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Ghassan Salamé aujourd’hui à Alger : Concertations soutenues sur le processus politique en Libye

Mon, 01/07/2019 - 10:07

Écrit par Adlène Badis

Le représentant spécial de l’ONU, Ghassan Salamé, sera aujourd’hui à Alger pour une visite de deux jours où il sera question du processus politique en Libye.

Cette voie de règlement du conflit dans ce pays, déstabilisé depuis 2011 après l’intervention étrangère, s’articule autour de la mise en place d’un cadre constitutionnel et l’organisation d’un double scrutin législatif et présidentiel avant la fin du premier semestre 2019. La feuille de route, tracée par Salamé en tant que chef de la mission d’appui des Nations unies en Libye, tend à rapprocher les différents acteurs libyens pour mettre fin à la crise. Salamé, qui devrait être reçu par le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel, se concertera avec la partie algérienne sur les évolutions intervenues sur le terrain libyen sur le plan politique et sécuritaire. Messahel avait salué les mesures prises récemment par les Libyens pour la coordination sécuritaire, l’estimant comme un pas positif pour l’unification des institutions de l’Etat libyen.

Le ministre de l’Intérieur du gouvernement d’union nationale libyen (GNA), Fathi Bashagha, avait annoncé que son département et les services de sécurité sont autorisés à coopérer avec leurs homologues de l’est du pays. A travers cette mesure, le ministère tend à améliorer la situation sécuritaire dans un pays particulièrement déstabilisé depuis l’intervention de l’Otan en 2011. «Nous les encourageons à persévérer sur cette voie de dialogue, seule à même de permettre le retour de la stabilité en Libye », a souligné le chef de la diplomatie algérienne. Des officiers de police et des forces de sécurité, venus de différentes régions du pays, se sont rencontrés samedi dernier à Benghazi dans le but d’unifier leurs efforts en matière de sécurité. Une évolution considérée comme un pas significatif vers la réunification de l’Etat libyen.

Absence d’interlocuteur
Les efforts internationaux durant l’année 2018 pour le règlement de la crise libyenne ont permis d’entrevoir une issue pacifique à travers un processus politique inclusif.
Mais des défis sécuritaires et économiques restent encore à relever tant la situation demeure fragile. Les autorités libyennes ont lancé 37 mandats d’arrêt contre des Libyens ainsi que des rebelles tchadiens et soudanais suspectés d’implication dans des attaques contre des installations pétrolières et une base militaire.
Les mandats d’arrêt ont été émis à l’encontre de 22 rebelles tchadiens, 9 Soudanais et 6 Libyens, accusés d’avoir intenté des attaques contre des terminaux pétroliers dans l’est libyen en 2018 et contre la base aérienne de Tamenhant, à environ 500 km au sud de la capitale Tripoli (plus de 140 morts en mai 2017).

Parmi les 6 Libyens en question figurent l’ancien chef militaire du Groupe islamique combattant libyen (GICL) Abdelhakim Belhaj, et le chef de milice Ibrahim Jadhran, dont les hommes ont attaqué des terminaux pétroliers comme ceux de Ras Lanouf. Les efforts des acteurs internationaux pour stabiliser la Libye devront permettre d’aboutir à l’organisation des élections au printemps 2019, à l’édification des structures de l’Etat, à l’unification des rangs de l’Armée nationale et à la dissolution des milices et autres groupes armés.

Mais aussi à la mise en marche de l’appareil économique. Toutefois, six ans d’efforts internationaux n’ont pas encore permis à la Libye de retrouver un semblant de stabilité, notamment à instaurer une autorité centrale comme garant de stabilité et l’unique interlocuteur international. Deux autorités se disputent actuellement le pouvoir en Libye. Le Gouvernement d’union nationale (GNA) dirigé par Fayez Sarraj siégeant à Tripoli, et le Parlement de Tobrouk, dans l’est du pays, dirigé par Aguila Salah Issa et soutenu par l’Armée dirigée par Khalifa Haftar. Les pays voisins et leurs partenaires européens ont organisé deux conférences internationales.

La première, à Paris le 29 mai dernier, alors que la deuxième, à l’initiative de l’Italie, avait eu lieu à Palerme les 12 et 13 novembre dernier. Deux rendez-vous qui avaient permis la rencontre des principaux acteurs de la crise en Libye, avec des résultats mitigés.

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Marché pétrolier : Une éclaircie et des perspectives moins bonnes

Mon, 01/07/2019 - 10:04

Écrit par Hakim Ould Mohamed

Le marché pétrolier clôture sa première semaine de l’année sur une note positive. Mais ce ne serait qu’une brève éclaircie permise par la reprise des négociations commerciales sino-américaines.

Le ministère chinois du Commerce a confirmé vendredi que des négociateurs des Etats-Unis se rendraient en Chine lundi et mardi pour le premier tête-à-tête entre les deux puissances depuis que leurs chefs d’Etat se sont rencontrés début décembre pour tenter d’apaiser leur différend commercial. Cette annonce a poussé les investisseurs à miser sur les actifs plus risqués et plus dépendants de la croissance mondiale, dont le pétrole fait partie.
C’est pourquoi, les cours ont repris des couleurs vendredi ; le Brent finissant sur un gain de 1,46 dollar, à 57,41 dollars le baril, alors que le WTI a bondi au-dessus de 48 dollars le baril, grappillant des gains de 1,22 dollar.

Ce mouvement haussier est, cependant, loin d’être une tendance de fond, car les fondamentaux du marché reste – pour le moment – inchangés avec, au compteur, une production qui évolue à vive allure et une demande mondiale de pétrole pour le moins capricieuse. La baisse de la production annoncée par quelques membres de l’Opep, dont son chef de file l’Arabie saoudite, est insuffisante pour pouvoir insuffler aux cours une quelconque dynamique, étant donné que l’offre provenant du continent américain fait craindre le pire aux analystes et aux investisseurs qui se sont mis à parier sur la moindre éclaircie conjoncturelle plutôt que sur les intentions de l’Opep et de ses alliés.
Même si les mesures prises par l’Opep et de ses alliés début décembre sont entrées en vigueur depuis le 1er janvier dernier, s’engageant à réduire de 1,2 million de baril leur production journalière, les perspectives de production aux Etats-Unis sapent les efforts de l’Opep.

Les Etats-Unis, déjà le premier consommateur d’or noir, sont devenus en 2018 le premier producteur avec, au tableau des records, une production de plus de 1,7 million de barils par jour. Outre le risque américain qui vient compenser les efforts de l’Opep et de ses alliés, l’état de santé de l’économie mondiale n’augure rien de bon pour la demande en pétrole, même si une issue favorable des négociations entre Washington et Pékin pourrait donner du punch aux échanges et à la croissance. En témoigne la réaction du marché vendredi à l’annonce de la reprise des négociations commerciales entre les deux plus gros consommateurs mondiaux d’or noir, voire la réaction des investisseurs qui y voyaient une bonne nouvelle pour les échanges.

L’appétit pour le risque a alors grimpé d’un cran, reléguant les inquiétudes autour de l’offre au second palier des facteurs à risque. A vrai dire, l’Opep aura beaucoup à faire face à ce que fait subir la production américaine au marché qu’à ce que pourrait être l’état de santé de l’économie mondiale en 2019. Le marché restera en tout cas très volatile compte tenu des incertitudes qui minent les perspectives à court et moyen termes.

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Présidentielle 2019 : Benbitour «pas candidat», mais pour un « front » de sortie de crise

Mon, 01/07/2019 - 10:04
Écrit par Fawzi Khemili

L’ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour ne se présentera pas à la prochaine élection présidentielle. Il plaide en revanche pour la création d’un « front unique » destiné à faire « sortir le pays de la crise qu’il subit depuis 2014 ».

« Je ne veux pas être candidat à la prochaine élection présidentielle car les résultats sont connus d’avance », a affirmé M. Benbitour, aux yeux de qui la sortie de crise passe par un « front unique regroupant les différentes élites du pays » au-delà des « considérations partisanes ». Après le leader du MSP, Abderrazak Makri et celui de TAJ, Amar Ghoul, Ahmed Benbitour est la troisième personnalité nationale à appeler à « un consensus », un terme qu’il n’utilise pas comme le font les chefs des partis cités, comme alternative à ce qu’il appelle « l’impasse » dans laquelle se trouve l’Algérie selon lui.

Pour l’ancien chef du gouvernement, la société algérienne souffre de cinq maux. Il s’agit de la perte de la morale collective, de la corruption généralisée, de l’escalade de la violence entre différents individus et groupes, du fatalisme et enfin de l’individualisme. S’ajoute à cela « l’influence négative des réseaux sociaux », a-t-il estimé. Face à ces risques, l’intervenant estime que la haute autorité du pays, il a parlé de « système », n’est pas bien informée des problèmes, estimant que «le régime actuel est dépendant de la rente pétrolière», et « qu’il considère la population comme non apte à la politique ». Pour Ahmed Benbitour, l’élite algérienne de la diaspora doit s’impliquer davantage dans les affaires du pays afin d’améliorer sa situation. Un processus duquel il exclut «le régime en place, qui ne peut en aucun cas être associé à toute idée de changement».
Interrogé sur la possibilité du passage vers le fédéralisme, Ahmed Benbitour considère que « cette option est impossible, du moins à l’heure actuelle, en raison de l’absence de la distribution équitable des ressources et des richesses. Cette démarche consiste et réside dans la péréquation, un concept encore inexistant en Algérie ».

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Abderrazak Saghour, politologue : «Le régime ne vit pas de crise interne»

Mon, 01/07/2019 - 10:01

Écrit par Aghilas Sadi

Le politologue Abderrazak Saghour nous explique, dans cet entretien, que contrairement à ce qui se dit dans la presse, le système politique algérien ne vit pas de crise interne. Pour lui, il n’existe pas de grandes divergences parmi les décideurs sur la prochaine élection présidentielle qui va se dérouler dans
les délais constitutionnels.

Reporters : A quelques jours seulement des délais constitutionnels pour la convocation du corps électoral, les Algériens ne savent toujours pas si l’élection présidentielle se déroulera dans les délais où si on ira à un report de cette échéance électorale.  Quelle analyse faites-vous de  cette situation ?

Abderrazak Saghour : Il n’y a aucune raison politique ou légale pour reporter l’élection présidentielle. On est loin des cas de report prévus par la Constitution. Le système politique n’est pas en crise pour penser sérieusement au report d’une élection aussi importante pour le pays. Les quelques tractations que connaît la scène politique nationale ces dernières semaines sont loin d’être des signes d’une crise interne au sein du régime. Sur le plan interne, toutes les institutions de l’Etat fonctionnent et jouent leur rôle. Sur le plan externe, il faut le dire, l’Algérie ne subit plus de pressions de la part des puissances du monde pour qu’elle aille dans le sens des réformes profondes de son système politique. Tous ces acteurs font du report de l’élection présidentielle une illusion.

Pourtant des partis du pouvoir, comme le TAJ, ont appelé à une conférence nationale de consensus et au report de l’élection présidentielle ?

Le régime politique en Algérie est à l’aise. Il n’est inquiété par personne pour contourner les réformes constitutionnelles. Pour votre question, il faut toujours se rappeler que les partis politiques comme TAJ ne sont pas associés à la prise de décision au sein du régime. Je ne pense pas que Amar Ghoul ait agi à la demande du cercle des décideurs. Il a fait cette proposition pour qu’on parle de lui et peut-être récolter quelques avantages. Les grandes décisions qui concernent le pays se prennent loin des partis politiques, qu’ils soient de l’opposition ou du pouvoir. Les décideurs ne sentent pas la nécessité d’associer les partis politiques à la prise de décision. Ils ont suffisamment de mécanismes pour asseoir leur contrôle et éviter les imprévus.

Le ministère de la Défense nationale a publié un communiqué virulent qui met en garde les anciens militaires qui parlent en son nom et ceux qui l’appellent à intervenir pour empêcher l’éventuelle candidature du chef de l’Etat, qu’en pensez-vous ?

Comme je vous l’ai déjà dit, le système politique algérien n’est pas en crise. Il n’y a pas de lutte au sein du régime. Ceux qui parlent de confrontations directes entre les institutions du régime comprennent mal les choses ou sont tout simplement mal informés. Le dernier message du ministère de la Défense nationale confirme l’inexistence de cette lutte de clan au sein du régime sur la manière avec laquelle sera organisée la prochaine élection présidentielle. Ce qui importe pour l’institution militaire, c’est la tenue des élections dans les délais constitutionnels et que celles-ci se déroulent dans de bonnes conditions.

Certains observateurs de la scène politique algérienne pensent que les rapports de force au sein du régime ont changé. Autrement dit, de nouveaux acteurs seront associés à la prise de décision sur le choix du candidat du système…

Il est connu au sein du système politique algérien que les institutions priment sur les personnes. On ne peut pas dire que telle ou telle personne décide sur tout au sein du système. Ce sont les institutions qui ont le pouvoir. Vous n’avez qu’à voir le sort du général Toufik, de l’ex-DG de la Dgsn Abdelghani Hamel, ou encore, les chefs de région militaire pour constater que le dernier mot revient aux institutions pas aux personnes. Pour revenir à votre question, je peux dire que rien ne changera dans les traditions du régime. Les institutions ou cercles qui ont l’habitude de décider sur la présidentielle vont le faire encore cette fois-ci. Aucun changement dans le fonctionnement du système politique algérien n’est à prévoir à l’occasion de la prochaine élection présidentielle.

Voulez-vous dire que le changement démocratique n’est pas pour demain ?

Il n’y a aucune raison pour que le régime fasse des concessions politiques à l’opposition. Il a suffisamment d’outils pour assurer la continuité de sa logique. L’opposition que vous venez de citer n’est même pas en mesure de proposer un programme politique alternatif à celui du régime. Ses projets de consensus politique ne peuvent être qualifiés de programme politique. Ce sont de simples initiatives qui ne dérangent pas les hommes au pouvoir. Toutefois, il se pourrait que le régime opère quelques changements méthodologiques sans toucher dans le fond le fonctionnement de l’Etat.

La situation économique difficile n’est-elle pas une contrainte ?

Au stade actuel, la situation est maîtrisée grâce au financement non conventionnel et aux prix du baril qui ont connu une amélioration tout au long de l’année 2018. Le pouvoir est toujours en mesure d’assurer la stabilité et de couvrir les besoins élémentaires des citoyens.

Que signifie la victoire écrasante du Front de libération nationale aux dernières sénatoriales ?

La victoire attendue du FLN ne signifie absolument rien sur le plan politique. C’est un résultat attendu de tous, d’autant plus que le Conseil de la nation ne constitue pas un enjeu majeur pour le régime. C’est une institution composée de personnes qui n’ont pas un niveau politique pertinent.

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Au Gabon, des militaires appellent à un soulèvement à la radio d’Etat

Mon, 01/07/2019 - 09:43

Des militaires gabonais ont lu un message à la radio d’Etat lundi vers 6h30 appelant le peuple gabonais à se « lever » et annonçant la prochaine mise en place d’un « Conseil national de restauration » en l’absence du président Ali Bongo Ondimba en convalescence au Maroc.

Des coups de feu ont été entendus au même moment par l’AFP autour de la Radio Télévision Gabonaise (RTG), sur le boulevard Triomphal, dans le centre de Libreville. Des blindés des forces de sécurité gabonaises bloquaient à 7h00 l’accès à ce boulevard, a constaté un correspondant.

Le message a été lu par un militaire se présentant comme commandant-adjoint de la Garde Républicaine (GR), et se disant président d’un Mouvement patriotique des jeunes des forces de défense et de sécurité du Gabon (MPJFDS).

Le mouvement « demande à tous les jeunes des forces de défense et de sécurité et à toute la jeunesse gabonaise de se joindre à nous« , a déclaré le militaire en annonçant la mise en place de ce « Conseil national de restauration« . « Nous ne pouvons abandonner la patrie« , a-t-il déclaré en jugeant les institutions « illégitimes et illégales« . Il a souligné que « le jour tant attendu est arrivé où l’armée a décidé de se mettre aux côtés de son peuple afin de sauver le Gabon du chaos« .

Le président victime d’un AVC

Le 24 octobre, alors qu’il se trouvait en Arabie saoudite, le président Bongo, victime d’un AVC, a été hospitalisé à Ryad où il a été soigné pendant plus d’un mois avant d’être transféré à Rabat, où il se trouve toujours en convalescence. Depuis deux mois, la communication officielle a été rare et partielle quant à la santé du chef de l’Etat, alimentant les rumeurs les plus folles sur les réseaux sociaux.

Le 31 décembre, le président Bongo a pris la parole pour la première fois depuis son hospitalisation. Cette prise de parole, peu fluide, était pour le MPJFDS une « honte » pour un « pays (qui) a perdu sa dignité« .

La vacance du pouvoir n’a pas été déclarée au Gabon en l’absence du chef de l’Etat. La Cour constitutionnelle a transféré en partie des pouvoirs du président au Premier ministre et au vice-président.

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Afrique du Sud : L’ANC n’exclut pas une candidature de Zuma aux législatives

Mon, 01/07/2019 - 09:28

Écrit par Salim Bennour

L’ex-président Jacob Zuma sera-t-il candidat aux prochaines législatives de mai en Afrique du Sud ? Pour le parti au pouvoir en Afrique du Sud, le Congrès national africain (ANC), la question n’est pas encore tranchée. Hier dimanche, il a sous-entendu avoir nominé comme candidat l’ex-chef de l’Etat, emporté en 2018 par des scandales, alors que la formation s’est engagée à ne pas présenter de personnes impliquées dans des affaires de corruption.

L’ANC a convenu que ses candidats aux législatives « ne doivent pas avoir fait preuve d’indiscipline ou avoir été impliqués dans la corruption», a déclaré Dakota Legoete, porte-parole du parti, lors d’une conférence de presse à Durban (nord-est). Mais interrogé pour savoir si Jacob Zuma figurait sur la liste, l’ANC a sous-entendu qu’il l’était. «Nous en sommes encore à l’étape où chaque candidat doit accepter ou décliner» sa nomination, a expliqué Dakota Legoete. «Nous ne voulons pas miner ce processus (…). Nous attendons que lui, le camarade Zuma (et les autres candidats) nous fassent savoir s’ils acceptent ou pas » leur nomination, a-t-il ajouté. Jacob Zuma, président de 2009 à 2018, a été contraint, sous la pression de son parti, l’ANC, de démissionner en février dernier en raison des scandales de corruption dans lesquels il est empêtré.

L’ancien président reste cependant très influent au sein de l’ANC, où les camps pro et anti-Zuma continuent de s’affronter. La liste des candidats de l’ANC aux législatives, qui n’a pas encore été rendue publique, «doit renforcer l’intégrité» du parti de feu Nelson Mandela, a encore assuré Dakota Legoete. La liste, qui compte pour moitié des femmes, doit encore être approuvée par la direction de l’ANC, ce qui devrait intervenir d’ici la fin janvier, a précisé le porte-parole. L’ANC aborde les élections législatives prévues en mai 2019 en position difficile. Son image a été extrêmement ternie ces dernières années par les mauvais résultats économiques et les soupçons de corruption qui ont caractérisé les dernières années de la présidence Zuma. Le parti a enregistré un revers historique lors des élections locales de 2016, où il a perdu des villes emblématiques comme Pretoria et Johannesburg. L’actuel chef de l’Etat et nouveau patron de l’ANC, Cyril Ramaphosa, a fait de la lutte contre la corruption et de la relance de l’économie ses priorités, mais la première puissance industrielle du continent a plongé l’an dernier dans la récession.

Le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), et la formation de la gauche radicale des Combattants pour la liberté économique (EFF) espèrent tirer profit du taux de chômage record de près de 28% et de la persistance des inégalités raciales.

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Tunisie: Syphax Airlines obtient le feu vert pour reprendre ses activités

Mon, 01/07/2019 - 09:27

(Agence Ecofin) – La compagnie aérienne privée Syphax Airlines, qui avait cessé ses activités en 2015 suite à des difficultés financières, a annoncé, le 3 janvier, avoir obtenu  un nouveau certificat d’opérateur aérien (Air Operateor’s Certficate/ AOC) auprès du ministère tunisien du Transport.

Cité par le magazine Forbes, le fondateur de Syphax Airlines, Mohamed Frikha,  a précisé que la compagnie compte désormais lancer un programme de wet-lease, c’est-à-dire un programme de location d’appareils avec l’équipage complet, l’entretien et l’assurance.

Les deux biréacteurs Bombardier CRJ900 de Syphax Airlines seront ainsi loués à une autre compagnie africaine pour générer des revenus en attendant  que la compagnie tunisienne finalise l’obtention de son droit de trafic, un processus devrait prendre environ cinq mois.

Syphax Airlines reprendra ensuite les airs, avec des vols vers la France, l’Italie, l’Algérie et l’Espagne.

L’arrêt des vols de Syphax Airlines le 30 juillet 2015 était motivé décision de l’Association internationale du transport aérien  (IATA) de la suspendre du BSP (Billing and Settlement Plan), qui permet les transactions financières entre tous les acteurs du transport aérien. Selon l’IATA, la compagnie tunisienne n’avait pas  «respecté ses engagements financiers».

L’autorisation obtenue par Syphax Airlines pour reprendre ses activités intervient après l’approbation par la justice d’un plan de redressement  prévoyant la restructuration des dettes de la compagnie et l’indemnisation de ses clients.

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Ligue arabe / Report de la réunion pour discuter du retour de la Syrie

Mon, 01/07/2019 - 09:26

La Ligue arabe a décidé de reporter la réunion prévue pour hier des représentants permanents des pays membres pour débattre du retour de la Syrie à la date du 9 janvier, ont rapporté dimanche des médias internationaux.

«Il a été décidé de reporter la réunion de coordination arabe au niveau des déléguésm programmée aujourd’hui à 9 janvier», a déclaré une source de l’organisation panarabe citée par la chaîne russe Russia Today. La réunion des représentants permanents devait examiner un certain nombre de questions, notamment les moyens de permettre le retour de la Syrie à la Ligue arabe, dont l’adhésion avait été gelée en novembre 2011 dans la foulée du déclenchement du conflit syrien. «Le Conseil de la Ligue arabe réunissant les représentants permanents devait décider le 6 janvier sur la question de la réouverture des ambassades des pays arabes à Damas et des ambassades syriennes dans les capitales arabes», a rapporté également samedi le quotidien Al-Ahram Al Arabi.

Citant des sources de l’organisation, le quotidien égyptien a indiqué qu’il existe «deux groupes» au sein de la Ligue arabe qui divergent sur les conditions du retour de la Syrie au sein de l’organisation. Le premier groupe a réclamé, selon Al-Ahram Al Arabi, le retour de la Syrie à son siège vacant, il y a 7 ans, lors de la réunion des délégués permanents prévue aujourd’hui, en ouvrant ainsi la voie à la présence du président syrien, Bachar al-Assad, au sommet économique arabe qui se tiendra au Liban durant le mois de janvier et au sommet de la Ligue arabe qui sera organisé en mars prochain. L’autre groupe veut permettre, en revanche, à la réunion des délégués permanents de rétablir le travail des ambassades des pays arabes et des ambassadeurs arabes à Damas, ainsi que le retour des ambassadeurs syriens dans les pays arabes, a ajouté le quotidien égyptien, précisant que ce groupe a proposé de soumettre la décision du retour de la Syrie au sein de l’organisation lors du sommet des dirigeants des Etats arabes prévu en mars.
Selon les sources citées par les deux médias, les pays membres de l’organisation panarabe n’ont pas eu encore une «position unifiée jusqu’à présent», mais le retour de la Syrie à son siège dans la Ligue arabe est «acquis» et reste une «question de temps».

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France : Des personnalités mobilisées contre la hausse des frais universitaires

Mon, 01/07/2019 - 09:26

Des personnalités françaises, dont l’actrice Juliette Binoche et l’économiste Thomas Piketty, ont signé une tribune contre l’augmentation des frais universitaires pour les non-Européens, refusant « un mur de l’argent » qui menace « les étudiants les moins fortunés ».

« C’est un mur de l’argent que le gouvernement est en train de construire contre les étudiants étrangers », déplorent les signataires de cette tribune publiée hier dimanche dans le Journal du Dimanche (JDD). Le gouvernement a annoncé en novembre qu’il allait très fortement augmenter les frais d’inscription pour les étudiants hors-UE, qui passeront de 170 à 2 770 euros en licence, et de 243 à 3 770 euros en master à la rentrée 2019, soit « un tiers du coût réel » de leur scolarité pour les finances publiques selon les autorités. Cette augmentation « menace d’abord les étudiants les moins fortunés », car « la plupart d’entre eux ne peuvent absolument pas se permettre de payer ces droits» », critiquent les signataires, parmi lesquels se trouvent également l’actrice Isabelle Adjani le réalisateur Cédric Klapisch, l’écrivain Laurent Binet et l’ex-footballeur Lilian Thuram.

«C’est donc tout simplement à leur rêve d’étudier en France que cette mesure met fin» , selon les signataires de la tribune, qui résument ainsi la stratégie du gouvernement : «Etudiants pauvres, dehors». Ils demandent « le retrait de cette mesure et l’ouverture d’un débat national sur le financement des universités» et appellent à ne pas « se mettre à la remorque des modèles anglo-saxons d’université payante ». « Si la France est le quatrième pays d’accueil des étudiants internationaux, c’est précisément parce qu’elle est le champion mondial d’un autre modèle, dont nous pouvons être fiers : celui d’un pays qui considère que le savoir n’est pas un service comme un autre », estiment-ils.

La France est le premier pays d’accueil non anglophone et la quatrième destination mondiale pour les étudiants internationaux, après avoir perdu sa troisième place ces dernières années au profit de l’Australie. Elle ambitionne de porter d’ici 2027 à 500 000 le nombre d’étudiants étrangers qu’elle accueille chaque année, contre un peu plus de 300 000 actuellement, selon le gouvernement. Malgré une remontée depuis 2016, le nombre d’étudiants étrangers a baissé de 8% entre 2010 et 2015.

«Refusons ce nouvel obstacle à la justice sociale. Ne laissons pas le mur de l’argent monter toujours plus haut », concluent les signataires de la tribune.Source AFP

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Patrimoine / Premier colloque sur les « Pratiques sportives traditionnelles et tourisme culturel durable » aujourd’hui à Tamanrasset

Mon, 01/07/2019 - 09:22

Écrit par Sihem Bounabi

La ville de Tamanrasset accueille, à l’initiative de l’association «Sauver l’Imzad», la première édition du Colloque international « Pratiques sportives traditionnelles et tourisme culturel durable », du 7 au 12 janvier, avec la part  belle consacrée aux pratiques sportives ancestrales à l’instar du tachkoumet, takouba, tabilente et maâbza

La capitale de l’Ahaggar accueille, dès aujourd’hui et jusqu’au 12 janvier, le colloque international «Pratiques sportives traditionnelles et tourisme culturel durable » organisé par l’association « Sauver l’Imzad » et parrainée par les ministres de la Jeunesse et des Sports et celui du Tourisme et de l’Artisanat, avec le soutien des autorités locales de la wilaya de Tamanrasset. Au programme, une palette d’activités alliant les différentes facettes du patrimoine ancestral du Grand-Sud algérien des sports traditionnels à la musique avec tout un volet académique ainsi qu’un dédié aux arts plastiques.

Dans la présentation de cet événement, la présidente de l’association « Sauver l’Imzad», Farida Sellal, met en relief l’importance d’un tel événement en soulignant que «les pratiques sportives traditionnelles font partie de cette masse énorme d’histoire commune. Ensemble, nous allons participer à préserver cette aventure commune. Le tourisme culturel durable est un levier qui saura allier la tradition et la modernité au bénéfice des valeurs de l’humanité des hommes». C’est dans cet esprit de valorisation et de préservation de ce legs ancestral que le coup d’envoi de la cérémonie d’ouverture sera marqué, dès 15 heures, par une exhibition de méharistes avec des tirs de baroud, une démonstration de takouba, un sport traditionnel du Sahara, et des déclamations de poèmes accompagnées de musique exécutée par les joueuses d’imzad, cet instrument de musique typiquement féminin et saharien classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Cette cérémonie sera clôturée par l’organisation d’une course de dromadaires de dix kilomètres dont la ligne est Dar El Imzad, siège de l’association qui œuvre à la préservation et à la transmission du patrimoine de la région.

Le volet académique de cette manifestation débutera dès la matinée du 7 janvier, avec plusieurs axes de réflexion à travers des conférences animées par des spécialistes algériens et étrangers à la salle de conférences « Dar Imzad». Cette première journée sera consacrée à la thématique principale dédiée à «la description et l’analyse des jeux sportifs traditionnels » marquée par notamment des conférences, intitulées «Identités culturelles et universelles des jeux traditionnels» du professeur Pierre Parlebas, « Les jeux traditionnels cognitifs : diffusion, structure, classification» présentée par le professeur Michel Boutin ou « Jeux traditionnels algériens, richesse d’un patrimoine» du professeur Ahmed Torki.

Les rencontres thématiques se poursuivront tout au long de la journée du 10 janvier et seront axées sur « les jeux et sports et enjeux identitaires » ainsi que « l’apport des pratiques sportives traditionnelle » dont les retombées économiques en matière de développement touristique culturel durable. Les conférences seront entre autres animées par les professeurs Bertrand During, Abderrahmane Ayoub, Farid Yaïci et Pierre Augier, suivies de débats en présence de l’éminent l’anthropologue Slimane Hachi. Parmi les invités de marque sera également présent le P-DG de l’Office national du tourisme (Onat) Noureddine Sid qui abordera « le tourisme saharien en Algérie ». Tous les jours de la manifestation seront marqués par des exhibitions et des compétitions de sport traditionnel pratiqué par les Touareg et les habitants du Grand-Sud algérien, à l’instar de tachkoumet, takouba, tabilente (lutte touarègue) et maâbza (lutte de Béchar).
Dar El Imzad accueillera également une exposition d’arts plastiques avec la participation de brillants artistes dont Houria Benamara, Abderrezak Hafiane, Rima Kerkebane, Moncef Mechiche et Naïma Lounes. Pour allier la culture au sport, les organisateurs ont tenu à organiser, durant ce colloque, un concours «Messas N’Imzad» qui élira la meilleure joueuse d’Imzad.
Tout au long de cette première édition, les soirées baptisées « Les nuits bleues » débuteront dès 21heures et seront dédiées aux déclamations de poésie et des concerts à l’instar des célèbres joueuses d’imzad, Khoulen et Nighat et des chanteuses Hasna El Bécharia et Badi Lalla. La soirée du 11 janvier sera, quant à elle, dédiée à la célébration du « Agalay Nawatay » Nouvel an amazigh.
La soirée de clôture du 12 janvier sera pour sa part, dédiée à feu Seddik Khettali, cofondateur de l’association Sauver l’Imzad, décédé le 12 janvier 2018 et sera marquée par plusieurs activités tout au long et de la journée dont la remise des œuvres des artistes au musée de l’imzad, remises de diplômes honorifiques au différents participants et une soirée artistique non-stop animée par les groupes Imzad, Déserts Blues et Sahara Rock.

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Café littéraire de Cherchell : L’accueil et l’apport des Morisques en débat

Mon, 01/07/2019 - 09:20

Écrit par Seddiki Djamila

Les animateurs du Café littéraire de Cherchell ont organisé, samedi 5 janvier à l’hôtel Césarée, une rencontre sur «Cherchell, terre d’accueil des Morisques» à l’occasion de leur 11e édition qui a regroupé les amateurs d’histoire de la ville et autres amis de l’association.

Selon le président de l’association Belombra, Rachid Bellahcène, la première Conférence intitulée «Cherchell, terre d’accueil des Morisques» a été animée par Nasser Bourdouz, chercheur anthropologue à l’Institut de recherche du Bardo, du Centre national de recherche préhistorique, anthropologique et historique (CNRPAH) d’Alger. La deuxième conférence portant sur «La notion de solidarité au sein de la minorité morisque, au XVIe siècle et le concept nation et famille», a été présentée par Salah Mounir, chercheur, traducteur et interprète à l’Institut d’espagnol et de l’université de Bouzaréah.

La clôture de la manifestation culturelle s’est achevée par une nouba andalouse jouée par les élèves de l’association Errachidia de Cherchell. Le nom «morisque», Morisco «petit Maure» en espagnol, désigne les Musulmans d’Espagne convertis au catholicisme conformément aux édits de conversion de 1502 et qui, après l’effondrement de la dynastie andalouse, connurent un destin tragique puisqu’ils furent expulsés vers le Maghreb. Ces conversions, obtenues de gré ou de force, ont été lourdes de conséquences pour cette population puisque cette opération mènera à leur expulsion massive alors que leurs ancêtres avaient construit l’histoire de la péninsule Ibérique pendant près de huit siècles (de 711 à 1492).

Le décret d’expulsion vers l’Afrique du Nord, signé le 4 avril 1609, a surtout concerné la communauté vivant dans le royaume de Valence et a duré jusqu’en 1614. Les Morisques débarqués au Maghreb aux XVIe et XVIIe siècles ont beaucoup apporté en matière de métiers du bâtiment, dans le domaine architectural et des métiers artisanaux tels que tisserands, fabricants de babouches, maçons et charpentiers. L’architecte Samia Chergui a travaillé sur l’apport des Morisques dans des villes comme Alger, Ténès, Cherchell et Blida dont plus de 25 000 Morisques étaient établis à Alger au début du XVIIe siècle avec un sixième des maisons d’Alger qui était occupé par eux, un pan de l’histoire peu connu.

Selon elle, «les Morisques avaient eu un effet positif sur l’essor urbain de plusieurs villes. Ils avaient fondé Koléa et doté Alger de structures hydrauliques impressionnantes. A partir de 1519, les Morisques participaient avec les Ottomans à bâtir des stratégies militaires pour défendre Alger des attaques maritimes». Ils avaient souffert au début, faute d’emplois, en raison, entre autres, de l’arrivée de captifs chrétiens. Vers 1571, les Morisques étaient assimilés aux beldis, citadins de souche, Algérois. Ils avaient pu accéder à des fonctions importantes grâce à leur statut de lettrés. Parmi eux, il y avait des charpentiers et des maçons qui allaient prendre part à l’effort d’édification.

Les Morisques dominaient le métier de tisserand, excellaient dans le travail de la soie et la fabrication de babouches et étaient connus comme parfumeurs aussi. A partir du XVIIIe siècle, l’intégration des Morisques était presque définitive», selon elle.

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Institut culturel italien lance le cycle Federico Fellini : Le «plus grand réalisateur italien du XXe siècle» à l’affiche dès ce soir

Mon, 01/07/2019 - 09:16

Écrit par Nadir Kadi

L’Institut culturel italien d’Alger annonce le lancement ce soir dans le cadre des «lundis du club» du «cycle Federico Fellini», réalisateur et scénariste incontournable du cinéma mondial, présenté par les organisateurs comme le «plus grand réalisateur italien» du XXe siècle.

Le programme de projection, devant se poursuivre jusqu’au 21 janvier, permettra la présentation au public algérien de  plusieurs films du cinéaste, disparu en 1993, mais aussi de retracer le parcours et   la nature de l’oeuvre de l’artiste et du «monde fellinien», explique-t-on. «L’Institut culturel italien consacre un cycle au plus grand réalisateur italien du XXe siècle Federico Fellini, le maestro aux cinq oscars», a-t-on précisé. Plusieurs films seront ainsi proposés, pour une «introspection» du monde «fellinien», à l’image de «Che Strano chiamarsi Federico : Scola racconta Fellini», «Sur les traces de Fellini», «I vitelloni», «La Strada», «Otto e Mezzo», «Fellini Roma», «Intervista», «La Dolce Vita», «Amarcord».

Pour ce qui est de la projection programmée ce soir, dont l’accès est gratuit «dans la limite des places disponibles et sous réservation par e-mail   iicalgeri.segr@esteri.it», il est prévu présenter le long métrage «Fellini Roma» réalisé en 1972, où il présente «la vie à Rome de 1930 à nos jours» dans une «fresque monumentale où réalité et fantasmes du réalisateur sont étroitement mêlés», expliquent les organisateurs du cycle. Le film, qui sera présenté dans sa version originale sous-titrée en français, est considéré comme l’un des plus marquants de l’œuvre de Fellini.

Le réalisateur, qui partage son regard particulier sur l’histoire et «l’atmosphère» de sa ville natale sous la forme de courts récits souvent inspirés de ses souvenirs d’enfance où la culture populaire romaine, n’avait, en effet, pas hésité à bousculer les codes du cinéma.

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Mostaganem : La femme rurale contribue à 30% dans la production agricole

Mon, 01/07/2019 - 09:12

Écrit par E. Ouail

La femme rurale contribue à hauteur de 30% dans la production agricole globale de Mostaganem, a indiqué, le président de la Chambre d’agriculture de la wilaya de Mostaganem. Notre interlocuteur a indiqué que le nombre de femmes des exploitations agricoles de la wilaya varie entre 300 et 400.

La femme rurale active dans plusieurs filières agricoles dont le maraîcher, l’arboriculture fruitière, l’aviculture et l’élevage bovin, a-t-il ajouté. Les travailleuses de la terre respectent, tout comme l’agriculteur, l’itinéraire technique surtout en céréaliculture en dépit des moyens matériels et intrants coûteux que nécessite cette filière, à l’instar des engrais, du matériel de labours profonds, l’adoption de la qualité de semences, a-t-on ajouté.

Pour sa part, l’agronome Benfissa, activant dans l’oléiculture dans une exploitation individuelle de Sidi Ali, a affirmé que l’activité agricole ne se limite plus aux femmes issues de familles paysannes mais en attire d’autres, dont des femmes ingénieurs et médecins qui contribuent à accroître la production agricole locale. Pour sa part, une agricultrice, Moussa Kheira, de la région d’Achaâcha, a souligné que la femme rurale accorde un intérêt à la modernisation du secteur agricole et ne se contente pas de satisfaire seulement les besoins de sa famille. Elle œuvre à produire plus et commercialiser ses produits le plus loin possible.

Dans ce cadre, les deux agricultrices proposent la création d’une coopérative de femmes leur permettant de commercialiser des produits agricoles, de faire connaître leurs activités, de coopérer dans le domaine de location de matériels agricoles, d’échanger les expériences et développer certaines filières dont l’apiculture.

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Tlemcen / Ouverture demain du Salon West Export : Cap sur la diversification des exportations

Mon, 01/07/2019 - 09:12

Écrit par El Halloui Tlemçani

Le ministre du Commerce Saïd Djellab est attendu ce mardi 8 janvier 2019 à Tlemcen où il aura à inaugurer le Premier Salon régional de la production et de l’export libellé « West Export », organisé par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) La Tafna, sous le parrainage
du ministre du Commerce et du wali de Tlemcen.

L’illustre hôte sera accompagné du wali Ali Benyaïche, du directeur du commerce Amar Hellaïli et celui de la CCI Mohamed Rebiaï, ainsi que le président de la CCI Rachid Réda Kherbouche. Le Salon, abrité par le centre des arts et des expositions (Carex) de Koudia (Tlemcen), sera ouvert aux opérateurs-exportateurs avec potentialités d’exports des wilayas d’Oran, Mostaganem, Aïn Témouchent et Sidi Bel Abbès, indique-t-on. L’événement s’annonce riche en qualité de participants ainsi que des thèmes d’ateliers qui y seront abordés. Cette première édition de « West Export » se veut une réponse pragmatique d’amélioration du climat des affaires dans notre région.

Il s’inscrit, à la fois, dans la continuité des efforts consentis par toutes les parties prenantes à l’effet de promouvoir le produit de la région ouest du pays, au-delà de ses frontières, en se positionnant sur le marché national et sur de nouveaux marchés, plus particulièrement, le marché africain, mais aussi, dans la vision globale de notre gouvernement, qui vise à booster les entreprises algériennes pour développer qualitativement et quantitativement leurs capacités de production pour se substituer aux produits importés. Dans le sillage de cette vision, cet évènement constituera le rendez-vous incontournable des professionnels, pour faire connaître l’offre de notre région, créatrice de richesses. Il facilitera la rencontre de nouveaux clients, de nouveaux débouchés et de nouveaux services. Le tissu industriel de l’économie de la région sera représenté.

Cette édition se consacrera à répondre efficacement, aux grands enjeux de développement socio-économique en offrant des espaces dédiés à la découverte de la variété des produits de notre région, à l’échange entre les opérateurs économiques sur les opportunités de partenariat et de prise de parts sur les marchés local, national et international, au débat sur les obstacles et les alternatives pour viabiliser les opportunités existantes, mais aussi, les progrès réalisés, les innovations et les savoir-faire cumulés qui constituent des facteurs clés du succès de toute démarche de progression et de développement.

Cette plateforme, où tous les secteurs seront représentés, offre la possibilité aux entreprises de prospecter de nouvelles opportunités de rayonnement de leurs produits, souligne-t-on à la CCI La Tafna. En marge du Salon, une table ronde sera organisée sous le thème « L’exportation hors hydrocarbure, l’affaire de tous ». Un point de presse sera animé par le ministre à cette occasion. Dans ce sillage, la CCI organisera aussi au Carex, quatre ateliers d’information, les mercredi et jeudi 9 et 10 janvier, dédiés aux thèmes « lnnovation et entrepreneuriat comme levier de développement des filières territorialisées à l’export », « les dispositifs d’appuis institutionnels pour la promotion des exportations », « la sécurisation des paiements à l’international en conformité du respect de la réglementation des changes » et enfin « l’optimisation de la chaîne logistique à l’export ».

«L’année 2019 sera l’année de la promotion des exportations hors hydrocarbures et il ne peut y avoir de développement économique durable sans la diversification des exportations. On ne peut plus dépendre d’une économie de rente basée sur les exportations des hydrocarbures », a déclaré dernièrement, à Alger, le ministre du Commerce, Saïd Djellab, à l’occasion de la conférence de presse sur le rôle de la logistique pour la promotion de la production algérienne à l’international, tenue à la Safex le 23 décembre 2018. Auparavant, Saïd Djellab visitera une EAC située à Remchi, en l’occurrence la coopérative agricole gérée par M. Cheraf, spécialisée dans l’exportation des oignons et de la pomme de terre, le projet de réalisation d’un nouveau siège du centre algérien du contrôle de la qualité et d’emballage (CACQE), placé sous la tutelle de la direction du commerce, implantée à Saf-Saf, dans la commune de Chetouane.

Les anciens locaux dudit laboratoire situés à Bel Horizon seront désaffectés, quant au Cacqe de Aïn Temouchent, cela fait maintenant quatre ans qu’il attend, croit-on savoir, sa mise en service pour cause d’équipements, l’entreprise de fabrication et de recyclage du papier industriel « Mega Papiers » (zone industrielle de Chetouane), le groupe Kherbouche, spécialisé dans la fabrication et l’exportation de tracteurs agricoles (Aïn Fezza), la société MAF qui fait dans le recyclage du plastique et la fabrication de fibres (ZI Chetouane) et la société Boublenza de Zenata, réputée dans la transformation et l’exportation du caroube (Hennaya).

Par ailleurs, il convient d’indiquer que Saïd Djellab a inauguré, le 22 octobre 2018, la 4e édition de la foire des produits algériens à Nouakchott (Mauritanie), à l’occasion de la réouverture du poste frontalier terrestre, avec pour objectifs la promotion des exportations hors hydrocarbures, le renforcement des échanges avec la Mauritanie et la mise en place des bases d’une coopération économique intégrée avec les pays voisins. Comme il a été l’illustre hôte de la Foire commerciale intra-africaine « IATF 2018 » destinée à connecter les marchés du continent. Organisée par la Banque africaine d’Import-Export (AFREXIMBANK), en collaboration avec l’Union Africaine, cette première édition s’est tenue du 11 au 17 décembre 2018 au Centre d’exposition international d’Egypte au Caire sous le thème « Transformer l’Afrique».

Dans le but de s’ouvrir aux marchés extérieurs et de faire la promotion du produit national, l’Algérie compte organiser un salon des produits algériens en Arabie saoudite au début l’année 2019, selon le site du ministère du Commerce.

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La direction de la pêche fait son bilan : Une production halieutique de près de 12 000 t en 2018

Mon, 01/07/2019 - 09:08

Les efforts consentis pour le développement du secteur de la pêche dans la wilaya de Tlemcen se sont traduits durant l’année 2018 par une importante production halieutique, selon la direction de la pêche et des ressources halieutiques. Un total de 11 700 t de poissons a été réalisé l’année dernière, dont quelque 7 000 t de sardines, rappelle-t-on.

Ces résultats affichés sont dus notamment au renfort de la flotte par deux sardiniers et autres embarcations. A Tlemcen, la pêche joue un rôle considérable dans l’économie locale. Par sa proximité du détroit de Gibraltar, favorisé par les courants froids de l’Atlantique, le plateau continental de la wilaya de Tlemcen est considéré comme étant une des zones les plus poissonneuses du pays. De ce fait, le secteur représente un atout non négligeable pour le développement local par ses capacités de production qui sont constituées par plus de 160 unités de pêche, dont 74 chalutiers, 51 sardiniers et une quarantaine de petits métiers qui activent régulièrement, indique-t-on. Cette flotte constitue une source de revenus pour quelque 16 000 familles.

Le secteur doit son essor en partie aux différentes infrastructures portuaires qui compte le port mixte commerce-pêche de Ghazaouet. Il abrite la quasi-totalité de la flottille de pêche, un abri de pêche à Honaïne avec une capacité d’accueil de 55 unités de pêche de petit tonnage et un port de pêche et de plaisance à Marsa Ben M’hidi avec une capacité de 123 embarcations (63 unités de pêche et 60 autres de plaisance), précise-t-on. S’agissant des programmes de développement à l’horizon 2035, la direction de la pêche de Tlemcen active dans le cadre d’un schéma directeur de développement du secteur de la pêche et de l’aquaculture.

Ce plan d’action, qui s’étale sur les quinze prochaines années, prévoit la création d’une zone de gestion intégrée de la pêche et de l’aquaculture à Ghazaouet (Gipa Ghazaouet), qui verra la réalisation d’un port de pêche de catégorie I à Sidna Youchaâ, l’extension du port de Honaïne, l’aménagement du port de pêche et de plaisance de Marsa Ben M’hidi, ainsi que des projets d’élevage prévus dans le cadre du programme national de développement de l’aquaculture, souligne-t-on. Avec une façade maritime de 74 km, allant de la frontière marocaine à l’ouest jusqu’à la plage d’El Ouardania, limite avec la wilaya d’Aïn Témouchent à l’est, cette partie de la côte couvre le territoire de quatre daïras, Marsa Ben M’hidi, Bab El Assa, Ghazaouet et Honaïne.

E. H. T.

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Sétif/Ils réclament une structure de santé : Les habitants de Bouandas bloquent la RN 75

Mon, 01/07/2019 - 09:05

Écrit par A. LOUCIF

Plusieurs dizaines d’habitants de la commune de Bouandas, située au nord de Sétif, ont bloqué avant-hier la RN 75, reliant la wilaya de Sétif à celle de Béjaïa, plus précisément au lieudit Tala Oulili, pour réclamer une structure de santé digne de ce nom. En effet, cette ville vit

, depuis le mois d’octobre dernier, au rythme des protestations, suite au décès d’une parturiente, âgée de 28 ans, et de son bébé à l’hôpital Saïd-Laouamri de Bougaâ, à trente kilomètres de son domicile. A l’aide de pneus brûlés et de troncs d’arbre, ces derniers ont fermé, dès les premières heures, cet axe routier stratégique pendant quelques heures obligeant ainsi plusieurs automobilistes à rebrousser chemin. Selon leurs représentants, cette action a été déclenchée pour attirer l’attention des responsables sur l’absence d’une structure de santé de proximité en mesure de répondre aux attentes de la population.

« Notre principale revendication est l’inscription d’un hôpital de 60 lits dans la commune de Bouandas pour assurer une meilleure prise en charge des patients », précisent nos interlocuteurs. Aussi, les protestataires n’ont pas manqué de menacer de durcir leur mouvement de protestation dans les prochains jours pour faire valoir leurs revendications. « Aucune promesse n’a été réalisée depuis la réunion, tenue en octobre dernier, en présence du premier responsable de la direction de la santé », ont-t-ils ajouté. Il est à rappeler que la commune de Bouandas a enregistré au mois d’octobre de l’année passée plusieurs actions de protestations organisées par les citoyens pour réclamer un hôpital. Une réunion a eu lieu au siège de la daïra de Bouandas pour décider des mesures urgentes pour prendre en charge les revendications des protestataires.

Lors de cette réunion, à laquelle ont pris part la directrice de la santé et de la population de Sétif, le directeur de l’hôpital de Bougaâ, les élus locaux, des représentants de la société civile, plusieurs mesures avaient été prises. Parmi ces décisions, la réservation d’une ambulance 4×4 pour évacuer les malades vers l’hôpital de Bougaâ à partir de cette région connue pour la rigueur de la saison hivernale. Lors de cette réunion, il a été décidé de préparer un dossier pour l’inscription d’un hôpital d’une capacité de 60 lits au profit de la population de cette région qui dispose actuellement d’une polyclinique se trouvant dans un état de dégradation avancé.

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Commerce/Fraude : 12 tonnes de marchandises impropres à la consommation et plus de 5 milliards de défaut de facturation en 2018

Mon, 01/07/2019 - 09:05

Pas moins de 22 784 interventions ont été effectuées par les brigades de contrôle de la direction du commerce de la wilaya d’Oum El Bouaghi au cours de l’année 2018, avons-nous appris de sources concordantes.

Les interventions en question ont abouti sur 11 751 concernant les pratiques commerciales et 11 033 ayant trait à la qualité et la répression des fraudes sanctionnées par l’établissement de 4 802 procès-verbaux dont 4 792 adressées aux instances judiciaires. D’autre part, les agents de contrôle ont aussi procédé à la saisie de marchandises dont la valeur est estimée à 20 442 877,56 DA, soit 15 100 000 DA pour les pratiques commerciales et 5 342 877,56 DA pour la qualité. Dans le cadre des mesures répressives prises à l’encontre des commerçants indélicats, les services du commerce ont prononcé pas moins de 314 fermetures administratives de commerce, soit 286 pour les pratiques commerciales et 28 pour la qualité.

Enfin sachant que la wilaya d’Oum El Bouaghi dispose de deux comptoirs régionaux en l’occurrence, Aïn Mlila réputé pour la pièce détachée et Aïn Fakroun pour le prêt-à-porter, la commercialisation sans délivrance de factures persiste dans ces marchés. De ce fait, les brigades de contrôle de la pratique commerciale ont comptabilisé pas moins de 5 949 095 576,15 DA de défaut de facturation. Quant aux brigades de contrôle de la qualité, elles ont procédé à la saisie de 12 tonnes de marchandises impropres à la consommation dont 3,4 tonnes de viande.

K. M.

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Ce qu’il faut savoir à propos de la tournée de Tinariwen

Sun, 01/06/2019 - 23:56

YASMINE BOUCHÈNE

Depuis hier, les réseaux sociaux sont en ebullition quant à une probable annulation de la tournée de Tinariwen et ce, suite à la parution d’un article de nos confrères d’Interlignes. Voici ce que nous savons à l’heure actuelle de l’événement.

Si le journal en ligne annonce une annulation de la tournée, citant une source proche du groupe, l’équipe organisatrice de l’événement temporise et évoque un rapport dû à un souci administratif.

Toujours selon l’article d’Interlignes, un mauvais traitement du groupe lors d’un concert à Tamanrasset aurait eu raison de l’intention de la formation malienne de se produire en Algérie.

L’Office National pour la Culture et l’Information (ONCI), organisateur de la prochaine tournée, persiste et signe quant au fait que la tournée aura bien lieu, sans pour autant avancer de dates de représentation.

Pour rappel, Tinariwen devait se produire au début du mois dans 3 villes du pays (Alger, Oran et Constantine) et ce, à l’initiative de l’ONCI.

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Forte hausse des importations des CKD sur les 11 premiers mois de 2018

Sun, 01/06/2019 - 23:52

La facture d’importation des collections CKD destinées à l’industrie de montage des véhicules de tourisme s’est établie à 2,482 milliards de dollars sur les onze premiers mois de 2018 contre 1,441 milliard de dollars sur la même période de 2017, a appris l’APS auprès du Centre national des transmission et du système d’information des Douanes (Cntsid).

Ainsi, les importations des véhicules de tourisme (classés dans le Groupe des Biens de consommation non alimentaires) ont augmenté de plus de 1,04 milliard de dollars entre ces deux périodes de comparaison, soit une hausse de 72,3%.

Quant aux importations des véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises et des collections CKD de cette catégorie de véhicules, elle ont également augmenté pour s’établir à 526,64 millions de dollars sur les 11 premiers mois de 2018 contre 413,17 millions de dollars à la même période de 2017. Les importations des véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises et de collections CKD de cette catégorie de véhicules (classés dans le Groupe des Biens d’équipement) ont ainsi connu une hausse de 113,47 millions de dollars (+27,5%).

Ainsi, la facture globale d’importation des collections CKD destinées à l’industrie de montage de ces deux types de véhicules et l’importation des véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises (produits finis) s’est chiffrée à près de 3,01 milliards de dollars sur les 11 premiers mois contre 1,85 milliards de dollars à la même période de 2017, en hausse de 1,16 milliard de dollars (+63%). Concernant les importations des parties et accessoires des véhicules automobiles (pièces détachées pour les véhicules d’occasion…), elles ont baissé à 335,4 millions de dollars contre 366,18 millions de dollars, soit une baisse de près de 30,8 millions de dollars (-8,41%).

En outre, les importations des pneumatiques neufs en caoutchouc se sont chiffrées à 133,28 millions de dollars sur les onze premiers mois de 2018 contre 190,22 millions de dollars à la même période de l’année dernière, en baisse de près de 57 millions usd (-30%). Pour rappel, sur toute l’année 2017, la facture d’importation globale des Véhicules de Tourisme finis et des collections CKD destinées à l’industrie de montage de ce type de véhicules s’était chiffrée à 1,62 milliard de dollars (contre 1,35 milliard de dollars en 2016).

Concernant les importations des Véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises et des collections CKD de cette catégorie de véhicules, elles s’étaient chiffrées à 512,6 millions de dollars en 2017 (contre 767,7 millions de dollars en 2016). Ce qui avait donné une facture globale de 2,13 milliards de dollars en 2017 (contre 2,12 milliards de dollars en 2016). Selon les derniers chiffres disponibles, le nombre des véhicules de tourisme assemblés localement a atteint 110.000 unités en 2017.

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La laiterie « Le semeur » souhaite produire du lait pasteurisé

Sun, 01/06/2019 - 23:51

Saïd Tissegouine

Si le lait de vache cru possède des propriétés plus nutritives que le lait pasteurisé obtenu à partir de la poudre de lait industrielle, il n’en demeure pas moins qu’avec la crise économique que traverse le pays, celui-ci est beaucoup plus demandé par le consommateur que le lait cru de vache.

Et pour cause : le berlingot de lait pasteurisé coûte 25 DA alors que le lait de vache cru coûte 50 DA le berlingot, soit le double. Aussi, bon nombre de laiteries spécialisées dans la production et la commercialisation du lait cru de vache souhaitent, si ce n’est pas la totale reconversion, faire expansion de leurs chaînes productives vers le lait pasteurisé, c’est-à-dire le lait obtenu avec la poudre de lait, un produit laitier subventionné. C’est le cas de la laiterie Le Semeur. Cette entreprise, créée en 2012 et entrée en production en 2017, avait obtenu l’agrément de produire du lait de vache cru et des produits dérivés comme les fromages et les yaourts. Un an et demi à peine après son entrée en production, la laiterie Le Semeur éprouve des difficultés à poursuivre sa mission car avec sa collecte moyenne journalière de lait de vache, qui est de 8 395 litres, elle n’est qu’à 7 % de sa capacité réelle de production. Sa main-d’œuvre est composée d’une cinquantaine d’employés.

Le gérant de Le Semeur, Hamid Ramdane, estime que les capacités réelles de son entreprise, vu les équipements modernes dont elle est dotée, peut atteindre une production journalière de 120 000 litres et augmenter la main-d’œuvre jusqu’à 200 personnes. Toutefois, Hamid Ramdane, dans une correspondance adressée aux services du Premier ministère, et dont nous détenons une copie, conditionne cette production de 120 000 par jour et 200 emplois par l’obtention d’une autorisation d’acquisition du lait en poudre pour produire le lait pasteurisé et le vendre à 25 DA le berlingot. Le gérant de la laiterie Le Semeur n’est certainement pas motivé par le sentiment d’altruisme, mais tout bonnement par la logique économique et commerciale. En effet, la mise sur pied de la laiterie Le Semeur et son entrée en production le 4 juin 2017 n’ont été possibles que grâce à l’apport bancaire qui était d’un montant de 250 767 804 DA, soit un taux de 80 % du montant général des investissements.

Dans sa correspondance aux services du premier ministère, Hamid Ramdane note, en guise de plaidoyer, que « la dotation de notre société en poudre de lait atténuerait la forte demande en lait pasteurisé de 25 DA, consommation de base de la population, assurerait la création de plusieurs postes d’emploi directs et indirects et augmenterait considérablement nos chiffres d’affaires et nos bénéfices, ce qui nous permettrait le remboursement, dans les délais, des divers crédits contractés ». Dans le dernier paragraphe de la correspondance, son rédacteur insiste sur le fait que l’octroi d’un quota de lait en poudre assurerait même « la survie » de l’entreprise. Notons enfin que le cas de la laiterie Le Semeur prouve clairement que l’écrasante majorité des Algériens ne peut se permettre le lait cru de vache quand bien même ses qualités nutritives et nutritionnelles sont reconnues de toutes et de tous.

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