De nombreux présidents d’APC des communes situées au nord du chef-lieu de wilaya comme Bouandas, Aït-Tizi, Bousselam, Draâ Kebila et Hammam Guergour ont décidé de ne pas prendre part à la préparation de l’élection présidentielle programmée pour le 4 juillet prochain, ni de réviser les listes électorales, comme cela se fait à la veille de chaque échéance électorale.
Cette attitude vient conforter celle des magistrats, notamment ceux regroupés dans le Cercle des juges, qui ont décidé de ne pas superviser ni encadrer le processus de la révision des listes électorales et jusqu’à la validation des résultats de l’opération de vote.
Des réunions sont organisées dans d’autres communes de la wilaya pour décider de prendre part ou de boycotter ces opérations. Notons que la wilaya de Sétif est constituée de 60 communes. D’un autre côté, les étudiants des deux pôles universitaires, Ferhat-Abbès et Lamine-Debaghine ont organisé d’impressionnantes marches qui se sont ébranlées à partir des deux campus pour se rejoindre devant le siège de la wilaya. Scandant des slogans hostiles au pouvoir, les milliers d’étudiants promettent de ne pas arrêter leur contestation jusqu’au départ de toutes les figures de l’ancien système. « Maranach habssine, koul youm massira » (on n’arrêtera pas la contestation, chaque jour une marche). « Talaba youridoun yetnahaw ga3 ! » (Les étudiants veulent qu’ils soient tous dégagés). Ces slogans, et bien d’autres de même teneur, ont été repris en chœur toute la matinée d’hier par des étudiants durant leur itinéraire les menant devant le siège de la wilaya.
Pour leur part, les travailleurs de la commune de Sétif ainsi que ceux de la Poste sont entrés en grève pour une durée de quatre jours en soutien au mouvement de protestation. Les agents de l’agence AADL ont pour leur part organisé, hier matin, un sit-in devant leur siège pour soutenir également les revendications de la majorité du peuple algérien.
Imed Sellami
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Malek Mohamed a été nommé, aujourd’hui 17 avril, à la tête de la police des frontières succédant à Hamid Goussem, selon une source bien informée du site d’information ALG24, « Les passassions de consignes ont lieu actuellement .»
Ce remplacement suit celui du DRH de Mohamed Berkouk, directeur des ressources humaines, par le commissaire principal Nabil Hassani, toujours selon la même source citée plus haut.
M.A.Y
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L’événement n’est pas passé inaperçu, hier à l’annonce de la démission de l’un des 3 «B» longtemps décriés au cours des marches et manifestations populaires, puisque la sortie du président du Conseil constitutionnel a fait l’unanimité et les avis sont partagés, même si, en gros, c’est l’optimisme qui a gagné l’ensemble des citoyens, sans exception.
Abdelhalim Benyellès – Alger (Le Soir) – En effet, c’est l’avis de Djamel le sociologue, rencontré parmi la foule qui circulait l’après-midi dans la rue Hassiba, qui résume la situation sous un œil pédagogique et avisé en déclarant que «l’événement en lui-même ne constitue guère une surprise mais un fait qui obéit à une logique telle que définie par les dernières évolutions du mouvement populaire, notamment depuis la nomination de Bensalah à la tête de l’Etat», et d’ajouter que «l’option de l’élection présidentielle choisie par Gaïd Salah allait à l’encontre des voix clamées par le peuple depuis plusieurs vendredis». Autant dire que pour lui, le régime va finir par abandonner l’option d’une présidentielle précipitée.
Un autre avis qui va dans le même sens émane d’un citoyen retraité qui prévoit la chute imminente de la deuxième tête, celle par qui vient toute la grogne de la population depuis sa nomination intérimaire, à la tête de l’Etat, à savoir Bensalah. «Avec la chute des deux têtes réclamées par la rue, le pouvoir aura cédé à la pression, et prouvé la situation d’affolement qui prévaut actuellement au sein des décideurs qui ont opté sans réfléchir pour une élection présidentielle dont les conditions ne s’y prêtent guère», a-t-il résumé. Pour lui, la mise à l’écart du chef de gouvernement Bedoui ne devient plus une exigence pressante, du moment que l’idée d’une élection sera écartée.
Pour la jeune Samia (23 ans) qui souhaite que le président du Conseil constitutionnel soit remplacé par un homme qui ne représente pas les symboles du régime, mais tout en prévoyant la mise à l’écart dans les tout prochains jours de Abdelkader Bensalah, se voit satisfaite du mouvement populaire dont les efforts n’ont pas été vains. Sa compagne, la trentaine, considère aussi que la révolte populaire a enfin porté ses fruits et prévoit déjà une nouvelle ère sans les symboles du système les plus influents sur la vie politique du pays.
Enfin, le libraire Ahmed voit les choses autrement, en optant pour la méfiance et la vigilance, en témoigne son affirmation : «faut pas crier victoire», car selon lui, l’avenir appartient aux hommes intègres et honnêtes qui doivent remplacer les symboles du système qui ne se résument pas seulement aux 3 «B», «et ils sont nombreux !», prévient-il.
A. B.
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Est-il difficile pour des responsables, toujours en poste et en pleine révolution pacifique, de se départir des pratiques autoritaires du système décrié dans toute l’Algérie ?
Karim Aïmeur – Alger (Le Soir) – Alors que le peuple s’oppose à l’élection présidentielle, les maires de plusieurs communes refusent de l’organiser, les magistrats qui ne veulent pas superviser le scrutin se plaignent de pressions exercées par le ministère de la Justice afin de les contraindre à participer à l’opération.
Le porte-parole du Club des magistrats, Merzougui Saâd Eddine, a dénoncé, hier, sur TSA, des pressions «exercées sur les magistrats qui boycottent les élections du 4 juillet et ont refusé d’entamer aujourd’hui la révision des listes électorales».
Il a précisé que ces pressions ont notamment été exercées sur les magistrats des cours de justice d’Oued Souf et Annaba, affirmant que la révision des listes électorales est «boycottée unanimement par 23 cours de justice».
Hier matin, le ministère de la Justice a affirmé que l’opération de révision des listes électorales se déroulait dans de «bonnes conditions», soulignant que seuls quelques magistrats refusent d’assurer l’opération.
Ces derniers seront «remplacés», selon le département de la Justice.
Selon le porte-parole du Club des magistrats, dans certaines cours, «des conseillers et procureurs ont été chargés d’entamer la révision des listes électorales alors que, normalement, c’est aux juges que revient cette tâche».
«Nous mettons en garde le ministère de la Justice contre les conséquences de ces agissements», a-t-il averti avant d’annoncer un nouveau sit-in par les magistrats devant le ministère de la Justice pour demander «le départ des trois B du ministère, qui sont le ministre Brahmi, le secrétaire général Boudjemâa Aït Aoudia et l’inspecteur général Benhachem Tayeb».
Pendant ce temps, les maires de plusieurs communes se concertent pour rejeter l’organisation du scrutin.
K. A.
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Dans un tweet, l’homme d’affaires algérien Issad Rebrab annonce s’être rendu ce matin à la brigade de Gendarmerie Nationale de Bab Djdid (Alger) afin d’être entendu à propos des activités du Groupe Cevital, et du blocage dont l’entreprise est victime depuis plus de deux ans.
Je me suis rendu ce matin à la brigade de gendarmerie de Bab Jdid. J’ai été entendu sur les activités du @GroupeCevital et les blocages dont elle fait l’objet. Notre Groupe est, à l’instar du peuple, une victime du système et de sa mafia économique. #Algérie
— Issad Rebrab (@IssadRebrab) 17 avril 2019
Ce témoignage intervient alors que la brigade de recherche de la Gendarmerie nationale a été chargée par le parquet général d’Alger d’enquêter dans les affaires douteuses de l’entourage du clan de l’ancien président, rappelle le site d’information Alg24.
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Hassene Rabhi,ministre de la communication et Porte-parole officiel du gouvernement défend les nouvelles recrues de Bedoui, selon le site d’informations El Bilad.
Le ministre a défendu ses confrères qui se font expulser par les citoyens durant leurs visites de travaille sur le terrain. Il répond aux citoyen qui exprime ainsi leur refus que » les ministres ont rejoint le gouvernement pour répondre à l’appel de la patrie. » Il ajoute que faire partie du gouvernement est « un service publique. »
Le Porte-parole du Gouvernement ajoute que les personnes qui ont entravé les visites des ministres « peu nombreux et manipulés ».
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EURL Comptoir de la patience, entreprise spécialisée dans l’accompagnement en termes de services de financements et d’aide à l’acquisition de biens par facilité de paiement, à travers son offre inédite ‘TASHIL’, annonce l’inauguration de son nouveaux centre d’appel, sis à Draria, Alger.
Poursuivant sa politique d’offrir un service complet, fiable et accessible à tous les citoyens à travers le pays, EURL Comptoir De La Patience annonce officiellement l’inauguration de ses nouveaux locaux qui accueillent un centre d’appel ayant pour objectif l’orientation et l’accompagnement de ses clients.
Composé par une équipe de téléconseillers hautement qualifiés, formés selon les standards internationaux et supervisés par des spécialistes en la matière. Ce centre d’appel est opérationnel 6 jours / 7 de 8h 30 à18h, via un seul numéro dédié : « 0770 712 712 ». Et ce, pour répondre aux différentes interrogations des clients, tant sur la partie légale et commerciale que sur la partie procès et traitement de dossiers.
Sur un autre registre, il est utile de rappeler que l’offre ‘TASHIL’, propose un large choix de véhicules avec un accompagnement tout au long de l’engagement du client. Durant cette période EURL Comptoir De La Patience propose la gamme commercialisée par le groupe Sovac, à savoir la Seat Ibiza et Arona, Volkswagen Polo, Skoda Fabia et Rapid, ainsi que la citadine de Hyundai MIB, en l’occurrence la I20, disponible en bloc essence et diesel associé à une boite BVA, et ce sous un délai qui ne dépasse pas les 45 jours.
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L’assemblée populaire communale de Cherchell, wilaya de Tipaza refuse à leur tour de procéder à la révision des listes électorales de l’élection présidentielle prévue pour le 04 juillet 2019.
Cherchell rejoint ainsi les autres commune des autres wilaya qui ont pris la même décision qui est celle de refuser de procéder à la révision des listes électorales parmi ces commences on cite: Amizour et Tizi N’berber de Béjaia, Souk El Tnine de Tizi Ouzou.
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Toujours à l’écoute de ses clients, Ooredoo lance « Hanya », sa nouvelle offre avec une tarification aussi exceptionnelle qu’inédite à moins de 1 DA.
En effet, « Hanya » permet au client de Ooredoo de bénéficier de la tarification la moins chère du marché algérien avec notamment des appels vers tous les réseaux nationaux à 0,99 DA / 10 secondes.
Très flexible et adaptée aux besoins de ses clients, l’offre prépayée « Hanya » propose des bonus spéciaux offerts sur tout rechargement de 500 DA en une seule opération.
Cette offre inédite propose également une multitude d’avantages déclinés en deux recharges dédiées, à savoir :
La nouvelle offre « Hanya » est proposée en deux formules, à savoir : 200 DA avec un crédit initial de 100 DA, ou bien 500 DA avec l’une des deux recharges Hadra ou Internet.
L’offre « Hanya » proposant une tarification exceptionnelle à moins de 1 dinar par palier de 10 secondes est disponible au niveau de tous les Espaces Ooredoo, les City-Shops, les Espaces Services Ooredoo et les points de vente agréés à travers tout le territoire national.
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Des centaines de syndicalistes et de travailleurs se sont rassemblés mercredi devant le siège central de l’Union générale de travailleurs algériens (UGTA) à Alger, pour réclamer le départ du secrétaire général de la centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi Saïd.
Les manifestants, venus de plusieurs régions du pays, ont occupé la rue Aissat Idir où se trouve le siège de l’UGTA, fermé depuis la matinée, en scandant des slogans hostiles à Sidi Saïd.
Sur les banderoles brandies par les manifestants, on peut lire notamment « Oui pour une UGTA des travailleurs », « Sidi Saïd ne nous représente pas », ou encore « Respect de la volonté populaire ».
« Nous voulons récupérer l’UGTA et la mettre au service des travailleurs, en la remettant sur la voie tracée par feus Aïssat Idir et Abdelhak Benhamouda », réclame un des syndicalistes, regrettant que depuis « l’arrivée de Sidi Saïd à la tête de l’UGTA, la centrale syndicale est au service du patronat ».
Outre ces revendications, d’autres syndicalistes et travailleurs, issus des différentes entreprises publiques, ont saisi l’occasion pour réitérer leurs revendications sociales, telles que la suppression de l’Impôt sur le revenu global (IRG), notamment pour les retraités.
Les forces de l’ordre, présentes en force sur les lieux, se sont contentées d’encadrer cette action de protestation.
Ce mouvement contestation intervient quelques jours après l’annonce par M. Sidi Saïd d’avancer la date de la tenue du 13e congrès de l’UGTA (le mandat actuel devait initialement prendre fin le 10 janvier 2020) et de sa décision de ne pas se présenter pour un nouveau mandat.
Une commission nationale de préparation de ce congrès sera créée et tiendra le 27 avril courant une réunion pour mettre les mécanismes et les mesures préparatifs du congrès ainsi que la date de sa tenue.
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Le 22 février 2019 marque la fin d’un Régime et la naissance d’une Nation. Le Peuple Algérien a exprimé sa souveraineté pleine et entière. Il l’a fait pacifiquement, conformément au droit constitutionnel et à la responsabilité qui est la sienne, marquant ainsi sa volonté de changement radical dans le respect des principes républicains.
Le Peuple aspire à l’édification d’une deuxième République, un Etat de droit inclusif fondé sur la justice sociale pour tous, les droits et les libertés individuelles et collectives, et des institutions solides.
Le Peuple exprime son souhait le plus cher de voir apparaître dans les plus brefs délais, une solution politique à l’impasse institutionnelle dans laquelle les autorités actuelles ont plongé le pays. Il rejette toute tentative de récupération politique, démagogique, populiste ou sécuritaire, mais prend acte des intentions et des projets exprimés par plusieurs acteurs politiques ou de la société civile.
Ce jour, nous lançons un appel par devoir envers la Nation : Que toutes les femmes et les hommes de bonne volonté, que toutes celles et ceux qui par leur intégrité et leurs compétences, ont vocation à guider et servir le Peuple dans ses revendications légitimes ; unissent leurs forces et leurs engagements dans un projet commun issu d’un dialogue et d’un consensus national.
Nous lançons un appel pour l’organisation des « Assises Nationales de la Transition » qui permettront ce dialogue et ce consensus entre les porte-paroles désignés par le Peuple et le Peuple lui-même. Ces assises ont pour vocation d’instaurer un débat sur le programme commun de transition, et la désignation des membres de la constituante en charge de rédaction d’une nouvelle constitution pour une deuxième République.
Parce qu’une initiative collective est désormais nécessaire, nous invitons au dialogue effectif et constructif, les personnes suivantes qui se sont déclarées dans le mouvement national et ont exprimé leurs engagements politiques individuellement: Mokrane Ait Larbi, Zoubida Assoul, Basma Azouar, Ahmed Benbitour, Mostefa Bouchachi, Djamila Bouhired, Chems Eddine Chitour, Hedda Hezam, Taleb Ibrahimi, Fares Mesdour, Smail Lalmas, Abdelaziz Rehabi et Karim Tabou. (Liste non exhaustive)
Par devoir envers la Nation, toutes ces personnes qui auront pour seule mission de servir le pays et garantir une alternative au système actuel, s’emploient collectivement à construire l’alternance à laquelle aspire le Peuple Algérien.
Les « Assises Nationales de la Transition » seront un espace de débat inclusif portant sur :
La définition du projet de société de la Nation du 22 février ;
La mise en place d’institutions chargées de gérer la période de transition ;
La désignation et l’agrément des personnalités intègres, compétentes et indemnes de tout soupçon de connivence avec le « système », devant siéger au gouvernement provisoire ;
L’élaboration de l’ensemble du dispositif électoral : révision de la loi électorale et le dispositif de surveillance nationale et internationale d’un processus électoral crédible et transparent ;
La fixation d’un calendrier électoral avec l’élection d’une Assemblée Nationale Constituante comme première étape pour la rédaction d’une nouvelle Constitution mettant en place l’Etat de Droit qui donnera naissance à la deuxième République.
Parce que le Peuple Algérien souhaite voir s’engager ses représentants dans des collectifs constructifs et fédérateurs, parce qu’il veut sortir au plus vite de l’impasse constitutionnelle, ces « Assises Nationales de la Transition » offrent une formidable opportunité de dialogue où chacun peut exprimer sa vision, et où tous ensemble nous participerons à la refonte de nos institutions, pour une meilleure justice sociale, une redistribution équitable des richesses, une affirmation des droits et libertés et l’établissement d’un Etat de droit.
***Une Algérie forte et juste pour un Peuple souverain et pacifique***
Collectif des Algérien(e)s des Alpes-Maritimes 16 avril 2019
ASSISES NATIONALES DE LA TRANSITION
Signataires (par ordre alphabétique) :
Boualem ALIOUAT (Professeur, Université de Nice)
Omar BERKOUK (Expert économique Consultant)
Houria BOUKHLIF (Psychologue, Expert judiciaire)
Mustapha DEBIEB (Cadre retraité)
Malika KADRI (Enseignante universitaire, Nice)
Djamal LIMANE (Doctorant en Science de Gestion, Université de Nice)
Lyes LIMANE (Éducateur EPS)
Hocine MEDDAHI (Citoyen algérien)
Malika SAADOUN (Expert judiciaire, interprète et traducteur)
Malika SAID MANSOUR (Fonctionnaire)
Contribution ouverte sur la plateforme : http://chng.it/47dQ6kdgFn
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« Renouveler le personnel politique au pouvoir est une nécessité », a affirmé la politologue Louisa Driss Ait Hamadouche, qui était mercredi matin l’invité de la réaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne.
Entrant directement dans le vif du sujet, elle fait savoir que l’amorce d’une véritable transition « est beaucoup plus compliqué que de remplacer une personne par une autre », surtout lorsque cette personne faisait déjà partie d’une structure qui est contestée et contestable. « Le but est de parvenir à un véritable changement de système politique », ajoute-t-elle.
Pour réussir un véritable changement, Mme Driss Ait Hamadouche, estime qu’il faut éviter les solutions rapides, puisque, selon elle, c’est le plus court chemin d’aller à la case départ. « C’est comme si on demande à quelqu’un de très malade de guérir très vite » dit-elle, en précisant : certes, « on ne peut pas rester dans une situation de crise très longtemps, mais il faut prendre le temps afin d’opter pour les bonnes solutions ».
Evoquant la situation politique depuis la démission du président de la république, l’invité de la rédaction estime que « nous sommes pas en période de transition » mais plutôt « dans une logique constitutionnelle » qui consiste à remplacer un président qui a été contesté par la rue par un président qui sera contesté.
Selon elle, il faut absolument aller vers « un gouvernement réellement technocratique qui soit accepter par la population et qui soit totalement neutre politiquement » et ensuite, ajoute-elle, créer une instance qui soit réellement indépendante pour organiser en amont et en avale des élections présidentielles .
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La révision des listes électorales, qui devait commencer hier 16 avril,est sérieusement hypothéquée dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj. Dans un communiqué rendu public, lundi après-midi,et lu par le président de l’APC d’El-Maïn, ce dernier a annoncé qu’il boycottera la préparation du scrutin et la révision des listes électorales.
Le maire de cette commune, située au nord de la wilaya, a déclaré également que cette position est partagée par ses pairs des communes de Djaâfra, de Teffreg et d’El-Colla, ce que nous n’avons pas pu confirmer auprès des concernés eux-mêmes, restés injoignables. D’autres présidents d’APC de la wilaya pourraient prendre cette position qui traduit le rejet par la population de la présidentielle annoncée pour le 4 juillet.
Cette attitude vient conforter celle des magistrats, notamment ceux regroupés dans le Club des magistrats, qui ont décidé de ne pas superviser ni d’encadrer le processus de la révision des listes électorales, ni une quelconque étape du processus électoral.Il faut noter aussi la grève observée par les agents de presque toutes les communes de la wilaya, un mouvement qui pourrait perturber, voire faire capoter, l’opération qui doit permettre d’assainir le fichier électoral et faciliter le vote des citoyens le 4 juillet prochain.“Il n’y a pas que les bureaux des élections qui sont boudés par les fonctionnaires.Tous les guichets sont déserts”, dira un agent de l’APC de Bordj Bou-Arréridj.
Chabane BOUARISSA
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Dans un communiqué rendu public hier, mardi, les magistrats exerçant près la cour de Chlef ont fait savoir, au nom de leur syndicat local qu’ils ont décidé de boycotter l’ensemble des opérations liées à la révision des listes électorales suite à la convocation du corps électoral décidée par le chef de l’État par intérim.
“C’est dans le but de nous joindre à la mobilisation du peuple algérien, que nous avons décidé, en tant que magistrats exerçant près la cour de Chlef, de boycotter toutes les opérations relatives à la révision des listes électorales prévues du 16 au 23 avril courant.
Nous respectons de fond en comble le choix de toute la population algérienne qui a dit son mot à travers les différentes marches pacifiques qui ont étonné le monde entier de par la qualité et l’importance du niveau présenté chaque vendredi”, expliquent les magistrats dans leur communiqué.
AHMED CHENAOUI
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L’ancien juge Abdellah Hebboul estime, dans un entretien accordé à Liberté, que la démission de Tayeb Belaïz de la présidence du Conseil constitutionnel n’en est pas une “d’un point de vue purement juridique”. C’est plutôt “un acte volontaire de l’employé pour rompre ses relations avec le travail qu’il occupe”. Dans le cas de Belaïz, le juge a ajouté que “c’est le peuple qui l’a forcé à démissionner et il a donc quitté son poste et non pas démissionné”.
En ce sens, Abdellah Hebboul a appelé tous les membres du Conseil constitutionnel à démissionner. “La composition actuelle du Conseil constitutionnel, présidé par Belaïz, a pris la décision dangereuse d’annuler les élections du 18 avril, ce qui est contraire à la Constitution.” Et d’ajouter : “Le 13 mars, après s’être réuni, le Conseil constitutionnel a décidé de ne pas étudier les dossiers des candidats sur la base du décret de Bouteflika de retirer le décret appelant la commission électorale, en ce sens que les membres du Conseil constitutionnel ont tous violé la loi et dans le jargon juridique c’est une erreur délibérée et grave.”
Au sujet de la démission de Belaïz, notre interlocuteur a déclaré : “Le vice-président du Conseil constitutionnel assure la présidence du conseil intérimaire pendant 15 jours, pour désigner un président élu.” Répondant à la question sur la possibilité que le chef de l’État (Abdelkader Bensalah) nomme un président du Conseil constitutionnel pour une durée de huit ans (mandat légal de tout président du Conseil constitutionnel), le juge a indiqué que “la loi ne prévoit pas cette situation, mais il n’est expressément pas interdit au chef de l’État de nommer un nouveau président du Conseil constitutionnel, tout comme elle ne lui accorde pas un tel pouvoir”. “La philosophie de la Constitution empêche Bensalah de nommer un nouveau président du Conseil constitutionnel”, a-t-il déclaré, expliquant que “la démission de Belaïz est une réponse à la demande politique du peuple algérien qui demande aussi le départ du chef de l’État appelé, lui aussi, à démissionner”.
Le juge Hebboul s’attend aussi à une démission du gouvernement pour entrer dans une vraie période de transition en indiquant : “Le président de l’État ne peut nommer un nouveau gouvernement et, par conséquent, le gouvernement démissionnera dans une phase de transition réelle au cours de laquelle l’armée publiera une déclaration constitutionnelle dans le cadre de la mise en œuvre du Conseil suprême de sécurité ou de toute autre couverture conformément aux articles 70 et 08 de la Constitution”. La déclaration constitutionnelle, selon le même interlocuteur, “créerait un organe présidentiel composé de quatre personnalités civiles et militaires”.
Il est également proposé qu’une femme soit parmi les personnalités civiles, vu le rôle joué par les femmes dans la révolution populaire, et suggère enfin que cet organe soit composé de la génération de l’indépendance et des personnalités non impliquées dans la corruption. Cet organe est chargé de nommer un gouvernement qui “doit être un consensus politique et non un consensus technique”.
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La démission de Belaïz célébrée
-MARCHE DES ÉTUDIANTS HIER DANS PLUSIEURS RÉGIONS
Une détermination à toute épreuve
-ILS ÉTAIENT DES MILLIERS À MARCHER HIER À ALGER
Les étudiants maintiennent l’âme de la révolution
-TIZI OUZOU, BÉJAÏA, BOUIRA ET BOUMERDÈS
La grande révolte des campus
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La coïncidence n’a rien de fortuit : c’est au moment où le président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaïz, annonce sa démission, que le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, évoque l’éventualité d’autres perspectives de sortie de crise.
Dans son allocution prononcée hier à Ouargla, Ahmed Gaïd Salah, qui semble toujours s’attacher à la solution constitutionnelle, n’écarte pas d’autres pistes, l’essentiel étant de trouver une issue dans les “meilleurs délais”.
“J’insiste, une fois encore, sur la nécessité de suivre la voie de la sagesse et de la patience, étant donné que la situation prévalant au début de cette transition est exceptionnelle et complexe, nécessitant la conjugaison des efforts de tous les patriotes dévoués en vue de sortir indemne de cette épreuve. Pour notre part, nous réitérons l’engagement de l’ANP d’accompagner les institutions de l’État durant cette transition, tout en soulignant que toutes les perspectives possibles restent ouvertes, afin de surmonter les difficultés et trouver une solution à la crise dans les meilleurs délais, car la situation ne peut perdurer davantage, vu que le temps nous est compté”, a affirmé Ahmed Gaïd Salah.
Ainsi, poursuit-il, l’ANP se considère “toujours mobilisée aux côtés de tous les dévoués, au service de son peuple et de sa patrie, pour honorer l’engagement qu’elle a pris afin de réaliser les revendications et les aspirations légitimes du peuple, pour construire un État fort, sûr et stable ; un État où chaque citoyen trouve sa place naturelle et ses espoirs mérités”. Si les contours de la transition qu’il souhaite demeurent flous, il reste que, progressivement et à mesure que la mobilisation se poursuit, Ahmed Gaïd Salah semble se rendre à l’évidence de la réalité : cette transition est inévitable. “Nous sommes convaincus que le peuple algérien digne et civilisé est à même de relever tous les défis et surmonter toutes les crises, grâce à son génie puisé de ses valeurs et fondements historiques et sa longue expérience dans les épreuves, et nous affirmons que nous comprenons ses revendications légitimes pour lesquelles nous nous sommes engagés à œuvrer pour les concrétiser”, soutient Gaïd Salah. Il promet que d’autres aspirations seront satisfaites. “Bien entendu, la réalisation de ces objectifs requiert plusieurs étapes nécessitant patience, compréhension et rejet de toute forme de violence.
Ainsi, l’étape principale étant concrétisée, elle sera, certainement, suivie par d’autres jusqu’à la réalisation de tous les objectifs escomptés, et ce, sans perturber le fonctionnement des institutions de l’État qui devraient être préservées pour permettre la gestion des affaires de l’État et les intérêts de nos concitoyens.” Et comme pour rassurer sur ses intentions, Ahmed Gaïd Salah écarte la solution à la “Sissi”, du nom du président égyptien. “Nous, en tant que haut commandement de l’ANP et face à la responsabilité historique que nous assumons, respectons parfaitement les dispositions de la Constitution pour la conduite de la transition, et je voudrais réitérer que toutes les perspectives possibles restent ouvertes, afin de surmonter les difficultés et trouver une solution à la crise dans les meilleurs délais, de façon à servir l’intérêt suprême de la patrie, sans égard à l’intérêt des individus, et que nous n’avons aucune autre ambition que celle de protéger la patrie, faire régner la sécurité et la stabilité et préserver l’image de marque du pays, comme l’auraient voulu nos vaillants martyrs, et qu’Allah m’en soit témoin.”
Karim Kebir
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Les personnes interpellées lors des marches populaires ont été entendues par le procureur de la République près la cour de Sidi M’hamed, apprend-on des avocats de la défense et de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme.
Il a été procédé à des interpellations et à des arrestations lors des marches et de certains incidents à Alger. Dans un communiqué, la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (Laddh) parle d’environ 200 jeunes qui sont poursuivis sous le chef d’inculpation de destruction de biens publics, vol et agression. “Ces jeunes, bien que dénoncés par el-hirak qui a choisi la voie pacifique, ont le droit à un procès équitable et un accès à toutes ses garanties.” En revanche, certaines familles témoignent qu’il y a eu des excès, car ces jeunes ont été interpellés lors de manifestations pacifiques.
Ces jeunes doivent être acquittés et libérés, indique la même source, qui poursuit que “la Laddh s’organise, en concertation avec les autres organisations et avocats, pour suivre de près ces interpellations et ces procès”. Ainsi, des citoyens, relayés par des chaînes de télé, témoignent que des personnes ont été interpellées sans avoir tenté de casser ou de porter atteinte aux biens d’autrui. En effet, ce père de famille — qui a soulevé le cas de son fils qui a pris part à toutes les marches depuis le début du mouvement — soutient que lors de son interpellation, son fils n’a opposé aucune résistance vendredi. “Alors que nous nous interrogions sur le sort de notre fils, nous avons reçu un appel de la police à minuit nous informant du lieu de sa détention. Nous lui avons rendu visite samedi”, a-t-il affirmé.
Me Amine Sidhoum, constitué pour la défense de trois personnes, a, en effet, fait état de la présentation devant le tribunal de Sidi-M’hamed de plus de 100 personnes interpellées lors de la marche de vendredi dernier. “Hier, ces jeunes ont été présentés devant le procureur de la République qui doit prendre la décision de les juger, de les soumettre à enquête ou de les libérer”, a-t-il dit.
Et d’ajouter : “La défense attend de voir la décision qui sera prise.” Tout en confirmant que ses mandants sont poursuivis pour les chefs d’inculpation de destruction de biens publics et d’obstruction, Me Sidhoum a, néanmoins, estimé que “c’est un sujet à débattre”. Dans les dossiers où “il n’y a pas de preuves matérielles établissant que les jeunes n’ont ni cassé ni perturbé le bon déroulement de la manifestation, la défense plaidera non coupable. En revanche, lorsqu’il sera prouvé que certains d’entre eux ont perpétré ce genre d’actes, ils seront condamnés selon la loi”, a-t-il souligné.
D’après notre interlocuteur, le jugement des 108 personnes se fera au “cas par cas”. Ainsi, “si dans un dossier, il y a les éléments constitutifs de l’infraction et des preuves matérielles, palpables et irréfutables—vu que nous sommes en présence d’un tribunal correctionnel qui est un tribunal de preuve—il est clair que ces jeunes seront arrêtés. Mais s’il n’y a pas de preuves matérielles et que ce sont juste des déclarations faites par la police, normalement, ils seront relâchés”, a-t-il conclu.
A. R.
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L’ONU a obtenu un accord final des belligérants de la crise au Yémen pour un retrait des combattants de la ville portuaire de Hodeida, a affirmé lundi au Conseil de sécurité l’émissaire onusien Martin Griffiths, sans en préciser la date. Ce retrait est l’un des éléments clés de la trêve à Hodeida, obtenue début décembre en Suède par l’ONU, mais qui n’a jamais été appliqué. «Les deux parties ont maintenant accepté un plan de redéploiement détaillé», a déclaré Martin Griffiths. Le port de Hodeida, par lequel transite la majorité de l’aide humanitaire internationale envoyée au pays en crise menacé par la famine, est contrôlé par le mouvement Ansarallah (Houthis).
Le secrétaire général adjoint de l’ONU pour les Affaires humanitaires, Mark Lowcock, a indiqué que les Nations unies n’avaient toujours pas accès aux entrepôts à grains Red Sea Mills à Hodeida, dans une zone sous contrôle gouvernemental dans l’ouest du Yémen. Le contenu de ces silos pourrait nourrir 3,7 millions de personnes pendant un mois, selon l’ONU. Mark Lowcock a aussi indiqué que l’ONU constatait un nouveau «pic» de l’épidémie de choléra dans le pays. «Le choléra touche toutes les familles yéménites, directement ou indirectement», a-t-il dit, avant d’appeler les bailleurs de fonds «à traduire leurs paroles en actes et débloquer le plus rapidement possible» de l’argent pour poursuivre l’aide humanitaire au Yémen.
La représentante spéciale du secrétaire général pour les enfants dans les conflits armés, Virginia Gamba, a pour sa part affirmé que «les violences touchant les enfants atteignaient des niveaux inacceptables». Entre avril 2013 et fin 2018, «plus de 3.000 enfants ont été recrutés et utilisés» dans des combats et «les recrutements continuent sans relâche», a-t-elle précisé, indiquant que «deux tiers des enfants recrutés» l’étaient par les Houthis. «Plus de 7.500 enfants ont été tués» dans la guerre, a-t-elle encore indiqué, en annonçant la publication prochaine d’une étude de l’ONU sur les enfants et le Yémen.
Dans un rapport lundi, l’ONG Crisis Group appelle les Etats-Unis à continuer à réduire leur soutien à la coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite, seul moyen selon l’organisation d’aller vers une fin de guerre. Cette coalition appuie le gouvernement yéménite depuis 2015 sans avoir réussi à mettre un terme à un conflit qui a fait au moins 10.000 morts et créé la pire crise humanitaire actuelle dans le monde.
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Le président soudanais déchu Omar el-Béchir a été transféré dans la nuit dans une prison de Khartoum, a indiqué mercredi à l’AFP un proche de l’ancien chef de l’Etat renversé par l’armée le 11 avril sous la pression de la rue.
M. « Béchir a été transféré la nuit dernière dans la prison de Kober à Khartoum », a indiqué ce membre de la famille, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat pour des raisons de sécurité.
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