Par Hocine NEFFAH
Cet islamiste radical qui se dissimule derrière le vocable fétiche et fumeux de la «modération» use d’un discours qui n’a pas à envier aux autres variantes radicales et intégristes.
Les décantations politiques au sein de la société sont autant de critères et de manifestations concrètes et saillantes qui permettent au commun des mortels de déduire et déceler les vraies attitudes et prises de position des uns et des autres.
Le cas du président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri, est plus qu’édifiant dans la mesure où ce quidam incarne la versatilité et la pitrerie à la fois. Il est pour ainsi dire l’incarnation d’un totalitarisme habillé sournoisement de sémantique cachant mal le discours et le contenu macabre d’un intégriste obscurantiste qui est aux aguets pour s’emparer de sa proie une fois au pouvoir afin de semer la terreur et l’épouvante contre tous ceux qui ne riment pas avec leur déferlante et frénésie islamiste et islamisante.
Makri, qui veut être démocrate version «chouracratie» et en même temps un «mourchid» version pure et dure de la confrérie des Frères musulmans qui a créé la première milice de par l’histoire des mouvements islamistes violents dans l’histoire moderne, ne juge pas que ça démarche est plus un jeu qui renseigne sur l’hypocrisie politique des plus nauséabondes, que encore plus grave, une versatilité et une perfidie qui écornent la religion qui est impliquée dans les scénarios scabreux de ce dernier rien que pour assouvir ses fins de pouvoir.
Makri qui sait faire dans la danse de l’autruche, veut tout avoir, à la fois un imam qui a raté sa vocation en allant jusqu’à dénier le droit à la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit d’être musulmane, voire croyante de surcroît. Ce versatile sait ce qu’il fait, puisque l’entrisme et l’infiltration dans le corps social et politique font partie de sa stratégie consistant à ne pas afficher les vrais objectifs tant que l’enjeu et le contexte ne sont pas en sa faveur en tant que mouvance qui ne veut pas tout perdre mais s’agripper farouchement en attendant la grande «victoire» qui inaugurera définitivement le modèle théocratique.
Cet islamiste radical qui se dissimule derrière le vocable fétiche et fumeux de la «modération» use d’un discours qui n’a pas à envier aux autres variantes radicales et intégristes. Réagissant à la décision de la ministre Nouria Benghebrit par rapport à la prière au sein des établissements scolaires, ce disciple des Frères musulmans et leur démarche fasciste, a fustigé la ministre avec un sens qui se voulait sarcastique, mais le danger qui réside dans ses propos fascistes et relevant de l’intolérance primaire porte comme titre «Benghebrit entre la prière et la danse du way-way», un style de réponse cher aux islamistes qui se croient être détenteurs de la vérité absolue et les dépositaires de droit divin sur terre.
Makri s’ingénue dans le vaudevillesque jusqu’à exprimer sa vraie nature d’un intégriste pur et dur à l’image du discours «daeshien», puisant ainsi dans le corpus radical d’un islam moyenâgeux fait de rigorisme et d’intolérance. La perfidie de Makri se fait sentir avec outrecuidance en faisant la comparaison entre l’enseignement de la musique à l’école et «l’interdiction de la prière». Mais le ridicule ne tue jamais, Makri minore la musique au point de dire que «même si on n’est pas d’accord avec ces futilités, pourquoi on s’attaque à notre identité?». Ce cerbère qui a fait dans l’opportunisme jusqu’à la moelle en faisant partie du gouvernement et en mangeant à tous les râteliers du pouvoir, oriente le débat d’une manière machiavélique en le dotant d’un aspect qui n’est pas du tout homogène avec la démarche consistant à faire de l’école un sanctuaire du savoir et de la dispense des connaissances scientifiques, il a voulu faire de la prière dans les écoles de la République une question qui a trait à l’identité, et là aussi, l’identité se résume, voire elle s’arrime à la religion.
Cette imposture qui est incarnée par l’islamiste obscurantiste, Abderrezak Makri veut dévier le grand débat de la société en le réduisant en une question spirituelle qui se confond avec un rituel où son expression ne peut se manifester que dans un lieu de culte par excellence. Makri sait pertinemment que la prière, sa place idoine est dans la mosquée, mais comme il est en déroute et banqueroute sur le plan politique, il faut bien surfer sur la vague et essayer de gagner la bataille de la mobilisation là où il a perdu politiquement.
L’instrumentalisation de la religion est devenue le propre de ces derviches qui se dissimulent derrière la religion pour réaliser leur rêve politique, même s’il faut dénaturer les fondements et les préceptes de la religion pour se permettre le luxe d’un pouvoir totalitaire, obscurantiste et fasciste.
A défaut de ne pas apporter une valeur ajoutée dans le monde concret de la politique, les islamistes en général et Makri, le maître de l’esbroufe, en particulier font dans la récupération et l’infantilisme le plus abject pour dénigrer ceux qui ne véhiculent pas les mêmes approches qu’eux en allant jusqu’à les traiter de mécréants et d’apostats. C’est cela Makri, un intégriste aux relents obscurantistes qui mèneront mordicus à une expression violente une fois le contexte devenu favorable à leurs vétilles.
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Par Chaabane BENSACI
Introduit par Charles de gaulle, architecte de la Constitution de 1958, ouvrant la page de la Vème République, le référendum visait à contrebalancer les multiples pouvoirs conférés au chef de l’Etat.
L’acte XIII des Gilets jaunes ayant montré que le mouvement n’est pas prêt de s’essouffler contrairement au pari du gouvernement français qui mise sur une démobilisation graduelle et illustrée par les chiffres, le débat pour éteindre cette fronde inédite concerne désormais l’organisation d’un référendum pour la première fois depuis 14 ans en France. Partisans et opposants s’affrontent aussi bien dans les rangées de l’Assemblée nationale, les partis que dans les rues, mais ils sont nombreux à considérer qu’il s’agit là d’un projet risqué.
Or, le président français Emmanuel Macron a déclaré, lors des tous derniers débats qu’il a animés avec notamment les lycéens de Courcouronnes, dans la grande banlieue parisienne, qu’il n’y verrait aucun inconvénient si tant est que la chose puisse apporter un résultat probant. Cela dit, il entrouvre la porte à une revendication majeure des Gilets jaunes qui n’ont pas cessé au cours de leurs manifestations de le conspuer et de dénoncer sa politique sociale et fiscale. En s’investissant personnellement dans plus de sept réunions publiques convoquées à travers la France et retransmises en direct par des télévisions pendant plus de cinq à sept heures, il a certes regagné quelques bribes de sa popularité perdue mais le doute subsiste quant à son intention réelle de prendre en compte les attentes et les doléances d’une grande partie de la population.
En outre, il va falloir dresser un bilan et un programme de réponses concrètes aux centaines d’heures de débats et plus de 700.000 contributions enregistrées sur Internet et là aussi, on imagine que la tâche, sans être insurmontable, ne sera pas de tout repos. «A un moment donné je serai peut-être amené à demander à nos concitoyens s’ils (sont d’accord) sur telle ou telle chose», a répondu, en début de semaine, Emmanuel Macron. Il confirmait par-là même sa disponibilité pour l’organisation d’un référendum qui, disent certaines sources depuis, pourrait avoir lieu en même temps que le scrutin des élections européennes, c’est-à-dire le 26 mai. Introduit par Charles de gaulle, architecte de la Constitution de 1958, ouvrant la page de la Vème République, le référendum visait à contrebalancer les multiples pouvoirs conférés au chef de l’Etat. Ainsi,
De gaulle a concrétisé son engagement en convoquant trois référendums gagnants et un quatrième sanctionné par un désaveu de sa proposition de réforme du Sénat, ce qui a entraîné sa démission. Tous les chefs d’Etat successifs ont gardé en mémoire cet épisode dissuasif et on comprend pourquoi ils ont tous rechigné à interpeller le peuple puisque depuis 1939, il n’ y’a eu en France que cinq référendums dont le plus récent, en 2005, portait sur un projet de Constitution européenne rejeté par les Français. Pour le président en exercice à cette époque, Jacques Chirac, ce fut un échec cuisant. Mais aujourd’hui, il semble que la démarche ne soit pas redoutée par Emmanuel Macron, en quête d’une stratégie pour se dépêtrer de la crise la plus grave de son quinquennat.
Quelques mois après l’annonce d’une série de mesures à hauteur de 10 milliards d’euros, censées apaiser la colère des Gilets jaunes, la France continue à vivre au rythme des manifestants du samedi, avec parfois des incidents violents et des centaines de blessés plus ou moins graves, et même une dizaine de morts. L’assurance donnée par le chef de l’Etat selon laquelle le grand débat national auquel sont conviés depuis quelques semaines les Françaises et les Français donnera lieu à de profonds changement n’a pas l’heur de contenter grand monde et les Gilets jaunes maintiennent une pression devenue inquiétante.
Car le reproche qu’ils font au pouvoir est de ne pas être réellement à leur écoute, de mener une politique décidée par des élites politiques totalement coupées des réalités du pays et donc disqualifiées, voire discréditées. C’est dire si, dans ces conditions, le projet du président Macron est un pari à la fois audacieux et ô combien incertain.
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Par Arezki SLIMANI
La Société nationale des transports ferroviaires (Sntf) a annoncé dans un communiqué,la mise en circulation d’un nouveau train sur la ligne Alger-Béjaïa, en aller et retour, à partir du 3 juillet prochain.
À l’arrêt depuis 15 jours, le transport ferroviaire devra reprendre dès demain ont indiqué, hier, sur les ondes de la radio locale les responsables de cette entreprise maintenant que les voies sont totalement dégagées et que le pont traversant la Route nationale a été renforcé.
Les pluies diluviennes enregistrées durant le mois de janvier ont été à l’origine de la fermeture, pas seulement de plusieurs tronçons routiers, mais également de la voie ferrée.
En effet, les trains de voyageurs et de marchandises, assurant la liaison, notamment vers la capitale via Béni Mansour, sont restés en gare. La voie ferroviaire longue de 90 km avait subi des dégradations et l’envasement au niveau de plusieurs localités, dont Sidi Aïch et Takrietz.
Submergée par les torrents, charriant des pierres, de la caillasse, des branchages et de la boue, la voie ferroviaire est devenue carrément inopérante. Les trains ne pouvaient pas circuler sur des rails ensevelis sous une couche épaisse de boue et d’objets hétéroclites charriés par les torrents pluviaux.
Les agents de la Sntf (Société nationale des transports ferroviaires) se sont directement mis à la besogne pour dégager la voie ferrée. Ce qui n’a pas manqué de pénaliser les centaines d’usagers de cette ligne empruntée au quotidien par notamment des travailleurs et des étudiants issus essentiellement des régions situées sur les deux rives de la vallée de la Soummam longée par cette voie ferrée.
Ces usagers ont depuis toujours, favorisé le transport ferroviaire au détriment du transport par bus, handicapé par les nombreux bouchons et encombrement sur la RN26 et surtout le risque d’accidents.
L’autre facteur, qui n’est pas des moindres, dans le blocage du transport ferroviaire de Béjaïa vers Alger se trouve dans les dommages subis par l’ouvrage d’art de cette voie ferrée, enjambant la route de Taharacht dans la commune d’Akbou.
La Sntf a profité des interventions pour dégager la voie des obstructions induites par les intempéries, pour intervenir sur ce pont représentant un danger que la presse locale à maintes fois révélé. La Sntf avait alors confié les travaux de réparation à la Sapta, qui a pris tout son temps pour procéder à la réhabilitation de ce vieux pont, datant de l’époque coloniale. Hier, les équipes d’interventions étaient à leurs dernières retouches.
Une bonne nouvelle donc, pour les usagers qui pourront dès demain emprunter les trains qui assurent la liaison de Béjaïa et Alger via Beni-Mansour. Outre la reprise du trafic traditionnel, un nouveau train sera mis en service à partir du mois de juillet. Il assurera un aller-retour vers la capitale à partir de Béjaïa. On croit savoir que la navette quittera la gare de Béjaïa assez tôt pour permettre aux habitants de Bejaia de disposer suffisamment de temps pour assurer leurs obligations dans la capitale avant de retourner à bord du même train vers leurs domiciles à Béjaïa.
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Un échec des négociations signifierait une aggravation de la guerre des taxes douanières qui menace non seulement les économies chinoise et américaine, mais aussi la croissance mondiale toute entière.
Négociateurs américains et chinois vont se retrouver à Pékin dès aujourd’hui et jusqu’à vendredi pour tenter d’esquisser les contours d’un accord commercial, sous la pression de la date butoir du 1er mars. Le point d’orgue de la semaine sera le déplacement, jeudi et vendredi dans la capitale chinoise, du négociateur en chef américain Robert Lighthizer et du secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin. Ils devraient rencontrer leurs homologues chinois, dont le vice-Premier ministre Liu He et le gouverneur de la banque centrale chinoise Yi Gang. Ces réunions au sommet seront précédées de négociations préparatoires dirigées, pour la partie américaine, par le représentant adjoint au commerce Jeffrey Gerrish, a précisé la Maison- Blanche.
Cette fois, l’exécutif américain n’a pas fait mention de la présence de Peter Navarro, conseiller économique du président républicain connu pour ses prises de positions intransigeantes envers la Chine. Washington pourrait vouloir ménager les susceptibilités chinoises afin de préserver ses chances de parvenir à un consensus après plus d’un an de conflit. Un échec des négociations signifierait une aggravation de la guerre des taxes douanières qui menace non seulement les économies chinoise et américaine, mais aussi la croissance mondiale toute entière. Partout dans le monde, les économistes donnent de la voix depuis des mois pour prévenir de l’impact négatif des tensions sino-américaines, alors que l’économie de la planète se nourrit des échanges commerciaux de biens et services.
Après avoir distillé une note d’optimisme fin janvier à l’issue des pourparlers qui se sont tenus à Washington, l’administration Trump a soufflé le froid cette semaine, répétant qu’il y avait «encore beaucoup de travail» avant que les deux premières puissances économiques du monde ne parviennent à surmonter leurs multiples différends. Donald Trump, qui avait annoncé la semaine dernière une réunion avec Xi Jinping «dans un avenir proche», a même indiqué qu’il n’avait pas prévu de rencontrer son homologue chinois avant l’échéance du 1er mars. En laissant entendre qu’aucun accord ne serait noué à cette date, le président républicain accentue la pression sur l’administration chinoise, qui doit composer avec une réalité: l’économie du pays s’essouffle.
La croissance enregistrée par le géant asiatique en 2018 a même été la plus faible en près de trois décennies. Or, la Maison-Blanche a été claire: si aucun accord n’était trouvé d’ici le 1er mars, les taxes douanières frappant l’équivalent de 200 milliards de dollars d’importations chinoises annuelles seront portées de 10 à 25%. De quoi faire frémir le monde des affaires. A l’inverse, le président américain pourrait aussi décider de jouer la montre, en repoussant la date butoir compte tenu des enjeux, d’autant que ses ministres ont répété cette semaine qu’il n’était pas question de nouer un traité au rabais pour respecter les échéances.
La feuille de route des Américains est ambitieuse: la Chine doit mettre fin à ses pratiques jugées déloyales, telles que le transfert forcé de technologies américaines, le «vol» de la propriété intellectuelle américaine, le piratage informatique, ainsi que les subventions massives accordées aux entreprises chinoises d’Etat pour en faire des champions nationaux.
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Les maladies cardio-vasculaires sont responsables de 25.000 décès par an. C’est ce que conclut une récente enquête nationale de la santé publique, qui met le doigt sur le déséquilibre alimentaire, le stress et le tabac, comme facteurs responsables de la mortalité des malades.
L’enquête en question, menée par les soins du ministère de la Santé et l’OMS, indique que le taux de prévalence du taux de décès est de prés de 46% de la population malade. Ceux qui présentent déjà des signes graves des pathologies cardiaques, sont de plus en plus menacés par des morts subites ou arrêts cardiaques, s’ils ne modifient pas leurs comportements vis-à-vis de leurs corps. Il a été établi, selon la même étude, que les facteurs de décès sont multiples dont le tabac responsable de 11% de la mortalité et l’alcool à 7%. Les facteurs aggravants des différentes pathologies cardiaques,se résument par une »alimentation déséquilibrée, le stress et la sédentarité ».
A cela,il faut ajouter l’obésité qui touche 40% des malades qui présentent les signes avancés d’une affection cardiaque. Les professionnels spécialistes indiquent,que « la donne a changé puisque un échantillon important des malades se présentent avant l’âge de 40 ans » faisant accélérer les décès en cas de manque de soins et des prises en charges médicales, sans hygiène de vie. le registre des chiffres, celles-ci sont alarmantes puisque 2 patients sur 3 ignorent qu’ils développent une hypertension artérielle qui, faute de diagnostic peut être fatale. Elle serait de 50% chez les personnes ayant plus de 55 ans, conclut l’étude.
En Algérie, le plan de santé globale, initié par les autorités en 2015, place déjà les maladies cardiaques comme deuxième source de décès après le cancer, en soulignant que la prise en charge médicale, à elle seule, ne suffit pas à endiguer les cas de décès annuels et d’où l’urgence de campagnes de sensibilisation et d’informations qui doivent se déployer continuellement sur le terrain. Pour sa part,l’Association nationale des praticiens privés pour la prévention des maladies cardiaques a signalé au cours de son séminaire récent à Oran, que « la hausse des cardiopathies chez les Algériens, est due principalement à une consommation excessive en sel et sucre qui mettent 33% des malades en danger ».
Elle précise, que « la conjugaison de ces facteurs, en plus du rythme de vie effréné, perturbent la santé du cœur » d’où l’importance « d’une alimentation équilibrée et riche en fibres et oligoéléments, ainsi qu’une activité physique régulière qui mettent à l’abri des graves affections cardiaques ».
Par F A.
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Après une présidence extrêmement active, marquée toutefois par un camouflet de taille après les élections en RDCongo, Paul Kagame a tiré sa révérence avec une énième initiative samedi, cette fois en vue d’améliorer les soins de santé en Afrique.
Le président rwandais Paul Kagame, qui a multiplié les initiatives durant son année à la tête de l’Union africaine (UA), a passé le témoin hier à l’Egypte, poids lourd régional en quête d’influence sur le continent, lors d’un sommet de l’organisation à Addis- Abeba. Le chef de l’Etat égyptien Abdel Fattah al-Sissi a pris officiellement la présidence tournante de l’UA lors de la cérémonie d’ouverture du sommet, prévu pour durer deux jours, au menu duquel figurent la poursuite des réformes institutionnelles de cette organisation comptant 55 membres, l’établissement de la Zone de libre-échange continentale (Zlec) et les crises traversant le continent.
Après une présidence extrêmement active, marquée toutefois par un camouflet de taille après les élections en RDCongo, Paul Kagame a tiré sa révérence avec une énième initiative samedi, cette fois en vue d’améliorer les soins de santé en Afrique.
Son successeur s’est lui d’ores et déjà engagé à poursuivre certains efforts déployés par son prédécesseur, à commencer par la Zlec, un des projets clés de l’UA pour renforcer l’intégration du continent.
M. Kagame était parvenu en mars 2018 à obtenir la signature de 44 pays sur l’accord d’établissement de la Zlec, mais cet essai marqué par le président rwandais doit maintenant être transformé par son homologue égyptien: 19 pays ont à ce jour ratifié l’accord, alors que 22 ratifications sont nécessaires pour qu’il entre en vigueur. L’Egypte «souhaite renforcer sa position sur le continent africain et ne pas être considéré comme un pays tourné uniquement vers le monde arabe», souligne Liesl Louw-Vaudran, de l’Institut pour les études sur la sécurité.
M. Sissi devrait cependant se démarquer de son prédécesseur en axant sa présidence sur la sécurité, le maintien de la paix, et le reconstruction post-conflit, des questions étroitement liées au thème de l’UA choisi pour 2019, année des «réfugiés, rapatriés et personnes déplacées». Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, présent à Addis Abeba, a salué samedi un «vent d’espoir» qui souffle selon lui sur l’Afrique, après une série d’élections pacifiques (RDC, Madagascar, Mali), d’accords de paix (Soudan du Sud, Centrafrique) et de réconciliations (Ethiopie-Erythrée). Les observateurs n’attendent toutefois pas de M. Sissi un mandat aussi actif que celui de M. Kagame, les grandes puissances étant généralement réticentes à une UA trop forte ou trop intrusive.
Surtout, note un diplomate africain, que l’Egypte n’a jamais oublié sa suspension de l’UA en 2013, décidée après la destitution par l’armée de l’islamiste Mohamed Morsi, premier président démocratiquement élu en 2012. En matière de réformes institutionnelles, processus porté depuis 2016 par Paul Kagame, le départ de ce dernier, qui avait profité de son mandat à la tête de l’UA pour mettre la question en bonne place sur l’ordre du jour, se fera particulièrement sentir. Si l’Egypte a assuré publiquement être engagée dans le processus de réformes, l’instauration d’une taxe de 0,2% sur les importations permettant d’assurer l’indépendance financière de l’UA – dont plus de 54% du budget 2019 proviendra de donateurs étrangers – pourrait ne pas passer les réticences des Etats… Egypte en tête.
En novembre 2018, la majorité des Etats avait rejeté le projet de donner au chef de l’organe exécutif de l’UA le pouvoir de nommer ses commissaires, mesure visant à rendre l’administration plus responsable devant son chef. M. Kagame avait essuyé un cinglant désaveu après avoir demandé au nom de l’UA la suspension de la proclamation des résultats de la présidentielle de décembre en RDC, entachés selon lui de «doutes sérieux»: les résultats avaient finalement été validés par la Cour constitutionnelle congolaise et salués par les poids lourds du continent, dont l’Afrique du Sud, le Kenya et l’Egypte.
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Par Kamel BOUDJADI
Les gars de la JS Kabylie n’ont pas pu empocher les trois points de la rencontre qui les a opposés au MC Alger, avant-hier au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, puisqu’ils ont été tenus en échec (1-1) dans une confrontation où les deux adversaires ont fourni le même niveau de jeu.
Deux équipes qui n’ont pas pu donner ce que les supporters des deux camps attendaient de ce duel. La JSK et le MCA d’avant-hier n’étaient pas les équipes qui assuraient un spectacle dans ce match «légendaire». Au sujet des Canaris justement, les supporters, même mécontents de ces résultats mi-figue mi-raisin, restent solidaires derrière leur équipe, qu’ils chouchoutent toujours.
Retour à l’objectif initial
Il faut dire aussi que la direction de la JSK a recadré les choses en revenant aux objectifs fixés à l’arrivée du président Chérif Mellal. Ces derniers ont fait un virage à 180° après avoir fait croire aux supporters que l’équipe pouvait jouer le titre cette saison. Quelques semaines seulement ont suffi pour constater les dégâts que pouvait provoquer cette erreur de communication très grave. Aussi, Iboud et Mellal se sont relayés pour dire que la JSK ne joue pas le titre et qu’ils préparent une équipe solide pour les deux prochaines saisons.
Enigmatiques Uche et Fiston
Pour revenir aux prestations, il est à présent admis que la commission de recrutement, qui a procédé au recrutement de Fiston et de Uche, s’est complètement plantée. Ces deux joueurs ne donnent rien de ce qui est attendu d’eux. La direction de la JSK doit se rendre à l’évidence et reconnaître la pertinence de tous ceux qui ont critiqué ces recrutements. Aujourd’hui, à 10 matchs de la fin de la saison, il devient donc évident qu’ils sont inutiles. Le recrutement de Belgherbi, récemment, donne des résultats indéniablement positifs. Les prestations du joueur apportent vraiment le plus qu’on attendait de lui, tout comme Benchaïra qui s’adapte très bien.
Place au CRB
Les Canaris risquent de connaître une période difficile parce que la prochaine rencontre ne sera pas aisée à disputer. Les camarades de Benyoucef se déplaceront à Alger pour affronter le CRB qui ne lâchera pas si facilement les points de la rencontre, ce qui rend la tâche des Canaris difficile pour se maintenir dans le premier peloton du championnat, car même si le titre ne fait pas partie des objectifs fixés par la direction, il n’en demeure pas moins que jouer l’une des compétitions africaines est largement à la portée des Canaris.
Enfin, notons qu’avant-hier, les gradins du 1er-Novembre ont été admirablement agrémentés de la présence massive des familles venues assister à ce derby. Les supporters de la JSK, qui ont été les meilleurs, se doivent de garder cette image et ne pas la souiller par le fait de quelques énergumènes qui n’ont pas le même souci que l’écrasante majorité. Avant-hier, quelques supporters ont failli rendre les choses désagréables, n’eut été présence d’autres supporters en masse, qui aiment vraiment la JSK. En attendant, les Canaris ont à se préparer sérieusement pour mercredi prochain afin d’être prêts à affronter un adversaire coriace sur son terrain.
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Par Wahib AïT OUAKLI
C’est parti pour de nouveaux rounds d’inspection, de visites et de suivis ministériels, rentrant dans le cadre des préparatifs pour les Jeux méditerranéens devant se tenir en 2021 dans la ville d’Oran. L’année 2019 est à rendre les comptes après tant d’engagements annoncés l’année d’avant. Le premier responsable du secteur, Mohamed Hattab, est d’ores et déjà, sur le qui-vive en mettant les bouchées doubles, en adoptant la politique du suivi par sa propre personne. C’est du moins ce qui ressort de la visite qu’il a rendue dans la wilaya d’Oran, et qui lui a servi de point de départ vers des nouveaux horizons pour constater de visu les taux d’avancement concrétisés par les entreprises en charge de la réalisation du Village et du stade olympique devant abriter les JM-2021.
Il n’en revient pas dans ses propos en tenant, vaille que vaille, aux engagements tenus par les entreprises lui ayant signifié que le Village olympique de la wilaya d’Oran sera livré dans le premier semestre de l’année en cours. Une bonne nouvelle annoncée aussi bien pour le ministre que pour le wali d’Oran, Mouloud Cherifi, qui suit de prés l’évolution des travaux. Il ne s’agit que d’un simple point de vue. Le projet est d’une importance capitale. Ledit village dont le quitus quant à sa réalisation a été donné par le ministère de la Jeunesse et des Sports, n’est pas des moindres. Il comprend six résidences devant accueillir les participants aux Jeux méditerranéens. Jusque-là et tel que cela a été expliqué, les travaux, qui sont menés à la cadence accélérée, ont franchi des seuils plus ou moins importants.
D’autant plus que le Village olympique sera équipé de tous les moyens répondant aux standards internationaux, comme son raccordement aux moyens de télécommunications et la mise en place des moyens de commodités aux athlètes participants. Et ce n’est pas tout. Outre cette nouvelle infrastructure à mettre en place avant le Jour «J», la direction de la jeunesse et des sports d’Oran met, elle aussi, le paquet dans le cadre de la réhabilitation des infrastructures sportives existantes. L’aval du ministère a été donné après la présentation de sept études portant sur la rénovation du Palais des sports Hamou-Boutlélis, situé à M’dina Djedida, le centre du tir de Bir El Djir, le terrain de tennis à Haï Es Salam (ex-Saint-Hubert), le stade Ahmed-Zabana (ex-19-Juin), etc… Les chantiers sont, tels que prévus, lancés durant le premier trimestre de l’année en cours après la désignation des entreprises aptes quant à assumer les travaux sans retard.
Dans le sillage des préparatifs pour ces JM, plusieurs autres projets sont prévus comme la mise en place de nouvelles avenues, le renforcement de l’éclairage public et la création de plusieurs nouveaux espaces verts. C’est donc le branle-bas de combat. L’Algérie abritera un tel événement en fanfare, en le domiciliant très précisément dans la deuxième capitale du pays, El Bahia-Wahrane. Aucun relâchement n’est toléré.
Le pouvoir central continue à «harceler» les représentants locaux, les sommant de redoubler d’efforts dans le cadre des préparatifs pour abriter l’événement sportif méditerranéen. L’enjeu est de taille, du fait que l’Algérie vise à redorer, vaille que vaille, son blason en se plaçant parmi les premiers acteurs jouant un rôle de premier ordre, aussi bien dans le domaine sportif que dans le tourisme, tout en rivalisant avec les grandes cités entourant le Bassin méditerranéen.
Car, il ne s’agit pas d’un simple événement sportif, dont le déroulement dure le temps fixé par le Comité olympique international. Le premier gagnant de telles festivités n’est autre que la wilaya d’Oran qui se dote d’un nouveau stade olympique, répondant aux normes internationales. C’est dire que les milliers des supporters des deux équipes phares de l’Ouest ne subiront plus les sempiternels casse-têtes liés aux entassements dans les gradins ni encore moins ceux liés à leurs sorties du stade. Le stade olympique d’Oran est un stade omnisports en cours de construction, dont la capacité est de 40 143 places, et revêtu en gazon naturel. Il est situé dans l’arrondissement de Belgaïd de la commune de Bir El Djir dans la banlieue est d’Oran. Le nom du stade a été donné en l’honneur de l’ancien footballeur Abdelkader Freha. Le club qui y sera domicilié est le MC Oran.
Il devrait être terminé avant la fin 2017. Il a été proposé de nommer le stade au nom de Abdelkader Freha en hommage à ce légendaire joueur qui a, pendant de longues années, fait le bonheur des supporters du club phare de l’Ouest, le MC Oran. Le projet du lancement du complexe olympique, ainsi que celui du stade a été lancé en décembre 2006, le stade devait accueillir 75 000 places au départ, mais cette capacité a été revue subitement à la baisse jusqu’à 40 000 places. Le lancement officiel des travaux a eu lieu en juin 2014. Une enveloppe budgétaire de 142,3 millions de dollars américains a été affectée à la construction du stade. Répondant aux normes internationales les plus sévères en matière de football ou d’athlétisme, le stade d’Oran sera en mesure d’accueillir des compétitions nationales et internationales de très haut niveau.
Le nouveau stade avec son complexe olympique s’étendra sur une superficie de 105 hectares à Oran-Est. Il se trouve au sud-est d’Oran. Il est desservi par la RN11, entre les localités de Sidi El-Bachir et de Belgaïd dans la daïra de Bir El Djir. Il est aussi desservi par le tramway d’Oran, par la gare et l’aéroport. Il est aussi doté d’un parking de capacité d’accueil de 1500 véhicules. Ce stade sera également dédié à l’athlétisme avec sa piste olympique et aura une capacité de 40.000 places couvertes. En plus du stade lui-même, nombre d’installations sportives modernes sont prévues, quatre terrains dont deux en gazon naturel et deux en gazon synthétique, une salle omnisports d’une capacité de 5000 places, deux bassins olympiques couverts et un centre de formation pédagogique d’une capacité de 150 places.
Aussi, la wilaya d’Oran vient d’installer l’entreprise devant mettre en place la pelouse naturelle du nouveau stade d’Oran. Dans ce sillage, le wali d’Oran, Mouloud Chérifi, a annoncé qu’«un protocole d’accord définitif a été signé entre la société Mettalurgical China construction (MCC), chargée de la réalisation du projet du complexe sportif en question et l’entreprise désignée pour la pose de la pelouse naturelle au niveau du stade de 40.000 places». Sur sa lancée, il annonce que «les travaux confiés à la société Végétal Design seront lancés dans les prochains jours, pour les achever dans un délai de six mois».
La pose de la pelouse constitue une opération importante dans le cadre de la réalisation de ce nouveau stade. D’autant plus que la livraison est prévue pour le début de l’année en cours», misent les promoteurs du projet. La tonalité est fixée à l’accélération de la cadence des travaux. Le stade olympique ainsi que les autres infrastructures du complexe sportif de Bir El Djir sont retenus pour abriter plusieurs compétitions de la 19e édition des Jeux méditerranéens, prévue à Oran en 2021. La wilaya d’Oran, par l’entremise du wali, n’a pas dissimulé sa satisfaction notamment en ce que concerne l’avancement des travaux portant sur le stade de football.
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O. HIND
Il y a deux grandes demandes dans le monde. D’une part, la société qui demande de plus en plus de connaissance et de savoir qui sont donnés par les auteurs et d’autre part, des artistes qui demandent à produire plus et assurer leurs justes rémunérations.
Invité d’honneur du 7 au 17 février, à la 28e Foire internationale du livre de La Havane (Cuba) prévue du 7 au 17 février 2019, l’Algérie dont le drapeau flotte au côté de celui de Cuba, a animé trois conférences samedi dernier, dans le cadre de son programme culturel. La première est celle de Sami Bencheikh El-Hocine qui a abordé de façon bien claire le rôle de l’Onda dans la préservation des droits d’auteurs et des droits voisins des artistes algériens, à travers notamment la collecte des redevances, que ce soit de la télé, radio ou taxi etc., la distribution d’argent aux artistes dont les œuvres font l’objet d’exploitation, et ce, notamment grâce à la station de veille qui permet de suivre les émissions télés qui passent des musiques, l’action de soutien grâce à la redevance sur des copies privées (portable, clé usb, ordinateur…), un système qui est très peu pratiqué dans le monde.
D’ailleurs, le représentant du syndicat des éditeurs en Argentine regrettera que cela n’existe pas dans son pays d’où le fait que les rétributions des artistes soient minimes en comparaison avec l’Algérie. C’est le cas à Cuba où la copie privée n’existe pas. «30% des revenus issus des copies privées en Algérie est estimé à 20 millions de dollars. Sur cet argent nous prenons 30% qui est destiné au soutien des jeunes artistes, les fetivals, les salons de livre, le théâtre, le cinéma, les films…» L’intervenant a abordé également la question de l’action sociale qui correspond à 22.000 membres. Bénéficient de ce soutien les artistes qui sont adhérents à l’Onda depuis 15 ans, sous forme d’une retraite complémentaire que l’on donne aux artistes de plus de 60 ans. Cela permet d’accorder un soutien aux artistes malades par exemple ou de payer leurs frais funéraires notamment. Sami Bencheikh, dira que l’Onda développe une action juridique en assistant tout artiste ayant été lésé dans ses droits, en le défendant quand il entre en justice.
L’Onda et les copies privées
Enfin, l’Onda établit également une action de sensibilisation, notamment contre le piratage et en incitant les artistes à déclarer leurs oeuvres. Aussi, nous apprend-on l’Onda accorde des crédits pour l’ouverture, notamment des librairies, contrairement en France par exemple. Et de conclure «il y a un gros problème dans la question du droit d’auteur».
Il y a deux grandes demandes dans le monde. D’une part, la société qui demande de plus en plus de connaissance et de savoir qui sont donnés par les auteurs et d’autre part, des artistes qui demandent à produire plus en et assurer leurs justes rémunérations. La problématique et le débat aujourd’hui de l’Onda reposent sur l’exploitation des oeuvres et l’ensemble des Etats ne se sont pas mis d’accord.
Pour les pays pauvres et notamment africains, l’on demande l’utilisation des oeuvres gratuitement alors que les auteurs doivent vivre». Djamel Foughali, directeur du livre au sein du ministère de la Culture insistera sur le rôle de l’Etat dans la promotion du livre en donnant les nombreux chiffres de livres édités lors des différents événements culturels à l’instar «d’Alger, capitale de la culture arabe», Tlemcen, capitale de la culture islamique. L’intervenant évoquera le fonds d’aide qui vient en soutien de nombreux éditeurs. Concernant les droits d’auteur du livre, ces derniers sont garantis par la loi qui stipule que 10% doivent être reversés automatiquement à l’auteur et l’éditeur n’a pas le droit de ne pas respecter cette disposition.
Pour sa part, le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi dont le dernier livre a été traduit en langue espagnole par le ministère cubain de la Culture à l’occasion de la Foire du livre, fera remarquer au courant de l’après-midi dans la grande salle de conférences: «C’était un rêve d’être dans cette île de la Liberté, terre des héros, symboles de la révolution, des icônes qui ont laissé leurs empreintes jusqu’à nos jours, à savoir José Marti, Fidel Castro, Che Guévara etc.» et de renchérir: «C’est la première fois que l’Algérie participe à la foire du livre comme invité d’honneur dans un pays latino-américain. Nous avons rencontré une société qui respire l’art et la culture. Si certains pays se basent sur les productions économiques, Cuba a montré qu’on peut s’en passer.» Abordant son livre, «Le serment d’Atocha» (El juramento de Atocha), Azzedine Mihoubi, dira que ce dernier aborde le terrorisme qui s’est propagé dans le monde. «Il allie la poésie, à la culture, la politique, et les religions.
Clara ou l’appel à la paix
L’histoire commence par le 11 mars 2004 où un attentat a lieu à Madrid. Pourquoi j’ai choisi Madrid parce que le terrorisme est aujourd’hui collé à l’image de l’islam alors que le vrai islam est loin de ce comportement violent infâme. C’est la religion de la paix et de la tolérance.». L’histoire est celle d’un artiste-peintre de Barcelone, son père est également artiste-peintre et la mère est nostalgique de l’époque de Franco. Ce jeune fait connaissances d’une jeune fille. Il l’aime. Toutes ses toiles sont inspirées d’elle. Le jour où il décide de faire sa déclaration à Clara il apprend qu’un attentat a eu lieu à Atocha. Il apprend que parmi les victimes figure Clara. Si certains pensent que c’est l’oeuvre des séparatistes, lui est convaincu que c’est le fait des islamistes. Pour venger sa bien-aimée, il décide de se déguiser en un maure et détruire l’Alhambra.
Il apprend la langue arabe, séduit une Maghrébine. Plus que jamais déterminé il veut cette fois anéantir la kaâba. Ici on aborde l’histoire de cette région. Or, le personnage central du livre est pris de remords en fin de parcours et se dit que cela ne mènera à rien et surtout ne fera pas revenir Clara. «Ce livre est une tentative de comprendre ce qui se passe dans le monde. Le terrorisme est un phénomène qui devrait concerner toutes les nations, qui doivent assurer la sécurité de leurs peuples qui peuvent basculer dans l’obscurantisme. Je dis cela car je viens d’un pays qui sait ce qu’est le terrorisme. Le message que je veux transmettre à travers ce livre est de mettre l’accent sur la culture pour combattre l’obscurantisme.
Ce roman fait partie d’un grande oeuvre qui s’appelle «Les confessions de l’Askram» dira Azzedine Mihoubi qui signera son oeuvre à cette occasion. Dehors, la foire située à la Forteresse San Carlos de La Cabaña drainait un monde fou, week-end oblige! Samedi, les visiteurs pénétraient, sous un soleil de plomb dans l’arène de la littérature. Les stands ont l’apparence d’une alvéole ou d’un labyrinthe inextricable. La fréquentation semble avoir doublé. Normal, c’est le week-end. On ne se presse pas, mais on y flâne avec sérénité et on repart avec son livre le sourire aux lèvres.
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La sélection algérienne de karaté-do a terminé avec un total de 29 médailles (6 or, 10 argent et 13 bronze) à l’issue de la dernière journée des championnats d’Afrique-Zone 1 messieurs et dames (cadets, juniors et seniors), dimanche dans la salle Prince Moulay Rachid à Marrakech (Maroc).
Les seniors algériens ont clôturé la compétition de fort belle manière en décrochant onze médailles (3 or, 5 argent et 3 en bronze). Les trois médailles d’or ont été décrochées par Merabet Amina dans la spécialité kata individuel, alors que Fayçal Bouakel (68 kg) et Yacine Brahimi (84 kg) ont été sacrés dans la spécialité kumité.
Aux épreuves de Kata par équipes, la sélection algérienne messieurs a pris la médaille d’argent, alors que la médaille d’or est revenue au Maroc, pays organisateur. En kata individuel, Ouites Louad a pris le bronze.
Dans la spécialité kumité dames, cinq médailles d’argent ont été également décrochées par les Algériennes.
Chez les cadets, la sélection algérienne a terminé la compétition avec un total de 11 médailles (2 or, 3 argent et 6 bronze).
Les deux médailles d’or ont été décrochées dans la spécialité kumité, grâce à Basmala Mahmoud (-54 kg) et Ouikene Cilia (-47 kg) chez les filles. Les trois médailles d’argent ont été l’úuvre d’Abouriche Louiza (-54 kg), Dorai Rym (-47 kg) chez les filles et Midoune Falah (-70 kg) chez les garçons.
De leur côté, Fodil Hana (-54 kg), Rania Aiden (+54 kg), Guiri Ayoub (-63 kg) et Matouk Islam ont pris le bronze en kumité.
Dans la spécialité kata individuel (filles), Saibi Imane et Adjmouti Ferroudja ont décroché également le bronze.
La sélection algérienne des juniors s’est distinguée en remportant sept médailles (1 or, 2 argent et 4 bronze). La médaille d’or est revenue à la sélection algérienne « A » en kata par équipe, alors que la médaille d’argent a été l’œuvre de l’équipe B . Toujours dans la spécialité Kata (individuel), Tas Yanis et Sonia Belabès ont pris respectivement les médailles de bronze et d’argent.
En kumité, Zitouni Oussama (-76 kg), Garti Hichem (-68 kg) et Raad Selma (-59 kg) ont remporté la médaille de bronze.
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Non, les exportateurs Algériens ne sont pas panne d’idées pour promouvoir l’économie, à charge pour les décideurs politiques d’être plus réactifs pour libérer leurs initiatives et lutter concrètement contre les pratiques bureaucratiques auxquelles ils sont toujours confrontés.
Le président de la Confédération des industriels et producteurs Algériens auquel on doit ces propos, rappelle que lors de discussions avec le ministère du Commerce, il a été dressé une liste des entreprises potentiellement exportatrices tout comme il a été fixé l’objectif de placer pour 10 milliards de dollars de marchandises sur les marchés à l’étranger.
Intervenant, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Abdelwahab Ziani juge pourt cela utile de revoir le fonctionnement du système économique en profondeur d’autant, estime-t-il, qu’après avoir assuré la satisfaction des besoins nationaux, les entreprises sont désormais prêtes à aller à la conquête des places commerciales étrangères.
Entre autres propositions, il demande que soit organisées des conférences nationale successives, réunissant les chefs d’entreprises et les syndicats patronaux, lors desquelles, dit-il, les pouvoirs publics pourraient mieux percevoir les attentes de leurs interlocuteurs qui demandent à être libérés de leurs carcans, « qu’on les travailler » et être mieux accompagnés « à l’extérieur ».
Une nouvelle fois, M. Ziani appelle l’Etat à « déverrouiller » les initiatives des banques Algériennes à l’étranger, qui doivent, ajoute-t-il, s’adapter aux demandes formulées par les entreprises exportatrices.
Pour lui, l’un des problèmes qui handicapent l’acte d’exporter est constitué par la lenteur à donner suite aux décisions prises en commun par le gouvernement, d’une part, et les entreprises, le patronat et l’UGTA d’autre part. « Ce qui manque, déclare-t-il, c’est la rapidité d’action ».
Commentant, d’autre part, l’expérience de la Caravane économique qui a, récemment, sillonnée des pays des continents Africain et Européen, pour y faire connaitre et apprécier les produits Algériens, il relève que les entreprises qui y ont pris part ont ainsi eu l’occasion d’en découvrir les exigences et les opportunités.
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Le ministre de l’Industrie et des mines, Youcef Yousfi a réuni dimanche au siège de son département ministériel, l’ensemble des industriels nationaux (publics et privés) de l’électronique et de l’électroménager à l’effet d’examiner l’évolution du secteur en Algérie, a indiqué un communiqué du ministère.
Lors de cette réunion de concertation, plusieurs questions ont été débattues parmi lesquelles les potentiels et capacités de l’industrie nationale de l’électronique, les taux d’intégration atteints dans cette filière, les difficultés rencontrées par les opérateurs ainsi que les suggestions et propositions des industriels, a ajouté la même source.
Il a été convenu de créer un institut de formation commun dans les métiers des industries électroniques et une association regroupant les différents acteurs de la filière.
Après avoir écouté les interventions, M. Yousfi s’est engagé à accompagner davantage les industriels de cette branche et alléger les procédures administratives liées aux processus de fabrication et délais d’examen des dossiers SKD/CKD, a conclu le communiqué.
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Quelque 98 associations sahraouies ont appelé les eurodéputés à voter contre l’accord de pêche UE-Maroc élargi aux territoires sahraouis occupés, soulignant que ce texte vise à « piller les ressources naturelles du Sahara occidental » et contribue « à la prolongation de l’occupation marocaine ».
A la veille de la tenue d’une séance plénière au Parlement européen, la société civile sahraouie a adressé un appel aux eurodéputés leur demandant de voter contre l’inclusion du Sahara occidental occupé dans le champ d’application de l’accord de pêche UE-Maroc.
Des acteurs de la société civile sahraouie, issus d’organisations actives dans les territoires occupés et libérés, des camps de réfugiés et de la diaspora ont saisi les députés européens afin de défendre la légalité et le droit du peuple sahraoui et de sauver « l’image » de l’Union européenne en tant qu’ »institution défendant la démocratie, les droits de l’Homme et l’Etat de droit ».
« Nous vous demandons de prendre vos responsabilités constitutionnelles et d’agir en tant que pouvoir législatif, de défendre votre propre tribunal et ne pas être séduit par la propagande et les revendications sans fondement des avantages par la Commission européenne », ont écrit les associations sahraouies dans leur appel.
Dans ce contexte, le collectif des organisations sahraouies a rappelé que la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) avait statué à deux reprises (21 décembre 2016 et 27 février 2018) que le Sahara occidental est un territoire « séparé » et « distinct » du Maroc et que le Royaume marocain n’a pas de souveraineté sur le Sahara occidental.
La CJUE avait précisé dans ses arrêts que les accords UE-Maroc ne sont pas applicables au Sahara occidental et que le consentement du peuple sahraoui est un principe préalable à tout accord concernant ce territoire non autonome, ont mentionné les organisations.
Déplorant « le manque d’efforts de la part de la Commission européenne pour obtenir le consentement du peuple du Sahara occidental et l’engagement responsable dans la négociation avec le Front Polisario », la société civile sahraouie a affirmé avoir assister « à une tentative de la Commission de tromper et de diviser le peuple du Sahara occidental au cours de fausses consultations ».
Des manifestants sahraouis rassemblés devant le siège du parlement européen
Affirmant que le peuple sahraoui est « largement exclue du secteur de la pêche », la société civile sahraouie a, en outre, souligné que « l’accord de pêche Maroc-UE ne fera que renforcer « l’exclusion » des populations sahraouies et élargir « le contrôle extérieur et illégal sur l’exploitation » de ses ressources halieutiques.
Elle a ajouté, dans le même ordre d’idées, qu’un renvoi à la CJUE peut être une « option alternative pour ceux qui ont encore des doutes quant à la clarté des décisions de la CJUE relatives aux accords Maroc-UE ».
« Nous sommes déçus par l’approbation par le Conseil d’un accord qui vise à piller illégalement les ressources naturelles de notre patrie occupée-Sahara occidental- et qui contribue directement à la prolongation de l’occupation, la souffrance de notre peuple et renforce la présence illégale et militaire du Maroc sur notre territoire », a regretté la société civile sahraouie.
A cet égard, elle a invité l’UE à soutenir le processus de paix des Nations unies et les efforts déployés par Horst Kohler, son envoyé spécial, pour reprendre les négociations entre le Front Polisario et le Royaume marocain, ainsi qu’à contribuer de « manière constructive à la décolonisation formelle du Sahara occidental ».
Notons qu’un rassemblement a été tenu mercredi dernier devant le Parlement européen de Bruxelles à l’appel de l’Association de la diaspora sahraouie en Belgique.
Les manifestants étaient rassemblés sur la Place du Luxembourg afin d’appeler les eurodéputés à voter contre le projet d’accord de pêche Maroc-UE.
Des députés européens (issus du S&D, de l’ALDE, de la GUE et des Verts) s’étaient également joints aux manifestants, signe qu’une fronde multipartite se met en place à quelques jours du vote en séance plénière.
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La situation sécuritaire en Libye demeure « tendue » dans la plus grande partie du pays et particulièrement dans la capitale Tripoli où « les confrontations armées entre les milices rivales entraînent des pertes de vies humaines et la destruction de propriétés », indique le rapport sur l’état de la paix et de la sécurité en Afrique, présenté au 32ème sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba.
« Ce fut le cas en août et septembre 2018, une période qui a été marquée par des attaques mortelles qui ont ciblé la Société nationale des pétroles en septembre et le ministère des Affaires étrangères en décembre 2018 », rappelle le rapport présenté par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA lors des travaux de ce sommet des chefs d’Etat et de gouvernement.
Il est relevé qu’au Sud de la Libye, « des groupes extrémistes et des gangs criminels opèrent librement. Al Qaeda et ISIS font partie de ces groupes, qui sont impliqués dans des incidents de kidnapping et de meurtres et sont aussi impliqués dans la contrebande et le trafic. Leurs opérations vont au-delà des frontières de la Libye et embrassent les pays voisins et toute la région », relève la même source.
La 31ème Session du sommet de l’UA, tenue à Nouakchott (Mauritanie) en juillet 2018 a exprimé une « profonde préoccupation quant à l’insécurité persistante en Libye ».
Le rapport indique avoir « pris note » des « efforts déployés au niveau régional, continental et international pour trouver une solution durable à la situation en vue de promouvoir la réconciliation nationale et de parachever, de manière réussie, la transition en cours en Libye ».
Il est ainsi demandé à la Commission de l’UA « ‘accélérer les efforts pour organiser une conférence internationale à Addis-Abeba en 2019 sous les auspices de l’UA et de l’ONU pour aborder la question de la réconciliation en Libye.
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Le bilan de l’intoxication à l’alcool frelaté dans le nord de l’Inde s’est alourdi à 97 morts, signale un nouveau bilan communiqué, dimanche soir, par les autorités locales.
Un total de 64 décès ont été signalés dans l’Etat d’Uttar Pradesh, dont 54 dans le district de Saharanpur, 11 à Kushinagar, et 33 autres dans l’Etat voisin d’Uttarakhand, notamment dans les districts de Kushinagar et Haridwar, ont indiqué les autorités locales. Un précédant bilan diffusé
samedi faisait état de 47 morts.
Le directeur de la police locale, Ranvijay Singh, a déclaré que 14 autres personnes se trouvent dans un état critique et suivent un traitement au Centre hospitalier de Meerut à Uttar Pradesh.
Quelques 215 personnes ont été arrêtées à Uttar Pradesh, tandis que des poursuites ont été engagées contre 297 autres personnes, dans le cadre
d’une vaste opération de répression contre le trafic des boissons alcoolisées, ont indiqué des sources policières.
Lors de l’opération de police, 9.269 litres d’alcool ont été saisis à Uttar Pradesh et 1.066 litres à Uttarakhand, ont signalé les mêmes sources.
Les victimes auraient consommé de l’alcool mélangé à de l’alcool méthylique, un produit toxique, a précisé le directeur général de la police
d’Uttarakhand, Anil Raturi.
Selon ce dernier, plus d’une douzaine de responsables du département des accises de l’Etat du district de Haridwar ont été suspendus à la suite de cet incident.
Une enquête judiciaire a été ordonnée pour déterminer les tenants et les aboutissants de ce drame, a déclaré pour sa part le ministre des Finances
et de l’administration des douanes et des droits d’accises, M. Pant, ajoutant qu’une douzaine de responsables du département des accises du
district de Haridwar ont été suspendus à la suite de cet incident.
Selon les autorités , les victimes, rassemblées jeudi soir pour des funérailles dans le village de Balupur à Uttar Pradesh, ont consommé de
l’alcool frelaté dans le cadre d’un rituel local. Peu de temps après, elles ont été saisies de douleurs et de vomissements.
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De passage, hier, au forum de Liberté, Mohcine Belabbas, président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), a plaidé pour « un dialogue courageux » face à ce qu’il a appelé « l’impasse historique ». Le chef du RCD estime que la situation du pays « dicte à chacun de nous, d’assumer ses responsabilités ».
« L’Algérie est face à de graves incertitudes et risque de plonger dans une période de tensions et d’instabilité aux conséquences dramatiques», a estimé le chef du RCD. Ajoutant que « les craintes et les angoisses des populations ne sont pas seulement dues à la détérioration de la situation socioéconomique ou à un horizon bouché, mais sont l’expression de l’exaspération et du rejet rédhibitoire de tout discours ou action institutionnelle. Elles renvoient aux pratiques irresponsables de dirigeants illégitimes, à savoir la violation récurrente des lois, à commencer par la première d’entre elles, la Constitution, et le recours éhonté aux fraudes électorales plaçant l’Algérie dans le cercle des derniers absolutismes post-coloniaux », a souligné M. Belabbès.
Le président du RCD, qui a fait de cet appel une initiative du parti de sortie de crise, a ajouté que « dans un pays qui fut à l’avant-garde du combat libérateur de notre continent, ces archaïsmes illustrent les reniements des sacrifices et des espoirs de notre peuple » et « la candidature du chef de l’Etat, M. Abdelaziz Bouteflika, est illustrée comme l’un des archaïsmes ». « Ces procédés sont la manifestation d’un discrédit continu des institutions qui a progressivement éliminé tous les espaces de débats et de médiation », a dénoncé l’invité de Liberté. Ajoutant que « le chef de l’Etat à la santé déclinante est désormais otage de ses propres choix». Interrogé sur l’absence des contre-pouvoirs, Mohcine Belabbas a considéré que cette gestions a fait que le pays est, aujourd’hui, «privé de ses capacités décisionnelles et vidé d’instances de représentations légitimes », d’où cette situation où « l’Algérie est réduite à la survie politique ».
Face à cette situation, le RCD explique que « le sursaut national exige un préalable, qui est un exercice du pouvoir contrôlé et responsabilisé devant une représentation nationale issue d’une expression populaire libre, garantie par une instance indépendante de gestion des processus électoraux ». Ce sont là les quelques préalables, selon Mohcine Belabbas, pour engager un dialogue « courageux ». « Sans ce minimum, toute opération électorale est vouée à la désaffection citoyenne », qui accentuera, a-t-il dit, « une défiance nationale déjà grande et un discrédit international consacré par une indépendance confisquée ».
Ajoutant que l’objectif de l’initiative « est de repenser l’organisation et le fonctionnement de l’Etat et de la République dans sa globalité », afin «de sortir des crises cycliques que vit le pays depuis son Indépendance». Toujours concernant « le dialogue » auquel appelle le RCD, Mohcine Belabbas précise que « les résultats de ces rencontres et des échanges exploratoires, que nous aurons à initier tant au niveau local qu’avec les directions nationales des diverses structures politiques, syndicales et associatives, feront l’objet d’une première évaluation qui aura lieu avant la date du 18 avril 2019 ».
Indiquant que «ces données serviront à affiner les réflexions pour donner une impulsion politique nourrie par des propositions de nos bases respectives, d’où émergera le compromis opérationnel et l’agenda qui le déclinera». Il a également souligné que cette initiative associera l’émigration.
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Le secteur de l’Education va renouer avec la protesta et c’est vers la radicalisation que le mouvement se dirige. Les syndicats autonomes se sont fixés rendez-vous, aujourd’hui au siège de l’Unpef à Alger, pour décider des suites à donner au mouvement initié le 21 janvier. Mais, tout porte à croire qu’il ne s’agit que d’une simple formalité pour valider un plan d’action et fixer la date et les modalités de son application sur le terrain. Le Cnapeste a donné le ton hier en annonçant la décision adoptée par son conseil national réuni samedi.
Analysant la situation qui prévaut dans le secteur, le syndicat estime qu’elle « prélude à une explosion sur le terrain ». «Devant les dangers qui menacent les acquis des enseignants, l’arbitraire de l’administration, le silence du ministère de tutelle et l’absence d’un dialogue sérieux pouvant mener à la prise en charge des revendications, le conseil national a décidé d’une grève dans le cadre de l’Intersyndicale de l’Education nationale», écrit ce syndicat représentatif dans un communiqué, ajoutant que « la date et les modalités seront décidées ultérieurement ». L’adhésion du Cnapeste, qui n’a pas observé le mot d’ordre de grève le 21 janvier, est de nature à faire basculer les établissements scolaires dans une paralysie totale.
Lors de cette grève, le taux de participation avait à peine avoisiné les 9% selon le ministère, rappelle-t-on. Le Cnapeste justifie sa décision par « le musèlement des libertés syndicales par le ministère de l’Education » et
«les dépassements et entraves contre des enseignants dans plusieurs wilayas et « les décisions unilatérales de la tutelle sur plusieurs questions sans recourir aux partenaires sociaux ». La réunion de l’Intersyndicale, composée de l’Unpef, le Cnapeste, le Satef, le Snapest, le Snte et le Cela, n’a, de l’avis de Boualem Amoura, pas d’autre choix que d’adopter un plan d’action.
Le secrétaire général du Satef ne voit aucune alternative à la grève. « Nous allons nous réunir pour décider d’une action de protestation.
Au sein de la base militante, la tendance penche vers la radicalisation », affirmait hier le syndicaliste, joint par nos soins. Amoura justifie la position par l’échec des réunions avec la tutelle. « Les P-V des réunions bilatérales avec le ministère n’ont rien apporté de nouveau. Nous sommes toujours face aux mêmes revendications », explique-t-il, ajoutant qu’« après ce dialogue, il ne peut y avoir d’autre choix que la radicalisation ». C’est le même sentiment que partage Sadek Dziri de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef), pour qui, les travailleurs sont déjà prêts pour d’autres actions après l’avertissement du 21 janvier.
Commentant la décision du Cnapeste, le président de l’Unpef dira : « Nous ne pouvons qu’applaudir. Nous concernant, nous avons déjà consulté la base et décidé de recourir à la protesta et tous les membres de l’Intersyndicale étaient dans l’attente du Cnapeste qui était retenu par son conseil national ». Sadek Dziri, contacté hier, considère que « le dialogue avec la tutelle n’a pas donné satisfaction, les revendications sont les mêmes et rien n’a changé puisque les problèmes ne sont pas pris en charge ». Le syndicaliste rappelle en outre que la grève du 21 janvier « était un avertissement » et du moment que le ministère de l’Education n’a montré aucune volonté à solutionner les problèmes, « on se dirige vers la radicalisation du mouvement».
Interrogé sur les propos de Benghebrit, qui affirme que les portes du dialogue restent ouvertes et que certaines revendications ne relèvent pas de ses prérogatives, il répond que « le ministère fuit ses responsabilités en se justifiant avec la couverture du gouvernement». Ceci dit, la ministre « n’a fait aucune démarche auprès du gouvernement justement pour avoir des réponses à nos doléances», note-t-il, non sans rappeler que les syndicats de l’éducation sont limités à ce secteur et «nous sommes donc obligés de discuter avec notre tutelle qui, elle, doit transmettre au gouvernement nos revendications». Sinon, estime Dziri, «on restera dans un cercle vicieux».
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Par bouzid chalabi
Les importations de lampes électroluminescentes à diode ou LED, très prisées par les ménages et les collectivités locales, vont faire l’objet d’un contrôle rigoureux en raison de la mise en évidence sur le marché local de LED de contrefaçon de piètre qualité et en grande quantité.
L’expertise sera effectuée par un laboratoire de contrôle qui vient d’être accrédité par l’organisme algérien de contrôle Algerac et travaillera en étroite collaboration avec les Douanes algériennes. Selon Noureddine Boudissa, directeur général d’Algérac qui rapporte l’information, les importateurs de LED devront présenter un certificat de conformité, mis en examen sur des échantillons par le laboratoire en question, pour pouvoir introduire leurs lampes sur le territoire national.
Ce responsable, rencontré par Reporters en marge du 2e Salon de l’électricité et des énergies renouvelables (SEER) au Palais des expositions des Pins-Maritimes (Safex /Alger) du 10 au 13 février et inauguré par le P-DG de Sonelgaz Mohamed Arkab, nous a en outre indiqué que l’accréditation accordée à un laboratoire de contrôle de conformité des LED importés «va mettre un frein à la contrefaçon qui a pris des proportions alarmantes au grand détriment de leurs acquéreurs pensant faire des économies d’énergie mais se sont vite rendu compte de la supercherie». Cela dit, et pour revenir au 2e SEER, il y a lieu de souligner que de nombreux exposants versés dans la fourniture d’équipements pour la production d’électricité à partir de panneaux photovoltaïques, que Reporters a rencontrés sur leur stand, nous ont fait part que les nouvelles taxes à l’importation, fixées à hauteur de 30% «vont freiner quelque peu leurs activités».
Certains ne nous ont pas caché qu’ils envisageaient de devenir producteur dès lors où les composants importés sont taxés à hauteur seulement de 5%. «Un taux qu’il considère encourageant pour peu que les commandes suivent», nous ont affirmé nos interlocuteurs. Et de nous faire savoir également que leurs principaux clients sont les collectivités locales. «Cela s’explique par le fait que de nombreuses APC ont opté pour le photovoltaïque comme source énergétique dans leur besoin d’éclairage public», nous a souligné le responsable du stand de la société Dimel, spécialisée dans l’éclairage public solaire, l’utilisation domestique de l’énergie solaire et l’irrigation solaire.
Cette société se charge de l’étude des besoins des communes ou de particuliers tout en assurant la mise en place des équipements nécessaires. «Notre devise est de satisfaire le client et pour ce faire tous nos équipements et accessoires nécessaires sont d’une grande qualité». Notons que sur d’autres stands on a mis le paquet pour présenter les dernières nouveautés en ce qui concerne comment réduire la consommation électrique au sein des ménages, des collectivités locales et des entreprises.
Des sociétés des secteurs public et privé, versées dans la production de câbles électriques, n’ont pas lésiné sur les moyens pour faire découvrir aux visiteurs tout leur savoir dans leur corps de métier. Ce que d’ailleurs a pu remarquer le P-DG de Sonelgaz lors de sa tournée des stands non sans lancer au passage des encouragements à ces entreprises. Concernant celles exposant du gros matériel électrique, entre autres les transformateurs, là encore, le P-DG a pu observer les avancées réalisées non sans prodiguer quelques conseils sur l’intérêt de s’adapter aux besoins du marché et d’user des dernières techniques.
Sur ce point, on apprendra que l’EPE/Electro-Industries située à Azazga, dans la wilaya de Tizi Ouzou, qui relève du groupe Elec El Djazaïr, a produit et livré 5 000 transformateurs l’année écoulée. Il dispose d’un carnet de commandes assez fourni qui assure la bonne marche de cette EPE, qui fonctionne avec un effectif de 800 personnes, selon le responsable du stand de cette entreprise. Il soulignera à propos de deux autres entreprises, qui produisent, elles aussi, des transformateurs, «cela ne nous fait pas peur à partir du moment où nos produits sont très performants et surtout concurrentiels en ce qui concerne le rapport qualité-prix ».
Soulignons enfin que des conférences seront organisées en marge du Salon, animées par des opérateurs du secteur et des spécialistes dans les domaines de l’électricité et des énergies renouvelables.
12,8% de perte dans le réseau de distribution électrique, selon le P-DG de Sonelgaz
Se prononçant en marge du Salon sur la question de l’efficacité du réseau de distribution électrique, le P-DG de Sonelgaz a reconnu que « le niveau de déperdition de 12,8% reste élevé comparé aux standards internationaux plafonnés à 6% ». Et de commenter : «Nous devons nous atteler à revoir à la baisse le taux actuel de perte sur le réseau. Une priorité à rendre effective sur le terrain.»
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Les travaux de lancement de l’usine de Peugeot Algérie ont été lancés depuis une semaine, selon de bonnes sources à la wilaya d’Oran. Le chantier est situé à Tafaraoui dans le cadre de l’extension de la zone industrielle située dans cette localité, à l’Est de la métropole oranaise.
Le choix de ce site de 120 hectares est venu après celui d’El Hamoul où des agriculteurs se sont opposés au projet, plaidant la vocation agricole de ce périmètre, connu en effet pour ses cultures. Avant le lancement des travaux de construction de l’usine Peugeot, une commission technique du constructeur d’automobiles s’était déplacée sur les lieux pour approbation du site avec les autorités algériennes compétentes. La future usine Peugeot devrait générer quelque 1 000 emplois directs.
Sa capacité de production est estimée à 75 000 unités par année avec un taux d’intégration prévu à 40%. Pour rappel, le gouvernement algérien a donné son feu vert au projet le 12 novembre 2017. Le Groupe PSA détiendra 49% du capital de cette nouvelle co-entreprise, représentant un investissement global de l’ordre de 100 millions d’euros.
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Khaled Boumediene
«Il faut élaborer de nouveaux instruments de protection de la production nationale, car les facilités accordées aux opérateurs économiques et importateurs depuis l’année 2005 ne protègent pas suffisamment la production locale, et nous empêchent de vendre nos produits et de faire face à une concurrence déloyale. Ces importateurs qui ne payent pas malheureusement les droits des douanes freinent l’activité des unités de production et la création d’emploi ».C’est en ces termes que Berrehil Amar, propriétaire de la société FAMA de fabrication de matériels de pêche, s’est adressé à la presse lors d’une journée d’étude régionale organisée sur « Les récifs marins naturels et artificiels » au siège du parc national de Lalla Setti par la direction de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya et l’université de Tlemcen.
De formation ingénieur-agrochimiste, Berrehil Amar était dans les années 1980 un éminent cadre de Sonatrach, puis il assumait les fonctions de directeur général de l’OAIC. Croyant en ses compétences, il a mis toutes ses économies sur ce projet, unique en Algérie, qui s’est lancé dès le début des années 1990 dans la production des filets de pêche, des fils et des cordes tressées et câblées en coton et en nylon au niveau de la zone industrielle de Tlemcen où il avait acquis une assiette de terrain pour édifier son usine qui employait près de 60 personnes. « Si j’ai investi dans ce secteur, c’est surtout grâce aux orientations de l’ex-ministre de la Pêche Benfreha Ahmed, que je salue beaucoup et qui m’a conseillé à l’époque de fabriquer les matériels de pêche pour les armateurs et pêcheurs du pays pour ne pas recourir à l’importation en devises de l’étranger de ces accessoires.
C’était la Sonacome qui nous a dotés de machines de fabrication du fil. J’ai réussi d’atteindre un taux d’intégration supérieur à 75 %. Et tout marchait bien sans aucune contrainte, jusqu’à l’année 2005 où l’Etat avait décidé de supprimer les droits des douanes aux importateurs, et il avait raison, pour encourager les exportations des produits nationaux et non pour soutenir les importations de l’étranger. Seulement les facilitations accordées aux opérateurs qui se sont lancés dans l’importation nous ont compliqués la situation. Ceci, d’une part. D’autre part, la concurrence déloyale et l’ensemble des procédés concurrentiels dont la nature est contraire à la loi et aux usages auxquels nous faisons face, ont causé d’énormes préjudices à notre entreprise et entrainé une baisse importante de son chiffre d’affaires. Pourtant il est plus facile d’empêcher les devises de sortir que de les faire venir. Il faut mettre en place des mesures de sauvegarde du marché national pour réduire le volume des importations, préserver les réserves de change et permettre à l’entreprise algérienne de se réapproprier le marché local avec le concours des organisations des opérateurs économiques. Le recours à ce genre de protection est courant dans le monde et même dans les économies libérales, l’intérêt national prime, quitte à piétiner quelques principes de liberté de commercer », a souligné M. Berrehil. Et de conclure : « toutes ces questions je les ai communiquées au ministre du Commerce qui s’est entretenu avec moi lors de sa visite récemment à Tlemcen. J’espère qu’il y aura du nouveau inchallah».The post Tlemcen: Un producteur de matériels de pêche tire la sonnette d’alarme appeared first on .