Se présentant comme un élement indispensable d’accompagnement des transformations sociétales, l’Ecole Algérienne n’a jamais réussi à échapper aux mutations politiques et idéologiques qui se sont opérées dans le pays depuis l’indépendance.
Intervenant, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le coordinateur national du Cnapest, Meziane Meriane, considère indispensable de réfléchir aux nouveaux programmes scolaires devant accompagner ces changements, « une fois tranché le nouveau projet de société ».
Mettant en avant les « constantes, et valeurs ancestrales », celui-ci considère qu’il faut en imprégner l’enfant Algérien afin, dit-il, qu’il soit fier de son histoire millénaire et qu’il prenne pleinement conscience que son pays a payé un lourd tribut pour pouvoir retrouver sa liberté.
Pour le dirigeant du Conseil national autonome du personnel enseignant, pour parvenir à ces résultats, il faudrait au préalable en passer par une « constituante » de l’éducation, destinée à protéger l’école de demain de toutes les ingérences et interférences politiques, « qu’elle n’a cessée de subir, à ce jour ».
En clair, précise-t-il, lorsqu’on élaborera le futur programme d’éducation, il faudra éviter de le faire sous un aspect partisan « pour que l’aspect idéologique ne soit pas tenté de prendre le pas sur l’intérêt pédagogique », une question dont il relève, par ailleurs, qu’elle n’est pas encore tranchée.
M. Meziane Meriane observe que le moment est venu d’éloigner le système éducatif « de toutes les turbulences » d’autant, souligne-t-il, que dès que l’on met en avant la nécessité de réformer l’éducation on assiste aussitôt à « une levée de boucliers ».
Il tient à rappeller que tout système éducatif à travers le monde peut propulser un pays vers le développement, tout comme, ajoute-t-il, il peut le précipiter dans les abîmes, d’où l’intérêt, souligne-t-il, de faire participer celui-ci au futur de l’Algérie afin de la placer dans la sphère des pays développés.
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Huit milles (8.000) tonnes de pomme de terre et de produits maraichers de saison ont été exportés, au cours des 15 derniers jours, par voie terrestre de la wilaya d’El-Oued vers la Libye, a-t-on appris lundi de la Chambre de l’Agriculture de la wilaya.
L’opération, la plus importante en termes de volume d’exportation réalisée jusque là cette saison, a été effectuée par six (6) exportateurs en vertu de conventions de coopération et de partenariat avec des opérateurs libyens pour l’approvisionnement des marchés de ce pays voisin en produits agricoles divers, notamment les primeurs (pomme de terre, oignon, ail et autres), a indiqué le président de la Chambre, Bekkar Ghemmam Hamed.
Les exportations de produits agricoles qui avaient débuté au mois de décembre de l’année dernière, entrent dans le cadre d’un programme de la Chambre de l’agriculture visant à rechercher des marchés extérieurs pour l’écoulement de la production agricole nationale, a-t-il ajouté.
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La partie russe a fourni toute l’aide nécessaire à Caracas pour enquêter et éviter des attaques contre le réseau électrique vénézuélien, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Oleg Syromolotov, ont rapporté lundi des médias locaux.
« Selon le gouvernement légitime du pays dirigé par le président Nicolas Maduro, ainsi que des informations provenant d’autres sources crédibles, le secteur de l’électricité du Venezuela a été attaqué de l’extérieur notamment le 7 mars dernier. Nous fournissons toute l’assistance nécessaire à nos partenaires vénézuéliens sur la base des demandes du gouvernement pour éviter de nouvelles pannes « , a assuré M. Syromolotov, cité par l’agence russe Sputnik.
Durant le mois de mars, le Venezuela avait subi plusieurs coupures de courant importantes causées par ce que les autorités ont appelé des attaques américaines contre le réseau électrique national, alors que Washington avait nié toute implication dans ces pannes de courant.
Les pertes du Venezuela dues aux pannes d’électricité de mars s’élevaient à 2 milliards de dollars, selon des estimations faites par les autorités.
Les Vénézuéliens avaient souffert de ses pannes de courant notamment à Caracas. Une panne de courant avait laissé également une grande partie du territoire vénézuélien dans le noir et provoqué l’arrêt des transports, des services de l’Etat et des établissements de santé et d’éducation.
Les autorités vénézuéliennes ont évoqué, alors, une « grave attaque extérieure » contre le réseau électrique du pays notamment après avoir enregistré un incident le jour-même du rétablissement de l’électricité.
Le vice-ministre des Affaires étrangères russe a expliqué, dans ce contexte, que l’incident en question avait été en effet produit à distance sur les systèmes de contrôle et de surveillance des principales stations de distribution d’énergie où des équipements ont été fournis par un pays occidental.
« Les responsables de ces attaques connaissaient parfaitement les vulnérabilités de cet équipement et de leurs systèmes respectifs », a fait savoir le responsable russe.
« Les instigateurs du sabotage sont responsables de la mort de certaines personnes, y compris ceux qui étaient hospitalisées dans des conditions difficiles et sans électricité », a dénoncé M. Syromolotov.
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Mustapha Bouchachi a été empêché aujourd’hui, lundi 15 avril, de donner une conférence à l’université de Blida. l’avocat et militant des droits de l’homme a diffusé un message sur sa page Facebook pour s’excuser auprés des étudiants qui l’attendaient pour la conférence programmée pour 10h. « Un hommage particulier aux étudiants de l’Université, en particulier la faculté des sciences de la nature et de la vie qui ont fait tout leur possible pour préparer et programmer cette conférence », a-t-il écrit.
Me Bouchachi n’a cependant pas précisé les raisons de cette interdiction d’accès à l’université.
M.A.Y
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Journaliste et directeur artistique du Fifog (Festival international du film oriental de Genève), Tahar Houchi revient dans cet entretien sur les grandes lignes de cette édition qui se déroulera du 29 avril au 5 mai. Pour cette année, il sera question d’un focus sur l’Afrique du Nord, à travers lequel seront projetés plusieurs films DZ ainsi qu’une conférence “Algérie, un avenir à inventer” qui sera animée par Mostefa Bouchachi et Zoubida Assoul.
Liberté : À quelques jours du 14e Fifog, quel bilan faites-vous des éditions précédentes ?
Tahar Houchi : Positif. Très positif. Quand on cite les chiffres du début et ceux d’aujourd’hui, on mesure le long chemin parcouru. La première édition s’est tenue dans une salle discrète avec 8 courts, 2 partenaires et 100 spectateurs. La14e édition présentera plus de 80 films, reçoit quelque 60 invités, aligne plus de 32 films dans 7 compétitions différentes, présente 4 grands débats d’actualité et collabore avec plus de 200 partenaires en Suisse et à l’étranger. Le Fifog a accueilli de grandes personnalités comme président d’honneur : Jean Ziegler, Tahar Ben Jelloun, Ahlam Moustaghabemi, Adonis et Edmonde Charles-Roux.
Vous avez célébré “L’amour et le vivre-ensemble”, “La créativité féminine”… Cette année le festival sera inscrit sous le signe de “L’éloge de la différence”, pourquoi cette thématique ?
Traditionnellement le Fifog choisit un thème d’actualité ou indispensable à la compréhension de ce qui se passe dans le monde pour l’aborder artistiquement et cinématographiquement. Il s’agit de privilégier un regard serein, posé, réfléchi à même de jeter la lumière sur des problématiques obscures. Les thèmes choisis répondent aussi à la volonté de rapprocher les gens, les cultures et les religions que les visions monolithiques et idéologiques séparent et divisent. Après avoir travaillé sur l’amour et le vivre-ensemble durant les années précédentes, à l’heure des enfermements identitaires et des incompréhensions que les hérauts belliqueux amplifient erronément, il est dans l’ordre des choses que le Fifog vienne promouvoir les regards croisés qui propagent la lumière. Quoi de plus normal que de vouloir faire l’éloge de la différence et de la singularité comme étant des qualités intrinsèques à toute personne et société, et les présenter comme des élans naturels allant vers le sens de la paix et de la prospérité. Plusieurs cinéastes le disent chacun à sa manière, le mérite de notre festival est de rassembler ces voix pour en faire une chorale cinématographique qui va vibrer pendant une semaine à Genève et ses communes.
Peut-on décrire le Fifog comme un évènement engagé ?
Nous sommes un festival qui observe, questionne, analyse et soutient les artistes dans leur combat pour la liberté. Nous donnons la chance aux artistes qui ont du mal à exprimer leurs idées ou à jouir de leur soif de liberté. Le festival devient une sorte de caisse de résonance. Nous veillons à ce que les films ne soient pas minés d’idéologies des États autoritaires ou encore que le festival ne devienne pas un rassemblement festif ou de stars, sans prolongements intellectuels, visant à voiler les questions profondes. Nous ne voulons pas montrer pour cacher, pour paraphraser le sociologue Pierre Bourdieu. Mais cela ne veut pas dire boycott. Pour nous l’artiste est en mesure de prendre l’argent de son État tout en imprégnant son œuvre d’un souffle de liberté. Sans le génie d’Alfred Hitchcock ou d’Orson Welles, le code de censure américain du sénateur William Hayes aux USA, appelé aussi Motion Picture Production Code, établi en 1930, aurait réduit le cinéma à un simple produit de divertissement ou de propagande des courants religieux dominants. Dans ce sens, nous pouvons affirmer sans complexe que le Fifog est un festival. Par ailleurs, il est important de nuancer les choses en disant que le discours du Fifog n’est point politique.
Outre les films en compétition, la programmation sera ponctuée par un focus Afrique du Nord…
Lors de sa 7e édition, le Fifog a fait un focus sur les cinémas du Maghreb. Sept ans après, l’édition 2019 voudrait examiner l’état de l’évolution des cinémas des pays de Tunisie, d’Algérie et du Maroc. Cela est une occasion de mettre en valeur les particularités des cinémas de chaque pays. Le cinéma tunisien se retrouve chamboulé par la “Révolution”, le cinéma algérien suffoqué par un système liberticide et celui du Maroc contrôlé et orienté par un Maghzen obsédé par la durabilité. Une vingtaine de films récents éclairent les festivaliers sur la nature rebelle de l’art malgré toutes les tentatives de domestication. Comme l’actualité algérienne nous bouscule, il est naturel que l’on rajoute un débat sur l’avenir de l’Algérie, en présence des maîtres Mostefa Bouchahi et Zoubida Assoul.
Pouvez-vous nous éclairer sur cette conférence animée par Bouchachi et Assoul sur “Algérie, un avenir à inventer” ?
Comme dit avant, le festival observe, questionne et éclaire via des acteurs agissants. Nous privilégions des focalisations internes. Dans ce programme, nous avons voulu mettre en exergue le dynamisme et la lutte perpétuelle des jeunes Algériens pour leur liberté. Nous récusons des termes médiatiques injustes comme “les Algériens se réveillent”. Il ne s’agit point de réveil, mais de la cerise sur le gâteau. Un résultat d’une lutte continuelle et d’un combat permanent. Chacun à son niveau, les citoyens ont construit, telles d’infatigables fourmis, cette épopée : militants des droits de l’homme, féministes, écrivains, journalistes, simples citoyens, etc. Il s’agit de privilégier un regard analytique au détriment du spectaculaire. Pour arriver à cela, nous allons projeter Babor Casanova de Karim Sayad qui restitue l’ambiance des stades où est née entre autres la fameuse chanson Casa d’El-Mouradia. Une fois l’aspect des origines de la révolte posé, des acteurs agissant sur le terrain peuvent partager leurs expériences et exposer leur expertise.
L’Algérie sera fortement représentée par plusieurs films. Quelle est la particularité de ces productions, dont la plupart n’ont pas été projetés dans nos salles ?
Comme nous faisons un focus sur le cinéma algérien, il va de soi que nous avons cherché longuement à trouver des perles rares. Malheureusement, on constate facilement les dégâts causés par une politique aléatoire et orientée avec le souci de s’en servir dans le but de se refaire une virginité et une légitimité.
Le seul film qui tourne aujourd’hui dans les festivals est Jusqu’à la fin des temps de Yasmine Chouikh. Nous sommes au courant de quelques films intéressants qui sont en processus de post-production. Mais le temps nous a pressés. Donc, nous sommes allés vers le documentaire comme L’islam de mon enfance de Nadia Zouaoui ou les courts métrages. Nous avons aussi voulu mettre en valeur Tassadit Mandi qui a joué dans Deephan d’Audiard (palme d’or) et Nadia Kaci en projetant respectivement Les Invisibles et Bab l’oued City.
Ces dernières années, les conflits dans les pays arabes ont donné naissance à un nouveau cinéma, surtout auprès des jeunes réalisateurs…
Cette question pertinente fera l’objet d’une discussion que nous organisons au sein du salon du livre de Genève. Nous allons aborder les trois pays de l’Afrique du Nord. Outre ce que j’ai expliqué en haut, je peux ajouter trois paramètres auxquels les réalisateurs étaient confrontés, et qui ont été source de dépression pour les anciens et opportunité d’émergence pour les jeunes : la disparition des limites de l’interdit, le tarissement des ressources distribuées par l’État et le manque de formation en matière de montages financiers complexes. Cela conduit au passage du cinéma du silence qui ne parle que de sujets autorisés, et au silence du cinéma réduit “muet” par les paramètres suscités. Vous avez bien raison de dire que cela a favorisé l’émergence de jeunes. Mais les moyens manquent.
On est passé du diktat politique à celui de l’argent. Il faut s’initier aux montages complexes impliquant des fonds étrangers. Et c’est là que l’on assiste à une sélection draconienne.
Et c’est là que l’on repère des réalisateurs de talent et de caractère qui maîtrisent leur propos. Ceux qui arrivent à entrer dans un malström d’influences sans s’y perdre et sans trahir.
Quel impact peut avoir ce genre cinématographique sur le public genevois à travers le Fifog et européen en général ?
Un impact direct et indirect. Le festival permet de faire découvrir des regards artistiques croisés sur le monde oriental. Il souligne, éclaire et encourage le rapprochement. Il participe à absorber les graines de violence, à réduire les conflits et favorise l’intégration.
Il absorbe aussi les frustrations que peuvent ressentir les citoyens suisses d’adoption qui suivent souvent dans la confusion les évènements dans leurs pays respectifs. D’ailleurs, le public du Fifog a évolué à la faveur de la stratégie globale du festival et aussi de l’actualité.
Pour le premier, depuis des années le Fifog opte pour un élan afin de toucher un public large. Il a investi les cafés, les musées, les écoles, les parcs, les Nations unies et les salles de cinéma. La consommation du film a évolué.
Avec l’arrivée des home cinémas et de Netflix, il faut apporter une valeur ajoutée afin que le public puisse vous suivre.
Nous avons opté pour la proximité tout en privilégiant les réalisateurs-auteurs au détriment des stars. La réflexion au lieu du show. Notre festival fonctionne avec un public dynamique, agissant et conscient. S’agissant du deuxième, l’actualité a drainé des publics divers. Le Fifog est passé d’un public presque exclusivement suisse, libanais et iranien à un public hétéroclite.
Contrairement aux Libanais et Iraniens qui sont des adeptes de la culture, qui soutiennent fort leurs artistes, les publics des autres pays d’Orient affichent une certaine indifférence. Certains, comme les Tunisiens, Égyptiens et Algériens durant le règne des régimes autoritaires, par peur du vent de liberté que souffle le Fifog. Cela fait depuis le “printemps arabe”, les deux premiers ont rejoint massivement le festival. À noter que depuis l’arrivée d’Al-Sissi en Égypte, on note un retrait du public égyptien. Et cette année, on s’attend à ce que les Algériens viennent occuper le terrain déserté.
Hana Menasria
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Emirates a été récompensée du prix de la meilleure Première Classe au monde lors des Prix Travelers ‘Choice® de TripAdvisor 2019 pour les compagnies aériennes. La compagnie aérienne a également remporté plusieurs autres prix, notamment ceux de la meilleure Classe Affaires régionale au Moyen-Orient et de la Première Classe au Moyen-Orient et Best First Class Middle East. Rajoutant à cela le titre de meilleure compagnie aérienne du Travelers’ Choice Major Airline honour for the Middle East TripAdvisor a récompensé les meilleurs transporteurs mondiaux en fonction du nombre et de la qualité des avis et des notes attribués aux compagnies aériennes par les circulaires de TripAdvisor, rassemblés sur une période de 12 mois.
L’expérience Première Classe d’Emirates a défini les voyages haut de gamme en introduisant des produits innovants tels que les suites privées, le douche-spa en vol, le salon à bord et bien d’autres nouveautés. La dernière cabine de la Première Classe de la compagnie propose des suites privées entièrement fermées inspirées de Mercedes-Benz et dotées de portes coulissantes allant du sol au plafond, des caractéristiques de design élégant, de sièges en cuir souple ainsi que des panneaux de commande high-tech et d’un éclairage d’ambiance.
Sir Tim Clark, Président d’Emirates Airline, a déclaré : «Le produit First Class d’Emirates est une expérience de bout en bout. Cela commence avant le décollage du vol – depuis le transfert en voiture avec chauffeur jusqu’aux comptoirs d’enregistrement exclusifs, en passant par nos salons Emirates dédiés, et tout le confort et les services à bord. Nous avons établi la barre il y a longtemps en définissant à quoi devrait ressembler le voyage en Première Classe et nous investissons en permanence dans les produits et l’innovation. Nous sommes donc très heureux que nos clients aient reconnu notre expérience de Première Classe sans pareil avec ce prix. «
Les clients de toutes les classes de cabines bénéficient d’un confort et d’une attention exceptionnels lorsqu’ils voyagent avec Emirates, de l’accueil chaleureux de son équipage de cabine multinational à l’accès sur son vaste catalogue de divertissements avec plus de 4 000 chaînes à la demande des derniers films, musiques et jeux sur son système ice, ainsi que des repas et des boissons gratuits d’une inspiration régionale. Les familles sont également bien accueillies avec des produits et des services dédiés aux enfants.
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Les collectifs de l’émigration vont organiser dans les prochains jours des rencontres thématiques pour rendre hommage à “la révolution du sourire” en Algérie et engager le débat sur la transition politique dans le pays.
Encore très nombreux étaient les Algériens qui se sont rassemblés hier après-midi, sur la place de la République à Paris pour demander le départ du système et apporter leur solidarité à leurs compatriotes en Algérie. La répression des marcheurs, vendredi dernier à Alger, a eu l’effet de catalyseur sur Ammar, un serveur, qui s’est absenté de son travail, pour prendre part à la manifestation. “Ce pouvoir maffieux a gazé des familles et des enfants dans le Tunnel des facultés”, dénonce-t-il en montrant du menton une pancarte qui représente les portraits des trois B (Bensalah, Belaïz et Bedoui) barrés de croix rouges. Le collectif Debout l’Algérie, une des organisations initiatrices du rassemblement, a inondé la plateforme Facebook d’appels, pour demander aux Algériens de Paris, de se déplacer en grand nombre, à République. “Nous devons absolument être présents en force pour dénoncer les exactions contre les manifestants à Alger.
La bande maffieuse de Saïd and co est libre alors que les militants pour la démocratie sont embarqués”, a fait savoir le collectif, en évoquant la multiplication des arrestations de figures du mouvement citoyen, ces derniers jours, à Alger. Tout autour du stand qu’il a aménagé, le collectif Debout l’Algérie a aligné des fanions affichant le nombre sept, en référence à l’article éponyme de la Constitution qui attribue le pouvoir au peuple. Près du stand, des manifestants débattent de la situation en Algérie. “Nous devons montrer que nous sommes unis, éveillés et déterminés”, dit un homme à son interlocuteur.Sa voix est, par instants, couverte par les clameurs de la foule qui dénonce, houspille et scande : “Echaâb yourid trouhou gaa” ou encore “Sorry ya Bensalah, had echaâb machi djayeh” (Désolé Bensalah, le peuple n’est pas dupe).
Des jeunes, la casquette vissée sur la tête et le drapeau vert, blanc, rouge, à la taille ou sur les épaules, escaladent des lampadaires, chantent et haranguent les manifestants qui répondent par des vivats joyeux. “Le peuple algérien dans son intelligence collective a montré qu’il est invincible. Rien ne le fera plier, ni les fake news, ni la contre-révolution que le pouvoir souhaite réaliser”, se félicite Adel, étudiant à l’université de Paris 13 où la section locale de l’Union des étudiants algériens de France (UEAF) a initié des actions pour susciter le soutien autour du mouvement populaire en Algérie. Dans la diaspora algérienne en France, d’autres actions sont organisées pour engager le débat autour de la transition démocratique. Le collectif Debout l’Algérie et l’ONG Les Algériennes préparent une conférence-débat qui aura lieu le 20 avril prochain, à l’espace André-Maigné, à Kremlin-Bicêtre, à Paris. Elle sera animée par Ghaleb Benheikh, président de la Fondation de France, Feriel Lalami-Fatès, sociologue à l’université de Poitiers et Naoufel Brahimi-El-Mili.
S. L.-K.
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Avec le rejet du peuple et le refus de l’implication des juges et des P/APC, le gouvernement est face à de grandes difficultés quant à l’organisation de l’élection présidentielle.
Après les magistrats qui ont exprimé leur refus de s’impliquer dans la supervision de l’élection présidentielle, annoncée pour le 4 juillet prochain, contre la volonté populaire, par le chef de l’État par intérim, Abdelkader Bensalah, c’est au tour d’élus locaux et d’exécutifs communaux d’annoncer leur boycott du processus électoral. Hier, des P/APC ont fait part de leur refus d’ouvrir, au niveau de leurs communes, les guichets dédiés aux élections pour la révision des listes électorales.
Cette opération, qui intervient systématiquement au lendemain de la convocation du corps électoral, a pour objectif d’assainir le fichier électoral national à la veille de chaque élection. La réaction des maires fait suite au courrier que le ministère de l’Intérieur leur a envoyé pour ce faire. Se rangeant du côté de leurs administrés qui rejettent cette élection, les P/APC concernés, notamment ceux issus des partis de l’opposition, ont aussitôt fait savoir qu’ils ne cautionnent pas cette élection décidée par le système, malgré son rejet par le peuple. Ils font ainsi fi de la loi les obligeant à le faire.
C’est le cas, entre autres, du P/APC de la commune de Tinebdar relevant de la wilaya de Béjaïa, élu du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mustapha Hadjal, qui a posté une vidéo accompagnée d’un écrit sur la page Facebook officielle de sa commune, “Bibliothèque de Tinebdar”, dans laquelle il a fait part de son opposition à la révision des listes électorales. “Voilà, comme vous le voyez, nous venons de recevoir un fax du ministère de l’Intérieur nous enjoignant de procéder à la révision des listes électorales, mais comme nous avons décidé, depuis la première marche du 22 février dernier, de rejoindre le mouvement populaire, nous rejetons cette demande des autorités. Nous sommes et resterons toujours avec le peuple.
Donc, j’ai personnellement décidé, en mon âme et conscience, de ne pas ouvrir le service des élections en prévision de la présidentielle que le système compte organiser contre la volonté du peuple”, a-t-il tranché. Et d’expliquer : “Nous allons continuer à travailler, pendant vingt-quatre heures s’il le faut, pour l’intérêt de la commune, mais pas pour cette élection que le peuple rejette. Le peuple dit, depuis le 22 février, aux représentants de ce gouvernement et à tous les représentants du système de dégager, et ce n’est donc pas à nous de le respecter. Nous sommes aussi des enfants du peuple.
Donc, nous refusons aussi cette élection et nous refusons donc d’ouvrir les bureaux des élections au niveau de notre commune avant que les revendications du peuple ne soient satisfaites.” Le P/APC de Yakouren a, lui, fait savoir son boycott de la révision des listes électorales par un courrier officiel adressé au wali de Tizi Ouzou. Ses collègues du RCD dans d’autres communes observent également la même attitude, eux qui avaient auparavant décidé de ne pas organiser l’élection présidentielle avortée du 18 avril. D’autres P/APC, d’autres partis de l’opposition devront faire de même. Ce qui rendra, du coup, impossible l’organisation du vote pour la présidentielle annoncée par le pouvoir à travers plusieurs communes du pays.
Cette révolte des élus locaux, incontournables dans l’organisation des élections, compromet sérieusement le scrutin présidentiel du 4 juillet, d’autant plus qu’il est rejeté par le peuple et les partis de l’opposition. Tout indique que ce sera une élection sans candidat et sans électeur. Aussi, le chef de l’État par intérim, le gouvernement et le chef d’état-major de l’ANP, qui ont décidé de faire valoir l’article 102 contre la volonté des Algériens, sont face à une vraie quadrature du cercle. Mis devant une telle impossibilité pratique à organiser la présidentielle, se résigneraient-ils à rectifier leur feuille de route ? La pression sur eux est trop forte. Mais oseront-ils pour autant ?
Si le pouvoir avait pu surmonter pareille situation lors des législatives de 2002, boycottées dans trois wilayas représentant la Kabylie (Béjaïa, Tizi Ouzou et Bouira), pour cause du Printemps noir, en recourant à des élections partielles trois ans plus tard (2005), cette fois-ci, il s’agit d’une élection présidentielle dont le scrutin concerne l’ensemble du pays. Ce qui rendra, donc, impossible l’organisation de la présidentielle annoncée pour le 4 juillet prochain, sans l’implication des APC à travers les 1 541 communes que compte le pays.
Farid Abdeladim
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Les étudiants ont répondu massivement hier à l’appel à des manifestations dans l’enceinte des universités à travers le pays, lancé par les diverses organisations estudiantines pour soutenir le “hirak” et exiger le départ du système.
Les étudiants de l’Université des sciences et technologies de Bab Ezzouar (USTHB) et ceux des facultés, centrale à Alger et de médecine à Ben Aknoun, ont entamé effectivement depuis hier une grève générale d’une semaine et organisé des marches dans les campus. À l’USTHB, pendant leur marche, les étudiants ont brandi des banderoles géantes et des pancartes contre les “4B” (Bensalah, Belaïz, Bedoui et Bouchareb). Ils ont scandé des slogans contre le pouvoir en place et ses symboles. Les revendications des milliers d’étudiants sont celles des millions d’Algériens qui exigent le départ de tout le “régime corrompu et malfrat qui a ruiné le pays”, lance tout de go un étudiant gréviste rencontré devant l’enceinte de l’USTHB.
À la Fac centrale, des centaines d’étudiants ont tenu un sit-in sur les lieux. Ils ont appelé à l’application de l’article 7 de la Constitution qui stipule que “le peuple est la source de tout pouvoir”. Des cris séditieux ont été poussés par les manifestants demandant au président par intérim de partir. “Bensalah dégage”, crient-ils. Dans ce vaste rassemblement, des chants patriotiques sont merveilleusement interprétés par les étudiants. “Talaba ghadhiboune, li nidhami rafidhoune” (les étudiants sont en colère et refusent ce système), entonnent-ils dans une ambiance empreinte à la fois de liesse pour ce début de liberté d’expression retrouvée et de mécontentement pour l’obstination du pouvoir en place à ne pas répondre aux revendications légitimes des Algériens qui battent le pavé depuis 50 jours. Et l’inéluctable slogan “Klitou le bled ya sarakine” (vous avez dilapidé les deniers publics espèces de voleurs) a été également repris en chœur par les jeunes contestataires.
Une forte mobilisation estudiantine a été par ailleurs observée à l’intérieur de la faculté de médecine Benyoucef-Benkhedda à Ben Aknoun. Les étudiants des trois départements, médecine, chirurgie dentaire et pharmacie, se sont, eux-aussi, joints au mouvement de protestation en opposition au système en place et confirment le début de leur débrayage d’une semaine renouvelable. “Système dégage, les étudiants s’engagent” est l’une des expressions qui reviennent tel un leitmotiv dans la bouche de ces milliers d’étudiants qui décident de tenir des sit-in quotidiens dans leurs campus et des réunions de concertation afin d’arrêter les actions de protestation à organiser pour les jours à venir. Leurs copains de l’université M’hamed-Bougara de Boumerdès (UMBB) ont enclenché un mouvement de grève depuis samedi, affirment des sources sûres. Leurs revendications s’alignent sur celles du “hirak” et aspirent à en finir définitivement avec le système.
B. K.
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Il ne fait pas bon sortir pour les ministres du gouvernement Bedoui. Nommés pour gérer les affaires courantes, il semblerait qu’ils ne sont même pas en mesure de s’acquitter de cette tâche. Hier, le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, en visite de travail dans la wilaya de Tébessa, a été empêché de sortir de l’aéroport Cheikh-Larbi-Tébessi. Le ministre, ainsi que la délégation qui l’accompagnait ont été encerclés dès leur arrivée. Ce qui a obligé le ministre à annuler sa visite dans cette wilaya. Le ministre de l’Énergie n’est pas le seul à avoir subi la foudre des citoyens.
Toujours hier, la délégation ministérielle conduite par le ministre de l’Intérieur, Salah-Eddine Dahmoune, et qui comprenait le ministre des Ressources en eau, Ali Hamam, et celui de l’habitat, Kamal Beldjoud, a été contrainte d’écourter sa visite dans la wilaya de Béchar entamée depuis samedi matin et qui devait se poursuivre hier, dimanche. L’important dispositif sécuritaire déployé depuis samedi matin et les chargés des forces anti-émeutes, qui ont utilisé les canons à eau, n’ont pas eu raison de la forte mobilisation des citoyens de Béchar. La délégation ministérielle a été littéralement chassée par les manifestants qui ont coupé la route. Les populations rejettent complètement les ministres du gouvernement Bédoui, contesté par le peuple depuis sa nomination, le 11 mars dernier, par le président démissionnaire, Abdelaziz Bouteflika.
Le premier des ministres du gouvernement Bedoui à avoir fait les frais de la contestation populaire a été celui des Travaux publics et des Transports, Mustapha Kouraba, qui a dû annuler sa visite d’inspection au chantier de creusement d’un tunnel reliant les stations d’Aïn Naâdja à Baraki (Alger) pour cause de rassemblement de dizaines de manifestants devant le chantier, afin d’exprimer leur rejet du gouvernement actuel. De son côté, le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, vient d’être boycotté par les syndicats du secteur qui étaient invités pour préparer l’épreuve du baccalauréat.
Ces revers cuisants subis par les ministres du gouvernement Bedoui montrent bien qu’il sera quasi impossible pour ces ministres de continuer à gérer même les affaires courantes. Alors qu’habituellement, les représentants du gouvernement étaient toujours bien accueillis par les populations, faisant ainsi de ces sorties leur principale activité, les ministres du gouvernement Bedoui constatent à leur grand dam que, cette fois, la donne a changé. Ces derniers se retrouvent privés de leur outil majeur de marketing politique. L’échec du gouvernement Bedoui et de ses ministres est, pour ainsi dire, acté. Il devient de plus en plus évident qu’aucun ministre ne pourra aller à la rencontre de la population sans créer l’émeute.
Cette équipe gouvernementale, à laquelle est confiée la promotion de l’élection présidentielle du 4 juillet prochain, s’engage dans une aventure à la fois hasardeuse et périlleuse. Le maintien de Bedoui et de ses ministres ainsi que celui d’Abdelkader Bensalah comme chef de l’État par intérim, sont synonymes d’impasse pour la transition.
Saïd Smati
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La multiplication d’annonces de nouvelles mesures pour renforcer les contrôles sur les transferts de devises découle-t-elle d’une alerte générale face à un éventuel emballement des fuites de capitaux ou est-elle une simple manœuvre ou une diversion pour contenter certaines revendications du mouvement populaire ?
en évacuant tout soupçon d’amplification de transferts illicites de fonds vers l’étranger, l’Exécutif en charge de la gestion des affaires courantes n’a cessé, ces derniers jours, de diffuser, à travers ses différents démembrements, instructions et communiqués pour annoncer l’instauration de nouveaux dispositifs pour détecter d’éventuelles tentatives de fuite de capitaux.
C’est ainsi qu’après la récente mobilisation des services des impôts pour renforcer les procédures de contrôle sur les flux de devises entre sociétés, le ministère des Finances vient d’annoncer, à son tour, de nouvelles mesures dans ce domaine, soit la mise en place de toute une nouvelle structure composée de représentants de diverses institutions, pour surveiller l’évolution des opérations de transfert de devises vers l’étranger.
Tel qu’indiqué dans un communiqué officiel diffusé avant-hier soir, “un comité de veille, chargé de suivre l’évolution des transferts en devises vers l’étranger, vient ainsi d’être mis en place, dans le souci, est-il précisé, de renforcer la vigilance en matière de transactions financières avec le reste du monde”. Composée de hauts fonctionnaires du ministère des Finances, de représentants de la Banque d’Algérie et de représentants de la communauté bancaire (Abef), cette nouvelle instance, est-il encore indiqué, aura pour mission de “s’assurer que les opérations de transfert en devises par les banques, en tant qu’intermédiaires agréés, sont exécutées dans le strict respect de la réglementation des changes édictée par la Banque d’Algérie”.
En ce sens, rappelle le ministère des Finances, les opérations de transfert de devises concernées par ce nouveau dispositif de surveillance sont celles transitant via le canal bancaire, soit les transferts liés au règlement de transactions d’importation de biens et services, ceux effectués dans le cadre d’investissements à l’étranger par des opérateurs résidant en Algérie et, enfin, les transferts de dividendes issus d’investissements directs étrangers en Algérie. En revanche, s’agissant des opérations d’exportations physiques de billets de banque — c’est-à-dire des cas de transferts de cash —, celles-ci, se contente d’indiquer le ministère des Finances, sont soumises à “un contrôle strict au niveau des postes frontaliers par les services compétents”. Intervenant sans doute en réaction à l’amplification de soupçons et de dénonciations, émis sur la place publique, sur des cas présumés de fuites colossales de capitaux engageant des oligarques liés au clan du Président déchu, les nouvelles mesures édictées en vue d’un contrôle sévère sur les transferts de devises laissent, pour le moins, perplexe, sinon sur leur crédibilité, du moins sur les motivations qui les sous-tendent.
Outre ce tout nouveau “haut comité de vigilance” mis en place avant-hier par le ministère des Finances, la Direction générale des impôts (DGI), faut-il en effet le rappeler, avait lancé, quelques jours auparavant, une espèce d’alerte générale à l’adresse de l’ensemble de ses services (DGE et directeurs de wilaya), afin de durcir leur contrôle sur toute demande d’attestation de transferts de devises par des sociétés locales ayant des liens juridiques ou autres avec d’autres entités implantées à l’étranger. Que faut-il y voir exactement ? De simples effets d’annonce destinés à conforter les promesses, jusqu’ici vagues, du vice-ministre de la Défense qui s’est engagé à sévir contre tout soupçon d’enrichissement illicite ou de corruption ? Ou alors une véritable alerte née d’un réel emballement des fuites de capitaux que les services compétents auraient effectivement constaté ces dernières semaines ? D’ordinaire seule compétente à exercer un contrôle sur les opérations de changes, la Banque d’Algérie, est-il utile de le rappeler ici, avait pourtant assuré récemment qu’aucun emballement des transferts de devises à l’étranger n’avait été constaté ces derniers mois, en comparaison avec les périodes précédentes.
Or, les fléaux très répandus et très dommageables de fuites de capitaux, faut-il en définitive le souligner, passent souvent, et depuis bien des années, par des pratiques autrement plus sophistiquées et moins contrôlées d’importations frauduleuses, de surfacturations et de créations à l’étranger de sociétés de services “écrans”.
Akli Rezouali
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L’Unpef, le Cnapeste, le Snapest, le SNTE, le Satef et le Cela rappellent être en conformité avec l’esprit et la teneur de la déclaration de soutien à la révolte populaire rendue publique le 1er avril dernier.
Dans le sillage du mouvement “millionnaire” de contestation populaire en marche depuis le 22 février dernier, les syndicats autonomes du secteur de l’éducation nationale ont boycotté, hier, la conférence nationale organisée et présidée par le nouveau ministre de l’Éducation nationale Abdelhakim Belabbed.
Ces syndicats organisés dans le cadre de la Confédération des syndicats algériens ont, en fait, décliné l’invitation du successeur de Benghabrit, et ce, pour prendre part à une rencontre consacrée à l’évaluation des préparatifs liés à l’organisation des examens de fin de cycle, notamment le baccalauréat, en présence des directeurs de wilaya. S’inspirant du principe de rejet de toute initiative du gouvernement de Noureddine Bedoui contestée par le peuple, les organisations syndicales autonomes l’Unpef, le Cnapeste, le Snapest, le SNTE, le Satef et le Cela rappellent être en conformité avec l’esprit et la teneur de la déclaration de soutien à la révolte populaire rendue publique le 1er avril dernier. Il est question donc d’une attitude forte de rejet de travailler avec le nouveau gouvernement dirigé par Bedoui, tel que mentionné dans le communiqué n°3 de la CSA qui appuie le “hirak populaire”. Ces syndicats de l’éducation avec d’autres organisations défendant les intérêts des travailleurs dans d’autres secteurs de la Fonction publique se sont exprimés en faveur de la révolution populaire, tout en réitérant leur attachement aux revendications démocratiques du peuple.
Le secrétaire général du Satef, Boualem Amour, a expliqué cette position de rejet du gouvernement. “Effectivement, on a décliné l’invitation du nouveau ministre de l’Éducation, en partant du principe de ne pas travailler avec le staff de Noureddine Bedoui déjà contesté par le peuple. Nous faisons partie de ce peuple qui aspire à un changement politique réel”, soutiendra le représentant du Satef. Pour sa part, Zoubir Rouina du syndicat des lycées d’Algérie (Cela) indiquera que “le boycott de la réunion présidée par Belabbed est une preuve de plus que nous rejetons ce gouvernement”. Le Cnapeste par la voix de M. Boudiba a réservé la même réponse négative au successeur de Benghabrit, en rappelant : “Notre syndicat refuse de cautionner et de conférer une légitimité à un gouvernement illégitime.
Pour nous, l’invitation du ministre est une provocation de plus à l’adresse des citoyens. Pis encore, je dirai que cette initiative est un défi au hirak populaire.” Meziane Meriane, SG du Snapest, précisera, quant à lui, que “le refus du Snapest de prendre part à la réunion au ministère de l’Éducation nationale s’inspire du profond respect qu’on a pour le peuple qui se bat au quotidien pour une rupture salvatrice pour l’Algérie”. Pour sa part, le président de l’Unpef, Sadek Dziri, rappellera que “le refus de notre syndicat est compatible avec les principes et le combat pacifique du peuple algérien qui reste mobilisé pour amorcer ne nouvelle ère démocratique en Algérie”. Le refus exprimé par les syndicalistes s’apparente, en réalité, à un nouveau désaveu au gouvernement de Noureddine Bedoui qui est rejeté massivement par le peuple.
Les membres de cet Exécutif sont indésirables, si l’on tient compte du “non” exprimé sur le terrain par la population locale lors des visites “interrompues et écourtées” des ministres ces deux derniers jours.
Hanafi H.
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Dans un entretien accordé à l’envoyé spéciale de France 2, candidat à présidentielle à cette époque, Abdelaziz Bouteflika avait déclaré «Si je n’ai pas un soutien franc et massif du peuple Algérien, je considère qu’il doit être heureux dans sa médiocrité » il ajoute tout confiant « Après tout, je ne suis pas chargé de faire son bonheur malgré lui, je vais rentrer chez moi et y rester pendant vingt ans. » Bouteflika n’est pas rentré chez lui, il est rentré au palais d’El Mouradia et c’est là qu’il y resta pendant vingt-ans ou presque.
Aujourd’hui marque le vingtième anniversaire de son élection à la tête du pays. Un post qu’il occupera pendant 19 ans, 11 mois et 18 jours. Aprés avoir renoncé à se présenter pour un cinquième mandant suite au refus franc et massif du peuple Algérien, il démissionne le 2 avril 2019 après six semaines de contestation populaire à travers tout le pays.
Après ses deux premiers mandats légitimes Bouteflika, modifie la constitution pour pouvoir se porter candidat à un troisième et quatrième mandant, pour le cinquième le peuple s’y oppose, massivement. Il prononce son dernier discours le 8 mai 2012, victime d’un AVC son Etat de santé s’est dégradé. Pendant plusieurs années, le peuple a eu un » fantôme » pour président. Bouteflika ne communique avec son peuple qu’à travers des lettres lues pendant le JT de 20.00 H, les Algériens ont même douté de leur fiabilité et demandent à savoir qui sont les personnes derrière ce lettres.
Son frère cadet Said Bouteflika profite de son état de santé, il dirige lui et son cercle restreint les affaires du pays. Le peuple se révolte pacifiquement et demande le départ du président, son frère et leur clan présidentiel. Après sa démission le combat continue, le peuple marche encore contre le système.
L’homme politique qui commença sa carrière de président comme étant « une planche de salut » pour le peuple Algérien, est sorti par la petite porte de l’histoire.
M.A.Y
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Un autre cas où la Constitution bloque, se révèle dépassée alors que la situation ne prête pas à un quelconque laisser-aller. Du fait de la nomination de Mohamed Loukal dans le gouvernement Bedoui, la Banque d’Algérie se retrouve sans gouverneur, et si l’on doit se fier à la Constitution ce sera ainsi jusque après la potentielle élection d’un président de la République jouissant de tous ses droits constitutionnels.
Déjà que le climat économique ne baigne pas dans une confiance qui permet de voir venir dans la plus grande sérénité, voilà donc depuis deux semaines la banque des banques sans maître à bord, Mohamed Loukal étant depuis deux semaines maintenant en charge du ministère des Finances.
Les mauvais esprits, mais pas aussi mauvais que cela en réalité, mettront sur le compte des conséquences collatérales le fait enregistré, pas plus tard qu’il y a deux jours, avec l’annonce faite par le département ministériel que dirige désormais M. Loukal sur la mise en place d’un comité de veille et de suivi, chargé de l’évolution des transferts en devises vers l’étranger afin de renforcer la vigilance en matière de transactions financières avec le reste du monde. Une décision qui, de façon implicite, remet en cause l’autorité de la Banque d’Algérie, une autorité remise en cause dans son fonctionnement évidemment, sans que soit mise en doute l’intégrité morale des personnes chargées de cette mission auparavant au sein de la Banque d’Algérie.
Mais, le fait est là, il renseigne amplement sur la conjoncture imposée à la banque des banques depuis le début du mouvement populaire, lorsque des voix parmi les spécialistes et même les profanes en questions financières se sont mises à s’élever pour exiger qu’on mette en sécurité des réserves de change du pays par crainte que des pontes parmi l’entourage de l’ex-président de la République se mettent à faire fuir leurs capitaux plus ou moins bien acquis en procédant à des transferts. C’est une passe imposée à la Banque d’Algérie qui a de quoi faire subir un sérieux impact, entre autres, à l’activité d’opérateurs économiques dont bon nombre, en temps normal déjà, n’ont jamais cessé de dénoncer les lourdeurs bureaucratiques dans la conduite de leurs transactions avec l’étranger lorsque arrivaient les formalités bancaires. Alors, avec la mise en place d’un comité tel celui dont il a été décidé la mise sur pied, comme l’annonce le ministère des Finances, la célérité qu’exigent depuis des années les hommes d’affaires algériens dans leurs opérations de commerce extérieur n’est sans doute pas acquise, du moins pas dans l’immédiat.
En fait, c’est presque tout le système monétaire est financier du pays qui pourrait se retrouver grippé par la défection d’un gouverneur de la Banque d’Algérie, également tête à penser du Conseil de la monnaie et du crédit. Surtout en cette conjoncture marquée, comme depuis la fin 2017, par le recours au financement non conventionnel, l’usage de la planche à billets qui nécessite une veille de tous les instants afin de présider à la mise en place de «correctifs» tel que ce fut le cas il y a à peine quelques semaines lorsque la Banque d’Algérie a imposé aux établissements financiers du pays le relèvement du taux des réserves obligatoires à 12% depuis le 15 février dernier dans le but de diminuer le fort accroissement de l’excès de liquidités.
La vacance du poste de gouverneur de la Banque d’Algérie en ces temps politiquement éminemment incertains est un luxe que le pays ne peut se permettre, mais il se l’offre malgré tout en raison de la Constitution qui veut que le président de la République soit le seul habilité à nommer ou relever le gouverneur de la BA, comme pour d’autres postes de haute responsabilité.
Azedine Maktour
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Les bénéficiaires des 160 logements APC/Cnep de Dar-el-Beïda, constitués en association (Lalla N’soumer) et détenteurs pourtant de décisions d’attribution datant de 1993, attendent toujours d’être livrés malgré les deux instructions données par le wali d’Alger pour leur régularisation. Selon l’association, la Cnep et l’APC de Dar-el-Beïda ne sont pas responsables de ce blocage.
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L’arrestation de Ali Haddad a fini par susciter les premières réactions négatives sur le club de football qui lui appartient, en l’occurrence l’USM Alger. En effet, on apprend que des sponsors importants comptent mettre fin à la coopération qui les lie au club algérois. Par ailleurs, plusieurs joueurs commencent déjà à penser à changer d’air l’année prochaine.
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La crise qui secoue le doyen des partis de l’opposition risque de se prolonger dans les travées des tribunaux avec la décision de l’instance présidentielle ou ce qu’il en reste, de porter l’affaire en justice.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – On savait que la période post-Hocine Aït-Ahmed allait être laborieuse au FFS, tant l’héritage était lourd à porter et suscitait bien de convoitises, mais on était loin de penser qu’elle allait enregistrer un sombre épisode comme celui d’avant-hier samedi. Avec, notamment, une situation pour le moins kafkaïenne puisque les deux clans qui se disputent cet héritage s’accusent mutuellement «d’accointances» avec le pouvoir.
Et ce dangereux développement des événements risque de trouver sa suite au niveau des tribunaux puisque le coordinateur de l’instance présidentielle du parti, chassé, ce samedi, du siège national, a décidé de porter plainte contre les «commanditaires» et les «auteurs» de ce «coup de force» et de ces «agissements gravissimes».
Pour Ali Laskri, qui vient d’être révoqué au même titre que son compère du présidium, Mohand-Amokrane Chérifi, pour «mauvaise gestion et dilapidation des deniers du parti», «politique d’exclusion et de marginalisation», «gestion unilatérale suivie jusque-là par ces trois membres», «refus de la collégialité et de toute forme de débat au sein des instances du parti», «exclusions expéditives et tous azimuts abusivement prononcées à l’encontre de deux membres de l’IP (Hayat Taiati et Soufiane Chioukh) et d’une vingtaine de cadres dont le P/APW de Béjaïa», le siège national du FFS a fait l’objet d’une «attaque violente d’un groupe de baltaguias, sans aucun lien organique avec le parti, pour empêcher la tenue d’une session extraordinaire qui visait, sur le plan politique, à renforcer le soutien du parti à la révolution citoyenne et sur le plan organique à adopter une feuille de route pour l’organisation du prochain congrès du parti».
Et d’accuser ce groupe de baltaguias d’avoir «forcé les portes du siège, détruisant tout sur leur passage, les portes, le mobilier, saccageant les voitures et agressant les militants qui s’y opposaient». Une «agression criminelle» dont Laskri accuse des «forces hostiles à la position du parti en faveur du mouvement citoyen» d’en être les instigateurs. L’instance présidentielle du FFS prévoit, par ailleurs, de convoquer une session extraordinaire du conseil national
une fois réunies les conditions de sa tenue conformément aux statuts du parti, et déclare «nulle toute rencontre, toute nomination, non conformes aux statuts du parti et toute décision n’émanant pas de l’instance présidentielle dans sa majorité, conformément à l’article 47 des statuts».
Elle appelle l’ensemble de ses structures (fédérations et sections), l’ensemble de ses militants et de ses élus à «s’organiser et à s’unir face à ces manœuvres de déstabilisation qui ne visent qu’à neutraliser le parti, dans son combat politique au côté de la population pour le triomphe de son projet politique, l’élection d’une Assemblée nationale constituante pour l’avènement de la 2e République».
Sauf que les adversaires de Laskri ne comptent pas reculer puisqu’ils ont donné suite à leur mouvement de contestation avec la tenue d’une session extraordinaire du Conseil national. Un conclave qui a accouché d’un comité de coordination provisoire qui se chargera de la préparation d’un congrès national inclusif du parti et la consolidation de la lutte politique dans le cadre des principes fondamentaux du parti.
Pour ce faire, un appel a été lancé en vue d’intensifier les efforts et l’action en associant tous les militants pour l’organisation de ce congrès. Un rendez-vous dont la date sera arrêtée ultérieurement, un comité de coordination provisoire sera chargé sous la supervision de Mehenna Haddadou, P/APW de Béjaïa, en coordonnant le travail avec les autres membres du parti.
M. K.
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Depuis le début du mouvement populaire contre le système politique, des soupçons ont pesé sur des hommes d’affaires quant à des opérations de transfert illicite de devises vers l’étranger.
Karim Aimeur – Alger (Le Soir) – A la fin du mois de mars, alors que la polémique faisait rage sur cette question, la Banque d’Algérie, dirigée par Mohamed Loukal, a affirmé que les informations relatives aux transferts de capitaux, par le canal bancaire, « sont dénuées de tout fondement ». Mais avant-hier, dans la soirée, le ministère des Finances, dirigé par le même Mohamed Loukal, entre-temps promu ministre dans le gouvernement de Bedoui, a annoncé la mise en place d’un comité de veille et de suivi, chargé de suivre l’évolution des transferts en devises vers l’étranger.
Son objectif ? Renforcer la vigilance en matière de transactions financières avec le reste du monde et débusquer les fraudeurs. Ce comité est composé de hauts fonctionnaires du ministère des Finances, de représentants de la Banque d’Algérie (BA) et de représentants de la communauté bancaire (Abef).
Le comité a pour mission de s’assurer que les opérations de transferts en devises par les banques, en tant qu’intermédiaires agréés, sont exécutées dans le strict respect de la réglementation des changes édictée par la Banque d’Algérie, a expliqué le ministère des Finances.
Que s’est-il alors passé entre-temps pour que M. Loukal passe d’un homme qui « dément des rumeurs » à un homme qui « donne du crédit aux mêmes rumeurs » ?
Il y a d’abord sa promotion au poste de ministre. Mais il y a surtout ce communiqué du chef d’état-major de l’APN qui a parlé ouvertement de tentatives de faire fuir des capitaux volés et s’enfuir vers l’étranger.
Le 2 avril, jour de la démission de Bouteflika, Ahmed Gaïd Salah a parlé de « vastes opérations de pillage et de dilapidation qu’a connues notre pays, ciblant ses potentiels et ressources économiques et financières ». Il s’est interrogé sur « les moyens qui ont permis à cette poignée de personnes d’amasser des richesses immenses par des voies illégales et dans un court laps de temps, en toute impunité, profitant de leur accointance avec certains centres de décision douteux, et qui tentent ces derniers jours de faire fuir ces capitaux volés et s’enfuir vers l’étranger ».
Dans son communiqué, le ministère des Finances a expliqué que les opérations de transferts en devises par les banques sont classées en trois catégories. Il s’agit du règlement des opérations d’importation de biens et services, conformément à la législation et à la réglementation régissant le commerce extérieur et des changes en vigueur, des transferts dans le cadre d’investissements à l’étranger effectués par un opérateur résident en Algérie et les transferts des dividendes liés à des investissements directs en Algérie.
En tout cas, l’annonce du ministère des Finances confirme les soupçons sur des opérations de transferts illicites de devises à l’étranger.
Mais la décision semble avoir des objectifs politiques destinés, au même titre que la décision relative à l’interdiction de sortie de territoire national pour plusieurs hommes d’affaires, à calmer la rue qui demande des comptes aux « voleurs ». C’est une réponse au slogan « Vous avez dévoré le pays, espèce de voleurs ». « C’est destiné à calmer le peuple en lui disant qu’on est en train de surveiller le mouvement des capitaux », soutient l’expert économique Ferhat Aït Ali, contacté par Le Soir d’Algérie.
Il affirme que le ministère des Finances n’a pas le droit d’installer un tel comité qui relève des prérogatives de la Banque centrale.
« C’est une compétence de la Banque d’Algérie de contrôler a posteriori la régularité des opérations de transfert de devises. Il s’agit donc d’un empiétement des prérogatives de la Banque centrale », souligne notre interlocuteur.
K. A.
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Saïd F.
«On ne m’a pas compris quand j’ai dit que je préférais voir l’Afrique du Sud organiser la CAN plutôt que l’Egypte !»
Le sélectionneur national, Djamel Belmadi, a une nouvelle fois déclaré que l’objectif de la sélection nationale à la prochaine phase finale de la CAN qui aura lieu en Egypte cet été sera de ramener le trophée à la maison. Interrogé par le média égyptien superkora, le coach national a, toutefois, admis que l’Algérie ne sera pas l’unique favorite pour ce tournoi continental : «L’Algérie aussi est l’un des favoris pour ce tournoi. On viendra en Egypte pour gagner le trophée. On donnera le maximum sur le terrain pour réaliser cet objectif même si ça ne sera pas une mission aisée.»
«Il y a plusieurs favoris pour la victoire finale»
Même s’il n’a pas caché une nouvelle fois son ambition de mener l’Algérie au sacre final, Djamel Belmadi, lucide, a reconnu que la concurrence sera rude cette année, d’autant plus que pour la première fois de l’histoire, le tournoi regroupera 24 nations et non pas 16 comme ce fut le cas auparavant : «Il y a beaucoup de sélections qui peuvent remporter cette CAN. Bien sûr, l’Egypte fait officie de grand favori. Ayant gagné à plusieurs reprises ce trophée, elle dispose d’une grande expérience dans cette compétition et jouera à domicile. Après, je peux citer d’autres favoris, le Maroc, la Tunisie, le Sénégal et le Nigeria. Personne ne peut dire pour l’heure qui peut gagner cette CAN.»
«Toutes les équipes qualifiées se valent»
L’ancien sociétaire de l’Olympique de Marseille assure qu’à la CAN, il faudra prendre toutes les équipes au sérieux et surtout ne sous-estimer aucune : «Il n’y a pas d’équipe faible à la CAN. Toutes les sélections qualifiées se valent. On sait que tous les matchs en Afrique sont difficiles. Même les nations qui n’ont pas une grande histoire dans le football et qui n’ont rien gagné seront difficiles à battre. Il faut faire attention et se préparer en conséquence.»
«Je ne connais pas toutes les équipes»
Belmadi a enchaîné en admettant toutefois ne pas connaître parfaitement l’ensemble des 24 équipes qualifiées : «Bien sûr, je ne connais pas toutes les équipes qualifiées. Il y a eu de nouvelles sélections qui vont jouer la CAN pour la première fois, mais cela ne veut pas dire qu’elles sont faibles. Cette fois, il y a beaucoup d’équipes, je ne pourrai donc pas toutes les voir.»
«Le changement du calendrier est une bonne chose pour les joueurs»
En plus de se jouer avec 24 nations, la prochaine phase finale de la CAN se tiendra pour la première fois en été et non pas en hiver, comme cela était le cas par le passé. Un changement salué par le coach national : «C’est sûr que c’était un peu difficile de jouer cette compétition en hiver car les joueurs perdaient des matchs en club et c’est toujours compliqué. Les joueurs africains ont toujours eu des problèmes par rapport à cela. Les clubs européens réfléchissaient à deux fois avant d’engager un joueur africain. Maintenant, il n’y aura plus ce problème, même si cette fois-ci, il y aura le problème du climat, mais bon, on va accepter cela.»
«On ne m’a pas compris quand j’ai dit que je préférais voir l’Afrique du Sud organiser la CAN plutôt que l’Egypte !»
Avant l’attribution de cette 32e édition de la CAN, Djamel Belmadi avait affiché publiquement sa préférence à ce que l’Afrique du Sud soit désignée pour remplacer le Cameroun dans l’organisation du tournoi. Cela a semble-t-il froissé nos amis égyptiens et a contraint Belmadi à expliquer ses propos : «Quand j’ai dit que je préférais que l’Afrique du Sud organise la CAN au détriment de l’Egypte, certaines personnes ont mal compris ce que je voulais dire, alors que mon message était pourtant clair. Je n’ai aucun problème avec l’Egypte, un pays frère en plus. J’ai surtout évoqué le climat, c’est tout. En Afrique du Sud, au mois de juin, c’est le début de l’hiver et du coup, c’est la meilleure période pour jouer au football.”
«Arrêtons la fitna entre l’Algérie et l’Egypte !»
10 ans plus tard, l’Algérie va retourner en Egypte pour disputer la CAN et oublier définitivement les évènements malheureux qui ont émaillé la rencontre entre les deux pays, pour le compte des éliminatoires de la Coupe du monde 2010. Belmadi a appelé à faire cesser la « fitna » entre les deux peuples : «On est des frères avant tout. Je me souviens que j’étais consultant pour beIN Sports, avant le match d’Oum Dourmane entre les deux pays. J’avais appelé tout le monde à ce que cesse la fitna. Ce n’est que du football et la meilleure équipe sur le terrain gagne et c’est tout.»
«On assistera à un grand tournoi cet été»
Enfin, le coach national a précisé que l’Egypte disposait de tous les moyens qui vont lui permettre de bien organiser cette CAN-2019 : «J’ai eu une bonne impression jusque-là du pays. On a été bien accueillis et tout s’est bien passé. Je pense qu’on assistera à un grand tournoi et tout sera bien réussi.»
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Le CHU n’a pas signé de contrat de maintenance avec le fournisseur, la commande de la pièce défectueuse doit transiter par le contrôle financier pour être adoptée, d’autres services ont aussi leur mot à dire. Bref, un parcours du combattant, c’est la procédure pour réparer ou faire réparer un appareil de la radiologie centrale du CHU de Constantine, autrefois célèbre pour ses compétences, aujourd’hui, pour ses appétences de la bureaucratie et de… l’incompétence. Tout cela pour dire que l’IRM (imagerie par résonnance magnétique) est encore en panne.
de Constantine, Hamid Bellagha
Tout comme le seul scanner du CHU, il y a quelques semaines, tout comme les robots d’analyses diverses régulièrement. «A Constantine, on essaye de traiter les malades, mais on s’évertue à ce que l’appareillage de la radio centrale et autres services soient toujours en panne», dixit un médecin qui exerce au CHU depuis 25 ans et qui ne fait que constater la déliquescence de celui qui était le second hôpital civil en Algérie, après Mustapha-Pacha d’Alger. «Cela ne soumet pas tellement la direction du CHU, a remarqué notre interlocuteur, car en amont tout a été mal fait. Les contrats avec les fournisseurs de l’appareillage médical se font toujours dans l’opacité et ne bénéficie aucunement au CHU, donc aux malades.
Et à la moindre panne, on se retrouve à la merci de l’opérateur étranger et pour les réparations et pour les pièces de rechange ». Tout ça pour dire que la panne de l’IRM, qui va vers une trentaine de jours, devient «banale» dans l’incurie qui caractérise le CHU de Constantine. Il faut dire que la sur-utilisation de cet appareil, et d’autres, fait que les pannes deviennent fréquentes quand elles ne sont pas provoquées pour permettre au personnel de se «reposer», et d’orienter, en même temps les malades «pour rendre service» vers les cliniques privées ou le moindre des examens d’IRM dépasse 25 000 DA.
General Electric, l’entreprise américaine qui fournit en partie le CHU, a bien délégué un de ses techniciens pour une réparation de l’appareil, il y a déjà quelques mois, pour que notre fameux IRM se remette à faire des caprices et refuse encore de fonctionner depuis trois semaines. Le diagnostic, cette fois, incrimine une pièce défectueuse qui doit être remplacée impérativement, mais les écueils administratifs cités plus haut, conjugués au laisser-aller des responsables de l’hôpital Ben Badis font que la panne a encore de beaux jours devant elle. De même que les cliniques privées qui foisonnent, comme par hasard, aux alentours du centre hospitalier de Constantine.
La fameuse pièce devrait être ramenée de l’espace géographique de l’Union européenne, mais la date ne nous a pas été communiquée, tout simplement parce que personne n’est en mesure de le faire. En attendant, le directeur général du CHU continue de traquer les femmes de ménage en retard à leur boulot, le personnel médical qui ne s’acquitte pas de sa garde, le plombier qui vole quelques tuyaux de plomb, mais ne se soucie guère des problèmes vitaux pour le malade. Comme les pannes de l’IRM, du scanner et la livraison du centre pour cancéreux qui n’en finit pas d’étaler ses travaux qui durent depuis… 12 ans !
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