exporté, et des stocks destinés à l'exportation « sont restés sur les bras et ont pourri », a confié.
A l'en croire, il n'y a pas encore une étude sur les conséquences de la pandémie de la Covid-19 sur la filière. M. Satola souligne que le gouvernement est entrain d'évaluer l'impact de la crise sanitaire sur la production agricole, dont la filière ananas.
F. A. A.
L'organisation non gouvernementale Caritas Bénin a lancé ce vendredi 24 Juillet 2020 au centre pastoral Saint Charles Lwanga de Ouando à Porto-Novo, la campagne dénommée « Mini-projet de Caritas Bénin pour la riposte au Covid 19 ». La cérémonie de lancement a eu en présence de la ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Mme Véronique Tognifode Mewanou.
La campagne « Mini-projet de Caritas Bénin pour la riposte au Covid 19 » va se dérouler pendant une période de trois mois dans les communes d'Avrankou, Aguégués et Missérété. Des communes qui font partie de l'ex-cordon sanitaire instauré par le gouvernement.
Selon Mgr Aristide Gonsallo, Evêque du Diocèse de Porto Novo, président de Caritas Bénin et représentant la Conférence épiscopale à travers cette campagne, les populations concernées bénéficieront d'une assistance. Il s'agit entre autres des pauvres, les veuves et des malades chroniques.
La campagne sera marquée par la distribution de 5000 masques de protection faciale, de vivres et biens à 500 ménages pauvres ; de 120 dispositifs de lavage dans les principaux marchés et lieux de regroupements. Aussi, 120 émissions radios seront-elles réalisées au cours de la même période.
Les activités seront menées avec l'appui technique des Assistants Sociaux en service dans les Centres de promotion sociale des localités bénéficiaires.
La ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Mme Véronique Tognifode Mewanou a salué cette initiative de Caritas Bénin. Elle n'a pas manqué de rappeler les actions menées par le gouvernement pour soulager les populations dont les activités ont été impactées par les mesures restrictives du gouvernement contre la propagation du Covid-19.
La ministre a invité les populations à poursuivre le respect des gestes barrières contre le coronavirus.
Caritas Bénin est une organisation non gouvernementale créée par l'Episcopat béninois. Elle intervient dans plusieurs domaines dont les services sociaux de base.
A.A.A
L'ancien ministre des travaux publics et des transports, Richard Sènou n'est plus. Il a rejoint la demeure éternelle ce samedi 25 juillet 2020 au Centre national hospitalier et universitaire (CNHU-HKM) de Cotonou dans sa 71ème année.
Jeudi 23 juillet dernier, la santé de l'ancien ministre de Boni Yayi s'était considérablement dégradée du fait d'une crise l'ayant plongé dans le coma, renseignaient plusieurs sources. Une situation qui visiblement n'a pas connu une issue heureuse.
F. A. A.
Quatre morts et huit rescapés, c'est le nouveau bilan fait par le sergent-chef Gérard Boton, commandant de la base des sapeurs-pompiers de Dantokpa suite au chavirement d'une barque sur le lac Nokoué ce vendredi 24 Juillet 2020.
Selon le sergent-chef Gérard Boton, le groupe d'intervention subaquatique (GIS) avec l'aide des populations a sauvé 8 passagers à bord de cette pirogue. Quatre passagers sont morts dans cet incident.
Le piroguier a pris la fuite après le drame. À en croire certaines sources, le naufrage a eu lieu suite à un grand vent qui a soufflé sur le lac Nokoué. La barque s'est renversée parce qu'elle était aussi en surcharge.
A.A.A
Le citoyen béninois Ghislain Assogba a entamé ce vendredi 24 juillet 2020 une marche de Glazoué à Cotonou (près de 230 km). A travers cette marche, il demande la candidature de Patrice Talon pour un nouveau mandat.
« Sur mon trajet, j'ai pu obtenir 101 signatures de jeunes hommes et femmes épris de paix et de démocratie sur ‘'une page de pétition''. Ils ne veulent qu'une seule chose : le président Talon doit revenir en 2021 », a notifié Ghislain Assogba sur sa page Facebook.
Pour sa première journée, Ghislain Assogba a quitté Glazoué pour Dassa-Zoumè. Il va entamer la deuxième journée de marche devant la mairie de Dassa-Zoumè à 9 heures.
Pour son premier mandat, un autre citoyen Idrissou Soulé s'était donné comme défi de parcourir en six jours près de 500 km à pied de Parakou à Porto-Novo pour assister à l'investiture du Président Patrice Talon le 06 avril 2016.
A.A.A
Le maire de la commune d'Abomey-Calavi Angelo Ahouandjinou a, par un arrêté en date du vendredi 24 juillet 2020, désigné un chef d'Arrondissement intérimaire à Togba pour assurer la gestion des affaires courantes.
Il s'agit de Pierre Dossou Aisso Zossou, conseiller élu sur la liste du parti Union Progressiste. Il remplace le CA Pierre Gbégnon. Ce dernier est placé sous mandat de dépôt pour usurpation de titre et escroquerie dans une affaire domaniale. Il lui est reproché des malversations dans des opérations de lotissement dans son arrondissement.
A.A.A
(Par Roger Gbégnonvi)
Pour se révéler nation, des peuples dispersés, voire adversaires, se reconnaissent un destin commun. Pour l'accomplir en étant ensemble et forts, ils se donnent la main « contre le Sort, contre l'Histoire, contre la Nature », écrit Aimé Césaire, majuscules de rigueur. En chemin pour la nation, les Béninois ont bien pris conscience des étapes à parcourir.
Il y a 45 ans, c'était en 1975, nous avons fait un grand pas vers notre unité en cessant de nous appeler Dahoméens pour devenir Béninois. Quinze ans après le 1er août 1960, il fut temps pour nous de corriger une incohérence de notre histoire. Ainsi que l'écrivait Robert Cornevin en 1962, le Dahomey constituait « le seul exemple où le nom d'un royaume vaincu ait déterminé l'appellation d'une entité territoriale cinq fois plus grande ». Ce qu'un député français appela « Ce couloir du Dahomey…, comme accès au Niger et comme débouché sur le Bénin de tout le Soudan Central » fut dessiné au Congrès de Berlin en 1885. On y jeta, sans demander leur avis, les peuples du Centre et du Sud, en proie aux guerres d'Abomey, et ceux du Nord sans grand contact avec les ci-dessus. De cet imbroglio, l'Histoire nous fait devoir de « réussir quelque chose d'impossible ! » (A. Césaire) Nous nous y attelons. Et ce fut une décision intelligente et civique que celle de nous rassembler sous un nom, propriété de tous.
Mais, voulant peut-être ménager Abomey, nous avons quitté une incohérence pour une autre en décrétant Béhanzin héros national, grand-maître de l' « entité territoriale cinq fois plus grande » que la sienne. Absurde. Car les peuples qui ne s'acceptaient pas Dahoméens ne peuvent pas accepter comme héros de la nation béninoise quelqu'un qui, dans le sillage de ses prédécesseurs, a accompli la mission de protéger la terre héritée de ses ancêtres et de l'élargir par des guerres à ses voisins proches et lointains. Fidèle à sa mission sacrée, il ne lésinait pas sur les moyens. En 1892, alors que l'esclavage était aboli, il s'y adonna encore clandestinement afin d'acquérir les armes qu'il lui fallait pour bouter dehors ceux qui avaient entrepris de lui voler son héritage. Ne pouvant plus aller chercher le gibier-esclave chez les voisins lointains, « Béhanzin s'attaquait tout simplement aux paisibles populations d'Abomey et de ses alentours sans considération de rang social ou royal. Le bas-peuple était le plus éprouvé », écrit Justin Fakambi en 1992. Aucun roi d'Abomey n'avait en héritage des hommes et des femmes á défendre mais la terre à étendre en sacrifiant, s'il le fallait, des proches parents. Il n'est donc pas surprenant que Béhanzin ait aujourd'hui encore à Abomey des ennemis déterminés. Oser imaginer ce guerrier local en héros national ?
« Dieu, considérez que nous ne nous entendons pas nous-mêmes et que nous ne savons pas ce que nous voulons et que nous nous éloignons infiniment de ce que nous désirons ». La réflexion de sainte Thérèse d'Avila au 16ème siècle sonne étrangement vraie dans notre contexte béninois de fin XXème siècle. Mais peut-être nous parlera davantage le geste surprenant de Willy Brandt. Visitant en décembre 1970 l'ancien ghetto de Varsovie, le Chancelier allemand s'agenouille pour rendre hommage aux victimes du nazisme. Demander pardon. Aucun protocole d'Etat ne prévoit une telle attitude d'humilité profonde. Geste chrétien ? Mais Willy Brandt n'était pas un dévot. Peu importe. Il voulait réussir quelque chose de nouveau et de beau, de grand et de noble, « réussir quelque chose d'impossible ».
Nos ethno-cultures pratiquent plutôt menace et vindicte que miséricorde et pardon. Mais elles ne nous interdisent pas de prendre ailleurs la force vertueuse pour nous élever. Nous écouterons donc Thérèse d'Avila. Nous regarderons Willy Brandt. Nous laisserons tomber les tables de la loi obsolète et passéiste. Nous passerons au travers des coutumes et traditions sclérosées. Ainsi libérés, nous marcherons pour un Bénin au destin national.
Le 20 juillet, un webinaire sur un nouveau mouvement religieux en Corée du Sud et ses dimensions politiques, religieuses et sociales avec la récente crise COVID-19 a rassemblé des chercheurs et experts internationaux dans le domaine de la religion, du droit international et des droits de l'homme.
Intitulé "COVID-19 et la liberté religieuse : Shincheonji bouc émissaire en Corée du Sud", le webinaire a abordé les récentes attaques des églises protestantes conservatrices et fondamentalistes politiquement puissantes du pays contre une nouvelle dénomination chrétienne en pleine expansion, appelée "Shincheonji (Nouveau Ciel et Nouvelle Terre) Eglise de Jésus", fondée en 1984.
Le nouveau mouvement chrétien Shincheonji est devenu une cible de "persécution des protestants fondamentalistes" en raison de son expansion religieuse réussie "des protestants conservateurs et fondamentalistes qui voient Shincheonji comme un concurrent et veulent le détruire", a déclaré Massimo Introvigne en tant que sociologue italien de la religion qui a étudié Shincheonji avant et après la pandémie COVID-19 et a publié le premier compte rendu du groupe religieux en anglais.
Alessandro Amicarelli, président de la Fédération européenne pour la liberté de croyance, a souligné que les autorités sud-coréennes ont mis Shincheonji en cause dans la crise COVID-19 pour fermer l'église. "Déjà 30 autres personnes ont été testées positives avant la patiente 31 (un membre de Shincheonji critiqué pour l'expansion du virus). De nombreux Chinois, dont ceux de Wuhan, avaient visité Daegu (en Corée du Sud) et l'infection s'est répandue", a-t-il déclaré.
Willy Fautré, directeur de Human Rights Without Frontiers (HRWF), a déclaré que la récente attaque contre Shincheonji peut être considérée comme une tentative des groupes protestants fondamentalistes de Corée du Sud d'affaiblir et de détruire le concurrent sur le marché religieux. Il a ajouté : "Les violations des droits de l'homme à l'encontre des membres de Shincheonji par le biais d'un programme de conversion forcée (également appelé "déprogrammation") avec enlèvement et séquestration au cours des dix dernières années ont été commises en raison de l'échec de la concurrence des églises protestantes dans le pays".
Ciaran Burke, professeur associé à l'université de Derby, a déclaré que les autorités sanitaires sud-coréennes établissent un lien explicite entre Shinchoenji et l'apparition du COVID-19 jusqu'à présent, même si un lien plus important entre le virus et les cas de confirmation a été trouvé dans d'autres églises. Il a également exprimé ses préoccupations concernant "la collecte d'informations personnelles de 300 000 membres nationaux et internationaux de Shincheonji par le gouvernement, ce qui constitue une possible violation d'un accord international, en particulier du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) que la Corée du Sud a ratifié en 1990".
L'accusation a ouvert une enquête sur les dirigeants de Shincheonji, dont le fondateur Man Hee Lee, pour son rôle présumé dans la généralisation du COVID-19. Trois responsables de Shincheonji ont été arrêtés le 8 juillet, accusés d'avoir joué un rôle dans l'apparition d'une épidémie majeure à un stade précoce en "soumettant une liste de membres inexacte".
Les autorités ont ignoré les demandes de modification du mot "secte" dans leurs rapports officiels lorsqu'elles ont fait référence à l'église de Shincheonji. Les autorités locales ont encouragé les résidents à signaler aux autorités la congrégation et les installations de Shincheonji, ce qui a créé un stigmate selon lequel les membres devaient être traités comme des criminels", a déclaré un responsable de Shincheonji lors du webinaire.
Une récente déclaration publiée par les "familles des défunts et des victimes de COVID-19" a écrit que "les milliers de dommages et de décès de Coréens reflètent l'échec de la réponse initiale du gouvernement pour contenir le virus". Elle ajoute que le ministre de la Justice Choo Mi-ae "a permis aux patients de COVID-19 provenant de Chine d'entrer en Corée, ce qui a entraîné une épidémie généralisée du virus dans tout le pays, qui a entraîné la mort du peuple coréen". Elle a également déclaré qu'elle essayait d'éviter sa responsabilité pour les dommages en "donnant des ordres directs aux procureurs pour un raid et des arrestations contre l'église de Shincheonji".
La chaîne de télévision sud-coréenne MBC a rapporté qu'un dépistage effectué récemment à Daegu, épicentre de l'épidémie majeure de COVID-19 en Corée du Sud, a ajouté du poids à l'échec de la réponse initiale du gouvernement pour contenir le virus. Le rapport, citant l'analyse d'un hôpital universitaire local, a déduit qu'au moins 180 000 des 2,4 millions d'habitants de la ville de Daegu étaient infectés par le COVID-19, soit 27 fois plus que les 6 800 cas officiels confirmés. La plupart des cas confirmés, plus de 5 000, sont des membres de l'église de Shincheonji car leurs informations personnelles ont été recueillies par le gouvernement, tandis que les 180 000 autres infections potentielles n'ont pas fait l'objet d'une enquête.
Les députés ont adopté en plénière ce jeudi 23 juillet 2020, la loi n°2020-23 modifiant et complétant la loi n°2012-15 du 18 mars 2013 portant Code de procédure pénale en République du Bénin. Selon la nouvelle loi, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) pourra désormais connaître et réprimer les actes de pirateries maritimes. Les modifications apportées à la loi concernent notamment les articles 8, 29, 72, 581 et 789 du code de procédure pénale actuellement en vigueur.
Suivant les nouvelles dispositions de la loi, les pouvoirs de la police en mer ont été renforcés afin de faire face à la recrudescence des infractions dans le domaine maritime. Selon les informations rapportées par La Nation, les commandants des bâtiments de la marine nationale seront désormais habilités à exercer les mesures de contrôle et de coercition pour assurer le respect du droit international de la mer, des lois et règlements de la République. De même, tous les auteurs d'actes de crime de toutes natures dans les limites territoriales du Bénin en haute mer seront jugés par la juridiction spéciale, et ce, quelles que soient leurs nationalités.
Le pavillon sera également saisi. Des dispositions ont été également prises du point de vue de la coopération internationale dans la lutte contre la corruption afin que les auteurs d'actes de corruption ne puissent se réfugier impunément dans certains pays.
Par ailleurs, l'élargissement des délais de prescription de l'action publique en matières criminelle, délictuelle et contraventionnelle fait parties des innovations contenues dans la nouvelle loi. La prescription de l'action publique en matière de crime est portée de 05 à 20 ans révolus à compter du jour où l'infraction est commise, et de 03 à 06 ans en matière de délit. Le délai de la prescription des infractions en matière contraventionnelle est désormais de un an.
F. A. A.
15 géomètres ont été interpellés au tribunal de première instance d'Abomey-Calavi. Les mis en cause auraient procédé à des mutations de noms sur des parcelles alors qu'ils n'en n'ont pas la compétence. Une situation qui a créé des litiges domaniaux dans la commune.
Présentés au procureur de la République, 12 d'entre eux ont été placés sous mandat de dépôt. Il s'agit de Sanni, Houessinon Arsène et Maurice (cabinet KOKOSSOU) ; de Hounkpèvi Nazaire, Adjovi Thomas (cabinet IBIDOUN) ; de Adandédjan Ludovic, Cosme (Cabinet HOUTO) ; de Gbègnon Pierre, (CA Togba ) ; Lokossou Alain, Hèdihon Gilbert, Dohounon Franck, Akognidé.
L'ordre des géomètres a décliné sa responsabilité dans cette affaire.
F. A. A.
Des cas de coronavirus parmi les agents de l'administration béninoise. Plusieurs sujets atteints du Covid-19 sont détectés dont deux à la mairie d'Abomey-Calavi et plus d'une dizaine à la Direction générale de la Sbee.
À la Mairie d'Abomey-Calavi, les agents ont été mis en quarantaine suite au résultat d'un agent déclaré positif à la Covid-19. Ils ont été soumis au test de dépistage, ce qui a permis de détecter un second cas.
La commune d'Abomey-Calavi située dans le département de l'Atlantique est la plus touchée par la pandémie de coronavirus. À la date du 15 juillet, Abomey-Calavi a enregistré un total de 246 cas, Allada 77 cas et Ouidah 48 selon les informations recueillies.
À la Direction générale de la Sbee, il y aurait plus d'une dizaine de sujets atteints du coronavirus. Deux des cas seraient évacués au centre de prise en charge d'Allada.
Le Bénin compte à la date du 21 juillet 2020 un total de 1 694 cas confirmés de Covid-19 dont 918 guérisons contre 34 décès.
A.A.A
Du fait de l'intensification de la culture du coton, les ressources locales du Bénin se sont considérablement dégradées. Plus de 02 millions d'hectares, soit 19% du territoire national s'est dégradées au cours des deux dernières décennies.
Afin de pouvoir faire face à la situation, le gouvernement a initié en 2017, le projet de Transition agroécologique dans les zones cotonnières (TAZCO). Il a pour objectif d'améliorer la fertilité des sols avec pour but, de sécuriser le niveau de vie des producteurs du coton sur le long terme.
Au regard des résultats obtenus lors de la phase expérimentale, le projet TAZCO a été reconduit cette année 2020 avec l'ambition d'appuyer 30 000 producteurs, et d'impliquer plus fortement le travail des femmes dans la politique agricole.
Dans le cadre du TAZCO, il s'agit d'accompagner les producteurs dans l'adoption de nouvelles pratiques agricoles plus durables, et de favoriser une collaboration entre éleveurs et agriculteurs afin de réduire les litiges. La gestion des cultures étant intégralement liée à celle des systèmes d'élevage, la nouvelle politique du gouvernement s'appuie sur une gestion intégrée agriculture-élevage, pour une meilleure coopération entre ces acteurs interdépendants.
Afin de restaurer la fertilité des sols et renforcer la résilience des exploitations face au changement climatique, une nouvelle gestion des systèmes de culture est pratiquée. A cet effet, des plantes enrichissant les sols sont cultivées en rotation ou en association avec le coton. Mieux, sur certaines exploitations, des troupeaux d'éleveurs sont invités à transiter afin de fertiliser naturellement les sols.
F. A. A.
Le « CCNI ARAUCO », navire long de 300 mètres a accosté le samedi 18 juillet 2020 sur le quai N° 10 de Bénin Terminal. Il s'agit du plus grand navire qu'accueille Bénin Terminal.
Long de 300 mètres, le navire MAERSK de plus de 100 062 tonnes, battant pavillon hongkongais en provenance de Shanghaï dispose d'une capacité de chargement de 8700 conteneurs équivalent vingt pieds (EVP).
Les équipes de Bénin Terminal ont procédé au déchargement de conteneurs destinés au Bénin et aux pays frontaliers ainsi qu'au chargement de conteneurs de produits d'exportation.
Pour Arnaud Jobard, Directeur d'exploitation de Bénin Terminal, « cette opération, fruit du partenariat entre le Port Autonome de Cotonou, MAERSK et Bénin Terminal, est le couronnement du plan de modernisation du terminal à conteneurs du port de Cotonou ».
« Avec des investissements importants dans les équipements, les systèmes d'information, la formation du personnel, Bénin Terminal contribue à faire du port de Cotonou, un moteur du développement socio-économique du Bénin », a-t-il ajouté. Quatre autres navires de grande capacité vont accoster dans les prochains jours.
Bénin Terminal est aujourd'hui le point de passage privilégié des marchandises conteneurisées à destination du Bénin, du Nigéria et des pays de l'hinterland. L'ambition de l'opérateur du terminal à conteneurs du port de Cotonou est d'être un hub logistique régional de croissance pour le Niger, le Mali, le Burkina Faso et le Nigéria.
A.A.A
Une perquisition faite dans la matinée de ce vendredi 24 juillet 2020 dans deux maisons à Parakou a permis d'interpeller six individus pour vente de stupéfiants
Sur renseignements, les éléments du commissariat du 2ème arrondissement de Parakou ont perquisitionné deux maisons identifiées comme des lieux de vente de stupéfiants. La police a arrêté six individus dont trois femmes et trois hommes. Le chef ghetto est un handicapé moteur.
Il a été retrouvé chez eux des outils de cambriolage, deux motocyclettes, des postes téléviseurs, des sachets contenant de chanvre indien.
A.A.A
Le commissariat d'arrondissement d'Akassato a procédé ce mercredi 22 juillet 2020 à l'interpellation de quatre présumés cambrioleurs.
L'enquête ouverte à la suite d'un cambriolage perpétré dans un hôtel sis à Agassa-Godomey, dans la commune d'Abomey-Calavi a permis aux agents de la police républicaine de mettre la main sur quatre présumés auteurs de cet acte. Neuf (09) postes téléviseurs volés lors du cambriolage ont été retrouvés en leur possession.
A.A.A
Le Bénin va procéder le jeudi 6 août 2020 à une levée de fonds sur le marché financier de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Il s'agit d'une émission simultanée d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT) sur le marché par adjudication pour un montant de 30 milliards de FCFA.
Selon les caractéristiques de l'émission simultanée du Bénin, le montant mis en adjudication est de 30 milliards de FCFA avec une maturité de 36 mois (03 ans).
Le remboursement de l'obligation se fera le premier jour ouvrable suivant la date d'échéance fixée au 07 août 2023. Le paiement des intérêts se fera à un taux d'intérêt de 5,90% l'an dès la première année.
Le Bénin a prévu d'autres émissions d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT). Elles sont programmées au 20 août, 03 septembre et 10 septembre 2020.
A.A.A