You are here

Algérie 360

Subscribe to Algérie 360 feed Algérie 360
Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 week 2 days ago

Gaid Salah promet de protéger les citoyens notamment lors des marches

Tue, 04/16/2019 - 16:38

Aprés la répression policière témoignée par les manifestants lors des marches qui se sont déroulées durant les jours de semaine mais également durant le vendredi dernier, Gaid Salah promet de protéger les manifestants.

« La décision de protéger le peuple, avec ses différentes composantes, est une décision irréversible et dont nous ne dévierons point. Partant de la solidité des liens de confiance liant le peuple à son Armée, nous avons donné des instructions claires et sans équivoques pour la protection des citoyens, notamment lors des marches. » A t-il déclaré lors de son discours prononcé durant sa visite à la quatrième région militaire. Il ajoute « Cependant, nous attendons, en contrepartie, de la part de notre peuple d’éviter le recours à la violence, de préserver les biens publics et privés et d’éviter d’entraver les intérêts des citoyens. » « Et nous sommes fermement convaincus que notre peuple sera à la hauteur de l’image civilisée et prestigieuse que lui a réservé l’histoire et que les différents médias ont relayé à travers le monde».

M.A.Y

The post Gaid Salah promet de protéger les citoyens notamment lors des marches appeared first on .

Categories: Afrique

Conseil de la nation: Salah Goudjil président du conseil par intérim

Tue, 04/16/2019 - 16:24

Le bureau du conseil de la nation s’est réuni ce mardi 16 avril 2019, avec à la tête de la réunion le président du conseil de la nation par intérim,Salah Goudjil.

Durant la réunion ils ont abordé les activités du conseil pour la période restante de la session parlementaire ordinaire de l’année 2018/2019.

اجتماع مكتب مجلس الأمّة

M.A.Y

The post Conseil de la nation: Salah Goudjil président du conseil par intérim appeared first on .

Categories: Afrique

Blida: Chute mortelle d’un maçon

Tue, 04/16/2019 - 16:21

Tahar Mansour

A quelque deux heures d’intervalle, les sapeurs-pompiers de l’unité de la protection civile de Béni Méred ont eu à intervenir pour porter secours à deux personnes victimes de chute. La première intervention a eu lieu à la cité 720 logements quand un enfant âgé de 10 ans est tombé des escaliers d’un immeuble, selon les témoignages de voisins, et reçut des blessures diverses à divers endroits de son corps. L’enfant a été évacué dans un état critique vers le CHU Frantz Fanon où il a été pris en charge. Les éléments de la même unité sont intervenus à Ezzaouia (Cne de Béni Tamou) pour évacuer la dépouille mortelle d’un maçon, K. Youcef, 34 ans, qui a fait une chute du deuxième étage d’une villa en construction. Le malheureux est décédé sur le coup et son corps a été évacué vers la morgue du CHU Frantz Fanon.

The post Blida: Chute mortelle d’un maçon appeared first on .

Categories: Afrique

Un homme sauvé après une chute dans un puits

Tue, 04/16/2019 - 16:19

T. M.

  Les plongeurs de la protection civile de Blida sont intervenus samedi à 17h pour porter secours à un homme, le dénommé K.Y., 46 ans, qui a fait une chute dans un puits d’une profondeur d’environ 100 m dont 60 m d’eau. Aussitôt l’alerte donnée, les plongeurs se sont déplacés sur les lieux et ont vite fait de repêcher la victime qui était saine et sauve et qui a été ensuite évacuée vers l’hôpital de Boufarik pour éviter toute complication ultérieure qui serait due à l’inhalation de gaz toxiques présents au fond des puits.

The post Un homme sauvé après une chute dans un puits appeared first on .

Categories: Afrique

Boufarik: Un homme retrouvé pendu dans sa chambre

Tue, 04/16/2019 - 16:19

 T. M.

Les agents de la protection civile de l’unité de Boufarik sont intervenus avant-hier dimanche aux environs de 10h pour évacuer la dépouille mortelle du dénommé S.Y., 39 ans. Le malheureux demeurant à Ben Chaabane, dans la commune de Ben Khelil, a été retrouvé pendu à une corde à l’intérieur de sa chambre. Une enquête a été initiée par les services de sécurité compétents pour déterminer les circonstances exactes de ce drame.

The post Boufarik: Un homme retrouvé pendu dans sa chambre appeared first on .

Categories: Afrique

Sidi El-Bachir: Un homme mortellement fauché par une voiture

Tue, 04/16/2019 - 16:19

J.B.

Un cadavre de sexe masculin a été déposé avant-hier à la morgue après avoir été victime d’un grave accident de la circulation. Selon un communiqué de la Protection civile, avant-hier, dans la localité de Sidi El-Bachir, commune de Bir el-Djir, un homme a été fauché par une voiture. Il est mort sur le coup. Selon les pompiers, la victime âgée de près de 54 ans avait de profondes blessures au crâne. Une enquête a été ouverte.

The post Sidi El-Bachir: Un homme mortellement fauché par une voiture appeared first on .

Categories: Afrique

Contribution/ Alternance politique : un pas en avant, un pas en arrière. Pourquoi ?

Tue, 04/16/2019 - 16:17

Par Boualem Aliouat, Professeur Université de Nice

Hadj Nekka, Maître de Conférences, Université d’Angers

La démission du président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz, les répressions policières à l’endroit du peuple, les dénonciations croissantes dans la conduite des politiques économiques et monétaires du pays…sont des signes avant-coureurs d’une fin annoncée d’un système à l’agonie. Mais le risque est fort de voir la transition passait dans le camp des tenants du pouvoir qui sont en passe d’emporter la mise en nous proposant une équipe de transition acquise à leur cause. Situation dangereuse car le peuple ne veut pas de changement dans la continuité. Il refusera toute concession sur ses aspirations fondamentales et légitimes. Sommes-nous à l’aube d’une confrontation répressive ? Si c’est le cas, les porte-paroles désignés du peuple prendront leur part de responsabilité en raison de l’attentisme qui les caractérise depuis des semaines. Tentons ici de comprendre pourquoi les candidats potentiels demeure dans un attentisme fait de sempiternelles déclarations non suivies d’action et de dialogue.

La naissance d’une Nation

Le 22 février 2019, nous avons assisté tout à la fois à la fin d’un Régime et à la naissance d’une Nation. Le mouvement a été porté par le souffle d’une jeunesse détachée de ses dernières hésitations. Et elle a su transmettre cet élan, cette énergie, à tout un peuple. Ce mouvement est intergénérationnel désormais. Mais cette naissance d’une Nation est désormais confrontée aux défis de l’alternance sur des bases saines, inclusives et constructives.

Plusieurs questions se posent. Celle de l’inclusion d’abord : le peuple aura-t’il la volonté d’inclure ceux qui l’ont exclu de tout temps et de toute décision. Celle, ensuite, de la bonne gouvernance fondée sur le dialogue et l’intérêt collectif. Et enfin, celle de la mise en opération des différentes étapes indispensables à la construction d’un nouveau projet de société. Ces objectifs sont étroitement liés et ne peuvent être traités séparément.

L’alternance politique et la bonne gouvernance nécessitent des temps longs, des étapes bien pensées, des moyens, un dialogue et un consensus collectifs auxquels s’ajoute une expression participative la plus large et la plus directe possible du peuple. Pour ce faire, il nous semble indispensable de mettre sur pied une plateforme en charge de la transition associant à la fois le dialogue participatif et la nouvelle Constitution. Cette plateforme fera naître la nouvelle République à laquelle aspire tout le peuple algérien. Tout en étant constituée de personnalités irréprochables, elle devra être en relation constante avec la participation du peuple par le biais d’une consultation numérique dédiée qui assure transparence, efficacité et efficience du débat. Cette plateforme devra, par ailleurs, naître de l’organisation « d’Assises de la Nation » qui poseront tout à la fois les questions de l’ADN du peuple algérien, de son histoire, de ses régions, de sa culture, de ses aspirations…, mais aussi le nouveau projet de société auquel il aspire, et enfin la liste des femmes et des hommes qui le représenteront dans la phase de transition.

Les leaders pressentis

Depuis quelques semaines, l’écume du mouvement populaire laisse entrevoir des candidats potentiels à l’alternance politique en Algérie, notamment parmi celles et ceux qui n’ont pas été au pouvoir durant ces deux dernières décennies, outre quelques démissionnaires comme Liamine Zeroual ou Ahmed Benbitour. Précisons que cette alternance serait conçue en deux temps au moins, l’un consacré à la plateforme collégiale de transition chargée de mettre en place de nouvelles institutions politiques, une Constituante afin de poser des dispositions nouvelles en vue de réécrire la constitution pour une deuxième République algérienne en prenant soin de poser les bases solides d’une démocratie tout à la fois représentative et participative. La foule immense, le peuple dans son entier, se veut d’ailleurs, en cet instant, véritable « démocratie désignative » en formulant clairement les noms des personnes qu’elle souhaite voir prendre des positions claires et franches sans tergiverser ou s’inscrire dans quelques jeux politiques lancinants et exaspérants.

Toute la question est de savoir pourquoi les candidats potentiels à une plateforme politique de transition s’obstinent à chanter clairement leur opposition au pouvoir en place tout en dansant un pas en avant, un pas en arrière, montrant ainsi une hésitation feinte dans un jeu politique maintes fois démontré et redouté. Redouté car la partie adverse au pouvoir se joue de ses hésitations pour avancer ses pions dans un jeu de Go redoutable où les timides « outsiders » finissent toujours par perdre face à la ténacité et la témérité des « insiders ». A force d’hésiter à construire ensemble cette plateforme, les tenants du pouvoir réinstallent leur système en convoquant tous les dispositifs possibles : institutionnels, sécuritaires, médiatiques, propagandistes…Et nous verrons bientôt émerger une équipe à leur solde qui sous couvert de dialogue et d’ouverture servira surtout à poursuivre les desseins d’un pouvoir bien établi.

La légitimité des porte-paroles du peuple ?

Tout d’abord, rappelons qu’il existe au moins trois conceptions de la légitimité des hommes susceptibles de guider la nation, la conception des hommes politiques et leurs affidés, celle du peuple et celle que nous associerons globalement aux intellectuels et experts dans leur ensemble. Premièrement, les hommes politiques en Algérie ont toujours considéré que toute action doit s’appuyer sur des règles (fussent-elles injustes et iniques dans leur pratique) qui dépassent les qualités des personnes. De la même façon que dans les entreprises publiques ou les administrations, ce n’est pas la compétence des cadres qui primait mais juste leur loyauté et les accointances que celle-ci permettait et justifiait (le népotisme, les détournements et la corruption n’en sont que les conséquences). Ainsi, ces politiques considèrent que même bafouées les institutions sont seules capables de structurer le destin politique d’une nation. Le peuple et les intellectuels/experts à l’inverse ont une appréciation portée sur les personnes en priorité. A une nuance près, le peuple algérien a tendance à construire la légitimité et l’acceptabilité des personnalités sur une expérience forgée sur des temps longs, alors que la majorité des intellectuels et des experts s’intéressent d’abord à la valeur de l’expertise en dehors des enracinements dans le temps, c’est-à-dire à la « crédibilité » des personnes pressenties pour l’alternance politique. Autrement dit, il semble qu’il faille trouver des personnes qui ne seront pas rejeté par la base. En ce sens, il apparaît qu’un personnage comme Ahmed Benbitour serait considéré comme plus légitime que Mme Zoubida Assoul, indépendamment de toute rationalité. Cela peut paraître injuste mais la légitimité et l’acceptabilité ne sont pas des données comptables. Ahmed Benbitour, titulaire d’un doctorat en économie, candidat à l’élection présidentielle d’avril 2014, chef de gouvernement démissionnaire en 2000, artisan des accords avec le Fonds Monétaire International, aurait même le score cumulé le plus favorable de l’armée, des politiques, des intellectuels et du peuple réunis pour les raisons qui jalonnent à la fois son parcours et son expertise.

L’attentisme incompréhensible des leaders

Toutes choses égales par ailleurs, nous nous posons toutefois la question de savoir pourquoi Mokrane Ait Larbi, Zoubida Assoul, Basma Azouar, Ahmed Benbitour, Mostepha Bouchachi, Djamila Bouhired, Chems Eddine Chitour, Abdallah Saad Djaballah, Hedda Hezam, Taleb Ibrahimi, Smail Lalmas, Abdelaziz Rehabi, Karim Tabbou et bien d’autres… nous semblent tous en position d’attente. Cet attentisme, loin de satisfaire le peuple, le plonge dans une interrogation persistante à laquelle il est temps de mettre fin définitivement en prenant des décisions claires, et en menant des actions concrètes en dehors des postures de rationalité exclusivement politique. Le courage des opinions associé à celui des actions est une qualité que le peuple saura apprécier en temps voulu. Or, il apparaît également que les personnalités précitées ne semblent pas non plus disposées à dialoguer entre elles. Tout porte à croire deux choses : premièrement que les uns et les autres anticipent, à tort ou à raison, que le candidat qui appellera les autres se mettra en position de challenger et laissera à « l’appelé » la position de leader. Deuxièmement, que le peuple rejettera tous les candidats qui se hâteront et ne retiendra que ceux qui émergeront en fin processus de sélection par la rue. Or, nous l’avons déjà écrit, le peuple est surtout attentif à une expression d’un collectif et non de personnalités individuelles.

Les raisons de cet attentisme

Outre qu’en Algérie la culture du débat a de tout temps été biaisée ou bâillonnée, tentons de comprendre pourquoi ces candidats potentiels n’avancent pas de pied ferme afin de proposer des solutions alternatives pour sortir de cette hésitation qui handicape le processus de l’alternance politique.

Premièrement, le jeu politique impose la prudence lorsqu’il s’agit d’exposer sa personne, sa vision et son projet. Le comportement des candidats potentiels est souvent un indicateur de l’existence de stratégies d’acteurs. Les acteurs agissent en tenant compte systématiquement de la nature du jeu. Ces comportements résultent précisément des pratiques de transition non planifiée et non encadrée que nous subissons tous aujourd’hui. L’attentisme dans l’espoir d’un plébiscite massif de la population est une zone de confort à laquelle aspire chaque candidat potentiel à un leadership reconnu de tous. Cet attentisme présente cependant deux inconvénients majeurs : il est à la fois révélateur d’un manque de courage politique qui leur sera tôt ou tard reproché, et révélateur d’une intention de reconnaissance par les autorités politiques en place avec lesquelles il sera indispensable d’envisager in fine un dialogue. Si ce dialogue est nécessaire, notamment avec l’armée, nul ne le conteste, c’est le sentiment d’une attente d’un aval, d’une intronisation, d’une approbation de la partie adverse qui peut paraître indécente. Les candidats à une plateforme de transition doivent absolument s’émanciper de cette tutelle qui n’existe plus que dans les têtes d’une certaine génération qui a été tributaire de la redistribution de la rente. Les jeunes, notamment, s’en sont complètement émancipés avant et après le 22 février.

Deuxièmement, l’attentisme peut aussi s’expliquer par le manque de dialogue entre les candidats potentiels en raison des mondes auxquels ils appartiennent. Chacun des candidats est plus ou moins conscient de la complexité de la tâche liée aux particularités sociopolitiques et socioéconomiques du pays. Pourquoi cette prise de conscience ne suscite-t-elle pas de dialogue entre ces candidats ? L’une des explications possibles réside dans la difficulté de formulation des conventions pour des candidats qui appartiennent à des mondes différents où chacun d’entre eux se sent supérieur aux autres. Dans le monde professionnel du droit, des droits de l’homme, de la défense du citoyen dans une grille de lecture régalienne, juridique ou judiciaire, il est clair que Zoubida Assoul ou Mostepha Bouchachi sont légitimes à se reconnaître un leadership naturel. En revanche, dans le cadre des questions économiques et financières, ou même dans un cadre plus académique de compréhension des problèmes et problématiques, ce sont d’autres candidats qui s’attribuent ce leadership naturel. Dans le monde domestique des questions sociales, d’autres encore feront valoir le plébiscite des jeunes ou d’un autre pan de la société en leur faveur. Bref, pour un même contexte et des problèmes de même nature, tous ont un regard différent sur les solutions possibles en fonction de leur crédibilité (expertise), leur légitimité (leur parcours) ou leur acceptabilité (leur niveau de plébiscite populaire). Ces postures égocentrées rendent encore plus difficile l’obtention d’accords lorsque la convention sociale qui s’impose repose sur le mode patriarcal ou clanique. Dans ce cas, la domination masculine ou le respect des ainés s’imposent au plus jeunes et aux femmes.

Les dangers d’une absence de dialogue

Ce manque d’interaction constructive est politiquement décourageant pour le dialogue et l’échange en dehors des personnes relevant d’un même monde professionnel. Mais il n’est pas impossible d’envisager que le groupe le plus approprié à un moment donné impose les règles du jeu en supposant, dans le meilleur des cas, que ce qui peut lui convenir pourra convenir aux autres. Ainsi, dans une phase pré-constitutionnelle de refondation des droits et libertés individuelles et collectives, il est probable que les tenants du clan des juristes ou des personnes ayant une forte expérience des institutions soient mises en position de leadership dans la phase de transition. A eux de comprendre que leur vision doit aussi satisfaire les autres aspirants à la conduite de la nation. C’est ce que l’on appelle, précisément, établir des conventions à l’échelle de la nation.

Ce manque de dialogue entre les candidats n’arrange pas les choses, au contraire, la situation devient encore plus délicate dans la mesure où la force (l’armée) va se substituer aux accords impossibles des forces vives de la nation. Ainsi, pour ne pas sombrer dans la violence et satisfaire l’aspiration du peuple algérien à un avenir meilleur, il faut se rendre compte de l’importance du processus de formation des conventions à l’échelle de la nation. L’élaboration des conventions est une alternative à la violence dans l’administration des affaires de la cité. Cette aptitude au dialogue est aussi une opportunité d’identification des leaders capables d’agir efficacement sous contraintes. Il faut élaborer des mécanismes garantissant la prise en compte des diverses sensibilités en présence dans le pays. Pour ce faire, il est urgent qu’un dialogue entre les leaders, et en relation avec le peuple, se fasse au plus vite dans le cadre d’une plateforme dédiée.

C’est précisément ce que prône l’appel à l’organisation des « Assises nationales de la transition » qui vient d’être lancé par des citoyens algériens et auquel nous souscrivons pour qu’aucune tentative de récupération ne soit entreprise au détriment des intérêts communs du peuple algérien.

The post Contribution/ Alternance politique : un pas en avant, un pas en arrière. Pourquoi ? appeared first on .

Categories: Afrique

Ouargla: accompagnement technique de la culture du Moringa et du Jujube

Tue, 04/16/2019 - 15:49

OUARGLA- La ferme de démonstration et de production de semences (FDPS) de Hassi-Benabdallah (Ouargla) s’emploie à apporter l’aide technique aux agriculteurs désireux de s’investir dans le développement des expériences culturales du Moringa et du jujube, nouvellement introduites dans la wilaya, a-t-on appris mardi des responsables de la FDPS.

Les efforts d’accompagnement et de soutien menés à ce titre focalisent sur la vulgarisation agricole des conditions à réunir pour le développement de ce nouveau segment, dont les conditions climatiques, la salinité du sol et l’aridité, dans le but mener cette expérience nécessitant peu de moyens et ouvrant des perspectives agricoles prometteuses, a expliqué un cadre de la ferme précitée.

Selon Farouk Barghouti, des campagnes de sensibilisation et d’explications sont organisées en direction des agriculteurs et promoteurs mettant en exergue cette plante, ses bienfaits nutritifs aussi bien pour l’homme que pour l’animal, dans le but d’inciter à adopter cette expérience et trouver les solutions aux contraintes rencontrées.

Ces deux plantes, dont la ferme est la première à les introduire dans la région sur de petites parcelles de terre (moins d’un hectare et extensibles), offrent d’importantes caractéristiques adaptées aux conditions climatiques et édaphiques de la région, l’aridité et la salinité du sol et de l’eau.

Le moringa, petit arbre au feuillage résistant bien à la sécheresse et servant de fourrage aux animaux, est également prisé pour ses vertus médicinales, nutritionnelles et cosmétiques.

Cette plante, méconnue bien que son expérimentation à Ouargla dépasse les deux ans et ait donné une bonne récolte de feuillage, et dont l’utilisation peut être mélangée comme complément avec du lait et du miel, a suscité l’intérêt des agriculteurs locaux à l’instar d’autres dans la wilaya voisine de Ghardaïa où l’expérience a commencé à gagner du terrain, a expliqué M. Barghouthi.

D’origine asiatique, cette plante, expérimentée en Amérique et en Afrique et dont la culture est facile, est susceptible de garantir un rendement de 50 tonnes à l’hectare.

La ferme de Hassi-Benabdallah s’emploie, depuis 2017, à réunir les conditions de réussite de cette expérience en vue d’atteindre la phase de production fixée à plus de quatre ans, selon le même cadre de la FDPS.

L’expérience de la Culture du jujube a été elle aussi introduite à la FDPS en 2017 mais n’a pas encore atteint sa phase de production (4 ans).

Plante que l’on trouve en régions arides, à l’instar du Soudan et de l’Ethiopie et en Amérique, et parmi les vertus de la plante, l’huile essentielle de jujube entre dans la fabrication de produits cosmétiques pour la peau et le cuir chevelu.

Elle n’est pas très connue chez les agriculteurs de la région, en dépit de la réussite de son expérience par la DDPS sur une superficie de 0,5 hectares, a fait savoir M.Baghouti.

The post Ouargla: accompagnement technique de la culture du Moringa et du Jujube appeared first on .

Categories: Afrique

Gaid Salah lance un dernier avertissement au général Toufik : « des mesures légales fermes seront prises à son encontre »

Tue, 04/16/2019 - 15:48

« A cet effet, je lance à cette personne un dernier avertissement, et dans le cas où il persiste dans ses agissements, des mesures légales fermes seront prises à son encontre. » Gaid Salah menace le général à la retraite, Toufik Mediène. 

Lors de sa visite à la quatrième région militaire, Ouargla, le Chef d’Etat-major et vice ministre de la défense, Gaid Salah a prononcé un discours dans le quel il reparle des réunions  » suspectes qui se tiennent dans l’ombre pour conspirer autour des revendications du peuple et afin d’entraver les solutions de l’Armée Nationale Populaire et les propositions de sortie de crise. Toutefois, ces parties, à leur tête l’ex-Chef du Département du Renseignement et de la Sécurité, ont tenté, en vain, de nier leur présence dans ces réunions, et d’induire en erreur l’opinion publique, et ce, en dépit de l’existence de preuves irréfutables sur ces faits abjects.  »

Le texte intégral du discours a été publié par le MDN

M.A.Y

The post Gaid Salah lance un dernier avertissement au général Toufik : « des mesures légales fermes seront prises à son encontre » appeared first on .

Categories: Afrique

Démission de Tayeb Belaiz : Y aurait-il un effet domino ?

Tue, 04/16/2019 - 15:07

Le président du conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz, a présenté ce matin sa démission au chef de l’Etat Abdelkader Bensalah. Cette démission est surement la conséquence de la pression que la rue exerce sur les figures du régime qui sont demeurées en poste après la démission du président de la république mis surtout contre la volonté du peuple.

Tayeb Belaiz est, avec le chef de l’Etat et le premier ministre, les personnages les plus ciblés par les manifestants qui refusent que la transition vers une nouvelle république soit étrennée par les survivances du clan Bouteflika.

Car le désormais ex président du conseil constitutionnel est l’un des fidèles du président démissionnaire. Lorsqu’il a été promu au poste, il a juré fidélité à Bouteflika.  La  démission de Belaiz ne manquera pas de soulever des questionnements sur la suite des évènements, notamment de ce qu’il adviendra de la feuille de route tracée dans le cadre stricte de l’article 102 de la constitution.

La démission pourrait être suivie de celle du premier ministre, voire de l’ensemble du gouvernement, mais également de celle du chef de l’Etat. C’est ce que le peuple réclame depuis plusieurs semaines. Cette évolution de la situation n’est pas à exclure, tant est que la présidentielle du 4 juillet 2019 est sérieusement compromise après la décision des magistrats et de nombreux APC de ne pas s’impliquer dans le processus électoral.

Une échéance électorale d’autant plus hypothéquée qu’elle n’aura pas de candidats, étant donné qu’il sera impossible dans la situation actuelle de récolter les parrainages nécessaires pour valider une candidature. Ni les élus encore moins le peuple ne sont prêts à faire aboutir la feuille de route du régime. Faudrait-il cependant s’attendre aux démissions de Bensalah et de Bedoui ? L’éventualité n’est pas à écarter. Il faudra peut-être attendre le discours du chef d’état-major de l’ANP, attendu pour aujourd’hui à Ouargla, pour deviner la direction du vent.

C’est, jusqu’ici, le général de corps d’état Ahmed Gaid Salah qui s’est érigé en porte-voix du pouvoir, en lieu et place, il faut le souligner, d’un premier ministre complètement absent de la scène publique  et d’un chef de l’Etat dont l’expression politique n’est pas le plus saillant de son caractère.

Sofiane Ait Iflis

The post Démission de Tayeb Belaiz : Y aurait-il un effet domino ? appeared first on .

Categories: Afrique

Agriculture : examen des mesures d’accélération du programme d’irrigation

Tue, 04/16/2019 - 15:03

ALGER – Le programme d’irrigation et les mesures d’accélération de sa mise en œuvre ont été examinés lors d’une réunion présidée par le ministre de l’Agriculture, de Développement rural et de la Pêche, Chérif Omari, a indiqué lundi le ministère dans un communiqué.

En présence des cadres du ministère et les directeurs des structures concernées par le dossier de l’irrigation, M.Omari a mis l’accent sur « l’importance d’étudier toutes les possibilités existantes pour accélérer le processus de mise en œuvre de ce programme structurant et d’augmenter les superficies irriguées notamment en céréaliculture », précise la même source.

Lors de cette réunion, le ministre a appelé à travailler avec tous les fournisseurs d’équipements d’irrigation publics et privés afin de répondre aux besoins croissants.

Il a également insisté sur la nécessité d’optimiser la ressource hydrique mobilisée qui est un bien collectif à préserver en incitant l’utilisation des systèmes économiseurs d’eau tels que le goutte à goutte.

Dans ce cadre, il a instruit les responsables à accentuer la sensibilisation autour des avantages de l’usage des systèmes économiseurs d’eau aussi bien sur la ressource en eau que sur le rendement.

Le même responsable a aussi appelé à faire intégrer et généraliser les expériences menées par certains opérateurs privés qui ont opté pour des systèmes d’irrigation intelligents et économiseurs pour irriguer leurs cultures.

D’autre part, le ministre a demandé à examiner la possibilité d’adapter le soutien accordé aux différentes cultures au système d’irrigation utilisé par les agriculteurs , en introduisant des indicateurs de performance en matière de rendement et de rationalisation de l’utilisation de l’eau.

Dans ce sens, il a souligné  » notre agriculture doit s’adapter aux exigences économiques et environnementales ainsi qu’aux changements climatiques ayants un impact  avéré sur la ressource en eau et en sol ».

The post Agriculture : examen des mesures d’accélération du programme d’irrigation appeared first on .

Categories: Afrique

Amar Takjout, membre du secrétariat de l’UGTA : les travailleurs entendent se réapproprier leur syndicat

Tue, 04/16/2019 - 14:50

Le 27 avril en cours devrait être installée la commission de préparation du Congrès de l’Union générale des travailleurs Algériens (UGTA) à la direction de laquelle l’actuel SG, Abdelmadjid Sidi Saïd, a fait savoir qu’il ne déposera pas sa candidature.

Amené à s’exprimer, mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la Radio Algérienne, Amar Takjout, membre du secrétariat national de l’UGTA, juge que tout comme, le pays, celle-ci se trouve aujourd’hui « dans la tourmente ».

Désormais, déclare-t-il, profitant de la conjoncture de contestataion dans le pays, les travailleurs souhaitent se réapproprier leur syndicat en réclamant des changements, « pas uniquement celles de personnes » mais également aux plans organisationnel de fonctionnement..

Reconnaissant que l’UGTA s’est égarée hors de ses missions syndicales, en cultivant notamment des relations suspectes avec le pouvoir politique et le patronat. C’est la raison, d’après lui qui a légitimement amenée les travailleurs à devoir la rappeler à l’ordre.

De l’indépendance, à ce jour, rappelle M. Takjout, chaque fois que des voix se sont élevées pour réclamer l’indépendance de cette organisation syndicale vis-à-vis du pouvoir, « la répression s’est aussitôt fait sentir ».

Désormais, fait-il savoir, il appartient à cette dernière de reprendre ses missions premières, en recouvrant ses pratiques militantes et son indépendance d’action vis-à-vis du politique. Mais pour cela, estime-t-il, il faudrait qu’elle institue des mécanismes permettant une alternance et une limitation des mandats de ses dirigeants à divers niveaux.

Condamnant les méthodes clientélistes cultivées, des années durant, au sein de la centrale syndicale, l’intervenant pointe, par ailleurs, du doigt « ceux qui contestent aujourd’hui ses dirigeants, mais qui n’ont en pas moins profité à outrance du système » jusqu’à être devenus « des milliardaires ». A ce titre, résume-t-il, « Il y a des changements à faire ».

The post Amar Takjout, membre du secrétariat de l’UGTA : les travailleurs entendent se réapproprier leur syndicat appeared first on .

Categories: Afrique

Les 3B: Belaiz a démissionné

Tue, 04/16/2019 - 13:17

Le président du conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz  vient de jeter l’éponge.

L’homme qui faisait partie des groupe des « 3B » aux cotés de Bedoui et Bensalah, a informé aujourd’hui les membres de l’institution de sa démission.

M.A.Y

The post Les 3B: Belaiz a démissionné appeared first on .

Categories: Afrique

Le maire de Tizi N’Berber refuse de procéder à l’opération de préparation des élections présidentielle

Tue, 04/16/2019 - 13:08

Après le maire de Souk El Tenine de la wilaya de Tizi-Ouzou, et le maire d’Amizour de la wilaya de Béjaia  c’est au tour du maire de Tizi N’Berber de boycotter l’élection présidentielle.

Dans une lettre destiné au wali de la wilaya de Béjaia le maire a écrit « J’ai le regret de porter à votre connaissance e mon refus à procéder à l’opération de préparation des élections présidentielles prévues le 4 juillet 2019 qui sont largement refusées par le peuple Algériens. »

Après le refus massive du peuple et des maires,les autorités se trouveront elles obligées à annuler les élections présidentielles?

The post Le maire de Tizi N’Berber refuse de procéder à l’opération de préparation des élections présidentielle appeared first on .

Categories: Afrique

LG révolutionne les expériences audio dans la zone du MEA

Tue, 04/16/2019 - 12:53

LG Electronics (LG) a récemment dévoilé sa dernière gamme de systèmes audio 2019, qui devrait transformer la manière dont les gens perçoivent le son dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique.

Lors de la célébration annuelle de l’innovation par LG, InnoFest MEA a présenté son produit phare, le SoundBar 2019. Le SL10YG présente une sortie puissante de la barre de son 5.1.2ch 570W et la technologie supérieure de Meridian Audio, logées dans un boîtier élégant, au design sobre. La technologie Bass & Space de Meridian permet au SL10YG de créer des graves puissants, ainsi qu’un son riche et texturé, pour une expérience d’écoute définitive. Meridian Image Elevation améliore l’immersion de l’auditeur en augmentant l’audio pour créer un son qui non seulement entoure la pièce, mais qui complète ce qui est à l’écran pour offrir un plus grand réalisme.

Grâce à ses haut-parleurs latéraux et haut-parleurs, le SL10YG prend en charge les technologies Dolby Atmos® et DTS: X largement reconnues pour offrir une couche supplémentaire de précision et de clarté. La barre de son SL10YG de LG prend également en charge le son haute résolution via un algorithme de traitement avancé qui peut convertir les formats de fichier audio conventionnels, en rapprochant la sortie de la qualité de studio. Pour plus de commodité, la barre de son LG dispose également de Google Assistant – les demandes sont tout simplement une commande vocale.

Pour une forme plus simple, l’élégante barre de son SL9YG SoundBar peut être installée au ras du mur afin d’économiser de l’espace. Grâce à son design unique, la barre de son a également été primée dans la catégorie «Best of Innovation» lors du CES 2019 Innovation Awards. Avec un capteur de gyroscope intégré, la barre de son peut déterminer sa propre position pour ajuster le son de manière directionnelle et fournir une expérience d’écoute optimale. Parallèlement, le SL8YG de LG a été conçu avec le contrôle adaptatif du son, qui analyse les niveaux de fréquence pour affiner le son, en fonction du contenu visionné. Pour plus de confort, les barres de son offrent un son de haute qualité via Bluetooth et Wi-Fi. Google Chromecast intégré permet aux utilisateurs de lire leurs pistes, podcasts ou séquences favoris via leur smartphone.

Les barres de son comportent également Meridian UpMixer pour offrir aux utilisateurs la possibilité d’augmenter le mixage audio à deux canaux en plusieurs canaux distincts. Grâce au partenariat de LG avec Meridian, la distorsion audio est éliminée, ainsi que la clarté et l’équilibre tonal.

Pour l’audio suralimenté, le XBOOM Mini de LG a été conçu pour les fêtes. Le produit phare, le CL98, délivre une puissance de sortie de 3 500 W, ainsi que des performances basses fréquences et résonantes grâce à son puissant subwoofer 10 pouces. Son klaxon de compression génère un son plus précis et plus détaillé sur des fréquences plus élevées, tandis que la fonction Party Accelerator + de LG permet aux utilisateurs de composer leur musique en un crescendo palpitant, équipé de lumières clignotantes. Une application DJ facile à utiliser (disponible pour les appareils Android et iOS) permet d’accéder à une gamme d’effets tels que le mixage Scratch et la boucle DJ.

Le LG XBOOM Mini CL65D offre une puissance de sortie de 950 W et un lecteur DVD intégré pour permettre aux utilisateurs de profiter d’une expérience cinématographique à la maison. Pour divertir le foyer et les invités plus loin, le CL65D propose également Karaoke Star – avec 18 effets vocaux pour donner à chaque personne son son unique. L’éclairage multicolore ajoute à l’ambiance de fête, avec divers préréglages et la possibilité de synchroniser les pistes avec le système d’éclairage. Les auditeurs peuvent même utiliser l’application Bluetooth de LG pour connecter le mini-composant à trois smartphones simultanément. Les utilisateurs peuvent jouer à tour de rôle des morceaux ou collaborer et créer des listes de lecture partagées pour faire la fête jusqu’au bout de la nuit.

Au salon InnoFest MEA, LG a également présenté ses enceintes XBOOM OneBody. Les OL100 et OL55D sont dotées de poignées à saisir et à déplacer pour une portabilité et une durabilité accrues. La sortie OL100 de 2 000 W est dotée de la technologie Blast Horn de LG avec un conduit d’air plié derrière le pilote pour améliorer la reproduction des sons haute fréquence et des graves. Grâce au partenariat de LG avec Meridian, les enceintes XBOOM OneBody utilisent les fonctions Clear Vocal et Enhanced Bass pour offrir des performances audio exceptionnelles dans une seule unité, sans compromis.

Les haut-parleurs Bluetooth XBOOM Go offrent une qualité sonore supérieure à celle de LG, encapsulée dans des formulaires portables et faciles à transporter. Le XBOOM Go PK7 est conçu avec deux tweeters qui créent un large champ sonore, avec des détails fins. Les modèles PK7, PK5 et PK3 sont tous équipés de radiateurs doubles passifs pour garantir des performances de basses exceptionnelles dans une gamme de tailles. Les enceintes XBOOM Go de LG sont conçues pour une utilisation en extérieur.

Les PK7 et PK5 résistent aux intempéries (IPX5), tandis que les PK3 (IPX7) sont étanches: vous pourrez facilement éclabousser au bord de la piscine. Grâce à la connectivité Dual Play et à la longévité de la batterie (PK7: 24h, PK5: 15h, PK3: 11h), chacune des enceintes XBOOM Go garantit une expérience d’écoute de qualité supérieure à tout moment.

The post LG révolutionne les expériences audio dans la zone du MEA appeared first on .

Categories: Afrique

Universités : mobilisation massive des étudiants contre le système

Tue, 04/16/2019 - 12:48

Les étudiants sont sortis une nouvelle fois manifester et exiger le départ du système et de ses symboles, les « trois B », en tête. A Béjaia, Oran,  Boumerdès et d’autres villes, ce sont des milliers d’étudiants qui ont déserté les amphithéâtres pour crier leur rejet  du maintien du système. A Alger, et malgré un important dispositif sécuritaire déployé tôt le matin à la place Maurice Audin et à la Grande Poste, des milliers d’étudiants qui se sont rassemblés dès 10H00 pour scander les mêmes slogans.  Ces derniers ont même réussit à traverser le cordon sécuritaire entourant la Grande Poste sans pour autant parvenir à occuper la place.

Hocine Fadheli

The post Universités : mobilisation massive des étudiants contre le système appeared first on .

Categories: Afrique

Tentatives de déstabilisation du mouvement populaire : La vigilance plus que jamais requise

Tue, 04/16/2019 - 12:31

Le peuple doit s’armer de patience et de persévérance. Car, le régime poursuivra sa conspiration dans l’espoir de briser le mouvement.

En dépit des interminables manœuvres fomentées par le pouvoir et visant sa déstabilisation, le mouvement citoyen enclenché il y a plus de 50 jours, tient à maintenir son caractère pacifique. Le hirak a, jusque-là, réussi à déjouer tous les plans machiavéliques élaborés par le régime dans le but de le fragiliser. Grâce à leur vigilance sans faille, prouvée chaque vendredi et les autres jours de la semaine, les manifestants ne sont pas tombés dans les pièges vils, tendus continuellement par le ou les clans du pouvoir en place. À la violente répression à laquelle recourent les services de sécurité, les millions d’Algériens qui battent le pavé depuis le 22 février répondent par un comportement pacifique et civilisé.
Ni les menaces proférées dans ses discours par le général de corps d’armée, ni l’asphyxie par les gaz lacrymogènes et encore moins les arrestations arbitraires, le mépris et autres provocations n’ont pu pousser la population, sortie dans la rue, à une réaction impulsive.
Ce n’est pas encore gagné.  Le peuple doit s’armer de patience et de persévérance. Car, le régime poursuivra sa conspiration dans l’espoir de briser le mouvement. Il continuera à empêcher le libre déplacement des citoyens par des barrages filtrants de gendarmes. Il maintiendra la répression contre les manifestants qui viennent souvent en famille, avec femmes et enfants, ainsi que les personnes âgées. Il cherchera le pourrissement. La vigilance est donc de mise.
Le peuple doit protéger sa révolte contre tout complot que trament sans cesse les décideurs du pays et veiller à l’extirper de toute tentative de récupération d’où qu’elle vienne. “Le maintien du caractère pacifique de cette immense mobilisation est primordial en cette période cruciale que traverse le pays”, s’accordent à dire les observateurs de la scène politique.
“Il faut que nous soyons calmes car notre seule arme contre tous est le caractère pacifique des manifestations”, reconnaissent les principaux animateurs de cette révolution.
En effet, pour gagner triomphalement ce noble combat — et non pas des batailles seulement — dans lequel il s’est engagé, le peuple n’a d’autre moyen que le chemin du pacifisme.
Les acteurs de cette révolte n’ont plus le droit de casser cette extraordinaire dynamique à mi-chemin en faisant le jeu du sérail. Il ne faudra abandonner la contestation que quand toutes les revendications populaires légitimes seront satisfaites.
La population exige le départ de tout le système et non pas le changement dans le système. Elle veut clairement montrer la sortie aux trois “B” (Bensalah, Bedoui et Belaïz) qui ont montré leurs limites à gérer cette période de transition.
On ne peut plus faire confiance aux résidus du régime de Bouteflika qui a engendré la déliquescence du pays. Outre leur illégitimité, ces responsables ne peuvent aucunement organiser des élections propres et transparentes.
À dose homéopathique, certes, mais le système lâche tout de même du lest progressivement. Une chose est certaine : la détermination du peuple à faire disparaître ce système est inébranlable.

B. K.

The post Tentatives de déstabilisation du mouvement populaire : La vigilance plus que jamais requise appeared first on .

Categories: Afrique

Face à son rejet par les algériens : Le gouvernement Bedoui va-t-il démissionner ?

Tue, 04/16/2019 - 12:29

Le gouvernement de Noureddine Bedoui est partout rejeté. Des ministres sont empêchés de sortir sur le terrain tous les jours. L’Exécutif est devant une impasse. Un prélude à sa démission ?

Depuis quelques jours, des ministres du gouvernement tentent des sorties sur le terrain. C’est raté. Chaque jour, un membre du gouvernement se voit dans l’obligation d’annuler une visite programmée dans une wilaya. Les citoyens, informés à l’avance de ces déplacements, protestent et obligent ainsi les représentants du pouvoir à rentrer chez eux. Hier encore, pas moins de trois visites ont été annulées à cause de ces manifestations citoyennes. Meriem Merdaci, ministre de la Culture, a été chahutée hier lors de sa sortie à Tipasa et a dû annuler sa sortie à Guelma, tandis que son collègue du Tourisme n’a pu se rendre à M’sila. La veille, trois ministres du nouveau gouvernement, dont l’emblématique ministre de l’Intérieur, ont essuyé la colère des Algériens.

Le refus exprimé dans les slogans portés par des manifestants s’est ainsi concrétisé sur le terrain. Et il semble que cela ne va pas s’arrêter. À chaque tentative de sortie sur le terrain, des manifestants s’interposent, empêchant ainsi la traduction sur le terrain de cette décision politique, prise par Abdelaziz Bouteflika avant de démissionner le 2 avril dernier, de nommer un nouvel Exécutif. En plus des manifestations citoyennes qui empêchent les membres du gouvernement de sortir sur le terrain, la décision envoyée par le ministre de l’Intérieur aux collectivités locales, visant à organiser les élections présidentielles projetées pour le 4 juillet prochain, est rejetée par au moins une partie des présidents d’APC, des élus et fonctionnaires des communes du pays.

Même des secrétaires généraux d’APC — nommés par l’administration — ont annoncé leur refus de ne pas organiser le scrutin du 4 juillet, rendant ainsi caduque toute décision émanant de ce département. Ces sorties ratées des ministres du gouvernement Bedoui imposent des interrogations sur les réelles intentions du pouvoir. Installée pour “gérer les affaires courantes”, cette équipe, logée au Sheraton d’Alger, faute de logements attribués par la présidence de la République —sans doute à cause du caractère temporaire de sa mission — semble vouloir tester la patience des Algériens qui réclament, chaque vendredi, la démission de Noureddine Bedoui et d’Abdelkader Bensalah. L’exercice est raté, puisque le rejet est devenu une pratique active et effective sur le terrain.

Face à ce refus systématique de la rue et des élus, le gouvernement de Noureddine Bedoui n’a pas trop de choix.
Mise entre deux feux, celui de la résistance populaire et celui du pouvoir politico-militaire, l’équipe gouvernementale a deux issues. Ou elle reste confinée dans les bureaux des ministères en attendant des jours meilleurs. Ou elle rend son tablier à un chef de l’État qui est lui-même fortement contesté par les Algériens. Ce dernier scénario posera un vrai souci au pouvoir : l’application de la Constitution comme seule sortie de la crise actuelle est quasiment impossible. D’où la nécessité de rechercher des solutions politiques.

Ali Boukhlef

The post Face à son rejet par les algériens : Le gouvernement Bedoui va-t-il démissionner ? appeared first on .

Categories: Afrique

Chef d’état-major et voix politique du pouvoir : La double casquette de Gaïd Salah

Tue, 04/16/2019 - 12:23

Si le chef d’état-major revendique le rôle de garant du respect de la Constitution, ses propos de ces dernières semaines sur la lutte contre la corruption, les manifestations, ainsi que sur la transition suscitent moult questionnements quant à ses pouvoirs en ces temps d’incertitude politique.

Le vice-ministre de la Défense, chef des armées, Ahmed Gaïd Salah, devrait s’exprimer, encore une fois, aujourd’hui, sur la situation politique que vit le pays. Un discours de plus qui relance de plus belle le débat sur la place et le rôle de l’institution militaire dans la conjoncture actuelle. Et plus précisément sur son niveau de responsabilité dans la conduite de la transition politique à laquelle aspirent les Algériens.

Depuis la première intervention du vice-ministre de la Défense, appelant à l’application de l’article 102 de la Constitution, lequel ouvre la voie à la destitution d’Abdelaziz Bouteflika, Ahmed Gaïd Salah ne cesse de multiplier les discours, appelant, tantôt au respect du cadre constitutionnel, qui a été pourtant maintes fois violé par Abdelaziz Bouteflika, tantôt à mettre en garde contre cette prétendue “main étrangère” et cette bande de “conspirationnistes” sans pour autant les pointer du doigt. Ahmed Gaïd Salah se fait souvent entourer de son état-major lorsqu’il s’agit de prendre des décisions, une façon à lui d’engager l’ensemble de l’institution militaire dans ce processus de transition qu’il n’a cessé de professer. Il s’inspire, bien évidemment, selon lui, de la Constitution.

Tout au long des semaines qui ont suivi son premier appel en faveur de l’application dudit article, le patron des armées a enchaîné les sorties et les discours, allant jusqu’à braconner sur les terres de la justice, promettant même de rouvrir les plus gros dossiers de corruption qui ont entaché l’ère Bouteflika, dont Khalifa, Sonatrach et El-Bouchi. Dans cette opération, le chef d’état-major espérait trouver la mesure lui permettant d’éteindre la révolte et faire passer sa feuille de route. Il avait appelé dans son premier discours à la “satisfaction de toutes les revendications légitimes du peuple”, avant de conditionner cette réponse au respect du cadre constitutionnel dans ses articles 7, 8 et 102.

Cette condition permet, néanmoins, aux trois “B”, Bensalah, Bedoui et Belaïz, de se perpétuer au pouvoir et d’organiser la transition politique. Or, il se trouve que les revendications des Algériens sont quasi absentes dans ce schéma que tente d’imposer Ahmed Gaïd Salah, même s’il cadre parfaitement avec les dispositions de la loi fondamentale. L’on serait même tenté de dire que le vice-ministre de la Défense est omniprésent dans le débat actuel sur la transition politique, alors que sa mission ne doit aucunement quitter le terrain purement militaire et opérationnel. C’est même lui qui mène la danse. Si le chef d’état-major revendique le rôle de garant du respect de la Constitution, ses propos de ces dernières semaines sur la lutte contre la corruption, sur les manifestations, ainsi que sur la transition suscitent moult questionnements quant à ses pouvoirs en ces temps d’incertitude politique.

Visiblement, les gouvernants de cette conjoncture ne prennent pas à cœur la primauté du politique sur le militaire, alors qu’en temps de guerre contre l’occupant français, les architectes de la Révolution algérienne avaient imposé et respecté le principe de la primauté du politique sur le militaire. Ce principe a été d’ailleurs violé dès l’indépendance avec l’arrivée de l’armée des frontières au pouvoir, conduite par Houari Boumediene, avant qu’un autre militaire, en la personne de Chadli Bendjedid, s’empare du pouvoir.

Les militaires ont fait la pluie et le beau temps après la démission forcée de Chadli Benedjedid ; ils ont fait venir Mohamed Boudiaf, proposé Liamine Zeroual, pour le pousser ensuite à la démission, et négocié par la suite avec Abdelaziz Bouteflika. Avec la démission de ce dernier, c’est bizarrement le chef d’état-major qui prend les choses en main, alors que, du point de vue de la forme, il y a un chef de l’État qui est appelé à gérer la transition et un Premier ministre qui doit coordonner l’action du gouvernement pour préparer la présidentielle à l’issue de ces 90 jours de transition.
En attendant, la question mérite d’être posée : qui gouverne réellement le pays depuis la chute d’Abdelaziz Bouteflika ?

Ali Titouche

The post Chef d’état-major et voix politique du pouvoir : La double casquette de Gaïd Salah appeared first on .

Categories: Afrique

Il s’exprime sur le mouvement populaire : Ce que Mouloud Hamrouche demande à l’armée

Tue, 04/16/2019 - 12:17

Après huit semaines de mobilisation historique des Algériens contre le système politique, l’ancien chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche, rompt le silence. Il décrit un système corrompu et brutal, salue une révolte pacifique fascinante, critique la classe politique, appelle l’armée à contribuer au parachèvement de l’édification de l’Etat national.

Karim Aimeur – Alger (Le Soir) – Il a entamé sa contribution, publiée hier par deux quotidiens nationaux (El Watan et El Khabar) par le constat relatif à l’exercice du pouvoir par le système rejeté, du reste connu de tous.
«Par le Hirak, les Algériens ont exprimé un refus sans ambiguïté de ce système de cooptation, de non-droit, de corruption et de brutalité», a-t-il affirmé.
Mouloud Hamrouche explique que le mouvement du peuple attend de l’armée et des partis politiques « des perspectives prometteuses avant qu’il ne s’estompe ou sombre dans des violences primaires», prévoyant que les semaines prochaines seront «critiques et décisives». Selon lui, la démission de Bouteflika et la désignation de Bensalah pour organiser la présidentielle est loin d’être une solution.

Le mouvement du 22 février a disqualifié «les fausses réalités d’un pluralisme fictif et fait découvrir d’incroyables handicaps et de grands vides politiques», et a provoqué «de vraies opportunités et de réelles chances pour l’Algérie», précise l’ancien chef de gouvernement qui a critiqué les propositions de sortie de crise faites par différentes parties. Il explique que les contributions et suggestions avancées et proposées par nos politiques, penseurs, experts et exégètes sont dignes d’intérêt mais restent «sans effet».
«Elles calent toutes, par-delà les avantages et les limites intrinsèques de chacune, par l’absence cruelle de cette puissante mécanique qui gouvernerait l’élaboration d’une solution, sa mise en œuvre et le contrôle de son exécution jusqu’à son aboutissement final.
Elles calent aussi par l’absence de détermination au préalable d’un schéma final. C’est le schéma final qui indique le modèle, détermine les processus et définit les champs et les temps », a-t-il soutenu.

Quel rôle pour l’armée ?
Saluant la position de l’armée par rapport au mouvement populaire, Mouloud Hamrouche estime qu’il reste à l’institution que dirige Gaïd Salah «à contribuer au parachèvement de l’édification de l’Etat national par la mise en place d’une Constitution et d’institutions de vrais pouvoirs d’autorisation, de régulation, d’habilitation et de contrôle». «Cela mettra l’armée définitivement à l’abri des conflits politiques partisans, permettra de servir de base politique au gouvernement ou d’être un outil entre les mains d’un omnipotent», a-t-il expliqué.
Pour l’ancien chef de gouvernement, le mouvement du 22 février a empêché une confrontation sanglante entre clans par l’intermédiaire des réseaux d’allégeance et d’obédience.
« Par son ampleur unitaire, le mouvement a évité à l’armée d’intervenir et de garder sa cohésion intacte. Ensuite, avec l’évolution de la situation au sein du sérail, l’armée a pris naturellement et formellement position avec le peuple. Ce qui lui permet de ne pas être en contradiction avec son statut d’armée nationale et de ne pas être une cible fragile à détruire par d’autres puissances étatiques étrangères, particulièrement méditerranéennes ou de l’Otan», a-t-il affirmé.
En évoquant l’armée, Hamrouche a expliqué que l’ordre mondial et ses puissances étatiques ne s’accommodent jamais de la présence d’une armée puissante qui échappe à des contrôles constitutionnels, institutionnels et des lois d’un contrôle rigoureux en termes de fonctionnement, d’emploi et d’utilisation.
«Seules des armées nationales soumises à un contrôle institutionnel et constitutionnel et assujetties à l’obligation de l’Etat et à son contrôle ont un droit d’exister et d’établir des relations internationales et être intégrées dans le système mondial de paix, de maintien de l’ordre et de stabilisation régionale», a-t-il justifié.

Quelle issue pour la crise ?
Dans sa longue contribution, Mouloud Hamrouche ne présente pas un plan de sortie de crise. Il se pose plutôt des questions et appelle à les résoudre.
Pour lui, il est urgent de commencer par identifier les rôles et les missions de l’Etat qui ne feront pas l’objet de disputes ni de compétition à l’avenir.
«Il serait primordial d’obtenir des tenants du système, de l’armée et des partis un accord sur le schéma final de l’organisation de l’Etat et ses pouvoirs régaliens, la place de l’armée comme structure étatique de défense et de sécurité, la forme démocratique de gouvernement, de contrôle politique et institutionnel qui seront en œuvre à l’avenir», a-t-il écrit.
En tout cas, Mouloud Hamrouche avertit que les semaines à venir seront critiques et décisives pour démontrer si les élites politiques seront capables d’aller de l’avant en mettant à l’abri l’Etat et l’armée par le développement de vrais instruments et mécanismes d’une démocratie gouvernante et d’un vrai contrôle par de vraies institutions et de vrais élus.
K. A.

The post Il s’exprime sur le mouvement populaire : Ce que Mouloud Hamrouche demande à l’armée appeared first on .

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.