Le Ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude HOUSSOU s'est prononcé, à l'occasion de la Journée internationale de la femme. À travers son message, Jean-Claude HOUSSOU rend hommage de façon générale aux femmes du monde entier et particulièrement à celles du Bénin et plus précisément celles de son département ministériel. (Lire l'intégralité de son message. )
Message du Ministre de l'énergie Dona Jean-Claude HOUSSOULa communauté internationale commémore ce 08 mars 2021 la Journée internationale de la femme. Notre pays le Bénin ne reste pas en marge de cet événement majeur qui porte sur le thème : « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ».
Au ministère de l'énergie, c'est pour la 5ème fois que nous commémorons cette journée depuis mon arrivée à la tête de ce département en 2016. C'est le lieu pour moi de réaffirmer, une fois de plus, mon engagement à promouvoir la gent féminine. La femme, en effet, c'est le sel de la vie et la mère de l'homme. C'est la clé de voûte de tout développement. C'est la femme qui donne la vie, qui éduque, qui conseille, qui oriente et qui organise. C'est d'elle que vient la lumière.
Chères femmes du ministère de l'énergie ! Vous êtes le rayon de la lumière divine. Vous êtes, par vos actions et votre engagement à la tâche, la lumière qui éclaire le ministère de l'énergie. Si aujourd'hui l'énergie est désormais au cœur du Bénin, terre d'opportunités grâce au président Patrice Talon, le mérite vous revient aussi.
Soyez-en fières. Soyez aussi rassurées qu'aujourd'hui plus que jamais je serai votre bouclier contre toutes sortes de discrimination dans ce département ministériel stratégique.
Comme vous le savez, mon action depuis le 06 avril 2016 a été de placer la femme au cœur de nos politiques de développement. C'est d'ailleurs pourquoi j'ai mis en place une cellule genre et développement le mardi 21 mai 2019.
Dans le cadre de la réalisation des grands travaux, en particulier la construction de la centrale thermique dual fuel de Maria-Gléta, j'ai insisté pour qu'un recrutement significatif de femmes soit fait en matière de main-d'œuvre locale. Aujourd'hui, sur cette centrale travaillent de braves femmes à des postes de responsabilité importante notamment l'exploitation de la centrale depuis la salle de commande. Bref, la liste de mes actions n'est pas exhaustive et devra se rallonger. Cela devra continuer sous le leadership du président Patrice Talon.
Chères femmes du ministère de l'énergie ! Cette édition de la Jif dans un contexte de Covid-19 est selon moi, une occasion de réflexion sur les actions à mener pour promouvoir le leadership féminin dans un contexte contraint. Cela, en vue d'un futur égalitaire. J'y crois fermement et je vous invite à en faire de même. C'est sur ces mots que je vous souhaite une excellente journée.
Vive la Journée internationale de la femme !
Vive le ministère de l'énergie !
Je vous remercie.
Dans le monde, seulement 50 % de femmes en âge de travailler participent à la main-d'œuvre officielle contre 75 % d'hommes (1). Et le fossé se crée davantage depuis plus d'un an que sévit dangereusement la pandémie du COVID-19. Dans un tel contexte, les initiatives pays se multiplient comme pour protéger les droits des femmes. Au nombre de celles-ci, l'initiative canadienne qui se manifeste au Bénin à travers OXFAM QUEBEC.
A l'occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes (JIF), le CANADA se fait découvrir à travers ses actions pour le bien-être et l'épanouissement de la Femme.
La Journée internationale des femmes, est une journée célébrée chaque année dans de nombreux pays à travers le monde. C'est un temps fort où les femmes sont reconnues pour leurs contributions dans la société C'est aussi une occasion qui est offerte à tous pour réfléchir à trouver des solutions visant à améliorer leurs conditions.
Cette année, la crise sanitaire avec ses corollaires que sont, le confinement qui a entrainé le ralentissement de l'activité économique a révélé et aggravé de nombreuses inégalités sociales préexistantes, le déséquilibre entre les sexes. Les nombreuses revendications que portent les organisations féministes depuis des décennies ne sont toujours pas entendues et la COVID19 a révélé à quel point le progrès était fragile et précaire. Et le thème de l'édition 2021 de la JIF « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 » illustre bien ce constat.
De la politique féministe du Canada a des actions fortes en matière d'aide internationale
Le Canada a été un des premiers pays à signer puis à ratifier la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (2). En 2017, le Canada a annoncé sa nouvelle politique d'aide internationale féministe afin d'atteindre les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. Les actions principales de cette politique reposent sur l'égalité des genres et l'autonomisation économique des femmes et des filles pour contrer les barrières structurelles dont-elles sont confrontées. Conscient que la moitié des personnes les plus pauvres dans le monde vivent en Afrique subsaharienne, le Canada a décidé de consacrer au moins 50 % de son aide bilatérale en matière de développement international aux pays d'Afrique subsaharienne à l'horizon 2022. Au Benin, depuis plus de 10 ans maintenant, le Canada a contribué à près de 225 millions de dollars en aide publique au développement. Cet apport non négligeable lui a permis d'être un acteur clé dans la promotion de l'égalité des genres et du renforcement du pouvoir économique des femmes. Sur le terrain, le Canada bien que présente à travers la mise en œuvre de plusieurs projets comme : Projeunes ; planforgirls ; femmes et filles engagées contre les violences sexistes et les mutilations génitales féminines‘'FEDiH-Djirima et le Projet d'appui au développement, à la professionnalisation et à l'assainissement de la microfinance (ADAPAMI) pour ne citer que ceux-là, visent essentiellement à l'amélioration des conditions de vies des femmes et des filles, réaffirme son engagement a participé au renforcement du pouvoir de femmes et des filles et à promouvoir l'égalité des genres pour porter la voix des femmes.
Cependant, pour amplifier la voix des femmes à travers le monde, le Canada a initié une initiative intitulée « Voix et Leadership des Femmes ». Cette initiative vise à appuyer les organisations de femmes œuvrant pour la promotion des droits des femmes, le renforcement du pouvoir des femmes, l'égalité des genres dans les pays en développement. Conscient du fait que les organisations de défense des droits des femmes sont des agents de changement essentiels, cette initiative vise donc à appuyer leurs activités, et à renforcer leurs capacités institutionnelles ainsi qu'à favoriser la création de réseaux et d'alliances.
Au Bénin, cette initiative est mise en œuvre par Oxfam-Québec propose la mise en place de trois (3) mécanismes financiers afin de renforcer les capacités des Organisations de Défense des Droits des Femmes (ODDF). Il s'agit :
❖ Du fonds pluriannuel : un fonds qui soutiendra jusqu'à 14 organisations féministes émergentes ou à visées thématiques spécifiques ;
❖ Du fonds de l'innovation : fonds qui sera mis à disposition des organisations locales pour tester différentes approches d'intervention visant l'autonomisation des femmes et des filles et la défense de leurs droits ;
Et du fonds réactif : qui mis à la disposition des Organisations de Défense des Droits des Femmes (ODDF), afin d'appuyer des initiatives ponctuelles axées sur la communication, le dialogue politique sur des questions de droits des femmes et sur l'accès à la justice en cohérence avec les événements marquants de l'actualité de chaque pays
Les femmes au cœur de la riposte contre la Covid-19 au : zoom sur quelques initiatives du projet Voix et Leadership des Femmes au Bénin (VLF)
Le projet "With Woman" ou "Avec la femme » a permis de mettre la femme au cœur de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles (VFFF) ou les violences basées sur le genre (VBG) en période du Covid-19. 30 membres de l'association des Mères d'élèves et 40 jeunes sur VFFF et les procédures de dénonciation ont été formé sur la prévention et la dénonciation des violences faites aux femmes dans le contexte de la covid. Les personnes formées constituent des relais de veille qui interagissent avec les Centres de Promotion Sociale et les établissements scolaires en vue d'identifier et de référer des cas de VFFF/VBG.
Plaidoyer pour la protection des droits de la femme en cette période de crise sanitaire DE LA COVID-19,
une initiative du Réseau des Organisations de la Société Civile pour la bonne gouvernance et le Développement Local (RODEL) qui a permis de réaliser une campagne de communication au profit des femmes et des filles sur la prévention du Covid-19 et la promotion des gestes barrières. Elle a aussi permis de réaliser un plaidoyer pour le respect de l'égalité genre et des droits des femmes à l'accès à l'information et la protection pendant cette période de crise sanitaire
Grâce à l'initiative SEVIR Covid-19, le Scoutisme Béninois a volé au secours des filles « vidomegons » travaillant dans le marché de Dantokpa. En effet, les filles « vidomegons » sont des filles placées auprès de tierces personnes et qui malheureusement sont victimes de toutes formes d'exploitation et d'abus. L'initiative a permis d'attirer l'attention des commerçant(e)s et employeurs de « vidomegons » sur la nécessité de respecter leur droit à des conditions de travail respectant leur santé, sécurité et intégrité physique dans un contexte de crise du Covid-19. A l'occasion 06 émissions radio diffusées ont été animées et plus de 1000 personnes ont été touchées par les actions menées dans le marché.
Mise en exécution depuis environ 12mois et prévu pour en durer 60,
‘'Voix et leadership des femmes''
contribue déjà à travers ses actions à une transformation des normes sociales et au renforcement du pouvoir des femmes et des filles pour un développement durable. L'ultime objectif est de faire des droits des femmes une réalité qui profite à la société béninoise dans son ensemble. Une réalité qui ne connaîtra plus d'inégalité que celle-ci soit fondée sur le sexe, la classe sociale, la race ou le groupe ethnique en incluant les hommes et les garçons dans la lutte pour l'égalité des genres.
https://www.international.gc.ca/ #AMC
#MASM
#leadershipfeminin
#jif
#VLF229
Les membres de la plateforme Halte-Tabagisme-Bénin sont désormais outillés sur le réseautage pour une mise en œuvre efficace de la convention cadre pour la lutte anti-tabac au Bénin. Un atelier de renforcement de capacités a été organisé à l'endroit des organisations membres la plateforme vendredi 5 Mars 2021. Il a été organisé par l'Ong Initiative pour l'éducation et le contrôle du tabagisme (IECT) en collaboration avec le bureau de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) au Bénin et le Ministère de la santé. Cette session conduite par Mme Blandine Sintondji Yaya et M. Augustin Faton respectivement présidente de la plateforme Halte-Tabagisme-Bénin et Directeur exécutif de l'Ong IECT a pour but de contribuer à faciliter les alliances stratégiques et les échanges entre les membres et d'autres réseaux d'OSC afin de maximiser les synergies pour exploiter le plein potentiel de la plateforme. Ce rendez-vous de donner et de recevoir a permis aux participants, tous engagés dans la lutte contre le tabagisme, de définir les actions et stratégies à développer pour accompagner l'Etat dans l'application effective de la loi n° 2017-27 du 18 décembre 2017.
Les travaux de l'atelier se sont déroulés au centre les Joyaux à Arconville dans la commune d'Abomey-Calavi.
Juliette Mitonhoun
Un ingénieur informatique a réagi, samedi 6 mars 2021, face à la polémique liée aux horaires qui ne se correspondraient pas sur la dernière capture d'écran faite et sur les messages supprimés en ce qui concerne les révélations du ministre Modeste Tihounté Kérékou sur des échanges WhatsApp de la candidate recalée des Démocrates Réckya Madougou.
Les problèmes liés à l'inconstance des heures affichées par WhatsApp ne sont pas nouveaux. Selon l'explication de l'ingénieur informatique Ulrich Tevi basé en Allemagne, l'application WhatsApp a changé considérablement grâce à de nouvelles versions et mises-à-jour. Selon lui, le fait que toutes les heures affichées sur la capture d'écran ont été avancées d'au moins 2 minutes et d'au plus 3 minutes, permet d'écarter la thèse selon laquelle les messages ne soient pas authentiques et sont des montages.
M. M.
Les captures d'écran en question
Le parti Bloc Républicain (BR) vient d'installer son équipe pour la campagne à l'élection présidentielle du duo Talon-Talata.
Le comité du BR qui conduira le travail de terrain en faveur du duo Talon-Talata pour la présidentielle est composé de plusieurs dizaines de membres. Le comité national est représenté dans tous les douze départements par une équipe de quatre membres chacune.
Abdoulaye Bio Tchané est chargé de la coordination du comité national. Il sera assisté dans ses missions de Janvier Yahouédéou et Barthélemy Kassa qui sont élus respectivement 1er rapporteur chargé de la communication et des médias et 2ème rapporteur chargé du processus électoral. L'ex ministre François Abiola est nommé 3ème rapporteur chargé de la gestion du contentieux et Adam Bagoudou 4ème rapporteur chargé de la logistique et du matériel.
M. M.
Coordonnateur National : BIO TCHANE Abdoulaye
1er rapporteur : YAHOUEDEHOU Janvier, chargé de la communication et des médias
2ème Rapporteur :KASSA Barthélemy, chargé du processus électoral
3ème rapporteur :ABIOLA A. Jean François, chargé de la gestion du contentieux
4ème Rapporteur :oBAGOUDOU Adam, chargé de la logistique et du matériel
Membres : les 12 autres membres actifs du BEN
Niveau Circonscription électorale
• 1ère circonscription
Coordonnateur : ARIFARI Nassirou Bako
1er Rapporteur : DANDAKOE Inoussa
2ème Rapporteur : ISSA DANTONKA Salifou
3ème Rapporteur : SANGARE Astou
• 2ème Circonscription
Coordonnateur : KATE Sabaï
1er rapporteur : BANI SAMARI Saïdou
2ème Rapporteur : OROU GUIWA Gaston
3ème Rapporteur : KAKORE Dama Lamatou
• 3ème Circonscription
Coordonnateur : BANGAN Gilbert
1er Rapporteur : KIANSI Yantibossi
2ème Rapporteur : NAMBIMA Laurent
3ème Rapporteur : N'TCHA Bibiane
• 4ème Circonscription
Coordonnateur : GOUNOU Abdoulaye S.
1er Rapporteur : KEREKOU Modeste
2ème Rapporteur : N'TCHA Christiane
3ème Rapporteur : DAOUDA Mohamed
• 5ème Circonscription :
Coordonnateur : TOGNI Cyprien
1er Rapporteur : HOUNGNIGBO Bernard
2ème Rapporteur : NOUNANGNONHOU C. Télesphore
3ème Rapporteur : HADONOU Inès
• 6ème circonscription :
Coordonnateur : SOKPOEKPE Nathanaël,
1er Rapporteur : YEHOUENOU Jules
2ème Rapporteur : DEGBO KOBO Pierre
3ème Rapporteur : SAVI Viviane
• 7ème Circonscription
Coordonnateur : ADAM SOULE Aurélie
1er Rapporteur : KORA GOUNOU Zimé
2ème Rapporteur : SOUROKOU Bio
3ème Rapporteur : MAMA Machioudou
• 8ème circonscription
Coordonnateur : GBADAMASSI Rachidi
1er Rapporteur : ADAMBI Sam
2ème Rapporteur : BABA MOUSSA Mariam
3ème Rapporteur : TAMBA Mariétou
• 9ème circonscription
Coordonnateur : OKOUNDE Jean-Eudes
1er Rapporteur : LAOUROU Grégoire
2ème Rapporteur AKPOVI Eustache
3ème Rapporteur : KOTCHARE Parfaite
• 10ème circonscription
Coordonnateur : DEGLA Benoît
1er Rapporteur : AKPONA Paulin
2ème Rapporteur : DJAGOUE Jacques
3ème Rapporteur : YABA Lucie
• 11ème circonscription
Coordonnateur : TOGBEVI Honfin Gabriel
1er Rapporteur : SOSSOU Casimir
2ème Rapporteur : AKPA Thierry
3ème Rapporteur : AMOUNZOUN Emma
• 12ème Circonscription
Coordonnateur : GBAHOUNGBA David
1er Rapporteur : ACAKPO Vincent
2ème Rapporteur : N'SOUGAN Maurice
3ème Rapporteur : AHOUSSI Gisèle
• 13ème Circonscription
Coordonnateur : ZOUMAROU W. Mamoudou
1er Rapporteur : ASSOUMA Shadya
2ème Rapporteur : NOUHOUM Bida
3ème Rapporteur : YERIMA Silifatou
• 14ème Circonscription
Coordonnateur : SEIBOU Assane
1er Rapporteur : MOUSSA Kamal
2ème Rapporteur : MOUSTAPHA Zacharie
3ème Rapporteur : AFFO Alice
• 15ème Circonscription
Coordonnateur : GBADAMASSI Kader
1er Rapporteur : BADAROU Alimatou
2ème Rapporteur : PADANOU Ambroise
3ème Rapporteur : WABI Waliath
• 16ème Circonscription
Coordonnateur : AHYI Chantal
1er Rapporteur : VIDEGLA Auguste
2ème Rapporteur : OUSMANE Ibrahim
3ème Rapporteur : MARIANO Serges
• 17ème Circonscription
Coordonnateur : ANANI Joseph Anmavi
1er Rapporteur : DAH TOSSOU Kokou
2ème Rapporteur : TOSSOU Romuald
3ème Rapporteur : HOUNZOUKIN Amélie
• 18ème Circonscription
Coordonnateur DAGNIHO Rosine
1er Rapporteur : NOUANTIN Etienne
2ème Rapporteur : AMOUSSOU Benoit
3ème Rapporteur : FANTODJI Stanislas
• 19ème Circonscription
Coordonnatrice MATHYS Adidjatou
1er Rapporteur : MIGAN Jacques
2ème Rapporteur : FONTON Noël
3ème Rapporteur : LAYINKA Latifou
• 20ème Circonscription
Coordonnateur : GBENOU Paulin
1er Rapporteur : KOUWANOU Mathias
2ème Rapporteur : DEHOUMON Paul
3ème Rapporteur : ADANDE Constantine
• 21ème Circonscription
Coordonnateur : BISSIRIOU Awaou
1er Rapporteur : FAGBOHOUN Karamatou
2ème Rapporteur : DOHOU Raymond
3ème Rapporteur : FATON Oscar
• 22ème Circonscription
Coordonnateur : ADOUN Hilaire
1er Rapporteur : OLIHIDE Clotaire
2ème Rapporteur : ODOUBIYI Akim
3ème Rapporteur : LALEYE Faustine
• 23ème Circonscription
Coordonnateur : SADO Nazaire
1er Rapporteur : GLIDJA Judith
2ème rapporteur : ATCHAWE Dominique
3ème Rapporteur : GUEDEGBE Chantal
• 24ème Circonscription
Coordonnateur : HEHOMEY Hervé
1er Rapporteur : YAHOUEDEOU Janvier
2ème rapporteur : SONON Gustave
3ème Rapporteur : DAGNIHO Floriane|
La présidente de l'Ong ''N'aie pas peur'', Angela Kpéidja, a reçu ce samedi 6 mars 2021 à Cotonou, le prix de la dignité féminine. Il s'agit d'un trophée décerné par 2AME Multiservices dans le cadre de la 1ère édition du dîner d'échange "Femme épanouie du Bénin" (Feb 229). Selon l'initiateur de cette soirée, Abalo Cocou Mèdagbé, ce prix vient récompenser le mérite d' "une brave femme qui se positionne aujourd'hui comme l'icône de la lutte contre les violences sexuelles au Bénin". Pour sa part, la récipiendaire a remercié 2AME pour ses efforts dans le social avant de faire part de son engagement à poursuivre le combat pour l'épanouissement des femmes. Justement, elle a eu l'occasion, au cours de cette soirée, d'échanger avec les invités sur les attitudes à adopter pour résister au harcèlement sexuel. Le thème de la causerie est inspiré de l'ouvrage "Les affamés de Zogbo", dont l'auteur n'est rien d'autre que l'initiateur de la soirée, Abalo Cocou Mèdagbé. L'événement est d'ailleurs organisé à la veille de la l'édition 2021 de la Journée internationale des droits de la femme. D'où l'appel d'Angela Kpéidja à toutes les femmes du Bénin pour qu'elles se rendent compte de leurs potentialités afin de changer le visage de notre pays.
Marcel HOUÉTO
Dafia N'Gobi, la soixantaine a été retrouvé mort dans son champ, ce samedi 6 mars 2021, à Tchoukangnê dans l'arrondissement de Brignamarou, dans la commune de Kérou. Selon les informations, cet agriculteur aurait été battu à mort par des individus non encore identifiés. Une enquête policière est ouverte pour faire la lumière sur les circonstances du drame. La victime laisse une femme et quatre enfants.
Boniface CAKPO
Grand choc pour le monde enseignant du Bénin. Cette corporation a perdu 8 instituteurs dans un accident mortel à Massi (Sèhouè), dans la commune de Toffo, ce samedi 6 mars 2021.
Les victimes proviennent toutes de l'école primaire privée FIDAKEL. Ces hommes de la craie et du tableau noir étaient partis à Agonlin pour soutenir leur directeur éploré.
L'accident a été causé par un gros-porteur qui a heurté à hauteur de Sèhouè, un mini bus de couleur rouge qui s'acheminait vers Cotonou avec à bord des enseignants d'une même école. Dans la foulée de cette collision, les deux véhicules se sont retrouvés à l'extérieur de la route bitumée, non loin d'une palmeraie.
Boniface CAKPO
Le film espagnol Adú tourné en grande partie au Bénin a raflé quatre prix aux Goya 2021. La cérémonie du Prix Goya du Cinéma, organisée par l'Académie espagnole des Arts et Sciences du cinéma a eu lieu ce samedi 06 mars 2021 dans la salle Théâtre Soho de Malaga en présence d'un nombre réduit de personnes à cause de la pandémie du Covid-19. L'événement a été retransmis en direct.
Quatre films ont gagné les Prix Goya 2021. Il s'agit de : Akelarre, Les Mignonnes, Ane et Adú. Le film Adú promu par l'actrice béninoise Bella Agossou a remporté les prix dans quatre catégories Il s'agit de "meilleur Acteur Révélation" (Adam Nourou) ; ''meilleur réalisateur" (Salvador Calvo) ; meilleur son et meilleure production.
« C'est le prix de tous les techniciens espagnols et béninois qui ont participé à la réalisation de ce film. Félicitations aux heureux gagnants et à tous les techniciens béninois qui peuvent se sentir fiers du fait que leur film a été sacré avec 4 GOYA dans une nuit qui a été très très compétitive », s'est réjouie l'actrice Bella Agossou dans une publication sur sa page facebook.
Le film Adú est un long métrage qui retrace « d' une part, le parcours et les difficultés d'un jeune adolescent face au phénomène de migration vers l'Europe et d'autre part, les difficultés d'intégration d'un expatrié dans sa mission de protection de la faune locale face aux exactions des braconniers et gardes du parc animalier dans lequel il travaille ».
Le film a été tourné en majeure partie au Bénin (Cotonou, Porto-Novo, Adjara, Ouidah, Grand-Popo , Ganvié etc.) sous la direction de Claude Balogoun, directeur de Gangan productions, producteur délégué au plan national du Film.
« Merci encore au ministère de la Culture pour tout le travail abattu. A Gangan Production de Claude Balogoun. Merci à tous ceux qui ont cru en ce projet depuis le début. », a ajouté Bella Agossou.
A.A.A
La candidate disqualifiée de la course à l'élection présidentielle de 2021, Reckya Madougou séjourne depuis vendredi 05 mars à la prison civile d'Akpro-Missérété. Invité ce dimanche 07 mars 2021 sur l'émission ‘'Ma part de vérité'' sur Golfe Fm, Romuald Joël Aïssi porte-parole du parti Moele Bénin s'est prononcé sur l'affaire Reckya Madougou.
L'opposante Reckya Madougou et certains de ses collaborateurs sont accusés des faits d'association de malfaiteurs et de terrorisme. L'opposition dénonce une machination politique pour empêcher la candidate recalée de s'exprimer et de jouir de ses droits. Selon Romuald Joël Aissi, porte-parole de Moele Bénin, les chefs d'accusation n'ont aucun lien avec la politique. « Il n'y a pas que Reckya Madougou qui parle dans l'opposition. Est-ce que les chefs d'accusation sont politiques ? Non ! », a-t-il déclaré. Les chefs d'accusation poursuit M. Aïssi sont de droit commun réprimés par les articles 161, 162, 163 du code pénal. « Ça n'a rien à voir avec la politique », ajoute-t-il.
Le responsable du département réflexion stratégique de la structure de campagne de Moele Bénin pour l'élection du duo de la mouvance fait confiance en la justice pour la suite du dossier. « Les autorités judiciaires se sont saisies de ce dossier. Les enquêtes sont en cours. A partir de ce moment laissons ce dossier entre les mains de la justice de notre pays en qui je fais confiance », a-t-il affirmé.
La candidate Reckya Madougou aurait envoyé des messages par erreur au ministre Modeste Kérékou en 2018. Les messages révélés par le ministre dans la soirée du vendredi 05 mars font croire à une tentative de déstabilisation du régime Talon. Pour Romuald Joël Aïssi, il revient à la justice de juger de la pertinence des messages. « La justice à tous les outils nécessaires pour juger de la pertinence et de la qualité de ce qu'on peut faire de ces messages », a-t-il indiqué. A l'en croire, le scrutin du 11 avril se déroulera dans la paix et la sérénité.
A.A.A
De grands mouvements et associations ont adhéré ce dimanche 07 mars 2021 au parti "Bloc Républicain" sous la bannière du ministre Jean-Claude Houssou. La cérémonie s'est déroulée à la maison de la culture de Porto Novo en présence de plusieurs personnalités, sages notables et têtes couronnées.
Une quinzaine de mouvements parrainés par Jean-Claude Houssou, membre fondateur du Bloc Républicain ont rejoint le parti du Cheval Cabré. Ils s'agit des mouvements Novi-Bénin, Cercle de vérité, Mjap, Ajedae, Ligue des Jeunes leaders, Base des jeunes de P-N, Association des femmes Mahu-klo, Creuset Talon Encore, Notre cause commune, Ensemble Relevons le Défi ERD, La Jeunesse de zebè, Caspa, C-Djch, Cajg (Cercle des amis de Joseph Gnonlonfoun) et les Jeunes de la Cité les Palmiers.
Représentant le Secrétaire général national du BR, la ministre Adidjatou Mathys a souhaité la bienvenue aux mouvements. L'adhésion de ces mouvements et associations agrandit les bases du Bloc Républicain, l'une des formations politiques soutenant les actions du chef de l'État.
Le ministre Jean Claude Houssou était accompagné d'une forte délégation du parti Bloc Républicain composée des ministres Aurelien Agbenonci, Alain Orounla, Adidjatou Mathys, et Aurélie Adam S .Zoumarou.
A.A.A
L'arrestation de la candidate du parti d'opposition ''Les Démocrates'' était au centre des sujets d'actualité abordés sur Golfe Africa, dimanche 7 mars 2021. Romuald Joël Aïssi, porte-parole du parti Mouvement des Élites Engagées pour l'Emancipation du Bénin (Moele-Bénin) a donné la lecture qui devait être faite de cette affaire d'association de malfaiteurs et de terrorisme.
‹‹Laissons la justice faire la lumière (...). C'est une infraction de droit commun réprimée par les articles 161, 162, 163 du code pénal. Je n'y vois aucune connotation politique ››, a indiqué Romuald Joël Aïssi, porte-parole du parti Moele-Bénin au sujet de l'affaire d'association de malfaiteurs et de terrorisme pour laquelle est arrêtée Réckya Madougou et trois autres de ses co-accusés. Il a réfuté les arguments selon lesquels la procédure n'a pas été respecté et qu'il s'agirait d'une « machination politique ». « « Nous sommes dans un pays de droit. La loi est dure mais elle est la loi », a-t-il martelé. Romuald Joël Aïssi invite chaque Béninois à oeuvrer pour que l'élection soit une fête. « La violence conduit au chaos. Le peuple doit être éveillé, doit dénoncer toute véillité allant dans le sens de la déstabilisation de la démocratie », a-t-il plaidé.
M. M.
Dafia N'GOBI, la soixantaine a été retrouvé mort dans son champ, ce samedi 6 mars 2021, à tchoukangnê dans l'arrondissement de Brignamarou, commune de Kerou. Selon des recoupements, cet agriculteur aurait été battu à mort par des individus non encore identifés. Une enquête policière est ouverte à cet effet pour faire la lumière sur les circonstances du drame. La victime laisse une femme et quatre enfants.
Boniface CAKPO
Alors que des individus, des familles et des organisations du monde entier se rassemblent pour célébrer la Journée internationale de la femme le 8 mars, beaucoup se focaliseront sur l'élément « humain » : célébration des réalisations des femmes, collecte de fonds pour des organisations caritatives axées sur les femmes et sensibilisation à l'égalité des femmes.
Agir de la sorte est crucial, mais ne suffit pas. Rares sont ceux qui se pencheront sur les arguments économiques en faveur de l'égalité des genres : le fait même que la promotion de l'égalité des genres soit extrêmement logique au plan économique. Partout dans le monde, c'est peut-être ce qui, en fin de compte, incite les entreprises à prendre des mesures en faveur de l'égalité des genres.
Comme nous le savons tous, les organisations résilientes et commercialement viables jouent un rôle essentiel dans la croissance économique mondiale et dynamisent les économies nationales. Au sein de ces organisations, les femmes représentent bien sûr la moitié du potentiel d'emploi total, ce qui signifie que le développement des talents des femmes renforce, à son tour, l'avantage concurrentiel d'une organisation particulière.
Les statistiques parlent d'elles-mêmes : une récente étude de McKinsey portant sur 1 000 entreprises de 12 pays a révélé que les sociétés ayant pris des mesures pour améliorer l'égalité des genres étaient plus rentables que les moyennes nationales. Une autre étude de Catalyst sur les entreprises du classement Fortune 500 a montré que les organisations ayant un niveau élevé d'égalité des genres dans les postes de direction avaient un rendement des capitaux propres de 35 % supérieur à celui des entreprises qui n'avaient pas pris de mesures similaires.
En outre, une étude de l'EY portant sur les 200 premières entreprises de services publics à travers le monde a mis en évidence que les organisations dont les conseils d'administration présentent un niveau élevé d'égalité entre les genres ont un meilleur retour sur investissement. De fait, les 20 services publics les plus diversifiés ont obtenu de meilleurs résultats que les 20 derniers, une différence qui pourrait se chiffrer en millions de dollars ou plus.
À un niveau macroéconomique plus large, la parité entre les genres sur le marché du travail se traduirait par une augmentation du PIB mondial de 12 à 28 000 milliards de dollars. Pour mettre les choses en perspective, cela correspond approximativement à la valeur des économies américaine et chinoise d'aujourd'hui, combinées.
Dans toute la région, voire dans le monde entier, il reste du travail à faire. Le rythme rapide des changements technologiques signifie que les femmes doivent continuer à être fortement représentées dans l'enseignement supérieur, pour leur permettre de jouer un rôle égal dans l'économie future.
Alors que les gouvernements de la région se sont collectivement engagés à divers degrés en faveur de l'égalité des genres et que de nombreux programmes locaux ont été mis en place, dans le secteur privé, il subsiste un manque préoccupant dans la compréhension réelle de ce que signifie l'égalité. De nombreux facteurs doivent être pris en compte en termes d'égalité de rémunération, telles que les primes et les actions. L'examen d'une grande variété de facteurs permettra d'assurer une véritable parité entre les genres.
Nous avons déjà souligné l'énorme avantage qu'aurait pour une entreprise le fait d'avoir des femmes à des postes de direction et à des postes de cadres. Là encore, les entreprises de la région doivent redoubler d'efforts. Il s'agira notamment de cultiver très tôt les jeunes talents féminins, de les encourager à assumer des responsabilités supplémentaires et de leur donner les compétences dont elles ont besoin pour réussir.
La pandémie de Covid-19 a, bien sûr, exacerbé la nécessité de se concentrer sur ces questions. Le WEF's 2020 Gender Gap report sur l'écart entre les genres, par exemple, a mis en lumière que si les femmes représentaient 39 % de la main-d'œuvre mondiale, elles comptaient pour 54 % de toutes les pertes d'emploi. La pandémie a également intensifié les défis auxquels les femmes étaient déjà confrontées ; ainsi, les mères qui travaillent ont toujours fait un « double shift », une pleine journée de travail, suivie d'heures de travaux domestiques et à prendre soin des enfants. En raison de cette dynamique, une étude de McKinsey menée en partenariat avec LeanIn.Org aux États-Unis a révélé que plus d'une femme sur quatre envisage ce que beaucoup auraient considéré comme impensable il y a quelques mois à peine : rétrograder dans leur carrière ou quitter complètement le marché du travail. Dans ce contexte, il est grand temps de doubler, voire de tripler, les efforts pour faire en sorte que ces problématiques soient abordées.
Cette année, le thème de la Journée internationale de la femme est #ChooseToChallenge (Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19). Dans tous les secteurs, voilà ce que doivent faire les entreprises de ce pays et de la région MENA : remettre en question et dénoncer les préjugés sexistes et choisir de changer les choses.
Dans l'affaire association de malfaiteurs et terrorisme qui défraie la chronique depuis un moment, un policier est cité et placé sous mandat de dépôt. Il est reproché au fonctionnaire de police des faits d'abus de fonction.
Selon le site Banouto, le policier est accusé de fournir des informations aux personnes mises en cause dans l'affaire. Il a été mis sous mandat de dépôt dans la soirée de ce vendredi 05 mars au même moment que la candidate recalée du parti Les Démocrates.
Reckya Madougou revenait d'un meeting politique à Porto-Novo mercredi 03 mars dernier quand elle a été interpellée par la police. Auditionnée plusieurs fois à la BEF et à la CRIET, elle a été placée sous mandat de dépôt au même titre que ses co-accusés, dont le policier.
Dans ce dossier, le ministre Modeste Kérékou dans une déclaration à la presse ce vendredi, a faits des dénonciations qui plongent davantage la candidate recalée des Démocrates.
Selon des sources proches du dossiers, d'autres personnes seront interpellées dans le cadre de l'enquête sur l'affaire.
F. A. A.
Grave accident de circulation ce samedi 06 mars 2021 à Sèhouè, sur l'axe Cotonou-Bohicon. 04 personnes ont perdu la vie. 17 blessés graves ont été enregistrés et conduits d'urgence à l'hôpital par les sapeurs pompiers.
F. A. A.
Le pays hôte du match Sierra Leone-Bénin est rendu public par la Fédération Guinéenne de Football (FEGUIFOOT).
Dans le cadre de la journée des éliminatoires de la CAN 2022, l'équipe du Bénin et celle de la Sierra Leone croiseront les crampons le mardi 30 mars 2021. Selon la FEGUIFOOT, la rencontre se déroulera au stade du 28 septembre de Conakry (Guinée).
M. M.
Trois mois sur place, au moins 10 blessés graves et u un rescapé. C'est le bilan d'un accident de circulation qui s'est produit sur la voie Inter États Cotonou-Bohicon à hauteur de Massi, un village frontalier à Sèhouè. Selon Mathurin Kpadonou, un témoin de la scène, c'est un conducteur poids lourds qui a occasionné le drame. Ayant quitté Cotonou en direction de Bohicon, le gros porteur a perdu le contrôle pour heurter à hauteur de Massi, le mini bus de couleur rouge qui s'acheminait vers Cotonou, avec à bord plusieurs passagers. Les deux véhicules se sont retrouvés à l'extérieur de la route bitumée dans une palmeraie.
Les blessés sont transportés d'urgence à l'hôpital pour des soins intensifs.
Boniface CAKPO
L'opposante Reckya Madougou a été déposée ce vendredi 05 mars 2021 à la prison civile d'Akpro-Missérété dans le cadre d'une affaire d'association de malfaiteurs et de terrorisme. En attendant le verdict final de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), les citoyens notamment ceux de Cotonou appellent au calme.
La justice reproche à la candidate recalée du parti ‘'Les Démocrates'' et certains de ses collaborateurs de vouloir perturber le déroulement du prochain scrutin en programmant l'assassinat de deux autorités politiques. L'opposante Reckya Madougou serait à la tête de ce complot. Selon José Gbediga, l'arrestation de Mme Madougou était certaine. « Aucune surprise. Ce sont les proches de la candidate qui ont été arrêtés d'abord. Et ensuite la police a arrêté Madougou. Cela ne m'étonne pas. Elle-même s'y attendait déjà. Quelles sont les preuves ? Que la justice soit capable de nous en donner », a-t-il déclaré.
Pour Elie Koumassa l'affaire prend une nouvelle tournure avec les graves révélations du ministre Modeste Kérékou. Ce dernier a partagé dans la soirée du vendredi 05 mars des messages qui font croire que Madougou conspire contre le pays pour le déstabiliser depuis 2018.
Des noms de plusieurs présidents africains sont cités dans les messages. « Ça peut créer des tensions. Nous ne voulons plus être témoins des évènements tragiques au Bénin », indique-t-il.
A en croire un citoyen qui a requis l'anonymat le ministre ne devrait pas attendre des années avant de faire part de cette conversation. « Pourquoi avoir attendu maintenant pour balancer tout ça ? Que la justice fasse véritablement son travail, nous ne demandons que ça », confie-t-il.
« Madougou est pour moi, une amazone. L'opposante pouvait fuir mais elle a choisi de rester et de faire face à tout. Il faut que la CRIET arrive à situer la responsabilité de chacun dans cette affaire. Si l'opposante est innocente, elle sera libre de ses mouvements », a affirmé Marius Otchoun.
« Nul n'est au-dessus de la loi. Si l'affaire est devant la CRIET, c'est qu'il y a des preuves. Le colonel Mama Touré a avoué que la somme reçue pour la mission est de Reckya Madougou. On pouvait la mettre sous convocation après son audition, mais elle a été déposée en prison. Donc comprenez que l'affaire est grave », a relevé Gildas Ayedjo.
Compte tenu du contexte préélectoral, certains citoyens appellent au calme. « Il faut cultiver la paix en cette période très sensible. Nous devons faire attention à nos actes et à ce que nous disons pour ne pas créer de troubles. Laissons cette affaire à la justice », a conseillé Alain Glele.
« Tous les citoyens doivent garder leur calme. Le Bénin est un pays de paix. Nous devons tout faire pour maintenir cette paix au Bénin », exhorte Olivier Baguiri.
Bio Dramane Tidjani, coordonnateur du parti ‘'Les Démocrates'' de la 8e circonscription électorale et l'un de ses collaborateurs Mamadou Tidjani séjournent aussi depuis le 1er mars en prison dans le cadre de cette affaire. Georges Sacca, proche de Madougou et le colonel Ibrahim Mama Touré ont été aussi arrêtés par la police républicaine. Les mis en cause encourent des peines allant de 5 à 20 ans de prison.
A.A.A
La candidate recalée du parti Les Démocrates à l'élection présidentielle d'avril prochain n'est plus libre de ses mouvements. Alors qu'elle revenait d'un meeting politique à Porto-Novo mercredi 03 mars dernier, Reckya Madougou a été interpellée pour une affaire d'association de malfaiteurs et de terrorisme. Placée en garde à la Brigade économique et financière (BEF) après quelques auditions à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), Mme Madougou été déposée à la prison civile de Missérété dans la soirée de vendredi 05 mars 2021. Quelques citoyens ont donnent leur avis sur cette affaire qui agite l'opinion en cette période électorale.
« Nul n'est au dessus de la loi. Si tant est que la dame est incriminée, il faut vraiment qu'elle réponde de ce qu'on lui reproche. Mais si son innocence est démontrée, elle va recouvrir sa liberté », a confié RK, enseignant à la retraite. Se référant à la condamnation de Nicolas Sarkozy, ancien président français, il fait savoir que pour un pays qui se veut responsable et où la justice est la même pour tout le monde, on ne devrait pas s'étonner quand on interpelle un acteur politique. « C'est une mauvaise mentalité que nous avons en Afrique. On veut voir la main du politique partout, ce n'est pas bien », a-t-il observé.
Dans le même ordre d'idée, AB, secrétaire dans un établissement privé indique que, quelle que soit la position où l'on se trouve, on doit répondre de ses actes. « Le Béninois a une habitude qui est que, lorsqu'il est dans une position, il se croit tout permis. Les gens se prennent pour des dieux. C'est la première fois que moi je vois la justice poursuivre des autorités plongées dans des affaires louches. Et ce n'est pas seulement des opposants. Même des gens proches du pouvoir ont été arrêtés et cloués en prison. Rappelez-vous le cas Toboula dans ce pays. Si c'était sous d'autre régime, ce monsieur serait imperturbable, seulement parce qu'il est du pouvoir. Mais avec Patrice Talon, ce n'est pas ça. Il vous prend », a-t-il expliqué. Pour celui-ci, on ne doit pas s'inquiéter parce qu'on a interpellé tel ou tel. Que la justice fasse ton travail, a recommandé le secrétaire.
Les avis de ces deux premiers ne sont pas partagés par M C, conducteur de taxi moto. « Trop c'est trop », s'est-il offusqué. « Vous avez déjà écarté les gens de l'élection, et vous voulez encore les emprisonner. Que les gens sachent raison garder », s'est désolé le conducteur de taxi moto. « Depuis que ce régime est là, les populations n'ont plus la paix. Si ce n'est pas tel, c'est tel autre qu'on poursuit. Certains ont été obligés de fuir. Tout le monde ne peut pas dire la même chose dans le pays. Il suffit de tenir un langage autre que celui du pouvoir, pour se voir coller quelque chose », a-t-il dénoncé exhortant à la libération immédiate de Reckya Madougou.
M C a émis le vœu « qu'on laisse la dame tranquille. Depuis que sa candidature a été rejetée, elle n'a entrepris aucune action visant à déstabiliser le régime. C'est seulement les conférences elle anime. Que les autorités nous évitent le pire. Les évènements que nous avons vécus lors des dernières législatives, on ne voudrait plus vivre cela, a recommandé souligné le zémidjan.
« Nous ne voulons pas la guerre au Bénin », a confié Paul Akakpo, mécanicien vélomoteur. « On a déjà tué beaucoup de gens lors des élections passées. Il ne faut pas que ça se répète cette fois-ci. Les béninois veulent vivre dans la paix », a-t-il précisé. A l'en croire, « le président actuel travaille et tout le monde le sait. Mais il faut qu'il fasse un effort pour éviter la tension dans le pays ».
La plupart des étudiants rencontrés n'ont pas voulu se prononcer sur la question au regard de sa teneur politique. « Que la paix règne dans le pays », ont-ils exhorté.
Pour dame Mouïbatou, revendeuse, « Talon n'a qu'à diluer son vin. On a déjà vu beaucoup de présidents avant lui. Avec lui là, la guerre risque d'arriver au Bénin. Nous, on ne veut pas ça. Il n'a qu'à laisser les gens tranquille. Comme plusieurs autres, il va fait ses deux mandats et partir. Mais il ne faut pas qu'il mette le feu dans le pays. Nous on n'a pas où aller ».
Sur la question de l'arrestation de la candidate recalée des démocrates à l'élection présidentielle d'avril prochain, le président de l'ONG ALCRER, Martin Assogba dans un entretien accordé à la Radio nationale a invité les populations à la sérénité et à faire confiance à la justice. « Pour le moment, comme le dossier se trouve sous la main de la justice, j'aurais souhaité que nous n'opinons pas trop sur la question. Je vais souhaiter que nous laissions la justice faire son travail. La vérité nous la saurons au niveau de la justice », a-t-il indiqué.
Martin Assogba invite les uns et les autres à ne pas devancer les évènements et à laisser le temps au temps à partir du moment où la justice a le dossier en main et s'en occupe. Ce n'est qu'après la décision de la justice qu'il pourra opiner, a-t-il fait savoir indiquant que « nous sommes dans une période très sensible ». « Nous devons être à la recherche de la paix, de la quiétude et quoi qu'en soit ce qui arrive, une fois que la justice est saisie, laissons la justice faire son travail », a conseillé le président de l'ONG ALCRER.
F. A. A.