324 pertes d’ovins et de caprins enregistrées surtout dans le sud de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès. La DSA a reçu hier l’aval de la demande de 10 000 doses de vaccin contre la fièvre aphteuse.
Les services agricoles de Sidi-Bel-Abbès et les éleveurs font ces derniers jours face à des cas de mortalité d’ovins et de caprins qui laissent planer une réelle catastrophe sur le cheptel, notamment dans le sud de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès où 3 cas de fièvre aphteuse et 7 cas de peste de petits ruminants ont été confirmés par les résultats des analyses des laboratoires. En effet, quelque 324 ovins et caprins sont morts dans 50 exploitations agricoles.
Les causes de tous ces cas de mortalité ne pourront être connues qu’à l’issue des résultats des laboratoires qui sont encore attendus.
Mais, d’autres bêtes encore montrent des signes évidents de maladie qui peuvent mener à leur mort. face à cette situation à la limite de la catastrophe, les services vétérinaires relevant de la DSA ont décidé de parer au pire des grosses pertes sur les ovins en mobilisant 107 vétérinaires dont 33 du secteur public et 74 du secteur privé qui parcourent les exploitations et les lieux d’élevage pour amener les éleveurs à préserver leur cheptel saisi, en isolant les bêtes présentant les signes de maladie et d’alerter ces mêmes services. Les marchés aux bestiaux étant actuellement fermés, il est demandé aux éleveurs et aux nomades d’éviter les déplacements des ovins et de procéder à la désinfection des lieux d’élevage, en attendant la campagne de vaccination contre la fièvre aphteuse dès la réception des doses de vaccin.
Quant à la peste des petits ruminants, elle sera elle aussi prise en charge après les résultats des analyses qui sont encore attendus car jusque-là, 7 cas ont été confirmés dans la localité de Teghalimet.
A. M.
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Hier matin, une centaine de jeunes demandeurs de logements sociaux se sont rassemblés devant le siège de la daïra de Boumerdès.
Les manifestants, originaires de la commune du chef-lieu de la wilaya, voulaient voir le nouveau chef de daïra pour s’enquérir de leurs demandes de logements. Selon ces derniers «à Boumerdès, 380 logements sont prêts mais les autorités refusent de les distribuer. En 2016, on nous a promis que dès que le relogement des occupants des chalets terminé, on s’occuperait de nos cas. Tout le monde sait que l’opération des chalets est clôturée dans notre commune et on ne sait pas pourquoi les cas sociaux sont toujours bloqués».
Les protestataires ont forcé la porte pour rejoindre le bureau du responsable de la daïra. N’ayant eu aucune réponse satisfaisante de la part de l’autorité de la daïra, la centaine de protestataires s’est dirigée vers le siège de la Wilaya où les policiers anti-émeutes bloquaient le portail de l’institution devant la colère des protestataires. Sur place, les demandeurs de logements se sont retrouvés avec un autre groupe d’environ deux cents protestataires. Il s’agit des vendeurs ambulants à qui, sur décision du maire de Boumerdès, l’accès au marché hebdomadaire, qui se tient chaque lundi, a été interdit. Cet important marché est donc fermé.
Des représentants de ces marchands ont été reçus au niveau du cabinet du wali. Ces responsables du cabinet ont expliqué à leurs invités «que la décision de fermeture émane de la commission de sécurité de la daïra pour la mauvaise organisation et l’insécurité. Les autorités sont à la recherche d’une alternative». Une autre source estime que les autorités se sont précipitées dans leur décision, elles auraient dû rechercher cette alternative avant de procéder à cette fermeture.
En fait, cet immense marché, où règnent l’anarchie, la saleté et l’insécurité, ne rapportait pas plus de 2 000 dinars puisqu’il n’est pas loué. En fait, les autorités locales de Boumerdès mettent en exécution une note du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire qui exige la délocalisation des marchés hebdomadaires des agglomérations.
Seulement ces mêmes autorités n’ont pas prévu d’alternative dans le cas de Boumerdès et Tidjelabine puisque le marché hebdomadaire (dimanche) de cette localité dépendant de la daïra de Boumerdès est également fermé en début de semaine.
A. L.
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Des dizaines de familles de la localité de Mesdour, à l’entrée sud du chef-lieu de la commune de Taghzout, à 10 kilomètres au nord-est de Bouira, interpellent les autorités locales et de wilaya pour leur venir en aide, pour le paiement d’un montant de plus de 320 millions de centimes, nécessaires pour le déplacement d’une ligne de moyenne tension qui traverse leur localité et qui constitue un obstacle majeur pour son extension.
Selon certains habitants de cette localité, depuis plusieurs années, beaucoup de familles propriétaires de terres dans cette localité sont freinées par une ligne électrique moyenne tension qui survole cette localité, et à chaque fois qu’elles essaient de se faire délivrer un certificat de possession dans le but d’introduire un dossier d’aide à l’habitat rural, un refus systématique leur est signifié.
Pourtant, et toujours selon certains habitants qui sont vraiment dans le besoin tant ils sont devenus eux-mêmes des pères de famille, ces dizaines d’aides à l’habitat rural, une fois acceptées, seront d’un grand soulagement pour la commune et l’Etat qui font face à des demandes de plus en plus importantes en logements sociaux.
D’après ces habitants, au mois de décembre dernier, le chef de daïra de Haïzer, à qui des représentants de cette localité ont adressé une requête collective, avait accueilli cette idée de déplacement de la ligne électrique avec enthousiasme en les encourageant à aller voir la Société de distribution de Bouira.
Quelques jours plus tard, après avoir vu le responsable de la Direction de la distribution de Bouira, chargé des relations commerciales, et après sortie sur terrain de leurs techniciens, un devis portant déplacement de la ligne électrique MTA gênant leur terrain a été établi et estimé exactement à 3 222 345,74 dinars, avec un délai de validité de deux mois à compter du 17 décembre.
Or, après avoir été destinataires de ce devis, les villageois étaient surpris par le montant exorbitant tant leur but était les certificats de possession pour de probables aides à l’habitat rural. Et qui dit aide à l’habitat rural dit personne pauvre ou incapable de construire toute seule ni même participer dans un probable montage financier pour le LPA ou la location-vente.
Aussi, leur ultime espoir de voir leur problème réglé reste les autorités locales et de wilaya, en interpellant les responsables de leur APC de Taghzout, ainsi que les élus de l’APW et le wali, afin de les aider à payer ce montant pour pouvoir espérer des aides à l’habitat rural et vivre un jour dans leur propre demeure et sur leur propre terrain. Espérons que leur appel trouvera un écho favorable auprès du wali et des élus locaux et de l’APW.
Y. Y.
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Une campagne de sensibilisation à la sécurité routière a été lancée, dimanche, à Relizane à l’initiative de la Direction des transports en coordination avec les services de la Protection civile et de la Sûreté de wilaya. La campagne, lancée sous le signe «Tous responsables pour éviter les accidents de la route», a englobé une exposition, notamment d’équipements d’intervention utilisés par les services concernés lors des accidents de la route, a indiqué à notre bureau le lieutenant de la Protection civile, M. Khamallah.
Des équipements et outils de contrôle des routes et de la vitesse ont été également exposés par les services de la police et de la Gendarmerie nationale dans le cadre de cette exposition abritée par la maison de la culture Beldjilali-Hamani de Relizane. Parallèlement, l’opportunité a donné lieu à l’animation de communications sur les causes des accidents de la circulation à l’origine, annuellement, de la perte d’un nombre considérable de vies humaines. «Le facteur humain est la première cause à l’origine de ces accidents», a soutenu le lieutenant Khamallah.
Un exercice de simulation d’un accident de la route et une intervention des services de sécurité et de la Protection civile de la wilaya ont été, par ailleurs, organisés en présence de nombreux citoyens au profit desquels des brochures d’information englobant des consignes sur la prévention routière ont été distribuées. Les enfants, présents en nombre important à cette manifestation coïncidant avec les vacances scolaires, ont été initiés au code de la route, grâce à un circuit automobile organisé à leur intention.
La deuxième journée de cette manifestation prévoit, aujourd’hui, la distribution de brochures d’information au profit des automobilistes, au niveau des points noirs de la circulation recensés sur la RN4, entre Relizane et Mostaganem.
A. Rahmane
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Comme énoncé dans l’article plus haut, la loi de finances pour 2019 a introduit de nouvelles dispositions en matière de retraite au bénéfice des Algériens actifs résidant à l’étranger et des conjoints actifs des diplomates en poste à l’extérieur du pays. De ce fait, les lois relatives aux assurances sociales et à la retraite subiront des changements dans les articles suivants.
Pour la loi n° 83-12 du 2 juillet 1983 relative à la retraite, c’est l’article 4 qui est concerné : «Ont droit au bénéfice de la présente loi, les personnes visées aux articles 3 et 4 de la loi n° 83-11 du 2 juillet 1983 relative aux assurances sociales.» Pour cette dernière, les articles 3 et 4 subiront des changements. Voici ce que prévoyait l’article 3 : «Bénéficient des dispositions de la présente loi tous les travailleurs, qu’ils soient salariés ou assimilés à des salariés, et ce, quel que soit le secteur d’activité auquel ils appartiennent et le régime dont ils relevaient antérieurement à la date d’effet de la présente loi.
Les modalités d’application du présent article seront précisées par décret.» Fin de citation. Quant à l’article 4, il concernait les assurés sociaux non salariés (affiliés à la Casnos) : «Bénéficient des prestations en nature, les personnes physiques non salariées qui exercent effectivement, pour leur propre compte, une activité industrielle, commerciale, libérale, artisanale, agricole ou toute autre activité, dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur.
Les personnes précitées bénéficient, également, de prestations en espèces, sous forme d’allocations de décès et d’invalidité. Un décret fixera la liste des bénéficiaires et les conditions particulières d’application du présent article.» Fin de citation.
L’article 6 de la loi sur les assurances sociales connaîtra une nouvelle rédaction, voici ce qu’il prévoyait : «Sont affiliées obligatoirement aux assurances sociales les personnes, quelle que soit leur nationalité, occupées sur le territoire national, salariées ou travaillant, à quelque titre et en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs, quels que soient le montant et la nature de leur rémunération, la forme, la nature ou la validité de leur contrat ou de leur relation de travail. Les modalités d’application du présent article seront définies par décret.» Fin de citation. Sur la lancée, un certain nombre de textes réglementaires seront introduits et d’autres en vigueur seront modifiés.
D. H.
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La Commission vérité et réconciliation de Gambie, chargée d’enquêter sur les crimes commis pendant les 22 ans du régime de l’ex-président Yahya Jammeh, a entamé hier ses auditions, deux ans après le départ du pouvoir de M. Jammeh.
La Commission vérité, réconciliation et réparations (TRRC), lancée en octobre et formée de 11 membres, a auditionné son premier témoin, Ebrima Chongan, un responsable de la police pendant le coup d’Etat ayant porté au pouvoir
M. Jammeh en 1994. «Je connais très bien Yahya Jammeh. Je l’ai formé dans la gendarmerie. Il était un soldat indiscipliné et un comploteur permanent. Il prenait de l’alcool», a déclaré
M. Chongan. Il a affirmé avoir été arrêté après le coup d’Etat de M. Jammeh avec un autre responsable de la police, Pa Sallah Jagne, et emprisonné dans la banlieue de Banjul. Après l’arrestation au quartier général de la police à Banjul par des soldats, «nous avons été emmenés à la prison Mile (Two, dans la capitale) où nous avons été confinés à l’isolement», a dit M. Chongan. La cellule où ils ont été détenus était, selon lui, infestée de rats et de la mauvaise nourriture leur était servie. «La junte nous a qualifiés de menace pour la sécurité nationale», a-t-il poursuivi.
Instituée par une loi en décembre 2017, la TRRC dispose de pouvoirs d’enquête et pourra, au terme de ses travaux dans deux ans, recommander des poursuites ou des réparations. Présidée par un ancien diplomate auprès des Nations-Unies, Lamin Sise, la Commission comprend quatre femmes, dont la vice-présidente Adelaide Sosseh, et représente l’ensemble des communautés ethniques et religieuses du pays. «Le début des auditions de la Commission est un important premier pas vers la garantie de justice, de vérité et de réparations en Gambie et montre un fort engagement du gouvernement de rompre avec un passé fait de systématiques violations des droits humains», a déclaré hier la directrice d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Evelyne Petrus Barry, dans un communiqué. Parvenu au pouvoir par un putsch sans effusion de sang en 1994, Yahya Jammeh s’était fait largement élire et réélire sans interruption jusqu’à sa défaite en décembre 2016 face à Adama Barrow, candidat de l’opposition.
Après six semaines d’une crise à rebondissements provoquée par son refus de céder le pouvoir, il a finalement dû quitter le pays le 21 janvier 2017 pour la Guinée-Equatoriale à la suite d’une intervention militaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et d’une ultime médiation guinéo-mauritanienne.
Les défenseurs des droits de l’homme accusaient le régime Jammeh d’actes systématiques de torture contre des opposants et des journalistes, d’exécutions extra-judiciaires, détentions arbitraires et disparitions forcées.
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Au moins 816 manifestants ont été arrêtés au Soudan depuis le début du mouvement de contestation, déclenché le 19 décembre par la hausse des prix du pain et qui s’est transformé en des protestations antigouvernementales, a annoncé hier le ministre de l’Intérieur.
«Le nombre total de manifestants arrêtés jusqu’à maintenant est de 816», a indiqué le ministre Ahmed Bilal Osmane devant le Parlement, dans un premier bilan des interpellations depuis le début des manifestations à travers le Soudan, un pays en plein marasme économique.
Au moins 19 personnes, dont deux membres des forces de sécurité, ont été tuées depuis le début de la contestation, selon les autorités. Amnesty International a fait état de la mort de 37 manifestants et l’ONU a appelé à une enquête indépendante. Le ministre de l’Intérieur a fait état de 381 manifestations en tout depuis le 19 décembre. «Les manifestations ont commencé pacifiquement, mais des voyous aux intentions cachées s’en sont servis pour s’adonner au pillage et au vol», a-t-il affirmé, ajoutant que la situation était désormais «calme et stable».
Il a précisé que 118 bâtiments, dont 18 de la police, avaient été détruits au cours des manifestations qui ont gagné plusieurs villes du pays y compris la capitale Khartoum. En outre, 194 véhicules ont été incendiés, dont 15 appartenant à des organisations internationales, selon Ahmed Bilal Osmane.
Dimanche encore, de petits groupes de manifestants s’étaient rassemblés dans des quartiers du centre-ville à Khartoum pour une marche en direction du palais présidentiel, mais la police anti-émeute les a dispersés à coups de gaz lacrymogènes, a indiqué un témoin.
Lors des manifestations, plusieurs bâtiments et bureaux du parti du Congrès national (NCP), du président Omar el-Béchir, ont été incendiés tandis que des protestataires scandaient «le peuple veut la chute du régime». M. Béchir s’est emparé du pouvoir par un coup d’Etat en 1989.
Plusieurs leaders de l’opposition, des militants et des journalistes ont été arrêtés par le puissant Service national du renseignement et de la sécurité (NISS) depuis le début des protestations.
Amputé des trois quarts de ses réserves de pétrole depuis l’indépendance du Soudan du Sud en 2011, le pays est confronté à une inflation de près de 70% par an et à une grave crise monétaire.
Le prix de certains produits comme les médicaments ont plus que doublé et plusieurs villes dont Khartoum souffrent de pénuries de pain et de carburant.
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Une jeune Saoudienne souhaitant demander l’asile politique a quitté hier soir l’aéroport de Bangkok avec des représentants du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) de l’ONU, après une forte mobilisation des réseaux sociaux autour de son arrestation.
«Elle a quitté l’aéroport avec le HCR», qui «statuera sur son cas d’ici cinq jours», a déclaré lors d’un point presse à l’aéroport le chef de la police de l’immigration thaïlandaise, Surachate Hakparn.
«Si elle ne veut pas partir, elle ne sera pas renvoyée contre son gré», avait-il assuré peu avant, devant des journalistes de la presse internationale venus en nombre à l’aéroport. Rahaf Mohammed Al-Qunun, 18 ans, a rencontré, comme elle le demandait, des représentants du Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU (HCR), et l’immigration thaïlandaise a publié des photos de son départ à leur côté.
Cette affaire a pris une dimension particulière après le récent meurtre au consulat saoudien d’Istanbul en Turquie du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.
La jeune femme affirme avoir subi des violences physiques et psychologiques de la part de sa famille et craint pour sa vie si elle rentre dans son pays. Elle devait au départ être renvoyée en Arabie Saoudite via le Koweït dans un avion qui a décollé hier matin de Bangkok.
Mais le vol est finalement parti sans elle car elle s’est barricadée dans une chambre d’hôtel de l’aéroport, comme elle l’a montré dans une vidéo publiée sur son compte Twitter. Un recours déposé par une avocate thaïlandaise pour tenter d’empêcher le renvoi de la jeune Saoudienne dans son pays avait été rejeté hier après-midi. Mais, face à la pression internationale dans cette affaire élevée au rang de «buzz» sur les réseaux sociaux, la Thaïlande a décidé de ne pas la renvoyer dans son pays si elle ne le souhaitait pas. La jeune femme envisage de demander l’asile en Australie. Canberra a contacté le HCR et les autorités thaïlandaises pour «obtenir des garanties» afin qu’elle puisse accéder au processus d’obtention du statut de réfugié, a indiqué un porte-parole du gouvernement australien.
Le HCR a déclaré de son côté que, conformément au principe de non-refoulement, les demandeurs d’asile ne peuvent être renvoyés dans leur pays d’origine si leur vie est menacée. L’arrestation et l’éventuel renvoi dans son pays de Rahaf Mohammed Al-Qunun ont suscité de vives réactions et une pétition a été lancée sur Change.org pour plaider sa cause.
Rahaf Mohammed Al-Qunun a su habilement médiatiser son cas grâce aux réseaux sociaux. «Je ne quitterai pas ma chambre tant que je n’aurai pas rencontré le HCR», avait-elle mis en garde hier, barricadant la porte à l’aide d’une table. Rahaf Mohammed Al-Qunun assure avoir été arrêtée par des responsables saoudiens et koweïtiens à son arrivée à l’aéroport de Bangkok. Mais l’ambassade saoudienne a nié que ses représentants aient été présents à l’intérieur du terminal, ajoutant sur Twitter «être en contact constant avec la famille de la jeune femme».
Cette dernière accuse sa famille de l’avoir enfermée dans une pièce durant six mois simplement pour s’être coupé les cheveux. L’immigration thaïlandaise assure de son côté qu’elle tentait d’échapper à un mariage arrangé. Elle craint d’être emprisonnée si elle retourne en Arabie Saoudite.
«Je suis sûre à 100% qu’ils (ma famille, ndlr) me tueront dès ma sortie d’une prison saoudienne», a-t-elle déclaré à l’AFP. «Elle a aussi indiqué qu’elle voulait renoncer à l’islam. Si elle était forcée à rentrer dans son pays, les conséquences pourraient être dramatiques», a souligné Phil Robertson, estimant qu’elle était en train de devenir «un symbole de résistance». En avril 2017, le sort d’une autre Saoudienne, Dina Ali Lasloum, âgée de 24 ans et arrêtée alors qu’elle transitait par les Philippines pour se rendre à Sydney, avait suscité de vives inquiétudes. La jeune femme voulait échapper à un mariage forcé.
L’ambassade saoudienne à Manille avait présenté l’incident comme une affaire de famille, assurant que la jeune femme était «rentrée avec sa famille au pays».
L’Arabie Saoudite est connue pour ses nombreuses restrictions envers les femmes. Elles sont notamment soumises à la tutelle d’un homme (père, mari…) qui exerce sur elles une autorité arbitraire et prend à sa place les décisions importantes. Une femme, jugée pour avoir commis un crime moral, peut être punie violemment par sa famille, y compris être tuée dans ce qu’on appelle un «crime d’honneur».
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Des talibans ont attaqué deux postes de contrôle dans l’ouest de l’Afghanistan, tuant au moins dix membres des forces de sécurité et d’une milice pro-gouvernementale en 24 heures, a-t-on appris lundi de source officielle.
Au moins 15 talibans ont été tués dans ces combats qui se sont déroulé dans les districts de Qadis et Ab Kamari, dans la province de Badghis, a précisé à l’AFP Jamshid Shahabi, le porte-parole du gouverneur de la province.
De son côté, le chef du conseil provincial de Baghis, Abdul Aziz Bek, a fourni un bilan plus élevé de 21 morts, dont 14 policiers et sept membres de la milice, mais ce chiffre n’a pu être confirmé dans l’immédiat par l’AFP.
«Les talibans ont pris le contrôle des deux postes de contrôle et emporté tout l’équipement militaire et les munitions», a dit le chef du conseil provincial. Les talibans ont revendiqué les deux attaques.
De l’autre côté du pays, dans la province de Paktika (est), huit civils ont été tués lundi et 12 autres blessés dans l’explosion d’une bombe artisanale près d’un marché dans le district de Janikhail.
Parmi les personnes tuées figurent deux frères âgés de 10 et 12 ans, a précisé à l’AFP le porte-parole de la police de la province, Shah Mohammad Aryan. Un groupe d’enfants tentait de soulever l’engin pour s’en débarrasser lorsqu’il a explosé.
Il était impossible de savoir si la bombe avait été placée délibérément ou bien constituait un résidu de décennies de conflit. Durant les huit premiers mois de 2018, 8.050 civils ont été tués selon les dernières données de l’ONU disponibles.
Ce bain de sang intervient alors que les initiatives diplomatiques se multiplient pour faire participer les talibans à des négociations de paix, 17 ans après l’arrivée en Afghanistan d’une coalition internationale menée par les Etats-Unis, qui les avait chassés du pouvoir. Des discussions se sont déroulées fin 2018 entre les talibans et l’Iran, peu après l’annonce d’une prochaine réduction des effectifs des soldats américains en Afghanistan.
Les talibans ont également rencontré en décembre des représentants américains, pakistanais et saoudiens aux Emirats arabes unis.
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Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, Ali Shamkhani, a affirmé hier que les Etats-Unis ont demandé officiellement l’ouverture de nouveaux pourparlers avec l’Iran au sujet de l’accord nucléaire de 2015 dénoncé et quitté en mai 2018 par Washington, ont rapporté des médias locaux.
M. Shamkhani, qui est également conseiller du guide suprême de la Révolution iranienne, l’ayatollah Ali Khamenei, a indiqué avoir été contacté en décembre dernier en Afghanistan par des membres de l’administration américaine en vue de nouvelles négociations bilatérales, a rapporté l’agence de presse iranienne Tasnim. «Lors de ma visite à Kaboul, le mois dernier, les Américains (…) ont demandé l’ouverture de pourparlers», a déclaré Ali Shamkhani, sans donner plus de précisions à ce sujet.
M. Shamkhani s’était rendu à Kaboul pour y rencontrer des représentants des Talibans «dans le but de réduire les problèmes de sécurité en Afghanistan». Le gouvernement afghan a été informé de ses discussions avec les talibans, a-t-il ajouté. L’Iran avait déjà rejeté une offre de dialogue proposée par les Etats-Unis après la réintroduction des sanctions visant notamment son économie.
La République islamique a indiqué avoir décliné huit demandes d’entretien entre le président américain Donald Trump et son homologue iranien, Hassan Rohani, notamment à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations-unies, en septembre 2017. «Notre pays ne cédera jamais aux pressions cruelles des Etats-Unis. Nous ne nous plierons jamais aux exigences de ceux qui parlent la langue des sanctions et construisent des murs plutôt que des passerelles», a souligné hier Bahram Qasemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
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Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi a insisté, à Bordj Bou-Arréridj, sur la nécessité de préserver le patrimoine matériel et immatériel dont recèle l’Algérie, car il «reflète la profondeur de l’identité nationale». Au cours d’une visite de travail effectuée dans cette wilaya, le ministre a précisé qu’il était important de «valoriser le patrimoine matériel et immatériel du pays à travers, notamment, le volet législatif pour assurer sa promotion et bénéficier de tous les avantages de classification».
Dans ce sens, M. Mihoubi a fait part de la «classification de près de 1 000 monuments à travers le territoire national», affirmant que son département ministériel œuvre à faire accroître la cadence de classification des monuments historiques.
Au village Koleaâ, dans la commune de Tassmert, lors de sa visite à l’antique mosquée du village, le ministre a décidé la classification de ce lieu de culte comme monument national et historique, compte tenu, a-t-il dit, de «son emplacement distingué et son rôle dans le rayonnement scientifique et religieux».
Le ministre, qui a également valorisé la méthode traditionnelle d’irrigation pratiquée dans ce village, similaire à celle des régions du sud du pays (fougara), a instruit à l’effet de préparer une étude en vue de la classification de la mosquée.
Dans la commune de Bordj Zemoura, le ministre a visité l’ancienne école primaire, appelée communément «le collège», où il a donné des instructions pour la classer en patrimoine de wilaya, à l’instar de la mosquée mitoyenne Ouled-Daoud qui figure parmi les monuments phares de cette collectivité locale. A cette occasion, M. Mihoubi a salué les efforts des enfants de cette localité qui œuvrent à préserver ce site. Le ministre a pris part au café littéraire à la salle El-Bachir-El-Ibrahimi, au chef-lieu de wilaya, mettant en avant ce genre d’initiatives organisées à travers le pays et qui ambitionnent, a-t-il appuyé, «de préserver le patrimoine algérien».
Le ministre a visité également une exposition du livre et du patrimoine amazighs, organisée au hall de la salle Bachir-El-Ibrahimi.
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Les festivités marquant le nouvel an amazigh Yennayer dans la wilaya d’Oran verront la participation de 23 wilayas du 7 au 12 janvier, ont indiqué les organisateurs de l’évènement. Organisée par la direction locale de la culture et l’association culturelle Numidia, avec la participation des directions locales de la jeunesse et des sports, de l’éducation, du tourisme, en plus de l’APC d’Oran, cette «Semaine de la culture amazighe» propose un riche programme.
Les festivités ont été lancées hier au niveau de la médiathèque d’Oran, a annoncé le directeur de la culture, Bouziane Kouider, lors d’une conférence de presse, tenue dimanche pour présenter l’évènement. L’évènement phare de cette semaine culturelle sera le carnaval «Ayred», qui sera organisé en collaboration avec une association de Beni Senous, région de Tlemcen considérée comme le berceau du carnaval, a indiqué, pour sa part, le président de l’association Numidia, Saïd Zemmouche.
Les préparatifs du carnaval ont débuté depuis des semaines, avec la confection de masques et de déguisements ainsi que la préparation des chorégraphies. Ces tâches se font en collaboration avec l’association Art-actif, a-t-on ajouté. Les organisateurs ont appelé à ce propos les familles oranaises à venir nombreuses au carnaval, vêtues de tenues traditionnelles Par ailleurs, des ateliers d’initiation à la confection de masques et à la pratique théâtrale, des séances d’initiation à l’utilisation d’une nouvelle application développée par l’association Numidia pour l’apprentissage de tamazight figurent au programme, qui prévoit par ailleurs des conférences, animées par des chercheurs spécialisés dans la culture amazighe.
Parmi les thèmes retenus figurent «La Numidie occidentale» de l’universitaire Messaoud Babadji, «La culture amazighe en question» de Nabil Kouaki, «Tamazight dans la communication» de Samia Bourmana, «Yennayer, symbole de la civilisation amazighe» par Djamel Benaouf. Le Musée des arts modernes d’Oran (MaMo) accueillera une exposition d’artisanat. Des sorties vers des sites historiques, des projections de films, des après-midis poétiques, des ateliers d’enseignement de la langue amazighe sont également prévus par les organisateurs.
S’agissant de l’enseignement de tamazight au niveau de la wilaya d’Oran, Saïd Zemmouche a indiqué que trois nouvelles classes ont été ouvertes portant ainsi leur nombre à 9, en plus de six d’alphabétisation.
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La virée au sud du ministre de l’Intérieur et des collectivités locales est aussi l’occasion de dresser un état des lieux des wilayas déléguées frontalières, crées deux ans et demi plus tôt. Un bilan mitigé, a-t-il laissé savoir lundi au troisième jour de sa visite à Tamanrasset, tout en insistant sur l’obligation de rendement puisque la décentralisation ne répond toujours pas aux préoccupations des habitants des contrées du grand Sud.
Le ministre de l’Intérieur déplore le fait que les citoyens continuent de se déplacer trop loin vers les chefs-lieux des wilayas mères pour vaquer à leurs besoins et puis sont déçus par l’éloignement et les lenteurs administratives. « Cela réduit l’effort de l’Etat qui veut décentraliser différends services », a-t-il martelé devant les responsables et les notables de la wilaya de Tamanrasset, étape de sa visite vers le sud du pays.
Pour combler les lacunes, M. Bedoui a souligné que les prérogatives des wilayas déléguées sont confortées et le pouvoir de décision local est renforcé.
Pour les hauts plateaux, le ministre a instruit ses services pour l’élaboration d’une étude dont le rapport sera prochainement transmis au chef de l’Etat qui en décidera pour la suite à donner et les objectifs à escompter pour les wilayas déléguées en cours de préparation.
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Le tirage au sort des 1/8 et 1/4 de finale de la Coupe d’Algérie de football (seniors) aura lieu le dimanche 13 janvier (18h30) à l’Ecole supérieure d’hôtellerie et de restauration d’Aïn-Bénian (Alger), a annoncé lundi soir la Fédération algérienne (FAF).
Les 1/8 de finale de l’épreuve populaire se joueront les lundi 21 et mardi 22 janvier, alors que les 1/4 de finale, qui se disputeront en deux manches, auront lieu en février (aller : 19, 20 février, retour : 26, 27 février).
Le dernier match des 16es de finale entre l’Amel Boussaâda et l’ES Sétif est prévu pour le 15 janvier.
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Plus de 200 universitaires et défenseurs des droits humains ont fait savoir, dans un appel international, qu’ils persisteront à critiquer les occupants de la Palestine et à résister à leurs intimidations, en exprimant tout le mal qu’ils pensent de leur politique vis-à-vis des Palestiniens.
Les signataires de cet appel se sont élevés contre les attaques et licenciements récents d’universitaires tels que Marc Lamont Hill à Temple University (Philadelphie) aux Etats-Unis, et Tim Anderson à l’Université de Sydney, en Australie.
« Les institutions universitaires doivent défendre la liberté d’expression et nous nous opposons à la campagne menée dans différents pays consistant à réprimer celles et ceux qui défendent les droits des Palestiniens », ont déclaré ces universitaires, journalistes, militants des droits de l’Homme, médecins, artistes et hommes de culture de plusieurs pays, ressortissants de pays tels les Etats-Unis, l’Italie, le Royaume-Uni, Australie ou l’Espagne.
Les signataires ont également rappelé que d’autres universitaires comme Steven Salaita et Norman Finkelstein ont été victimes de ces attaques, et que des menaces similaires pèsent sur Hatem Bazian, Ahlam Muhtaseb, William Robinson, Rabab Abdulhadi, et d’autres encore, récusant l’exception que constitue la défense des droits des Palestiniens à la liberté d’expression.
« On peut critiquer librement, y compris manquer de respect, quand il s’agit des gouvernements, religions, opinions politiques, etc., sauf quand il s’agit des actions et de la politique israéliennes. Ceux qui osent les critiquer deviennent la cible de campagnes généreusement financées et savamment orchestrées pour bâillonner et/ou les détruire eux et leurs carrières », ont-ils soutenu.
Les signataires appellent toutes les institutions académiques, leurs professeurs et leurs étudiants, ainsi que le grand public, à « résister à ces tactiques d’intimidation et à défendre les principes de la liberté d’expression sur lesquels elles sont fondées ».
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Les postulants à l’élection présidentielle d’avril prochain se font rares. A l’inverse des échéances semblables tenues dans le passé, l’idée d’une candidature au poste suprême ne semble même pas effleurer le personnel politique ou les traditionnels noms qui s’affichent habituellement. Le débat est ailleurs…
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Septembre 2018. La scène politique algérienne se trouve déjà projetée dans l’incontournable débat autour de l’échéance de 2019. Les éléments permettant de l’alimenter sont encore peu disponibles, mais certains faits donnent l’impression qu’une ébauche du processus se dessine lentement. Des candidats ont, en effet, annoncé leur intention de tenter leur chance. D’abord Nacer Boudiaf, fils du défunt Président, animé du désir, dit-il, de poursuivre l’œuvre inachevée de son père. Pas d’étonnement, mais les Algériens attendent de découvrir la suite de la liste.
Celle-ci s’allonge au fil des mois avec l’annonce du porte-parole du MDS (Mouvement démocratique et social), Fathi Ghares, celle du président du Rassemblement algérien (RA) Ali Zeghdoud, et enfin, la confirmation de Bélaïd Abdelaziz, responsable du Front El-Moustakbel. Aucune grosse pointure ne se manifeste. Pas de postulant issu des partis. Les traditionnels hommes ou femmes politiques qui n’avaient pas hésité à se lancer dans l’aventure pour les présidentielles au cours de la décennie précédente n’évoquent même pas le sujet. Quatre années auparavant, il en était pourtant tout autre. La liste des candidats à l’élection présidentielle de 2014 en fait foi : Ali Benflis, Louisa Hanoune, Fawzi Rabaïne, Moussa Touati, Soufiane Djillali et Ahmed Benbitour.
Les deux derniers postulants ont, cependant, pris la décision de se retirer après l’annonce de Bouteflika de se représenter pour un quatrième mandat. En raison d’un problème de signatures, le dossier de Rachid Nekkaz n’a pas été retenu. Aucun de ces noms ne s’est manifesté aujourd’hui. Même l’initiative d’un groupe d’intellectuels soutenant la candidature de Mouloud Hamrouche s’est effilochée avec le temps. Hommes politiques et chefs de partis ont les regards tournés ailleurs, à la recherche d’indices, d’éléments de décryptage d’une situation qui ressemble peu à toutes celles ayant précédé l’évènement prévu. Les faits se reflètent parfaitement dans les discours réguliers de ces derniers, ponctués d’interrogations et axés sur l’opacité et le flou du moment. Ces derniers jours, l’intérêt s’est porté davantage sur des «signes» pouvant laisser entrevoir des changements dans les évènements à venir.
Des appels au report de l’élection présidentielle, émanant de partis membres de l’Alliance présidentielle, ont fait grand bruit jetant le doute sur le processus censé se mettre en place. Un cafouillage s’en est suivi ajoutant à la confusion ambiante. Une confusion qui semble à l’origine de l’absence d’engouement des candidats potentiels. La prudence a fini par prendre le dessus, dans l’attente de l’évolution d’une situation inéluctablement appelée à s’éclaircir dans les tout prochains jours. Selon les textes en vigueur, la convocation du corps électoral devrait avoir lieu avant la fin du mois en cours.
A. C.
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La Guinée a «accepté» d’organiser la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en 2025 au lieu de celle de 2023, entérinant un glissement du calendrier après le retrait de l’édition 2019 au Cameroun, a annoncé hier à Conakry le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad.
En visite dimanche à Conakry avec le président de la FIFA Gianni Infantino, Ahmad Ahmad a rencontré le président guinéen Alpha Condé. Et à l’issue de cette entrevue avec le chef d’Etat, le Malgache a affirmé que la Guinée a donné son feu vert. «Les présidents du Cameroun et de la Guinée ont accepté le glissement du calendrier de l’organisation des prochaines CAN, il reste à rencontrer le président de la Côte d’Ivoire», a affirmé le patron du foot africain. «Nous avons toujours clamé haut et fort que le football africain ne peut se développer sans une collaboration étroite avec nos Chefs d’Etat. Et aujourd’hui, je suis très ravi d’entendre que le président Alpha Condé ait accepté d’abriter la CAN-2025.
Le reste on va discuter avec le président de la Côte d’Ivoire», a-t-il ajouté. En 2014, la CAF avait attribué les trois prochaines CAN d’un coup: 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d’Ivoire et 2023 à la Guinée. Or, après le retrait de l’organisation au Cameroun en 2019, la CAF a décidé de procéder à un décalage, attribuant l’édition 2021 à ce pays et l’édition 2023 à la Côte d’Ivoire, ce qui laissait en suspens le sort de la Guinée.
L’Egypte et l’Afrique du Sud se sont portés candidats pour organiser l’édition 2019, dans moins de six mois et, pour la première fois de l’histoire, en présence de 24 pays au lieu de 16. La CAF doit prendre sa décision mercredi lors d’une réunion de son comité exécutif à Dakar, au lendemain de la désignation du Ballon d’Or africain de l’année. «Je le dis en tant que dirigeant et administrateur du football africain, après y avoir réfléchi. Et j’y pense encore. Il n’y a pas que les six stades, il faut construire des hôtels. Il y a aussi les hôpitaux, les télécommunications, les routes, les compagnies aériennes.
C’est à cause de tout ça. Il y a beaucoup de choses. L’accueil conjoint, comme nous l’avons vu entre le Gabon et la Guinée Equatoriale, serait-il une solution de repli envisageable?», s’est demandé le dirigeant. La CAF tient donc le feu vert de 2 des 3 pays concernés par le glissement des prochaines CAN. Convaincre le dernier pays concerné, la Côte d’Ivoire, qui a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS), risque en revanche de s’avérer plus compliqué pour l’instance dirigeante du football africain.
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En 32es de finale de la Coupe d’Angleterre, Manchester City a infligé un sévère 7-0 à Rogherham, modeste formation de D2 anglaise avec notamment un but de Riyad Mahrez. Trois jours après avoir infligé à Liverpool sa première défaite de la saison en Premier League, Manchester City a dominé la formation de Championship, Rotherham (7-0), à l’occasion du troisième tour de la FA Cup, ce dimanche à l’Etihad Stadium.
L’international algérien Riyad Mahrez qui a retrouvé une place de titulaire a signé son septième but cette saison toutes compétitions confondues. L’ancien joueur de Leicester a inscrit le cinquième but de City à la 73e minute de jeu après un superbe une-deux avec Gündogan. L’Algérien retrouve le chemin des filets pour la première fois depuis le 4 décembre dernier. Les autres réalisations des hommes de Pep Guardiola ont été l’œuvre de Sterling (12’), Foden (43’), Ajayi (45’ c.s.c.), Jesus (52’), Otamendi (78’) et Sané (85’).
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Puisant ses sources dans nos traditions multiséculaires, Yennayer, le nouvel an Amazigh, continue de jalonner le temps dans la région du M’zab (Ghardaïa) par des rituels jalousement préservés qui résistent encore aux mutations des temps modernes.
Célébré la nuit du 6 au 7 janvier dans la région du M’zab, Yennayer obéit à un référentiel d’essence agraire basée sur les différents cycles de végétation et annonce le début de la saison hivernale et l’année agraire dans cette contrée au climat aride et sec, selon les notables locaux amazighphones. La célébration, qui coïncide également avec la fin de la cueillette de la production phœnicicole, constitue une étape cruciale pour passer en revue la situation environnementale des palmeraies et annoncer le début de l’opération de soins et de toilettage des palmiers dattiers productifs, a indiqué à l’APS Hadj Abdallah, propriétaire d’une petite palmeraie à Bounoura.
Cette opération consiste à couper à la scie tranchante ou à la hache les palmes sèches, les rémanents et autres arbustes morts, la pousse des rejets, le lif et les restes des hampes florales pour permettre au sol de conserver l’humidité et les éléments nutritifs afin de réduire les dangers d’incendie, a-t-il expliqué. L’opération de toilettage touche également les séguias et autres réseaux de partage des eaux d’irrigation des palmeraies, a précisé ce connaisseur des travaux saisonniers agricoles.
Pour Ammi Omar de Ben-Ghanem, Yennayer est étroitement lié au calendrier agraire, marqué par le rythme des saisons et évoque une harmonie entre la vie humaine et la vie végétale, soumises aux mêmes lois et aux mêmes vicissitudes de la nature. Pour fêter et accueillir le nouvel an Amazigh, les familles Amazighophones de la wilaya de Ghardaïa ont recours à une recette typique composée d’ingrédients aux couleurs blanches pour préparer un plat ancestral du terroir appelé «Arfis», incontournable lors de la célébration de Yennayer.
Chaque année, Yennayer est célébré à la manière des ancêtres avec la même ferveur, le même recueillement et tout le cérémonial habituel autour des plats spéciaux minutieusement préparés pour la soirée du nouvel an Amazigh et qui doivent présager une nouvelle année de paix et de bonheur. Réalisé à base de semoule, sucre, lait et œufs, que la ménagère fait cuire sous forme de galette qui, effritée, est passée à la vapeur avant d’être imbibée de Smen (graisse naturelle) et décoré avec du raisin sec et des œufs durs, le plat de «Arfis» réunit toute la famille la nuit du 6 au 7 janvier de chaque année marquant Yennayer, le début de l’année. Les réunions de familles, pendant cette nuit autour de ce délicieux met accompagné d’un thé, permettent de consolider les liens de parenté, de renforcer les liens familiaux, a fait savoir Ammi Abdallah.
Des plats spéciaux sont aussi préparés à cette occasion tels que chercham, chekhchoukha ou couscous, consommés collectivement dans un même plat et cela même dans des localités arabophones de Ghardaïa la nuit du 11 au 12 janvier, signale-t-on. Loin d’être un vestige évanescent de l’histoire, Yennayer tend à être plus largement célébré, notamment avec l’officialisation de cette Journée nationale par le président de la république Abdelaziz Bouteflika et qui s’inscrit également dans le cadre de la réhabilitation de la culture, du patrimoine, des valeurs et des traditions amazighs, qui font partie intégrante de la culture nationale dans toute sa diversité.
Plusieurs cérémonies festives ont été programmées dans les différentes structures scolaires de la wilaya de Ghardaïa, à l’initiative du ministère de l’Education nationale pour inculquer aux écoliers, collégiens et lycéens l’histoire et la culture ancestrale de l’Algérie dans toute sa diversité, ont indiqué les responsables locaux du secteur de l’éducation. Ils ont relevé également que l’Assemblée générale des Nations unies a proclamé 2019 Année internationale des langues autochtones, afin de préserver, mettre en valeur et revitaliser les langues parlées.
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Des artisans ayant participé au salon national des produits dérivés du palmier et d’articles de souvenirs, organisé à Biskra, se sont accordés, samedi, à dire que cet événement représente un espace pour relancer les métiers traditionnels en voie d’extinction.
Selon Djemoui Saâdouni, artisan d’El-Meghaier (wilaya d’El-Oued), spécialisé dans la transformation de la feuille de palmier, consacrer des stands à l’exposition et à la vente de produits issus de la transformation manuelle de la matière première, à l’instar des paniers en osier, tapis traditionnels et cuivre, est susceptible de donner un «nouveau souffle» à un certain nombre de métiers artisanaux en perte de vitesse en raison de la faible proportion d’artisans qui s’y consacrent et de la dure concurrence des produits industriels.
Ce même artisan a ajouté que la majorité des personnes exerçant dans une activité artisanale en ont généralement hérité, tout en s’y consacrant soit individuellement soit en petits groupes, soulignant que ces personnes n’ont pas beaucoup d’occasions d’accroitre la vente de leurs produits, en dehors de ce genre d’événements qui attirent un grand nombre de clients et permet de mettre les produits à la portée des citoyens désirant en acquérir.
De son côté, Dridi El Hamel, un artisan de Biskra, spécialisé dans les produits en laine, a affirmé que le produit artisanal local, comme les tapis, les ustensiles en poterie et les produits dérivés du palmier, nécessitant beaucoup de travail et une main-d’œuvre qualifiée, est proposé à des prix jugés élevés pour les clients, comparativement à des produits similaires fabriqués avec des machines modernes. Ce même artisan a également fait savoir que des produits traditionnels pouvaient être utilisés quotidiennement ou encore comme décoration, déplorant que le style de vie moderne ne laisse plus de place à certains ustensiles à l’instar du moulin traditionnel.
Pour sa part, Rabia Kridi, une artisane de Biskra, spécialisée dans le textile et le cuir, a indiqué avoir interrompu son travail pendant une longue période en raison de l’absence de lieux pour commercialiser ses produits, confiant que sa présence à ce salon vise à relancer son activité, en tissant un nouveau réseau de clientèle. Elle a ajouté, par ailleurs, que le coût des matières premières et l’effort physique que requiert son métier le rend plus susceptible à disparaitre. Le directeur de la chambre de l’artisanat et des métiers (CAM) de Biskra, Youcef Si El Abedi, a soutenu que ce salon vise à dynamiser le tourisme local et à créer un espace d’interaction au profit des artisans afin de préserver le patrimoine artisanal national en le transformant en une activité économique générant un rendement financier à même de permettre de poursuivre la production artisanale et la prémunir de l’extinction.
Le Salon national des dérivés du palmier et des articles de souvenirs, abrité par la maison de l’industrie traditionnelle de Biskra durant 15 jours, qui a vu la participation de 70 exposants, s’est clôturé samedi. La manifestation a été organisée par la CAM de la wilaya de Biskra en coordination avec la direction locale du tourisme et de l’artisanat.
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