Plusieurs wilayas de l’intérieur et du sud connaîtront de fortes averses de pluies à partir d’aujourd’hui, dimanche 31 mars, selon l’office national de météorologie.
Les wilayas qui seront touchées par la pluie dés cette matinée sont : Béchar, Adrar, Ghardaïa, El-Bayadh, Naâma, Saïda, Sidi Bel Abbès, Tlemcen, Mascara et enfin Relizane. Ces pluies se poursuivent jusqu’à ce soir aux environs de 21:00h.
Les wilayas de Oum El-Bouaghi,Tébessa, Khenchela, Batna, Biskra, Djelfa, El Oued, Ouargla, Illizi seront également touchées par la pluie et devrait durer jusqu’à demain lundi à l’aube.
M.A.Y
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Les éléments de la sûreté d’Oran ont déjoué une tentative de transfert illicite de près de 7 millions de dollars, tout en arrêtant quatre individus qui étaient sur le point de transférer l’argent en employant des pratiques frauduleuses auprès d’une banque algérienne, rapporte le site d’information ALG24.
L’opération menée par la sûreté de la wilaya, a été élucidée grâce à des enquêtes approfondies ayant abouti à la découverte de faux documents bancaires concernant l’importation fictive de vêtements. Les individus arrêtés utilisaient les extraies du registre de commerce en leur nom pour effectuer des opérations d’importation fictives basées sur de faux documents.
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Le chef d’état-major de l’armée algérienne, Ahmed Gaïd Salah,a présidé, aujourd’hui une réunion au siège de l’État-major de l’ANP, ayant regroupé les Commandants de Forces, le Commandant de la 1e Région Militaire et le Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale, dans le cadre de l’étude des développements de la situation politique prévalant dans notre pays, suite à la proposition de mise en œuvre de l’article 102 de la constitution, en particulier », annonce le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.
Durant cette réunion, Gaid Salah a réitéré son appel à l’application de l’article 102, ainsi que les articles 7 et 8 de la Constitution.
« Notre réunion s’inscrit dans le cadre du bilan global de l’ANP, conformément au plan de charge, notamment pour l’étude des développements de la situation politique prévalant dans notre pays, suite à la proposition de mise en œuvre de l’article 102 de la constitution.
Comme vous le savez, j’ai souligné lors de mon allocution prononcée le 26 mars 2019 au niveau du Secteur Opérationnel Sud-Est Djanet en 4e Région Militaire, que la mise en application de l’article 102 de la Constitution, est la solution idoine pour sortir de la crise actuelle que traverse le Pays.
Cette proposition, qui s’inscrit dans le cadre des missions constitutionnelles de l’ANP, en sa qualité de garante de l’indépendance nationale, de la sauvegarde de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale ainsi que la protection du peuple de tout danger, conformément à l’article 28 de la Constitution », a déclaré Gaïd Salah, cité par le communiqué.
M. le Général de Corps d’Armée a insisté sur le fait que cette proposition, qui s’inscrit exclusivement dans le cadre constitutionnel, constitue l’unique garantie à même de préserver une situation politique stable, afin de prémunir notre pays de toute situation malencontreuse.
Comme il a affirmé que la majorité du peuple algérien, à travers les marches pacifiques, a accueilli favorablement la proposition de l’ANP. Cependant, certaines parties malintentionnées s’affairent à préparer un plan visant à porter atteinte à la crédibilité de l’ANP et à contourner les revendications légitimes du peuple.
En effet, et en date du 30 mars 2019, une réunion a été tenue par des individus connus, dont l’identité sera dévoilée en temps opportun, en vue de mener une campagne médiatique virulente à travers les différents médias et sur les réseaux sociaux contre l’ANP et faire accroire à l’opinion publique que le peuple algérien rejette l’application de l’article 102 de la Constitution.
Dans ce cadre, Gaïd Salah a déclaré, selon le communiqué : « A la lumière de ces développements, la position de l’ANP demeure immuable, dans la mesure où elle s’inscrit constamment dans le cadre de la légalité constitutionnelle et place les intérêts du peuple algérien au-dessus de toute autre considération, en estimant toujours que la solution de crise ne peut être envisagée qu’à travers l’activation des articles 7, 8 et 102 ».
En ajoutant que toutes les propositions découlant de ces réunions suspectes, qui vont à l’encontre de la légalité constitutionnelle ou portent atteinte à l’ANP, qui demeure une ligne rouge, sont totalement inacceptables et auxquelles l’ANP fera face, par tous les moyens légaux », conclut le communiqué.
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L’ancien candidat aux élections présidentielle, Ali Ghediri s’est exprimé dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, sur l’appel de Gaid Salah, concernant l’application de l’article 102.
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Dans un communiqué rendu public ce samedi, 100 membres du conseil national du RND réclament la démission l’actuel Secrétaire Général, Ahmed Ouyahia.
« Le parti croule sous le triptyque de la tyrannie, du musellement de toute voix discordante et de l’élimination des vrais militants au profit des arrivistes et de l’argent sale » ecrivent les rédacteurs du communiqué.
Les contestataires accusent leur ancien SG d’avoir trahi la mission qui lui a été confié à travers “ses décisions impopulaires notamment la vente des entreprises au dinar symbolique, l’emprisonnement des cadres des entreprises publics, mais aussi l’utilisation du parti à des fins personnels ont contribué à ternir l’image du parti auprès des Algériens et l’ont redu impopulaire.”
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Lors d’une réunion de près de 150 membres dans la commune de Bourouba, à El-Harrach à Alger, le Comité Central du FLN a appelé à la démission de Bouteflika.
« Nous demandons l’application de l’article 102 de la constitution ainsi que la démission du président de la République » a déclaré Ahmed Boumehdi , membre du comité.
« Puisque Bouteflika n’a pas l’intention de se porter candidat, il vaut mieux pour lui de sortir par la grande porte. C’est mieux pour lui et pour le pays » a-t-il ajouté.
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Les membres du comité central du Front de libération nationale (FLN) réunis ce samedi 30 mars à Alger, ont appelé à l’élection d’un nouveau secrétaire général du parti.
Pour le comité central, le poste de secrétaire général demeure vacant. L’organisation d’un congrès extraordinaire pour l’élection d’un nouveau secrétaire général et l’installation d’un nouveau bureau politique devient donc nécessaire.
Le membre du comité, Rachid Assas, a déclaré « aucune voix ne s’élève sur celle du peuple. L’application de l’article 102 est un début de solution constitutionnelle «
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L’Union nationale des ordres des avocats demande aux procureurs de toutes les spécialisations d’ouvrir des enquêtes sur la corruption liée à l’argent public dans les plus brefs délais .
L’Unoa survient au moment où de nombreuses informations faisant état de transferts illégaux de fonds vers l’étranger sont relayées et font écho aux nombreux appels de personnalités à prendre des mesures conservatoires pour protéger l’argent public.
L’Union qui regroupent les ordres régionaux des avocats condamne » les interpellations et arrestations faites en dehors du cadre juridique, en avertissant que ces pratiques sont des crimes punis par la loi » et demande également « »la satisfaction immédiate des revendications du peuple, source de tout pouvoir selon l’article 7 de la Constitution »
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Le Dr Mouloud Lounaouci a révélé, hier, au forum de Liberté, qu’il a été approché, indirectement, par des émissaires pour probablement prendre part au prochain gouvernement.
Le Dr Lounaouci a expliqué que des gens ont pris attache avec lui, officiellement, pour débattre de la situation et le sonder, le cas échéant. Mais l’objectif, non avoué, est de lui faire la proposition.
C’est ce qu’il a, bien entendu, refusé. Il faut rappeler que Noureddine Bedoui a rencontré, selon Louisa Hanoune, plus de 500 cadres afin de former son staff. En vain.
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Sept (7) personnes ont trouvé la mort et 44 autres ont été blessées dans plusieurs accidents de la route survenus lors dernières 48 heures à travers le territoire national, indique samedi un communiqué des services de la Protection civile.
Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya d’Adrar avec une fillette décédée et 6 autres blessées suite au renversement d’un véhicule léger survenu sur la route nationale n 51 (commune et daira de Timmimoun), précise la même source.
Par ailleurs, les secours de la Protection civile sont intervenus pour prodiguer des soins de première urgence à 27 personnes incommodées par le monoxyde de carbone émanant des appareils de chauffage et chauffe-bain au niveau des wilayas de Sétif, Médéa, Tébessa, Bordj Bou Arreridj, Batna et Tiaret.
En outre, les éléments de la Protection civile de la wilaya de Tlemcen sont intervenus suite à l’explosition du gaz suivie d’un incendie au niveau du centre enfûter de Naftal, au niveau de la zone industrielle de la commune et daira de Chetouane, ajoute le communiqué, précisant que cet accident a causé notamment des brulures de 2ème degré à 5 personnes.
Les mêmes services ont également procédé à l’extinction de 5 incendies urbains à El-Tarf, Ain Témouchent, Mascara et Sidi Bel Abbès.
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Le frère cadet du chef de l’État, Saïd Bouteflika, fait peu de cas du code de la route. Jeudi, peu avant midi, c’est le téléphone collé à l’oreille qu’il a traversé au volant de sa voiture le barrage de la Gendarmerie de nationale de Sidi-Fredj (Bridja), a-t-on appris de témoins oculaires. Les gendarmes n’ont pas réagi, pourtant le téléphone au volant est formellement interdit.
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Le groupe ETRHB appartenant au président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Ali Haddad, qui était jusque-là actionnaire à hauteur de 17% dans l’entreprise Fertial (production d’engrais et de fertilisants agricoles), a revendu ses actions à Asmidal (filiale de Sonatrach). Celle-ci a usé de son droit de préemption pour reprendre, dans un premier temps les 49% de l’espagnol Villar Mir, et dans un deuxième temps, les 17% d’actions que détenait Etrhb. Asmidal devient donc l’unique actionnaire de Fertial. Il reste à savoir les raisons qui ont poussé le patron de l’Etrhb à se délester de ses parts dans une entreprise qui réalise des résultats positifs ces deux dernières années.
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Les sondes urinaires seront bientôt remboursées. L’annonce a été faite jeudi par la Caisse nationale des assurés sociaux (cnas) qui l’a révélée, jeudi, lors d’une rencontre régionale à Oran, à laquelle ont pris part les médecins prescripteurs. Le remboursement sera intégral (100%) lorsque la prescription est établie par un médecin spécialiste exerçant dans un établissement de santé public.
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En désignant Abdelkader Bensalah pour le représenter au sommet de la Ligue arabe à Tunis, Abdelaziz Bouteflika nargue l’armée qui réclame sa destitution pour cause de maladie grave et durable et commet ainsi un acte de défiance envers le peuple.
Quatre jours après la proposition du chef d’étatmajor de l’ANP, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, de mettre en œuvre l’article 102 de la Constitution comme solution à la crise politique que vit le pays, c’est toujours le statu quo.
Le chef de l’État, toujours invisible après son retour de Suisse le
10 mars dernier, après quinze jours d’hospitalisation, occupe toujours formellement la fonction de premier magistrat du pays.
La présidence de la République, désertée ces derniers temps par de nombreux cadres, a rendu public un communiqué hier par lequel elle informe qu’Abdelaziz Bouteflika a chargé le président du Conseil de la nation de le “représenter” à la réunion de la Ligue des États arabes qui se tiendra dès demain à Tunis. Une manière de rappeler qu’il est toujours là et que malgré l’interpellation du chef d’état-major de l’ANP, il continue de garder son fauteuil.
Une manière bien évidente de faire savoir que Bouteflika ne compte pas renoncer à son magistère comme suggéré par l’institution militaire. Cela pendant que le Conseil constitutionnel est resté jusque-là insensible à la proposition de Gaïd Salah.
L’institution présidée par Tayeb Belaïz n’entendrait pas épouser la démarche préconisée par le chef d’état-major de l’ANP et engager le processus de destitution (empêchement) du chef de l’État.
Des sources concordantes indiquent que Saïd Bouteflika garde une influence sur le Conseil constitutionnel.
En refusant de tenir cette séance pour constater la vacance du poste du président de la République, le président du Conseil constitutionnel confirme ainsi sa loyauté au chef de l’État.
Lors de son installation en février dernier, Tayeb Belaïz avait, en effet, déclaré, publiquement, vouloir “rester fidèle” à Abdelaziz Bouteflika. Ces déclarations qui avaient choqué l’opposition et l’opinion publique nationale viennent d’être suivies d’effet.
Malgré une interpellation directe de l’institution militaire, le Conseil constitutionnel, devenu “comité de soutien” à Abdelaziz Bouteflika comme le disait Abdelaziz Belaïd, n’a toujours pas procédé à la réunion qui doit trancher l’avenir du chef de l’État et “trouver une solution” à la crise comme le préconisait Ahmed Gaïd Salah. Par ailleurs, le clan Bouteflika voudrait, à l’évidence, aller au bout de l’actuel mandat présidentiel qui se termine théoriquement le 28 avril prochain. Autrement dit, il veut piéger davantage le pays, car au-delà de cette date, aucune institution de l’État n’aura un levier légal pour une sortie de crise.
Ce sera la porte ouverte à une transition qui sera menée en dehors du cadre constitutionnel actuel. Cela dit, en se jetant dans la bataille, Ahmed Gaïd Salah ne se doutait probablement pas qu’il pouvait ne pas être entendu par le Conseil constitutionnel.
Le vieux général, qui terminait hier une tournée dans la 4e Région militaire, a fait plusieurs fois allusion à la situation actuelle que vit le pays en évoquant, souvent, la primauté de l’intérêt national sur des intérêts personnels. La semaine qui suit sera décisive.
La décantation se fera certainement. Mais en attendant, Bouteflika s’accroche encore au pouvoir et prend en otage tout un pays qui lui demande pourtant de partir.
Ali Boukhlef
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Depuis plus de quinze jours, les aéroports qui assurent les dessertes internationales sont soumis à un contrôle accru, notamment marqué par le renforcement des barrages et des fouilles systématiques.
L’aéroport international Houari-Boumediene d’Alger illustre, à bien des égards, le nouvel état d’esprit qui prévaut dans ces enceintes aéroportuaires. En effet, les voyageurs devront d’abord passer par trois barrages de police avant d’accéder au parking. Ainsi, en plus du passage par trois scanners, les voyageurs sont soumis à des fouilles systématiques et accrues, alors qu’au niveau du poste douanier, le dispositif a également été renforcé. À l’aller, comme au retour, les passagers sont scrutés dans un climat de suspicion.
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Des pluies, parfois sous forme d’averses orageuses, affecteront plusieurs wilayas du sud du pays, indique samedi l’Office national de la météorologie dans un bulletin météorologique spécial (BMS).
Les pluies toucheront dans un premier temps les wilayas de Bechar et Adrar, et ce à partir de samedi à 12h00 au dimanche à 12h00, avec des cumuls qui atteindront ou dépasseront localement 30 mm.
Elles atteindront par la suite les wilayas d’El Bayadh, le sud de Naâma, Laghouat et Ghardaïa, à partir de samedi à 18h00 jusqu’à dimanche à 12h00, où les cumuls attendus atteindront ou dépasseront les 25 mm, précise la même source.
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Dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, le comédien marocain Amine Radi a adressé un message de soutien au peuple algérien.
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En vue d’un partenariat entre l’Algérie et la France, Bernard Laporte, président de la Fédération Française de Rugby depuis décembre 2016, consultant pour Canal +, ancien secrétaire d’état chargé des Sports auprès du ministre de la Santé,de la Jeunesse et des Sports, ancien joueur de rugby, entraîneur de rugby à VX, et Nicholas Hourquet, responsable des relations internationales et institutions Rugby de France 2023, sont à Alger du 30 mars au 2 avril pour rencontrer les dirigeants de la Fédération Algérienne de Rugby (FAR).
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Le recours à l’empêchement ou la démission du président Bouteflika à 30 jours du terme de son mandat bute sur l’écueil des délais et des procédures. Ledit article maintient les outils juridiques et les appareils qui consacrent traditionnellement la fraude.
Le Conseil constitutionnel n’a pas fait, pour l’instant, écho à la requête du général de corps d’armée, chef d’état-major de l’ANP et vice-ministre de la Défense nationale Gaïd Salah. La procédure portant exécution de l’article 102 de la Constitution n’est donc pas mise en œuvre. Indépendamment des raisons qui motiveront, dans les prochaines heures ou les prochains jours, la décision de l’institution présidée par Tayeb Belaïz, des personnalités politiques et des juristes affirment qu’il est trop tard de choisir l’option de la destitution du président de la République pour cause de maladie grave et durable ou sa démission, comme solution de sortie de crise. “À quoi cela sert-il d’appliquer l’article 102 à quelques jours de la fin du mandat du président ?”, s’interroge Me Mustapha Bouchachi, qui dit que la démarche est totalement dépassée par les événements dès lors que le peuple s’insurge contre le régime dans sa globalité et non pas uniquement contre le chef de l’État. Abdeslem Ali Rachedi, ancien cadre du FFS et député dans la première APN pluraliste (1997-2002), abonde dans le même sens. De son point de vue, “le cas d’empêchement est quasiment impossible si l’on suit la procédure de l’article 102”. Il série les étapes à respecter, soit auto-saisine du Conseil constitutionnel ; désignation d’un collège de médecins pour juger de l’état de santé du président de la République ; le rapport médical remis au Conseil constitutionnel ; convocation des parlementaires pour une séance plénière du Parlement en chambres réunies (normalement c’est une prérogative du chef de l’État) ; confirmation de l’intérim du président du Conseil de la nation à la magistrature suprême… “Les délais matériels pour constater la vacance temporaire sont longs. Après 45 jours, retour devant le collège médical pour déclarer définitif l’empêchement. Or il ne reste que 30 jours avant la fin du mandat”, développe notre interlocuteur. Il a précisé qu’il n’y a pas d’arguments juridiques et constitutionnels pour justifier l’intérim d’un chef de l’État puis l’état d’incapacité définitive d’un chef de l’État qui sera déjà arrivé au terme de son mandat de cinq ans depuis au moins vingt jours. “Évidemment ce sont des arguments qui ne comptent pas pour ceux qui sont coutumiers des violations des lois”, a-t-il commenté. Il reste la voie d’un renoncement volontaire d’Abdelaziz Bouteflika à terminer son quinquennat. Pour l’heure, rien n’indique qu’il a l’intention de se retirer de la plus haute fonction dans la hiérarchie de l’État de son propre chef. Admettons qu’il le fasse, le schéma tracé par l’article 102 de la Constitution dicte l’installation d’Abdelkader Bensalah à son poste pour une période de 90 jours durant lesquels une élection présidentielle sera organisée. C’est un choix aventureux, souligne Fatiha Benabbou, constitutionnaliste. “C’est bien d’être dans une dynamique juridique. Mais il est risqué d’aller à une élection présidentielle avec les mêmes instruments qui ont permis la fraude pendant plusieurs années”, estime-t-elle. Elle explique que dans le cadre de l’application de l’article 102, plusieurs dispositions constitutionnelles sont gelées. Le président du Sénat, intérimaire à la présidence de la République, n’a pas le droit de nommer un nouveau gouvernement alors que celui en place est rejeté, de réviser la Constitution par voie référendaire ou par le Parlement, ou d’amender la loi électorale. “Quand j’ai préconisé cette option, je disais qu’il fallait d’abord poser des préalables, comme changer certaines lois liberticides et les modalités de désignation des membres de la Haute instance indépendante de surveillance des élections ainsi que son rôle. On reste dans un cercle vicieux, si le scrutin est organisé avec les mêmes outils juridiques et les mêmes institutions consacrant la fraude”, avance-t-elle. Les centres du pouvoir en place ont compliqué la situation jusqu’à enliser le pays dans une impasse juridique. Aucune disposition de la loi fondamentale ne prévoit une issue favorable à la révolte populaire. “La crise aujourd’hui n’est plus constitutionnelle. Elle est politique et ses solutions ne peuvent être que de nature politique”, épilogue Me Mokrane Aït-Larbi. Ladite solution politique doit faire impérativement consensus avant le 27 avril à minuit.
Souhila Hammadi
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