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Updated: 22 hours 34 min ago

Vente de produits psychotropes : les pharmaciens appelés à plus de vigilance

Thu, 03/07/2019 - 18:54

Le vice-président du Conseil national de l’ordre des pharmaciens (CNOP), Mettioui Noureddine, a insisté, jeudi à Oran, sur la plus grande vigilance du pharmacien dans la vente des produits psychotropes eu égard aux dangers que cela représente.

La loi algérienne prévoit des sanctions rigoureuses allant de 5 à 15 ans de réclusion criminelle plus une amende de 500.000 à 1 million de dinars pour commercialisation d’un produit psychotrope sans ordonnance, d’où l’importance de redoubler de vigilance, a indiqué, dans une déclaration à l’APS ce responsable, en marge de la 2ème édition du salon « GenericMed ».

M.Mettioui, également responsable du CNOP dans la région de Tlemcen, a rappelé, à ce propos, que les « pharmaciens encourent énormément de risques et d’agressions de la part de délinquants pour la dispensation des psychotropes », les appelant à beaucoup plus de prudence pour mieux gérer ce dossier sensible.

Noureddine Mettioui a, d’autre part, appelé les pouvoirs publics à prendre des mesures préventives qui mettent le pharmacien à l’abri lors de la gestion du dossier des psychotropes, à travers la délivrance d’ordonnances empêchant toute fraude et la consultation en permanence du fichier des malades qui ont besoin de ces médicaments afin d’éviter tout dérapage.

« Certains confrères pharmaciens sont malheureusement en prison à cause de la gestion de ces produits psychotropes. Le pharmacien n’est pas protégé et il est donc important pour nous actuellement de faire preuve de vigilance quant à ces produits, d’où la nécessité d’un poste de pharmacien assistant », a-t-il déclaré.

Le pharmacien assistant, dont le poste a été créé avec statut particulier à la faveur de la nouvelle loi sur la santé 18-11, sera le seul et unique professionnel qui disposera de la qualité de remplaçant du pharmacien, a-t-il expliqué.

Pour le même responsable, c’est une solution alternative au manque de postes de pharmaciens d’officine. « Le tissu national est plus que saturé avec près de 12.000 officines et plus de 1.600 diplômés en pharmacies des 11 facultés qui existent sur la plan national », a-t-il souligné, ajoutant « nous appelons les pharmaciens titulaires à recevoir et à accepter, au niveau de leurs officines, les pharmaciens assistants comme confrères assumant la même responsabilité ».

L’éducation thérapeutique (ETP) fait partie du travail du pharmacien qui sera plus impliqué dans la prise en charge des malades, notamment chroniques. Le champ d’action des pharmaciens sera élargi grâce à la

nouvelle loi sanitaire 18-11 qui évoque l’éducation thérapeutique, a-t-on fait savoir, soulignant que le pharmacien ne sera pas appelé seulement à écouler les médicaments, alors qu’il est en mesure d’accompagner le malade durant son traitement et, par conséquent, contribuer à la rationalisation des dépenses, notamment pour les caisses de sécurité sociale.

La deuxième édition du Salon « GenericMed », consacrée aux médicaments génériques, organisée sous le slogan « la responsabilité du pharmacien : conseil à l’officine », a regroupé plus de 500 médecins, pharmaciens et étudiants en pharmacie et médecine, ainsi qu’une trentaine de laboratoires spécialisés dans le médicament générique, dont une grande majorité de droit algérien.

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Mondiaux de rafle en Argentine: débuts difficiles des Algériens

Thu, 03/07/2019 - 18:47

Les athlètes algériens de rafle ont mal débuté leurs différents concours des Championnats du monde de la discipline, entamés mercredi à Turcman en Argentine avec la participation de 23 pays.

En double mixte et dans le groupe A, la paire Larik Amina/Mohamed Seif El-Islam Belhouchet a été battue dès l’entame du tournoi par le duo français composé de Sabrina Rouault/Aurélien Corbihan (02-12), avant d’enchaîner jeudi avec un second match contre la paire chinoise Zhang Wei/Suo Wentao.

Outre l’Algérie et la France, le groupe A comprend également les paires turque Deniz Demir/Erdal Kantemir et péruvienne Rosalba Rojas/Oswaldo Palomino.

Chez le simple dames, Lamia Aïssioui a bien entamé son concours avec une première victoire contre l’Australienne Dianna Penney (10-06), mais quelques minutes plus tard, l’Algérienne perd sa confrontation face à l’Uruguayenne Yamila Fernandez (08-12).

Deux matchs restent à Aïssioui dans son groupe, jeudi contre Elisa Luccarini (Italie) et Meriem Tahraoui (France).

Le même parcours est réalisé, pour l’instant, par Ali Hakim au tournoi simple des messieurs, avec une première victoire face au Chilien Rodolfo Galuez (12-06), contre une défaite devant le Chinois Suo Wentao (09-12). Le bouliste algérien jouera un autre match contre le Maltais David Farrugia puis devant le Suisse Aramis Gianinazzi.

Les parties des différents concours (simple et double mixte) se jouent simultanément, avec un 1er tour éliminatoire, jusqu’aux finales prévues dimanche.

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Meurtre de Khashoggi et détention des militants des droits de l’homme: L’ONU somme Riyad de répondre

Thu, 03/07/2019 - 14:28

Pour les experts de l’ONU, l’Arabie Saoudite utilise ses lois antiterroristes pour étouffer les voix des militants de droits de l’homme dans le royaume.

Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies présentera aujourd’hui en plénière une résolution commune dans laquelle il sera demandé à l’Arabie Saoudite de libérer les femmes détenues sans inculpation, et de coopérer de manière effective avec la commission d’enquête de l’ONU sur l’assassinat du journaliste du Washington Post, Jamal Khashoggi, à l’intérieur du consulat saoudien à Istanbul en Turquie, le 2 octobre 2018. Initiée par l’Islande, cette proposition bénéficie du soutien de nombreux pays, notamment européens, de militants et d’ONG de défense de droits de l’homme.

Un diplomate islandais en poste à Genève a déclaré : “Nous estimons que les membres du Conseil des droits de l’homme ont une responsabilité particulière, afin d’être des exemples à suivre, en inscrivant au planning du Conseil toutes les affaires des droits de l’homme nécessitant notre attention de manière collective”, avant d’ajouter que “les droits de l’homme en Arabie Saoudite constituent des cas à examiner, et beaucoup d’États s’associent à cette vision”. La même source a indiqué que l’initiative islandaise a reçu un accueil favorable ainsi que le soutien de beaucoup de membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

Dans un communiqué rendu public mardi, l’ONG Human Rights Watch a salué ce projet de résolution qu’elle a qualifié de “première action collective au sein du Conseil sur les droits de l’homme en Arabie Saoudite”. HRW appelle tous les membres du Conseil d’interpeller Riyad afin qu’elle “coopère avec les enquêtes sur le meurtre de Jamal Khashoggi et qu’elle cesse de harceler les militants, les journalistes et les opposants, ainsi que la libération immédiate de tous les détenus sans procès”. Le directeur de HRW à Genève a souligné qu’“il n’y avait pas d’État au-dessus de la loi”. Il y a lieu de rappeler que le ministre des Affaires étrangères saoudien, Adel al-Jubeir, s’est engagé la semaine écoulée devant les quarante-sept membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU à une coopération de son pays avec l’ensemble des organes de cette institution, sans toutefois évoquer la commission d’enquête onusienne chargée de l’affaire Jamal Khashoggi dirigée par la Française Agnès Clamart.

Cette dernière avait affirmé après son séjour en Turquie que les preuves démontrent clairement que Khashoggi avait été victime d’un “crime sauvage planifié et exécuté par des responsables saoudiens à l’intérieur du consulat d’Arabie Saoudite à Istanbul en octobre dernier”. Par ailleurs, des experts onusiens ont estimé il y a quelques jours que l’Arabie Saoudite applique ses lois en matière de lutte contre le terrorisme pour étouffer les voix des militants des droits de l’homme. À noter l’appel des militants saoudiens à la libération des prisonniers Walid Abou al-Kheir, Achraf Fayadh ainsi que les femmes Lajin al-Hadhoul et Israe al-Ghamgham.

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MC Alger: ESS et l’USMA, deux rencontres cruciales pour le Mouloudia

Thu, 03/07/2019 - 14:13

Le capitaine du MC Alger, Abderrahmane Hachoud, qui revient d’une blessure, déchirure musculaire, espère reprendre sa place à l’occasion de la prochaine rencontre, samedi 9 mars, face à l’ES Sétif, comptant pour la mise à jour de la 19e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis ; une rencontre qui avait été annulée à cause de la neige qui recouvrait le stade du 8-Mai, de Sétif, fin janvier dernier.

Ayant repris les entraînements en solo la semaine dernière avec le préparateur physique, Hachoud a rejoint le groupe avec lequel il s’est entraîné depuis le début de cette semaine dans l’espoir de retrouver sa place dans le Onze rentrant. «Je suis prêt à reprendre du service. Je suis à la disposition du staff technique contre Sétif que ce soit dans la peau d’un titulaire ou remplaçant. Cette décision revient au coach qui est le seul maître à bord. Le plus important est de réussir une belle rencontre à Sétif», a déclaré Hachoud sur les colonnes du quotidien sportif Le Buteur.

L’enfant d’El Attaf évoque l’ambiance du groupe en affirmant que l’équipe se prépare dans la sérénité. «Tout le monde travaille dans le calme et dans la sérénité avec un moral au beau fixe. Nous avons profité de cette coupure pour récupérer nos blessés, car il faut se rendre compte que le coach n’a pas pu aligner une équipe type deux fois de suite en raison de l’indisponibilité de plusieurs éléments. Cette fois-ci, on ira à Sétif avec pratiquement toutes nos forces vives avec l’ambition de réaliser une belle performance». N’ayant pas joué depuis pratiquement trois semaines, le dernier match du MCA date du 16 février face à Al-Merreikh en coupe arabe au Soudan, le Mouloudia, qui a mal digéré son élimination, retrouve le moral et a profité de ces trois semaines pour récupérer ses blessés et bien se préparer pour la suite du championnat.

Les Mouloudéens ont ainsi deux importants rendez-vous la semaine prochaine à savoir face à l’ESS samedi et le grand derby algérois face à l’USM Alger mardi. Deux rencontres capitales pour les camarades de Hachoud qui pourraient les propulser en haut du tableau en attendant la mise à jour face au MCO. Occupant actuellement la 5e place avec 32 points, le MCA, avec un match en moins, peut encore jouer les places africaines. «Le titre du champion est mathématiquement jouable, mais on ne peut parler du titre actuellement car on veut gérer match par match ensuite, on fera les comptes d’autant plus plusieurs clubs peuvent désormais prétendre jouer le titre», souligne Hachoud qui affirme : «si on obtient un penalty contre Sétif, je me chargerai de l’exécuter.

Ce qui compte le plus, c’est de revenir de Sétif avec les trois points de la victoire. Et pour y arriver, il faudrait se donner à fond car face à nous, se dresse une équipe très costaude qui revient en force grâce à Dame coupe». En fin, Hachoud rappelle que les supporters du Mouloudia «sont la force motrice du club. Sans nos fans, on ne pourra jamais réaliser de grosses performances. Leur colère est compréhensive et même nous les joueurs, nous ne sommes pas satisfaits de notre parcours cette saison. On voulait gagner un titre à la fin de la saison, mais ce ne sera pas le cas malheureusement. Chaque saison, on est tout près du but et au final, on sort bredouilles. Cependant, je promets qu’on va tout mettre en œuvre pour décrocher une place sur le podium. Il faut que nos supporters se mettent à nos côtés car on a besoin d’eux pour terminer l’exercice en force».

Ahmed A.

En match de préparation face à l’EN U23
Les Mouloudéens accrochés
Le MC Alger et la sélection nationale U23 ont fait match nul (1-1), mardi, au Centre national de Sidi Moussa. Une rencontre qui a permis au staff technique du Mouloudia d’apporter quelques réglages en prévision de son match de samedi face à l’ES Sétif. Les U23 ont ouvert la marque par Billel Benhamouda en fin de première mi-temps, avant que Walid Derrardja n’égalise à la 76e sur penalty.

Ah. A.

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Ghardaïa: La fête du tapis aura lieu le 23 mars prochain

Thu, 03/07/2019 - 13:26

La 51e édition de la Fête nationale du tapis se déroulera du 23 au 28 mars courant à Ghardaïa (600 km au sud  d’Alger), a appris mardi l’APS auprès des services de la wilaya. Devenue durant plus d’un demi-siècle un rendez-vous annuel incontournable  pour les voyagistes et autres visiteurs de la région du M’zab durant la  période des vacances scolaires de printemps, cette manifestation s’assigne  pour objectif de valoriser les potentialités que recèle la région aussi  bien dans le domaine de l’artisanat que du tourisme.

L’évènement constitue une opportunité pour mettre en valeur le  savoir-faire des artisanes et tisserandes et garder l’essence même de  l’artisanat algérien à travers les couleurs, les symboles, les codes et les  dessins réalisés selon l’imagination fertile des tisseuses des différentes  régions du pays, a souligné le secrétaire général de la wilaya, Boualem  Amrani.
Cette édition permet également de célébrer la beauté du tapis, ses  couleurs et ses textures, dans le but de préserver ce patrimoine culturel  lié aux métiers de l’artisanat, et de mettre en évidence cette activité  génératrice de revenus pour de nombreuses tisseuses, pour la plupart femmes  au foyer, a-t-il ajouté.  «C’est une occasion pour encourager le savoir-faire, la créativité, le  travail pointilleux qui préside à la fabrication du tapis ‘‘œuvre  artistique’’ et également la valorisation des efforts déployés par les  tisseuses depuis des siècles en vue de préserver ce savoir-faire ancestral  qui requiert de la patience, de la rigueur et de longues journées et nuits de  labeur derrière un métier à tisser», a indiqué M. Amrani.

En prévision de cet événement à caractère national, de nombreuses  opérations d’embellissement de la vallée du M’zab qui compte quatre  communes, ont été entamées par les services de la commune, particulièrement à Ghardaïa et Bounoura.  Le comité d’organisation s’attèle à assurer une organisation «parfaite» à  cette 51e fête du tapis traditionnel, à l’effet d’assurer une réussite à cette manifestation socioéconomique et culturelle pour stimuler les  activités touristiques et artisanales, a assuré le secrétaire général.

L’événement constitue une valeur ajoutée pour l’essor de l’économie locale  et sera marqué par l’organisation aussi de plusieurs activités sportives  nationales et internationales, a-t-on fait savoir à la wilaya. Les organisateurs prévoient une exposition-vente de produits artisanaux,  un défilé de chars ornés de tapis tissés à la main, des  représentations des us et coutumes des différentes régions, des spectacles  de fantasia, ainsi que d’autres arts populaires locaux.

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Chekfa (Jijel): Le projet de 50 logements LPA traîne toujours

Thu, 03/07/2019 - 13:22

Les 50 bénéficiaires des logements promotionnels aidés de la commune de Chekfa attendent toujours leurs logements en dépit de leur achèvement.

Selon un groupe de ces bénéficiaires avec lequel nous nous sommes entretenus, ils affirment que l’attribution de ces logements dont les travaux de réalisation ont démarré en 2014 risque d’être reportée aux calendes grecques faute d’un transformateur pour l’alimentation en électricité. Une situation qui pénalise lourdement ces familles dont un grand nombre sont locataires chez des particuliers au prix fort.

Il convient de souligner que certains bénéficiaires ont reçu leurs clés lors de la visite du ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville Abdelwahid Temmar à Jijel en décembre dernier devant les caméras de l’ENTV à la cité administrative. Une pratique initiée par les autorités locales qui jouent gros sur l’image en vue de se promouvoir au détriment du vrai calvaire des citoyens.

Face à ce problème qui perdure, les bénéficiaires lancent un appel de détresse aux services concernés pour la résolution de cette histoire de transformateur entre la Sonelgaz et le promoteur qui nous a affirmé qu’il s’est acquitté de ses obligations.

Bouhali Mohammed Cherif

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El Tarf: Le maire dépose une plainte contre un journaliste du Soir d’Algérie

Thu, 03/07/2019 - 13:06

Notre collègue du Soir d’Algérie, Daoud Allam a été entendu, il y a deux jours, par le service de la police judiciaire relevant de la Sûreté de wilaya suite à une plainte, pour diffamation, déposée par le maire de la commune d’El-Tarf.
La plainte en question concerne deux articles de presse et des publications sur le réseau social Facebook qui sont partagées et qui ont été publiées auparavant en plus du Soir d’Algérie, dans une multitude de journaux nationaux et régionaux.

Le journaliste a indiqué que «les publications concernent la gestion scabreuse et les affaires qui éclaboussent la commune d’El-Tarf. L’élu a déposé cette plainte parce que je représente un des maillons forts et intransigeants de la corporation des journalistes locaux. J’ai, à chaque fois, posé la question lancinante sur le mutisme des services de sécurité et la justice concernant l’image ternie, par le maire et ses vices, d’une institution républicaine, en l’occurrence la commune». Reste que des associations et des avocats ont exprimé leur solidarité sans faille au journaliste.

R. N.

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Gilets jaunes: L’ONU réclame à Paris une enquête sur «l’usage excessif de la force»

Thu, 03/07/2019 - 13:00

La haut-commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU a réclamé mercredi à la France une «enquête approfondie» sur les violences policières qui se seraient produites pendant les manifestations des gilets jaunes depuis la mi-novembre.

Dans un discours prononcé devant le Conseil des droits de l’Homme à Genève, Michelle Bachelet a déclaré que les gilets jaunes manifestent contre «ce qu’ils considèrent comme (leur) exclusion des droits économiques et de (leur) participation aux affaires publiques».  «Nous encourageons le gouvernement français à poursuivre le dialogue et demandons urgemment une enquête approfondie sur tous les cas rapportés d’usage excessif de la force», a-t-elle ajouté.

Mme Bachelet a rappelé que «les inégalités touchent tous les pays» et que «même dans des Etats prospères, des gens se sentent exclus des bénéfices du développement et privés de droits économiques et sociaux». Les manifestants «réclament un dialogue respectueux et de vraies réformes. Et pourtant, dans plusieurs cas, ils sont accueillis par un usage violent et excessif de la force, par des détentions arbitraires, des tortures et même selon certaines informations des exécutions extra-judiciaires», a-t-elle déploré.

Depuis le début en France du mouvement de contestation des gilets jaunes à la mi-novembre, l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN) a été saisie d’une centaine de cas d’accusations de violences policières.
Plusieurs manifestants affirment avoir été blessés par des tirs de lanceur de balle de défense (LBD), une arme qui suscite de vives controverses en France.

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Soudan: L’état d’urgence restreint les libertés publiques, dit un ministre

Thu, 03/07/2019 - 12:55

L’état d’urgence imposé au Soudan par le Président Omar el-Béchir restreint les libertés publiques, a déclaré hier le ministre de la Justice Mohamed Ahmed Salem devant les députés de ce pays secoué depuis mi-décembre par des manifestations antigouvernementales.

M. Béchir a décrété le 22 février l’état d’urgence pour un an à travers tout le pays après avoir d’abord mené une répression qui a échoué à contenir le mouvement de contestation contre son régime. «Imposer l’état d’urgence a un impact négatif parce que cela restreint les libertés publiques», a affirmé le ministre soudanais de la Justice Mohamed Ahmed Salem au Parlement en présentant cette mesure présidentielle qui fera l’objet d’un vote des députés le 11 mars. «Nous espérons que les raisons pour lesquelles l’état d’urgence a été imposé disparaîtront bientôt», a-t-il ajouté.

Dominé par le Congrès national (NCP), le parti du Président Béchir, le Parlement devrait approuver l’état d’urgence. Déclenchées le 19 décembre par la décision du gouvernement de tripler le prix du pain, dans un pays en plein marasme économique, les manifestations se sont rapidement transformées en une contestation du pouvoir de M. Béchir, qui dirige le pays d’une main de fer depuis un coup d’Etat en 1989. Selon un bilan officiel, 31 personnes sont mortes depuis le début des manifestations. Human Rights Watch (HRW) évoque le chiffre de 51 morts.
Et des centaines de manifestants, leaders de l’opposition, militants et journalistes, ont été arrêtés depuis décembre, d’après des ONG.

Depuis la mise en place de l’état d’urgence, les rassemblements sont devenus plus rares. Plusieurs centaines de manifestants ont toutefois été arrêtés jeudi dernier dans la capitale et à Omdourman, sa ville voisine et conduits devant des tribunaux d’exception.
Huit protestataires ont été condamnés à de la prison pour participation à une manifestation interdite.
M. Béchir a également nommé 16 officiers de l’armée et deux agents du puissant Service national du renseignement et de la sécurité à la tête des 18 provinces du pays.
Hier, la Haut-Commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU Michelle Bachelet a dénoncé les répressions violentes des manifestations au Soudan, au Zimbabwe et en Haïti.

Les manifestants «réclament un dialogue respectueux et de vraies réformes. Et pourtant, dans plusieurs cas, ils sont accueillis par un usage violent et excessif de la force, par des détentions arbitraires, des tortures et même selon certaines informations des exécutions extra-judiciaires», a-t-elle déploré.

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Syrie: L’étau se resserre autour des terroristes à Idleb

Thu, 03/07/2019 - 12:53

L’armée syrienne continue d’infliger de lourdes pertes aux groupes terroristes notamment à Idleb dans le nord-ouest de la Syrie au moment où le gouvernement s’efforce de faciliter le retour des déplacés et réfugiés lourdement affectés par huit ans de crise.

D’après l’agence de presse syrienne Sana, les réseaux terroristes ont poursuivi leurs violations de l’accord sur la zone de désescalade à Idleb en tentant de s’infiltrer dans les positions militaires et les villages sûrs dans la banlieue nord de Hama, tandis que les unités de l’armée arabe syrienne opérant à Hama leur ont riposté et leur ont infligé de lourdes pertes.
De plus, des unités de l’armée syrienne ont détruit aux missiles des repaires et munitions des terroristes du Front Nosra dans la périphérie de la ville de Tah et Khan Cheikhoun dans la banlieue sud d’Idleb. Ces frappes ont provoqué des morts et des blessés parmi les terroristes et détruit leurs caches, selon Sana.

Dans la banlieue nord de Hama, des unités de l’armée avaient mis en échec aussi des tentatives de terroristes de s’infiltrer depuis la localité de Morek en direction des positions militaires, et fait des tués et des blessés parmi eux, a indiqué la même source. L’armée a également détruit des caches des groupes terroristes à Karkat et Qalat Madiq en riposte à leurs violations répétées et à leurs attaques contre les positions militaires et les villages sûrs dans la banlieue nord de Hama, a ajouté l’agence de presse syrienne.
De même, des unités de l’armée ont lancé des frappes intensives aux positions des réseaux terroristes à Charia, Hweiz, Jisr Beit Ras, Kaab al-Faras, et Lataminah dans la banlieue nord de Hama, et leur ont infligé de lourdes pertes, toujours selon Sana. D’après Sana, les réseaux terroristes à Idleb et dans certaines zones au nord de la Syrie prennent les citoyens comme «boucliers humains» en vue d’exécuter leurs attaques contre certaines zones avoisinantes.

Pour alléger la souffrance des déplacés, le gouvernement syrien n’a épargné aucun effort afin de faire son devoir dans la satisfaction de tous les besoins humanitaires des citoyens lourdement affectés par la crise en Syrie, déclenchée en mars 2011.
Ainsi, l’Etat syrien s’efforce d’octroyer toutes les facilités et de prendre des mesures garantissant le retour des personnes déplacées résidant dans les camps sur les territoires des pays voisins par le biais des corridors équipés au niveau logistique dans le but de garantir leur accès à leurs villages, villes et localités repris par l’armée des mains des terroristes, selon la même source.

Pour réaliser cet objectif, le gouvernement syrien collabore avec la partie russe et l’ONU dans le but d’évacuer les personnes déplacées séquestrées dans le camp de Rukban en ouvrant le 19 février dernier deux corridors humanitaires dans les deux localités de Jleib et Jabal Ghourab et en organisant au début du mois en cours des convois pour faire retourner les civils séquestrés dans le camp à leurs zones de résidence permanente.
La crise humanitaire dont souffrent des centaines de milliers des Syriens dans les camps des réfugiés dans les pays voisins, en particulier en Turquie, «sera réglée grâce aux victoires réalisées par l’armée arabe syrienne sur le terrorisme», ont rassuré les partenaires internationaux, reliés par des médias.

Les succès militaires mettront fin, a souligné l’agence Sana, à la présence illégale des forces américaines, britanniques, françaises et turques sur le sol syrien, lesquelles, selon les autorités syriennes, «soutiennent le terrorisme et entravent l’action humanitaire».

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Ses activités drastiquement réduites: Le gouvernement se fait discret

Thu, 03/07/2019 - 12:09

Etrange ralentissement des activités ministérielles. L’exécutif fonctionne au ralenti, visiblement surpris par l’ampleur des contestations. Quasiment plus de «sorties sur le terrain» ni même de parrainage de séminaires. Les ministres se font discrets tout autant que le Premier ministre qui n’a plus fait de sorties médiatiques depuis sa prestation face aux députés.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – La grogne populaire met l’exécutif dans l’embarras : poursuivre ses activités comme si de rien n’était ou choisir la politique de l’autruche. C’est visiblement la seconde option qui est la plus confortable pour le gouvernement Ouyahia.
Le Premier ministre lui-même donne d’ailleurs l’exemple en réduisant drastiquement ses apparitions. Depuis qu’il a répondu aux députés qui l’avait interpellé au sujet de la déclaration de politique générale, plus aucune sortie publique pour Ouyahia. Ses ministres en font de même.
Si prompt à effectuer des sorties sur le terrain pour vanter les réalisations du Président-candidat, l’exécutif se mure dans un assourdissant silence. Les sorties médiatiques les forceraient en effet à répondre à des questions gênantes d’un côté tandis que d’un autre, leurs propos, souvent maladroits, pourraient raviver davantage la flamme de la contestation. Plutôt que de faire ce pari risqué, l’exécutif a choisi de «disparaître» des écrans en attendant des jours meilleurs.
Aucun membre du gouvernement ne souhaiterait en effet vivre ce que la ministre de la Poste et Télécommunications a vécu la semaine dernière. En «visite de travail» dans la wilaya de Khenchela, Houda Feraoun a eu droit à un comité d’accueil des plus particuliers. Alors qu’elle achevait son «inspection» d’un bureau de poste, des centaines de manifestants l’ont accueillie au sortir de ce dernier par des «dégage !» et des slogans hostiles au gouvernement.
La ministre n’a eu comme seul choix d’écourter sa visite et de rejoindre à la hâte son véhicule, entourée par ses proches collaborateurs.
Le ministre de l’Intérieur et la délégation qui l’accompagnait à Adrar pour y célébrer l’anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures a eu droit au même accueil. Des centaines de manifestants se sont rassemblés autour de la salle devant abriter les «festivités».
Emblème d’un système dont ils ne veulent plus, le Premier ministre est la cible des manifestants depuis le début du mouvement.
Lors de la première marche déjà, Ouyahia avait été désigné comme l’homme dont la rue ne voulait plus. Les slogans brandis au cours des marches du 15 février puis celle du 22 du même mois ne laissent planer aucun doute sur le sentiment de ras-le-bol généralisé.
N. I.

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Manifestations contre le 5e mandat: Chronologie d’un historique mouvement de protestation

Thu, 03/07/2019 - 12:02

Ils l’ont voulu, ils l’ont eu ce mouvement populaire pour exprimer de la plus haute voix le rejet d’un cinquième mandat de Bouteflika à la tête du pays.

Mouvement de protestation dont la première manifestation est apparue aux yeux du monde le 22 février, avec les premières marches organisées de manière quasi-simultanée à travers pratiquement tout le pays, mais dont les germes sont apparus au grand jour dès le début du retrait des formulaires de souscription, le 20 janvier dernier, après la convocation du corps électoral deux jours plus tôt, lorsque, sur les réseaux sociaux, les Algériens exprimaient leur mal-être à la vue de la «qualité» des dizaines d’individus qui, sans qu’ils s’en rendent compte pour la plupart, banalisaient un acte de la plus haute importance que celui de prétendre à la présidence de la République.

Depuis, c’est le monde entier qui a les yeux rivés sur l’Algérie et sa Révolution 2.0 que porte, notamment, une nouvelle génération à laquelle, sans doute, beaucoup n’accordaient pas autant de génie que celui dont elle fait preuve depuis plusieurs semaines maintenant dans la conduite d’un mouvement aussi «surprenant» comme le qualifient de nombreux titres majeurs de la presse de par le monde. Un mouvement populaire dont voici les faits marquants jusque-là.

20 janvier – Le mouvement Mouwatana, par la voix de Soufiane Djilali, fait état que plusieurs tentatives d’actions de rue, les premières du genre, dénonçant un nouveau mandat de Bouteflika sont bloquées par la police.

16 février – Des centaines de personnes, des jeunes pour la plupart, sortent dans les rues de la ville de Kherrata, à l’est de la wilaya de Béjaïa, pour ce qui sera la première grande manifestation de protestation contre le 5e mandat après des tentatives avortées dans quelques villes du pays dont Alger et quelques sorties de dizaines de jeunes à Sidi-Bel-Abbès et Bordj-Bou-Arréridj notamment.

17 février – Première manifestation de la communauté algérienne en France qui s’est donné rendez-vous à la place de la République à Paris alors qu’à Alger, Biskra et d’autres villes du pays, la fièvre du rejet du 5e mandat gagne les stades de football.

18 février – Des appels non identifiés sont lancés sur les réseaux sociaux, Facebook surtout, pour des marches devant avoir lieu à travers toutes les villes du pays, le 22 février après la prière du vendredi, pour exiger que Bouteflika ne se présente pas pour un nouveau mandat. Beaucoup se disent sceptiques sur cette action en raison du jour et du moment choisi pour la manifestation. La main des islamistes, suggèrent beaucoup de voix sur les réseaux sociaux et à travers la presse.

20 février – Alors que Nouredine Bedoui, à partir de Djelfa, avertissait contre les manifestations de rue, une immense foule prend d’assaut pour un rassemblement le parvis de la mairie de Khenchela afin de s’en prendre au zélé président de l’APC qui voulait interdire sa ville aux opposants au 5e mandat de Bouteflika

22 février – D’immenses rassemblements puis des marches sont tenues simultanément, après la prière hebdomadaire, un peu partout à travers le pays en réponse à l’appel anonyme lancé en début de semaine. Contrairement à ce qui était craint, les activistes islamistes, auteurs soupçonnés de l’appel, les Algériens ne les ont vus nulle part. Partout, c’est le même tableau qui a prévalu : des foules mixtes, bigarrées, entonnant des slogans nouveaux et empruntant d’autres d’une certaine époque sous le regard de policiers, certes rameutés en grand nombre, mais le bâton rangé, sauf en certains endroits dits sensibles de la capitale, à l’instar des quartiers riverains de la présidence de la République où ont été tirées des grenades lacrymogènes.

24 – 27 février – Les étudiants de nombreuses universités du pays se donnent le mot pour investir les rues des grandes villes. Ils sont des milliers un peu partout à rejeter le 5e mandat de Bouteflika et le système qu’il incarne.
Des avocats de plusieurs barreaux du pays se rassemblent ou marchent chacun dans sa wilaya pour grossir les rangs des citoyens anti-5e mandat, alors que les acquis à la cause du président de la République ont, comme par enchantement, disparu de la scène qu’ils occupaient jusqu’à il y a à peine trois semaines.
1er mars – Incroyable déversement de flots humains sur les villes du pays. Des marées humaines, de l’avis même de la presse internationale pourtant très pointilleuse sur l’ordre de grandeur des manifestations. La capitale voit ainsi une foule que les anciens disent n’avoir pas vue dans d’aussi incroyables proportions depuis l’indépendance. Des images qui font le tour du monde, étayées par des commentaires soulignant le caractère pacifique des manifestants et leur opposition résolue à Bouteflika et son régime.

3 mars – Les universités du pays sont en ébullition alors que tout le monde a les yeux rivés sur le Conseil constitutionnel pour avoir le fin mot de l’histoire : Bouteflika sera-t-il ou non candidat à sa propre succession ? La réponse au dépôt de sa candidature par son directeur de campagne viendra, encore une fois, de la rue avec des manifestations nocturnes jusqu’à des heures avancées dans de nombreuses villes du pays.

4-5 mars – Les étudiants remettent l’habit des protestataires contre le 5e mandat et l’avènement de la IIe République avec des rassemblements, comme celui d’Alger, et des marches à travers tout le pays pratiquement.
Les Etats-Unis, qui «soutiennent le peuple algérien et son droit à manifester pacifiquement», et l’Union européenne qui a appelé au respect de la liberté d’expression et de réunion, apportent de l’eau au moulin des protestataires tournés, eux, vers le rendez-vous du 8 mars.

Azedine Maktour

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Les artistes et le mouvement protestataire: La liberté sur tous les tons

Thu, 03/07/2019 - 11:45

De nombreux artistes ont pris part au mouvement de protestation qui secoue l’Algérie depuis le 22 février. Résidant ici ou à l’étranger, ce sont surtout les chanteurs qui ont exprimé un soutien indéfectible à la révolte à travers des textes et des clips au vitriol.

Parmi les initiatives artistiques qui ont marqué les réseaux sociaux depuis le 22 février, le rassemblement improvisé par un groupe d’artistes sur l’esplanade Abdelkader-Alloula du Théâtre national algérien.
Lancée par la comédienne Adila Bendimerad, l’idée a fédéré une trentaine d’acteurs, chanteurs, réalisateurs et plasticiens qui ont occupé les marches du TNA pour débattre de la situation actuelle entre eux mais aussi avec les passants, les habitués de la placette et les habitants du quartier.

Incarner et pérenniser cette reconquête de l’espace public par les citoyens pour lui rendre sa vocation d’outil contestataire mais aussi d’agora riche en débats et en perspectives était donc le premier objectif qui a regroupé des dizaines de personnes lundi dernier devant le TNA. La parole était libre et la discussion se ramifiait sur plusieurs aspects d’une lutte qui ne fait que commencer. Les artistes se sont, par ailleurs, engagés à apporter chacun dans sa discipline son savoir-faire aux prochaines manifestations : sérigraphie, beaux-arts, danse, théâtre de rue, poésie, musique, etc. afin d’accentuer le caractère pacifique et festif des marches du vendredi. Il était également question de libérer la culture des mains de l’Etat et de la propagande et de faire de ce mouvement une occasion de rendre l’art et la culture à sa base populaire.

Un jeune chômeur a ensuite soulevé le débat autour des violences policières, des manifestants blessés tout en insistant sur la nécessité de l’union et le rejet du corporatisme : «Je ne suis pas d’accord avec le fait que les étudiants ou les artistes entreprennent des actions isolées. Le mieux, c’est de sortir tous ensemble afin d’éviter les divisions. Un autre n’a pas pu retenir ses larmes en expurgeant une souffrance quotidienne quant à la privation des libertés, la hogra et le mépris systématiques des jeunes.

Le lendemain, c’est la chanteuse Raja Meziane, pasionaria connue pour ses textes engagés et exilée depuis 2015 en République tchèque, qui diffuse son nouveau clip «Allo système». Ecrite et interprétée en free-style, la chanson énumère en un souffle les outrages et les abus que le système politique en Algérie collectionne depuis vingt ans. Dans une mise en scène dynamique au montage hautement rythmé, Raja Meziane voit dans la déferlante populaire du mouvement du 22 février comme l’acte qui va signer la fin de ce régime. Pendant que les images des dernières manifestations défilent, la chanteuse célèbre la future «République populaire et démocratique et non monarchique» qui verra le départ d’une caste corrompue et vomie par les citoyens.

Beaucoup plus sobre, un clip tourné par un collectif d’artistes brandissant des pancartes et des roses, se libérant des chaînes ou arrachant leurs muselières, traverse les différents styles de la chanson algérienne moderne pour célébrer une deuxième indépendance de l’Algérie. «Aujourd’hui, le peuple libérera l’Algérie !», tel est le refrain de cette chanson qui réunit, entre autres, Amel Zen, Sadek Democratoz, Djamil, Chibane, les comédiens Mina Lachter, Salima Abada, Lila Torchi, Mustapha Laribi, Kamel Abdat, etc. Réalisé par Amine Kabbes, le clip met en exergue les aspirations profondes du mouvement : au-delà du refus d’un cinquième mandat et de la volonté de changement du système, il en ressort une véritable fresque revendicative pour une société émancipée par le respect des libertés individuelles et le vivre-ensemble.

S. H.

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Tourisme : Benmessaoud plaide pour la promotion de la coopération algéro-saoudienne

Thu, 03/07/2019 - 11:32

ALGER – Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, a plaidé, mercredi lors de l’audience qu’il a accordée à l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite à Alger, Abdelaziz Ben Ibrahim Hamad El-Omairini, pour l’importance du renforcement et de la promotion des relations bilatérales, indique un communiqué du ministère.

Les deux parties se sont félicitées des relations privilégiées liant les deux pays, soulignant l’attachement des dirigeants des deux pays à ériger le niveau des relations de coopération bilatérales.

Lors de cet entretien, M. Benmessaoud a mis l’accent sur l’importance d’œuvrer en vue de renforcer et promouvoir ses relations afin d’établir des fondements solides à même de concrétiser la coopération bilatérale dans le domaine du tourisme et de l’artisanat.

Il a appelé également à la création de nouvelles opportunités, notamment dans le domaine de l’investissement en tourisme et hôtelier ainsi que la création de programmes pour la concrétisation des objectifs en véritable partenariat sur terrain.

Pour sa part, l’ambassadeur saoudien a souligné « l’importance de relancer les relations algéro-saoudiennes, basées sur le respect mutuel ainsi que la nécessité d’ériger les relations économiques au niveau des relations politiques ».

Par ailleurs, le diplomate saoudien a fait état de l’intérêt des investisseurs saoudiens de venir s’investir en Algérie, notamment dans le domaine du tourisme et de l’artisanat », exprimant sa disponibilité à élargir le partenariat bilatéral et à promouvoir la destination touristique algérienne auprès du marché saoudien ».

Au terme de la rencontre, les deux parties ont convenu de poursuivre d’œuvrer et de mettre en place les moyens susceptibles de promouvoir les relations de coopération en vue de d’établir un partenariat solide au service des intérêts communs des deux pays.

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Vidéo : rassemblement des journalistes au niveau de la place de la liberté de la presse (Alger)

Thu, 03/07/2019 - 11:32

#الجزائر تجمع للصحفيين الجزائريين في ساحة حرية الصحافة بالجزائر العاصمة ضد التضييق على وسائل الإعلام Rassemblement des journalistes à #Alger contre les pressions et le chantage exercés sur les médias pic.twitter.com/rYPBSuVCy8

— Khaled Drareni (@khaleddrareni) 7 mars 2019

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Oum El Bouaghi: saisie de plus de 5kg de kif traité en février dernier

Thu, 03/07/2019 - 11:30

      OUM EL BOUAGHI – Des quantités de 5,75 kg de kif traité et 2.804 comprimés psychotropes ont été saisies par les services de la police judiciaire de la sûreté de wilaya d’Oum El Bouaghi durant le mois de février dernier, a-t-on appris mercredi auprès de la cellule de communication et relations publiques de ce corps constitué.

Vingt huit (28) personnes ont été arrêtées dans les 10 affaires relatives à la détention, la consommation et la commercialisation de ces produits prohibés saisis, a-t-on indiqué.

Le service de la Police judiciaire a enregistré 248 affaires ayant trait entre autres aux crimes contre les biens impliquant 104 personnes, a fait savoir la même source.

Le nombre de crimes contre les personnes a atteint 129 affaires impliquant 140 personnes, a-t-on ajouté.

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Saadia Sebbah directrice de la bibliothèque de lecture publique Assia-Djebar : «Ne vous moquez jamais de ceux qui ne lisent pas, si vous voulez qu’ils lisent un jour»

Thu, 03/07/2019 - 11:26

Djamila Seddiki

Diplômée en bibliothéconomie, en 1987, de l’université d’Alger, Sebbah Saâdia était conservatrice en chef à la bibliothèque du Palais de la culture jusqu’à 2009, avant d’être détachée à la tête de la bibliothèque de lecture publique de Tipasa, qui a ouvert ses portes en 2012 et baptisée, depuis le 16 avril 2018, du nom d’Assia Djebar, l’icône de la littérature algérienne.

Engagée dans la mission de promotion de la lecture pour les petits et les grands et, par-delà, pour le rayonnement de la culture dans la wilaya de Tipasa, qu’elle a réussi à sortir de l’ambiance morose, en organisant des activités pour toutes les catégories de la population locale, Sebbah Saâdia a réussi, avec discrétion et refusant les feux de la rampe, à monter une jeune équipe qui fait de son mieux pour assumer sa noble mission de faire aimer le livre. Sa phrase de prédilection, elle l’emprunte au grand pédagogue français Daniel Pennac, qui résume les dix droits du lecteur en un seul devoir : «Ne vous moquez jamais de ceux qui ne lisent pas, si vous voulez qu’ils lisent un jour».

La bibliothèque est devenue, grâce à cette équipe, pilotée par Saâdia Sebbah, un lieu de rayonnement culturel, un lieu convivial et incontournable pour les adeptes de littérature et du savoir en général. Celle-ci compte, bon an mal an, près de 3 000 adhérents répartis entre adultes et enfants. Selon des statistiques de l’année dernière, durant les vacances scolaires, il y avait jusqu’à 300 personnes qui venaient, quotidiennement, à la bibliothèque et 200 livres sont empruntés chaque jour. Parmi le fonds livresque de l’institution, il y a des quotas pour chaque catégorie de lecteurs, avec 35% de livres destinés aux enfants dont 70% en langue arabe et tamazight et, seulement 30% en langue française, et 30% d’origine algérienne.

Reporters : Voilà neuf ans que vous êtes à la tête de la bibliothèque de lecture publique de Tipasa, peut-on dire que celle-ci a atteint, actuellement, sa vitesse de croisière ? Pouvez-vous nous expliquer pourquoi l’appellation bibliothèque de lecture publique ?

Sebbah Sâadia : La précision est importante, car sa vocation principale est de promouvoir la lecture publique, destinée à toutes les catégories de la population. Autrement dit, celle-ci est différente des bibliothèques de l’université, de la bibliothèque nationale ou de celles scolaires. Même si elle constitue un support à l’école et à l’université, en offrant des livres de vulgarisation, elle n’est pas spécialisée et sa mission principale est d’offrir un espace de lecture à tous. Notre bibliothèque est très fréquentée par les écoliers et les étudiants mais elle a, aussi, beaucoup d’adhérents adultes qui viennent emprunter des livres pour eux ou pour leurs enfants.

Cette mission est, d’ailleurs, bien expliquée dans le manifeste de l’Unesco, publié en 1994, qui précise que sa vocation est de promouvoir la lecture publique sans prendre en considération la catégorie sociale ni le sexe ni la langue. Pendant les opérations d’achat de livres, nous tenons compte de la diversité du public qui fréquente la bibliothèque et nous faisons les commandes en fonction de tous les goûts et besoins. Elle a aussi une mission d’information en mettant à la disposition du citoyen lambda des journaux, des revues et autres documents sans oublier une diversité de livres. L’autre mission est dédiée à la formation en informatique, par exemple, puisque toutes les personnes ont un accès libre à l’espace internet constitué de 15 PC qu’ils peuvent consulter, à toute heure, tout en ayant un technicien de formation, dédié à cette fonction pour les aider en cas de besoin. Nous recevons jusqu’à 30 personnes dans cet espace, qui est réglementé bien sûr, pour faire profiter le maximum de personnes.

La bibliothèque de Tipasa est devenue un lieu de rencontres conviviales où sont organisées de nombreuses activités destinées à toutes les catégories d’âge… 

Effectivement, nous avons parmi les adhérents toutes les catégories sociales et d’âge qui ont, chacune, sa salle de lecture et son espace détente. Les instructions de la tutelle exigent, par exemple, des quotas pour chaque catégorie de lecteurs avec 35% de livres destinés aux enfants, dont 70% en langue arabe et tamazight et 30% en français, et 30% doivent être d’origine algérienne. En tant que professionnel, mon souhait et mon rôle est qu’un médecin, par exemple, ne vienne pas chez nous pour chercher un livre sur la médecine ou sa spécialité, mais plutôt un roman pour se détendre. Même si nous sommes un support pour l’écolier (qui vient dans les salles pour faire ses devoirs et consulter des livres dans le cadre de sa scolarité), il reste que notre objectif est de lui faire lire autre chose, un roman, un conte ou encore un album de vulgarisation sur l’astronomie, Ibn Batouta ou autres.

Nous avons fait des statistiques pendant les vacances scolaires pour savoir combien de livres sont empruntés et lus par les enfants et avons constaté un flux très important, c’est-à-dire qu’il y a jusqu’à 300 personnes qui viennent, quotidiennement, à la bibliothèque. Idem pour le prêt qui est informatisé et se fait à raison de 5 livres pour une durée de 15 jours à 3 semaines. Nous avons jusqu’ à 200 ouvrages qui sortent par jour. La particularité chez nous, est que l’adhérent a l’accès libre aux rayonnages et aux ouvrages, il peut fouiner, choisir, prendre un livre, le lire sur place ou l’emprunter. Il a, aussi, la possibilité d’utiliser le PC de consultation du fonds bibliothécaire, installé dans la salle, et chercher lui-même les références pour un ouvrage s’il est pressé.

Selon nos dernières statistiques, à savoir depuis septembre 2018 à ce jour, nous avons enregistré 2 836 adhérents adultes et 170 écoliers et lycéens. Nous avons aussi, fidélisé un public pour les rencontres du club des lecteurs qui a reçu près de 10 auteurs en six mois. Nous recevons, en plus des écoliers, des lycéens, des étudiants, beaucoup d’adultes dont des femmes au foyer qui accompagnent leurs enfants et viennent chercher des livres, mais plus des ouvrages scolaires que des romans, il faut le reconnaître. Toutes les prestations de services sont gratuites, pour le moment, car le tarif d’adhésion n’est pas encore fixé, alors on attend l’arrêté ministériel.

Dans votre programme d’activités, il y a le souci de répondre aux besoins de toutes les catégories sociales…

Oui, on fait beaucoup dans les rencontres littéraires, aussi bien pour les grands que pour les petits, qui sont organisées au rythme d’une par mois, selon la disponibilité du livre. Pour les adultes, nous suivons l’actualité littéraire et essayons, dans la mesure du possible, de faire connaître les auteurs du terroir mais aussi tous ceux qui ont écrit sur la région, et les autres auteurs du pays avec une thématique diversifiée. Nous avons, aussi, un programme spécial destiné aux écoliers des zones urbaines qui viennent à la bibliothèque visiter, s’informer, ou alors c’est la bibliothèque qui se déplace chez eux, c’est-à-dire dans les zones montagneuses et rurales. C’est la bibliothèque hors des murs.

Nous nous sommes déplacés à Menaceur, Aghbal, Sidi Semiane, Messelmoune, Hadjret Ennouss, Damous, Gouraya et autres et nous y avons organisé les mêmes activités, à savoir la lecture de contes, la distribution de livres, des activités théâtrales, des travaux manuels. Il y a la bibliothèque enfantine de 6 à 15 ans, celle de la jeunesse et la bibliothèque des adultes avec des espaces séparés. Il existe une convention entre les ministères de l’Education nationale et de la Culture sur la base de laquelle est confectionné un programme avec l’inspecteur de la circonscription pour organiser des visites des élèves des écoles primaires dans un sens ou dans un autre. Nous avons, aussi, des activités ludiques, des projections de vidéos sur des personnages de la région (Yamina Oudei, Assia Djebar, Tahar Ouettar) etc.

Nous programmons, également, des projections de documentaires mais toujours avec le livre à portée de main pour les inciter à s’intéresser à la lecture qui est notre objectif principal. Quand il n’y a pas beaucoup d’élèves dans une école, nous leur offrons même des livres car ces derniers sont très enthousiastes, l’accueil est très chaleureux de la part de tous, aussi bien des écoliers que de l’équipe pédagogique. L’expérience de la biblio hors des murs est passionnante et l’équipe est toujours enthousiaste et enthousiasmée à l’idée d’y aller. Nous avons, aussi, une convention avec le ministère de la Justice pour mettre à la disposition des prisonniers des livres et nous faisons même des déplacements dans des centres pénitentiaires, où nous allons à la rencontre des détenus avec des livres.

Ces activités sont animées par une équipe dévouée de la bibliothèque qui fait cela très bien et qui a été formée sur le tas, n’est-ce-pas ?

En effet, sur un personnel total de 34 personnes (administrateurs et techniciens), 10 sont bibliothécaires, toutes universitaires qui, au moment de leur recrutement, n’avaient pas d’expérience et se sont formées sur le tas sur la base de mes recommandations et des techniques connues que j’ai pu acquérir tout au long de mon expérience en tant que conservatrice en chef. En plus de mon poste de responsabilité, je mets la main à la pâte dans l’équipe d’animation et nous pouvons nous enorgueillir d’avoir réussi notre mission selon les nombreux témoignages. Il y a une bonne répartition du travail, chacune des bibliothécaires s’est spécialisée dans un créneau, qu’elle améliore avec des recherches sur un sujet qu’elle choisit et qu’elle vulgarise.

Il y a, donc, le club lecture et contes, il y a le club activités manuelles très apprécié par les enfants et qui sont attirés de cette façon vers la lecture, puisqu’ils jouent au milieu d’un espace tapissé de livres et ouvrages didactiques, des activités théâtrales, des contes spectacles, des activités musicales sans oublier le festival « lire en fête » qui aura lieu bientôt. La seule expérience qui n’a pas marché est celle du club de lecteurs enfants, car ces derniers ont des programmes scolaires trop chargés et n’ont pas pu accrocher au projet. Mon seul souci est que l’enfant s’assoit dans la salle, prenne un livre, le feuillette, le repose, va vers autre chose sans aucune obligation afin que l’initiation à la lecture ne soit pas une corvée mais un plaisir.

D’ailleurs, nous nous inspirons des 10 commandements de la lecture d’un grand pédagogue français, Jean Pennac, qui cite le droit de ne pas lire, de sauter des pages, de ne pas finir un livre, de lire n’importe quoi et n’importe où, le droit au bovarysme, de grappiller, de lire à haute voix. Ces droits se résument en un seul devoir «Ne vous moquez jamais de ceux qui ne lisent pas, si vous voulez qu’ils lisent un jour». La biblio est ouverte de 8h30 à 20h, non-stop, tandis que le prêt est disponible jusqu’à 18H alors, il n’y a vraiment pas d’excuse pour ne pas venir dans notre établissement. Le mois prochain, nous allons ouvrir le site officiel de la bibliothèque avec l’accès au catalogue du fonds livresque et, en attendant, les lecteurs peuvent nous joindre sur la page facebook qui est très réactive et peut constituer une bonne source d’informations pour nos adhérents et autres personnes intéressées par le livre.

Nous allons, aussi, installer incessamment le comité des lecteurs composé de 20 personnes, aussi bien des petits que des grands, qui va faire des propositions pour améliorer les services de la bibliothèque. Le conseil d’orientation pédagogique, présidé par le directeur de la culture, composé de représentants de l’administration locale et de deux représentants de la société civile existe, aussi, depuis l’ouverture de l’établissement. Je tiens à souligner, si vous permettez, que dans nos activités en direction des enfants, je suis contre l’esprit de compétition car le concours crée des frustrations et mon but est de décomplexer l’enfant et de l’attirer vers la lecture, car il a assez d’obligations à l’école et ailleurs, alors ce n’est pas la peine de l’accabler davantage  en récompensant certains et pas d’autres. Chez nous, ils viennent pour le plaisir de lire. Alors aucune contrainte.

En plus d’un fonds livresque qui s’enrichit chaque année, vous avez créé des fonds du patrimoine…

Nous avions 1 000 titres à l’ouverture de la biblio, actuellement nous totalisons 25 000 que nous achetons nous-mêmes, puisque nous sommes autonomes sur le plan budgétaire. 95% de nos livres achetés sont récents, c’est-à-dire dont la sortie ne dépasse pas les trois années, et doivent être d’actualité. Quant au fonds patrimonial, il concerne, exclusivement, la région sur tous les plans, à savoir l’histoire, la littérature, la culture, la musique, l’archéologie, l’anthropologie, ses auteurs, ses artistes, des cartes postales, des CD des associations musicales de la wilaya, les écrivains de la région et ceux inspirés par la wilaya de Tipasa, comme Albert Camus, Tahar Ouettar, par exemple. C’est, en quelque sorte, la vitrine de la wilaya de Tipasa. Le pourcentage est de 70% en arabe et en tamazight et 30% de production algérienne, le reste vient des livres importés. La bibliothèque a été baptisée du nom d’Assia Djebar le 16 avril 2018 et, depuis, nous avons créé un fonds qui lui est dédié avec tous ses écrits et ceux des auteurs qui ont parlé d’elle ou écrit des articles la concernant.

La bibliothèque, un lieu de rayonnement culturel
La bibliothèque de lecture publique de Tipasa est devenue un joyau destiné au rayonnement culturel, de l’avis de nombreux amis du livre et de ceux qui la fréquente depuis son ouverture.

Cette réalisation, achevée en 2009, entre dans le cadre d’un programme de création d’un réseau national de bibliothèques de lecture publique lancé en 2007 dont 42 sont déjà achevées sur les 48 prévues. Ces bibliothèques de lecture publique, dont chaque wilaya doit être dotée, sont complétées par des structures annexes qui lui seront rattachées et ce, dans la perspective de mettre ces lieux de lecture publique à la portée de tous les citoyens qui pourront, gratuitement, venir y lire, consulter, voire emprunter des ouvrages. Ces structures, qui fonctionnent selon les normes internationales édictées par l’Unesco, sont dotées d’un fonds livresque encyclopédique, c’est-à-dire touchant à tous les domaines, que ce soit la vulgarisation, l’initiation, la recherche et les loisirs.

La bibliothèque de Tipasa, qui a déjà un fonds livresque de 25 000 titres acquis dans le cadre de financement et d’opérations de dons, a une autonomie financière qui lui permet de procéder à de nouveaux achats de livres et autres supports multimédias destinés à encourager les jeunes à la lecture et la fréquentation de ces lieux de savoir. Réalisée sur deux étages, l’infrastructure a bénéficié d’un équipement ultramoderne de ses différents espaces organisés autour d’un auditorium, d’une salle internet dotée de 15 PC, d’un laboratoire de langues, de trois salles de lecture dédiées aux adultes, aux adolescents et aux enfants, d’une capacité totale de près de 500 places.

Installée sur une superficie bâtie au sol de 1 028 m² (sur un total de 2 279 m²), la bibliothèque a été équipée d’un portique électronique pour empêcher le vol des ouvrages qui sont tous dotés de puces antivol. Les abonnés à la bibliothèque et autres amateurs de lecture peuvent accéder aux différents espaces où ils trouveront les documents classés par thèmes avec une salle de lecture référence, dédiée aux usuels, à savoir, les atlas, les dictionnaires, les encyclopédies, les livres scientifiques qui seront consultables sur place et, par conséquent, exclus du prêt.

Les responsables de la bibliothèque de lecture publique sont secondés par deux structures, en l’occurrence le conseil d’orientation et le comité technique de coordination. Ce dernier est composé d’un représentant du wali, de la direction de la culture, de la Maison de la culture de la wilaya, de deux représentants des associations les plus représentatives activant dans le domaine du livre, ainsi que de deux personnalités de la culture désignées par le ministère de la Culture sur proposition de direction de la culture.S. Dj.

«L’art en Algérie»
(Répertoire bibliographique 1844-2008)
Saâdia Sebbah a collaboré avec Mansour Abrous à la réalisation de l’ouvrage. Premier outil bibliographique dédié aux arts en Algérie, ce document recense 184 auteurs, 839 artistes, 4 777 références d’articles de presse et 127 catalogues d’expositions. L’ouvrage est classé par ordre alphabétique, thématique et chronologique. Selon notre interlocutrice, c’est un travail technique fastidieux sur la culture et l’art en Algérie qui entre dans le cadre de la mémoire collective à préserver. Mansour Abrous, diplômé de psychologie de l’Université de Paris-Nanterre et d’esthétique de l’Université Paris-Sorbonne, était chargé de mission culture et communication à la mairie de Paris. Il est l’auteur de « Les artistes algériens.

Dictionnaire biographique 1917-1999 » (Casbah Editions, Alger 2002) et de « L’Annuaire des arts en Algérie 1962-2002 » (Alger 2004). Il est décédé le 29 janvier 2019. Saâdia Sebbah, diplômée de l’Institut des sciences documentaires (Université d’Alger), était Conservatrice en chef et chef de service à la bibliothèque du Palais de la culture d’Alger avant d’être mutée à Tipasa, où elle dirige la bibliothèque de lecture publique de la ville.

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Cinéma : Un film sur Léon l’Africain

Thu, 03/07/2019 - 11:22

Azzedine Mabrouki

Beaucoup de projets de film sur Léon l’Africain n’ont pas dépassé le seuil de simple projet en raison du manque de scénario véritable et aussi d’argent et de moyens de production. Pourtant, depuis quelque temps, on ressort l’idée. C’est le cinéaste Abderrahmane Sissako qui se serait mis au travail et espère mener le nième projet jusqu’au bout.

Le matériau sur Léon l’Africain est riche. On se réfère toujours au roman d’Amin Maâlouf, édité en 1996, en somme incontournable. Mais il y a mille archives encore à consulter dans les bibliothèques sur l’œuvre de Léon l’Africain, ses voyages, ses aventures. Un film sur Léon l’Africain n’est pas le genre de film vite écrit, vite tourné.

Aberrahmane Sissako, qui a des attaches au Mali et en Mauritanie, a désormais, si la chance est avec lui, la tâche de faire revivre à l’écran celui qu’on appelait le «Marco Polo africain» parfois, mais qui était en réalité un pur Andalou.
Formé au Vgik à Moscou (Institut cinématographique fédéral de l’Etat) entre 1983 et 1989, Abderrahmane Sissako a reçu éloges et prix pour beaucoup de ses films. Notamment « Octobre » (1994), « La Vie Sur Terre » (1999), « Timbuktu » (2014). Dans l’heureux cas où son scénario est accepté par un producteur, il devra tourner le film en Espagne (Grenade), Maroc (Fès), Italie (au Vatican, à Rome, Venise, et en Sicile), à Tombouctou… Il devra reconstituer des scènes de la Reconquista qui a chassé son héros et sa famille d’Espagne, pour, plus tard, se retrouver dans les mains du Pape Léon X au Vatican…

La vie de Léon l’Africain mériterait vraiment un film. Hassan Ibn Muhamed Al Wazzan, son vrai nom, est né à Grenade à la fin du XVe siècle, vers 1489 (personne ne sait sa date de naissance exacte). Chassé d’Espagne, il s’est établi avec sa famille à Fès. Il fait alors de solides études à la Qarawine, la fameuse université de Fès. Au cours d’un voyage en Méditerranée, il est capturé par des pirates siciliens au large de l’île de Djerba, en Tunisie. Les pirates l’offre au Pape Léon X qui, aussitôt le baptise chrétien à la Cathédrale Saint-Pierre de Rome et lui donne le nom de Jean Léon l’Africain.

A partir de là, les aventures commencent. Léon l’Africain étudie l’Italien, le latin et voyage en Egypte, Soudan et en Turquie. Il retourne au Maroc, à Sijilmassa. Il écrit beaucoup et publie un dictionnaire arabe, hébreu et en latin. Il rédige son fameux ouvrage «Description de l’Afrique», publié à Venise en 1550, fruit de ses périples dans le continent noir. Un livre traduit aussitôt en anglais, français, allemand, néerlandais et en espagnol.
Par la suite, c’est une énigme totale. Jusqu’à ce jour, personne ne sait ce qu’est devenu Léon l’Africain après son départ d’Italie, est-il retourné à Fès ?

Personne ne sait où il a fini sa vie. C’était un témoin majeur, essentiel de l’histoire puisqu’il a très probablement vu le sac de Rome par les troupes de Charles-Quint, et d’autres événements importants encore. Hassan Al Wazzan était un proche du Pape Léon X mais en même temps ami des frères Barberousse ! Cet Andalou arabe était souvent comparé à Pline, qui a écrit «Histoire Naturelle», et à Ptolémée pour sa fameuse Géographie. Hassan Al Wazzan était un authentique géographe et jusqu’à la fin du XIXe siècle, en Europe, on a établi des cartes de l’Afrique à partir de ses propres découvertes. On comprend tous les cinéastes qui ont eu le désir de mettre en film la vie de cet Andalou cosmopolite tenté par les vastes horizons d’Afrique.

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Cross-country/L’Algérie avec 9 athlètes aux Championnats du monde au Danemark : Préparation moyenne et parcours sinueux

Thu, 03/07/2019 - 11:14

Said B

Neuf (9) athlètes algériens, dont une équipe junior garçons, ont été sélectionnés par la Direction technique nationale (DTN) de la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA) pour participer aux championnats du monde de cross-country prévus le 30 mars courant à Aarhus au Danemark.

Les concernés sont : Rabie Deliba (El Oued), Abderahim Chabli (Ouled Fayet – Alger), Younes Ousser (Tlemcen), Fouad Tibouk (CJT Jijel), Abdelkader Michiche (Tissemsilt), Saber Abed (MC Alger) dans la catégorie juniors garçons et Yasmine Boudoukha (El Eulma) chez les juniors filles. Chez les seniors dames et les seniors hommes, c’est respectivement, Riham Sénani (Protection civile Alger) et Ali Grine (CRPSEM) qui ont été sélectionnées pour représenter la sélection algérienne à ces joutes.

Il est important de signaler, au passage, qu’en réalité la Direction technique nationale avait pris la précaution de proposer et d’expliquer aux membres du bureau fédéral de la FAA les critères de choix pour la participation de nos athlètes aux compétitions internationales d’envergure tels ces Mondiaux de cross-country.
Et c’est logiquement que, conformément à la décision du bureau fédéral qui avait entériné celle de la direction technique nationale (DTN), une équipe juniors garçons, les champions en individuels des seniors hommes, des seniors dames et des juniors filles ont été retenus pour prendre part aux mondiaux.

Le Challenge national comme référence  de sélection
La DTN et la DEN se sont donc basé sur les éditions du challenge national FAA pour faire le choix et notamment le cross Ahmed Klouche de Chlef, Chelda Boulanouar de Tlemcen et le cross d’El Khroub à Constantine et celui de Sétif.
D’ailleurs, le Directeur des équipes nationales (DEN), M. Abdelkrim Sadou avait bien souligné récemment qu’au début ‘’Pour la sélection on s’était basé sur les trois premières éditions du challenge national FAA de cross c’est à dire que tous les athlètes n’étaient au terme de leur préparation. Il faut dire aussi que ce championnat constitue un tremplin pour la suite de la saison et surtout en prévision des championnats du monde de cross prévu le 30 mars 2019 au Danemark’’.

Pour le DEN ‘’Si on participe aux championnats du monde il faudrait que nos pronostics soient en adéquation avec ce genre de compétitions’’ a-t-il détaillé. « Notre décision de participation ou pas au championnat du monde dépendra de plusieurs paramètres, a-t-il fait savoir ». Il a ajouté qu’ « on prend en considération le niveau de la participation et la prestation de nos athlètes en se basant sur les temps réalisés et juger les disparités entre les athlètes à l’arrivée. Il ne faut pas prendre une équipe si les athlètes sont ‘’très éparpillés’’ par rapport à leurs arrivées et positions pendant la course ». « Il y a aussi l’avis des entraineurs qu’il faut prendre en considération » a fait remarquer le DEN.

Ainsi et en vue de participer à ces championnats du monde de cross-country prévus le 30 mars courant à Aarhus au Danemark, la délégation algérienne avec les 9 athlètes sélectionnés sera conduite par Hamid Rahmouni, membre du bureau fédéral et devra s’envolera le 28 mars à destination du Danemark.

Les Américains  en force
Aux dernières nouvelles relatives à ces championnats du monde, on vient d’apprendre que le champion national de cross-country Shadrack Kipchirchir et la médaillée d’argent du steeple-chase mondial Courtney Frerichs dirigent l’équipe américaine dans ces joutes.
Six des sept meilleurs finalistes des championnats américains de cross-country du mois dernier font partie de l’équipe masculine. Kipchirchir sera rejoint par Leonard Korir, champion de cross-country américain en 2018, Hillary Bor, Stanley Kebenei, Emmanuel Bor et Mason Ferlic. Kipchirchir, Korir et Kebenei faisaient partie de l’équipe américaine pour les championnats du monde de cross-country 2017 à Kampala, où ils ont terminé cinquième du classement par équipes seniors hommes, à seulement six points d’une médaille.

Frerichs, détenteur du record nord-américain du steeple, sera accompagné de la triple championne de la NCAA, Karissa Schweizer, Marielle Hall, Stéphanie Bruce, Anne-Marie Blaney et Sarah Pagano. C’est dire que la tâche de nos athlètes dans ces championnats du monde de cross-country est vraiment difficile. Devant la concurrence des meilleurs athlètes de la planète dans ces joutes et le manque flagrant de préparation de nos athlètes, améliorer leurs performances à l’échelle nationale, régionale voire continentale serait considéré comme un bon résultat.

Les athlètes Algériens sélectionnés :
Les juniors :
1-Rabie Deliba CST Oued El Alenda El Oued
2- Abderahim CHABLI Ouled Fayet Alger
3- Younes Ousser HO Mimoun Tlemcen
4- Fouad Tibouk CJT Jijel
5- Abdelkader Michiche CAO Tissemsilt
6- Saber Abed MC Alger
Junior filles :
Yasmine Boudoukha El Eulma
Senior dames :
Riham Sénani P Civile Alger
Senior hommes :
Ali Grine CRPSEM.

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