ALGER – L’ancien journaliste de l’Agence Algérie Presse Service Omar Zeghmi s’est éteint mardi à l’âge de 75 ans à l’hôpital de Kouba, à Alger des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès de ses proches.
Connu pour sa bonhomie et son professionnalisme, le défunt a exercé au sein de l’APS en sa qualité de journaliste et responsable du service Economie, et a supervisé la publication de la Revue économique de l’Agence édité durant les années 1980-1990. Il était également correspondant de l’APS à Rabat de 1997 à 2000.
Le défunt est aussi connu pour avoir été parmi le collectif ayant lancé la revue Algérie et Développement, édité à l’époque (1972-1974) par le quotidien El Moudjahid.
Il était marié et père de deux enfants.
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ALGER- Le développement de l’industrie pharmaceutique en Algérie et l’exportation de sa production, nécessitent une révision des prix des médicaments pour encourager l’investissement dans ce domaine, a estimé mardi, à Alger par le président de l’Union nationale des opérateurs de pharmacie (UNOP).
L’Algérie produit localement 50% de ses besoins en médicaments, mais les prix appliqués actuellement, qui sont bas par rapport à ceux de certains pays européens et méditerranéens, peuvent constituer un « obstacle » à l’investissement, a précisé M. Abdelouahed Kerrar, à l’occasion de la présentation d’une étude sur les prix des médicaments pratiqués en Algérie.
Selon lui, l’absence de prix rémunérateurs des médicaments empêche l’accès à la technologie de fabrication des produits innovants ou des produits de biotechnologie.
Les prix actuels vont à terme « casser la dynamique de croissance et surtout le développement de la production locale, indispensable à la réalisation des objectifs de la politique nationale de santé publique »,a-t-il mis en garde.
Il a, toutefois, avancé qu’il était possible de concilier entre l’objectif consistant à assurer un accès élargit aux soins, avec celui, non moins important, de rémunérer correctement les producteurs et leur permettre ainsi de se développer.
La modification du cadre juridique relatif aux prix des médicaments demeure la « seule solution » pour permettre une bonne croissance de l’industrie pharmaceutique en Algérie au bénéfice de l’économie nationale, a estimé le président de l’UNOP.
Réalisée par un cabinet international, cette étude relève que le marché des médicaments algérien est un marché « attrayant » occupant la troisième place dans la région Mena, ajoutant que le pays « maintient une croissance régulière de 6,6 % pour atteindre 4.1 milliards de dollars en 2021″.
Cependant, cette étude relève que » l’application des prix des plus bas pourrait affecter le potentiel d’exportation et décourager dans le même sillage les investisseurs ».
Elle indique également que cette tarification à la baisse « va inévitablement retarder le lancement de nouveaux produits dans le pays ».
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Le président de la Ligue de football professionnel (LFP) Abdelkrim Medouar a brandi la menace de quitter son poste, contestant la gestion de son instance, neuf mois après son élection en remplacement de Mahfoud Kerbadj.
« Je ne suis pas satisfait de ce qui se passe actuellement au niveau de la gestion de la LFP. Je ne suis pas venu pour entrer en conflit avec les gens et prendre constamment mes précautions vis-à-vis d’un fonctionnaire de la Ligue, d’un journaliste, ou d’un membre d’une structure. Si la situation persiste, je ne suis pas prêt à continuer. Je ne peux pas rester pour me torturer davantage », a affirmé Medouar lundi soir sur le plateau de l’émission « Studio Foot » de la chaîne Echourouk News.
Pourtant, en novembre dernier, Abdelkrim Medouar avait rejeté toute idée de démissionner de son poste : « Je n’ai jamais songé à démissionner. Je ne le ferai jamais. J’ai été élu démocratiquement en m’appuyant sur la confiance des membres de l’assemblée générale ». Des propos tenus à l’issue du conflit avec les membres du Bureau exécutif de la LFP.
« Jusqu’au jour d’aujourd’hui, je n’ai pas trouvé ce que je cherchais au niveau de la LFP. Je me vois comme un pompier, contraint à chaque fois d’éteindre le feu. Ce n’est guère la gestion d’une Ligue professionnelle », a-t-il conclu.
Ce revirement intervient au moment où plusieurs rencontres ont été reportées en raison du mouvement de manifestations populaires, ce qui va prolonger la compétition au-delà des délais fixés initialement.
Medouar, ancien président de l’ASO Chlef, avait été élu à la tête de la LFP le 21 juin 2018, récoltant 19 voix contre 7 pour Azeddine Arab (ES Sétif), 6 pour Mohamed El-Morro (ASM Oran) et 4 pour Mourad Lahlou (NA Husseïn-Dey).
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Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme a annoncé mardi avoir été obligé de fermer son bureau au Burundi, à la demande du gouvernement.
« C’est avec un profond regret que nous avons dû fermer notre bureau au Burundi », a déclaré la Haut-Commissaire de l’ONU, Michelle Bachelet, dans un communiqué précisant que le bureau a été fermé le 28 février.
Le gouvernement a demandé la fermeture du bureau de l’ONU le 5 décembre, expliquant, selon le Haut-Commissariat, que « le pays avait fait suffisamment de progrès pour mettre en place des mécanismes nationaux de protection des droits de l’Homme, de sorte que l’existence du bureau n’était plus justifiée ».
Mme Bachelet a relevé que « pendant de nombreuses années, nous avons travaillé avec le gouvernement sur la consolidation de la paix, la réforme du secteur de sécurité, la réforme du secteur de la justice et contribué à renforcer les capacités institutionnelles et de la société civile sur toute une série de questions des droits de l’Homme ».
« Malheureusement, un bon nombre de ces avancées en matière de droits de l’Homme ont été mises en péril depuis 2015 », a-t-elle dit.
Elle s’est dite « déçue par le manque de coopération du Burundi ces dernières années avec les mécanismes des Nations Unies en matière de droits de l’Homme – qui sont même allés jusqu’à inclure des menaces pour poursuivre les membres de la Commission d’enquête internationale indépendante » de l’ONU sur le Burundi.
En octobre 2016, le gouvernement burundais – en réaction à un rapport de l’équipe d’experts indépendants de l’ONU – avait déjà suspendu toute coopération avec le bureau des droits humains de l’ONU.
Début janvier, l’organisation Handicap International, présente au Burundi depuis 1992, avait annoncé quitter ce pays en raison notamment de l’obligation faite par le gouvernement burundais du « fichage ethnique » de ses employés.
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L’aubergine
C’est un légume du soleil. Elle appartient à la famille des solanacées, comme les pommes de terre, les piments, les poivrons et les tomates. L’aubergine est un excellent légume minceur : elle n’apporte que 20 Kcal pour 100 g. Elle est riche en vitamines A, B et C, en sels minéraux et en oligoéléments.
La carotte
La carotte est en fait une racine. Elle est très riche en vitamines B1, B2 et C, en fibres et en carotène, que l’organisme transforme en vitamine A si la préparation contient peu de matières grasses. La carotte est moyennement énergétique (40 Kcal. pour 100 g).
La courgette
La courgette est légère, riche en fibres et n’apporte que 30 Kcal. pour 100 g.
L’épinard
Malgré la réputation que lui a fait Popeye, l’épinard n’est pas spécialement tonique. Il a une forte teneur en provitamines A, vitamine C et substances minérales. Il est peu énergétique (30 Kcal. pour 100 g).
L’haricot vert
Riche en fibres et en sels minéraux, il fait partie des légumes minceur (40 Kcal/ pour 100 g). Il est à consommer sans modération. Lorsque vous le faites cuire, stoppez la cuisson sous de l’eau très froide. Ainsi il restera bien ferme et vert.
La tomate
Riche en vitamines A, B et C, mûre et parfumée, la tomate est la meilleure. Ses nombreuses variétés permettent de la choisir en fonction de son utilisation culinaire. Avec ses 20 Kcal. pour 100 g, c’est le légume minceur par excellence.
La salade
La salade est riche en vitamines et en sels minéraux. Elle est aussi peu énergétique et convient très bien aux régimes hypocaloriques.
Le pois cassé
C’est, en fait, un petit pois vert dépouillé de son enveloppe cellulosique et cassé en deux avant d’être séché.
Comme la lentille, il est connu et consommé depuis longtemps. Riche en vitamines, il contribue, avec la lentille, le haricot vert et le pois chiche, à prévenir l’hypertension et les maladies cardio-vasculaires.
La lentille
Elle est riche en fibres, en sels minéraux et en oligo-éléments.
Elle n’apporte que 100 Kcal. pour 100 g et contient des protéines végétales de qualité.
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ALGER – L’Algérie a déposé sa candidature pour abriter le tournoi pré-olympique de volley-ball (Zone Afrique), qualificatif aux Jeux Olympiques JO-2020 de Tokyo, a appris l’APS mardi de la Fédération algérienne de la discipline (FAVB).
« Nous avons envoyé récemment une demande de candidature au niveau de la CAVB (Confédération africaine de volley) pour abriter le tournoi pré-olympique. Outre l’Algérie, il y a également la Tunisie, l’Egypte et le Cameroun qui se sont positionnés », a affirmé le président de la FAVB Mustapha Lemouchi.
La dernière participation de l’Algérie aux JO remonte à l’édition 1992 disputée à Barcelone (Espagne), terminant le tournoi à la 12e et dernière place au classement.
« L’instance continentale n’a pas encore tranché la formule de qualification aux JO-2020. Il y a deux éventualités, soit en organisant un seul tournoi pré-olympique, ce qui rendrait difficile la mission de l’Algérie pour l’abriter au vu de la concurrence, soit en instaurant un système par étapes, ce qui devrait nous permettre d’organiser un tournoi chez nous », a-t-il conclu.
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TUNIS – La délégation du Club Africain de Tunis est attendue mardi à Alger, où elle ralliera directement la ville de Constantine en prévision de son match contre le CSC, vendredi à 17h00 pour le compte de la 5e journée de la phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique de football, a rapporté la presse tunisienne.
La délégation tunisoise sera conduite par le président du club, Abdeslam El Younsi, selon la même source, en l’absence d’Ahmed Khalil (blessé) et de Wissem Yahia (suspendu pour cumul de cartons).
Avant son départ pour Constantine, le Club Africain s’était imposé en championnat face au stade Gabésien pour ce qui est la première victoire sous la conduite de son nouveau coach français Victor Zvunka, après les nuls face au TP Mazembe (Ligue des champions), à la sélection libyenne (amical) et devant Ittihad Monastir (championnat).
« Un des soucis majeurs constaté par le nouveau coach des Clubistes reste le manque d’efficacité de la ligne d’attaque qui n’arrive pas à marquer beaucoup de buts, sans oublier la forme physique, jugée trop faible, par Zvunka et ses collaborateurs, ce qui impliquera une charge de travail importante pour le staff qui a hérité d’une situation catastrophique laissée par le précédent entraîneur des Rouge et Blanc, Chihab Ellili », a écrit le journal tunisien Echourouk.
La même source a cité comme exemple Echamakhi, Khalil et Eddaradji dont le niveau n’est plus le même pour la simple raison qu’ils ont été utilisés tout en étant blessés.
En Ligue des champions, le Club Africain n’a plus son sort entre les mains puisque la victoire du CS Constantine, samedi devant Al-Ismaïly d’Egypte (3-2), a compromis les chances des Tunisiens de passer en quarts de finale.
A la veille de la 5e journée, le club tunisien pointe en 3e position du groupe C avec 4 points, derrière le CS Constantine, leader (10 pts) et le TP Mazembe (7 pts), mais devant Al-Ismaïly (1 point).
Vendredi face au CS Constantine, le Club Africain n’aura pas d’autres alternatives que de gagner par deux buts d’écart puis de remporter son dernier match à domicile face à Al-Ismaïly, tout en attendant le résultat de la rencontre TP Mazembe-CS Constantine.
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Une opération pour l’équipement de la bibliothèque principale de lecture publique de la ville de Boumerdès, avec plus de 18 000 ouvrages, englobant entre 5 000 et 6 000 titres dans différents domaines, a été lancée dernièrement, a-t-on appris, dimanche, du directeur de la culture de la wilaya.
«Cette bibliothèque, prévue à la réception avant la fin du premier semestre de cette année, bénéficiera également d’autres lots d’ouvrages, en guise de dons de la part du ministère de tutelle et de la Bibliothèque nationale», a indiqué à l’APS Abdelali Koudid, à l’issue d’une visite d’inspection de ce projet réalisée par la wali, Mohamed Selmani.
Ajoutant que l’opération est inscrite au titre de l’équipement de cet espace culturel par excellence, ayant coûté une enveloppe publique de près de 350 millions de DA, suite au parachèvement des cahiers des charges y afférents.
Construit en plein centre-ville de Boumerdès, sur une assiette de près de 4500 m2, cet établissement culturel, dont l’architecture associe styles ancien et moderne, compte cinq étages englobant une salle de conférences (250 places), des salles de lecture et d’internet, des ateliers artistiques et scientifiques, entre autres.
Le responsable a, par là même, signalé le rattachement programmé à cet établissement futur d’un nombre de bibliothèques urbaines et semi-urbaines, réceptionnées entre 2017 et 2018, notamment à Naciria et Corso, outre d’autres bibliothèques urbaines prévues à la livraison cette année. A cela s’ajoutent trois bibliothèques rurales déjà réceptionnées au niveau des villages de Koudiat Laârayess (commune de Legata), Ben Merzouka (Boudouaou) et Omar (Bordj Menaïel), actuellement en cours d’équipement, a-t-il précisé.
A noter que le secteur de la culture à Boumerdès a bénéficié, entre 2004 et 2014, d’une enveloppe globale de près de 1,4 milliard de DA affectée, entre autres, à la réalisation du plan de protection du secteur protégé de la casbah de Dellys et à la mise en œuvre de travaux d’urgence et de réhabilitation des sites archéologiques en son sein, outre d’autre projets structurels, dont des bibliothèques, des théâtres et des salles de spectacle.
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Baguette rassie, 2 à 3 œufs, 60 cl de lait tiède, 4 cuillères à soupe de sucre, beurre, raisins secs, pommes…
Couper le pain en morceaux de taille moyenne puis disposer dans un saladier. Mouiller avec 30 cl de lait. Ecraser avec une fourchette et laisser reposer pour que le pain soit bien imprégné de lait. Fouetter les œufs avec le sucre puis verser sur le pain et mélanger. Préparer la garniture : couper les fruits en morceaux plus ou moins gros en fonction du résultat désiré : croquant ou fondant. Fariner la garniture.
Vérifier la consistance du pain, rajouter du lait si besoin est, afin que le mélange soit homogène puis ajouter la garniture. Beurrer généreusement un moule et le remplir de la préparation. Tasser et déposer des noisettes de beurre sur le dessus. Enfourner à 180°C (thermostat 6) pendant 30 à 40 minutes. Il doit être doré et la croûte croustillante.
PS : on peut préparer un pudding salé en remplaçant le sucre par du fromage râpé.
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Des personnalités politiques et représentants de partis politiques, réunis hier au siège du Front pour la justice et le développement (FJD), ont appelé à la déclaration de la vacance du pouvoir et au report des élections.
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Ali Benflis, Abdelaziz Rahabi, Ahmed Benbitour, Abderrezak Makri (Mouvement de la société pour la paix), Abdelkader Bengrina (mouvement El-Binaa) Ahmed Dan, cadre dirigeant de ce parti, des représentants du Parti des travailleurs (PT), présents en qualité d’observateurs, et d’autres acteurs politiques se sont donc retrouvés une nouvelle fois hier au siège du FJD.
Contrairement aux réunions précédentes, et notamment celle ayant précédé la marche du vendredi 22 février, la rencontre a débouché sur une série de décisions et de résolutions liées à la situation en cours. Cette fois, les présents ont fait part de leur rejet en bloc du cinquième mandat et mettent en garde le pouvoir contre toute entreprise porteuse de danger et pouvant déboucher sur une plus grande instabilité. Les dirigeants, soutiennent ces derniers, sont mis face à des responsabilités historiques, et il leur appartient d’agir avec toute la sagesse voulue.
Le retrait des candidatures à la présidentielle a été salué de façon unanime et un appel a été adressé aux «restants» pour en faire de même, compte tenu du caractère fermé de ces élections. Dimanche, jour de dépôt des dossiers de candidature auprès du Conseil consultatif, Ali Benflis (président de Talaioue El Hourriet) avait officiellement annoncé qu’il ne se présenterait pas. «Ma place est auprès du peuple», avait-il alors déclaré. Une journée plus tôt, le conseil consultatif du MSP avait, lui aussi, annoncé le retrait de la candidature de Abderrezak Makri à l’issue d’une réunion houleuse.
Samedi, toujours, le conseil national du PT (Parti des travailleurs) a, de son côté, informé l’opinion qu’il ne présentera aucun candidat à cette élection. Après avoir procédé au dépôt de son dossier, Abdelaziz Belaïd, président du Front El-Moustakbal, a fait connaître hier son intention de se retirer à son tour en cas de maintien de la candidature de Abdelaziz Bouteflika. L’opposition, à laquelle n’assistaient toutefois pas le RCD et le FFS, engagés dans l’option du boycott, a également réagi au message du président de la République lu par Zaâlane lors du dépôt du dossier de candidature de Bouteflika.
Ils évoquent une lettre «imputée au président de la République» et la récusent «dans son fond et dans sa forme car n’étant qu’une manœuvre destinée à faire perdurer le système et faire échouer le mouvement populaire, ses objectifs et ses sacrifices». Dans ce contexte, un appel au maintien de la mobilisation citoyenne dans son caractère pacifique a été lancé tout en soulignant la nécessité de la prise en charge des revendications du peuple de manière politique par les partis politiques.
L’opposition appelle enfin à la déclaration de la vacance du pouvoir par la mise en application de l’article 102 de la Constitution et ainsi procéder au report des élections. Le conclave se poursuivait toujours hier en début de soirée.
A. C.
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“Le 5e mandat est l’instrument de maintien de ce système putréfié et finissant”, a considéré la secrétaire générale du Parti des travailleurs.
C’est lors d’une conférence de presse animée au siège de son parti, le PT, à Alger, que Mme Louisa Hanoune a appelé le Conseil constitutionnel à respecter les lois de la République et à déclarer “l’état d’incapacité” de Bouteflika à briguer un 5e mandat. La secrétaire générale du Parti des travailleurs n’y est pas allée de main morte pour fustiger, et sans ménagement, ceux qu’elle accuse d’agir et de décider au nom du Président. Le réquisitoire de
Mme Hanoune contre “ceux qui ont osé organiser la provocation” contre le peuple “en optant pour le 5e mandat” porteur “de dangers sur la nation” était sans limite.
Elle a estimé qu’ils ont violé le règlement intérieur du Conseil constitutionnel en déposant la candidature du chef de l’État “par procuration”. “Ayez pitié du pays, ayez pitié du moudjahid Abdelaziz Bouteflika. Laissez-le quitter le pouvoir dans le calme et tout de suite”, s’est-elle adressée, avec hargne et insistance, à ceux qui ont détourné la fonction présidentielle. “La candidature de Bouteflika est une provocation intolérable et un mépris insupportable”, a-t-elle encore asséné, considérant que contrairement à ce que le peuple exige, notamment le départ du système, “le 5e mandat est l’instrument de maintien de ce système putréfié et finissant”.
Joignant sa voix à celle des millions de manifestants, elle a appelé au départ du système, de ses symboles, de ses institutions pourries… Analysant la situation “prérévolutionnaire” que vit le pays, Mme Hanoune, toujours avec sa méthodologie habituelle, a estimé que le scrutin prévu le jeudi 18 avril “ne devrait pas avoir lieu”, considérant qu’il est un rendez-vous de tous les dangers sur le pays, son intégrité, sa stabilité et sa sécurité. “Il faut arrêter le processus électoral et définir les mécanismes voulus par la majorité du peuple, afin d’assurer l’exercice réel de la souveraineté populaire et une rupture définitive avec ce système”, a-t-elle également souligné.
Concernant toujours la mobilisation populaire ayant marqué cette période, la SG du PT a appelé au renforcement quotidien de cette mobilisation, avec la sauvegarde de son caractère pacifique et unitaire. “Les Algériens ont donné une leçon de civisme, d’auto-organisation et de maturité au monde entier”, a-t-elle dit, ajoutant que ce mouvement a posé, d’emblée, la problématique de la prise de pouvoir, ce qui est en soi une faculté que tant de mouvements de par le monde n’atteignent pas en si court chemin. Interrogée sur le probable départ du système comme réponse à cette mobilisation, Mme Hanoune ne perd pas de vue que le fait d’opter pour le 5e mandat est une preuve que “ce système ne partira pas de lui-même”.
Un système auquel “il faut opposer la mobilisation populaire, qui arrachera, a-t-elle dit, la victoire et imposera l’ordre de la majorité”. Comme probable finalité de ce processus enclenché, Mme Hanoune a plaidé, comme elle l’a toujours fait, pour la mise sur pied d’une Assemblée constituante, seule à même, a expliqué Mme Hanoune, d’assurer et d’assumer “une réelle refondation politique, institutionnelle et constitutionnelle nationale”. Mme Hanoune, qui refuse l’exercice de tout “paternalisme politique” sur le mouvement, considère que la constituante aura à débattre, à élargir et à organiser le débat.
Mohamed Mouloudj
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Le Forum de Liberté reçoit demain mercredi (*) 6 mars 2019, à 10h30, à la salle de conférences du journal, à El-Achour (Alger), Ali Benflis, président du parti Talaie El-Houriat.
L’invité animera une conférence-débat sous le thème : “La candidature de Bouteflika face au rejet populaire : quelles causes ? Quelles leçons ?
Quelle issue ?”
La presse est cordialement invitée.
Le Forum est ouvert au public dans la limite des places disponibles.
Il sera, par ailleurs, possible de suivre le direct du Forum sur notre page Facebook et de poser des questions à l’invité dans l’espace dédié à cet effet.
(*) En raison de l’accélération et de l’importance des événements politiques en cours dans notre pays, et afin de permettre à un maximum d’observateurs et d’acteurs d’accéder à la tribune du Forum de Liberté, celui-ci se tiendra une ou deux fois par semaine, selon les possibilités offertes par les agendas respectifs de nos invités.
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Si les Algériens n’avaient pas réagi, ils auraient cautionné une candidature aux conséquences désastreuses sur le pays, a expliqué l’invité du Forum de “Liberté”, qui estime que le soulèvement populaire a mis le système à genoux.
Pour le sociologue et chercheur universitaire Nacer Djabi, invité hier du Forum de Liberté, l’acharnement de l’aréopage de commis de l’État, d’hommes d’affaires et de dirigeants d’organisations de masse, qui gravitent autour de M. Bouteflika, à le maintenir à la plus haute fonction dans la hiérarchie institutionnelle malgré son âge avancé et surtout sa maladie invalidante, a servi de détonateur à un changement inespéré dans le pays. “Nous pensions que l’Algérie faisait exception (par rapport au printemps arabe, ndlr) ; qu’elle était incapable de revendications politiques à cause du trauma de dix années de terrorisme. Nous assistons au réveil d’un peuple qui a accumulé trop d’humiliations et qui a fait beaucoup de concessions au régime en place. Il ne pouvait pas supporter davantage”, a expliqué le conférencier, méthodiquement.
De son point de vue, la révolte des Algériens contre un système politique qui a confisqué insidieusement leurs libertés et leur souveraineté ressemble aux mouvements des mineurs, qui s’enclenchent de manière inattendue et surprenante. “On ne le voyait pas venir”, a-t-il sous-entendu. Il a estimé, dès lors, que “la candidature du chef de l’État à l’élection présidentielle a piégé autant la rue que le système”. Le soulèvement populaire a mis le cercle des alliés devant un choix cornélien : s’accrocher contre vents et marées à un projet périlleux ou abandonner rapidement et perdre les acquis et les privilèges accumulés en deux décennies. “Il faut s’attendre à de grandes dissidences au sein de l’UGTA et dans les partis de l’Alliance présidentielle”, a prédit Nacer Djabi. Les défections fissurent déjà le Forum des chefs d’entreprise.
La Centrale syndicale, tout comme le FLN, le RND et leurs deux alliés TAJ et MPA commencent à prendre l’eau de toutes parts. Le sociologue a identifié le point fort de la mobilisation citoyenne dans ses aspects pacifiques et civilisationnels. “Il y a eu une méprise sur les capacités des Algériens à manifester de façon pacifique et civilisée. Pourtant, les manifestants ont fait preuve d’un haut degré de civisme et de bonne éducation”, a-t-il relevé, citant l’exemple des jeunes qui nettoient les rues après les marches. “Nous avons cassé l’image d’un peuple violent”, a-t-il commenté, précisant que, jusque-là, “les citoyens ont plutôt adopté une forme de violence expressive, sans intention de faire du mal”.
Évoquant le message du président de la République le jour du dépôt de son dossier de candidature au Conseil constitutionnel par son directeur de campagne, l’universitaire a souligné que le pouvoir continue à user de malice pour durer. “Le Président veut rester aux commandes du pays à vie. Il n’a pas de projet.” De son point de vue, il relèverait de la crédulité de croire en la sincérité de ses offres. “Ce que le Président n’a pas réalisé en vingt ans, il ne pourra certainement pas le faire en une année. La conférence nationale inclusive qu’il propose est un guet-apens. Ce n’est pas une solution”, a-t-il jugé.
Souhila Hammadi
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Après la probante victoire de sa Juventus sur le terrain du Napoli (2-1), Massimiliano Allegri aurait donné sa démission d’entraîneur de la Vieille Dame. Symbole d’une relation qui commence à se tendre sérieusement.
Dimanche soir, la Juventus Turin a quasiment plié le championnat italien en s’imposant sur le terrain du Napoli (1-2). C’est en tout cas ce qu’affirment en chœur les médias italiens ce lundi.
Toutefois, les Juventini, qui affrontent l’Atlético Madrid en huitièmes de finale retour de la Ligue des Champions (victoire deux buts à zéro des Colchoneros à l’aller), vont probablement jouer leur fin de saison sur cette confrontation. Si celle-ci se déroule bien, ils iront en quart de finale et joueront la victoire finale, sinon, ils devront se contenter de leurs matches nationaux.«Quand le président le voudra, nous parlerons de cette saison, et de la prochaine. Comme je l’ai déjà dit, je suis très heureux d’être à la Juventus», a d’ailleurs expliqué l’entraîneur italien à l’issue de la rencontre de ce dimanche.
Pourtant, il semble que le malaise est profond malgré toutes les tentatives des dirigeants de la Juventus pour éteindre le feu. «L’avenir d’Allegri n’est pas lié au résultat d’un match en Champions’ League ni à un championnat gagné ou perdu, mais à un projet avec nous. Comme il l’a dit à juste titre, nous verrons après le match contre l’Atletico Madrid avec le président. Il lui parlera, après que nous aurons tous discuté ensemble, nous verrons ce qui se passera», a lui réitéré Fabio Paritici, le directeur sportif de la Vieille Dame.
Allegri a donné sa démission
Mais Allegri a la dent dure. L’ancien de l’AC Milan a beaucoup de mal à comprendre les critiques autour de son équipe et il refuse d’être considéré comme le seul et unique responsable de la défaite au Wanda Metropolino contre les Matelassiers.
C’est dans ce climat qu’il a dirigé son équipe ce dimanche contre le Napoli et que s’est déroulée ensuite, après la victoire de la Juventus, une histoire hautement improbable.
Selon Max Allegri aurait déposé sa démission à la fin de la rencontre. Une démission bien entendu refusée par le grand patron du club turinois Andrea Agnelli, qui a suivi la rencontre depuis Oman. Le boss de la Juve aurait ainsi convaincu Allegri de rester jusqu’au match face à l’Atlético, le 12 mars prochain, et qu’un point serait alors fait. Pour rappel, la Vieille Dame cherche d’ores et déjà un nouvel amant et aurait ciblé Zinedine Zidane et Antonio Conte, deux anciens de la maison bianconera.
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Le service hémodialyse de l’hôpital de Ras-El-Ma, situé au sud de Sidi Bel-Abbès, doté d’un équipement médical sophistiqué, a été ouvert par le wali, Ahmed Abdelhafid Saci.
Le coût de l’équipement moderne de cette structure de santé publique, à l’instar de 8 appareils similaires, dépasse 28 millions DA. Ce service devra accueillir le premier malade cette semaine, selon les explications fournies au wali par la direction de la santé et de la population, indiquant qu’il sera procédé, désormais, à l’orientation des malades souffrant des reins qui habitent à Telagh vers cette nouvelle structure où, dans une première étape, 35 malades seront pris en charge par l’équipe médicale qui regroupe en son sein des spécialistes en urologie, des paramédicaux et techniciens de la santé.
Avec cette unité d’hémodialyse de l’hôpital de Ras-El-Ma, la wilaya de Sidi Bel-Abbès a franchi un grand pas notamment en matière de prise en charge des insuffisants rénaux, et ce après l’ouverture d’une unité similaire en fin d’année écoulée au niveau de l’hôpital de Tabia, en attendant la réception du service d’hémodialyse de l’Etablissement hospitalier public de Sidi-El-Djillali sis au centre-ville de Sidi Bel-Abbès en mars prochain, ainsi que la livraison, en 2020, d’une unité similaire au niveau de l’hôpital de Sfisef, a fait savoir le directeur de la santé et de la population, Driss Khodja.
L’ouverture de ces unités au niveau des différents établissements hospitaliers publics répartis à travers la wilaya, permet d’éviter aux malades les déplacements contraignants vers les hôpitaux des daïras voisines et d’alléger la pression sur le reste des unités d’hémodialyse avec en prime la garantie d’une meilleure prise en charge, a souligné le même responsable. Outre le secteur de la santé, le chef de l’exécutif de wilaya a inspecté, lors de sa visite dans la daïra de Ras-El-Ma, de nombreux projets de développement en cours de réalisation dans différents secteurs.
Dans la commune de Oued-Sbaa, il a donné le coup d’envoi des travaux de réalisation du projet d’approvisionnement de la localité de «Titine Yahia» en gaz de ville au profit de 260 foyers et dont la réception est prévue avant le mois de ramadhan. à la commune de Ras-El-Ma, il a inspecté plusieurs projets dont ceux de réalisation de la voie d’évitement des poids lourds et du nouveau pôle urbain de 1 175 logements publics locatifs, outre le suivi d’une étude concernant la réalisation d’un réseau d’assainissement de ce pôle urbain, de même qu’un projet de réalisation d’une piscine semi-olympique dont la mise en service est programmé pour le début de la saison estivale. M. Saci s’est également rendu dans la commune de Rdjem-Dammouche, où il s’est enquis du projet de revêtement en gazon artificiel d’un stade de proximité.
Cette visite d’inspection a été une occasion pour les habitants de la région de faire part de leurs attentes et d’exprimer leurs préoccupations, à savoir le logement rural, l’aménagement urbain, le rôle de la jeunesse et l’amélioration des services de santé et l’achèvement des projets de raccordement de la fibre optique . Le wali de Sidi Bel-Abbès s’est engagé à prendre en charge leurs doléances et à trouver des solutions , par étapes suivant un agenda des opérations inscrites en priorité.
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Un « pays des merveilles » qui ressemble fort à la Russie d’aujourd’hui, avec ses travers: un théâtre moscovite montre une adaptation audacieuse du classique de Lewis Carroll malgré un climat de censure de plus en plus pesant sur le monde culturel.
La comédie musicale débute sur une salle de tribunal où Alice est jugée. Après son évasion de prison avec l’aide du Lapin Blanc, elle traverse un territoire bourré de références à la société russe actuelle. La Chenille, l’un des personnages qui donne des conseils à Alice dans l’oeuvre originale de 1865, arrête la jeune fille pour lui demander ses papiers d’identité, une pique à un système parfois bureaucratisé à l’extrême en Russie. Lorsque Alice sort du terrier, elle ne se retrouve pas dans l’Angleterre du 19e siècle, mais dans un « pays vaste, vide et froid ». La Reine de Coeur y a « tout interdit » et tous les compagnons de la jeune fille sont devenus des complices du régime. La pièce, intitulée « Cours, Alice, cours », jouée au théâtre Taganka de Moscou, est l’une des oeuvres audacieuses à l’affiche dans la capitale russe, où émerge une nouvelle vague de créations contemporaines imprégnées de politique malgré une pression accrue des autorités, souvent sous l’influence des milieux conservateurs ou religieux.
« Sens de l’ironie »
« Il est difficile de vivre en Russie si vous n’avez pas un bon sens de l’ironie. Si vous prenez tout au sérieux, vous pouvez devenir fou », résume auprès de l’AFP le metteur en scène de la pièce, Maxime Didenko. Né dans une famille d’acteurs et de directeurs de théâtre, M. Didenko, 38 ans, est l’un des metteurs en scène les plus en vue en Russie. Il a remis au goût du jour de nombreux classiques soviétiques, dont plusieurs comédies musicales avec profusion de costumes, de traits d’humour et parfois de lectures politiques. Maxime Didenko ne cache pas que son adaptation d’Alice au pays des merveilles constitue une réaction à l’arrestation du metteur en scène Kirill Serebrennikov, qui a profondément choqué le monde du théâtre il y a deux ans. Assigné à résidence depuis août 2017, M. Serebrennikov est actuellement jugé pour des accusations de détournement de fonds publics qu’il dément.
Pour ses partisans, il paye sa liberté de création et ses pièces parfois osées, mêlant politique, sexualité et religion, dans un pays où les autorités poussent pour un retour en force des valeurs traditionnelles et conservatrices. M. Didenko, qui s’est rendu aux audiences du tribunal par solidarité, décrit son collègue comme un modèle qui a « complétement transformé » le théâtre en
Russie.
« Trop sensible »
Pour Maxime Didenko, il s’agit de « refléter la réalité » de la Russie d’aujourd’hui dans ses pièces. Dans « Le Cirque », il reprend un film de propagande soviétique de 1936 dans lequel une Américaine est victime de racisme à l’Ouest pour avoir donné naissance à un enfant noir. Lorsqu’elle déménage à Moscou, elle est accueillie à bras ouverts. « C’était le film préféré de Staline, il n’arrêtait pas de le regarder », explique M. Didenko.
Cette histoire « trouve écho » aujourd’hui en raison de ce que le metteur en scène décrit comme la différence entre « la vision propagandiste des choses » et « les véritables informations que nous entendons tous les jours » sur la situation en Russie. Maxime Didenko reconnaît éviter certains sujets comme la religion, un thème « trop sensible » au vu de récentes lois russes qui punissent l’ »offense aux croyants ».
« Réfléchir à deux fois »
Boris Mezdritch, lui, connaît le prix à payer lorsque les autorités considèrent que vous êtes allés trop loin. En 2015, il a été renvoyé d’un théâtre public de Novossibirsk, en Sibérie, après des plaintes de responsables du clergé orthodoxe ayant vu une interprétation d’un opéra de Wagner. Cette version, transposée au 21e siècle, faisait de Jésus Christ le personnage d’un film érotique tourné par le chevalier Tannhäuser. Incapable de trouver du travail pendant trois ans et demi, M. Mezdritch a été récemment nommé à la tête du théâtre contemporain Praktika de Moscou. « Nous autres, directeurs de théâtre, et le ministère de la Culture parlons deux langues différentes », constate M. Mezdritch, ajoutant que l’affaire Serebrennikov a forcé les metteurs en scène à « y réfléchir à deux fois dans leur travail ».
Selon lui, le « nouveau danger » vient surtout des attentes des autorités en matière de ventes de billets et de leur attribution des contrats via des appels d’offre, « positif pour l’économie, mais pas pour le théâtre ». Contrairement aux cinémas et aux galeries d’art, les théâtres ont bien survécu à la chute de l’URSS et leur réseau dans tout le pays permet aux jeunes metteurs en scène de se lancer plus facilement qu’ailleurs. « Beaucoup de jeunes commencent en province, où vous pouvez dire ce que vous voulez. Il y a de réelles possibilités », relève l’actrice Marina Brousnikina, pour qui ce monde « bouillonne de vie ». Si le cas de Kirill Serebrennikov a tempéré les ardeurs des metteurs en scène, il n’y a jamais eu autant d’opportunités dans le théâtre contemporain en Russie, affirme-t-elle : « Il y a une sorte d’idéologie totalitaire dans l’air, mais nous avons vu pire ».
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«Tuqqit» de Karim Mouhali, un long-métrage projeté samedi à la maison de la culture de Tizi-Ouzou, dans le cadre de la compétition pour l’Olivier d’or, la plus haute distinction du Festival culturel national annuel du film amazigh (FCNAFA), tente d’explorer l’âme d’une personne non-voyante.
C’est à travers Youcef personnage principal que ce film de 107 mn, dont le scénario est signé Mohand Lmouloud Oubeka, tente de lever un peu le voile sur les pensées intérieures d’une personne aveugle qui perd la vue suite a un accident, d’où le titre de ce film «Tuqqit» ou «le Choc». La trame du film se déroule et se laisse presque entrainer par les espoirs et désespoirs, l’envie de se battre, ou d’en finir, de Youcef. Le film s’ouvre sur deux gros plans d’un jeune qui remplissait un seau de sable et d’une poulie qui tourne.
C’est cette poulie qui va lâcher avec son chargement, le seau de sable que Youcef, étudiant brillant en troisième année de médecine, venait de remplir et qu’il reçoit sur sa tête dans un choc violent qui le plongera dans le coma pendant neuf jours. A sa sortie du coma Youcef perd la vue. En quittant l’hôpital, il entame avec résignation sa nouvelle vie dans un monde sans couleurs et sans lumière. L’envie de se battre le pousse à s’inscrire dans une école pour non-voyant afin d’apprendre le braille et poursuivre ses études à l’université. Le désespoir de Youcef s’exprime lorsque son ami le conduit au bord d’un lac où ils avaient l’habitude de se rendre et dont il ne peut plus apprécier la beauté et lorsqu’on lui propose une opération délicate qui comporte de gros risques qu’il accepte, mais qu’il en subira pas suite au refus de ses parents.
Une scène dans laquelle on voit Youcef debout à un arrêt de bus attendant son bus pour rejoindre l’école des aveugles, entrain d’écouter le chant d’un oiseau enfermé dans une cage, révèle la sensibilité du non voyant qui voit avec son cœur et son esprit. Youcef se compare à cet oiseau que ses propriétaires pensent qu’il est entrain de chanter alors que ses chants ne sont que des lamentations comme lui qui tente de faire bonne figure devant ses parents en cachant sa grande douleur. C’est à cet arrêt de bus qu’un homme l’agresse violement à la tête à coup de canne, ignorant qu’il est non voyant et pensant qu’il était entrain de draguer sa fille, sa maison étant située juste en face. Youcef se retrouve de nouveau à l’hôpital et après trois jours d’hospitalisation, il retrouve la vue. Youcef pardonne à son agresseur traduit devant la justice et accepte d’épouser sa fille pour faire taire les rumeurs.
Le film s’achève sur une nouvelle agression de Youcef qui tombe par terre suite au choc subit et perd de nouveau la vue. Lors des débats qui ont suivis cette projection, des réalisateurs présents dans la salle dont Lounes Medjnah qui participe à cette compétition avec un long-métrage, Djamel Ould Braham lui aussi en compétition avec un court métrage et Mohamed Rahal, ont relevé quelques erreurs techniques et la quasi l’absence de plans panoramiques.
Les critiques ont également regretté que ce film soit trop long, relevant aussi «beaucoup de vide» et des «séquences qui n’ont pas une grande valeur qui ont alourdi le film». L’histoire a été par contre appréciée par les intervenants. Le FCNAFA qui est a sa 17ème édition cette année, met en compétition un total de 23 films dont 4 longs-métrages, 10 courts métrages, six films documentaires et trois d’animation.
La cérémonie de remise des prix aura lieu lundi prochain à la maison de la culture Mouloud Mammeri, rappelle-t-on.
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Lors d’une conférence de presse, Louisa Hanoune, SG du Parti des travailleurs, qui a annoncé, le 2 mars, son retrait à participer à la prochaine présidentielle, s’en est pris à « ceux qui ont rédigé la lettre du Président Bouteflika », critiquant vivement le contenu de cette lettre dévoilée dimanche, jour du dépôt du dossier de la candidature à la prochaine présidentielle d’avril prochain, du président sortant, Abdelaziz Bouteflika.
Le PT a pris acte de la déclaration du directeur de campagne du Président Bouteflika et des objectifs de sa candidature, et dans ses déclarations, hier, la patronne du parti, Louisa Hanoune, dira que « ceux qui l’ont poussé à être candidat et à ceux qui parlent et prennent des décisions au nom de président de la République en osant présenter son dossier de candidature » , défiant ainsi, poursuit-elle, «l’opinion large de la population, exprimée lors des manifestations millionniennes du 2 mars, à travers le pays et celles en cours pour demander le départ de tout le régime, ce sont là des provocations très lourdes » avertis Louisa Hanoune, hier.
« Aù nom d’un million et demi des martyrs de la guerre de libération », Louisa Hanoune poursuit qu’ « au nom des plusieurs centaines de martyrs de la décennie noire et de la centaine des martyrs des évènements d’octobre 1988, je vous interpelle : ayez pitié de ce pays ! » insiste-telle, avant d’ajouter «ayez pitié du moudjahid Abdelaziz Bouteflika ! Déclarez son incapacité à assumer ses missions présidentielles» et par conséquent, son incapacité, poursuit-elle «à se présenter à la candidature ! en les invitant avec insistance à « ne pas jouer avec le feu ! » lance Louisa Hanoune . à l’adresse des responsables du Conseil constitutionnel, elle les invite à « déclarer l’état d’incapacité physique pour le président Bouteflika ! » en leur lançant : « pour une fois, respectez les lois de la République ! Respectez le règlement intérieur du conseil constitutionnel ! » en les prévenant « ne tolérez pas l’avènement du chaos » dans le pays.
Dans son cri d’alarme, Hanoune a concerné, ses appels, aussi aux autres candidats qui ont déposé, leurs dossiers de candidature à la présidentielle d’avril prochain. À Ceux qui ont déposé leurs candidatures la veille (dimanche :Ndlr), elle leur dira que , « cela constitue un mépris intolérable à l’égard du peuple » qui exige, rappelle avec insistance Louisa Hanoune, « le départ du système » et donc, selon elle «l’annulation aussi du scrutin présidentiel du 18 avril prochain » . Ce qui l’amène, plus loin, à revenir sur l’Assemblée constituante qu’elle a tant défendue, estimant que désormais, selon elle « sa concrétisation se ferait dans ce sursaut populaire ».
Cependant, elle appelle à la vigilance, en affirmant que «le système ne partira pas de lui-même » et d’insister « à ne pas répondre à ses provocations » notamment par ce qu’elle considère comme unique réponse, pour y parvenir, notamment «à travers le renforcement du front social, l’intensification des manifestations pacifiques et par un travail politique pacifique ». Aussi, à cette occasion, la responsable du Parti des Travailleurs a dénoncé « les éventuels intrus et saboteurs » de l’action citoyenne populaire et pacifique.
Concluant, elle dira sur les promesses de l’élections pour un 5e mandat, d’Abdelaziz Bouteflika, dont la présidentielle anticipée et les changements, Hanoune considère que ces promesses « sont complètement illogiques » et que cela démontre, selon Hanoune, que « peut-être que le président n’est pas au courant que le changement est déjà en cours » a déclaré, Hanoune
Hamid Mecheri
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