Deux des trois clubs algériens en lice dans les deux épreuves de la CAF, la JS Saoura et le NA Hussein Dey, n’arrivent plus à assurer leur équilibre enregistrant, ces dernières semaines, nombre de faux-pas.
Eliminée de la Coupe d’Algérie devant le petit poucet de l’IB Lakhdaria, en ouverture de la phase nationale, la formation-phare du sud-ouest algérien a de nouveau chuté sur la scène nationale en concédant une défaite, la seconde cette saison après celle subie devant le CA Bordj Bou-Arréridj (0-1, lors de la sixième étape du championnat) sur son ground du 20-Août à Béchar. Face à une équipe de la JS Kabylie elle-même expédiée de l’épreuve populaire dès son entrée par un club de la DNA, le NRB Ghriss, les joueurs de Nabil Neghiz ont semblé «absents», laissant les Canaris de Franck Dumas mener les débats à leur guise.
Cette désillusion a fait réagir les fans du club qui ont mal digéré le coup estimant que l’équipe de Neghiz n’a fait valoir aucune motivation pour s’imposer face à la JSK. Les changements opérés par le staff technique sur l’équipe de base semblent le principal reproche fait à Neghiz. Ce dernier a de nouveau fait confiance au revenant Ziri Hammar, un élément qui s’est fait remarquer par ses innombrables ratages devant Salhi et sa défense. L’absence d’un vrai meneur de jeu, Aoued ayant été libéré alors que Yahia Cherif n’était pas parmi les 18, est l’autre raison évoquée par les observateurs. Les gars de la Saoura qui disposent de la meilleure défense de la ligue 1(7 buts encaissés), souffrent dans l’animation offensive.
L’attaque n’a inscrit que 14 buts en seize sorties officielles en championnat. Ces quatorze réalisations l’ont été grâce à des rushs rapides ou bien des balles arrêtées. Le départ, l’été dernier de Bourdim au MC Alger, semble laisser des regrets parmi les fans de la JSS qui redoutent d’autres déconfitures de leur équipe. La direction du club est interpellée à trouver un meneur de jeu capable de mener les offensives, elle qui a concentré ses efforts de recruter des attaquants à l’exemple du Tanzanien Ulimwengu (TP Mazembe), Ziri Hammar (MC Oran) ou Bekbouka (US Béni Douala). La prochaine sortie, mardi à Oran devant le MCO, devrait mieux renseigner sur les capacités actuelles de la formation de Béchar désormais expédiée du podium, rang qu’elle se doit de conserver si elle veut figurer souvent dans les compétitions africaines. Une virée à haut risque qui interviendra quelques jours avant le long périple pour la Tanzanie où la JSS se frottera au Simba.
Le Nasr a le mal de…Gasmi
C’est l’autre déception de la seizième levée du championnat. Le NAHD, battu at home par le CS Constantine, adversaire qui confirme sa bonne tenue loin de ses bases depuis l’arrivée de Lavagne, les Sang et Or semblent en perte de vitesse. Ceci malgré une qualification, tirée par les cheveux faut-il le préciser, aux seizièmes de finale-bis de la Coupe de la CAF et un autre passage en force devant les régionaux de l’USM Khenchela lors des seizièmes de finale de la Coupe d’Algérie. Deux «alertes» qui n’ont pas éveillé les soupçons d’une forme de lassitude qui s’est emparée de l’équipe banlieusarde.
Un NAHD qui confirme aussi sa dépendance à son vieux buteur, Ahmed Gasmi. Blessé lors du match retour des seizièmes de finale de la coupe de la CAF devant les Zambiens des Green Eagles, l’attaquant Nahdiste a manqué les trois derniers rendez-vous de son équipe (face à l’Olympique Akbou et l’USM Khenchela en Coupe puis le CSC, vendredi en championnat). Une absence qui s’est fait lourdement sentir d’autant plus que les principaux «pistons» du team drivé par Mohamed Lacete, en l’occurrence El-Orfi et Harrag n’ont plus leur rendement d’antan. Face à un ensemble du CSC qui a merveilleusement quadrillé l’entrejeu, le Milaha a paru débordé de toutes parts, n’arrivant qu’en de rares occasions à porter le danger dans la zone de Rahmani.
L’équipe de Lacete semblait comme coupée en deux, une défense qui renvoie les ballons à l’emporte-pièce et des attaquants qui couraient dans tous les sens à la recherche d’une balle insaisissable. Mardi, les Husseindéens qui préparent leur double confrontation africaine devant les Libyens de Benghazi auront à faire aux gars de Soustara, autre équipe qui doute notamment après cette défaite à Tadjenanet, lesquels voudraient bien reprendre leur dynamique de succès pour conserver leur sécurisante marge. Un autre test de vérité qui risque de s’avérer préjudiciable pour les Sang et Or qui devront batailler sur les trois fronts (championnat, Coupe de la CAF et Coupe d’Algérie) avec des «munitions» grippées…
Les Sanafir enfin rassasiés ?
Avec pratiquement les mêmes ingrédients, le CSC fait de meilleures recettes. C’est l’impression que dégage le club de Cirta ces dernières semaines. Exactement depuis l’arrivée du nouvel entraîneur, le Français Denis Lavagne. Moribonds durant une grande partie de la phase aller, les Constantinois semblent avoir retrouvé leur joie de gagner. La série signée sous la conduite du nouveau coach est pour le moins exceptionnelle pour une équipe algérienne. En effet, il est rare de nos jours pour nos clubs, les plus performants soit-ils, réaliser un succès en Ligue des champions africaine (Vipers d’Ouganda), un autre en Coupe d’Algérie (Lakhdaria) puis un troisième en championnat (NAHD à Alger).
C’est, en tout, le cinquième succès remporté par les Vert et Noir sous la conduite de l’ex-driver du TP Mazembe. Ceci sans compter sur les renforts hivernaux (seul Yettou est venu renforcer les rangs en attendant les deux Africains, en l’occurrence le Camerounais Arouna Dang et le Congolais Dylan Bahamboula) attendus aujourd’hui à Constantine. La seule véritable recrue est, par conséquent, l’entraîneur Denis Lavagne qui semble avoir trouvé la potion magique pour redémarrer la mécanique du Chabab. Une équipe qui devra, toutefois, prouver son regain de forme à l’occasion de ses deux prochaines sorties, à Constantine face au CABBA lors de la 17e levée puis lors de la première journée de la phase des poules, vendredi prochain à Tunis, face au Club Africain. Un pari qui tient à cœur aux Sanafir ravis de voir leur team renaître de ses cendres.
M. B.
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Le défenseur du FC Barcelone Samuel Umtiti, handicapé par des douleurs récurrentes au genou gauche, a de «bonnes sensations» après avoir suivi un protocole de soins et le Français pourrait reprendre l’entraînement collectif courant janvier, a dit hier son entraîneur Ernesto Valverde.
«Nous nous attendons à ce qu’il puisse essayer de reprendre avec l’équipe d’ici deux semaines et nous verrons ensuite comment vont les choses», a dit le technicien en conférence de presse à la veille d’un déplacement à Getafe en Championnat d’Espagne. «Je le vois montrer de bonnes sensations donc on va voir, on va attendre un peu», a ajouté le technicien. «Nous espérons qu’avec ces bonnes sensations, Samu puisse nous aider dès ce mois-ci.» Le champion du monde 2018, en délicatesse avec son genou gauche depuis le début de la saison, a décidé de ne pas se faire opérer et de suivre un programme de soins au Qatar pendant tout le mois de décembre.
Umtiti n’a disputé que huit matchs depuis le début de la saison avec Barcelone et son absence prolongée, combinée à celle du Belge Thomas Vermaelen, a conduit les dirigeants catalans à se faire prêter jusqu’en juin le défenseur colombien de Valence Jeison Murillo. Leader du Championnat d’Espagne, le FC Barcelone (1er, 37 pts) peut s’assurer ce soir le titre honorifique de «champion d’hiver» en cas de succès à Getafe lors de la 18e journée, avant-dernière journée de la phase «aller». Mais la concurrence n’est pas loin avec notamment la menace de l’Atlético Madrid (2e, 34 pts), du Séville FC (3e, 32 pts) et du Real Madrid (4e, 30 pts), a rappelé Valverde, soulignant la difficulté de cette Liga plus resserrée qu’à l’accoutumée.
«Cette année la Liga est plus disputée, pas comme l’an dernier où les écarts étaient plus nets», a prévenu le technicien barcelonais. «Cette année, tout est plus serré. Peut-être parce que les équipes de tête comme nous, ont davantage trébuché et les poursuivants ont davantage poussé. Pour les spectateurs, il est très bien qu’il y ait plusieurs candidats. Et pour nous, tout nous convient tant que nous sommes en tête», a-t-il ironisé.
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S. Mouas
Vendredi dernier, sur la RN 96 reliant le chef-lieu de wilaya à la localité d’Aghlal, distante d’une quinzaine de km et réputée dangereuse pour ses virages, deux véhicules sont entrés en collision, une Renault 21 et une Mégane, occasionnant des dégâts matériels importants et des blessures de différents degrés à 07 personnes dont l’âge se situe entre 03 et 50 ans. Les victimes ont été évacuées vers l’hôpital Ahmed-Medeghri d’Aïn Témouchent tandis qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ce sinistre.The post Aïn Témouchent: Sept blessés dans une collision appeared first on .
Khaled Boumediene
Les vastes champs semiarides des localités d’Ouled Riah et Sabra connaissent une invasion sans précédent de rats des champs. Selon de nombreux fellahs de cette région très réputée pour ses cultures de petits pois, fèves, pois chiches et céréales, ces petites bêtes nuisibles qui s’attaquent aux semis et plantes ont fait leur apparition sur ces grandes étendues il y a plus d’un mois. « Les rats des champs grouillent de partout et menacent toutes nos cultures! Ce phénomène est récurrent et on ne sait pas comment on peut s’en débarrasser un jour ! », s’alarment des fellahs d’Ouled Riah.Contacté au sujet de ce fléau qui tracasse ces agriculteurs, le directeur des services agricoles de la wilaya de Tlemcen, M. Mohamed Yacheur, a souligné que « les localités d’Ouled Riah et Sabra, connues pour leurs produits, sont des zones qui connaissent des effets du manque d’eau et sont habituellement infestées par les rats des champs et ce, contrairement aux zones suffisamment irriguées et cultivées où ce phénomène n’existe pratiquement pas. Ces étendues et parcelles de terres connaissent à chaque fois ce phénomène, et c’est la raison pour laquelle des séances de sensibilisation sur ces bêtes et sur leurs modes de transmission ont été effectuées au niveau de ces zones au profit des agriculteurs touchés. La prolifération est pour le moment maîtrisée grâce au déploiement de la station régionale de la protection des végétaux relevant de l’Institut national de la protection des végétaux (INPV) ainsi que l’inspection phytosanitaire des services agricoles de la wilaya qui ont procédé à la distribution aux fellahs d’Ouled Riah, Sabra et la ferme pilote de Tilaft du côté de Sabra des quantités d’appâts chimiques pour le traitement de ce fléau, afin de stopper et éradiquer ces bêtes dévastatrices au niveau de ces vastes étendues ».
Par ailleurs, M. Yacheur a affirmé que « d’autres dispositions ont été prises par les services agricoles de Tlemcen dans le cadre de la lutte contre un insecte nuisible dans ses gîtes pendant la saison hivernale au niveau des bordures des champs céréaliers, pour éviter son éclosion plus tard dans les semaines qui viennent ».
Pour se nourrir grâce à ses pièces buccales, cet insecte endommage les plants, selon l’ingénieur agronome de Hennaya (Lablack Azzedine), empêchant la bonne circulation de l’eau et des éléments nutritifs. Cela entraîne leur mort en l’absence d’une intervention efficace. Par ailleurs, le flétrissement et la mort des plants sont d’autant plus favorisés par le fait qu’en s’alimentant l’insecte injecte dans le plant des enzymes toxiques. Plusieurs situations peuvent favoriser les infestations comme la présence excessive de chaume et l’utilisation excessive d’engrais azotés. Les risques sont plus accrus pour les pelouses aménagées sur un sol sablonneux ou encore les pelouses implantées dans des zones très ensoleillées et qui sont soumises à des conditions de sécheresse.
Il est essentiel de souligner que la wilaya de Tlemcen dispose de plusieurs régions réputées pour leurs produits du terroir. L’on peut citer : le navet et olives de Béni Snous, les cerises de Béni Ghezli, Ouled Sidi El Hadj, Béni Smaïel et Attar, les pommes de Bouhlou, le miel de Béni Ghezli, les amandes de Beni Ouarsous, le raisin de Djebala, les figues de Nedroma et Béni Snous, la pêche d’Aïn Nehala, etc. Tous ces produits « authentiques » ont un goût typique. Ces produits agricoles de terroir se développent de plus en plus grâce à l’appui technique et financier de l’Etat et au savoir-faire acquis par les fellahs de ces localités agro-climatiques, qui se transmet de génération en génération. Il y a lieu de rappeler que les services agricoles de Tlemcen ont procédé récemment à la distribution de 15.000 plants de cerisiers (200 hectares) aux fellahs de Béni Smaïel, Béni Ghezli, Ouled Sidi El Hadj et Attar, afin de développer cette culture au niveau de ces zones où l’humidité du sol et les conditions climatiques sont en général propices et favorables aux plantations. En outre, près de 20.000 plants d’oliviers ont été octroyés aux fellahs des zones montagneuses de la wilaya pour développer la filière oléicole et lutter contre l’érosion.
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Khaled Boumediene
La psychose a gagné les habitants de Maghnia. A la cité des Chouhada, tout le monde ne parle que de cela et les parents redoutent un nouvel incident. Un enfant de 10 ans, a failli être enlevé alors qu’il se trouvait à la gare ferroviaire. Un homme l’aurait abordé pour le conduire vers une voiture où plusieurs personnes l’attendaient. En criant à tue-tête, l’enfant a pu alerter les passants et échapper à son ravisseur qui a réussi à prendre la fuite avec ses compagnons après que quelques citoyens aient accouru au secours de l’enfant en danger. La police judiciaire de Maghnia mène l’enquête pour tenter de retrouver l’auteur présumé ainsi que ses complices qui ont échoué dans leur tentative d’enlever l’enfant.The post Maghnia: Tentative d’enlèvement d’un enfant de 10 ans appeared first on .
A. Zerzouri
A travers une correspondance adressée le 24 décembre dernier au directeur de la santé et déposée à l’inspection du travail, le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) hausse le ton en soulevant de nombreux points de revendication qui n’ont pas encore trouvé solution, poussant les représentants des travailleurs à monter au créneau et tenter de résoudre les problèmes par le biais du dialogue, afin d’éviter le pourrissement de la situation. D’emblée, dans leur lettre, les syndicalistes du SAP mettent l’accent sur le suivi des points ayant fait l’objet d’un accord mutuel entre syndicat et administration et qui restent toujours en suspens, à l’exemple de la non- régularisation des paramédicaux admis au concours de promotion de l’année 2017, à travers tous les établissements publics de santé de la wilaya. Ainsi que le retard mis dans l’organisation du même concours pour l’année 2018, également à travers tous les établissements publics de santé, peut-on lire sur la correspondance en question.D’autres dossiers ont été soulevés avec une pointe de colère mêlée à la déception, comme l’exclusion des paramédicaux de la formation continue à l’étranger et le black-out sciemment entretenu autour des bourses très limitées accordées dans ce cadre, et la non-régularisation du dossier des coordonnateurs des activités paramédicales et les cadres paramédicaux exclus de la formation continue spécialisée proposée par le bureau de wilaya du SAP. Pis encore, on dénonce la défaillance inexplicable dans l’élaboration du planning annuel de la gestion des ressources humaines au niveau de certains établissements publics de santé, chose qui a eu ses effets néfastes, notamment en matière de blocage des promotions des paramédicaux en catégorie, dans des postes de responsabilité et sur le plan de la formation.
Enfin, on ne manquera pas de réitérer l’exigence de la sécurisation des paramédicaux dans leurs postes de travail, surtout au niveau des urgences médicales où ils se trouvent exposés à tous les risques d’agression. Pour le moment, aucune réponse aux points soulevés n’est venue apaiser la tension qui couve au sein des paramédicaux.The post Constantine – Sécurité, non-régularisation des promotions, formation à l’étranger: Les paramédicaux haussent le ton appeared first on .
A. E. A.
Bien que la wilaya de Constantine soit considérée comme leader pour ce qui est de la maïtrise de techniques en matière de production laitière, elle n’en souffre pas moins de difficultés de collecte, de déficit en eau et de la modestie de la superficie consacrée à cette activité. Selon le directeur des services agricoles (DSA), Yacine Ghédiri, la production de lait pour cette année 2018 a atteint plus de 42 millions de litres et ce, malgré la modestie des superficies servant au pâturage, de même que le déficit en eau caractérisant la wilaya. Car en vérité, dit-il, la production du lait de vache a besoin de grandes quantités d’eau.«Par ailleurs, ajoute-t-il, nous rencontrons un gros problème au niveau de la filière, à savoir la collecte du lait cru de vache». Et dans ce sillage, notre interlocuteur ne manque pas d’évoquer les difficultés rencontrées dans l’adhésion au programme de collecte, où la majorité des éleveurs écoulent leur production de lait au niveau du marché parallèle, la vendant directement au consommateur.
«Cependant en raison des risques pour la santé publique, que peuvent entraîner ces ventes, d’une part, et des problèmes que la wilaya enregistre dans la collecte de la production totale de ce lait cru, nous avons mis en place avec la direction du commerce un dispositif interdisant carrément cette vente directe au consommateur. Bien sûr en réaction à cela, les éleveurs et les collecteurs de lait se sont même organisés en fédération pour s’y opposer, mais nous avons réussi au final et par le dialogue à les faire revenir à de meilleurs sentiments, les persuadant que c’est dans leur intérêt aussi en tant que consommateur».
D’autre part, l’obligation de passer par la pasteurisation au niveau des laiteries, pour toute vente de lait, contribuera à booster l’opération de collecte de ces mêmes laiteries, ajoute-t-il. Et de faire observer que la collecte de lait cru pour l’année 2018 n’a été que de 22 millions de litres, c’est pratiquement la moitié de la production totale qui n’est pas récupérée pour les besoins de pasteurisation.
Et de renouveler l’appel adressé auparavant aux éleveurs et collecteurs d’adhérer à l’opération de collecte du lait cru, pour l’avantage qu’elle offre et qui concerne l’aide de 12 dinars par litre, qui est octroyée par l’Etat, affirme-t-il.
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Ali Chabana
Deux jeunes s’étaient mis à épier de loin un dépôt de tabac. Leur visée était bien connue : dès le retour du gérant du magasin, le camion chargé d’une importante quantité de cigarettes et commença à la décharger.La nuit venue, nos deux comparses se dirigèrent au lieu indiqué, et avec eux un arrache-clou défoncèrent le magasin et s’emparèrent d’un lot de 35.000 paquets de cigarettes. La scène s’était produite en 2017 à Bir El Ater, au sud de la wilaya de Tébessa. Le lendemain, le père du propriétaire du dépôt de tabac se rendit compte du vol et alerta vite son fils. Aussitôt, ce dernier se rendit à la police afin de signaler le cambriolage et déposer une plainte contre X. Quelques jours après, les deux lascars, aujourd’hui devant la justice, s’achetèrent un véhicule Toyota tout-terrain et se permirent quelques excentricités, des dépenses à tout va, vêtements de luxe et restaurants. Cela attira la curiosité des gens, quand on savait que les deux jeunes étaient des chômeurs notoires.
Les informations tombèrent chez la victime du vol, qui porta une seconde plainte, cette fois-ci contre ces deux-là, lesquels et comme par enchantement disparurent dans la nature et prirent la fuite. Le juge d’instruction instruisit un mandat d’amener. Le vendeur du véhicule, lui aussi appelé à la barre, indiqua avoir cédé la voiture contre de l’argent, après avoir refusé un troc, voiture contre cigarettes.
Le jour de leur procès, les deux accusés se contredirent et se jetèrent les accusations, l’un d’eux dira n’avoir connu son compagnon que lors de leur séjour en prison. Après les délibérations, le tribunal criminel près la cour de justice de Tébessa a prononcé des peines d’emprisonnement à l’encontre du principal accusé, qui écopa de 5 ans et son complice s’est vu infligé 4 ans. Une réclusion criminelle assortie d’un remboursement de dommages de 4 millions de dinars à la victime.
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A.El Abci
Le palais de la culture Med Laïd Al Khalifa a abrité hier la première rencontre régionale du «Forum international pour la modération » «Al Wassatia», en présence de son président, Aboudjerra Soltani, et de représentants venus de 14 wilayas de l’Est du pays et ce, à l’effet d’en expliquer les valeurs et le message et de les doter de structures locales.Selon un des organisateurs, la matinée a été réservée aux explications des objectifs, valeurs et message, alors que l’après-midi a été consacrée au volet organique avec essentiellement
l’installation des bureaux des wilayas participantes.
Le président du forum, A. Soltani, a fait une déclaration en marge de la rencontre et dans laquelle il a souligné qu’ « il n’y a plus d’idée et de pensée de nature locale, elles sont toutes mondialisées. Situation qui fait que nous ne faisons que recevoir des orientations à travers cet espace ouvert». Aussi, dira-t-il, «avons-nous décidé d’exploiter ce même espace pour faire bouger les compétences, qui sont actuellement en panne dans notre pays, dans les domaines de la culture, la politique, l’économie, le sport, etc., pour leur offrir un espace de dialogue ». Et d’indiquer que ce dernier servira à la promotion de la culture, de la conciliation nationale, d’actions pacifiques et non violentes, avec pour objectif le développement du pays avec l’entraide de tous.
« Nous avons rencontré à propos du forum beaucoup de réactions positives auprès de nos élites et des décideurs dans le pays, mais aussi la volonté de la part de nombreuses forces d’y adhérer », a indiqué M. Soltani. Et de considérer que « nous sommes encore à la phase d’institution du forum, mais qui nous donnera la possibilité à terme de présenter des analyses sérieuses et approfondies qui participeront à éclairer nos responsables politiques et nos leaders des formations partisanes pour les bonnes décisions à prendre. Et pourquoi ne pas participer également, à notre tour, à la mondialisation pour la simple raison que celle-ci a transformé le monde en un petit village ».
Cette première manifestation publique du forum a vu l’installation de bureaux locaux des wilayas de l’Est, qui sera suivie ultérieurement par d’autres réunions à l’Ouest, au Centre et au Sud, a-t-on appris auprès des organisateurs. M. A. Soltani a recommandé dans une courte allocution aux élus des bureaux locaux installés «de s’ouvrir à tous, à la culture, à la science et de bannir l’idéologie».
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A. Z.
Le « tueur silencieux » a encore fait une victime, une troisième en moins de 24 heures. Un homme de 33 ans a été tué, dans la nuit de vendredi à samedi, au niveau de la commune de Ouled Rahmoune des suites de l’inhalation du monoxyde de carbone, indique un communiqué de la Protection civile transmis hier à notre rédaction. Immédiatement après l’alerte, les éléments de l’unité secondaire Guettouche El Djemaï se sont déplacés sur les lieux, à la cité Tayeb Med Guerabsi, au village d’El Gourzi, à 23h10, indique la même source. Ajoutant que la victime a été découverte morte par asphyxie, après avoir inhalé du monoxyde de carbone qui se dégageait du chauffage. Le corps de la victime a été évacué vers la morgue de l’hôpital Med Boudiaf d’El Khroub, signale-t-on.The post Un homme tué par le monoxyde de carbone à El Gourzi appeared first on .
A. Ouélaa
La police judiciaire du 2ème arrondissement d’El Tarf, a mis fin à la série de cambriolages de magasins de la ville d’El Tarf et de ses environs. Le dernier en date, est un magasin de cosmétiques et de produits de beauté, ayant fait l’objet d’un vol par effraction le mercredi passé. La victime qui a immédiatement déposé plainte, a permis aux enquêteurs de se déplacer sur les lieux. La prise des empreintes, grâce au système AFIS, a permis d’indiquer formellement celui qui a commis ce cambriolage, puisque déjà fiché comme cambrioleur ayant purgé par le passé des peines de prison pour vols multiples commis la nuit par effraction.Présenté devant le tribunal d’El Tarf jeudi dernier, le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt pat le magistrat instructeur.
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Ghania Oukazi
Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a appelé, hier, les populations des zones frontalières à observer une vigilance « du plus haut degré » pour, a-t-il dit « relever les défis sécuritaires actuels et à venir.»«Vous avez vécu ces derniers temps, les tentatives d’incursion dans le territoire national de groupes venus de certains pays arabes, la vigilance doit être à son plus haut niveau, ( ), nous avons vécu les années noires du terrorisme, nous avons perdu des milliers de vies algériennes, Dieu merci, nous l’avons vaincu grâce aux multiples sacrifices,» a-t-il affirmé, hier, devant les notables et les représentants de la Société civile de la commune de Tinzaouatine, dans la wilaya de Tamanrasset. Nouredine Bedoui a noté que «les services de sécurité, tous corps confondus, sont en vigilance totale ( ), à ceux qui s’expriment de l’intérieur et de l’extérieur du pays, que se soient des organisations ou autres, ceux qui distillent des mensonges, on leur dit que ceux qui veulent entrer en Algérie, il existe des postes frontaliers, mais ceux qui violent nos frontières, ils doivent savoir que nous défendrons tous notre pays.» L’allusion concerne des groupes venus ces derniers temps, a-t-on dit, de la Syrie pour atteindre les frontières sud du pays.
Pour le ministre, « la sécurité et la stabilité du pays sont des lignes rouges.» Il affirme ainsi, que «nous vivons actuellement, un redéploiement de certains groupes, la vigilance la plus forte doit être de mise.» Bedoui demande aux populations de ces zones frontalières avec le Mali et le Niger, « faites confiance en les institutions sécuritaires de l’Etat, en votre armée qui est aux frontières pour la sécurité du pays et des citoyens.» Le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane, le confortera dans sa courte intervention en déclarant que «un pays est fort quand ses frontières sont préservées.» Avant de lui céder la parole, Bedoui aura souligné que «sans la sécurité et la stabilité, on ne peut parler de développement ni d’autres choses.»Un programme de sécurisation des frontières
Autres choses, le ministre devait retenir la revendication qui lui a été faite par les habitants de Tinzaouatine de « revoir la réglementation codifiant l’exploration de l’or, dans la région, pour délivrer des autorisations spéciales à ceux de la région qui la pratiquent, et ce, pour leur éviter d’être arrêtés par les services de sécurité.» Les intervenants ont pointé du doigt «les arrestations de nos jeunes et leur comparution devant le juge, la saisie de leur matériel.» Ils déplorent le fait que «les services de sécurité arrêtent, parfois, des personnes qui n’ont même pas fait d’exploration mais mènent des activités pour la prise en charge de leur élevage.»
Le MICLA leur promettra que «toutes vos doléances seront portées à la connaissance du gouvernement et des ministres concernés pour que des solutions leur soient trouvées dans les plus brefs délais.» Le ministre du Commerce, Saïd Djelab, leur a affirmé que «l’organisation de la Foire Assihar’ (gelée depuis de longes années ndlr), aura lieu au début de février prochain, on verra pour cela avec le wali et nos voisins.» Djelab fait savoir qu’«il est prévu à l’avenir de faire de Tamanrasset un pôle économique et commercial, d’en construire les infrastructures nécessaires, il faut que l’Assihar devienne un événement économique africain.»
«Les cadres de la Nation doivent être permutés»
Tout en rappelant la rencontre avec les autorités et élus des zones frontalières, tenue à Alger, ces derniers mois, Bedoui précisera que «vos demandes sont incluses dans les recommandations que nous avons arrêtées ( ), importance est donnée à la réalisation des routes, projets inscrits dans le programme spécial frontières’ décidé par le président de la République, auxquels nous allons accorder des rallonges budgétaires.» A son arrivée, il inspectera l’état d’avancement de projets inscrits dans «le programme de sécurisation des frontières de la wilaya de Tamanrasset.» Bouteflika avait débloqué un budget de 600 milliards de centimes pour la réalisation de 260 km qui y sont inclus. Il est question de réaliser en tout 4.445 km, par l’effet de prise en charge de revêtement linéaire tout autour de la wilaya de Tamanrasset, de réalisations d’aérodromes et pistes d’atterrissage, de plate-formes d’hélicoptères, tout autant qu’un revêtement de la piste Silet-Tinzaouatine sur une longueur de 367 km. « Le programme de sécurisation des frontières est le plus important, dans la région. Des élus noteront que la route reliant Tamanrasset au Niger est longue de 623 km «mais totalement défoncée.»
Première visite ministérielle «depuis l’indépendance»
Les populations ont noté que «c’est la première fois que des ministres viennent à Tinzaouatine depuis l’indépendance.» Situé à 550 km de Tamanrasset et à 380 km d’In Guezzam, Tinzaouatine, soulignera le ministre de l’Intérieur «est le point le plus reculé du pays.» Ses habitants veulent la voir érigée en wilaya déléguée «comme Debdeb.»
Les premières déclarations du MICLA ont mis en exergue «la nécessité du recrutement local» et a appelé, entre autres, les responsables de la protection civile à «organiser des concours spéciaux pour pouvoir les recruter dans le corps.» Il instruira, autorités locales et responsables d’institutions, à «mieux communiquer, mieux informer sur les opportunités de recrutement, il faudrait que nos jeunes comprennent qu’on les oriente vers des emplois qualifiés.» Bedoui demandera, aussi, à ce que «les cadres de la Nation soient permutés à travers les différentes régions du pays, pour acquérir le plus d’expérience possible, il ne faut pas qu’il fasse du surplace.» Il exigera en outre «la réalisation, dans les délais les plus courts, des infrastructures de base, notamment dans les zones frontalières, c’est une nécessité impérieuse» et recommandera «d’essayer le ciment pour la construction de réseaux routiers dans le Sud.»
Entre autres inaugurations auxquelles il a procédé, hier, dans la commune de Tinzaouatine, en plus du lancement de réalisation de tronçons routiers, un groupe scolaire alimenté par l’énergie solaire, cantine comprise en soulignant qu’ «aucune école ne sera construite sans cantine et les infrastructures publiques devront, toutes, passer au solaire.» Il a inauguré un poste avancé de la protection civile et aussi une piscine qui fait la joie des enfants d’une région très enclavée. Bedoui rappellera, à cet effet, le décret codifiant «la délégation de services publics» qui permet aux APC de signer des conventions avec des entreprises de jeunes pour la gestion des infrastructures publiques.
Des élus lui demanderont d’ouvrir les frontières (Mali et Niger) pour permettre aux populations d’exercer des activités commerciales et divers trocs «une fois tous les 15 jours ou au moins une fois par mois.»
Une réorganisation administrative «progressive»
A ceux qui lui ont demandé que Tinzaouatine devienne une wilaya déléguée, Bedoui fera savoir que «pour la nouvelle réorganisation administrative du territoire, nous adoptons une méthodologie d’étapes progressives, l’expérience de Debdeb nous montre, en effet, qu’il faut renforcer la force de l’Etat aux frontières, nous avons avancé au nord en créant des wilayas déléguées, on ne doit pas se précipiter, la démarche est étudiée, les étapes sont réfléchies pour aller vers cette nouvelle organisation, on parlera, bien-sûr, des communes ( ).» Le ministre assurera au passage que «la création de wilayas déléguées dans les Hauts Plateaux va se concrétiser, la décision prise en 2015 par le président de la République est irréversible, on est très avancé dans l’étude de cette réorganisation, on va la présenter au président, dans les prochaines semaines.»
Les populations ont noté que «les projets qui ont été programmés dans la région tardent à être réalisés à l’exemple de l’hôpital.» Elles réclament «des mesures d’urgence pour des transferts de l’eau potable, la réalisation d’un CEM, d’un Laboratoire, d’un Centre de transfusion sanguine, d’un Centre d’examen parce que celui existant est distant de Tinzaouatine de 360 km, des logements sociaux parce qu’on n’en pas eu depuis 2009, l’ouverture d’un siège de la Sûreté urbaine ( ).» L’ensemble des projets inscrits dans le cadre du programme de développement 2017-2018 ont été réévalués exigeant ainsi pour leur réalisation des moyens financiers supplémentaires importants.
En fin d’après-midi, les ministres reprendront l’avion pour In Guezzam aux fins d’inaugurer un centre d’hébergement pour les migrants illégaux, un lycée, une piscine et pour rencontrer la Société civile. Une opération d’exportation de ciment sera en outre lancée vers le Niger.
Aujourd’hui, ils iront à In Salah pour mener plusieurs autres activités et termineront leur périple, demain lundi, au chef-lieu Tamanrasset.
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Yazid Alilat
La ministre de l’Education nationale Nouria Benghabrit a confirmé hier samedi que les résultats scolaires du 1er trimestre de l’année 2018 – 2019 sont « globalement satisfaisants ». Elle a expliqué dans une conférence de presse à l’issue de la rencontre nationale avec les directeurs de wilayas que dans le cycle primaire, près de 86% des élèves ont obtenu la moyenne, contre 66% et 63% respectivement pour les cycles moyen et secondaire. Les chiffres sur les résultats scolaires du premier trimestre de l’année scolaire 2018 – 2019, déjà communiqués par le ministère à la fin de l’année 2018, ont été vivement contestés par les syndicats. Le ministère a indiqué dans une première évaluation des résultats scolaires, rendue publique à la fin décembre dernier, que pour le cycle primaire près de 75% d’élèves ont obtenu la moyenne pour l’arabe, 70% pour le français et 66% pour les mathématiques. Pour le moyen, 70% des élèves ont obtenu la moyenne en arabe, et entre 40 et 55% en mathématiques et en langues étrangères. D’autre part, près de 60% des élèves ont pu obtenir la moyenne en première année secondaire au niveau des deux troncs communs, en deuxième année secondaire, près des deux tiers des élèves ont obtenu la moyenne en lettres et philosophie, sciences expérimentales et gestion et économie, et trois quarts en langues étrangères, mathématiques et techniques mathématiques. Quant à la terminale, les deux tiers des élèves ont obtenu la moyenne en mathématiques et presque la moitié dans les autres filières. Selon le ministère de l’Education, la majorité des wilayas enregistrent plus de 70% des élèves du primaire ayant obtenu la moyenne, avec un taux de 90% pour certaines wilayas, 60% pour le moyen et 50% pour le secondaire avec des taux de 98% dans certaines wilayas.Des cadres du ministère expliquent que ces statistiques ont été obtenues grâce à la plateforme numérique, qui regroupe 95% des établissements scolaires, soit plus de 27 000 établissements tous cycles confondus. Mais les syndicats contestent le « satisfecit » du ministère quant aux résultats qu’il a annoncés à la fin de l’année. Meziane Meriane, coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), explique qu’il n’arrive pas à comprendre cette « appréciation satisfaisante », avant de s’interroger si « on peut parler de satisfecit quand 43% des élèves ont des notes en-dessous de la moyenne ! Et est-ce qu’on peut être satisfait quand on a un taux d’échec de 57 % des élèves de 3ème année secondaire ? ».
Pour lui, « il faut absolument s’éloigner et bannir les discours des années 70 du tout va bien, car ce discours n’arrange guère les choses ». Il estime que ces résultats étaient prévisibles, car « la surcharge des classes est une réalité qui demeure insurmontable et le manque de formation et d’expérience chez les jeunes enseignants pèse considérablement sur la qualité de l’Enseignement ». « 40.000 enseignants sont partis en retraite, ils ont été remplacés par des jeunes qui ont des acquis scientifiques, mais qui n’ont pas encore l’expérience pédagogique », résume t-il. Mêmes griefs chez l’UNPEF dont le président du bureau national Sadek Dziri conteste les statistiques du ministère, alors que le CLA (coordination des lycées d’Algérie) conteste le système d’évaluation et de notation du ministère, avant de relever qu »’on ne peut pas parler de satisfecit, alors que plus de 45 % des élèves du secondaire n’ont pas obtenu la moyenne durant ce 1er trimestre, 57 % des élèves ayant obtenu une moyenne de 10/20 ont eu des notes faibles en maths, physique, français et anglais ». Pour le SG du Satef, Boualem Amoura, « ces résultats sont biaisés et nous ne pouvons pas les valider. Même s’ils sont vrais, ils ne reflètent en aucun cas l’intelligence des élèves ». Pis, les syndicats d’enseignants considèrent le communiqué de la ministre sur les résultats du 1er trimestre pour les trois paliers contradictoire avec ses déclarations devant les membres de l’APN, lorsqu’elle avait déclaré, commentant ces résultats, que le niveau des élèves reste faible par rapport aux ambitions des programmes de réforme.Par ailleurs, la ministre de l’Education a fait le point lors de cette conférence de presse sur l’organisation des différents examens nationaux et concours, et la réorganisation pédagogique de ces examens, dont le lancement d’une réflexion nationale sur la réorganisation du baccalauréat dès 2020. L’objectif de cette réflexion, selon la ministre, est pour ’mieux informer les élèves sur les changements prévus », notamment en ce qui concerne la durée de l’épreuve du baccalauréat ainsi que l’intégration de l’évaluation continue. La ministre a également annoncé que la date de l’examen de la 5ème a été fixée au 29 mai prochain, alors que les épreuves du baccalauréat se dérouleront du 16 au 20 juin prochain, et du 9 au 11 juin pour le BEF.
Pour le concours de recrutement d’enseignants pour le cycle primaire au titre de l’année 2019, elle a affirmé que la liste d’attente est maintenue pour ce concours, ainsi que la liste de réserve de l’année 2017 pour le concours de recrutement en 2019 d’enseignants pour les cycles moyen et secondaire. Pour les examens professionnels de promotion aux grades de professeur principal et professeur formateur, prévus le 15 janvier prochain, elle a indiqué que le nombre de candidats pour les trois cycles d’enseignement est de 74.680 enseignants remplissant les conditions de participation à l’examen de promotion à 40.894 postes de professeur principal et de professeur formateur. Ces examens professionnels sont prévus à travers 259 centres au niveau national. « Pour la première fois, ce concours se déroulera en présence d’observateurs », a précisé la ministre de l’Education nationale. La ministre a également abordé le volet de la préparation de l’année scolaire 2019-2020, sur le plan pédagogique et humain, avec notamment le passage au nouveau système de baccalauréat, qui passera de cinq à trois jours, et un aménagement des matières et des horaires. Quant aux contentieux, la ministre a expliqué que près de 119.468 dossiers administratifs ont pu être résolus en faveur du personnel de l’Éducation nationale. Lors de sa conférence de presse, Mme Benghabrit a indiqué que près de 91,63% des établissements scolaires ont mis en place cette plateforme informatique du ministère pour permettre aux parents d’élèves de consulter en ligne les résultats scolaires de leurs enfants. Elle a précisé que seulement 2.340 établissements scolaires au niveau national n’ont pas encore mis en place ce service pour des raisons techniques.The post Résultats scolaires contestés par les syndicats: Benghabrit persiste et signe appeared first on .
Invitée sur le plateau du JT de la chaîne de télévision privée El Djazairia One, Khadidja Benhamou, la Miss Algérie 2019 fraîchement élue a répondu aux nombreux commentaires et attaques, parfois racistes, dont elle a été victime sur les réseaux sociaux depuis son couronnement.
Pour rappel, depuis l’annonce de sa victoire le jeudi soir, la ravissante Khadidja Benhamou, première Miss Algérie originaire du sud du pays, n’a de cesse de recevoir des attaques et des commentaires d’une rare violence sur les réseaux sociaux.
Heureusement, de nombreux algériens ont tenu à lui apporter leur soutien, comme par exemple la chanteuse Amel Zen qui a partagé sur sa page Facebook un texte pour accompagnant la photo de la jeune Miss pour la soutenir.
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Après avoir mobilisé des milliers de personnes dans une gigantesque marche à Béjaïa, le groupe Cevital du milliardaire Issad Rebrab, se retrouve aujourd’hui au cœur d’une vive polémique, en raison du triste sort qui a été réservé à 43 travailleurs.Le destin de ces travailleurs, qui ont perdu leur travail et leur détresse, divise les partisans et adversaires du groupe Cevital. En tenant un rassemblement devant le complexe industriel de Cevital à Béjaïa, ces travailleurs ont exprimé haut et fort, leur détresse quelques jours à peine après avoir participé à une immense marche pour contester le blocage des équipements industriels importés par le groupe d’Issad Rebrab.
« La majorité de ces 43 employés ont été recrutés juste au début de l’exploitation de la nouvelle usine située au sein de l’enceinte portuaire. Selon certains témoignages,ces salariés ont été formés par le groupe pour davantage d’efficacité et de rentabilité économique. Pendant des années, ils ont travaillé ardemment, ils ont même failli perdre leurs vies, comme certains de leurs collègues au sein de cette entreprise », relate à ce sujet Samir Larabi, ancien journaliste et militant actif du Parti Socialiste des Travailleurs (PST), l’un des derniers partis de la gauche algérienne.Sur sa page Facebook, Samir Larabi s’en prend sévèrement aux « supporters » de l’homme d’affaires Issad Rebrab.
« Le dernier rassemblement des ex-travailleurs de Cévital devant le siège de l’entreprise à Béjaia, nous interpelle collectivement sur la gestion RH de ce groupe, qui veut soi disant créer 100.000 emplois, mais il est incapable de réintégrer 43 travailleurs, dont certains ont passé plus de 20 ans dans cette entreprise. Une réintégration non pas pour faire du+social+, mais pour réparer une injustice commise par ce groupe, depuis 2013 », s’indigne ce militant politique, lequel appelle à une large solidarité avec ces travailleurs « qui ne demandent qu’à travailler, gagner honnêtement leurs salaires et faire vivre leurs familles ».
« Ces salariés ont été victimes d’un abus de pouvoir, de naïveté et d’abus de confiance. Ils ont même participé à la marche de soutien à Cévital organisée le 11 décembre 2018, à Béjaia », explique celui qui fut par le passé, le porte-parole du Comité national pour la défense des droits des chômeurs. Mais ces travailleurs ont-ils été vraiment trahis par les managers du groupe Cévital ? Ont-ils été victimes d’un mépris immoral comme le dénonce le militant du PST ? Moussa Nait Amara, l’un des observateurs les plus avertis de la scène économique de Béjaïa, réfute totalement ces accusations et explique sur page Facebook que ces travailleurs ont fait uniquement les frais d’un conflit entre un sous-traitant privé et le groupe Cévital. Les 43 travailleurs privés de leurs emplois ne sont pas des employés du groupe Cévital, mais travaillent pour le compte d’un sous-traitant privé. Moussa Nait Amara a dénoncé ainsi, une campagne de dénigrement mensongère, qui vise le groupe Cévital. Selon nos informations, il est vrai que ces 43 travailleurs ont été employés par une entreprise de sous-traitance, appelée PRO-SMI spécialisée dans la maintenance.
En 2017 et 2018, le contrat de sous-traitance entre le groupe Cévital et cette entreprise privée est reconduit, « mais sans la clause de réintégration de ces ex salariés de Cévital », déplore Samir qui n’a pas manqué de rappeler que ces ouvriers ont, d’abord, travaillé pour Cévital avant d’être confiés à cette entreprise privée dans le cadre de l’externalisation de certaines activités de maintenance du groupe d’Issad Rebrab. « L’ironie de l’histoire, Cévital décide de ne pas reconduire contrat de maintenance avec PROSMI et les 43 ex-salariés se retrouvent au chômage », dénonce enfin le militant du PST. Signalons enfin, que l’homme d’affaires Issad Rebrab ne s’est toujours pas prononcé au sujet de cette polémique.
Par Racim Nidhal.
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L’Algérie a refoulé une cargaison de blé en provenance d’Argentine, pour un défaut de qualité, a rapporté l’agence Reuters. Le blé expédié vers l’Algérie était « en-dessous des standards de qualité contractuels », selon l’agence qui cite ArgenTrigo, Chambre argentine de l’industrie du blé.
Contenu sur le marché, une récolte de 19 millions de tonnes.La partie argentine a expliqué, que ce rejet est un « cas isolé », affirmant que « le blé argentin est généralement en bon état ». Le blé a été expédié par l’entreprise chinoise COFCO, spécialisée dans le transport de céréales. « C’était une expédition de COFCO, et le problème est que le blé n’était pas dans un excellent état. Il était déjà à moitié-germé, lorsque la cargaison a été chargée », a reconnu David Hughes, président d’Argen Trigo, cité par Reuters. L’Algérie est le deuxième plus grand client pour le blé argentin. En 2018, 900.000 tonnes de blé ont été importés de ce pays,pour une valeur de 160 millions de dollars. De même sources, on apprend que les contrôles des céréales, au niveau du port algérien, ont permis aux autorités algériennes de détecter que la cargaison en question, ne répondait pas aux normes pré-requises.
De même source, la compagnie propriétaire du blé, Cofco, aurait exporté vers l’Algérie un blé de faible qualité. La teneur en farine qui résulte de cette cargaison, est faiblement panifiable. Ce qui altère la fermentation et la cuisson de la farine en question. Un argument suffisant, pour refuser la cargaison livrée. Seule explication plausible pour les médias argentins, c’est que l’entreprise en question aurait exporté un blé qui a germé au cours de la traversée. On signale, dans ce sillage, que la céréaliculture en Argentine a souffert d’une pluviométrie abondante, courant octobre et novembre, une situation qui a affecté la qualité des récoltes. La presse argentine s’interroge, cependant, sur l’impact de cet incident sur les prochaines cargaisons prévues. De même source, on estime les exportations argentines en blé, à 2,8 milliards de dollars.
Les Argentins craignent que le scénario de la cargaison rejetée par Alger, ne se reproduise pour leurs prochaines livraisons. A noter que l’Algérie a affirmé sa volonté de diversifier ses fournisseurs en blé. La Russie avait annoncé la presse en octobre dernier, serait à la tête des futurs fournisseurs de l’Algérie.
L’Algérie a importé 3,2 millions de tonnes de l’UE
L’Algérie a importé de l’Union européenne, 3,2 millions de tonnes de blé tendre, durant la campagne 2017/2018, selon le dernier bilan de France Agrimer. Près de 98% de cette quantité est importée de France. Durant la campagne 2016-2017, la quantité importée de l’UE était de 3,5 millions de tonnes, selon la même source. Quant aux importations de blé dur, elles ont atteint 57.622 tonnes durant la campagne 2017-2018, soit 100% de France.
Pour l’orge, l’UE a exporté vers l’Algérie une quantité de 318.215 tonnes durant la même campagne. Pour rappel, l’Algérie avait importé de l’Europe une quantité de 2,4 millions de tonnes de blé tendre, durant les six mois de la campagne 2017- 2018 contre 2,9 millions de tonnes de blé tendre durant les six mois de la campagne 2016-2017, selon les services douaniers français. Quant au blé dur, l’Algérie a importé 34.998 tonnes durant les six mois de la campagne 2016-2017, alors que durant la campagne 2017-2018, elle a importé une quantité de 32 546 tonnes, toujours selon la même source. Notons également qu’en avril dernier, l’Office algérien interprofessionnel des (Oaic), a acheté 388.000 tonnes de meunier, pour une facture d’achat autour de 90 millions de dollars.
Ce n’est que le dixième des besoins du pays, selon l’Oaic, qui ne trouve le choix que d’aller vers le marché international pour d’autres approvisionnements à l’issue de la campagne céréalière de cette année. L’Algérie demeure un des plus grands importateurs de céréales au monde. Rien que durant les deux premiers mois de 2018, notre pays en a importé pour 542,8 millions de dollars contre 530,6 millions de dollars (+2,3%),durant la même période de l’année passée.
Par Riad El Hadi.
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A peine quelques semaines après le scandale du jus en poudre « AMILA », dont la mauvaise utilisation a provoqué plusieurs cas d’intoxications dans la wilaya d’El Bayadh, la Santé publique est encore une fois mise à mal à Médéa ! Ainsi, plusieurs informations sont parvenues, la semaine écoulée, au bureau du groupement de Gendarmerie Nationale de cette wilaya du centre.
Ces dernières portaient sur l’existence d’un atelier clandestin de fabrication de graisse alimentaire (SMEN), dont le gérant, âgé de 61 ans, est un certain « M.B ». Les premiers éléments recueillis ont permis de convaincre le procureur de la République, qui a établi un mandat de perquisition. Sur les lieux, l’état hautement insalubre du local, a tôt fait d’emmener les gendarmes à prendre la décision de sceller le périmètre.
D’autant qu’il s’agissait de production d’un produit alimentaire très prisé par les familles algériennes : le SMEN (graisse végétale). Ainsi, plus de 1.900 cartons contenant chacun 24 boites en plastique de 800g de « SMEN », de marque « SMEN SOUMAM » ont été saisies. Soit, pas moins de 38 tonnes de ce produit destiné à finir dans les assiettes des habitants du centre du pays !
Par R.N.
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R.N.
La saison d’hiver devra connaître un cumul de précipitations «proche de la normale à au-dessus de la normale» sur le nord du pays, depuis les régions du littoral jusqu’aux hauts plateaux de l’Ouest, selon les prévisions saisonnières du Centre climatologique national (CCN).Selon les données fournies à l’APS par le directeur du CCN, Salah Sahabi Abed, pour «les précipitations, le cumul saisonnier devra être normale à au-dessus de la normale sur l’ensemble des régions du littoral algérien jusqu’aux hauts plateaux à l’ouest avec 85% de chance». Pour les températures, «la moyenne saisonnière sera à 80% de probabilité normale à au-dessus de la normale c’est à dire normale à plus chaude que la normale climatologique habituellement observée», a-t-il indiqué.
Il a noté, à ce propos que, globalement, «les prévisions saisonnières donnent des tendances moyennes pour la vigueur de la saison et dans certains cas, les fluctuations sub-saisonnières peuvent dominer». Dans le même cadre, M. Sahabi a indiqué avoir représenté, fin novembre dernier en Egypte, l’Office national de la météorologie (ONM) à un forum régional sous l’égide de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’objectif étant d’»arrêter avec les experts de différents centres climatiques spécialisés une prévision consensuelle des températures et des précipitations pour la saison globale hivernale décembre-janvier-février». Il s’agit, également, d’»évaluer les prévisions établies des saisons précédentes», a-t-il ajouté. Cette rencontre a réuni des experts du climat relevant de l’OMM, et aussi de la France, la Russie, l’Allemagne, la Serbie, l’Italie et l’Espagne, ainsi que des services hydrométéorologiques nationaux et instituts de recherche de la région méditerranéenne.
Cette prédiction est «basée sur la production des modèles climatiques dynamiques et statistiques ainsi que les caractéristiques climatiques des téléconnexions atmosphériques (anomalies climatiques reliées entre elles sur de grandes distances, typiquement des milliers de kilomètres, ndlr), connues à grande échelle», a précisé M. Sahabi.
Selon le responsable du CCN, au terme de leurs travaux, les experts ont conclu que pour cette année, les prévisions penchent sur des «conditions d’instabilité et donc de pluviosité importante sur le sud de l’Europe et les régions côtières de l’Afrique du nord, à l’instar du nord de l’Algérie». Il a expliqué, à cet égard, que «l’analyse des différentes sources de prévisibilité (activité solaire, la couverture neigeuse, l’étendue de glace de mer, El Nino) sur la base des relevés en mois de novembre 2018 montre une tendance probable à un déplacement vers le sud des systèmes de basses pressions pour l’hiver 2018/2019 qui seront associés à des perturbations génératrices de pluies et de conditions humides». Il relevé, à ce propos, que «cela pourrait conduire par conséquent à une augmentation des précipitations sur le bassin méditerranéen».
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R.N.
Les services de la gendarmerie nationale de Mostaganem ont démantelé, dernièrement, deux réseaux d’organisation d’opérations d’émigration clandestine par voie maritime et arrêté onze individus dans deux opérations distinctes, a-t-on appris, hier de la cellule de communication du groupement territorial de ce corps de sécurité. La première opération a été menée dans la commune d’Ouled Boughalem (90 km à l’Est de Mostaganem) où une patrouille de la gendarmerie nationale a saisi une embarcation de fabrication traditionnelle, un moteur et un véhicule utilitaire. Six individus ont été arrêtés.
La deuxième opération s’est soldée par l’arrestation de cinq personnes qui s’apprêtaient à quitter clandestinement par voie maritime le territoire nationale.
Les gendarmes ont saisi, lors de cette opération, menée dans la commune de Sidi Lakhdar (50 km à l’Est de Mostaganem), une embarcation et un moteur. Après les procédures d’enquête d’usage, les mis en cause seront présentés devant la justice, a-t-on précisé de même source.
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R.N.
Un corps sans vie a été découvert hier près de la plage de Trouville, site balnéaire relevant de la commune d’Aïn El Turck, par les unités du groupement territorial des gardes-côtes d’Oran, a-t-on appris de la cellule de communication de ce corps sécuritaire.Le cadavre, celui d’une femme, a été découvert hier à 11 heures près de la plage de Trouville par les unités du groupement territorial des garde-côtes d’Oran. La dépouille a été déposée par les éléments de la protection civile à la morgue de l’hôpital d’Aïn El Turck, a-t-on ajouté de même source.
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