Le ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum a procédé au lancement ce lundi 08 mars 2021, de la plateforme en ligne de gestion des procédures du Tribunal de commerce de Cotonou. Simplifier et faciliter l'accès à la justice commerciale ; faire gagner du temps aux acteurs judiciaires ; contribuer à une économie de ressources financières et matérielles ; accélérer la gestion des procédures judiciaires ; améliorer l'information des justiciables et sa qualité, tels sont les objectifs visés à travers le lancement de la plateforme.
La mise en place de la plateforme en ligne de gestion des procédures offre plusieurs avantages. Il s'agit entre autres de l'enrôlement en ligne des actes introductifs d'instance ; du paiement en ligne des frais de procédure ; de la production automatisée des rôles d'audience ; du suivi des dossiers par les justiciables par SMS ; du suivi des dossiers par les justiciables sur le site web du tribunal de commerce de Cotonou à l'adresse www.tribunalcommercecotonou.bj ; de la communication électronique entre les acteurs judiciaires et le tribunal de commerce de Cotonou ; la signification électronique des jugements ; et la publication automatisée des statistiques.
Au cours de la cérémonie de lancement marquée par la présence d'avocats, d'huissiers, de magistrats, et autres professionnels de la justice et des membres de la coordination Doing business du Bénin, le nouvel outil a été exposé.
Selon le président du Tribunal de commerce de Cotonou, William Kojoh-Kpakpassou, la digitalisation va raccourcir les délais de traitements des dossiers au sein de sa juridiction.
Pour le ministre de la justice, la plateforme mise en service va contribuer à la modernisation et à la transparence dans le secteur judiciaire. Sans une justice fiable, l'activité économique aura du plomb dans l'aile, et donc, pas de développement, a-t-il ajouté.
Séverin Quenum invite les usagers à tenir à l'affinage de ce performant outil afin de l'implémenter ailleurs dans le scteur. « Chers confrères, cet outil est le nôtre pour la satisfaction des clients », a-t-il souligné.
F. A. A.
L'Ordre national des pharmaciens du Bénin a publié la liste des pharmacies de garde dans les communes de Cotonou, Abomey-Calavi, Porto-Novo et autres de la semaine du 8 mars au 14 mars 2021.
Le Chef de l'Etat sortant de la République du Niger a reçu, le 8 mars 2021, le Prix Ibrahim 2020 pour un leadership d'excellence en Afrique.
Le « leadership exceptionnel du président Issoufou, à la tête d'un des pays les plus pauvres au monde, confronté à un cumul de défis apparemment insurmontables », lui a valu le prix de l'année 2020 selon un communiqué du comité.
« Je considère ce prix comme un encouragement pour continuer à penser et à agir en vue de promouvoir les valeurs démocratiques et la bonne gouvernance non seulement au Niger mais aussi en Afrique et dans le monde », a confié le président nigérien sur Twitter. Mahamadou Issoufou est le sixième lauréat du Prix Ibrahim après le président Joaquim Chissano du Mozambique (2007), le président Festus Mogae du Botswana (2008), le président Pedro Pires du Cap Vert (2011), le président Hifikepunye Pohamba de Namibie (2014) et la présidente Ellen Johnson Sirleaf du Libéria (2017).
Le président Mahamadou Issoufou a fait deux mandats (2011 à avril 2020) à la tête du Niger.
Le prix d'un montant de 5 millions de dollars US sur dix ans vise à récompenser les dirigeants qui ont développé leur pays et renforcé la démocratie et l'état de droit au cours de leur mandat. Il y a quatre ans que le prix n'a plus été attribué.
M. M.
Le ministre Jean-Michel Abimbola a lancé ce lundi 08 mars 2021 à l'Université d'Abomey Calavi, la Semaine du cinéma vénézuélien.
Du 08 au 12 mars 2021, l'amphithéâtre Idriss Deby Itno de l'Université d'Abomey- Calavi (UAC) accueille la diffusion des films vénézuéliens en version originale sous-titrée en français. Pour la diplomate vénézuélienne Mme Belen Teresa ORSINI PIC, il s'agit de faire découvrir l'histoire du pays, sa cinématographie et son évolution aux Béninois notamment aux acteurs du cinéma.
Selon le ministre en charge de la culture Jean-Michel Abimbola, la semaine sert « de trame à la visibilité du cinéma de ce pays qui peut nous inspirer ». « Le Bénin ambitionne de devenir un lieu de pèlerinage et de repérages pour les industries cinématographiques mondiales et un pôle majeur du cinéma en Afrique. Mais de tels projets exigent des investissements conséquents mais aussi l'appui technique des partenaires avertis », a-t-il déclaré.
Pour renforcer la coopération, le Bénin et le Venezuela ont décidé de partager leurs informations artistiques. A en croire le ministre, « les deux institutions, le ministère et l'ambassade y travaillent depuis longtemps et des accords de coopération sont en voie d'être signés ».
La Semaine du Cinéma est une initiative de l'Ambassade de la République bolivarienne de Venezuela près le Bénin mise en œuvre avec l'appui de l'Institut national des métiers d'art, d'archéologie et de la culture (INMAC).
A.A.A
Quatre (04) morts, deux (02) blessés graves, des concessions brûlées et bien d'autres dégâts matériels enregistrés. C'est le bilan d'un affrontement entre peuls et baribas, ce lundi 8 mars 2021, à Tchoukangné, dans l'arrondissement de Brignamaro, commune de Kérou, dans l'Atacora.
Un affrontement entre peuls et baribas a entraîné quatre morts dans la commune de Kerou. À l'origine, une affaire domaniale qui oppose le sieur Alfa Bouraïma à Dafia N'Gobi retrouvé déjà mort dans son champ samedi 6 mars 2021. Pendant que les éléments de la police républicaine de Kérou enquêtent encore sur les conditions de décès de ce dernier, sa famille s'illustre par la vengeance. Ayant attribué la mort de leur proche à un conflit domanial, les parents du défunt ont tiré sur des membres de la famille Alfa ce lundi. Une fusillade qui a coûté la vie à quatre individus. Parmi les victimes se trouve une enseignante du cours primaire du nom de Alfa Nafissa.
Malgré la médiation des forces de l'ordre pour une accalmie, la tension reste très élevée entre les deux communautés. Le bilan pourrait s'alourdir les jours à venir.
Boniface CAKPO
Le Bénin à l'instar de la communauté internationale a célébré la femme, ce lundi 8 mars 2021. À cette occasion, la Cheffe de l'exécutif de Toffo s'est adressée aux femmes de sa commune. Saluant les efforts qu'elles déploient déjà dans plusieurs domaines d'activité, Bibiane Adamazè épouse Soglo invite davantage les femmes à travailler d'arrache-pied pour une véritable émancipation. L'autorité communale a mis en exergue le rôle que joue la gent féminine en ce moment où le monde entier est confronté à la crise sanitaire liée au Covid-19. Lire l'adresse du maire
Boniface CAKPO
MESSAGE DU MAIRE DE LA COMMUNE DE TOFFO
Chère population de Toffo , chères braves femmes toffonou,
Ce jour 08 mars 2021, le Bénin, à l'instar des autres pays du monde, consacre une attention particulière aux femmes. En marge des activités officielles de l'édition 2021 de la JIF, je me joins aux Nations-Unies pour reconnaître et saluer le leadership inné dont Dieu a pourvu les femmes. Cela est inexplicable ! Mais même les théories les plus pessimistes reconnaissent qu'aux moments les plus désespérés, les femmes ont toujours choisi de ne pas abandonner, de ne pas fuir et surtout, de ne pas baisser les bras. La détermination dont nous avons fait preuve depuis plusieurs mois que le monde ploie sous la loi de la covid-19 est l'illustration parfaite de ce que nous savons tous et qui justifie d'ailleurs le thème retenu par l'Organisation des Nations-Unies cette année : *« Leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la covid-19* ».
Intrépides amazones aux temps des luttes contre le colonialisme au Dahomey, combattantes déterminées des temps modernes, influenceuses d'aujourd'hui, mères pour toujours, votre degré de bravoure reste exceptionnel. L'histoire enseigne qu'au moment où, au nom d'une quête inexplicable d'hégémonie, les colons ont pris d'assaut nos royaumes, les femmes ont décidé au même titre que les hommes de soulever machettes, coupe-coupe et poings pour défendre ce qui leur est cher, c'est-à-dire leurs terres, leurs enfants, leurs maris. Dans les cercles les plus phallocratiques, quand les passions et le pouvoir dominent , le combat pour l'égalité et l'équité homme et femme a fait du chemin. Nous devons juste en prendre conscience.
D'ailleurs, dans quelles luttes, dans quels domaines les femmes sont-elles absentes aujourd'hui ? chefs de partis ? elles le sont depuis bien longtemps.
En dehors des leaders que nous sommes, je pense à ces femmes qui, assises sous leurs hangars dans les marchés ou au bord de nos ruelles, nous servent si modestement le piment, la tomate, le gari etc. A toutes celles qui passent de maison en maison, marchandise sur la tête, parfois bébé à califourchon sur le dos, je reconnais votre contribution au niveau micro, dans la formation et l'éducation de l'idéal que vise notre patrie commune. La pandémie de covid-19 a démontré que nous demeurons un maillon incontournable non seulement dans nos foyers, mais pour l'économie béninoise car lorsque nos époux, nos frères et pères qu'ils sont ne peuvent plus travailler parce qu'exerçant dans des domaines jugés à risque, nous avons pris héroïquement le relai comme à notre habitude. Grâce à cela, les calamités prédites par les plus grands économistes du monde pour l'Afrique dont fait partie le Bénin n'ont pas eu lieu. Si je vais énumérer toutes les bonnes œuvres que nous accomplissons ,pour le développement de cette Nation, je n'en finirais pas.
Cela dit, je reconnais qu'à bien des égards, nous sommes privées de beaucoup de choses et que dans bien de logiques, les textes et lois qui imposent que l'hommes et la femme sont égaux en droits ne sont pas toujours respectés. En cela, je pense et je dis que tant qu'il y a à faire, rien n'est encore fait. Mais pour l'instant, je vous souhaite une très belle fête de la Journée internationale de la Femme
Bibiane ADAMAZE épse SOGLO
Maire de la commune de Toffo
Quatre (4) morts, deux blessés graves, des concessions brûlées et bien d'autres dégâts matériels enregistrés. C'est le bilan d'un affrontement entre peuls et baribas , ce lundi 8 mars 2021 à Tchoukangné, dans l'arrondissement de Brignamaro, commune de Kérou, dans l'Atacora.
Un affrontement entre peuls et baribas a entraîné quatre morts dans la commune de Kerou. À l'origine, une affaire domaniale qui oppose le sieur Alfa Bouraïma à Dafia N'Gobi retrouvé déjà mort dans son champ le samedi 6 mars 2021. Pendant que les éléments de la police républicaine de Kérou investiguent encore sur les conditions de décès de ce dernier, sa famille s'illustre par la vengeance. Ayant attribué la mort de leur proche au conflit domanial, les parents du dispau, ont tiré sur des membres de la famille Alfa ce lundi. Une fusillade qui a coûté la vie à quatre individus. Parmi les décès enregistrés se trouve une enseignante du cours primaire du nom de Alfa Nafissa.
Malgré la médiation des forces de l'ordre pour une accalmie, la tension reste très élevée entre les deux ethnies. Le bilan pourrait s'alourdir les jours à venir. Nous y reviendrons.
Boniface CAKPO
Le Togo n'a pas à s'ingérer dans les affaires intérieures du Bénin. Le ministre togolais des doits de l'homme, Christian Trimua l'a fait savoir ce lundi 08 mars 2021 dans une interview accordée à Africapresse.
Dans l'interview accordée au média français, le ministre togolais des droits de l'homme a rappelé que « Reckya Madougou a effectivement été la conseillère du président de la République togolaise ». A ce titre, elle a apporté « une grande contribution au développement de l'inclusion financière au Togo, comme beaucoup d'autres africains et experts étrangers qui contribuent par leur expertise à l'avancement de notre pays », a-t-il précisé.
« Les questions électorales étant des questions internes au Bénin, le Togo ne saurait s'ingérer dans les préoccupations de politique intérieure d'un pays voisin et ami », a confié Christian Trimua. « Vous me permettrez donc de ne pas commenter davantage une question qui relève de la politique intérieure du Bénin, avec lequel nous nous devons de garder nos relations diplomatiques et amicales », a-t-il ajouté.
Reckya Madougou, candidate recalée à l'élection présidentielle du 11 avril prochain au Bénin serait impliquée dans une affaire de terrorisme et d'association de malfaiteurs. Ce qui lui a valu son interpellation mercredi 03 mars dernier alors qu'elle revenait d'un meeting politique à Porto-Novo. Auditionnée plusieurs fois à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), elle a été placée sous mandat de dépôt vendredi 05 mars dernier à la prison civile de Missérété.
F. A. A.
La délivrance et le renouvellement des passeports aux ressortissants béninois viennent d'être suspendus à l'ambassade du Bénin en France.
L'information est rendue publique lundi 08 mars 2021 à travers une note signée de l'ambassadeur du Bénin à Paris, Eusèbe Agbangla. La suspension momentanée a été décidée pour permettre la mise en place d'un nouveau dispositif d'établissement et de renouvellement du document. « Ce nouveau dispositif vise à moderniser les services chargés de la délivrance des documents de voyage, afin de faciliter aux usagers le processus de demande et d'établissement de leur passeport », précise la note de l'ambassadeur.
En conseil des ministres le 24 février 2021, le gouvernement du président Patrice Talon a autorisé la mise en place d'un système de personnalisation des passeports et de digitalisation du processus de délivrance des passeports.
La suspension s'inscrit sans doute dans ce cadre.
M. M.
Un motocycliste de 41 ans a trouvé la mort dans un accident de circulation survenu lundi 8 mars 2021 non loin du siège du 13è arrondissement de Cotonou.
Alors qu'il tentait d'éviter des passants, le sieur Tchetinme Kounou Hubert Clément âgé de 41 s'est retrouvé sous les roues d'un camion peu avant 12 heures. Il est mort écrasé. Le chauffeur du camion a été rattrapé à Gbèdègbé et placé en garde à vue pour homicide involontaire. Selon le témoignage des passants, le camion était en excès de vitesse.
M. M.
Contrairement à l'information distillée sur les réseaux faisant état de 8 morts dans le rang du personnel enseignant de l'EPP Fidakel, le directeur de l'établissement vient de donner des précisions. Il s'agit d'un seul décès enregistré dans le rang du personnel. Selon le directeur Antonin Dannon, c'est la maîtresse de la Maternelle qui a malheureusement trouvé la mort dans l'accident de circulation qui s'est produit samedi 6 mars 2021 à Massi (Sèhouè) dans la commune de Toffo.
‹‹ À l'heure où je vous parle, il y a une et une seule personne décédée et c'est la maîtresse de la Maternelle››, a confirmé le directeur de l'EPP Fidakel sur radio Sèdohoun ce lundi 8 mars 2021. En dehors de l'enseignante, une élève aussi a perdu la vie dans ledit drame, a-t-il ajouté.
Boniface CAKPO.
Des avocats sont montés au créneau ce weekend suite à la mise en détention provisoire de leur cliente Réckya Madougou poursuivie pour financement de terrorisme ainsi que trois autres de ses co-accusés.
Réckya Madougou, ancienne ministre et candidate recalée du parti d'opposition ‘'Les Démocrates'', est placée en détention provisoire à la prison de Missérété dans la nuit du vendredi 05 mars 2021 suite à des soupçons de financement de terrorisme. Les avocats de l'inculpée relèvent des irrégularités dans la procédure, aux faits incriminés ainsi qu'à la déclaration du procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET).
En conférence de presse, samedi 6 mars 2021, Me Renaud Agbodjo a réfuté les accusations en ces termes : « à aucun moment Madame Réckya Madougou n'a eu contact physique, contact téléphonique, contact visuel avec Monsieur Touré (...). Est-ce qu'une remise de fonds, c'est-à-dire je vous fais un mobile money, suffit pour dire que c'est un acte terroriste ? Je pense que pour le procureur, c'est oui ! Une remise de fonds ne peut jamais être considérée comme un commencement d'exécution ».
Par ailleurs Me Kato Atita a déclaré, dimanche 7 mars 2021, sur l'émission Grand Angle, qu'il s'agit d'une « arrestation politique ». « Elle n'avait jamais reçu de convocation préalablement (…). Nous n'avons pas compris pourquoi on passe à un mandat d'amener directement », a expliqué Me Kato Atita qui a précisé que les qualifications sont sans commune mesure avec les faits. Face à ces griefs, le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement a réagi, lundi 08 mars 2021. « (…) Le fait d'être en opposition avec la gouvernance de Patrice Talon n'a jamais mis quelqu'un devant la justice (…). Il n'y a pas d'obligation à adresser une convocation au préalable. Ça fait partie des subtilités du code de procédure pénale et cela se comprend. C'est une interpellation, certes spectaculaire (…). Mais cela n'entache pas la régularité de la procédure ni son bien-fondé et sa légitimité. Je ne suis pas d'accord que l'on parle d'opposante parce qu'il n'y a pas d'opposant dans une procédure pénale. Il y a des mis en cause, il y a des gens soupçonnés et il y a des règles pour mener une enquête », a rétorqué Alain Orounla, le porte-parole du gouvernement, dans un entretien accordé à Frissons radio.
M. M.
Plusieurs cas d'accidents mortels ont été enregistrés sur les routes le weekend-end du 05 au au 07 mars au Bénin.
Le vendredi 5 mars 2021, aux environs de 21 heures 45 minutes, une camionnette a renversé un motocycliste au niveau du carrefour Vêdoko à Cotonou. Deux (02) personnes ont rendu l'âme avant l'arrivée des secours. Il y a eu une blessée grave, une écolière de 10 ans en classe de CE1. Une autre fillette blessée a été évacuée aux services des urgences du Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou Maga (Cnhu-Hkm) de Cotonou par les sapeurs-pompiers.
Dans la soirée du vendredi, un accident est survenu peu avant 20 heures à Birinkingou dans la commune de Natitingou. Un camion a percuté un motocycliste. L'accident a causé trois (03) décès et un (01) blessé. Le blessé, un jeune de 24 ans a été transporté aux services des urgences du CHD de Natitingou.
Le Samedi 6 mars aux environs de 14 h30, une collision entre un camion titan et un minibus a fait huit (08) morts et des blessés à Sèhouè dans la commune de Bohicon.
A Sèmè-Kraké, dimanche 07 mars 2021, un accrochage entre deux motocyclistes a provoqué la mort d'une (01) personne. Il y a eu également un (01) blessé.
M. M.
En prélude à la célébration de la Journée Internationale de la Femme (JIF), édition 2021, le parti Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) a convié, dimanche 07 mars 2021, les femmes à une réflexion sur leur devenir.
« Leadership Féminin pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 », c'est le thème qui a réuni, dimanche, veille de la célébration de la Journée Internationale de la Femme (JIF), des délégations de femmes au siège du parti UDBN à Cotonou. Selon Christine Ahouandjinou, vice-présidente chargée de la promotion des femmes, les assises s'inscrivent dans le cadre des réflexions tenues il y a quelques mois. Pour la présidente du parti, c'est une manière pour l'UDBN de célébrer les femmes. « Aujourd'hui plus que jamais, chacun reconnaît que les femmes apportent des expériences perceptibles et compétences visibles ainsi que des contributions irremplaçables en faveur des décisions, de politiques et de lois qui fonctionnent mieux et profitent à tous », a indiqué Claudine Afiavi Prudencio. Selon la présidente de l'UDBN, le Bénin a fait des progrès en matière de promotion des femmes mais des défis restent à relever. Elle a donné l'exemple de la constitution révisée qui permet une forte représentativité des femmes à l'Assemblée Nationale à partir de 2023. « Nous voulons plus de femmes élues locales, nous voulons plus de femmes ministres, nous voulons plus de femmes directrices générales, nous voulons plus de femmes responsables d'organisations communautaires, nous voulons plus de femmes capables d'influencer l'avenir et capables de se faire entendre dans leur environnement social », a plaidé la présidente de l'UDBN. Elle n'a pas manqué de réaffirmer son soutien et celui des militants de l'UDBN au de la mouvance présidentielle. « Le duo Talon-Talata est également une opportunité pour les femmes du Bénin pour montrer à la face du monde leurs capacités », a indiqué Claudine Afiavi Prudencio aux femmes présentes à la cérémonie.
M. M.
A l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme (JIF 2021), le président de la République, Son Excellente Patrice Talon a adresdé un message aux femmes béninoises. A travers une publication sur sa page Facebook, il a exprimé la reconnaissance de la nation aux femmes.
« A toutes les femmes de nos campagnes et de nos villes. A vous, nombreuses, qui souvent dans l'anonymat, œuvrez à notre bien-être collectif. A vous qui, sous les feux des projecteurs, jouez votre partition. Notre pays, le Bénin, vous doit beaucoup. C'est en son nom qu'en ce jour où le monde célèbre vos droits, je vous dis l'admiration de la nation », a écrit le chef de l'État.
Patrice Talon s'est par ailleurs dit convaincu que « les efforts de l'État » en vue de leur « plus grand épanouissement seront accentués au cours des années à venir ».
Le monde entier célèbre ce lundi 08 mars 2021 la 26 ème édition de la Journée internationale de la femme. Thème retenu cette année, « Leadership féminin pour un futur égalitaire dans le monde du Covid-19 ».
F. A. A.
Pour avoir déclaré dans l'une de ses publications que les masques bleus contiendraient des substances nocives à la santé, Dr Brice Sohou sera jugé le 16 mars 2021.
Dr Brice Sohou a tenu des propos selon lesquels les masques bleus contiendraient des substances nuisibles à la santé. Aussi a-t-il déclaré avoir un produit qui guérit les personnes testées positives au Covid-19.
Interpellé par la Brigade criminelle le mercredi 3 mars 2021, Brice Sohou a été présenté au Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Cotonou. Au terme de sa présentation, Brice Sohou incapable de fournir les preuves de ses allégations a été déféré à la prison civile de Cotonou.
Dr Sohou est poursuivi pour publicité mensongère et exercice illégal en pharmacie. Il sera fixé sur son sort le 16 mars 2021.
A.A.A
Le ministre des affaires sociales et de la micro finance, Véronique Tognifodé Mèwanou a adressé un message à la communauté béninoise à l'occasion de l'édition 2021 de la Journée internationale de la femme (JIF). « Leadership féminin pour un futur égalitaire dans le monde du Covid-19 », c'est le thème retenu cette année pour célébrer les droits des femmes.
Ce thème selon le ministre des affaires sociales et de la micro finance, Véronique Tognifodé Mèwanou, « nous rappelle qu'autant que l'homme, la femme peut et doit exercer son leadership dans la communauté ». « Dans un contexte comme le notre, encore marqué par les violences faites aux femmes où l'affirmation pleine du leadership féminin reste à atteindre, il est donc important de travailler de manière à renforcer l'autonomisation de la femme pour lui permettre de s'épanouir », a-t-elle ajouté soulignant que le Bénin s'y atèle ardemment.
A en croire Mme Tognifodé Mèwanou, le gouvernement à travers le département ministériel dont elle a la charge « mène des actions fortes ». Elle a cité entre autres, l'appui aux jeunes filles pour leur première installation, l'octroi de microcrédits aux plus pauvres, la formation des filles déscolarisées à des métiers, etc.
Profitant de l'occasion de cette célébration, elle a exhorté les femmes leaders béninoises, les jeunes, les entrepreneurs sociaux, les partenaires techniques et financiers, et tous ceux qui militent en faveur de l'égalité des sexes et du renforcement du leadership féminin, à « envisager des mesures et des actions encore plus innovantes et surtout adaptées à notre contexte, à nos lois pour aider à éliminer les obstacles et à accélérer le progrès vers l'égalité des sexes ».
Dans le cadre de la célébration de l'édition 2021 de la journée internationale des droits de la femme, le ministre des affaires sociales et de la micro finance a annoncé une campagne de consultation psychologique foraine gratuite au profit des femmes victimes de toute forme de violence. Cette campagne selon le ministre, sera l'occasion d'écouter ces femmes, de les prendre en charge, et de les suivre de manière progressive.
F. A. A.
Le Bénin continue d'enregistrer des cas de décès liés au Covid-19. Selon le bilan fait par les autorités sanitaires, le Bénin a enregistré six nouveaux cas de décès du Covid-19. A la date du 5 mars 2021, le Bénin compte 52 nouveaux cas confirmés pour un total de 6338 cas et 81 décès. 874 personnes sont sous traitement. Les six nouveaux décès ont été enregistrés en 4 jours du 2 au 5 mars 2021.
Les citoyens doivent respecter scrupuleusement les gestes barrières (port de masque obligatoire en tous lieux, usage du gel hydroalcoolique de désinfection, respect de la distanciation sociale.)
A.A.A
A sa descente à l'aéroport de Cotonou, dimanche 7 mars 2021, le candidat à l'élection présidentielle d'avril prochain a démenti les rumeurs sur son état de santé. Occasion pour Iréné Agossa de donner les raisons de son absence du territoire.
« Cette rumeur est mal placée, car elle concerne la santé. Je suis en bonne santé et très en forme (…). J'ai été à l'extérieur pour des raisons professionnelles et politiques », a déclaré Iréné Agossa au sujet des informations faisant état de sa maladie.
A en croire le candidat de Restaurer la Confiance (RLC) au poste de vice président à la présidentielle, ces rumeurs sont distillées dans l'opinion dans le but de discréditer leur duo de candidature. Il a ajouté que le duo Agossa-Kohouè a exposé son projet de société aux Béninois de l'extérieur. M. Agossa a précisé que l'opposition est bel et bien représentée à l'élection à travers son duo. Répondant aux questions des journalistes sur l'arrestation de la candidate du parti d'opposition ‘'Les Démocrates'', il a indiqué que le duo Agossa-Kohouè donnera son avis à travers un communiqué.
M. M.
Le ministre de l'économie et des finances, Romuald Wadagni au cours d'une visioconférence avec la coordination du Nouveau Départ de la diaspora béninoise, s'est prononcé sur l'affaire Carlos Adohouannon qui avait éclaboussé la direction générale des impôts, il y a quelques années. Selon l'argentier national, l'argent disparu n'appartient pas à l'Etat.
« C'est de l'argent des travailleurs qui était gardé en cash qui a disparu », a confié le ministre de l'économie et des finances. Cet argent souligne-t-il, est la part d'amende réservé aux travailleurs de la direction générale des impôts à la suite de contrôle fiscal. « Dans tous les pays, dans les administrations des impôts, quand les équipes des impôts font les contrôles et ils verbalisent un contribuable, le contribuable paie l'impôt qu'il doit et des amendes, des pénalités ; une partie des amendes va dans un fonds pour rétribuer, donner des primes aux travailleurs de la direction », a expliqué Romuald Wadagni.
« Sur une cagnotte de 100 pénalités qui arrive, l'essentiel va au trésor, une partie prévue par les textes va pour donner des primes aux travailleurs », a-t-il informé précisant que cette partie est gérée directement par les travailleurs qui se la répartissent périodiquement.
Au sujet du flou qui entoure le montant exact de l'argent qui a disparu, le ministre des finances fait savoir que c'est « parce que c'était géré de façon archaïque ». Etant donné que cet argent est géré par les travailleurs, la comptabilité publique n'a pas de vision sur ça, a confié Romuald Wadagni. « Il n'y a pas un retour à nouveau. Il n'y a pas une traçabilité depuis des décennies que ça existe pour savoir le solde », a-t-il informé. A l'en croire, si c'était de l'argent du trésor public, le montant serait déjà connu avec la méthode de gestion mise en place depuis 2016.
Après une année de cavale, Carlos Adohouannon considéré comme le cerveau de l'affaire de disparition de fonds à la direction générale des impôts a été arrêté au Dakar puis extradé au Bénin.
L'enquête ouverte à cet effet se poursuit et pourra « donner des résultats », a rassuré le ministre des finances lors de la visioconférence.
F. A. A.