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Maya Zouggar, Directrice Générale d’Emirates en Algérie a déclaré : « Qu’il s’agisse de célébrer une occasion spéciale, d’emmener sa famille en vacances, de réaliser le voyage de ses rêves ou de se réunir avec ses proches, il n’y a pas de meilleure occasion pour concrétiser ses rêves de voyage. A cet effet, Emirates offre la chance d’explorer de magnifiques destinations à un prix abordable, tout en s’assurant que le voyage à bord soit une excellente expérience. Nous espérons que nos tarifs promotionnels permettront à nos clients de bien démarrer l’année 2019. »
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Emirates opère une liaison quotidienne entre Alger et Dubaï. Le vol EK758 décolle d’Alger tous les jours à 15:20 et arrive à Dubaï à 00:50 le lendemain. Le vol retour EK757 décolle de Dubaï à 8:10 pour arriver à Alger à 12:40.
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ALGER – Le marché national des assurances a réalisé un chiffre d’affaires de 105,4 milliards de dinars (mds DA) sur les 9 premiers mois de 2018 contre 102,3 mds DA sur la meme période de 2017, en hausse de 3%, a indiqué le Conseil national des assurances (CNA).
Le chiffre d’affaires réalisé par les assurances de Dommages a prédominé en s’établissant à 94 mds DA contre 90,4 mds DA à la meme période de 2017 (+4%).
Par contre, les assurances de Personnes ont marqué une baisse en se chiffrant à 8,7 mds DA contre 10 mds DA (-13,1%).
Par branche des assurances de Dommages, le chiffre d’affaires de l’assurance automobile reste encore le plus important avec plus de 52 mds DA entre janvier et fin septembre 2018 contre 49,51 mds DA à la meme période de 2017 (+5,1%).
La branche automobile détient ainsi 55,4% du portefeuille des assurances de Dommages.
Pour ce qui est de la branche Incendie et Risques Divers (IRD), elle a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 35 mds DA contre 34,1 mds DA, en hausse de 2,7% entre les deux périodes de comparaison.
S’agissant des assurances contre les effets des catastrophes naturelles (Cat-Nat), qui détiennent 11,3% du portefeuille de l’IRD, elles ont participé à la croissance du chiffre d’affaires par une hausse de 111% et un chiffre d’affaires de 3,9 mds DA, en raison de l’augmentation tarifaire.
Concernant la branche Transports, son chiffre d’affaires a augmenté à 3,5 mds DA (+5,3%).
Une bonne performance a été enregistrée dans le Transport maritime qui a dominé la branche Transport avec une part de 70,6% en enregistrant une hausse de 7,1%, suivie du Transport terrestre qui a progressé de 2% et détient une part de près de 26% du chiffre d’affaires de la branche Transports.
Quant à la sous-branche Transport aérien, elle a régressé de 13,1% comparativement à la meme période de l’année 2017, pour se chiffrer à plus de 118 millions DA.
Il en est de meme pour la sous-branche Transport ferroviaire qui a connu une régression de 6,8% de son chiffre d’affaires qui s’est établi à 6,2 millions DA.
Pour la branche Assurance agricole, le chiffre d’affaires a continué de décroitre (-7%) en raison des baisses constatées au niveau des sous-branches Production animale (-17,4%) et Responsabilité civile agriculteur (-13,3%).
Par contre, la sous-branche Incendie et multirisques agricoles a affiché une croissance de 56,6%, tandis que le chiffre d’affaires de l’assurance Production végétale s’est accru de 0,7%.
Concernant la branche des assurances des crédits, elle a marqué une hausse de 7,6% avec un chiffre d’affaires de 1,58 md DA généré par les sous-banches « crédit à la consommation » (+55,6%), le crédit à l’exportation (+50%) et insolvabilité générale (+20,3%) La sous-branche « crédit hypothécaire » (47,5% du portefeuille de cette meme branche) a affiché un repli de 7,6% du fait de la baisse des crédits immobiliers octroyés par les banques.
=Prédominance des sociétés publiques d’assurance==
Pour ce qui est des parts de marché, les sociétés publiques d’assurance ont raflé 72,5% du chiffre d’affaires global du secteur des assurances en atteignant 68,1 mds DA, contre 23,6 mds DA pour les sociétés privées (25% du marché) et 2,29 mds DA pour les sociétés mixtes (2,4%).
Il est observé que la branche automobile a tiré vers le haut le chiffre d’affaires des sociétés privées (32,1% du chiffre d’affaires global de ce type d’assurance).
Concernant les sinistres réglés pour les assurances des dommages, il s’est établi à 42 mds DA au 30 septembre 2018.
Pour ce qui est des déclarations enregistrées par les sociétés d’assurance de dommages à fin septembre 2018, elles ont atteint 41,5 mds DA, contre 39,33 mds DA durant la meme période de 2017 (+5,5%).
Quant au stock des sinistres restant à régler, il s’est élevé à 82,3 mds DA contre 74,8 mds DA (+10%).
Par ailleurs, les assurances de personnes ont vu leur chiffre d’affaires baisser de 13,1%, en s’établissant à 8,7 mds DA contre 10 mds DA.
Le nombre de contrats souscrits aux assurances de personnes a reculé de 19,1%, passant à 2,6 millions de contrats souscrits à fin septembre 2018 contre 3,2 millions de contrats à fin septembre 2017.
Par ailleurs, l’activité de la réassurance a réalisé un chiffre d’affaires de 24 mds DA, en hausse de 13,5%.
Les affaires nationales ont enregistré un chiffre d’affaires de 21,3 mds DA, en progression de 10,5% par rapport à la meme période de 2017.
La Compagnie Centrale de Réassurance (CCR) a réglé, au 30 septembre 2018, un montant de 8,6 mds DA, toutes affaires confondues, réparti entre 6,9 mds DA au titre des affaires nationales, représentant 80,2% du total, et 1,7 md de DA consacrés aux affaires internationales, soit 19,8% du total.
Pour ce qui est du stock des sinistres de la réassurance restant à payer, il s’est élevé à 30 mds DA à la fin septembre 2018, répartis entre les affaires nationales avec 26,1 mds DA et les affaires internationales avec 3,8 mds DA Par ailleurs, dans ses pr évisions pour toute l’année 2018, le Conseil national des assurances table sur un chiffre d’affaires de plus 138 mds DA, en hausse de 2,3% par rapport à l’année 2017.
La production des assurances de dommages pourrait atteindre 127 mds DA à fin 2018 alors que celle des assurances de personnes devrait s’établir à 11,2 mds DA.
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GHARDAIA- Une Production de 50 mégawatts en énergie électrique hybride, selon une technologie qui associe énergies renouvelables (solaire, éolienne) et combustible fossile (gasoil), sera lancée prochainement dans le sud du pays, a révélé lundi à l’APS le président directeur général de SKTM (Sharikat Kahraba wa Takat Moutajadida), une filiale de Sonelgaz chargée des énergies renouvelables.
S’exprimant en marge d’une cérémonie d’installation de cadres supérieurs de différentes unités SKTM , Chahar Boulakhras a affirmé que ces nouveaux projets de valorisation énergétique solaire et éolienne pour la production de l’électricité dans le sud du pays visent à réduire la dépendance des centrales électriques du sud de l’énergie fossile et le cout du transport de cette énergie fossile vers les wilayas du sud ainsi que la mise à la disposition du citoyen des zones les plus reculées du pays des bienfaits de l’énergie électrique.
La réduction de la consommation de gasoil des turbines et générateurs de production d’électricité conventionnelle permet inéluctablement de diminuer l’émission de gaz à effets de serre et la pollution, a expliqué le PDG de SKTM.
« Nous venons de lancer un appel d’offre pour la réalisation et l’équipement en panneaux solaires des différentes centrales de production d’énergie à base de combustible fossile dans le sud », a fait savoir le meme responsable précisant que les pouvoirs publics ont mis en place une stratégie visant à réduire sensiblement et graduellement les centrales électriques à gasoil.
Actuellement, la production énergétique en Algérie provient à 70% des centrales alimentées par les combustibles fossiles (Gaz et Gasoil) et 30 % de production d’énergies propres et renouvelables, a-t-poursuivi, en signalant que l’Algérie s’est fixé pour objectif de réduire et renverser graduellement cette tendance par des actions concrètes, basée sur le développement à grande échelle des énergies renouvelables et le renforcement de l’efficacité énergétique.
M.Boulakhras a indiqué également que les pouvoirs publics favorisent la production nationale et l’intégration du produit local dans la fabrication des panneaux et autres installations photovoltaïques.
« Notre défi actuellement est d’assurer la maintenance et la réparation du matériel en cas de pannes et la sensibilisation aux bonnes pratiques de pérennisation des projets par leur appropriation par les populations locales », a-t-il soutenu.
SKTM, dont le siège social est à Ghardaïa, a été créée en 2012 pour prendre en charge la production d’électricité conventionnelle pour les réseaux isolés du sud et des énergies renouvelables pour le territoire national.
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ALGER – Le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’Education (Cnapeste) a décidé de charger son bureau national à l’effet d’examiner « la stratégie des mouvements de protestation », dans le cadre du Collectif des syndicats autonomes du secteur devant se réunir demain lundi à Alger.
« Il a été décidé de charger le bureau national à l’effet d’examiner la stratégie des mouvements de protestation dans le cadre des missions du Collectif des syndicats autonomes du secteur de l’Education nationale en fonction des délibérations de la session du Conseil national », a indiqué le Cnapeste dans un communiqué rendu public dimanche au terme de la session ordinaire de son Conseil.
Le Cnapeste a invité l’ensemble des professeurs à « tenir des assemblées générales au sein des établissements scolaires, et d’organiser des conseils de wilaya en vue d’examiner les problèmes posés et les préoccupations soulevées aux niveaux local et national ».
Lors de cette rencontre, le Cnapeste a fustigé « les restrictions à la liberté de l’exercice syndical, outre l’atermoiement des res ponsables du ministère de tutelle quant à la prise en charge des dossiers et réclamations soulevés, et la réalisation des engagements contenus dans les procès-verbaux signés ». Il s’agit particulièrement « des statuts et des oeuvres sociales », a cité le syndicat dans son communiqué.
Par ailleurs, le CNAPESTE a apporté « son plein appui aux enseignants sujets du transfert arbitraire qui a eu lieu à la Direction de l’Education (DE) d’Alger Centre ».
Pour rappel, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit avait exprimé, samedi, « son engagement à consacrer le principe du dialogue et de la concertation avec l’ensemble des acteurs et partenaires sociaux afin de parvenir à des solutions », et ce, avait-elle poursuivi « dans le souci de préserver la stabilité du secteur ».
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TAMANRASSET – Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a appelé, dimanche depuis In-Salah (750 km Nord de Tamanrasset), à la généralisation de l’utilisation de l’énergie solaire dans les nouveaux établissements éducatifs.
S’exprimant en marge de l’inspection d’un projet de lycée, au deuxième jour de sa visite de travail dans la wilaya de Tamanrasset, le ministre a indiqué qu’il « appartient de bénéficier des énergies propres » et que « des instructions ont été données pour la généralisation de l’utilisation du solaire dans les nouveaux établissements éducatifs à travers le pays ».
Le secteur de l’Education a bénéficié à In-Salah d’un lycée de 800 places doté d’un internat de 200 lits, dont les travaux ont atteint un taux d’avancement de 90%, selon sa fiche technique.
Accompagné des ministres des Travaux Publics et des Transports et du Commerce, Abdelghani Zaalane et Said Djellab respectivement, et du Secrétaire général du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Saïd Harbane, le ministre de l’Intérieur a inspecté le centre d’hébergement de migrants clandestins dans la commune d’In-Salah et a visité ses différentes structures (restaurant, infirmerie et pavillons d’hébergement).
« L’Algérie est capable de prendre en charge les immigrés clandestins dans le respect total et le bon traitement, inspirés de nos authentiques valeurs », a réitéré M. Bedoui. Il a, en outre, mis en garde contre « les informations erronées colportées sur la question de la prise en charge des migrants clandestins », avant de souligner que « l’Algérie n’a de lecons à recevoir de personne ».
M. Bedoui a procédé, par ailleurs, à la pose de la première pierre pour la réalisation d’une unité de sureté républicaine, l’inauguration d’un siège pour la recette communale d’In-Salah (composée de 29 bureaux, une salle de réunions et une autre d’archives), au lancement d’un projet d’agence postale au niveau de la nouvelle zone d’extension urbaine.
M. Bedoui a aussi inauguré le centre de délivrance des documents biométriques officiels, qui a fait l’objet d’une extension de quatre nouveaux bureaux.
Au terme de cette deuxième et avant dernière journée de cette visite de travail dans la wilaya de Tamanrasset, la délégation ministérielle a tenu une rencontre avec la société civile au cours de laquelle plusieurs préoccupations ont été soulevées.
Parmi elles, la réhabilitation du troncon de la route nationale reliant In-Arak et In-Salah, la réalisation de l’hopital projeté de 120 lits dans la région de Djouali, le soutien des activités agricoles dans la région d’In-Salah, la facilitation de l’accès des micro-entreprises aux marchés publics par l’application de la mesure accordant 20% des projets aux entreprises des jeunes, ainsi que l’accélération de la mise en service de la briqueterie relevant de l’entreprises publique de production de matériaux de construction.
La dernière journée de la visite sera consacrée lundi à l’inspection, le lancement et l’inauguration de plusieurs projets socioéconomiques au chef-lieu de la wilaya de Tamanrasset.
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VIENNE – La traite humaine reste un crime largement impuni, dénonce l’ONU dans un rapport publié lundi, précisant que 70% des victimes de traite détectées dans le monde sont des femmes et 23% de l’ensemble des victimes identifiées sont des mineures.
La traite d’êtres humains, qui concerne hommes, femmes, enfants victimes d’activités criminelles allant de l’exploitation sexuelle au prélèvement d’organes, reste largement impunie à travers le monde, précise le rapport de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC).
Les trafiquants profitent notamment des nombreux conflits à travers le monde pour conserver une certaine impunité, précise le document.
Malgré une tendance récente à l’augmentation du nombre de condamnations prononcées pour des faits relevant de la traite humaine, ajoute le texte, « le nombre total [de condamnations] dans ces régions reste très faible », explique l’ONUDC, dont le siège est à Vienne.
« Les trafiquants ne risquent pratiquement pas d’être traduits en justice », ajoute l’organe onusien qui appelle à renforcer la coopération internationale pour poursuivre les réseaux criminels.
Le rapport, compilant des données jusqu’à l’année 2016, note qu’à cette date jamais les pays connaissant des situations de conflits armés n’ont été aussi nombreux au cours des trente dernières années. Or, l’existence d’un conflit armé « renforce le risque de traite d’êtres humains » car ces conflits s’accompagnent souvent de déplacements forcés de populations, de l’éclatement des structures familiales et d’une précarité économique, souligne l’ONUDC.
Le rapport souligne en outre que la traite à des fins d’exploitation sexuelle est de loin la plus courante, représentant 59 % des victimes identifiées en 2016.
L’ONUDC cite notamment le cas de milliers de filles et de femmes de la minorité yézidie prises en otages par le groupe terroristes autoproclamé Etat islamique (EI/Daech) en Irak. L’une d’elles, Nadia Murad, est l’une des deux lauréates du prix Nobel de la paix 2018 qui l’a distinguée pour son activisme en faveur des victimes.
Le travail forcé est la deuxième forme de traite la plus répandue, représentant un tiers des victimes couvertes par les données et prévalant particulièrement en Afrique subsaharienne et au Moyen-Orient.
Cent cas relatifs à du trafic d’organe ont été signalés sur la période 2014-2017. Les camps de réfugiés sont des terrains d’action privilégiés pour les trafiquants qui recrutent les victimes « avec de fausses promesses d’argent et/ou de transport vers des lieux plus sûrs ». Dans certains cas, des preuves de collusion entre trafiquants et « professionnels de santé, recourant à des pratiques corrompues et frauduleuses » ont été relevées.
L’ONUDC relève en outre dans son rapport que 70 % des victimes de traite détectées dans le monde sont des femmes et 23 % de l’ensemble des victimes identifiées sont des mineures.
La traite à des fins de mariage forcé est une situation qui concerne particulièrement les femmes en Asie du Sud-Est.
L’ONUDC n’avance pas d’estimation concernant le nombre de victimes de traite à travers le monde. Le nombre de cas identifiés s’élevait à un peu moins de 25 000 en 2016, soit une augmentation de plus de 10 000 depuis 2011, avec des hausses « plus prononcées dans les Amériques et en Asie ».
Cependant, le rapport met en garde sur le fait que l’augmentation pourrait être due à une identification plus efficace, plutôt qu’à une augmentation du nombre de personnes victimes de traite.
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CONAKRY – La Guinée a « accepté » d’organiser la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en 2025 au lieu de celle de 2023, entérinant un glissement du calendrier après le retrait de l’édition 2019 au Cameroun, a annoncé lundi à Conakry le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad.
En visite dimanche à Conakry avec le président de la FIFA Gianni Infantino, Ahmad Ahmad a rencontré le président guinéen Alpha Condé. Et à l’issue de cette entrevue avec le chef d’Etat, le Malgache a affirmé que la Guinée a donné son feu vert.
« Les présidents du Cameroun et de la Guinée ont accepté le glissement du calendrier de l’organisation des prochaines CAN, il reste à rencontrer le président de la Côte d’Ivoire », a affirmé le patron du foot africain. « Nous avons toujours clamé haut et fort que le football africain ne peut se développer sans une collaboration étroite avec nos Chefs d’Etat.
Et aujourd’hui, je suis très ravi d’entendre que le président Alpha Condé ait accepté d’abriter la CAN-2025. Le reste on va discuter avec le président de la Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté. En 2014, la CAF avait attribué les trois prochaines CAN d’un coup: 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d’Ivoire et 2023 à la Guinée.
Or, après le retrait de l’organisation au Cameroun en 2019, la CAF a décidé de procéder à un décalage, attribuant l’édition 2021 à ce pays et l’édition 2023 à la Côte d’Ivoire, ce qui laissait en suspens le sort de la Guinée. L’Egypte et l’Afrique du Sud se sont portés candidats pour organiser l’édition 2019, dans moins de six mois et, pour la première fois de l’histoire, en présence de 24 pays au lieu de 16.
La CAF doit prendre sa décision mercredi lors d’une réunion de son comité exécutif à Dakar, au lendemain de la désignation du Ballon d’Or africain de l’année. « Je le dis en tant que dirigeant et administrateur du football africain, après y avoir réfléchi. Et j’y pense encore. Il n’y a pas que les six stades, il faut construire des hôtels.
Il y a aussi les hôpitaux, les télécommunications, les routes, les compagnies aériennes. C’est à cause de tout ça. Il y a beaucoup de choses. L’accueil conjoint, comme nous l’avons vu entre le Gabon et la Guinée Equatoriale, serait-il une solution de repli envisageable? », s’est demandé le dirigeant.
La CAF tient donc le feu vert de 2 des 3 pays concernés par le glissement des prochaines CAN. Convaincre le dernier pays concerné, la Côte d’Ivoire, qui a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS), risque en revanche de s’avérer plus compliqué pour l’instance dirigeante du football africain.
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ALGER – Deux (2) personnes résidant dans le quartier de Baranès à Bouzereah (Alger) sont décédées, dimanche aux environs de 16:00, asphyxiées par le monoxyde de carbone (CO) émanant de l’appareil de chauffage, a indiqué le lieutenant Benkhalfallah Khaled, chargé de la communication à la direction de la Protection civile de la wilaya d’Alger.
Entrainant la mort de deux personnes, à savoir un homme (81 ans) et sa femme (60 ans), ce terrible accident est du à une fuite de monoxyde de carbone provenant de l’appareil de chauffage, a fait savoir le lieutenant Benkhalfallah, ajoutant que les deux corps ont été retrouvés à l’intérieur de leur domicile.
Il a indiqué que les dépouilles ont été évacuées par les éléments de la Protection civile de la wilaya d’Alger vers la morgue de l’hopital Beni Messous, ajoutant que les services de Sureté ont ouvert une enquete pour déterminer les circonstances de cet accident.
A cette occasion, Le lieutenant Benkhalfallah a appelé les citoyens à faire preuve de vigilance et de prudence, face aux risques d’intoxication et d’asphyxie au monoxyde de carbone (le tueur silencieux), « ce gaz incolore, inodore et invisible qui fait plusieurs victimes annuellement en particulier en hiver ». Les gaz combustibles surtout le CO1 sont les principales causes des cas d`asphyxie et de décès, a-t-il affirmé.
Les accidents d’asphyxie sont essentiellement dus à des appareils de chauffages défectueux qui ne répondent pas aux normes de sécurité ou qui sont placés dans des endroits mal ventilés ou installés par des personnes non qualifiées, a-t-il expliqué, appelant à la nécessité de choisir un plombier qualifié par Sonelgaz pour éviter les fuites.
Les services de la protection civile mobilisent, durant l’hiver, des caravanes de sensibilisation qui sillonnent les établissements scolaires, les résidences universitaires, les places publiques, les bibliothèques et les maisons de jeunes à Alger afin de les sensibiliser à ces risques, a-t-il indiqué.
M. Ben Khalfallah a souligné que ces campagnes de sensibilisation avaient pour but de donner une image claire et simple sur le danger des fuites de gaz sur la vie du citoyen et ce par l’organisation d’expositions illustrées et la distribution de dépliants expliquant comment détecter les fuites et éviter les asphyxies.
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TIARET – Un montant global de 369 millions DA a été consacré pour financer des actions de solidarité, initiées en 2018, a-t-on appris du directeur de l’action sociale de la wilaya de Tiaret, Kada Benamar.
Le même responsable a souligné que sa direction a mobilisé ce montant de 369 millions DA pour financer des opérations de solidarité en faveur des couches démunies de la wilaya dont 64.896 familles nécessiteuses, sans-revenus et aux bas-revenus qui ont bénéficié au mois du ramadhan de 116.016 repas d’iftar et de la distribution de kits alimentaires, en collaboration avec les APC.
Durant le mois du ramadhan passé, 31 restaurants de l’iftar ont été ouverts à travers la wilaya, en collaboration avec le mouvement associatif. La wilaya de Tiaret a contribué avec 21 millions DA dans cet élan d’entraide.
Par ailleurs, l’opération de solidarité, prise en charge par la DAS, a permis de distribuer 552 tenues de l’aïd en faveur des enfants nécessiteux et ce en collaboration avec la direction des affaires religieuses et des wakfs.
La même direction a fourni 6.260 trousseaux scolaires, 260 cartables 103 paires de lunettes pour des élèves malvoyants et assuré le transport gratuit à 244 handicapés et leurs accompagnateurs à traves la wilaya.
La même source a ajouté qu’en plus des opérations de solidarité, un montant de 500 millions DA a été alloué, à l’occasion de la célébration de fêtes nationales et internationales, au profit des personnes aux besoins spécifiques et des catégories vulnérables qui avaient besoin d’appareillages spécifiques et d’assistance particulière.
Par ailleurs, 65 familles productives ont bénéficié de mesures et des crédits au titre du dispositif de l’Agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM) pour financer des projets dans les domaines de fabrication de gâteaux et de la couture.
La DAS de Tiaret compte, pour cette année 2019, intégrer de nouvelles activités dont l’agriculture et l’aviculture au profit des familles productives, avec le concours de la conservation des forêts, de la chambre d’artisanat et des métiers et doubler les aides destinées aux familles nécessiteuses.
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L’office national de météorologie (ONM) annonce un retour des précipitations sur le nord du pays dès mercredi.
Dans un premier temps, elles toucheront plusieurs régions du Centre et Est du pays, puis elles s’étendront graduellement vers les régions côtières et Ouest du pays.
Par ailleurs, des Chutes de neige sont prévues à partir de ce jeudi soir sur les reliefs Ouest et Centre dépassant les 1000m, ajoute l’office national de météorologie.
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Le défenseur international algérien Carl Medjani s’est engagé dimanche soir avec Ohod, a annoncé le club pensionnaire du championnat saoudien de football sur son compte twitter sans dévoiler la durée de son contrat.
Medjani avait résilié samedi son contrat le liant avec le club Sivasspor (championnat turc de football).
L’international algérien (33 ans) avait rejoint Sivasspor 2017 pour un contrat de deux saisons en provenance de l’autre formation turque Trabzonspor.
En janvier 2016, il décida de s’exiler en Espagne pour s’engager avec Levante UD pour rester six mois avant de passer la même période avec Leganés, l’autre pensionnaire du championnat d’Espagne. Il revient ensuite en Turquie.
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MEDEA – Un travail de proximité est mené, depuis quelques jours, par l’inspection vétérinaire de la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya de Médéa, dans le but d’apaiser les craintes que suscite chez la communauté des éleveurs l’apparition de foyers de fièvre aphteuse et de peste du petit ruminant.
Des inspections régulières sont effectuées au niveau des fermes d’élevage, disséminées à travers le territoire de la wilaya, pour détecter d’éventuels nouveaux foyers, traiter sur place les cas suspects, mais surtout, veiller à l’application stricte du protocole de prévention mis en place par l’inspection vétérinaire.
L’objectif de ce travail de proximité est de « rassurer la communauté des éleveurs confrontée à une pénible épreuve, en leur assurant un accompagnement en mesure de les aider à surmonter leurs craintes quant au devenir de leur activité », a indiqué à l’APS l’inspecteur vétérinaire, Mohamed Slama, à l’occasion d’une tournée dans des fermes d’élevage, situées dans la daira de Azziz, sud-ouest de la wilaya.
Plusieurs équipes, composées de médecins vétérinaires et de cadres des subdivisions agricoles, sillonnent, depuis l’apparition des premiers foyers de fièvre aphteuse et de la peste du petit ruminant, fin décembre dernier, les exploitations agricoles spécialisées dans l’élevage ovins, caprin ou bovin, pour les informer du contenu du protocole de prévention mis en place pour protéger leur cheptel, a-t-il signalé.
Ces éleveurs sont astreints, dans le cadre de ce protocole, de sursoir à tout déplacement de cheptel hors des fermes d’exploitation, d’éviter le contact avec les élevages voisins, procéder également à la désinfection des étables et des exploitations, renoncer à toute nouvelle acquisition de cheptel et déclarer obligatoirement tout cas suspect, a-t-il fait savoir.
En outre, un arrêté d’interdiction de déplacement de cheptel vers les marchés à bestiaux est en vigueur, depuis début janvier courant, et toute opération d’abattage est soumise, selon ce responsable, à une autorisation préalable des services vétérinaires, précisant que cette mesure est destinée à limiter les risques de commercialisation de viande provenant de cheptel affecté.
Pour mieux expliquer ces dispositions et s’assurer que leur vulgarisation auprès des éleveurs, notamment ceux installés dans des zones enclavées, qu’une tournée a été organisée, dimanche après-midi, dans plusieurs fermes d’élevage de la daira de Azziz, à 96 km au sud-ouest de Médéa.
Ce contact direct avec les éleveurs de cette région steppique, réputée pour son cheptel ovin, intervient dans un contexte ou un sentiment de désarroi et d’incertitude s’est quelque peu emparé de certains éleveurs.
Car, malgré les assurances du département de l’agriculture quant à la prise en charge de ces épizooties et la mise en place de mesures préventives, l’inquiétude est « palpable » chez de nombreux éleveurs approchés par l’APS, dont l’avenir de la filière reste « suspendu », selon eux, aux solutions que va apporter le ministère pour « limiter l’impact » de ces deux maladies sur leurs cheptels.
Résignés à l’idée que la meilleure parade face à une éventuelle propagation de la fièvre aphteuse et de la peste du petit ruminant réside dans la prévention et l’application stricte des recommandations de l’inspection vétérinaire, nombre de ce éleveurs rencontrés au niveau des fermes d’élevage de « Taiba », ou se concentre le plus grand nombre d’éleveurs de la commune de Azziz, attendent avec « impatience » la fin de cette épidémie et la reprise de l’activité.
La majorité des éleveurs « sondés » ont exprimé leur « totalité adhésion » à la démarche préconisée par les services vétérinaires, d’autant plus qu’elle vise à « protéger le cheptel et à réduire les effets de ces épizooties sur une activité qui leur assure l’essentiel des ressources financières dont ils ont besoin pour vivre », note Athmane Gahdouni, un des éleveurs approché par l’APS.
Lui, et d’autres éleveurs, ciblés par cette action de proximité, se disent « conscient de l’intérêt à suivre à la lettre » les recommandations des services vétérinaires et à « faciliter le travail de ces services, pour qu’ils puissent mieux maitriser l’évolution de la situation et les aider à traverser, sans grande incidence, cette pénible épreuve ».
La plus grande peur ne « provient pas de la maladie, mais de l’amplification exagérée de cette dernière », estime pour, sa part, Said Bouachria, président de la fédération des éleveurs de la wilaya de Médéa, affirmant que « la rumeur fait, parfois, plus de dégât, que les pertes en elles-mêmes ».
Il déplore, à cet égard, la « persistance de certains à propager de fausses informations et à semer la panique chez les éleveurs, et le citoyen de manière générale, au risque de mettre en péril une filière qui a mis beaucoup de temps pour se constituer et nécessité d’énormes investissements ».
Il dit « redouter l’effondrement de cette filière et la ruine de nombreux éleveurs, en raison des rumeurs qui donnent l’impression que la situation a atteint un seuil dramatique, alors que le volume des pertes reste insignifiant par rapport à la consistance réel du cheptel local », a-t-il fait remarquer.
Les chiffres officiels communiqués par les services vétérinaires de la DSA font état de quarante-quatre (44) cas de mortalité de cheptel ovin enregistrés, entre le 10 décembre et le 2 janvier courant, au niveau des communes d’ouled Maaref, Chahbounia, Boughezoul et Boghar, dont 29 cas de mortalité par fièvre aphteuse et 15 cas provoqués par la peste du petit ruminant.
L’effectif du cheptel ovin dans la wilaya de Médéa est estimé, selon ces mêmes services, à 855 mille têtes, auquel s’ajoute un cheptel caprin d’environ 100 mille têtes, alors que le nombre de bovin avoisine les 61 mille têtes.
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K.Assia
Six candidats à l’émigration clandestine ont été arrêtés, hier matin, lors d’un contrôle effectué à hauteur de Aïn Khedidja dans la commune de Mers El Kébir par les éléments de la section 2 de sécurité et d’intervention de la gendarmerie de Misserghine.Il était 2 heures du matin lorsque les gendarmes ont intercepté un véhicule de marque Renault Clio avec à son bord six personnes. La fouille des occupants du véhicule a permis de mettre la main sur des sommes d’argent en devises et trois sacs à dos contenant de la nourriture et des effets vestimentaires.
Les candidats à l’émigration clandestine ont été conduits au siège de la brigade de la gendarmerie de Aïn El Turck où après interrogatoire, ils ont reconnu qu’ils avaient l’intention d’embarquer clandestinement vers les côtes espagnoles. Des gilets de sauvetage ont été aussi récupérés par les gendarmes. L’enquête a révélé que le véhicule était sans papiers. Les investigations sont en cours pour identifier d’éventuels complices dans cette tentative d’émigration clandestine.
Notons par ailleurs qu’un important dispositif est déployé par les services de la gendarmerie afin de lutter contre ce phénomène. Des dizaines de tentatives d’émigration clandestine ont été mises en échec ces derniers mois à Oran et plusieurs réseaux de passeurs ont été démantelés.
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Ghania Oukazi
«Oui, nous avons besoin de main-d’œuvre et nous sommes en phase d’expertiser le phénomène de la migration clandestine, nous avons donc un chantier ouvert à cet effet.»C’est la réponse donnée hier par le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire lors de son inauguration à In Salah d’un centre d’accueil des migrants illégaux. A la question sur l’éventualité d’accorder la légalité aux migrants pour répondre aux besoins de main-d’œuvre qu’éprouvent l’ensemble des secteurs d’activités, Nouredine Bedoui n’a pas hésité à affirmer que «on est en phase d’expertiser, d’étudier ce phénomène, nous avons un chantier ouvert, des secteurs, nous avons des expériences autour de nous, nous sommes en train de réfléchir par quels moyens pourrions-nous mettre en place des mécanismes à même de permettre aux migrants de constituer une main-d’œuvre légale».
Il rebondira sur le sujet des centres d’accueil ou de transit pour préciser que «nous avons ouvert les premiers il y a trois ou quatre ans dans le but de consacrer des conditions correctes de rapatriement des migrants clandestins vers leur pays d’origine». Entre l’appellation centre d’accueil, de transit ou d’hébergement, le ministre n’en fait pas un cas parce que, a-t-il dit, «notre rôle est de mettre en place ces conditions qui impliquent le respect de l’être humain et de ses droits». L’essentiel à ses yeux est qu’en procédant à leur ouverture, «l’Etat veut en faire des symboles de respect des droits de l’homme». L’examen et le règlement de la problématique de régularisation de migrants clandestins pourrait peut-être transiter par ces centres pour en faire sortir, selon un expert, une main-d’œuvre dont a besoin le pays. «Beaucoup d’enfants sont nés chez nous, il faut au moins qu’on leur garantisse l’école, qu’on le veuille ou non, ils sont Algériens( ).»
Bedoui réitère son appel «au respect des lois de la République par les étrangers qui désirent pénétrer le territoire nationale». Il affirme que «les portes de l’Algérie sont grandes ouvertes aux personnes qui viennent par la voie légale, nous n’avons pas de complexe ni de problème, bienvenue à tout le monde, l’Algérie a ses institutions et ses hommes, elle a vécu le terrorisme toute seule, nous avons souffert plus que tout le monde, nous nous sommes sacrifiés plus que tout le monde, personne ne nous donne de leçons sur quoi que ce soit, nous respectons les conventions internationales comme il se doit et dans la transparence totale».
Dans la matinée, lors de sa visite d’une exploitation agricole à In Salah, il a appris que les services de la BADR et des CCLS ne sont pas dans cette wilaya déléguée. Au titre de la décentralisation, il pense qu’ «il faut que les cadres descendent sur le terrain pour découvrir les potentialités et les richesses du pays, ces services doivent être ouverts dans cette wilaya déléguée, il faudrait que les banquiers viennent ici, c’est ça la vraie bataille du développement». En fin d’après-midi, Bedoui a rencontré la société civile de la wilaya déléguée. Aujourd’hui, il achèvera son périple au Sud par des activités similaires à Tamanrasset.
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G. O.
Le ministre de l’Intérieur, ceux du Commerce et des Travaux publics et des Transports ont donné ensemble samedi dernier le coup d’envoi à une opération d’exportation vers le Niger. Première du genre, elle a fait dire au ministre du Commerce qu’«on a battu le record de l’exportation à Tamanrasset».Ce sont plus de 230 camions chargés de produits détergents, de matériaux de construction et de ciment qui ont pris en début de la soirée du samedi dernier la route vers le Niger. «Ces camions amènent 52.000 tonnes de détergents et matériaux de construction divers et 42.000 tonnes de ciment blanc et gris pour les exporter vers le Niger», a fait savoir Saïd Djelab. Le ministre du Commerce précisera que «cette première opération d’exportation se fait pour un montant de 4,5 millions d’euros». Elle a été faite, selon lui, par Tamga, une société privée d’export appartenant au groupe Souakri. Les camions ont démarré en klaxonnant fortement. Ils se dirigeaient vers Assamaka au Niger, une région distante d’à peine 5 km de leur point de départ appelé «poste» à In Guezzam.
Notons que les trois ministres ont eu aussi le même jour à lancer une opération de solidarité au profit des populations nomades.
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Écrit par Bouzid Chalabi
Le docteur Ahmed Benbitour a animé, hier à Alger, une conférence-débat sur le thème « La mission des élites dans la sauvegarde du pays», organisée dans le cadre du Forum du quotidien Liberté. A cette occasion, il a livré sans ambages tout ce qu’il pense sur l’économie du pays et les risques qu’elle encourt « si des changements de mode de gouvernance ne s’opèrent pas à court terme et accélérent une plus grande diversification de l’économie », a-t-il averti.
Et sur ce dernier point, il a déploré que l’on reste scotché à la 170e place dans le tableau des climats des affaires mondiales alors que chaque année ce sont 300 000 jeunes diplômés universitaires qui espèrent trouver un emploi. « D’où l’urgence de faciliter l’investissement notamment dans les secteurs créateurs de postes d’emplois », tranche-t-il. Le docteur s’est aussi prononcé sur la crise financière que traverse le pays et son implication. Et là encore, le docteur ne s’est pas empêché de préciser à la nombreuse assistance venue prendre part à cette conférence que «la crise financière que traverse le pays» a débuté réellement en 2006, année où il a été enregistré des baisses dans les volumes d’exportation d’hydrocarbure.
Et si jusqu’à juin 2014, période où les cours du baril de pétrole ont chuté drastiquement, le pays n’a ressenti aucun impact négatif, c’est parce que les cours à l’époque frôlaient les 100 dollars. En clair, la baisse des volumes exportés était compensée par les prix élevés. Et ainsi, pour un pays comme le nôtre, qui reste tributaire à plus de 90 % de ses recettes extérieures d’exportation d’hydrocarbure, le risque de voir nos réserves de devises fondre comme neige au soleil, avec toutes les conséquences que cela pouvait induire, devenait de plus en plus grand ». Et d’avancer dans ce sens : « En 2021, et à moins d’un miracle, le pays ne sera plus en mesure, du moins en grande partie, de financer ses importations en besoins de consommation ».
Il a toutefois indiqué que le pays peut s’en sortir « à partir du moment où il n’est pas endetté comme c’était le cas en 1986. L’espoir est permis car, contrairement à ce qu’avancent certains, le FMI ne va pas pointer du nez dès lors où il sera possible de payer nos importations par d’autres canaux, entre autres, les crédits à court terme comme par le biais de crédits fournisseurs ». L’ex-Premier ministre a, par ailleurs, souligné que le pays dispose de moyens qui peuvent lui faire passer la crise sans top de sacrifice. « Pour peu qu’une gouvernance active se mette en place », a-t-il néanmoins soutenu.
Toujours à propos de gouvernance, le docteur n’a pas caché son point de vue en disant : « La prospérité du pays passe inéluctablement par un changement de mode de gouvernance. » Concernant l’élite du pays, il dira qu’« à force d’être marginalisés nombreux sont ceux qui ont quitté le pays pour d’autres cieux, d’autres se sont résignés au fait accompli ». M. Benbitour considère en outre que l’élite a perdu l’opportunité d’émerger en quelque sorte. Pis encore, « elle est privée de devenir le levier de croissance du pays. A propos de la diaspora, le conférencier a estimé qu’elle a un rôle à jouer, autrement dit, de contribuer à l’essor du pays sans pourtant être en Algérie grâce aux technologies de l’information et des communications (TIC).
Soulignons que les débats se sont focalisés autour de la nécessité de changement de mode de gouvernance et dont Benbitour insistera sur le fait qu’elle ne peut se faire en continuant de marginaliser l’élite qui, « au contraire, peut être d’un apport considérable en vue d’épargner au pays des situations douloureuses », a-t-il conclu.
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Écrit par Houria Moula
Tous les éléments plaident pour un retour de la protesta dans les établissements scolaires au cours des prochains jours.
Hier, c’était la reprise des cours pour les élèves après les vacances du premier trimestre. L’Intersyndicale de l’éducation se réunira, aujourd’hui, au siège de l’Unpef. La ministre de l’Education nationale, Mme Nouria Benghebrit, n’aura pas goûté le plaisir de la reprise que ceux qu’elle continue de décrire comme des « partenaires sociaux» lui mettent déjà la pression.
Et pour cause, tous les éléments plaident pour un retour de la protesta dans les établissements scolaires au cours des prochains jours. Les six syndicats, qui ont tenu leurs conseils nationaux respectifs le week-end passé et durant les vacances, ont tous conclu à la nécessité de revenir à des mouvements de protestation pour faire entendre la parole des travailleurs du secteur, face à ce qu’ils qualifient de «rupture de dialogue de concertation et de non-respect des engagements pris par la ministre de tutelle». Raison d’ailleurs pour laquelle ils ont rompu, le 10 décembre dernier, leur engagement pris dans la Charte d’éthique et de stabilité, signée en 2015 avec le ministère.
C’est dire que ce lundi sera un jour de vérité pour Mme Benghebrit qui, samedi dernier, soutenait que sa relation avec les partenaires sociaux était apaisée. «En ce qui nous concerne, nous avons une relation apaisée avec nos partenaires sociaux et nous continuerons à la préserver», avait-elle déclaré lors d’une conférence de presse animée en marge d’une réunion avec les directeurs de l’éducation de wilaya. Et de préciser, au sujet de la menace de grève, que les syndicats « n’ont déposé aucun préavis au niveau du ministère ». Les syndicats autonomes qui se réuniront ce matin représentent la majorité des travailleurs du secteur. Le Cnapeste, l’Unpef, le Snapest, le Satef, le CLA et le Snte dominent les établissements scolaires en nombre d’adhérents. Toute action commune constitue un vrai danger d’instabilité chronique que devra, coûte que coûte, éviter la ministre. Son discours d’apaisement d’avant-hier ne semble pas avoir convaincu les concernés.
Pour Meziane Meriane, coordinateur national du Snapest, « la relation avec la tutelle n’est pas apaisée ». Preuve en est, le retrait de son syndicat de la Charte d’éthique. Le même sentiment est partagé par l’ensemble des syndicats, dont les bases ont voté le recours à l’action pour faire valoir leurs droits. « Durant la rencontre de demain (aujourd’hui, Ndlr), on va décider de la forme que doit prendre la protestation de l’intersyndicale », dira pour sa part Boualem Amoura, secrétaire général du Satef.
Rappelons aussi que le CLA et le Cnapeste ont opté, lors de leurs conseils nationaux respectifs, de revenir à charge. Et le fait qu’il n’y ait pour le moment aucun préavis de grève ne signifie pas une quelconque assurance. M. Amoura explique « il n’était pas possible de déposer un préavis sans réunion de l’Intersyndicale ». Comprendre, la ministre va recevoir le préavis qu’elle attendait !
En tout état de cause, le clash est consommé entre les deux parties, du moins pour ce début du deuxième trimestre. Une grève, ne serait-ce que d’une seule journée, aura bel et bien lieu dans les prochains jours dans l’éducation nationale. La ministre de tutelle ne pourra pas en échapper.
Le moins qu’elle puisse faire c’est de travailler sur le moyen et le long terme pour apaiser la tension et ramener les syndicats autonomes à la raison et, ainsi, éviter à son secteur de sombrer dans la spirale des grèves illimitées. Pour cela, il faudra d’abord commencer par reprendre le chemin des réunions bilatérales et réorganiser le dialogue qui « a été rompu » selon les membres de l’Intersyndicale. Mais, surtout arrêter de recourir à la justice pour solutionner certains problèmes posés à travers les wilayas. Une méthode que l’Intersyndicale a dénoncée lorsqu’elle a décidé de quitter la Charte d’éthique. Ainsi, sauf surprise de dernière minute, au sortir de la réunion qui se tiendra au siège de l’Unpef, les six syndicats annonceront aujourd’hui une grève à travers tous les établissements scolaires. Reste à savoir de quelle durée elle sera. Rien que pour ça, Benghebrit retient son souffle.
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Écrit par Hakim Ould Mohamed
La facture d’importation des collections CKD destinées à l’industrie de montage des véhicules de tourisme s’est établie à 2,482 milliards de dollars sur les onze premiers mois de 2018 contre 1,441 milliard de dollars sur la même période de 2017.
Ainsi, les importations des véhicules de tourisme (classés dans le Groupe des biens de consommation non alimentaires) ont augmenté de plus de 1,04 milliard de dollars entre ces deux périodes de comparaison, soit une hausse de 72,3%, lit-on dans une note statistique diffusée, hier, par les services des Douanes. L’envolée de la facture d’importation des kits CKD destinés aux industries de montage automobile fait broyer du noir au gouvernement qui tablait sur un retour sur investissement en privilégiant la politique de soutien à l’assemblage automobile. Au commencement, cette industrie devait freiner l’envolée de la facture des importations de véhicules et fait gagner à l’Etat de précieuses économies à l’heure où le pays traverse une grave crise financière.
Alarmant, lorsqu’on sait que quelques années plus tard, alors que les premières mesures de restrictions des importations sont apparues à la mi-2015, la facture d’importation des kits CKD se rapprochait dangereusement des niveaux d’importation, en valeur, des véhicules en produits finis du temps où la crise ne faisait que toquer au portail. Cette envolée que connaît la facture d’importation des collections CKD devrait briser les ambitions du gouvernement qui tablait à la fois sur la baisse en valeur des achats de véhicules auprès des fournisseurs étrangers ainsi que sur l’émergence d’une industrie locale automobile. Force est de constater que le retour sur investissement escompté est loin d’être possible. Le gouvernement en a fait l’aveu, il y a quelques jours, par la voix de son ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi.
Lors d’une plénière à l’Assemblée, le ministre a indiqué sans détours que le pays a besoin de 20 à 30 ans pour asseoir une industrie automobile intégrée, à même d’offrir des produits concurrentiels à la portée du consommateur algérien, de pallier les importations et d’atteindre l’exportation. Même s’il y a une part de vérité dans ce que disait le ministre de l’Industrie aux députés, les précédents gouvernements ont mal calculé les engagements en trésorerie ainsi que les profits possibles sur les premières années d’usinage. Force est de constater qu’après coup, l’actuel gouvernement semble se rendre compte que cette politique de montage de véhicules est loin d’être une machine à profits. A son arrivée à la tête du gouvernement, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait opposé son veto aux demandes des concessionnaires désireux avoir le quitus du CNI pour investir dans l’industrie de montage automobile.
En décembre 2017, alors qu’il inaugurait la foire de la production nationale à la Safex, Ahmed Ouyahia avait annoncé que son gouvernement n’allait autoriser que cinq projets pour le montage des véhicules de tourisme et cinq projets pour l’assemblage des véhicules utilitaires. Il avait estimé alors que les projets n’avaient que peu de viabilité économique et que son gouvernement risquait de refaire « l’affaire des minoteries ». Son gouvernement a fini, néanmoins, par autoriser plusieurs projets faisant fi des considérations de viabilité économique et de rentabilité. C’est pourquoi, la facture s’est envolée à des niveaux problématiques, alors que plusieurs autres projets venaient à peine de démarrer, voire dans les starting-blocks.
L’entrée en production des projets récemment autorisés feront assurément grimper davantage la facture des importations des collections CKD, remettant ainsi en cause la rigueur budgétaire que le gouvernement ne cesse de prôner.
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