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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Réforme générale du bac

Sun, 02/10/2019 - 15:36

Le ministère de l’Education nationale va lancer dans quelques jours les discussions sur la réforme du cycle secondaire, avons-nous appris de bonne source. Une étape obligatoire pour pouvoir passer à la réforme générale de l’examen du bac.

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Nacer Djabi : «L’élection en Algérie ne peut être un moyen de changement politique»

Sun, 02/10/2019 - 15:36

Dans une conférence intitulée «La situation générale du pays et la prochaine élection présidentielle», organisée hier par l’association Rassemblement action jeunesse (RAJ), le chercheur en sociologie Nacer Djabi a estimé que «dans les conditions actuelles en Algérie, l’élection ne peut être porteuse de changement politique».

Nacer Djabi, qui a analysé les facteurs qui auraient pu pousser à ce changement, a conclu qu’objectivement, il n’est pas possible de réussir un changement politique, encore moins à travers des élections.
Il a souligné que «les institutions du pays (administration, parlement, partis politiques, etc.) sont, désormais, incapables de reproduire des élites en mesure de porter le changement». Il a ajouté que «la rue est faible et la pression qu’elle exerce sur le pouvoir ne suffit pas pour imposer un changement politique».
Quant aux «nouveaux» acteurs de la scène politique algérienne, à savoir les hommes d’affaires, il a expliqué que «ce n’est pas encore une force en mesure de peser sur le destin collectif».

Selon lui, ces acteurs qui ont investi les médias et les associations sportives ainsi que les assemblées élues sont influents, plus influents que beaucoup d’appareils partisans. Mais, ils ne constituent pas encore un «bloc historique» à même de viser l’exercice du pouvoir.
«Un homme d’affaires est en mesure de collecter plus de signatures pour un candidat à la candidature que certains partis politiques. Mais, on ne sait pas vraiment ce que veulent ces derniers pour l’Algérie. Idem pour les jeunes qui n’expriment pas clairement leurs aspirations», a-t-il conclu.

L. H.

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Les «grosses pointures» du RND

Sun, 02/10/2019 - 15:35

Dans le staff de campagne du candidat Bouteflika, on constate que le RND n’est pas représenté par de «grosses pointures».
Certains se posent des questions sur cet «oubli», alors que d’autres estiment que les cadres du RND feront campagne sur le terrain.

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JS Saoura: Quel successeur pour Nabil Neghiz ?

Sun, 02/10/2019 - 15:31

La JS Saoura aborde sa troisième semaine sans entraîneur. Le départ consenti avec le coach Nabil Neghiz, aujourd’hui entraîneur de l’ES Sétif, au lendemain de la rencontre de Ligue de champions d’Afrique face aux Egyptiens d’El-Ahly, le 18 janvier dernier à Béchar, n’a pas donné lieu à un renouvellement dans la composante technique de la formation du sud-ouest.

C’est l’adjoint Karim Zaoui qui a repris les rênes de l’équipe en championnat respectivement face à l’USM Alger (défaite à Bologhine 2-0) et le NAHD, jeudi passé à Béchar (1-0) et en Ligue des champions contre les Congolais de l’AS Vita Club (2-2 à Kinshasa). Un adversaire que la JS Saoura s’apprête à recevoir cette semaine (mardi soir) à l’occasion de la quatrième journée de la phase de poules sans que la direction du club algérien ait songé à recruter un nouvel entraîneur. Il semble bien que le patron du club, Mohamed Zerouati, se dirige vers le recrutement de renom, à l’exemple du CS Constantine qui est allé chercher le Français Denis Lavagne. Un choix dicté par l’échec répété des précédentes expériences tentées avec des entraîneurs dont le seul intérêt en venant diriger la JSS est d’ordre financier. Une quête qui tarde à se concrétiser tellement les CV proposés ne semblent pas satisfaire aux gars de la Saoura qui continuent à faire confiance à Karim Zaoui en attendant des jours meilleurs.

Pour le match de mardi soir dont la préparation a été entamée vendredi, le staff technique de la JSS peut compter sur l’ensemble des joueurs à commencer par les revenants Messala Merbah et le Sénégalais Youssoupha (absents en RDC à cause de suspension) ainsi que les blessés Natèche, Talah et Boubekeur qui ont repris normalement les entraînements dans l’optique de cet important virage pour l’obtention du second sésame du groupe D, le premier étant l’apanage du géant égyptien d’El-Ahly qui devrait composter son passage en quart de finale dès cette semaine à Dar es-Salaam face aux Tanzaniens de Simba SC qu’ils avaient balayés l’autre jour à Alexandrie (5-0).

M. B.

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Présidentielle 2019 : message de candidature d’Abdelaziz Bouteflika (texte intégral)

Sun, 02/10/2019 - 15:25

ALGER- Voici le message à la nation de M. Abdelaziz Bouteflika, pour l’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle du 18 avril prochain.

   « MES CHERS COMPATRIOTES,

II y a cinq années, vous m’avez porté à la Magistrature suprême pour poursuivre le processus de construction nationale. Ce choix exprimé par une large majorité, reflétait sans doute votre attachement à une œuvre nationale marquante, autour de laquelle j’ai eu le privilège de rassembler vos convictions et de mobiliser vos énergies.

En effet, dès ma première investiture à la tête de notre pays, je me suis consacré à éteindre le brasier de la Fitna, à rassembler de nouveau une nation meurtrie par la tragédie nationale et à engager la reconstruction d’un pays ébranlé par une crise multiforme.

Ce défi a d’abord été relevé avec la Concorde civile, puis consolidé par la Réconciliation nationale que vous avez décidée souverainement. Grâce à ces choix historiques, la sécurité et la sérénité ont été rétablies dans notre pays, les blessures se sont cicatrisées et la fraternité est revenue au sein de la société. La voix de l’Algérie s’est de nouveau faite entendre avec force sur la scène internationale, et la Réconciliation nationale est devenue un exemple pour de nombreuses nations dans le monde.

Dans la paix restaurée, le pays est devenu un vaste chantier, après une période difficile d’ajustement structurel économique et social douloureux.

Les réformes se sont succédé dans de nombreux domaines, notamment ceux de la justice, de l’éducation, de l’administration et de l’économie. La démocratie ainsi que les droits et les libertés des citoyens ont enregistré de grandes avancées, consolidées par la dernière révision constitutionnelle.

Dans le domaine économique, l’Algérie a conforté sa souveraineté, grâce à un désendettement massif, à l’accumulation de réserves de change et à la constitution d’une épargne publique appréciable. Ce sont ces facteurs qui nous ont permis de faire face à l’effondrement des prix du pétrole ces dernières années, et de poursuivre ainsi notre processus de développement.

L’Algérie a également engagé des programmes massifs de construction d’infrastructures de base. Parallèlement, les réformes et les incitations publiques ont permis des progrès indéniables dans la diversification de l’économie et les exportations hors hydrocarbures.

Au plan social, la situation s’est améliorée sensiblement. On le constate à travers le recul du chômage, la prise en charge effective de nos concitoyens en matière d’habitat, sur tout le territoire national, la large satisfaction des besoins des citoyens en eau et énergie, ainsi que par le triplement du nombre de nos enfants, filles et garçons, présents dans les écoles, les centres de formation, les instituts et les universités.

Par voie de conséquence, l’indice du développement humain a atteint des niveaux remarquables dans les comparaisons internationales.

La progression dans le développement a été accompagnée d’une évolution qualitative des fondements de la société. Ainsi, l’unité nationale a été confortée par la promotion de tamazight comme l’un des piliers de notre identité nationale aux côtés de l’Islam et de la langue arabe. De même, la femme a vu sa place et son rôle en politique et dans le monde du travail, rehaussés à la mesure de sa contribution à la libération du pays et à la construction nationale.

Ainsi, avons-nous veillé à ce que notre jeunesse s’investisse davantage dans l’appropriation de son avenir par l’acquisition massive de la science et des connaissances, ainsi que par l’accès continu à la sphère productive et décisionnelle dans tous les domaines.

Comme l’on a consacré notre plus grande attention à notre communauté nationale établi e à l’étranger, compte tenu de son rôle historique remarquable dans la Glorieuse révolution et son attachement inconditionnel à la patrie. Et à cette occasion je réitère la poursuite des engagements de l’Etat dans la sauvegarde des droits légitimes de notre communauté nationale, et la prise en charge de ses préoccupations, tout en veillant à son implication dans développement national.

Nous avons également modernisé l’Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de libération nationale, ce qui permet à notre pays de garantir sa sécurité, dans le contexte de crises et de conflits qui secouent notre région.

Je saisis cette occasion pour renouveler l’expression de reconnaissance et de gratitude de la nation à tous les éléments de nos forces armées que je salue, Commandement, Officiers, Sous Officiers et Djounoud et tous ceux qui ont servi l’Algérie à travers cette glorieuse institution avec ferveur, fidélité et abnégation, et pour dire les sentiments de respect et de fierté que nous vouons à tous les corps de sécurité et corps constitués.

Prions tous, maintenant, à la mémoire des martyrs du devoir national, qui ont donné leurs vies pour que notre peuple jouisse aujourd’hui de la stabilité, la sécurité et la quiétude, dans la République qui est le produit de la Glorieuse Révolution de Novembre.

Au niveau international, l’Algérie est désormais, et le demeurera, un partenaire stratégique de nombreuses puissances actives dans le monde, en même temps qu’elle assume un rôle d’avant-garde dans les sphères auxquelles elle appartient, avec son palmarès riche et ses positions constantes.

MES CHERS COMPATRIOTES,

Ce sont sans doute, les avancées qu’a réalisé notre pays et la conscience des citoyens des enjeux et difficultés qui le guettent, qui ont amené, ces derniers mois, de nombreuses voix au sein de la classe politique et de la société civile à encore me solliciter pour poursuivre ma mission au service de la patrie.

Je voudrais exprimer, ici, ma profonde reconnaissance aux auteurs de ces appels dont j’ai perçu les attentes. Ils me rassurent que je n’ai pas déçu la majorité de notre peuple, même si je n’ai certainement pas concrétisé la totalité de mes engagements envers lui, ni encore moins satisfait toutes ses attentes et ses ambitions qui sont grandes.

Dans le même temps, je suis conscient que notre pays a encore de grands chantiers à prendre en charge et à parachever et de grands défis à relever.

Bien sûr, je n’ai plus les mêmes forces physiques qu’avant, chose que je n’ai jamais occultée à notre peuple, mais la volonté inébranlable de servir la Patrie ne m’a jamais quitté et elle me permet de transcender les contraintes liées aux ennuis de santé auxquels chacun peut être un jour confronté.

Cette volonté et mon engagement au service de la Patrie se nourrissent d’un attachement indéfectible au serment que j’ai fait aux glorieux chouhada et partager avec les vaillants moudjahidine, mes compagnons dans la lutte de libération nationale.

C’est dans ce contexte, en réponse à toutes les sollicitations et dans un esprit de continuité dans l’accomplissement d’un devoir ultime, que j’annonce aujourd’hui ma candidature à l’élection présidentielle du mois d’avril prochain.

MES CHERS COMPATRIOTES,

En cette occasion, permettez-moi de partager avec vous quelques réflexions sur les contraintes et les exigences auxquelles notre pays devra faire face, les défis qui s’imposent à nous et les moyens de les relever.

Les progrès accomplis sur la voie du développement économique, social et culturel ont fait apparaître de nouvelles exigences et de nouvelles ambitions dans notre société, en particulier chez nos jeunes générations, ouvertes sur le monde et fortement désireuses de participer activement au développement de leur Patrie.

Les défis sont ceux liés à la consolidation d’une société de progrès, de justice et d’équité, politiquement consensuelle et socialement inclusive, fondée sur une économie productive et compétitive, progressivement débarrassée, sur le plan budgétaire et financier, de la dépendance excessive à l’égard des hydrocarbures.

Sur la voie de la construction de cette société, nous devons aujourd’hui faire face à de multiples contraintes, notamment celles liées à la croissance de la population, à la multiplication des besoins à satisfaire, à l’érosion de nos ressources financières extérieures, aux incertitudes de l’économie mondiale, aux troubles régionaux et internationaux, mais également à l’apparition dans notre société de comportements contraires aux principes d’intégrité et au valeurs morales de respect du travail et du sens de l’effort.

La prise en charge de ces exigences, défis et contraintes nécessite d’abord, des avancées supplémentaires dans les divers champs de la gouvernance, de la croissance économique et du développement socio-éducatif et culturel.

Cependant, c’est surtout dans la conjonction de nos volontés et de nos énergies et leur mise au service de l’intérêt national que nous pourrons réussir la mutation vers cette société de progrès, de justice et d’équité, à laquelle nous aspirons tous.

C’est fort de cette conviction que j’ai appelé, depuis plusieurs mois déjà, les forces de la Nation à faire émerger un consensus patriotique et politique qui leur permettra de mieux se mobiliser ensemble pour préserver nos acquis, défendre nos intérêts supérieurs et permettre au pays de continuer à progresser dans l’unité et la stabilité, au milieu d’un environnement régional fortement perturbé et dans une conjoncture internationale lourde d’incertitudes.

Ma conviction est que le consensus est une vertu cardinale, grâce à laquelle notre peuple a pu assurer la cohésion dans ses rangs pour relever des défis majeurs, comme celui de la glorieuse Révolution de Novembre, et, plus proche de nous, ceux de la Concorde Civile et de la Réconciliation Nationale.

Aussi, si vous m’honorez de votre confiance précieuse, le mois d’avril prochain, j’inviterai dès cette année toutes les forces politiques, économiques et sociales de la Nation à une Conférence nationale consacrée à la concrétisation du consensus sur les réformes et les changements que notre pays devra engager en vue d’aller plus loin dans la construction de son devenir et de permettre à nos concitoyens de continuer à vivre ensemble, de mieux en mieux, dans la paix et la prospérité.

MES CHERS COMPATRIOTES,

Permettez-moi de vous expliciter, maintenant, les motivations de cette Conférence ainsi que les missions dont elle sera investie.

Je vous ai rappelé les réalisations que nous avons déjà concrétisées ensemble dans les domaines de la paix, de la concorde, des réformes et du développement. Ces réalisations demeurent à parfaire, notamment pour rétablir et consolider la confiance des citoyens dans les institutions, raffermir l’Etat de droit et la bonne gouvernance, et conforter un développement économique fondé sur la justice sociale et l’affirmation d’une économie nationale d’initiative, productive et compétitive.

Les réformes politiques que j’ai engagées depuis 2011 visent la consolidation de la confiance des citoyens en leurs institutions, à travers, en premier lieu, la garantie d’une transparence des scrutins et la dynamisation de notre jeune démocratie pluraliste pour qu’elle puisse désormais proposer des alternatives crédibles aux électeurs. Elles visent également le renforcement du contrôle du parlement sur le pouvoir exécutif et la consécration de l’obligation de rendre compte pour tous les

responsables, et à tous les niveaux, mais aussi, la concrétisation d’un rôle plus actif que la Constitution reconnaît à l’opposition au sein du parlement.

Consolider la confiance des citoyens dans les institutions, nécessite également des réponses plus adaptées aux aspirations de notre jeunesse, qui parfois se tient loin de la vie politique et dont certains éléments choisissent même de recourir à des tentatives d’exil, extrêmes et suicidaires. C’est pourquoi nous devons assurer une présence plus forte des jeunes dans les instances exécutives et dans les assemblées élues, pour définir et mettre en œuvre des réponses à leurs attentes.

Par ailleurs, pour raffermir l’Etat de droit et la bonne gouvernance, il nous faut d’abord vaincre le fléau de la bureaucratie grâce à une modernisation et à une décentralisation accrue de l’administration publique, mais il nous faut aussi renforcer la contribution des citoyens à la gestion des affaires locales à travers la mise en place de mécanismes de démocratie participative, pour plus d’efficience dans la gestion du service public et sa pérennité.

Mais raffermir l’Etat de droit, c’est surtout consolider l’indépendance de la Justice, et assurer une plus grande mise en œuvre de ses décisions.

C’est aussi progresser davantage dans la lutte contre la corruption par le renforcement des organes chargés de cette mission ainsi que par une plus grande implication de la société civile dans ce combat.

Dans le domaine économique, nous devons approfondir les réformes structurelles et financières, pour faire face aux difficultés conjoncturelles actuelles et travailler à impulser une nouvelle dynamique de croissance, plus dense et plus compétitive. A cette fin, tous les changements nécessaires devront être introduits sans dogmatisme aucun, avec le concours du secteur public, du capital privé national et du partenariat étranger, et avec comme seule référence l’efficacité et la performance, la création d’emplois et l’augmentation des revenus du pays.

Dans le domaine social enfin, nos principes de justice et d’équité sont des constantes nationales dont la concrétisation nécessitera des mises à niveau pour améliorer le pouvoir d’achat des citoyens et garantir la pérennité de notre système de protection sociale.

Mais ce que nous souhaitons réaliser dans les domaines politique, économique et social ne peut véritablement être atteint que si nous travaillons à améliorer la gouvernance aussi bien dans les institutions et administrations de l’Etat que dans le secteur des entreprises, publiques et privées. D’où l’intérêt particulier que nous devons absolument accorder à l’émergence aux postes de responsabilité et de gestion d’une ressource humaine de qualité, formée, qu’il faut absolument encourager et protéger.

Ce sont là quelques unes des préoccupations dont la Conférence nationale pourra débattre pour proposer des solutions ralliant le consensus le plus large possible.

Outre l’élaboration d’une plate forme politique, économique et sociale, la Conférence nationale pourra aussi proposer un enrichissement profond de la Constitution, dans le respect de ses dispositions relatives aux constantes nationales, à l’identité nationale et au caractère démocratique et républicain de l’Etat.

Les propositions que dégagera la Conférence Nationale me seront soumises pour leur concrétisation par les voies appropriées.

MES CHERS COMPATRIOTES,

Tel est donc le message que j’ai tenu à vous transmettre aujourd’hui, à la fois pour vous annoncer ma candidature à l’élection présidentielle du mois d’avril prochain, mais aussi pour vous faire part de mon intention sincère d’associer toutes les forces nationales, politiques, économiques, associatives et syndicales à la poursuite de la construction de notre démocratie.

Ce faisant, j’appelle à faire prévaloir tout ce qui rassemble sur ce qui nous différencie les uns des autres dans le respect du pluralisme des visions, et j’aspire à voir l’Algérie, démocratique et pluraliste, s’unir davantage, avec force et avec efficacité, pour progresser encore plus dans la construction de son avenir.

MES CHERS COMPATRIOTES,

Oui  Avec Vous et Pour Vous !Nous Poursuivrons l’Edification dans la Fidélité !

Gloire A nos martyrs,Vive l’Algérie. »

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Recette: Riz aux calamars

Sun, 02/10/2019 - 15:01

     1kg de calamars surgelés, 250 g de riz, 2 tomates, 1 litre de bouillon, 2 oignons, 2 c. à soupe d’huile d’olive, laurier, safran, sel, poivre 

Dans une poêle, mettre l’huile d’olive, puis les calamars à cuire à feu doux, les mettre de côté. Dans la même poêle, laisser fondre les tomates, les oignons émincés, puis ajouter le riz, le bouillon. Ajouter le safran, le laurier, les calamars, le sel et le poivre. Laisser cuire doucement 15 minutes environ.

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Recette: Mousse au chocolat en verrines

Sun, 02/10/2019 - 14:52

100 g de chocolat noir, 50 g de beurre, 3 œufs, 1 c. à soupe de sucre en poudre 

Placez les petites verrines au congélateur pour qu’elles soient bien froides. Faites fondre le chocolat et le beurre au bain-marie en mélangeant doucement à la spatule puis retirez du feu.
Cassez les œufs, séparez les blancs des jaunes et incorporez les jaunes un à un  au chocolat. Montez les blancs en neige avec une pincée de sel, puis ajoutez le sucre en pluie tout en continuant de battre jusqu’à ce que les blancs soient  fermes et brillants.

Prélevez une cuillerée de blanc et incorporez-la, au fouet, au mélange au chocolat, puis versez celui-ci en filet sur les blancs montés en incorporant délicatement les deux préparations à la spatule. Répartissez la mousse dans les petites verrines à l’aide d’une poche à douille et placez 1 heure au moins au réfrigérateur.

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M.Bouteflika annonce sa candidature à la présidentielle

Sun, 02/10/2019 - 14:33

ALGER – Le Président Abdelaziz Bouteflika annonce sa candidature à la présidentielle d’avril 2019 dans un message adressé à la nation et qui sera diffusé par l’APS ce dimanche.

M.Bouteflika prévoit dans son message d’initier « dès cette année », s’il est élu, une conférence nationale inclusive qui aurait pour objectif l’élaboration d’une « plateforme politique, économique et sociale », voire « proposer un enrichissement de la Constitution ».

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Lancement de la première opération d’exportation de ciments vers le Niger

Sun, 02/10/2019 - 14:19

       La première opération d’exportation d’une  cargaison de 2.000 tonnes de ciments a été effectuée samedi vers le Niger à partir de la cimenterie du groupe El-Hamel Sidi Moussa, implantée dans la commune de Timegtène (270 km à l’Est d’Adrar).

« Cette importante opération traduit les orientations de la sage politique du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, visant la promotion et l’encouragement de l’investissement dans le Sud du pays pour impulser la cadence de développement local », a souligné le secrétaire général (SG) de la wilaya d’Adrar, Abed Belmehal, lors de la cérémonie du lancement de cette première exportation.

Le Président directeur général (P-dg) du groupe de transport de marchandises et logistique (Logitrans), Boualem Kini, a indiqué que « les services du groupe ont mobilisé d’importants moyens humains et matériels, dont 50 camions, pour acheminer régulièrement le produit vers la région  d’Agades (Niger), sur une distance de 2.000 km, via le poste frontalier d’In-Guezzam, (wilaya de Tamanrasset).

L’exportation de ciments s’effectue en coordination avec ce groupe qui prend en charge le transport, en tranches de 8.000 tonnes par mois, de cette matière vers le Niger, a-t-on expliqué .

Pour sa part, le directeur régional du commerce, Djilani Seboui, a fait savoir que « cette opération d’exportation s’insère au titre de la stratégie nationale visant la promotion et la diversification des exportations hors-hydrocarbures », ajoutant que « le secteur du commerce s’emploie à accompagner les opérateurs exportateurs par le biais de diverses facilités et mesures incitatives pour soutenir le produit national qui », a-t-il dit, « demeure sollicité sur le marché extérieur, qui se traduit par les caravanes du produit algérien vers la Mauritanie ».

Le directeur de la chambre du commerce et de l’industrie « CCI-Touat », Ahmed Belalem, a, de son côté, valorisé cette démarche qui constitue « un bon qualitatif » en termes de promotion du commerce extérieur entre l’Algérie et les pays du Sahel dans le but de consolider les relations économiques entre l’Algérie et les pays africains.

Le gérant de la cimenterie de Timegtène a fait part, à ce titre, que des programmes d’exportation sont projetés en perspective vers d’autres pays africains, dont le Mali, la Mauritanie, le Burkina-Faso, à la faveur de la mise en service d’un autre train de production annuelle au niveau de cette cimenterie d’une capacité de 1,2 millions de tonnes, qui vient se greffer à l’actuel train de production d’une quantité de production similaire.

Le Président de l’Assemblée populaire communale (P/APC) de Timegtène, Hassani Cherif, a, à cette occasion, souligné que cette collectivité constitue depuis une destination de l’investissement à la faveur des énormes potentialités prometteuses qu’elle recèle notamment dans les créneaux de l’industrie, l’agriculture et le tourisme, susceptibles de propulser la dynamique de développement économique et de développement local, la création de richesses et d’emplois.

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, avait déclaré que « l’Algérie ambitionnait d’augmenter ses exportations en ciment à un demi-milliard Dollars (USD), dans les cinq prochaines années ».

S’exprimant en marge de sa dernière visite dans la wilaya de Béchar, le ministre avait fait savoir que « l’excédent de la production du ciment devrait atteindre, au cours de cette future échéance, entre 10 à 15 millions de tonnes, ce qui permettra, a-t-il ajouté, de porter les exportations de cette matière à 500 millions Dollars (USD) ».

Les exportations du ciment ont atteint un (1) million de tonnes en 2018, a rappelé M. Yousfi, ajoutant qu’elles devront atteindre les deux (2) millions de tonnes en 2019.

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Guterres salue la coopération ONU-UA pour la paix, la sécurité et le développement de l’Afrique

Sun, 02/10/2019 - 14:19

La coopération entre les Nations Unies et l’Union africaine est un « vecteur stratégique fondamental pour la paix, la  sécurité et le développement », a déclaré le secrétaire général de l’ONU,  Antonio Guterres.

« Il y a un vent d’espoir dans le continent africain », a affirmé M.  Guterres lors d’un point de presse samedi à l’issue de sa rencontre avec le  président de l’Union africaine.

Selon lui, ce vent d’espoir est « à la fois lié aux initiatives conjointes  de l’Union africaine (UA) et des Nations Unies (ONU), et aux initiatives de  chefs d’Etats et de gouvernements africains ».

M. Guterres s’est ainsi félicité du programme de l’UA pour éliminer les  armes en 2020 et de la nouvelle impulsion de la diplomatie pour la paix de  l’ONU. Il a salué l’accord historique conclu cette semaine, sous l’égide de  l’UA avec l’appui de l’ONU, en République Centrafricaine, ainsi que de  l’accord signé par Salva Kiir et Riek Machar au Soudan du Sud.

Il s’est également félicité de l’initiative prise par le nouveau Premier  ministre éthiopien qui a proclamé la paix entre l’Ethiopie et l’Erythrée,  des relations entre l’Erythrée et la Somalie et des rapports entre Djibouti  et l’Erythrée.

Le chef de l’ONU a signalé que les deux organisations avaient  « complètement aligné » leurs agendas de développement.

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Mali: Plus de 500 déserteurs de l’armée rentrent dans les rangs

Sun, 02/10/2019 - 14:15

Plus de 500 déserteurs de l’armée malienne, sur le millier qui avaient rejoint en 2012 les rangs de la rébellion dans le nord du pays, ont répondu positivement à un appel de rejoindre l’armée, a  annoncé samedi un responsable de la mise en œuvre du processus de paix.

« Aujourd’hui, sur un millier de déserteurs, 538 ont répondu physiquement présents », a indiqué samedi Zahabi Ould Sidy Mohamed, président de la Commission nationale Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), un processus né de l’accord de paix de 2015.

« Ils ont rallié les localités indiquées. C’est une bonne chose pour le processus du DDR et pour la paix », a-t-il ajouté, interrogé par l’AFP.

Mi-janvier, trois ministères – Cohésion sociale, Défense, Sécurité – avaient « invité les militaires anciennement membres des Forces armées et de sécurité à se faire enregistrer » auprès des autorités militaires les plus proches de leur lieu de résidence.

« Certains de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) ont répondu à l’appel. Et d’autres militaires qui sont encore tapis dans les groupes armés ont déjà annoncé qu’ils arrivaient. C’est vraiment très bon signe pour le processus », a estimé Zahabi Ould Sidy Mohamed.

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Début des travaux du sommet de l’UA à Addis-Abeba

Sun, 02/10/2019 - 14:15

Les travaux de la 32ème session du Sommet  des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) ont débuté, dimanche à Addis-Abeba, pour procéder à l’examen et l’adoption de plusieurs rapports thématiques sur des dossiers stratégiques de l’Union.

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à ce sommet dont le thème est : « Réfugiés, rapatriés et personnes déplacées : vers des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique ».

Les pays africains sont appelés à agir « plus efficacement » sur les conflits et crises dont l’éclatement et la persistance sont considérés comme la cause première des déplacements forcés.

L’Algérie présentera, pour sa part, un rapport du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique. « Le rapport du président Bouteflika, qui avait été désigné par ses pairs comme champion compte tenu de l’expérience de l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, comportera certainement des recommandations qui feront l’objet d’une décision du sommet », avait indiqué M. Messahel.

Ce rapport figure parmi les plus importants dossiers inscrits au 32ème sommet de l’Union, qui verra aussi le renouvellement d’une partie de la composante du Conseil de paix et de sécurité de l’UA.

Le sommet aura aussi à examiner d’autres grands chantiers de l’UA, visant à faire aboutir les réformes entamées, notamment le renforcement de l’intégration économique en Afrique et la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale.

Il est aussi demandé, lors de ce sommet un soutien « énergique » afin de consolider davantage le processus de réformes institutionnelles indispensables de l’Union, visant à renforcer la capacité organisationnelle de l’UA, réaliser sa vision et sa mission et renforcer son leadership sur la scène internationale.

Il sera procédé également à l’élection du président du Bureau de la Conférence de l’UA pour l’année 2019 et du président de l’UA pour l’année 2020.

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Précipitations : des quantités « records » enregistrées en janvier

Sun, 02/10/2019 - 14:12

D’importantes quantités de pluies ont été enregistrées à travers le territoire national depuis début janvier, avec des précipitations « records » dans certaines régions du pays, particulièrement l’Est, confirmant les prévisions hivernales annonçant des cumuls au-dessus de la normale, avec plus de 85% de probabilité, relève le Centre climatologique national (CCN).

Ainsi, « hormis les quantités importantes de neige enregistrées notamment dans l’Est du pays, le cumul des précipitations enregistré au niveau de Annaba en espace de trois jours au 25 janvier reste le plus important depuis octobre 1983 qui a atteint les 150 mm », a indiqué le directeur du CCN, Salah Sahabi Abed.

Il a précisé également, que « la quantité de pluie tombée en l’espace de trois heures le 24 janvier dernier, qui était de l’ordre de 33 mm, est également la plus importante durant trois jours de pluie continue depuis cette date ».

La wilaya de Skikda n’est pas en reste, puisqu’elle a connu durant la même période une quantité « avoisinant les 80 mm en trois jours, qui reste la plus importante depuis 2010. L’intensité maximale de pluie au courant de  ces trois jours a également dépassé les 30 mm le 24 janvier 2019 », a-t-il relevé.

Constantine a, pour sa part, enregistré « plus de 50 mm » de pluie durant cette même période, a ajouté M. Sahabi, notant que « le ruissellement très important en zone imperméable urbanisée ajouté aux causes naturelles liées aux aléas climatiques et phénomènes météorologiques (pluie torrentielle) sont souvent à l’origine des inondations ».

 Nécessité de prendre en considération les prévisions de l’ONM

Il a mis l’accent, à cet égard, sur « la nécessité de prendre en considération les prévisions de l’Office national de la météorologie (ONM), y compris les prévisions saisonnières, quotidiennes et les bulletins météorologiques spéciaux (BMS), en vue de prendre les mesures nécessaires pour faire face aux conséquences météorologiques extrêmes qui deviennent de plus en plus fréquents ».

Evoquant les intempéries qui affectent le pays, il a relevé que « ce qui exceptionnel c’est la persistance des pluies qui ne laisse pas le temps au sol d’absorber l’eau, son ruissellement et son drainage, ce qui augmente les risques d’inondations ».

Le directeur du CCN a expliqué, qu’en terme d’intensité de précipitations, les pluies supérieures à 10 mm par heure sont considérées comme des « pluies fortes », rappelant que « le caractère des précipitations dépend de la climatologie locale ».

Pour l’équivalence entre millimètres de pluie et volumes d’eau précipitées, il a précisé que « 1 mm est l’équivalant de 1 litre/m2. Donc, un fort volume d’eau tombant sur une surface plus ou moins importante peut entraîner une quantité d‘eau précipitée surprenante« , a-t-il fait observer.

A titre d’exemple, « une surface de 1 km2 touchée par les précipitations de 100mm est équivalente à 100.000 m3 de volume d’eau », a-t-il indiqué.

Dans le même cadre, selon M. Sahabi, la recrudescence des phénomènes extrêmes, comme évoquée par le groupe intergouvernemental sur l’évolution  du climat (GIEC), « sera de taille », en soulignant que l’Algérie, à l’instar des pays de l’Afrique du Nord, « connaitra de plus en plus de phénomènes extrêmes attribués au changement climatique ».

De ce fait, « les projections climatiques à l’horizon 2050 pour un scénario moyen des gaz à effet de serre prévoient une diminution sur les totaux  annuels de pluie pour l’Algérie, mais en même temps une augmentation dans la fréquence des intensités exceptionnelles de précipitations, c’est-à-dire une forte quantité de pluie en laps de temps réduit, tout comme les longs épisodes caniculaires, de sécheresse …) », a-t-il noté.

M. Sahabi est revenu, à ce propos, sur la prévision « consensuelle » des températures et des précipitations pour la saison hivernale annoncée lors du forum régional organisé fin novembre en Egypte sous l’égide de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), ayant réuni des experts de centres climatiques spécialisés de plusieurs pays, et de services hydrométéorologiques nationaux et d’instituts de recherche de la région méditerranéenne.

Au cours de ce forum, les experts ont conclu que les prévisions portent sur des « conditions d’instabilité et donc de pluviosité importante sur le sud de l’Europe et les régions côtières de l’Afrique du nord », avec une « tendance probable à un déplacement vers le sud des systèmes de basses pressions pour l’hiver 2018/2019 qui seront associés à des perturbations génératrices de pluies et de conditions humides ».

La succession de perturbations donnent lieu à d’importantes quantités de pluies et de neige

Confirmant cette tendance, la directrice de la Communication à l’ONM, Mme Houaria Benrekta a, de son coté, indiqué que des quantités importantes de  pluies ont été enregistrées du 20 au 26  janvier dernier avec, notamment, 143mm à Médéa, 124mm à Annaba, 123mm à Miliana, 106mm à Skikda, 103 à  Bouira, 98 à Tizi-Ouzou et à Bejaia, 97 à Guelma, 96mm à Souk-Ahras, et 95mm à Jijel.

Elle a précisé, à cet effet, que « l’Algérie a connu une succession de perturbations qui ont donné lieu à des quantités appréciables de précipitations et aussi de neige« , ajoutant que « ce qui marque la tendance météorologique est la fréquence des perturbations atmosphériques qui était élevée, et quasi continue, même si ça reste une situation hivernale normale ».

La mer était très agitée durant cette période, avec des vagues qui ont atteint les 9 mètres de hauteur, a-t-elle poursuivi.

D’autres situations météorologiques pareilles attendues pour ce mois de février

Dans le même contexte, elle a précisé que les BMS émis durant cette période « ont été à 95% justes », et ce, grâce au travail de veille des services de l’ONM qui suivent l’évolution des perturbations de manière continue.

Elle a fait observer, en outre, qu’avec les aléas climatiques et les  phénomènes extrêmes que connaît l’Algérie ces derniers temps, le nombre de  BMS, tous types confondus (pluies, neige, vents, canicule) émis par Météo  Algérie, a augmenté d’année en année, alors qu’ils étaient de l’ordre de  33/an entre 2012 et 2016, le nombre de BMS sont passés à 49 en 2017, et à 70 en 2018″.

Elle a appelé, toutefois, à l’utilisation de la vigilance qui devrait remplacer le système BMS, du fait qu’elle est plus pratique et plus fiable.

Selon Mme Benrekta, la tendance devra persister avec « d’autres situations météorologiques pareilles attendues pour ce mois de février ».

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Chômage en Algérie : un taux de 11,7% en septembre 2018

Sun, 02/10/2019 - 14:10

       Le taux de chômage en Algérie a atteint 11,7% en septembre 2018, contre 11,1% en avril 2018, soit une augmentation de 0,6 point entre ces deux périodes, selon l’office national des statistiques qui fait état d’une stagnation par rapport à septembre 2017.

L’ONS a, d’autre part, estimé le nombre de la population sans emploi à 1,442 millions de personnes, en septembre dernier, contre 1,440 millions en septembre 2017.

Le taux de chômage chez les hommes est, par ailleurs, passé de 9% chez les hommes en avril 2018 à 9,9% en septembre de la même année.

Ce taux a accusé une légère baisse chez les femmes, passant de 19,5% en avril 2018 à 19,4% en septembre 2018.

L’ONS a, d’autre part, relevé des disparités significatives selon l’âge, le niveau d’instruction et les diplômes obtenus.

Pour ce qui concerne la population juvénile, celle dont la tranche d’âge varie de 16 à 24 ans, le taux de chômage qui l’affecte a atteint 29,1% en septembre en septembre 2018 contre 26,4% pour la même période de l’année précédente, en hausse de 2,7 points.

Pour cette catégorie de citoyens, ce taux a attein 24,6% chez les hommes et 51,3% chez les femmes.

Le taux de chômage des adultes (25 ans et plus), il a été établi à 8,9% en septembre 2018, à raison de 7,4% chez les hommes et de 15,2% chez les femmes.

L’ONS note en outre qu’en moyenne,  plus d’une personnes sur deux (56,9%) est sans emploi sur une longue durée et cherche à travailler depuis une année ou plus.

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M. Hocine Necib : aux alentours de 2030, 4,3 milliards de m3 d’eau seront nécessaires pour assurer la satisfaction des besoins nationaux

Sun, 02/10/2019 - 14:04

A partir de 2030, l’Algérie devrait mobiliser quelque 4,3 milliards de mètres cubes d’eau, contre les 3,3 milliards consommés actuellement, pour répondre aux besoins de sa population.

Convié, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le ministre des Ressources en eau, signale que d’ici là, le pays comptera environ 50 millions d’âmes, d’où la nécessité, dit-il, de continuer à réaliser des barrages, à investir dans les techniques de dessalement d’eau de mer et dans celles de régénération des eaux usées.

Se référant au Plan national de l’eau, M. Hocine Necib indique qu’il y est tenu compte des aléas naturels « pour pouvoir s’adapter aux effets du changement climatique » et répondre ainsi aux besoins de consommation des ménages et de l’économie.

Il annonce, en outre, qu’en prévision de l’augmentation des besoins attendus à l’échéance fixée, il a été projeté la construction d’une « vingtaine de barrages de taille moyenne », appuyés par des installations de transfert d’une région à une autre, notamment en direction des Hauts Plateaux.

Compte tenu, dit-il, de l’irrégularité des précipitations, par ailleurs inégalement réparties à travers le territoire, M. Necib explique que le Shéma hydraulique retenu consiste à résorber les déficits  « là où ils existent », en  densifiant la construction de stations de dessalement, dont il précise que celles actuellement en activité contribuent à produire 17% de l’offre nationale d’eau potable.

Des fortes précipitations observées au cours des dernières semaines, celui-ci annonce qu’elles ont permis de réaliser une moyenne nationale de remplissage de 75%, notant au passage que les plus grandes réserves sont constituées des nappes d’eau souterraines.

S’exprimant, par ailleurs, à propos d’une éventuelle réévaluation de la tarification, le ministre des Ressources en eau répond que celle-ci n’est pas « à l’ordre du jour ».

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Parti des travailleurs : Louisa Hanoune temporise encore

Sun, 02/10/2019 - 14:01

AZIZ LATRECHE

L’hésitation est toujours en cours chez le Parti des travailleurs (PT) qui, en dépit d’un retrait des formulaires de candidature à la présidentielle d’avril prochain, n’arrive pas à trancher.

Sa secrétaire générale Louisa Hanoune se montre, par ailleurs, «pessimiste» quant à la transparence du rendez-vous électoral vu les pressions et autres pratiques «maffieuses» constatées dans la collecte des signatures. C’est ce qu’elle a indiqué, hier, à l’ouverture des travaux de la session du bureau de wilaya d’Alger de son parti.
Sur la participation ou pas du PT à la présidentielle, Mme Hanoune a affirmé que le bureau politique du parti se réunira à la fin de la semaine en cours pour évaluer la concertation au sein du parti autour de cette question. Cette réunion «va préparer la réunion du comité central, prévue à la fin du mois qui, elle, tranchera définitivement sur cette question de participation ou pas», a-t-elle expliqué.

Pour cette large concertation, le parti a lancé au niveau de la base cette question de la présidentielle. Hanoune affirme que «selon les rapports dégagés, il y a un rejet quasi-unanime du maintien de la situation actuelle caractérisée par la décomposition politique et de la poursuite de l’impunité en faveur de la minorité trop riche». «Nous mettons en garde contre cette situation du fait que le front intérieur est trop fragile, le fossé entre la majorité du peuple et les institutions de l’Etat est devenu très vaste. Il y a aussi une continuité du refus à l’égard du régime en place, et ce, dans un monde qui a, lui aussi, changé et devenu dangereux plus que jamais», ajoute-t-elle. Elle a noté, par la même occasion, que le bureau politique ainsi que le comité central du parti « ont décidé de rassembler toutes les conditions juridiques pour que ce comité central puisse prendre seul la décision finale».

Il faut, en outre, relever qu’à l’occasion de cette réunion d’évaluation, qui a regroupé les cadres du parti de la wilaya d’Alger, Louisa Hanoune s’est montrée pessimiste quant aux conditions de déroulement du scrutin, estimant que la transparence ne sera pas au rendez-vous. « Dès maintenant, des pratiques mafieuses se manifestent dans les opérations de collectes des signatures en faveur des candidats ainsi que des pratiques de certains responsables dans quelques wilayas», a-t-elle déploré. Sur sa lancée, elle dira qu’il y a aussi «des hommes d’affaires qui investissent dans la campagne électorale pour imposer le statu quo et il en est de même pour les partis politiques qui ont déjà tiré profit lors des élections précédentes».

Raison pour elle de soutenir que le prochain scrutin est celui de tous les dangers, parce qu’en cas de recours à la fraude, l’Algérie subira des ingérences étrangères et même si les puissances étrangères manifesteront du silence à cet égard, cela voudra dire que notre pays fera des concessions ». Louisa Hanoune dénoncera, dans ce sens, les pressions occidentales exercées actuellement contre le président vénézuélien Nicolas Maduro pour laisser le pouvoir à l’opposition dans ce pays. Elle s’est par ailleurs montrée très critique à l’égard des partis et des candidats qui se sont engagés dans la bataille de la présidentielle. « Qu’on participe ou pas à cette élection, nous n’allons pas ignorer les choses. Nous n’avons enregistré aucun discours ni aucun programme électoraux qui contiennent des solutions», a-t-elle souligné.

Sur un autre volet, Louisa Hanoune a défendu farouchement la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, après les propos de cette dernière qui s’est opposée à l’accomplissement de la prière dans les écoles, ce qui a généré de vives critiques à l’égard de la ministre. Louisa Hanoune dira que « le silence des pouvoirs publics à cet effet est très douteux», ajoutant que «Mme Benghebrit a raison parce que l’école en Algérie est civile». Pour elle, le silence des officiels « est une preuve que ce système porte en lui un certain obscurantisme ».

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Campagne de vaccination contre la peste du petit ruminant : Des éleveurs s’impatientent

Sun, 02/10/2019 - 13:55

bouzid chalabi

La réception de 5 millions de doses du vaccin contre la peste du petit ruminant (PPR) ne semble pas avoir réglé toutes les difficultés dont souffrent les éleveurs depuis l’apparition et la propagation rapides de la maladie. Le dispositif mis en place pour les opérations de vaccination du cheptel semble avoir du mal à fonctionner pleinement. Les professionnels de la filière s’impatientent.

On parle même de lenteurs contre lesquelles se sont insurgés certains éleveurs impatients de voir leur cheptel vacciné. Concernant ces mécontentements enregistrés ici et là, des membres de la Fédération nationale des éleveurs ovins, que Reporters a pu joindre par téléphone hier, nous ont indiqué que «ce sont là des réactions tout à fait légitimes».
Azzouzi Djillali, nous a en effet expliqué que devant la vitesse de propagation de l’épizootie «c’est normal que les éleveurs, dont l’élevage est le seul gagne-pain, espèrent voir leurs bêtes vaccinées au plus vite de peur que la maladie fasse son apparition au sein de leur troupeau et par voie de conséquence décime plusieurs têtes.
Les équipes de vétérinaires tardant à pointer du nez dans leur enclos, ils s’impatientent et parfois même prennent la décision de se rendre au niveau des services vétérinaires de leur région pour s’enquérir des raisons qui font que les équipes chargées de vacciner leurs ovins tardent à venir».

Pour notre interlocuteur, cette inquiétude n’a pas lieu d’être puisque « le vaccin est arrivé et donc ce n’est plus qu’une affaire de jours. Et d’ailleurs nous ne cessons pas à chacune de nos rencontres avec les éleveurs de leur assurer que leurs bêtes vont être bientôt vaccinées».
De son côté, Bouzid Salmi a tenu à nous faire savoir, à propos de l’arrivage des cinq millions de doses de vaccin, considérées très inférieures par rapport au nombre du cheptel, «aucun laboratoire ne peut livrer 20 millions de vaccins en une seule fois ». Et d’ajouter : «Un autre arrivage d’un même volume est attendu dans les prochaines semaines, comme nous l’avons appris des services vétérinaires auprès du ministère de tutelle.»

Ce dernier a toutefois reconnu que le dispositif en place a manqué d’efficacité par endroits, « notamment où il y a une forte activité pastorale ». Toujours à propos de cette défaillance, Bouzid Salmi nous a indiqué que « c’était tout à fait prévisible au vu du nombre d’éleveurs et quand bien même un maximum de personnel chargé de vacciner les ovins a été mobilisé, cela n’a pas suffi. Ce qui a provoqué de l’inquiétude chez certains éleveurs, qui attendent en vain les équipes de vaccination, impatients de préserver leurs bêtes ». Notre interlocuteur s’est dit par contre tout à fait étonné d’apprendre que « des éleveurs ont tenté d’intimider des vétérinaires pour qu’ils passent en priorité chez eux ».

«Je n’y crois pas trop car dans notre profession nous acceptons les coups du sort. Les agneaux et agnelles que nous avons perdus à cause de la peste seront vite remplacés par les prochains agnelages (mise-bas). C’est pour dire qu’au sein de notre profession on ne dramatise pas trop. Et quand c’est le cas, cela vient de faux éleveurs», a-t-il souligné.
Notons que du côté des services vétérinaires « on reste confiant que le dispositif en place va permettre de vacciner un maximum d’ovins en un temps record», a souligné un docteur vétérinaire. Rappelons que le nombre de décès d’ovins recensés depuis l’apparition de l’épizootie, en décembre 2018, s’est élevé, selon le ministère de l’Agriculture, à 3 500 bêtes.

Peut-être bien plus, si l’on en croit les déclarations à ce sujet des membres de la Fédération nationale des éleveurs d’ovins. On comprend donc toute l’impatience des éleveurs à voir leur cheptel vacciné au plus vite.

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Lourde, la facture des importations

Sun, 02/10/2019 - 13:55

Feriel Nourine

Le déficit commercial de l’Algérie a sensiblement baissé en 2018, se chiffrant à 5,03 milliards de dollars contre 10,87 milliards en 2017, soit un recul de 5,84 milliards de dollars (-53,73%), selon le Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes (CNTSID).

Un recul qui n’aura toutefois pas suffi à libérer la balance commerciale du pays de sa tendance négative, poussant les pouvoirs publics à aller chercher l’équilibre dans des réserves de changes qui s’amenuisent progressivement.
Pour rappel, le stock de devises est descendu au-dessous des 80 milliards de dollars à la fin 2018, avait indiqué la semaine dernière le Chef du gouvernement Ahmed Ouyahia, suscitant inquiétudes et préoccupations parmi les observateurs et experts de la scène économique nationale.

Et si le déficit commercial demeure négatif, c’est parce que la facture des importations est restée supérieure par son montant par rapport aux recettes engrangées par les exportations. De quoi confirmer une énième fois l’échec d’une stratégie de commerce extérieur, axé sur un dispositif d’interdiction d’importation de nombreux produits sans arriver à développer la production nationale, encore moins à réduire de la facture des achats extra-muros.
Une situation qui risque d’ailleurs de perdurer et fragiliser davantage les équilibres financiers du pays, ou ce qu’il en reste, si la production locale ne monte pas réellement en cadence pour réduire de cette dépendance de plus en plus dangereuse de produits étrangers chèrement payés en monnaie forte.
L’année dernière, l’Algérie a exporté pour à 41,168 milliards de dollars (mds usd) contre 35,191 mds usd en 2017, soit une hausse de 5,977 mds usd (+16,98%), mais a aussi importé pour 46,197 mds usd contre 46,059 mds usd en 2017, soit une hausse de 138 millions de dollars (+0,3%).

C’est dire que les importations auraient pesé beaucoup plus lourd sur la balance commerciale si celle-ci n’avait pas pu compter sur des prix de pétrole en hausse en 2018 qui ont, plus ou moins, permis de limiter les pertes après avoir gagné 7,077 mds usd (+15,26%) par rapport à 2017 pour se chiffrer à 38,338 mds usd, représentant l’essentiel des ventes algériennes à l’étranger (93,13% du montant global des exportations)
Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles sont demeurées marginales en représentant 6,87% du montant global des exportations, soit une valeur de 2,83 mds usd, malgré une augmentation de 46,63% par rapport à 2017. Concernant les importations, la satisfaction vient des produits énergétiques et lubrifiants (dont les carburants notamment) dont la facture a connu une baisse significative de 977 millions usd (-49,05) en 2018, après être passée à 1,015 mds usd contre 1,992 mds usd en 2017.

Par contre, des hausses des importations ont été enregistrées pour les groupes des biens alimentaires, des produits bruts et des biens de consommation non alimentaires. La facture des produits alimentaires s’est établie à 8,573 mds usd contre 8,438 mds usd (+1,6%), alors que les importations des produits bruts ont atteint 1,898 mds usd contre 1,527 mds usd (+24,3%). Concernant les biens de consommation non alimentaires, ils ont été importés pour 9,75 mds usd contre 8,511 mds usd (+14,63%).

L’Italie premier client, la Chine premier fournisseur
Au classement des partenaires commerciaux de l’Algérie pour 2018, l’Italie a conservé sa place de premier client avec 6,127 mds usd (14,9% des exportations globales algériennes), suivie de l’Espagne avec 5 mds usd (12,15%), de la France avec 4,6 mds usd (11,25%), des Etats-Unis avec 3,86 mds usd (9,4%) et de la Grande-Bretagne avec 2,8 mds usd (6,7%).
Pour sa part, la Chine est restée premier fournisseur du pays avec 7,85 mds usd (17% des importations globales algériennes), suivie de la France avec 4,78 mds usd (10,35%), de l’Italie avec 3,65 mds usd (7,91%), de l’Espagne avec 3,53 mds usd (7,65%) et de l’Allemagne avec 3,18 mds usd (6,88%).

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Afrique : UA, un Sommet sous le signe de la réforme et du libre-échange

Sun, 02/10/2019 - 13:51

Adlène Badis

Aujourd’hui s’ouvre à Addis-Abeba le 32e Sommet de l’Union africaine. Un Sommet qui devrait se pencher sur la réforme de l’institution panafricaine fondée depuis 55 ans.

Les rapports sur la réforme institutionnelle et le financement de l’organisation, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ainsi que les rapports portant sur les activités des organes de l’UA, des sous-comités du Conseil exécutif et des comités ad hoc seront soumis aux dirigeants africains qui devront procéder à leur examen avant de les adopter. L’objectif affiché est que l’Afrique finance elle-même les trois quarts des programmes de l’Union africaine. Pour rappel les Etats se sont mis d’accord en juillet 2016 pour instaurer une taxe de 0,2% sur les importations de certains produits, pour ce faire.

Aujourd’hui, seulement 24 pays appliquent cet accord, moins de la moitié des Etats membres. C’est dire les difficultés de l’UA à imposer ses propres accord dans un environnement de plus en plus compliqué.   D’après ses promoteurs, il s’agit de sécuriser le paiement des contributions des Etats. Ces derniers n’auront plus à trouver des ressources budgétaires puisque le produit de la taxe leur permettra de payer leurs contributions. En cas de surplus, si la taxe rapporte davantage que la contribution, l’Etat le garde pour lui. Lors de ce Sommet, les Etats membres doivent aussi se mettre d’accord sur le nouveau barème des cotisations. Les disparités souvent importantes entre les Etats de l’Union Africaine compliquent l’application de ce type d’accord. Le chemin vers l’autonomie financière semble encore long même si il y a une nette disposition à participer au renforcement de l’organisation panafricaine. La 34ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA, qui avait débuté jeudi avait adopté certains rapports et décisions qui seront soumis durant ce Sommet.

Conseil de paix et de sécurité, l’Algérie pour 3 ans
Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a dirigé la délégation algérienne aux travaux de cette session préparatoire qui a été marquée par l’examen et l’adoption de plusieurs rapports thématiques sur les dossiers stratégiques à l’agenda de l’organisation continentale. Le Conseil exécutif a également examiné la note conceptuelle sur le thème de l’année 2019 : «Réfugiés, rapatriés et personnes déplacées : vers des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique ». Cette question inquiète au plus haut point les Etats d’Afrique, un continent toujours fragilisé par les conflits et les guerres. Les ministres des Affaires étrangères de l’UA ont également procédé au renouvellement des composantes de certains organes et comités de l’UA, à l’instar, du Comité d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant, de la Commission sur le droit international et du conseil consultatif de l’Union sur la corruption et enfin du Conseil de paix et de sécurité.

Pour ce dernier, l’Algérie avait été remarquablement élue au sein de cette instance par le Conseil exécutif de l’UA pour un mandat de trois ans (2019-2022). Une « reconnaissance de l’apport de l’Algérie à la stabilité régionale, notamment dans le contexte actuel marqué par de grandes turbulences » avait commenté le chef de la diplomatie algérienne. Le commissaire de cette instance Smail Chergui qui a réussi l’accord de Khartoum devant mettre un terme aux violences récurrentes qui déstabilisent la Centre-Afrique depuis six ans, a estimé dans une déclaration à la radio française Rfi que « l’Afrique avance ». Il a espéré en outre avoir les mêmes rapports « francs » de coopération avec le représentant de l’Onu en Libye pour venir à bout de l’instabilité de ce pays d’Afrique du Nord. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia représentera l’Algérie au Sommet du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (Maep) et au Sommet du Nepad.

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Lutte contre le cancer du sein : Lancement du « Dépistage organisé »

Sun, 02/10/2019 - 13:51

Hossem A M

Présenté comme l’approche la plus efficace et la plus appropriée pour la prévention et la lutte contre le cancer du sein, le programme national dénommé « Dépistage organisé » a été officiellement lancé au début du mois en cours à partir de Biskra.

C’est le Pr Bendib, président de la Conférence nationale des doyens des facultés de médecine, qui l’a annoncé à l’ouverture des 2es Journées de formation continue de cancérologie (JFCC), organisée au siège de l’APW de Tizi Ouzou par la Société algérienne de formation continue en collaboration avec la faculté de médecine de l’UMMTO et des associations médicales de la wilaya de Tizi Ouzou. Initiée dans le cadre du plan national cancer, cette opération a eu l’aval du ministère de la Santé qui l’a validée par la signature d’un décret récemment promulgué.

Sa mise en œuvre est confiée, essentiellement, aux équipes pluridisciplinaires du CPCM d’Alger, avec l’implication des intervenants du secteur médical au niveau local. Lancé de façon expérimentale, puisqu’il concerne, dans un premier temps, un groupe de wilayas, ce programme sera élargi, progressivement, à l’ensemble du territoire national, annoncera le Pr Bendib. Cette approche de la prise en charge et de la lutte contre le cancer du sein (et de toutes les maladies cancéreuses) par le diagnostic et le dépistage précoce a été au centre des débats des 2es JFCC de Tizi Ouzou.

Un cancer diagnostiqué et dépisté à temps revient à 60 millions de centimes par an. Une approche qui a le double avantage de constituer un espoir de guérison pour le patient et un coût économique moindre au Trésor public. Selon le Pr Kamel Bouzid, président de la Société algérienne d’oncologie médicale, la prise en charge d’un patient dont la maladie cancéreuse a atteint un stade invasif et métastasique, coûte un milliard de centimes/an au Trésor public, alors qu’un cancer diagnostiqué et dépisté à temps revient à 60 millions de centimes par an et par patient. Le Pr Abdelhamid Salah Laouer, président de la Société algérienne de la formation continue en cancérologie, a fait un véritable plaidoyer en faveur de cette méthode de lutte et de prévention du cancer du sein, basée sur le diagnostic et le dépistage précoce.

« Lorsque le cancer du sein est dépisté à un stade précoce, et si des traitements appropriés sont disponibles, il y a de fortes chances qu’il puisse être soigné et guéri. Et s’il est dépisté tardivement, il est fréquent que le traitement curatif ne soit plus possible, et c’est justement ce qui caractérise le cancer du sein en Algérie, c’est-à-dire l’atteinte de la femme jeune comparativement à la femme occidentale avec un diagnostic souvent tardif, c’est-à-dire au stade métastasique où, malheureusement, il n’y aura à proposer que des soins palliatifs », fera observer le Pr Salah Laouer, mettant en cause dans cette situation « l’absence d’informations sur le dépistage et sa généralisation à l’ensemble du territoire national, et surtout, à un diagnostic au stade tardif de la maladie, en raison d’une insuffisance dans la formation des professionnels de la santé d’une part, et de l’anarchie dans la prise en charge et de l’accès aux soins, d’autre part. »

Mise à niveau de tous les professionnels de la santé
Et de préconiser que cette situation « peut changer radicalement si des programmes de santé publique appropriés sont mis en place, et surtout de bien les appliquer, d’autant plus que l’Algérie dispose d’un plan national cancer et d’une loi sanitaire qui sont des outils institutionnels qui permettent aux professionnels de la santé de travailler dans un cadre organisé et avoir des actions coordonnées avec des objectifs à atteindre à court, moyen et long termes pour lutter efficacement contre le cancer.»

L’efficacité de la méthode passe aussi, selon le président de la Société algérienne de formation continue en oncologie, par « la mise à niveau de tous les professionnels de la santé (médecins, paramédicaux, oncopsychologues, personnels de l’administration, etc. Cette mise à niveau passe par une formation continue, un partage des expériences et le travail en réseau ». La promotion de la prévention qui doit aller en direction des personnes cibles et de la population en général font partie des préconisations du Pr Ahmed Salah Laouer qui insiste sur la vulgarisation de l’information sur les facteurs de risque et les biens du dépistage.

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