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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Le documentaire Contre-pouvoir(s) de Malek Bensmail, diffusé gratuitement…

Wed, 03/27/2019 - 19:24

Le documentaire « Contre-pouvoir(s)  » du réalisateur Malek Bensmail, est disponible gratuitement aujourd’hui de 18h à minuit sur le site de Mediapart. Il faut en profiter car après minuit il repassera en accès abonnés.

Pour regarder le documentaire complet cliquez  ici

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Saïd Sadi a critiqué l’appel de Gaid Salah !

Wed, 03/27/2019 - 18:33

L’ancien Président du RCD, Said Sadi, a critiqué dans une publication posté sur sa page Facebook, l’appel du chef d’Etat-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah à l’application de l’article 102 de la Constitution.

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Ali Haddad interdit de quitter le territoire national

Wed, 03/27/2019 - 16:59

Le président du Forum des Chefs d’entreprise (FCE), Ali Haddad, a été interdit de quitter le territoire national cela fait une dizaine de jours à l’aéroport international d’Alger par contre son passeport n’a pas été confisqué. Rapporte HuffPost Algérie.

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Ali Haddad n’est plus président du FCE

Wed, 03/27/2019 - 16:51

Ali Haddad a décidé de quitter la présidence du Forum des chefs d’entreprise (FCE), selon le site TSA.

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Une oligarchie qui influence le clan Bouteflika : Les Kouninef ou le côté obscur du régime

Wed, 03/27/2019 - 16:29

Par Akli Rezouali

Ils formeraient cette espèce de “famiglia”, d’oligarchie si puissante qui influence de très longue date les Bouteflika.

Ils ne font pas que s’assurer les faveurs du frère, jusqu’ici omnipotent, du président Bouteflika. Ils le dirigeraient absolument et lui dicteraient parfois même la conduite à suivre dans la gestion des affaires économiques du pays et bien au-delà. Eux, ce sont les membres de la famille Kouninef. Et c’est bien en ces termes que l’on évoque habituellement ce patronyme dans les milieux politiques et les cercles d’affaires algériens.

Richissimes, très puissants et très influents aux plus hauts sommets du pouvoir, ils seraient ainsi ce côté le plus obscur du régime finissant de Bouteflika ; que tout le monde ou presque redoute jusqu’à éviter, même parfois, d’en citer, ne serait-ce que le nom.

Karim, le frère aîné, Noah-Tarik, Souad, mais aussi et surtout Redha — le frère cadet — et leur mère, Mme Kouninef Rose Marie Lislote Horler, à qui certains prêtent même quelques accointances avec des lobbies israélites… dont ils finançaient et géraient régulièrement et avec zèle les campagnes électorales. Ils formeraient, eux et leurs alliés, cette espèce de “famiglia”, d’oligarchie si puissante et si proche de très longue date, du président Bouteflika, depuis le tout début de cette ère politique qui désormais finit… Le cœur même de cette fameuse “casa d’El-Mouradia”, comme la qualifient si bien les nouvelles générations d’Algériens, en parodiant la série à succès de Netflix, La casa de papel, qui met en scène des pratiques et des cercles mafieux aussi nuisibles que sophistiqués.

Au fil des mandatures présidentielles, les Kouninef seraient devenus l’éminence grise, le noyau d’un système véreux, le cœur même d’un régime politique faisant la part belle à la corruption et à la prédation économique, ouvertement et impunément.

Or, le mur de la peur étant désormais brisé depuis le déclenchement du mouvement populaire du 22 février, le poids, le rôle et les affaires plus que douteuses des Kouninef sont, depuis, régulièrement mis en lumière, dans “la rue”, comme sur les scènes politique et médiatique.

Car, bien plus que la simple éviction du président Bouteflika lui-même, c’est le régime tout entier, dans toutes ses composantes et avec tous ces appendices et ses satellites, que le peuple a décidé d’évacuer en manifestant massivement et en se réappropriant pacifiquement les espaces politique et public. Les Kouninef, Rédha en premier, sont, dès lors, désignés comme l’une des faces les plus sombres et les plus à redouter de ce régime.

Des oligarques dont on ne connaît que très peu le visage, mais que l’on sait aussi manipulateurs et influents sur Saïd Bouteflika que celui-ci sur son propre frère malade et cérébralement impotent pour gouverner au sommet de l’État. Évoquant une famille ayant “une influence considérable sur le clan présidentiel”, Djamel Zenati, l’une des figures les plus en vue de la lutte pour la démocratie en Algérie, n’a pas hésité, lors de sa récente intervention au Forum de Liberté, à aller jusqu’à alerter sur l’existence même d’un véritable danger sur la sécurité du pays, en allusion au pouvoir des Kouninef. Louisa Hanoune, mais aussi Mokrane Aït Larbi et bien d’autres acteurs de la scène politique nationale y font également souvent allusion ces dernières semaines, en dénonçant le régime des Bouteflika, l’oligarchie qui accapare les richesses de la collectivité nationale et même des soupçons de fuites de capitaux colossaux en devises auxquelles s’adonneraient ces oligarques depuis le début du mouvement de contestation populaire contre le régime.

D’autres affaires scabreuses mettant directement en cause les Kouninef, dont un préjudice financier énorme causé à Algérie Télécom et  d’éventuelles lignes de crédits suspectes qui auraient été débloquées tout récemment à leur profit, sont, du reste, régulièrement évoquées ces derniers jours à travers les réseaux sociaux et les médias
nationaux.

Depuis près de deux ans, les Kouninef, qui dirigent un groupe diversifié et puissant grâce, surtout, aux marchés publics et aux largesses du pouvoir, sont également dénoncés pour leurs velléités de s’arroger un monopole de fait sur le marché de la trituration de graines oléagineuses, usant pour cela de leur influence au sein du clan présidentiel pour bloquer des projets concurrents dans la même filière et pour accéder à des financements colossaux auprès des banques publiques. Plus d’une vingtaine de milliards de dinars ont ainsi été alloués au groupe Kouninef par un consortium de banques étatiques pour financer un projet d’usine de trituration dont le coût annoncé serait très fortement surévalué en comparaison à d’autres projets concurrents lancés dans la même filière.

Quoi qu’il en soit, entre ce qui est colporté sur la place publique et ce qui forge réellement leur réputation d’oligarques très influents, les Kouninef, de par leur étroite proximité avec le clan Bouteflika depuis plusieurs décennies, figurent aujourd’hui, à n’en point douter, parmi les forces les plus obscures et les plus ciblées par la défiance et la contestation populaires qui s’expriment contre le pouvoir.

Akli Rezouali

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Gaid Salah: « l’armée algérienne n’a pas dévié de ses missions constitutionnelles « 

Wed, 03/27/2019 - 16:06

Le chef de l’Etat-major et l’ex-vice ministre de la Défense Gaid Salah a affirmé, suite aux réactions qui ont émergé après son appel à l’application 102, que l’armée algérienne “n’a pas dévié de ses missions constitutionnelles et ne le fera pas”. Cet appel a été considéré par les internautes et les personnalités politiques comme un coup d’Etat, le général major se veut ainsi rassurant et ajoute “l’Algérie est située dans un environnement régional sous tension et instable”. 

M.A.Y

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L’opposition partagée sur l’application de l’article 102 de la Constitution : Un pas en avant pour certains, un coup d’état pour d’autres

Wed, 03/27/2019 - 16:04

Les avis des partis de l’opposition sont partagés sur la proposition faite, hier, par le vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah, quant à l’application de l’article 102 de la Constitution pour faire partir le président Bouteflika. Si certains d’entre eux qualifient cela d’avancée tout en réclamant des mesures complémentaires, d’autres crient carrément au coup d’état.

RCD : “Un coup d’État contre le peuple”
Le Rassemblement pour la culture et la démocratie a qualifié hier de “coup d’État” la suggestion du chef d’état-major des forces armées, Ahmed Gaïd Salah, d’appliquer l’article 102 de la Constitution pour dénouer la crise profonde qui secoue le pays. Pour cette formation, l’appel de Gaïd Salah, qui a jugé “nécessaire, voire impératif d’adopter une solution (…) stipulée dans la Constitution dans son article 102”, prend les relents d’un coup d’État. “Gaïd Salah tente un coup d’État contre la volonté populaire. Cet homme est partie prenante de nos malheurs, il ne peut aucunement être la solution”, souligne Yacine Aissiouane dans une déclaration publiée sur sa page facebook. Selon lui, le recours à l’article 102 vise à “sauver le régiment”. “Il ne s’agit plus pour eux de sauver le soldat Bouteflika, mais d’organiser le sauvetage du régiment.” “Ceux qui se sont rendus complices, par leur trahison légendaire, auront à répondre de leurs actes ignobles devant le tribunal de l’histoire. Ils veulent une passation de consignes à l’intérieur du même système”, soutient-il encore, avant de rappeler l’exigence du parti qui fait écho aux aspirations du peuple algérien qui manifeste en masse depuis le 22 février dernier. “Nous exigeons une transition démocratique qui pose les fondations de l’Algérie nouvelle”, rappelle-t-il. À noter que le président du parti, Mohcine Belabbas, organise, aujourd’hui mercredi, une conférence de presse au siège du parti à El-Biar.

K. K.

Soufiane Djilali, président de Jil Jadid : “C’est un acquis, mais ce n’est pas la fin du parcours”
Réagissant à la proposition du chef d’état-major, vice-ministre de la Défense nationale, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, Soufiane Djilali, président de Jil Jadid, a estimé qu’avec l’appel à l’application de l’article 102 de la Constitution, “nous sommes dans une nouvelle phase de la crise que nous vivons”. Il a rappelé que “les revendications du peuple étaient non au 5e mandat, pour le départ du système, mais aussi pour une Algérie libre et démocratique, soit une 2e République qui reconnaîtra la souveraineté du peuple”. “Le 5e mandat a été abandonné, le gouvernement d’Ouyahia est tombé, et de ce fait, les cercles du système sont tombés dans une crise. Aujourd’hui, c’est l’isolement du Président. C’est un pas, mais ce n’est pas la fin du parcours”, a encore dit M. Djilali, ajoutant que “les Algériens commencent à arracher des acquis” parce qu’ils “sont unis”. “La pression exercée sur le pouvoir commence à porter ses fruits”, a-t-il encore soutenu, indiquant qu’aujourd’hui, “nous sommes dans une nouvelle phase”. “Si la Constitution est appliquée à travers son article 102, c’est le président du Sénat qui prendra les rênes, avec le maintien du gouvernement et les institutions actuelles, et ils vont tenir des élections présidentielles sous leur houlette”, a dénoncé M. Djilali, estimant que ni le peuple et, encore moins, l’opposition n’accepteront cet état de fait. “Nous avançons pas à pas et nous devons maintenir la mobilisation et la pression sur le système”, appelle-t-il, soutenant que “vendredi sera un autre jour de mobilisation, donc soyons au rendez-vous pour assurer d’autres victoires”.

Mohamed Mouloudj
Hakim Belahcel, Premier secrétaire du FFS : “Un coup de force contre la volonté populaire”
Le tout nouveau premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), le Dr Hakim Belahcel, a qualifié l’appel lancé par le chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah, à l’application de l’article 102 de la Constitution contre le président Bouteflika, de “grave atteinte à la dignité du citoyen” et de “coup de force contre la volonté populaire”. “C’est encore un coup de force contre la volonté populaire, sur la légitimité des revendications du peuple, à savoir le départ du système et de ses hommes, et pas seulement du chef de l’État”, dénonce le Dr Belahcel dans un communiqué. Et d’enchaîner : “L’option de l’application de l’article 102 de la Constitution n’est pas la solution demandée par le peuple algérien, l’armée vise à étouffer le mouvement populaire et à permettre au système de se pérenniser. L’article 102 ne répond plus aux revendications du peuple algérien, le peuple veut contrôler son destin, prendre en charge son avenir, un avenir de libertés, de justice sociale, de dignité.” Pour le premier secrétaire du FFS, la décision de Gaïd Salah est la preuve que “l’institution militaire ne s’est pas retirée du politique” et “s’ingère, encore une fois, dans le processus constitutionnel, et ne répond pas aux revendications du peuple algérien qui demande le changement du système, et non un changement dans le système”. Un changement qui, de l’avis du Dr Belahcel, “ne peut se faire en maintenant les instruments et les hommes qui incarnent le système”.

A. CHIH

Ali Benflis, président de Talaie el-Houriat : “Pour la satisfaction de toutes les revendications légitimes du peuple”
Premièrement, je saisis cette occasion pour saluer le peuple algérien dont la révolution pacifique a permis que souffle sur le pays le vent de la liberté et que l’Algérie prenne le chemin de l’édification d’une République démocratique et moderne et d’un État de droit respectueux de la souveraineté populaire, de la citoyenneté, des droits et des libertés. Deuxièmement, je retiens l’intention de l’ANP d’assumer son devoir patriotique en apportant sa contribution à une sortie de la crise actuelle, devenue d’une urgence extrême et de nature à épargner au pays une instabilité croissante porteuse de tous les dangers. Troisièmement, je prends note de l’engagement de l’ANP — selon sa propre déclaration — à apporter son soutien à un règlement “qui garantisse la satisfaction de toutes les revendications légitimes” du peuple algérien et “acceptable” pour tous. Quatrièmement, compte tenu de la situation exceptionnelle que vit notre pays, la mise en œuvre de l’article 102 de la Constitution n’est pas susceptible de constituer à elle seule une base — toute la base — pour le règlement de la crise. De ce point de vue, l’application de l’article 102 devra impérativement être adaptée de manière que soient respectées les conditions de transparence, de régularité et d’intégrité que le peuple réclame, afin de pouvoir exprimer son choix librement et sans contrainte et sans tutelle. Cinquièmement, je forme, de toutes mes forces, le vœu que le règlement de la crise actuelle fournira des bases saines et solides à la refondation future de notre système politique que notre peuple demande.

R. N.

Mouvement de la société pour la paix : “D’autres mesures doivent intervenir”
à l’issue de la réunion de son bureau exécutif, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a estimé que l’application de l’article 102 de la Constitution est une “proposition de solution”, mais celle-ci ne garantit pas “la réalisation des réformes, la transition politique et l’organisation d’un scrutin présidentiel honnête”. Pour la formation d’Abderrezak Makri, le rôle de l’Armée nationale doit être circonscrit à celui “d’accompagnateur, afin d’arriver à une solution politique et à un consensus national et de préserver le caractère civil de l’État”. Le MSP est d’avis que l’appel du chef de l’état-major de l’armée et vice-ministre de la Défense, Gaïd Salah, doit immédiatement être suivi de mesures qui répondraient aux autres revendications du peuple en prenant aussi en compte les propositions de sortie de crise de l’opposition, et ce, avant la confirmation de l’état d’empêchement par le Conseil constitutionnel. Le MSP cite la nomination d’un chef de gouvernement consensuel, la mise en place d’une commission indépendante  d’organisations des élections, la révision de la loi électorale et l’élaboration et la promulgation  de décrets garantissant l’indépendance de la justice, la protection des richesses nationales et l’ouverture du champ médiatique. En guise de  pression pour atteindre ces objectifs, ce parti  appelle à la poursuite de la contestation populaire, tout en préservant son caractère pacifique.

Nissa H.
Lakhdar Benkhellaf, député du FJD-El-Adala : “L’application du seul article 102 de la Constitution n’a pas de sens”
Le parti d’Abdallah Djaballah, le Front de la justice et du développement (FJD)-El-Adala, n’est pas satisfait de l’annonce faite hier par le chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah, appelant à l’application de l’article 102 de la Constitution visant à écarter le président Bouteflika du pouvoir. “C’est un non-sens. Nous ne sommes pas satisfaits car nous ne voulons pas qu’une personne, qui a géré et participé à l’exercice du pouvoir, puisse gérer la période de transition”, lance le député d’El-Adala, Lakhdar Benkhellaf. Pour lui, l’actuel président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, ne peut assurer l’intérim présidentiel pour deux raisons : la première est d’ordre juridique. “Le président de la 2e Chambre du Parlement n’a pu obtenir sa nationalité algérienne qu’en 1965.” La deuxième raison tient au fait que “le peuple refuse que les gens qui nous ont menés à l’impasse dans laquelle se trouve le pays aujourd’hui puissent gérer la période de transition”. La solution ? “Il faut appliquer les articles 102 et 07 de la Constitution qui donneront de larges prérogatives au peuple algérien pour choisir librement ses dirigeants”, propose M. Benkhellaf, qui a mis sur la table une autre proposition : la mise en place d’une instance constituée de personnalités propres pour gérer la période de transition.

A. C.

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Procédure d’empêchement : Tayeb Belaïz mis en demeure ?

Wed, 03/27/2019 - 16:02

Par Djilali Benyoub

Par sa décision appel, le chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, tout en respectant les formes, renvoie la balle au Conseil constitutionnel, l’institution habilitée à se prononcer sur l’application de l’article 102 de la Constitution. Et c’est aussi un membre de l’Exécutif qui suggère avec insistance la piste (l’article 102) à suivre. Cela est intervenu après que l’homme fort de l’ANP a recentré son discours devant l’ampleur des manifestations populaires et l’absence de consensus au sein du système.Que reste-t-il à faire pour le Conseil constitutionnel présidé par Tayeb Belaïz, un fidèle du président Bouteflika ? Restera-t-il silencieux et sans réagir comme il l’a toujours fait devant les sollicitations des partis de l’opposition, depuis 2014 ?

Tel qu’interpellé par Gaïd Salah, avec le détail de la procédure à suivre, le Conseil ne devrait pas tarder à se prononcer, particulièrement sur l’article 102 de la Constitution, tout désigné dans son discours quand bien même théoriquement, Tayeb Belaïz devrait camper sur ses positions, identique à celles de son prédécesseur, feu Medelci, désigné par le Président sur la base de critères purement subjectifs. Pour le servir, avant tout. Gaïd Salah se trouve cependant dans la même posture étant donné qu’il a été rappelé, lui aussi, par le Président.

Logiquement, l’appel venant d’un officier, premier responsable de l’ANP, équivaut à un ordre et qui ne serait certainement pas émis sous l’effet d’une décision personnelle, mais certainement concertée. Tayeb Belaïz ne devrait pas tarder à convoquer les membres du Conseil pour constater l’incapacité du Président à assumer ses fonctions. “Lorsque le président de la République, pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit, et après avoir vérifié la réalité de cet empêchement par tous les moyens appropriés, propose, à l’unanimité, au Parlement de déclarer l’état d’empêchement”, stipule le premier paragraphe de l’article 102 de la Constitution.

Le Conseil passe ensuite le relais au Parlement (les deux Chambres réunies) pour constater et déclarer à la majorité des deux tiers l’état d’empêchement du président de la République, “et charge de l’intérim du chef de l’État, pour une période maximale de 45 jours, le président du Conseil de la nation, qui exerce ses prérogatives dans le respect des dispositions de l’article 104 de la Constitution”. À l’expiration du délai de 45 jours, “il est procédé à une déclaration de vacance par démission de plein droit”. “Le président du Conseil de la nation assume la charge de chef de l’État pour une durée de 90 jours au maximum, au cours de laquelle des élections présidentielles sont organisées. Le chef de l’État, ainsi désigné, ne peut être candidat à la présidence de la République”, précise l’article.

Tout porte à croire que Tayeb Belaïz va s’aligner sur la position du chef d’état-major qui est déjà dans le camp qui a lâché le président Bouteflika qu’un camp veut à tout prix et contre toute logique maintenir au pouvoir en violant et en empiétant la Constitution et les lois, pour des raisons suspectes et contre la volonté de millions d’Algériens qui appellent à son départ. À moins de maintenir son soutien, cette fois, non pas au Président malade, mais au clan qui gère réellement les affaires de l’État, et donc de faire de la résistance, Tayeb Belaïz pourrait, dans cette optique, prolonger la crise et ouvrir “un front interne”. Ce qui est en l’état actuel des choses très peu probable.

Djilali B.

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BATIMATEC 2019 : Les perspectives d’exportation dans les différentes branches du bâtiment

Wed, 03/27/2019 - 15:54

Par Abdelhalim Benyellès

La 22e édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec 2019) qui se tient au Palais des expositions des Pins-Maritimes du 24 au 28 mars, regroupe plus de 1 000 exposants dont 400 de 16 pays étrangers représentant un ensemble de 412 pays, et 627 sociétés nationales.

Il s’agit des professionnels des secteurs de la construction et des travaux publics, de diverses branches , procédés, équipements et matériaux de construction, services, innovation et nouvelles technologies où parmi les exposants internationaux la Chine et la Turquie se distinguent du point de vue du nombre des participants avec 108 représentants pour la première et 93 pour la seconde.

Les traditionnels participants comme l’Italie et l’Espagne participent avec un peu plus d’une trentaine de sociétés. Sur la liste des étrangers on peut compter aussi la France, l’Allemagne, le Portugal, le Qatar, le Liban, la Belgique, l’Egypte, la Belgique, ainsi que le Maroc et la Tunisie.

La particularité du Salon qui s’inscrit dans une dynamique de développement national liée aux perspectives d’exportation a permis aux visiteurs de prendre contact avec des sociétés algériennes performantes qui ont investi le marché étranger dont l’africain pour certaines et l’Europe pour d’autres.

Quelques sociétés nationales ont atteint un niveau de maturité qui leur a permis d’orienter leur objectif sur l’exportation. A l’exemple de la société de fabrication et d’installation de maison clé en main en 48 heures grâce au nouveau système de « panneaux composites », des matériaux résistants aux intempéries et aux climats sec et humide avec une garantie à vie, nous explique le directeur général Aït Oufella pour qui l’expérience d’exportation de son produit vers les pays de l’Afrique de l’Ouest a été entamée en 2016. « La fabrication et l’installation d’une maison en 48 heures est un procédé innovant qui a suscité, certes, l’intérêt de la clientèle étrangère, mais la contrainte demeure l’absence de banques algériennes à l’étranger.

Le même son de cloche est entendu du côté d’une société établie à Larbaâ spécialisée dans la fabrication du verre. Il s’agit d’une entreprise qui produit plus de 600 tonnes/jour de verre sous différentes formes, nous explique la chargée de communication. « Notre produit est exporté en Espagne, au Maroc et en Tunisie où dans cette dernière nous détenons 90% des parts de marché », précise-t-elle.

Parmi les contraintes citées par notre interlocutrice, c’est le problème des transactions financières dû à l’absence des banques algériennes à l’étranger ainsi que l’absence de la société dans l’attribution des projets phares de l’Etat.
Dans le domaine de l’urbanisme à l’ère des nouvelles technologies, une société de réalisation du bâtiment présente sur le marché depuis une quarantaine d’années, son P-dg se dit fier d’accéder à un savoir-faire qui répond aux normes internationales par l’acquisition de la certification ISO. « La réalisation du CAC de Sidi-Bel-Abbès constitue la fierté de la société », nous fait savoir notre interlocuteur.

Enfin, en marge des expositions, l’édition 2019 du Salon Batimatec a mis au programme plusieurs journées techniques axées sur « l’efficacité énergétique du bâtiment et l’urbanisme à l’ère du numérique » en présence d’un panel d’experts et de spécialistes de l’urbanisme. La journée du 27 mars a été retenue comme un espace dédié à l’innovation technologique et la créativité architecturale par la récompense des lauréats du trophée Innovbat 2019.

La journée sera clôturée aussi par la présentation des projets et la remise des prix aux lauréats du Concours national des jeunes architectes ayant pour thématique cette année : Site d’intervention « La Casbah d’Alger », « Repenser les limites comme lieux stratégiques de régénération urbaine ».

Abdelhalim Benyellès

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Jijel : Revoilà la pénurie de lait en sachet

Wed, 03/27/2019 - 15:52

Par Bouhali Mohammed-Cherif 

Le lait en sachet subventionné est de plus en plus un produit rare sur le marché local.

Lors de notre passage dans de nombreux commerces et points de vente de ce produit de large consommation , nous avons constaté cette pénurie qui revient ces derniers jours à l’échelle de wilaya. Le lait pasteurisé est un produit rarissime sur les étals des marchands des produits alimentaires dans de nombreuses communes de la wilaya. En effet, cette pénurie qui touche ce produit très prisé par de larges couches sociales prend de plus d’ampleur. Un autre fait marquant ces derniers jours est incontestablement le retour en force d’interminables files devant les grandes surfaces commerciales et vendeurs de lait.

Il y a lieu de souligner que cette pénurie a lourdement pénalisé la bourse moyenne, faute de quoi les gens sont contraints de se rabattre sur le lait en boîte en payant le prix fort.

A signaler que sur les quatre laiteries qui existent dans la wilaya de Jijel, deux seulement bénéficient du quota de la poudre de lait dont le prix est subventionné par les pouvoirs publics.

Certains connaisseurs de ce dossier estiment que la poudre de lait est l’objet de toutes les spéculations. Plus explicite, un opérateur économique nous confie qu’elle se vend aux producteurs des produits dérivés de lait, ajoutant qu’une bonne partie de la poudre de lait subventionnée prend la destination du marché informel.

Une pratique préjudiciable qui doit inciter les services concernés à revoir la politique de subvention qui profite aux spéculateurs au détriment des citoyens au revenu modeste, touchés de plein fouet par l’érosion du pouvoir d’achat en cette conjoncture économique de plus en plus difficile.

Bouhali Mohammed Cherif

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Aïn Defla : Nette réduction de la culture de la pomme de terre

Wed, 03/27/2019 - 15:47

Publié par Karim O.

Des 24 000 ha de la superficie ensemencée en pomme de terre les années écoulées, cette année, selon la DSA, seulement 14 000 ha sont consacrés à la culture de ce tubercule.

Plusieurs causes sont attribuées à cette importante réduction estimée à 2/5e. La cause principale qu’on avance est due à une hausse importante des coûts des intrants tels que les semences, les fertilisants, les traitements, les engrais, l’eau d’irrigation, la main-d’œuvre qui se fait rare en plus du prix de la location de l’hectare du foncier agricole ; un grand nombre de producteurs sont hors sol (ne sont pas propriétaires du foncier).

Ces causes ont poussé un nombre important de producteurs forts d’une expérience acquise depuis plus de 20 ans à s’investir et investir toujours dans cette filière mais ailleurs, dans d’autres wilayas, à l’exemple de Tiaret, Djelfa, Relizane, Médéa, El Oued, Laghouat, des wilayas où les coûts sont plus réduits et donc l’investissement plus rentable pour eux.

Autre facteur plus sournois et insidieux,inavoué, est le fait que les terres exploitées à l’excès durant des décades, se sont épuisées sans compter l’infestation de la couche arable par les doses cumulées, phénoménales, d’engrais résiduels et de pesticides qui ont même contaminé les nappes aquifères selon certains chercheurs.

Cependant, les superficies abandonnées par les producteurs de pommes de terre sont désormais consacrées à d’autres maraîchages tels que la culture des melons et pastèques, rentable nous dit-on, et la tomate industrielle. Par ailleurs, toujours dans le domaine de la culture de la pomme de terre, la wilaya de Aïn Defla qui dispose d’une capacité de stockage sous froid estimée à 500 000 m3, importe de la semence de classe E et génère des sous-classes telles que les classes A et B, tout en introduisant dans les programmes culturaux de nouvelles espèces de tubercules plus rentables et moins onéreuses. Dans le domaine de la production de semences de la pomme de terre, les semenciers de la wilaya approvisionnent des producteurs de tubercules de consommation de pas moins de 26 wilayas, ce qui lui confère la première place au niveau national dans ce segment.

Il est à signaler aussi que malgré ces résultats qui peuvent nous dispenser de l’importation de certaines classes de semences et de consommation, on continue à importer des semences de classes qu’on produit en Algérie. On rappelle aussi que la culture de la pomme de terre exige de grandes capacités d’irrigation, ce qui n’est pas le cas dans plusieurs régions avec une pluviométrie aléatoire, variable d’une année à l’autre. C’est sans doute une des causes qui a fait que la wilaya de Mascara a réduit graduellement et considérablement la production de la pomme de terre au profit d’autres cultures et ce, depuis quelque 3 décennies.

Par ailleurs, le transfert de cette culture vers les zones du sud où de grandes superficies sont disponibles mais où l’eau des nappes aquifères n’est pas renouvelable n’est pas une solution durable, affirment les spécialistes. Ces contraintes nécessitent toute une réflexion qui doit déboucher non sur des solutions provisoires mais sur des orientations durables. Pour l’heure, certes, on réalise d’importants résultats et dans la culture de la pomme de terre de consommation et dans la production des semences.

Il est à remarquer que depuis quelque temps, lors des périodes de soudure où l’offre diminue sur le marché ce qui fait grimper les prix très haut, ces pénuries tendent à disparaître et les prix restent relativement stables.

Certes, la filière de la pomme de terre dégage chaque année des excédents de production qui pourraient être exportables mais l’exportation reste balbutiante et timide malgré quelques initiatives en quantités très réduites pour moult raisons.
L’exportation exige la production de variétés recherchées, de disponibilité permanente, de moyens de transport rapides par route ou par voie maritime rapide et des procédures administratives facilitatrices et non pas freinantes voire décourageantes sans oublier, bien sûr, un marketing adapté.

Karim O.

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Plénière extraordinaire de l’APN sur le mouvement populaire : L’opposition parlementaire dit non

Wed, 03/27/2019 - 15:47

Par Mohamed Kabci

L’appel de députés indépendants et non inscrits pour une plénière de l’Assemblée populaire nationale à dédier exclusivement au mouvement populaire en cours dans le pays depuis le 22 février ne trouve oreille attentive chez l’opposition parlementaire.

M. Kebci – Alger (Le Soir) – Les groupes parlementaires des députés indépendants et non inscrits, ont appelé, dimanche dernier, le président de l’Assemblée populaire nationale, Mouad Bouchareb, à convoquer une plénière extraordinaire pour «examiner la conjoncture actuelle et prendre les mesures adéquates qui répondent aux aspirations du peuple». «Vu le mouvement populaire de grande envergure que connaît notre pays et en notre qualité de représentants du peuple, appelés à soulever ses préoccupations et ses revendications, nous vous demandons de convoquer une séance extraordinaire pour examiner la conjoncture actuelle, élaborer un communiqué et prendre les mesures adéquates, en vertu des prérogatives que nous confère la loi, des mesures qui soient à la hauteur des aspirations de notre peuple et de l’avenir de notre pays, la séance devant être diffusée en direct sur les chaînes de télévision publiques et privées», précise un communiqué conjoint des deux groupes parlementaires.

Si elle peut susciter l’approbation de leurs pairs de la majorité présidentielle, quand bien même aucun d’eux n’a daigné émettre le moindre avis, cette démarche ne «risque» pas d’avoir l’assentiment des députés de l’opposition.
«Chiche, que ces députés qui appellent à cette plénière extraordinaire aient le courage de descendre en groupe lors des manifestations populaires du vendredi !», affirmait, hier mardi, Lakhdar Benkhellaf. Pour le député et vice-président du FJD (Front pour la justice et le développement), cette initiative «n’a aucun sens puisqu’il s’agira d’un débat à huis clos au sein d’une institution illégitime».

Et à notre interlocuteur de «rafraîchir» la mémoire de ses pairs députés indépendants et non inscrits que l’opposition réclame dans sa quasi-totalité, en accompagnement des mots d’ordre des millions de manifestants qui descendent dans la rue depuis le 22 février dernier, la dissolution des deux Chambres du Parlement. Pour sa part, Ramdhane-Youcef Taâzibt ira plus loin dans sa diatribe contre les promoteurs d’une plénière extraordinaire.

«C’est comme vouloir insuffler de la vie à un corps mort», assène le député et membre du bureau politique du PT (Parti des travailleurs).» Et de poursuivre : «Au moment où le peuple réclame le départ du système dont l’APN issue de surcroît d’une fraude généralisée et du mélange de l’argent sale avec le politique avec un taux d’abstention record, ces députés vont à contre-courant. Qu’ils sachent que cette Assemblée fait partie de la crise et ne peut, donc, faire partie de la solution».
Pour rappel, aussi bien le FFS, le RCD, le PT que le MSP, l’Alliance FJD-Binaa-Nahda réclament la dissolution du Parlement dans ses deux Chambres (APN et Sénat), ceci au moment où les députés du FFS et du RCD ont carrément gelé leurs activités.

M. K.

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El Jil Djadid quitte le mouvement Mouwatana

Wed, 03/27/2019 - 15:16

Le parti El Jil Djadid quitte le mouvement Mouwatana, indique le communiqué du parti.

“le moment est venu pour lui de se retirer de Mouwatana pour laisser l’espace aux Algériennes et Algériens de toutes obédiences pour s’approprier  ce mouvement et déterminer en toute liberté son destin”, indique, le président du parti. Il ajoute  “un mouvement, pour promouvoir la citoyenneté, ouvert à toutes et à tous, se renouvelant dans ses approches et ses méthodes mais aussi dans son incarnation par des figures nouvelles nées de ce 22 février”. D’après le président du parti “la situation aujourd’hui exige de Jil Jadid plus d’efforts et plus d’engagements dans ses propres choix politiques. Il a donc fort à faire.”

M.A.Y

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L’UGTA soutient la décision de Gaid Salah

Wed, 03/27/2019 - 14:16

Le parti de l’UGTA soutient la décision de Gaid Salah. « l’UGTA salue et prend acte de l’appel du général de corps d’armée Monsieur Ahmed Gaid Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’armée nationale populaire, à l’application de l’Article 102 de la constitution, constituant le cadre légal à même de surmonter la crise politique à laquelle est aujourd’hui confronté notre pays », a déclaré le secrétaire générale du parti à travers un communiqué

Abdelmadjid Sidi Said connu pour son soutien à Bouteflika rejoint ainsi l’opposition « le changement est devenu nécessaire, comme il est évident qu’il doit se construire à travers un dialogue empreint de sagesse, permettant de faire émerger l’édification d’une nouvelle République, avec les aspirations de notre peuple et de sa jeunesse, et d’asseoir sereinement l’avenir et de préserver notre pays, l’Algérie »

M.A.Y

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Le parti des travailleurs réagit sur la décision de Gaid Salah et retire le groupe parlementaire du parti de l’APN

Wed, 03/27/2019 - 13:59

Le parti des travailleurs réagit à son tour sur la déclaration de Gaid Salah et s’oppose contre son ingérence dans la crise politique.  Le PT commente sur la décision de l’application de l’article 102 « l’application de l’article 102 implique le maintien du gouvernement actuel et les deux chambres du parlement dont l’écrasante majorité du peuple réclame le départ car non légitimes. Elle vise donc le sauvetage du système et sa continuité. Et l’application de l’article 102 est porteuse de tous les risques pour la nation, pour sa souveraineté et son intégrité ouvrant la voie aux ingérences étrangères tant rejetées par les millions de manifestants. » Il ajoute « une éventuelle constitutionnalisation de ce qui s’apparente à un coup de force, constituerait une dérive sans précédent qui menacerait les fondements mêmes de l’Etat et la sécurité nationale, une menace contre la paix recouvrée. » Le parti ajoute en appuyant la décision du peuple qui manifestent depuis le 22 février  « dans un processus révolutionnaire avec comme exigence centrale, le départ du système, de tous ses symboles, de ses partis et ses pratiques pour que s’exprime librement la souveraineté du peuple confisquée depuis 1962 » que  « la seule issue positive, à même de préserver la nation du chaos réside dans le respect de la volonté de la majorité du peuple d’exercer sa pleine souveraineté, définir elle-même la nature du régime à mettre en place et donc la forme et le contenu des institutions dont elle a besoin pour la satisfaction de toutes ses aspirations démocratiques, économiques, sociales, et culturelles. »
Le PT insiste en affirmant qu’il « ne cautionnera pas le contournement, voire la confiscation de la volonté de l’écrasante majorité du peuple. C’est pourquoi, le bureau politique du parti des travailleurs a décidé hier mardi 26 mars, la démission du groupe parlementaire du parti de l’APN. »

M.A.Y

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Lamamra et le sens des priorités

Wed, 03/27/2019 - 13:23

        Ramtane Lamamra s’inspire des interlocuteurs qu’il avait rencontré lors de sa tournée mondiale européenne , il décide lui aussi de laisser le peuple choisir et être maître de son destin sauf que là il ne parle pas du peuple Algérien qui bat le pavé depuis le 22 février. Il décide de focaliser toute son attention vers le peuple Sahraoui laissant ainsi un gouvernement non formé, un Bedoui recherché et une déclaration de chef d’état-major qui sème le doute. 

      Le vice Premier ministre et ministre des affaires étrangères a salué hier, mardi 26 mars, depuis Pretoria la capitale de l’Afrique du sud, l’engagement des pays membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en faveur de la cause sahraouie. En tant que peuple qui a toujours soutenu la cause Sahraoui, on pense qu’on est en fortiori prioritaire de son attention. 

M.A.Y

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Leurs noms reviennent souvent dans les manifestations : Les têtes que la rue dénonce

Wed, 03/27/2019 - 11:50

Le mouvement de contestation qui s’exprime dans la rue maintient le cap. Mobilisés depuis le 22 février dernier, les Algériens réclament le départ de figures bien précises symbolisant l’échec de la gestion des affaires du pays ou associées aux cercles accusés de corruption et de pillage des affaires nationales.
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – La rue exige des démissions, des départs immédiats. Des noms s’affichent régulièrement sur les pancartes brandies tous les vendredis depuis plus d’un mois, les manifestants y vont de slogans de plus en plus virulents, défilent avec des portraits, des caricatures, parfois grandeur nature et surtout surmontées de messages on ne peut plus clairs : «Dégagez !» Ces noms, les plus cités, sont bien connus.

Abdelaziz Bouteflika
Elu chef d’Etat en 1999, il s’apprêtait à briguer un cinquième mandat. Le mandat de trop contre lequel les Algériens ont fini par réagir pour recouvrer, disent-ils, une «dignité perdue», celle d’un pays offrant au monde l’image d’une société acceptant d’être gouvernée par un homme n’ayant pas su respecter l’alternance démocratique, centralisant tous les pouvoirs à son niveau et dépendant de son «clan» auquel l’opinion attribue de larges prérogatives.
Certains affirment qu’il en serait même «l’otage» depuis la perte de ses capacités physiques (due à deux AVC) et que ce dernier serait à l’origine de l’émergence d’une oligarchie qui s’est enrichie de manière douteuse. Depuis le 22 février dernier, les citoyens mobilisés revendiquent le départ de Bouteflika et dénoncent toute tentative de prolongation du quatrième mandat.

Saïd Bouteflika
Le frère conseiller du président de la République est, depuis un long moment, accusé de gérer le pays à la place de son frère affaibli par la maladie. Son nom est scandé par les manifestants tous les vendredis. Un peu partout à travers le territoire national, les Algériens défilent avec des caricatures grand format accompagnées d’une inscription qui en dit long : «Vous avez pillé le pays.»

Les Kouninef
Auparavant murmuré à voix basse dans les discussions des personnes bien au fait de la situation en cours dans le pays, le nom des Kouninef est, depuis quelques jours, au centre de tous les débats publics. On le trouve dans les médias qui s’intéressent de plus près à l’une des plus grandes fortunes du pays bâtie, dit-on, grâce aux liens étroits qu’entretient la famille avec les Bouteflika. Le plus gros de la polémique et des interrogations liées à son enrichissement circulent cependant sur les réseaux sociaux.
Les Kouninef sont soupçonnés d’avoir monté leur empire au lendemain de l’accession de Abdelaziz Bouteflika au pouvoir. La société phare du groupe familial, Kougc, concentre les activités les plus lucratives, dit-on, mais c’est sous l’ère Bouteflika qu’elle est devenue la plus grande entreprise privée algérienne dans le secteur de l’hydraulique.
L’amitié du père Kouninef avec le président de la République serait à l’origine de l’expansion de ses affaires et de celles de ses trois fils. Le plus en vue est Rédha, surnommé le «prince des oligarques» par certains médias étrangers ou «l’homme qui susurre aux oreilles de Saïd Bouteflika».
Depuis deux jours, des structures de l’Etat tentent de démentir le prêt de 100 millions de dollars qui lui aurait été fait par le CPA. Algérie Télécom a également réagi aux informations diffusées sur les réseaux sociaux et faisant état d’un procès intenté par les Kouninef contre Algérie Télécom et dans lequel l’opérateur public ne s’est pas constitué partie civile sur instruction de Houda Feraoun .

Sidi Saïd
A la tête de l’UGTA depuis 1997, il est considéré comme l’un des plus grands soutiens à Abdelaziz Bouteflika et d’avoir instrumentalisé l’organisation syndicale au seul profit du président de la République. Soutenu par le pouvoir, Sidi Saïd a réussi à faire échec à toutes les tentatives de «renversements» menées par la base.
Au lendemain des premières marches réclamant l’annulation du cinquième mandat et le départ du Président, il a tenu des propos qui ont provoqué la colère de la rue.
Selon lui, l’annulation du cinquième mandat risquait de faire sombrer le pays dans la violence. Aux yeux de l’opinion, il incarne le système dont le départ est réclamé.

Ahmed Ouyahia
En dépit de son éviction du poste de Premier ministre, son nom continue à être scandé dans les rues. Raillé, critiqué parfois en des termes trop indécents pour pouvoir être rapportés ici, Ouyahia concentre une grande partie de la colère populaire qui s’exprime régulièrement.
Auteur des mesures les plus impopulaires qu’ait connues l’Algérie postindépendance, il est aussi perçu comme étant l’homme de toutes les sales besognes, missions ayant plongé le pays dans la crise actuelle.

Ali Haddad
Il est le symbole par excellence de cette oligarchie qui s’est emparée du pouvoir. Proche du cercle présidentiel, connu pour sa grande proximité avec les Bouteflika, le président du FCE est au centre d’un véritable jugement populaire exprimé dans les chants et les slogans.

Lamamra, Bedoui, Brahimi, Moad Bouchareb, le FLN et le RND…
Ce vendredi 22 mars, les manifestants ont affiné leurs messages. Lamamra, Bedoui et Brahimi ont fait l’objet d’une caricature portée par de nombreuses personnes et les montrant vêtus d’une tenue de bagnards, liés, aux pieds, par des chaînes et des boulets.
L’image en dit long : vous vous êtes fait prisonniers, porte-parole d’un système dont le départ est réclamé, vous êtes jugés et condamnés pour cela. La caricature est également surmontée d’un écrit : «Dégagez!»
La pancarte circule au milieu d’autres affiches raillant l’actuel secrétaire général du FLN. «Tu es un apostat, tu t’es retourné contre ton Dieu», dit l’une d’entre elles. Son parti doit aller «au musée», scande la foule, doit disparaître tout comme le RND…
A. C.

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L’état d’empêchement

Wed, 03/27/2019 - 11:50

par Mahdi Boukhalfa

La grande muette vient de s’exprimer. Elle demande l’application de l’article 102. Depuis quelques jours, les appels qui demandaient au chef d’état-major, le général Gaïd Salah, d’intervenir pour éviter d’éventuels scénarios catastrophe pour le pays à travers le probable embourbement des manifestations populaires contre la poursuite du 4ème mandat du président semblent avoir été entendus. Les graves déclarations de l’ex-SG du FLN Amar Saadani sur un prétendu «Etat profond» qui gère dans l’ombre le pays, ses compétences et ses richesses ont-elles été le détonateur de cette réaction tout à fait respectueuse de la Constitution et des lois de ce pays du vice-ministre de la Défense ?

A l’évidence, la position de Gaïd Salah est claire, car autant elle prend la précaution, pour faire partir Bouteflika, d’invoquer la Constitution pour réclamer l’application d’un de ses articles pour préserver le pays de quelques «parties hostiles qui usent de manœuvres douteuses pour attenter à la stabilité du pays», autant il reste droit dans ses bottes pour prévenir contre toute tentative de déstabilisation. Devant une situation politique qui s’acheminait inévitablement vers un bras de fer entre l’opposition, qui ne veut plus entendre parler de la «continuité» et du 4ème mandat, et le clan présidentiel soutenu par le FLN notamment, le vice-ministre de la Défense a tranché de la manière la plus logique et la plus intelligente en faisant appel à la loi fondamentale du pays. Cela préserve autant l’armée d’une quelconque velléité de s’emparer du pouvoir à un moment où le peuple est très échaudé contre le pouvoir, comme elle interpelle les politiques à prendre leurs responsabilités.

L’intervention de l’Armée nationale populaire confirme autrement que la situation interne du pays est arrivée à un point de non-retour et qu’il fallait donc intervenir pour épargner au pays des scénarios catastrophe. L’application de l’article 102 a été en fait revendiquée à plusieurs reprises depuis 2013 après l’AVC du président et sa candidature à un 4ème mandat avait atterré la classe politique nationale. ONG et partis d’opposition avaient entre 2014 et 2016 appelé, sans succès, à l’application de cet article de la Constitution. Et le vice-ministre de la Défense a rassuré par ailleurs l’opinion publique internationale et protégé le pays contre de possibles mauvaises interprétations en restant dans les limites sécurisantes de la Constitution, et donc ni «putsch» ni coup d’Etat, juste l’application de la Constitution.

Cette solution, le général Gaïd Salah a su l’exploiter pour maintenir non seulement l’Algérie loin de tous dérapages politiques, mais également pour contenir toute interprétation malintentionnée quant à l’invocation de l’article 102 par les «militaires». Et, dans son discours, Gaïd Salah a montré que l’ANP reste attachée aux lois de ce pays et qu’elle est leur premier rempart en invoquant cette «solution qui s’inscrit exclusivement dans le cadre constitutionnel qui constitue l’unique garantie pour la préservation d’une situation politique stable». Le reste, il appartient au Conseil constitutionnel de statuer sur cette solution et de convoquer les deux chambres du Parlement pour se prononcer. La balle est donc dans le camp du Conseil constitutionnel qui doit se réunir, constater la réalité de «cet empêchement par tous moyens appropriés» et proposer à l’unanimité au Parlement de déclarer l’état d’empêchement.

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La pression de la rue a été payante : Les 46 jours qui ébranlent le régime

Wed, 03/27/2019 - 11:43

Ironie du sort. Celui qui a fait du respect des échéances électorales presque un sacerdoce termine son long parcours présidentiel par une chute brutale, après un report anticonstitutionnel de l’élection présidentielle.

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, devra quitter le pouvoir par la petite porte, poussé vers la sortie par une rue qui réclame son départ et celui du système depuis maintenant 46 jours. Ironie du sort, donc, pour celui qui a fait du respect des échéances électorales presque un sacerdoce et qui termine son long parcours présidentiel par une chute brutale, après un report anticonstitutionnel de l’élection présidentielle.
En effet, Il y a 46 jours, et contre toute logique et bon sens, Abdelaziz Bouteflika annonce, par le biais d’un communiqué rendu public sous forme de “Lettre aux Algériens”, son intention de briguer un nouveau mandat présidentiel malgré une santé chancelante. Puis, pour faire admettre cette option, le chef de l’État, ou ceux qui ont écrit la lettre en son nom, expliquait que c’était là “son ultime engagement” pour le pays. Il promet d’organiser une révision profonde de la Constitution pour aller à une deuxième République.
Mais ça ne passe pas.
Quelques jours plus tard, une grande manifestation se tient à Kherrata, dans la wilaya de Béjaïa, pour s’opposer à l’option d’un cinquième mandat. Sur les réseaux sociaux, des appels sont lancés pour des manifestations nationales contre la reconduction de l’homme, malade, pour un nouveau mandat à la tête de l’État. Le vendredi 22 février, les Algériens marquent à nouveau l’Histoire. Des millions de citoyens, tous âges et sexes confondus, sont sortis dans les rues, y compris dans la capitale, interdites aux manifestants depuis juin 2001, pour dire à l’unisson : “Non au cinquième mandat.” Le mur de la peur est brisé. Et les Algériens surprennent le monde entier par le sens civique et pacifique de ces manifestations. Le pouvoir vacille, mais résiste.
Le Premier ministre d’alors, Ahmed Ouyahia, réagit 5 jours plus tard. Devant les députés qui devaient débattre de sa déclaration de politique générale, le Premier ministre, d’habitude offensif, a le verbe hésitant.
Il met en garde contre la reproduction du scénario syrien. Mais cela ne prend pas. Le vendredi d’après, beaucoup plus de manifestants sont sortis dans la rue pour réclamer le départ d’Abdelaziz Bouteflika, qui se trouvait, depuis le dimanche 24 février, en Suisse pour des soins, officiellement pour des contrôles médicaux.  Ces manifestations n’ont pas dissuadé le pouvoir d’aller dans sa logique d’imposer un homme malade à la tête de l’État. Le 3 mars, dernier jour légal pour le dépôt des dossiers de candidature à l’élection présidentielle, le nouveau directeur de campagne du candidat Bouteflika dépose le dossier du chef de l’État.
Le dossier est accompagné d’une lettre attribuée à Bouteflika où il s’engage à organiser une élection présidentielle anticipée s’il était élu et qu’il s’engageait à ne plus se représenter. Pas convaincant. La rue dit, une nouvelle fois, non. Pendant ce temps, l’armée, dont le chef s’est exprimé plusieurs fois, change de ton. Après avoir menacé les “égarés”, Ahmed Gaïd Salah se met, désormais, à évoquer la fraternité qui existe entre le peuple et l’armée. Il n’a pas désavoué le chef de l’État, mais il y allait progressivement. La semaine dernière, il évoquait “l’existence de solutions”. C’était un pas de franchi vers ce qui allait suivre.
La promesse de Bouteflika ne passe pas. Le 8 mars, des millions d’Algériens sortent de nouveau. Ils refusent les propositions du pouvoir et demandent le départ du système. De retour de Suisse, Abdelaziz Bouteflika annonce, le lundi 11 mars, avoir renoncé à briguer un mandat présidentiel et promet une période de transition avec l’installation d’une Conférence nationale inclusive.
Il annule l’élection présidentielle, renvoie Ahmed Ouyahia et nomme Nouredine Bedoui comme Premier ministre, avec Lamamra comme adjoint et ministre des Affaires étrangères. Mais cela est perçu comme une nouvelle ruse du chef de l’État qui veut “poursuivre sa présidence sans élection”.
La rue ne décolère pas, et des millions d’Algériens sont encore sortis deux week-ends de suite. Ils sont rejoints par toutes les catégories de la société, y compris par les juges qui réclament une indépendance de la justice.
Hier, de la wilaya d’Ouargla, le chef d’état-major de l’ANP tranche. Il réclame l’application de l’article 102 de la Constitution. Il met fin au règne de Bouteflika.

Ali Boukhlef

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Signature d’une convention entre l’Université «3» et le groupement Gica

Wed, 03/27/2019 - 11:28

A. Zerzouri

Une convention cadre de coopération et d’intégration a été signée, hier, entre le recteur de l’université Constantine «3» « Salah Boubnider » et le PDG du groupement GICA, filiale ciment de «Hamma Bouziane».

Cette convention vise une ouverture de l’université sur l’environnement économique et social, où les stages et la formation constituent l’axe principal, relèvera le recteur Ahmed Bouras. Ajoutant que la signature de cette convention répond également au souci de coopération entre le groupement de Ciment de «Hamma Bouziane» et l’université Constantine «3», et constitue une bonne opportunité pour les enseignants, les étudiants et les chercheurs. Ces derniers peuvent dans ce cadre bénéficier de stages et de formation pratique au sein de cette entreprise publique. « C’est également une occasion d’ouverture sur l’environnement économique et social de nos différents instituts et facultés, que nous espérons enrichissante », dira-t-il en marge de la signature de la cérémonie de signature de cette convention.

En tout cas cet accord cadre, vient donner corps à la dynamique des recherches, qui sont menées actuellement dans les différentes spécialités, dont dispose l’université, à savoir l’environnement, la pollution et la gestion des déchets, ainsi que la promotion d’une économie « propre et équilibré ». D’autant que la convention cadre en question est axée sur le traitement des problèmes liés à la protection de l’environnement, très bénéfique pour les étudiants et chercheurs de l’institut de gestion des techniques urbaine, qui dispense déjà une formation en Master dans le domaine de la gestion des déchets.

Pour sa part, le PDG du groupement GICA filiale Ciment Hamma Bouziane relèvera que « on prévoit d’aller vers la signature d’annexes de cet accord, cibler des thèmes de recherches qui peuvent être bénéfiques pour l’entreprise et l’université ». Ajoutant dans ce sillage que le groupement a toujours privilégié cette relation entre la recherche et la pratique, citant à l’exemple qu’une centaine d’étudiants ont été encadrés entre 2017 et 2018 au sein de l’entreprise.

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