Le président du parti TAJ (rassemblement de l’Espoir de l’Algérie), Amar Ghoul a déclaré dans un dernier communiqué que son parti s’est réunis dans une rencontre urgente pour arriver à des points qui résument la situation actuelle de l’Algérie et afin de suggérer les meilleurs moyens de guider la période transitoire. Appelant à l’organisation d’une table ronde sérieuse et responsable avec la présence de divers éléments importants qui représentes les diverses tranches de la société. Dans ce communiqué l’homme politique, au nom de son parti, appuie la décision de l’application de l’article 102 » s’il est adhéré par le Hirak et la majorité des parti politique, et si l’article est suivi par la mise en fonction d’une Haute instance indépendante de surveillance des élections. »
M.A.Y
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Par Hanafi Hattou
La situation qui prévaut en Algérie depuis le début des manifestations populaires appelant au départ du président Bouteflika et de son clan s’est taillé une part non négligeable dans les débats organisés, avant-hier, au Parlement européen, à Strasbourg. Les eurodéputés ont indiqué qu’ils suivent de très près les derniers développements survenus sur la scène politique algérienne et qui sont étayés par des marches populaires de contestation.
Ainsi donc, la vice-présidente de la Commission européenne, Federica Mogherini, a souhaité que “les demandes de la population qui appelle à la réforme de la gouvernance, à une ouverture politique plus large et à davantage d’opportunités économiques et sociales, spécialement pour les jeunes, doivent être suivies par des réponses positives”.
Tout en louant le caractère pacifique des manifestations populaires organisées en Algérie depuis le 22 février, la haute-représentante de l’Union européenne relèvera que “tout processus doit être transparent et doit inclure toutes les franges de la société algérienne. C’est aux Algériens de décider par eux-mêmes comment doit se dérouler la transition”.
Et d’ajouter : “L’UE doit encourager des élections libres, justes et inclusives du prochain président algérien, qui devraient se tenir dans un délai raisonnable. L’Union européenne est prête à soutenir ces élections avec une expertise technique et l’examen de l’envoi d’une mission d’observation électorale, si l’Algérie le demande et si les conditions du processus sont réunies.” Mme Federica Mogherini a insisté pour qu’un “consensus se cristallise autour d’une feuille de route pour la transition, ainsi que sur qui devrait la porter”.
Et de conclure : “L’Union européenne doit continuer à soutenir l’Algérie dans ses réformes socioéconomiques et dans la mise en forme de perspectives qui rencontrent les ambitions de la population, spécialement les jeunes, et tout cela dans le respect de la souveraineté algérienne.”
H. H.
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Par Hammadi Souhila
Le recours à l’empêchement ou la démission du président Bouteflika à 30 jours du terme de son mandat bute sur l’écueil des délais et des procédures. Ledit article maintient les outils juridiques et les appareils qui consacrent traditionnellement la fraude.
Le Conseil constitutionnel n’a pas fait, pour l’instant, écho à la requête du général de corps d’armée, chef d’état-major de l’ANP et vice-ministre de la Défense nationale Gaïd Salah.
La procédure portant exécution de l’article 102 de la Constitution n’est donc pas mise en œuvre. Indépendamment des raisons qui motiveront, dans les prochaines heures ou les prochains jours, la décision de l’institution présidée par Tayeb Belaïz, des personnalités politiques et des juristes affirment qu’il est trop tard de choisir l’option de la destitution du président de la République pour cause de maladie grave et durable ou sa démission, comme solution de sortie de crise. “À quoi cela sert-il d’appliquer l’article 102 à quelques jours de la fin du mandat du président ?”, s’interroge Me Mustapha Bouchachi, qui dit que la démarche est totalement dépassée par les événements dès lors que le peuple s’insurge contre le régime dans sa globalité et non pas uniquement contre le chef de l’État.
Abdeslem Ali Rachedi, ancien cadre du FFS et député dans la première APN pluraliste (1997-2002), abonde dans le même sens. De son point de vue, “le cas d’empêchement est quasiment impossible si l’on suit la procédure de l’article 102”. Il série les étapes à respecter, soit auto-saisine du Conseil constitutionnel ; désignation d’un collège de médecins pour juger de l’état de santé du président de la République ; le rapport médical remis au Conseil constitutionnel ; convocation des parlementaires pour une séance plénière du Parlement en chambres réunies (normalement c’est une prérogative du chef de l’État) ; confirmation de l’intérim du président du Conseil de la nation à la magistrature suprême… “Les délais matériels pour constater la vacance temporaire sont longs.
Après 45 jours, retour devant le collège médical pour déclarer définitif l’empêchement. Or il ne reste que 30 jours avant la fin du mandat”, développe notre interlocuteur. Il a précisé qu’il n’y a pas d’arguments juridiques et constitutionnels pour justifier l’intérim d’un chef de l’État puis l’état d’incapacité définitive d’un chef de l’État qui sera déjà arrivé au terme de son mandat de cinq ans depuis au moins vingt jours. “Évidemment ce sont des arguments qui ne comptent pas pour ceux qui sont coutumiers des violations des lois”, a-t-il commenté. Il reste la voie d’un renoncement volontaire d’Abdelaziz Bouteflika à terminer son quinquennat.
Pour l’heure, rien n’indique qu’il a l’intention de se retirer de la plus haute fonction dans la hiérarchie de l’État de son propre chef. Admettons qu’il le fasse, le schéma tracé par l’article 102 de la Constitution dicte l’installation d’Abdelkader Bensalah à son poste pour une période de 90 jours durant lesquels une élection présidentielle sera organisée. C’est un choix aventureux, souligne Fatiha Benabbou, constitutionnaliste. “C’est bien d’être dans une dynamique juridique. Mais il est risqué d’aller à une élection présidentielle avec les mêmes instruments qui ont permis la fraude pendant plusieurs années”, estime-t-elle. Elle explique que dans le cadre de l’application de l’article 102, plusieurs dispositions constitutionnelles sont gelées.
Le président du Sénat, intérimaire à la présidence de la République, n’a pas le droit de nommer un nouveau gouvernement alors que celui en place est rejeté, de réviser la Constitution par voie référendaire ou par le Parlement, ou d’amender la loi électorale. “Quand j’ai préconisé cette option, je disais qu’il fallait d’abord poser des préalables, comme changer certaines lois liberticides et les modalités de désignation des membres de la Haute instance indépendante de surveillance des élections ainsi que son rôle.
On reste dans un cercle vicieux, si le scrutin est organisé avec les mêmes outils juridiques et les mêmes institutions consacrant la fraude”, avance-t-elle. Les centres du pouvoir en place ont compliqué la situation jusqu’à enliser le pays dans une impasse juridique. Aucune disposition de la loi fondamentale ne prévoit une issue favorable à la révolte populaire. “La crise aujourd’hui n’est plus constitutionnelle. Elle est politique et ses solutions ne peuvent être que de nature politique”, épilogue Me Mokrane Aït-Larbi. Ladite solution politique doit faire impérativement consensus avant le 27 avril à minuit.
Souhila Hammadi
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L’arrivée de Donald Trump au pouvoir a radicalisé la position américaine envers les Palestiniens. La politique des États-Unis est devenue ouvertement anti-palestinienne.
Le chef de la diplomatie des États-Unis a laissé entendre hier que le futur plan de paix américain pour résoudre le conflit israélo-palestinien devrait rompre avec le consensus traditionnel sur les questions-clés comme El-Qods occupée, les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée ou les réfugiés auxquels les autorités sionistes refusent toute éventualité du retour. “Ce qui a été tenté auparavant a échoué”, a estimé Mike Pompeo lors d’une audition parlementaire. “Je pense que nous avons des idées qui sont neuves, fraîches et différentes”.
Il a refusé de dire précisément quand la Maison-Blanche dévoilerait le plan de paix qu’elle concocte depuis deux ans dans le plus grand secret. L’équipe de Jared Kushner, conseiller et gendre de Donald Trump, pourrait toutefois la dévoiler dans les semaines qui suivront les élections du 9 avril en Israël.
Contrairement aux anciennes administrations américaines, celle du milliardaire républicain, jugée très pro-Israël, n’a jamais soutenu explicitement une solution à deux États israélien et palestinien. “Cela dépendra certainement d’eux”, a encore éludé le secrétaire d’État américain devant la Chambre des représentants. Prié de dire si les “paramètres” du plan américain seront ceux qui ont été jusqu’ici au cœur de toute tentative de solution, à savoir les frontières, la reconnaissance mutuelle, Jérusalem, les colonies israéliennes et les réfugiés palestiniens, Mike Pompeo a semblé s’en distancer nettement. “Ces paramètres nous ont menés là où nous en sommes aujourd’hui: pas de solution”, a-t-il relevé. “Donc nous espérons pouvoir élargir ce débat”.
Sans même attendre de dévoiler sa proposition, l’administration Trump a déjà rompu avec la tradition diplomatique américaine et le consensus juridique international sur de nombreuses questions épineuses, en reconnaissant unilatéralement Jérusalem comme capitale d’Israël ou la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan. Elle s’abstient aussi de dénoncer clairement la colonisation israélienne et évite de qualifier “d’occupés” les Territoires palestiniens, tout en poussant une révision de la définition du statut de réfugié palestinien, pour en réduire drastiquement le nombre et tenter de faciliter le casse-tête de leur droit au retour.
Pour toutes ces raisons, et face à la suppression des aides financières américaines en sa faveur, l’Autorité palestinienne refuse désormais tout contact avec le gouvernement américain et lui dénie le rôle-même de médiateur.
Interrogé sur les chances de succès dans ces conditions, Mike Pompeo a néanmoins exprimé son “optimisme”.
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Deux célèbres acteurs égyptiens, vivant hors du pays, ont été interdits d’exercer leur art en Égypte pour “haute trahison” après avoir publiquement critiqué le régime du président Abdel Fattah al-Sissi, a annoncé hier le Syndicat égyptien des acteurs. Les acteurs Amr Waked et Khaled Abol Naga, connus pour leurs critiques du pouvoir égyptien, ont rencontré lundi des membres du Congrès américain pour discuter de la situation des droits humains en Égypte.
MM. Waked et Abol Naga sont accusés de “haute trahison contre la nation et le peuple égyptien” et de de vouloir nuire à “la sécurité et la stabilité de l’Égypte”, a indiqué dans un communiqué le Syndicat des acteurs, favorable au pouvoir. “Les deux acteurs ne seront plus autorisés à jouer en Égypte”, a déclaré à l’AFP le président du syndicat, Achraf Zaki. “La décision interdit à quiconque de les embaucher”, a-t-il ajouté.
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Par Lyès Menacer
Sur le lieu du massacre de 160 Peuls, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta avait déclaré qu’il était de la responsabilité de l’État d’assurer la sécurité des citoyens.
Le massacre de civils se poursuit dans le centre du Mali, où les violences communautaires ont encore fait six victimes au moins au sein de l’ethnie Dogon, moins d’une semaine après la tuerie dont étaient victime plus de 160 habitants d’un village peul, ont indiqué des sources sécuritaires maliennes et la Mission de l’ONU (Minusma). “Le village dogon de Ouadou a été attaqué par des hommes armés. Des maisons ont été incendiées, le bilan provisoire est de quatre morts.
Dans un autre village du cercle de Bankass, deux femmes ont également été tuées”, a déclaré à l’AFP Oumar Diallo, conseiller municipal dans ce secteur près de la frontière avec le Burkina Faso. La Minusma a précisé que l’attaque de Ouadou s’était produite dans la nuit de lundi à mardi. “Plusieurs maisons ont été brûlées, du bétail a été volé. Un bilan préliminaire fait état de quatre personnes tuées, dont une jeune fille. Les habitants se sont réfugiés dans les villages avoisinants”, selon le communiqué. “Aujourd’hui mardi également dans le hameau dogon de Kere Kere, dans le cercle de Bankass, au moins deux femmes auraient été tuées, une autre blessée”, a ajouté la Minusma.
Samedi, des individus armés, habillés en tenues militaires, ont massacré 160 habitants d’un village peul d’Ogassogou, toujours dans la province de Mopti. Ce qui laisse croire à certains que les deux attaques de villages dogons sont venues en réaction à celle de samedi. Mais la réalité est plus complexe, car il ne s’agit pas seulement de banale question de vengeances. La problématique de l’insécurité dans le centre du Mali soulève moult questions et inquiétudes aussi bien à Bamako qu’au niveau régional et international. Une équipe de l’ONU est d’ailleurs sur place pour enquêter sur ces massacres qui ont fait en 2018 plus de 500 morts, selon un décompte officiel de l’Organisation des Nations unies. “Les violences répétées commises dans le centre du Mali sont extrêmement graves”, a déclaré le chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, cité dans le texte. “Il est primordial que ceux qui ont participé ou contribué à ces exactions fassent l’objet d’une enquête et de poursuites. Cette spirale de la violence doit cesser immédiatement”, a-t-il affirmé. “Des équipes des droits de l’homme enquêtent actuellement et soutiennent les autorités locales compétentes pour que ces crimes ne restent pas impunis”, a souligné la Minusma.
Cependant, cela suffirait-il à éteindre le feu des violences inter-ethniques et inter-communautaires au Mali ? peu de gens croient en la fin de ces violences, sans un véritable retour de l’autorité de l’État dans le centre et le nord du Mali, où les milices règnent au milieu d’un chaos socioéconomique et sécuritaire des plus inquiétants. Certaines de ces milices ont même été autorisées par Bamako, pour suppléer à l’absence de l’armée et de la police dans certaines zones, une option qui a montré ces limites et ouvert la voie à tous les abus, peut-on constater.
Lyès Menacer
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Par Azedine Maktour
L’armée lâche le Président. L’armée manœuvre pour le maintien du système. Ce sont là deux parmi la multitude de lectures émises de partout après la sortie du chef d’état-major de l’ANP qui a, donc, proposé l’application de l’article 102 de la Constitution pour sortir le pays du blocage politique dans lequel il se débat. Une évolution du discours qui, évidemment, a surpris tout un peuple du fait, avant tout, de la qualité de l’auteur de cette proposition de destitution du Président.
Donné pourtant pour le thuriféraire numéro un du président de la République qui lui a confié les clés de l’institution qui décide du destin du pays depuis l’indépendance, Ahmed Gaïd Salah a ainsi pris de court bien du monde mais sans réussir, par son initiative, à convaincre ceux qui, par millions, donnent du pays, chaque vendredi, une image peut-être jamais vue à travers le monde.
L’engagement de la procédure d’empêchement prévue par l’article 102 de la Constitution proposé par le chef d’état-major de l’ANP est, en fin de compte, à mettre dans le volet des initiatives les plus surprenantes de l’histoire politique depuis que le pays est indépendant. Ceci si l’on se remet à passer à la loupe les propos du même chef d’état-major depuis le début de la crise, voire même quelques jours avant que les rues d’Alger et de pratiquement toutes les autres villes du pays voient des centaines de milliers de citoyens sortir crier leur rejet du probable 5e mandat que voulait briguer le Président.
Une évolution du discours qui laisse totalement sans voix lorsqu’on se rappelle, une à une les sorties du général de corps d’armée depuis sa sortie à Constantine, les 12 et 13 février dernier, d’où il louait, à l’instar de tous les membres du gouvernement là où ils se rendaient, le bilan du Président Bouteflika, qu’il ne nommera à aucun moment dans son laïus.
A l’occasion, devant les officiers de la 5e RM, Gaïd Salah présentait l’élection présidentielle comme «un rendez-vous d’une importance majeure». Ainsi, à quelques jours de l’effervescence qui allait happer le pays comme jamais auparavant, le patron de l’ANP prenait son bâton de pèlerin en multipliant les «visites de travail» dont certaines demeureront marquantes tellement le ton était aux mises en garde, mais dont n’ont pas pris compte des citoyens de certaines régions du pays, comme ce fut le cas à Annaba où des dizaines de personnes s’étaient rassemblées sur le parvis du Théâtre régional pour manifester leur réprobation d’un cinquième mandat pour le Président sortant, le lendemain de la sortie du chef d’état-major à la 5e RM, avant que le mouvement prenne l’ampleur que l’on sait à partir du 22 février.
A chacune de ses sorties, Ahmed Gaïd Salah n’omettait pas de s’adresser à ceux qu’il appellera «certaines parties qui sont dérangées de voir l’Algérie stable et sûre», tel que ce fut à partir de l’Académie interarmes de Cherchell qu’il visitait le 5 mars, là où il brandira le spectre des années 1990 en avertissant contre ces parties, donc, qui, assurait-il, veulent ramener le pays aux douloureuses années de braise.
Des propos qui succédaient à ceux tenus quelques jours plus tôt à partir de Tamanrasset d’où il fit part de son «engagement personnel» à réunir toutes les conditions pour «sécuriser totalement l’élection personnellement». Ce furent deux sorties plutôt «tranquilles» de la part du premier militaire du pays en guise de réponse aux deux immenses premières manifestations, le 22 février et le 1er mars, rejetant le 5e mandat.
Un ton qui surprendra plus, par la suite, par sa mesure, comme lorsqu’il prit la parole devant les formateurs de l’ANP à l’Ecole nationale préparatoire aux études d’ingéniorat à Rouiba, le 10 mars, où de façon totalement surprenante, il n’a pas soufflé un seul mot sur le rendez-vous, prévu encore à ce moment, du 18 avril et alors qu’on en était à une semaine de l’ouverture de ce qui devait constituer la campagne électorale. Il cessera alors de montrer du doigt ces «cercles occultes aux desseins macabres» dans un discours tenu la veille de l’annonce par laquelle Bouteflika décidait, le 11 mars, d’annuler la tenue de l’élection présidentielle.
Une évolution du discours de la part du chef d’état-major de l’armée qui a, évidemment, suscité de nombreuses interrogations. Beaucoup liaient cette ardeur tempérée de Gaïd Salah avec ce qui se passait dans les rues d’Algérie noyées par des marées humaines partout pour rejeter le plan proposé par le Président Bouteflika. Or, ce ne fut qu’une parenthèse puisque le ton offensif, le chef de l’ANP le reprendra deux jours avant que la 4e immense marche, le 15 mars, démontre qu’entre le président de la République en exercice et le peuple, la fracture était définitive.
Après deux discours conciliants, donc, Gaïd Salah reprenait le ton de la fermeté à l’égard de ceux qu’il a désignés comme «les ennemis du peuple algérien à l’intérieur comme à l’extérieur» lors d’une intervention devant le conseil d’orientation de l’Ecole supérieure de guerre de Tamentfoust, sa première sortie donc après les décisions annoncées par Abdelaziz Bouteflika le 11 mars, pour réitérer les engagements de l’ANP en clamant : «J’ai eu à le dire à maintes reprises, et je le répéterai encore une fois, car je ne me lasserai jamais de répéter et de m’enorgueillir de la grandeur de la relation et de la confiance qui lie le peuple à son armée en toute circonstance» avant de louer encore les vertus de ce même peuple «qui sait de fait, et de par les dures expériences qu’il a vécues, durant la période du colonialisme français, ensuite durant la décennie noire du terrorisme, de par son sens de patriotisme comment faire face aux crises que connaît son pays et comment contribuer avec un patriotisme élevé à déjouer les plans de ceux qui guettent son pays. Un grand peuple ne craint guère les crises quelle que soit leur ampleur et son sort demeurera de tout temps le triomphe de la victoire».
Les événements s’accélérant sous la pression de la rue, le chef d’état-major de l’armée ne pouvait pas alors ne pas s’impliquer, comme il le fit le 18 mars dans son discours tenu à Béchar, à travers lequel ses propos oscillaient entre la volonté de rassurer, la confirmation de présence de l’ANP, l’appel à la vigilance et une mise en garde à peine voilée en disant : «Le peuple algérien a fait preuve, aujourd’hui dans les circonstances actuelles, d’un grand sens de patriotisme et d’un civisme inégalé, qui dénote une profonde conscience populaire ayant suscité une vive admiration partout dans le monde. A la lumière de cette conscience de la grandeur et de l’éminence de la patrie, de sa sécurité et de sa stabilité, je tiens à réitérer aujourd’hui mon engagement devant Allah, devant le peuple et devant l’Histoire, pour que l’Armée nationale populaire demeure, conformément à ses missions, le rempart du peuple et de la Nation dans toutes les conditions et les circonstances.»
C’est là, à partir de Béchar, que Gaïd Salah laissera entendre que «pour chaque problème, existe une solution, voire plusieurs, car les problèmes, aussi complexes qu’ils soient, trouveront indéniablement une solution convenable, voire adéquate. Ainsi, nous avons l’intime conviction qu’un sens aiguisé de responsabilité est requis pour apporter ces solutions au moment propice».
Puis vint cette cacophonie suscitée par la série de «redditions» des partisans du président de la République jusqu’à quelques jours plus tôt, et du 5e rendez-vous hebdomadaire des millions d’Algériens, et surtout au moment où les interrogations se firent plus lancinantes que jamais sur le soutien de l’ANP au président de la République et aux solutions que celui-ci propose pour dénouer la crise, pour que, finalement, à partir de Ouargla, Gaïd Salah fasse sa proposition, qui fera date dans l’histoire du pays, pour l’application de l’article 102. Idée totalement impensable, il y a quelques semaines à peine…
Azedine Maktour
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Gaid Salah fait une nouvelle déclaration glorifiant l’Algérie et l’armée algérienne. Mettant en avant la relation forte est importante qui lie le peuple algérien à son armée populaire.
«Ainsi, accorder de l’importance à la qualité de la formation du militaire sortant, c’est accorder de l’importance à cet élément et à sa contribution efficace dans le renforcement des remparts de nos Forces Armées. Le pays qui jouit de la paix et qui est optimiste quant au présent et au futur de ses enfants, c’est le pays qui dispose d’une armée puissante dans tous les sens. A ce titre, je tiens à rappeler et insister sur le fait que la puissance de l’Armée Nationale Populaire, digne héritière de l’Armée de Libération Nationale est puisée essentiellement de la force de sa composante humaine qui œuvre, sans répit, à acquérir tous les facteurs de l’expérience professionnelle conformément aux missions assignées, tout en veillant à donner l’exemple en termes de patriotisme et d’esprit de sacrifice. Telles sont les qualités et les valeurs que nos institutions de formation contribuent à imprégner dans les esprits et les cœurs des hommes, et veillent à les développer et les promouvoir pour en faire une référence constante et un critère déterminant à adopter lors de l’évaluation scolaire et même professionnelle. Ceci est une mission, voire une responsabilité majeure et sensible, dont cette Ecole et tous les autres établissements du système de formation, doivent veiller à l’accomplissement de la manière la plus judicieuse».
«Le sens de patriotisme dont vous faites preuve, vous hommes de l’Armée Nationale Populaire, digne héritière de l’Armée de Libération Nationale, vous, enfants de l’Algérie souveraine, libre et indépendante, émane certainement du sens et des valeurs de l’histoire qui constituent en permanence, non seulement une source de fierté mais aussi un fort appui moral qui vous impulse, vous et l’ensemble des personnels de l’Armée Nationale Populaire, voire tous les enfants de l’Algérie, à davantage d’efforts persévérants et de travail fructueux et dévoué au service de l’Armée et de la Patrie.
Dans ce cadre, nous tenons impérativement à la valorisation de l’histoire, qui n’est possible qu’perpétuant la mémoire et en suivant l’exemple. Pour l’Armée Nationale Populaire, il s’agit de sa détermination à demeurer la digne héritière de ses aïeux, et pour ce faire, notre Armée doit œuvrer avec dévouement à la concrétisation des nobles objectifs tracés».M.A.Y
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Par Mohamed Kebci
Après avoir avancé qu’il y avait des solutions à la crise politique que vit le pays, le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP) a fini par se convaincre de l’une d’entre elles, l’application de l’article 102 de la Constitution, indique un communiqué du MDN.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – «Dans ce contexte, il devient nécessaire, voire impératif d’adopter une solution pour sortir de la crise, qui répond aux revendications légitimes du peuple algérien, qui garantit le respect des dispositions de la Constitution et le maintien de la souveraineté de l’Etat. Une solution à même d’aboutir à un consensus de l’ensemble des visions, et faire l’unanimité de toutes les parties, à savoir la solution stipulée par la Constitution, dans son article 102», a, en effet, affirmé, avant-hier mardi, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, lors d’une visite de travail et d’inspection dans la 4e Région militaire à Ouargla.
Une démarche qui fait, de facto, l’impasse sur une transition démocratique à laquelle appellent la presque totalité de la classe politique et des acteurs émargeant dans l’opposition. Déjà que cette option portant application dudit article 102 de la loi fondamentale du pays est jugée, par certains, dépassée pour avoir été réclamée depuis fin 2012 quand d’autres estiment que la référence à la Constitution est «révolue» tant cette dernière a été «malmenée et violée» à maintes reprises.
Pour nombre de partis et d’acteurs du mouvement populaire en cours dans le pays depuis le 22 février, il s’agit désormais de l’application de l’article 7 de la même Constitution, stimulant que «le peuple est la source de tout pouvoir» et que «la souveraineté nationale appartient exclusivement au peuple».
Une démarche conforme à leur mot d’ordre phare portant départ du système à travers le renvoi de toutes les figures qui le symbolisent depuis des lustres. Et ce préalable qui était le fruit de la «maturation» de la révolution tranquille en cours pour avoir eu comme élément déclencheur initial le refus du 5e mandat présidentiel, ne peut se suffire de la seule application de l’article 102 de la Constitution.
M. K.
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VIVA TECHNOLOGY 2019 le plus grand salon mondial dédié aux startups accueillera pour sa 4eme édition du 16 au 18 Mai 2019 à Paris Expo, l’Algérie pour la première fois sur un pavillon de 100m² .
A cette occasion l’Algeria Digital Cluster (ADC) lance un appel à projets 30 startups ou porteurs de projets qui seront choisis pour représenter l’Algérie au VivaTechnology 2019 afin de présenter leurs produits ainsi que leurs services pour se faire connaître et mettre à l’honneur le génie algérien.
Les startups participantes seront sélectionnées selon des critères prédéfinis par l’organisation à savoir, la date de création (moins de deux ans); la faisabilité et viabilité du projet ( Project commercialisable dans la pérennité) ; le projet ou produit doit aussi être exportable et adaptable au marché international; la participation exige aussi l’existence légale de l’entreprise avec un registre de commerce et pour finir l’originalité et l’innovation du projet dans son ensembles.
Une plateforme en ligne est déjà disponible pour tous les candidats souhaitant participer à cet évènement d’exception dans le but de valoriser l’innovation et le savoir-faire algerien, ces derniers ont jusqu’au 31 mars 2019 pour pouvoir présenter leur candidature et espérer faire partie de la délégation algérienne
Lien de la plateforme : https://challenges.vivatechnology.com/en/challenges/algeria-innov/pages/discover-vivatech?lang=en
Le VIVA TECHNOLOGY rassemblera cette édition près de 10000 startups venant de plus de 125 pays dont l’Algérie. Le salon reçoit plus 100000 visiteurs parmi lesquels près de 2000 investisseurs, le tout couvert par plus 2000 journalistes, il est donc l’opportunité rêvé pour les exposants algériens ayant un produit ou un service innovant et exportable, de présenter leurs innovations, de nouer des partenariats et d’intéresser des investisseurs. Le salon VivaTechnology est aussi un accélérateur de startup, d’entrepreneuriat et un révélateur de futures stars technologiques.
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Dans un passage de son interview exclusive avec la chaîne Al Arabiya, le président Tunisien Béji Caid Sebssi et « ami de longue date avec Bouteflika », a exprimé sa position envers la situation algérienne actuelle.
En répondant à la question de la journaliste, le président Tunisien déclare ne pas être inquiet pour l’Algérie « Les Algériens ont arrosé leur terre avec leur sang,et ont beaucoup lutté pour gagner leur indépendance après 130 ans et sont capables de traiter avec sagesse la situation actuelle ».
La journaliste pose une autre question et demande au président si il a donné à des conseils Bouteflika lors de leurs dernière rencontre « Nous ne donnons pas des leçons à personne, et nous ne conseillons personne » , a-t-il dit.« Le président Bouteflika a fait son devoir, mais le peuple algérien veut mettre fin à cette expérience, c’est une décision algérienne et nous refusons de s’ingérer. »
M.A.Y
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La chaine Dzair TV s’est déplacée sur les lieux des manifestations afin de recueillir des témoignages des manifestants des divers secteurs. « Nous ne renions pas que nous avons été en partie responsables de cette crise d’une façon directe ou indirecte, pourquoi ? Parce que nous sommes restés silencieux. Et maintenant nous sommes dans l’obligation de faire partie de cette contestation. » a déclaré un avocat protestant. Dans le même contexte de contestation, un architecte a pris le micro pour exprimer à son tour l’une des principales revendications « c’est d’arrêter la marginalisation des talents locaux, et arrêter de ramener des bureaux d’études étrangers pour accomplir des projet d’entrepreneuriat ou de restauration à titre d’exemple : la restauration de la casbah.«
M.A.Y
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Par Badreddine Khris
“Nous avons gagné une bataille, voire deux, mais pas la guerre”, admettent consciencieux les contestataires sur la Toile.
Tout porte à croire que la marche de demain pour laquelle les Algériens se sont donné rendez-vous via les réseaux sociaux sera aussi grandiose que les 5 précédentes, organisées chaque vendredi dans tout le pays depuis le 22 février dernier.
La mobilisation citoyenne sera, sans nul doute, plus forte d’autant que le pouvoir en place n’a pas encore répondu favorablement aux revendications légitimes du peuple.
Oui, effectivement, la population n’est toujours pas satisfaite des mesures prises jusque-là par le régime. Ni le retrait des élections d’Abdelaziz Bouteflika ni sa feuille de route et encore moins l’application de l’article 102 de la Constitution relatif à la vacance du pouvoir, proposée par l’armée n’ont pu persuader les manifestants à quitter l’arène de la contestation. Car, leur exigence est claire, nette et précise : le départ de tout le système.
Certes, le peuple reconnaît, avec prudence toutefois, l’abandon du 5e mandat de Bouteflika et la solution de sortie de crise suggérée par le chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, comme étant des acquis arrachés après une inébranlable révolte populaire. “Nous avons gagné une bataille, voire deux mais pas la guerre”, admettent consciencieux les contestataires sur la Toile. Mais ceux qui battent le pavé tous les vendredis ne sont pas dupes. De toutes ces dernières décisions se cache, en toile de fond, une énième manœuvre, une manigance de trop de la part des défenseurs du système actuel pour se maintenir au pouvoir.
“La vigilance est de mise. La mobilisation maintenue”. Tel est le mot d’ordre qui revient comme un leitmotiv dans la bouche des jeunes manifestants. En effet, les animateurs du mouvement populaire appellent les gens à faire preuve de sagesse et sérénité lors de la marche. “Nous avons jusque-là donné l’exemple en appropriant à ces manifestations un caractère pacifique et calme. Il faut continuer sur cette même voie pour que nous puissions constituer un interlocuteur sérieux et respectable pour le pouvoir. Celui-ci, sera de ce fait dans l’obligation de satisfaire toutes nos exigences”, affirme un jeune étudiant. Pour lui, l’application de l’article 102 est venue très en retard car la vacance du pouvoir date de quelques années déjà.
En outre la rue réclame le départ de toute cette “bande de mafiosi à la tête du pouvoir en place”. À l’unanimité, les citoyens désavouent Abdelkader Bensalah. “Le président du Sénat fait partie du sérail. Il ne nous représente pas. C’est au peuple de désigner son ou ses représentants”, crient-ils sur le Net.
B. K.
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Le PDG du groupe Echourouk, Ali Fodil, a été arrêté ce matin, 28 mars, “L’arrestation du PDG du groupe Echorouk, par des autorités sécuritaires, intervient au lendemain de ses déclarations sur la corruption qui gangrène les institutions du pays” Selon le site officiel du groupe Echourouk. » , “Ali Fodil a été arrêté devant son domicile familial, dans la commune de Kouba, lorsqu’il se dirigeait vers le groupe”, poursuit-on.
L’arrestation coïncide avec les propos lâchées par le PDG lors d’une émission télé animé hier soir.
M.A.Y
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Il semblerait que depuis le début de la contestation c‘est-à-dire le 22 février, de plus en plus sous-revendications émergent complétant ainsi la revendication principale qui est : le départ total du système.
En ce jour du 28 mars la contestation continue. Dans plusieurs wilayas, plusieurs secteurs sont sortis exprimant encore une fois leurs demandes à un gouvernement qui semble les ignorer, et s’il arrive que l’attention soit dirigée vers eux, des tentatives vaines pour étouffer leur colère pacifique leur sont destinées.
Le revirement de situation constant a donc poussé les manifestants à prendre encore une fois leurs pancartes retouchées cette fois-ci au semblant de la situation et les nouvelles sous-revendications y compris « non à l’application de l’article 102 », et se diriger vers les rues principales de leurs villes.
À Béjaïa, les employés de Naftal, d’Algérie Télécom, Emballage Jute, les employés de l’ETUSA. Et en vacances, les enfants ont rejoint leurs tuteurs en ce jour de marche.
À Bouira ce sont les employés du secteur des travaux publics, les syndicats des auto-écoles et l’ONA qui manifestent aujourd’hui.
Et la capitale au semblant des autres villes témoigne de la présences de plusieurs secteurs dont : les architectes, les notaires, les soldats maintenus et les familles des victimes du terrorisme.
#Alger 28/3/19 Architectes, Notaires, soldats maintenus, familles victimes du terrorisme rassemblés pour dénoncer le Système pic.twitter.com/DLL0jg5jTT
— Khaled Drareni (@khaleddrareni) 28 mars 2019
#Alger 28/3/19 pic.twitter.com/66inJTvf2U
— Khaled Drareni (@khaleddrareni) 28 mars 2019
#الجزائر 28/3/19 pic.twitter.com/tkH9JVmL6f
— Khaled Drareni (@khaleddrareni) 28 mars 2019
M.A.Y
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Par Radia Choubane
La déclaration du chef d’état-major de l’ANP, vice- ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah, plaidant pour l’application de la l’article 102 de la Constitution, a suscité différentes réactions des internautes. Sur les réseaux sociaux, la tension monte et les avis changent d’une personne à une autre. Pour une bonne partie, cette annonce signe une première victoire du Hirak, mais pas sa fin. «Il faut se mobiliser plus que jamais pour l’aboutissement de nos revendications», écrit un Facebookeur appelé Yacine. Et ajoute : «Nous avons gagné la bataille mais pas la guerre». Pour lui tout comme pour la plupart des jeunes, cette annonce ne signifie pas le départ du système et est encore loin de la décision du chef de l’Etat de céder sa place. Sur la toile, tous les Algériens et les Algériennes sont désormais impliqués dans l’avenir de leur pays.
Tout en étant conscient de l’importance de cette étape, chacun d’entre eux est décidé à maintenir le cap du mouvement populaire. Les appels au Hirak se poursuivent. Pour une grande partie des citoyens, le mouvement doit impérativement se poursuivre et ce, jusqu’au départ du système politique actuel. «On veut le départ du système et personne ne peut nous détourner de notre mission», assure une internaute nommée Imene. Dénonçant une fourberie dans les déclarations contradictoire du chef d’état-major, elle écrit : «Si maintenant ils sont d’accord pour l’application de l’article 102 de la Constitution algérienne, alors ils devraient être poursuivis en justice pour tromperie».
Ils ont, selon elle, masqué la vérité sur l’état de santé du président Bouteflika durant de longues années, rappelant que c’est cette même personne qui aujourd’hui soutient le mouvement populaire qui a soutenu le 5e mandat. Dans les commentaires, la bonne humeur et l’esprit créatif des Algériens sont toujours présents. «Tout le monde doit partir, interdit pour les personnes dépassant les 60 ans», écrit Omar dans un commentaire qu’il accompagne avec la photo du jeune Algérien qui a fait le buzz dans la vidéo de Sky-news. En outre, l’annonce du chef d’état-major ne semble pas faire changer d’avis les Algériens, car, pour eux, les déclarations contradictoires et changeantes ont brisé la confiance qui existait entre le peuple et le gouvernement.
«Moi personnellement, je ne fais plus la différence entre la vérité et le mensonge», lit-on dans un commentaire en bas de la vidéo de Gaïd Salah. Une fois de plus, il s’agit, selon eux, d’une autre magouille qui vise à gagner du temps et à calmer le mouvement populaire. Dans ce sillage, toutes ces personnes se sont mises d’accord pour dire que la maturité du peuple dépasse de loin celle du pouvoir. «Système dégage !» Et même Gaïd Salah en fait partie. «Cet article, vous auriez dû l’appliquer en 2014, aujourd’hui c’est trop tard, le seul article qui reste maintenu est celui du peuple, seul décideur de l’avenir du pays», confie Mohamed. Et ajoute : «L’article 102 de la Constitution n’est pas une solution. Le président du Sénat a été mis en place par Bouteflika lui-même, il n’est pas apte à diriger le pays lors de cette étape».
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L’élu du RCD affirme que plusieurs articles dans la loi 12-07 du 21/02/2012 relative à la wilaya expliquent le rôle de l’instance élue dans le développement.
La première journée de la session ordinaire de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) de Bouira ne s’est pas déroulée comme beaucoup le souhaitent. Le conflit qui existe entre les élus du RCD et le président de l’APW, qui est un ancien cadre de ce parti avant de rejoindre la formation politique d’Ahmed Ouyahia, n’est plus un secret pour personne.
Hier, avant le début des travaux de la session, un clash a eu lieu entre les élus du RCD et le P/APW qui refusait de donner la parole à Chabane Meziane, chef du groupe des élus RCD à cette assemblée. Les deux parties ont préféré régler leurs comptes en public. Le groupe d’élus du RCD ont décidé de quitter la session. Pour Chabane Meziane, l’Assemblée populaire de wilaya n’implique pas tous ses membres dans le débat autour des questions du développement.
L’élu du RCD affirme que plusieurs articles dans la loi 12-07 du 21/02/2012 relative à la wilaya expliquent le rôle de l’instance élue dans le développement. «Les articles 73 et 80 de la dite loi stipulent que l’APW peut intervenir dans des domaines relevant des attributions de l’Etat, en participant à la mise en œuvre d’actions inscrites dans le cadre des politiques publiques économiques et sociales… «L’APW peut proposer annuellement une liste de projets en vue de les inscrire dans les programmes sectoriels publics. L’APW discute et émet des propositions sur le plan du développement économique et social de la wilaya», lit-on dans la déclaration du groupe des élus du RCD qui souligne que la wilaya est victime de «la représentativité élective et administrative».
Plusieurs autres dysfonctionnements au sein de l’APW ont été dénoncés par les élus du parti de Mohcine Belabès. «Vous n’avez ni plan d’activité, ni plan d’action, et pas de présentation de votre bilan. Et vous osez faire une communication annuelle de l’année 2018 aux élus du peuple.
C’est une fuite en avant dérisoire, et votre gestion révèle votre échec. Votre entourage vous a fait échec et mat», lancent-ils au premier responsable de la wilaya. Les élus du RCD ont également dénoncé l’usage des véhicules de l’APW par des personnes qui n’ont aucun lien avec l’Assemblée.
Ainsi, ils ont évoqué «la tergiversation et la non exécution des délibérations de l’APW et l’absence de transparence dans la gestion des affaires de la wilaya et l’APW». «Vous exigez des citoyens le certificat de résidence comme s’ils sont des immigrés et non des algériens.L’administration s’acharne contre le développement des zones rurales et montagneuses des quatre coins de la wilaya. Notre administration inaudible mène une politique de deux poids, deux mesures, une politique de dopage rusé et stérile mais vile. Que le directeur de l’APW et le wali du pouvoir central cessent de s’acharner contre les APC du RCD lors de l’attribution des subventions et des projets des PCD. La libération du foncier est juste en faveur des APC clientes du régime en place», ajoute le même document. Les membres de l’Assemblée et les directeurs de l’exécutif ont assisté à un autre clash entre les élus du FFS et ceux du FLN. «Mettre le FLN au musée», c’est la phrase qui a fait réagir les élus de l’ex-parti unique.
Ainsi, des élus sont intervenus pour s’interroger sur le véritable rôle de l’assemblée de wilaya. Un autre élu a même interpellé le wali sur l’implication de certains responsables de l’administration dans des affaires de corruption. Cette session a été déjà reportée suite à la contestation populaire qui se poursuit depuis le 22 février. Il faut souligner que plusieurs agents de sécurité ont été postés hier à l’entrée de la salle de réunions pour probablement refouler toute personne qui serait suspectée de perturber la session, d’autant plus que dehors, la rue ne cesse de réclamer le départ de tous ceux qui symbolisent le système.
Ali Cherarak
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Par Ghania Oukazi
L’intervention officielle et publique du chef d’état-major de l’armée dans la gestion de la crise politique du pays augure de l’avènement d’une étape où s’entremêlent compromis, retour du pouvoir militaire et préservation de positionnements.En appelant mardi dernier à l’application de l’article 102 de la Constitution, le chef d’état-major, le général de corps d’armée, vice-ministre de la Défense nationale n’a pas tout dit. C’est d’ailleurs l’évidence même si l’on sait que l’armée de par le passé n’abat ses cartes que lorsqu’elle décide de siffler la fin d’un jeu de confrontations. C’était le cas du départ de Chadli Bendjedid et même celui de Liamine Zeroual après qu’il ait été esseulé et aussi ait refusé de lâcher son ami protecteur et conseiller. Pour cette fois, l’on pourrait en premier penser à un ballon-sonde que Gaïd Salah a voulu lancer pour connaître les réactions de l’ensemble des factions agissantes sur la scène nationale, qu’elles soient politiques, apolitiques ou autres stratèges de conjoncture. L’on note qu’un grand nombre parmi ces catégories et autres analystes ont rejeté sa décision avant même qu’il n’en explique la faisabilité. Ces intervenants divers se refusent à toute autre solution hormis celle du «départ immédiat du président de la République» et «la chute du système». Ceci, sans préciser à qui pensent-ils «remettre les clefs du pays», au-delà du soutien de certains d’entre eux à quelques personnalités ayant déjà gouverné le pays par le passé, participé ou rapproché au pouvoir et se sont même enlisées dans des compromissions avec des clans mafieux jouissant d’une impunité sans limites.
L’interview de Amar Saïdani parue dans la soirée du dimanche dernier n’est pas un fait du hasard. Saïdani n’a pas parlé de lui-même quand on voit que ses propos ont coïncidé avec la décision de Gaïd Salah de faire valoir l’article 102 de la Constitution. L’ex-secrétaire général du FLN a été certainement chargé de donner la trame de l’échiquier national. Il l’a fait avec une clarté digne d’une exploration de laboratoire. Le chef d’état-major en a rappelé d’ailleurs l’essentiel en exprimant dans sa déclaration de mardi dernier ses craintes de voir le mouvement populaire récupéré par «des manœuvres douteuses» et qu’il faille alors «préserver notre pays de tous dérapages( )».
Compromis ou guerre de tranchées ?
Depuis mardi après-midi, les analyses et commentaires fusent de toute part, chacun allant de sa propre appréciation de l’application de l’article en question. L’on se demande si l’état-major de l’armée s’est concerté avec le clan présidentiel avant de l’annoncer publiquement. Des constitutionnalistes l’affirment en avançant que Gaïd Salah est trop proche du président de la République pour le pousser à une sortie aussi détestable. D’autres évoquent ses tiraillements (notamment en 2013) avec Saïd Bouteflika et rejettent un tel compromis. Reste que des observateurs pensent à un rapprochement entre Gaïd et un Toufik tapi dans l’ombre pour éviter la déflagration du pays mais surtout pour préserver ou renouveler des positionnements. L’on sait que l’exercice du pouvoir est comme la politique, il ne s’accommode pas de la morale. L’on s’en tient pour le moment aux premiers éclairages que des voix qui semblent autorisées par la hiérarchie militaire véhiculent depuis mardi à travers plusieurs canaux. Ces voix précisent en premier que «ce n’est pas une décision mais c’est une proposition que Gaïd a fait pour une sortie de crise dans le cadre de la Constitution». D’autres viennent souligner que «l’armée ne propose pas mais ordonne».
L’essentiel est que pour les deux «éclaireurs», «le chef d’état-major s’est concerté avec le clan présidentiel avant de l’annoncer et qu’une feuille de route a été examinée dans ce sens en vue de sa mise en œuvre avant le 27 avril prochain, jour de la fin du mandat présidentiel». Il est clair qu’à partir de l’ensemble des réactions, des réajustements pourraient y être introduits. Autre éclairage important, selon des sources proches des Tagarins, il faut prendre de l’article 102 la deuxième partie qui stipule qu’ «en cas de démission ou de décès du Président de la République, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit et constate la vacance définitive de la Présidence de la République. Il communique immédiatement l’acte de déclaration de vacance définitive au Parlement qui se réunit de plein droit. Le Président du Conseil de la Nation assume la charge de Chef de l’Etat pour une durée de quatre-vingt-dix (90) jours au maximum, au cours de laquelle des élections présidentielles sont organisées». Avec la précision que c’est la démission du président de la République qui est programmée et non l’empêchement pour cause de maladie. Ce dernier nécessite la mise en place d’un comité médical qui doit statuer sur un dossier médical prouvant cet état de fait.
Une démission «pour une sortie honorable»
S’il les a cachés à tout le pays depuis ses premiers soucis de santé, ce n’est pas aujourd’hui et à la fin de sa carrière politique que Bouteflika va rendre public le diagnostic de son état et ses feuilles de maladie. La démission de Bouteflika pourrait, selon nos sources, «être annoncée même la veille de la fin de son mandat, il montrera par ce geste qu’il n’a aucune intention de le proroger au-delà du 28 avril prochain, ce qui lui permettra de sortir digne et devra surtout rassurer la rue». Et, dit-on, c’est le but recherché par Gaïd depuis mardi.
Contre toute attente, Ahmed Ouyahia a adhéré hier à ce choix en en faisant l’écho publiquement. Connu pour agir dans les arcanes des pouvoirs au nom du DRS, l’on pourrait en déduire que l’appel de Gaïd Salah n’a rien de personnel ni n’est une simple suggestion.
Les voix proches de l’état-major de l’armée expliquent ainsi que «la démission est la meilleure solution pour préserver la continuité de l’Etat, mais le président ne devra démissionner qu’après avoir mis en place un gouvernement accepté par tous, protagonistes et antagonistes, et amendé l’article194 de la Constitution qui consacre la mise en place d’une commission indépendante de surveillance des élections». L’idée est «d’élargir les prérogatives de cette instance le plus possible, c’est elle qui organisera et contrôlera les élections et en annoncera les résultats, ce qui exclura toute intervention du ministère de l’Intérieur ou des walis comme ça a été toujours le cas, étant entendu que sa composante sera choisie consensuellement». Selon nos interlocuteurs, «il ne faudrait pas pousser le chef de l’Etat à la porte de sortie en laissant derrière lui un vide constitutionnel que le président du Conseil de la Nation, une fois désigné comme président de la République intérimaire, ne pourra faire remplir, il n’en a pas le droit».
L’armée se refuse donc à l’instauration d’une période de transition «quelle que soit sa durée» parce que, disent nos sources, «l’Algérie évoluera en dehors de toute légalité civile ou militaire soit-elle». Ces mêmes milieux soutiennent jusqu’à hier que «le Conseil constitutionnel ne devra pas bouger que si le président de la République aura formé un gouvernement d’entente nationale». Si les choses évoluent autrement et Bouteflika est démissionné avant la fin de son mandat, les constitutionnalistes appellent cette forme de limogeage «un coup d’Etat à blanc». Reste que dans tous les cas de figure, l’esprit d’un coup d’Etat plane lourdement sur le pays. Avec l’application de l’article 102 de la Constitution, et après le départ de Bouteflika, l’armée gérera inévitablement la suite des événements.
L’armée veut (re)prendre la main
Tout se fera sous son contrôle puisque «les civils» qui seront choisis ne pourraient avoir les compétences requises pour avoir à l’œil toutes les tentatives de récupération et de repositionnement qui se trament dans les officines en gestation. Avant, l’on s’attend déjà à ceux que la rue proclame demain, vendredi, son rejet de la décision de l’armée. Tout dépendra de l’intensité du mouvement et de ses moyens de persuasion dans ce sens. Le chef d’état-major semble cependant avoir pris ses devants pour pouvoir faire face à toute éventualité. C’est depuis plusieurs mois qu’il entreprend des visites incessantes «d’inspection et de travail» dans les différentes régions militaires du pays tout en distillant à chacune de ses réunions dans les casernes des «ordres» de cohésion, de mise en garde et de vigilance (alerte).
Les voix proches de Gaïd Salah notent que «si l’application de l’article 102 est rejetée, l’armée devra prendre ses devants et s’entendre avec le chef de l’Etat pour décréter l’état d’exception». L’article 107 de la Constitution stipule «lorsque le pays est menacé d’un péril imminent dans ses institutions, dans son indépendance ou dans son intégrité territoriale, le Président de la République décrète l’état d’exception. Une telle mesure est prise, le Président du Conseil de la Nation, le Président de l’Assemblée populaire nationale, et le Président du Conseil constitutionnel consultés, le Haut Conseil de sécurité et le Conseil des Ministres entendus. L’état d’exception habilite le Président de la République à prendre les mesures exceptionnelles que commande la sauvegarde de l’indépendance de la Nation et des institutions de la République. Le Parlement se réunit de plein droit.( ).» C’est donc une nouvelle phase qui s’ouvrirait au pays mais avec le même président de la République. Depuis mardi après-midi, ayant pris depuis quelque temps le pouls de la situation, c’est l’état-major qui s’est placé en arbitre entre Bouteflika et la rue. Il est attendu qu’il rappelle des cadres militaires qu’on qualifie de «gens solides capables d’aller au charbon».
Il devra éviter au pays la guerre des tranchées ou les confrontations violentes en tentant de convaincre pour concilier des parties qui jusque-là ne s’entendent sur aucune alternative politique, sauf peut-être celle de tirer sur une ambulance. Si «le départ de tout le monde» est encore brandi ce vendredi, étant partie intégrale et intégrante du système en place, Gaïd Salah pourrait être poussé dans ses derniers retranchements pour être facile à «cueillir» par ceux qui veulent «tout de suite» une armée sans état-major.The post Article 102: L’état-major en arbitre ? appeared first on .
Par Abderrahmane Mebtoul
En ce mois de fin mars 2019, deux institutions, qu’il s’agit de préserver dans leur cohérence et unité, garantissent actuellement la sécurité et une relative stabilité de l’Algérie : l’ANP/ forces de sécurité et Sonatrach sur le plan économique qui procure directement et indirectement 98% des recettes en devises du pays. Aussi, une transition courte est souhaitable avant la fin de l’année 2019, afin d’éviter la déflagration économique et sociale de l’Algérie ce qu’aucun patriote ne souhaite.
Une longue période de transition que certains proposent, le temps ne se rattrapant jamais en économie, conduira à la régression économique et sociale avec des réserves de change (76 milliards de dollars en mars 2019) tendant vers zéro et le retour au FMI dans deux ans. Comme conséquence, nous aurons des incidences géostratégiques, politiques, sociales et économiques aboutissant à une déstabilisation de l’Algérie : privatisation des secteurs stratégiques, dévaluation du dinar, gel des salaires et processus inflationniste, réduction du budget de la fonction publique et de l’ANP et des forces de sécurité, impact sur les postions diplomatiques de l’Algérie etc. Aussi l’Algérie se trouvera de plus en plus dépendante quelque soit le Président et le gouvernement qui arrivera, ne devant pas être utopique, les lois économiques sont insensibles aux slogans politiques.
Nous l’avons constaté lors des différents débats sur les plateaux de télévision. L’opposition n’a pas un plan cohérent de sortie de crise, (divergences idéologiques) et l’actuel pouvoir a retardé les réformes ayant abouti à la situation actuelle. Car Partis du pouvoir et de l‘opposition avec leurs organisations satellitaires sont rejetés par la jeunesse (Hirak) n’étant pas représentatif de la société, annonçant d’ailleurs une nouvelle reconfiguration sociale et politique devant faire confiance à la dynamique sociale.
Une présidentielle collégiale proposée par une partie de l’opposition qui n’est pas d’accord avec elle-même, exemple Hamas n’étant pas présent, propose une autre solution, est anti constitutionnelle et illégale : qui représente qui ? La constituante proposée par quelques partis, ne faisant pas l’unanimité, est également une perte de temps également : qui représente qui ? Il faut aller rapidement avant fin 2019 à une élection du président libre et transparente supposant la mise en place d’une commission indépendante des élections représentée par tous les candidats en lice et la société civile, le ministère de l’Intérieur et les walis assurant seulement la logistiques et n’étant pas concernés par les élections avec des sous segments wilayas, APC, la centralisation et la vérification du vote se faisant au niveau de cette commission. Seul un président légitime peut réviser la constitution et aller vers de profondes réformes politiques et économiques, pouvant dissoudre les assemblées élues devant éviter à tout prix un vide constitutionnel.
La constitution prévoit qu’en cas de l’application de l’article 102 ou de démission du Président, cette période sera assurée par le président du Sénat. Ce dernier étant partisan, du fait du règlement intérieur, il est possible d’élire un no uveau président rapidement au sein de l’actuel Sénat, ou désigner une nouvelle personnalité qui ferait le consensus entre pouvoir, opposition et l’Hirak du fait qu’existerait un poste vacant au niveau du Sénat après la démission de l’actuel président du Sénat. Se pose cependant un problème : l’article 102 suppose que toutes les institutions de l’Etat en place actuellement restent telles quelles sans aucun changement : or les structures actuelles qui ont favorisé, selon la rue et l’opposition «la fraude électorale», le gouvernement actuel et les personnes décriées par l’opinion publique à tort ou à raison, auront – ils l’autorité morale pour superviser des élections propres et honnêtes ?
Je souhaite par ailleurs, tout en évitant les règlements de comptes inutiles, que le premier ministre actuel fasse une circulaire aux notaires pour vérifier les transactions illicites et qu’il interdise aux ministres actuels et aux DG des banques et sociétés nationales d’accorder des crédits douteux et des contrats douteux, non pas les transactions régulières, étant souhaitable la mise en place d’un gouvernement, de compétences nationales (techniciens neutres non partisans), qui géreront les affaires courantes pour ne pas bloquer le pays jusqu’à l’élection présidentielle.
Espérons de la sagesse où chacun privilégiera les intérêts supérieurs du pays tout en nous félicitant de la symbiose ANP/forces de sécurité, la seule force organisée, avec le peuple algérien. Espérons un avenir meilleur pour notre pays avec cette jeunesse et la maîtrise des événements par toutes nos forces de sécurité qui ont fait l’admiration du monde entier, par leur sagesse et leur maturité. Il s’agit de projeter l’Algérie 2020/2030, facteur de stabilité et de prospérité tant interne que de toute la région méditerranéenne et africaine afin que notre pays devienne un pays pivot et il en a toutes les potentialités.
Attention à ceux qui ont toujours combattu les réformes, et qui veulent maintenant récupérer cet immense élan, pour des intérêts personnels dont le seul objectif, sans propositions concrètes, ignorant tant les mutations internes qu’internationales, continuer dans l’ancienne trajectoire destructrice pour la Nation, la distribution de la rente.
Que Vive l’Algérie éternelle.
Professeur Abderrahmane Mebtoul Expert international
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Par Farid Haddouche
Le PASA est un programme d’appui au secteur de l’agriculture qui vient d’être attribué par l’union européenne. Ce programme qui s’étale sur une durée de 4 années, est d’une valeur financière de 5,8 millions d’euros.«Le projet en question cible spécialement la filière oléicole dans les 3 wilayas, à savoir Bouira, Bejaia et Tizi-Ouzou. », a affirmé M. Neil Fourati consultant en agriculture et développement rural et représentant de l’agence française de coopération technique internationale (Expertise France). «La wilaya de Bouira est une région à forte vocation oléicole. Rien que pour sa partie Est, celle-ci comporte plus 7.800 hectares d’oliviers en extensif et 82 huileries », a-t-il encore ajouté. Autrement, dans la wilaya de Bouira, le parc oléicole est estimé à 37.000 hectares, dont 27.000 h sont en production. Cependant, cet expert que nous avons rencontré au niveau de la salle des conférences de la direction des services agricoles (DSA), est venu rencontrer des acteurs et des représentants de la filière oléicole pour établir un diagnostic du créneau, durant cette première étape de ce processus.
Etaient présents à la réunion de travail, le président du conseil interprofessionnel de la filière oléicole, le président de l’association nationale de la production et du développement de l’olive, des chercheurs et chefs de projets de l’institut national de la recherche agronomique d’Algérie (INRA) et des consultants nationaux et internationaux. A cet effet, nous saurons que la nature de ce projet d’aide européen à la filière oléicole qui travaille en coopération avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, repose sur deux objectifs indispensables, d’après les indications fournies par le représentant de l’agence Expertise France.Ces deux objectifs se rapportent, premièrement, à la compétitivité et à la gestion de la filière oléicole, et deuxièmement, à l’amélioration de la performance des acteurs de la filière oléicole. Le projet a commencé par l’introduction des délégués du projet auprès des services de la DSA, des professionnels de la filière oléicole et d’autres secteurs interactifs, dont l’environnement, l’industrie et les mines et d’autres organismes en rapport. «La filière oléicole est la porte d’entrée de ce projet, et celle-ci se base sur des débouchées. Il y a plein de facteurs qui interviennent dans cette filière sans qu’ils soient directement liés», a révélé M. Adel Ourabah consultant national. Ce dernier poursuivra «notre premier passage est de se présenter et d’identifier l’ensemble des acteurs et leurs dynamiques.
Dans un deuxième temps, nous travaillerons plus spécifiquement dans la filière oléicole. Cependant, là nous sommes au stade de la présentation avec un atelier de travail pour distinguer les contradictions que traversent cette filière» Pour le consultant d’Expertise France «Il s’agit de penser comment mettre de l’argent intelligemment, tout en tenant compte de la particularité de chaque région, nous avons un plan d’action, mais il faudra d’abord cadrer la filière, et l’important est de discuter avec les acteurs.» Un rendez-vous est donc pris pour le mois de mai prochain afin de faire le point sur l’avancement du projet PASA, par la présentation d’un rapport précis.
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