Reporters sans frontière, reporters without border en anglais, l’organisation non-gouvernementale internationale qui défend la liberté de la presse et protège les sources des journalistes, a diffusé ce jeudi 18 avril 2019, un classement des pays par la liberté de la presse dont ils bénéficient.
Dans ce dernier classement l’Algérie a reculé de 5 place et se place en 141 position sur 180 pays. L’Algérie se classe ainsi en situation difficile.
M.A.Y
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Après l’imposante marche organisée hier, les étudiants qui ont déserté les amphis et paralysé les universités, maintiennent la pression en organisant des sit-in de protestation à l’intérieur des campus. A l’université Alger 1 Youcef-Benkheda, ils étaient près d’une centaine à se rassembler sur les marches de l’établissement où ils ont scandé des slogans hostiles au pouvoir « Mazal Bensalah », « Bensalah dégage » et « une république et non pas une caserne ». Ils ont par la suite entonné l’hymne national sous le regard des passants, dont certains se sont aussi mis à crier « partez tous ». Même ambiance à l’USTHB de Bab Ezzouar où la grève a été largement suivie.
Cependant, des dépassements ont été signalés au niveau de la faculté de droit Saïd-Hamdine, dans laquelle des éléments d’un corps de sécurité se sont introduits. Ils ont par la suite interrompu une réunion consacrée au mouvement de protestation entre les étudiants et leurs enseignants. Ces éléments non identifiés ont subtilisé des documents dont une liste portant les noms des participants à la grève. Des vidéos montrant l’arrivée et l’entrée des éléments du corps de sécurité dans l’enceinte de la faculté ont été largement relayés sur les réseaux sociaux provoquant l’indignation des internautes. Abdelouhab Fersaoui, président de l’association RAJ, n’a pas tardé à condamner cet acte en le qualifiant de « grave atteinte aux franchises universitaires qui vise à casser la dynamique des étudiants et le mouvement », écrit-il sur sa page officielle.
Le FFS a également dénoncé avec
« force » l’irruption de la « BRI dans l’enceinte même de la faculté de droit ». « Nous dénonçons cette opération musclée qui vise à intimider et à traumatiser des étudiants.
Les étudiants constituent le centre névralgique de la formidable mobilisation citoyenne qui fait trembler le pouvoir despotique algérien. », a-t-il ajouté dans un communiqué. Les étudiants des autres facultés se sont aussi empressés de se solidariser avec ceux de la faculté Saïd Hamdine. A la faculté de médecine de Ben Aknoun, ils ont tous scandé en chœur « nous sommes des étudiants et non pas des terroristes » et « ni peur, ni terreur, la rue appartient au peuple ». Pareil à la fac centrale où des banderoles avec des messages de soutien ont été brandies. La journée d’hier a été aussi marquée par l’imposante manifestation de milliers de syndicalistes face au siège de l’UGTA pour réclamer le départ immédiat d’Abdelmadjid Sidi Saïd. Une action de débrayage a aussi été initiée hier par les transporteurs à Alger et Béjaïa. Dans la capitale, les travailleurs de l’Etusa se sont contentés d’assurer le service minimum. Au niveau régional, c’est à Bordj Bou-Arréridj qu’un mouvement de protestation a été initié par les travailleurs de la Casnos, opposés à la visite du ministre du Travail.
Les robes noires dénoncent la désignation de Kamel Feniche
En plus des travailleurs et des étudiants, ce sont les avocats qui ont créé l’événement, hier, en organisant des sit-in et des marches dans de nombreuses villes du pays.
En effet, c’est en réponse à l’appel du Conseil national des avocats qu’ils étaient nombreux hier à boycotter les audiences et investir les rues. A Bouira, ils étaient des dizaines à se rassembler à l’intérieur de la cour de justice avant d’entamer une marche pacifique pour dire leur rejet de Kamel Fenich, nouveau président du Conseil constitutionnel et appeler à l’instauration d’un Etat de droit. A Sidi Bel Abbès, des dizaines d’avocats de la wilaya ainsi que d’autres venus d’Aïn Témouchent, adhérents de l’Organisation régionale du bâtonnat, ont fait une première marche depuis le début du mouvement populaire. Ils ont pris le départ du Tribunal de la place du 1er-Novembre pour se diriger vers le siège de la Cour à la Rocade, où les protestataires se sont rassemblés pour revendiquer le départ du système actuel et la désignation d’un nouveau chef d’Etat par intérim. Parmi les slogans scandés « une justice libre et démocratique » et « non à la corruption ». IIs ont aussi appelé à la restitution de l’argent du peuple.
A Tizi Ouzou, des centaines d’avocats sont sortis, hier, dans la rue pour demander une énième fois le départ du système en place et exprimer leur rejet quant à l’installation de Kamel Fenich à la tête du Conseil constitutionnel. Cette décision a été l’objet principal de cette protestation, qui s’est ébranlée de la Cour de justice en passant par la place de l’Olivier pour emprunter le boulevard Abane-Ramdane (grande rue) pour demander le départ du régime en place et le changement radical du système. Ils scandaient des slogans hostiles et ont brandi des pancartes sur lesquelles ils appellent le chef de l’Etat par intérim Abdelkader Bensalah de démissionner. « Bensalah dégage » ou bien « les 2B dégagez ».
C’est l’appel qui a été lancé par les protestataires qui dénoncent haut et fort le maintien du régime qui continue à s’imposer sur la scène politique. « Nous exigeons le départ de toutes les personnalités incarnant le régime actuel. Nous voulons une Algérie libre et démocratique selon les aspirations du peuple », dira un avocat. Ainsi, ils remettent en cause la désignation de Kamel Fenich, comme président du Conseil constitutionnel en remplacement à Tayeb Belaïz qui a présenté, avant-hier, sa démission à Bensalah. Pour les protestataires, cet homme représente le système en place qui a conduit le pays vers la dérive et vers l’impasse auxquelles il fait face.
« Nous voulons des hommes et des femmes libres qui mèneront cette période de transition », dira un autre avocat. A souligner que cette protestation sera suivie par une grève de quatre jours.
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Un comité, composé de hauts fonctionnaires du ministère des Finances, de représentants de la Banque d’Algérie et de la Communauté bancaire (Abef), a été créé, il y a quelques jours, pour surveiller le mouvement de fonds vers l’étranger. Certains experts ont réagi à cela, soulevant la possibilité d’une interférence avec les compétences de la Banque centrale.
Cependant, une source du ministère des Finances, citée par l’agence APS, a essayé hier de faciliter la communication et de tirer au clair tout malentendu, en affirmant qu’il n’y a rien de cela dans la mise en place de cet organe. Et d’ajouter : « Il ne s’agit en aucun cas d’un organe de contrôle, créé pour se substituer au contrôle exercé par la Banque d’Algérie dans le cadre de ses prérogatives légales. Il est, nullement question d’entraver les prérogatives de cette institution ». Le Comité doit se réunir régulièrement pour observer l’évolution des flux des transferts en devises et de la balance commerciale. Il établit un rapport qu’il présente au ministère des Finances pour être ensuite transmis au Premier ministre. Il n’a toutefois pas le droit de prendre de décisions, sa mission étant limitée à la veille.
Le ministère des Finances a fourni en fait une explication pédagogique pour mieux faire comprendre les aspects pratiques de la création de ce comité dont la mission consiste notamment à s’assurer que les opérations de transferts en devises par les banques, en tant qu’intermédiaires agréés, sont exécutées dans le « strict respect » de la réglementation des changes, édictée par la Banque des banques. Le Comité couvre un large éventail de compétences : Il s’agit des transferts en devises effectués dans le cadre des importations de biens et services, des investissements à l’étranger effectués par un opérateur résident en Algérie, lesquels transferts ne peuvent avoir lieu que s’ils sont autorisés par le Conseil de la monnaie et du crédit (CMC) et complétés par une activité locale, et enfin des investissements directs en Algérie pour ce qui est du rapatriement des dividendes.
Par ailleurs, s’agissant de transferts de cash, relatifs à des exportations physiques de billets de banques, celles-ci sont également encadrées rigoureusement par la règlementation en vigueur. Ils font l’objet d’un contrôle strict au niveau des postes frontaliers par les services compétents. Ainsi, toutes les transactions financières de l’Algérie avec le reste du monde sont extrêmement encadrées et strictement contrôlées, au point où certains pays reprochent à l’Algérie d’avoir une réglementation tatillonne. Mais quelle que soit la rigidité d’une loi, elle ne pourra, jamais, dissuader tous les fraudeurs.
En Algérie, la loi sur la Monnaie et le Crédit confère les prérogatives de contrôle des changes et de la balance des paiements à la Banque centrale, une mission déléguée aux banques primaires.
Des contrôles a postériori réguliers
En cas de pratiques contraires à la législation et la réglementation des changes, le règlement 07-01 de février 2007 relatif aux règles applicables aux transactions courantes avec l’étranger et aux comptes devises autorise la Commission bancaire à retirer à la banque concernée la qualité d’intermédiaire agréé, au titre des opérations du commerce extérieur et de change. Et en cas d’importation, le montant à transférer ne peut excéder ni la part transférable prévue par le contrat et son avenant, ni le montant des factures définitives du bien ou du service importé. Tout écart, par rapport aux montants initialement indiqués doit être dûment justifié.
La banque exécute, sur ordre de l’opérateur, tout transfert à destination de l’étranger sous réserve de la remise, par cet opérateur, des documents attestant l’expédition des marchandises à destination exclusive du territoire douanier national et les factures définitives y relatives. Le transfert peut également s’effectuer sur la base des factures définitives et des documents douaniers de mise à la consommation des marchandises. Pour ce qui est du règlement des importations de services, le transfert s’effectue sur la base du contrat et/ou de la facture définitive dûment visée par l’importateur résident accompagné(s) de l’attestation de service fait ainsi que de toute autre pièce ou autorisation éventuellement requise, délivrée par l’administration compétente. Au titre d’importation de services, dans le cadre d’une sous-traitance, le transfert doit être expressément prévu par le contrat de base.
Durant la période de contrôle, en l’absence du document douanier (exemplaire banque), la banque domiciliataire doit le réclamer au bureau d’émission des douanes concerné. Ce bureau fournit, à cet effet, toutes les indications nécessaires pour l’identification de la déclaration concernée ainsi que les références communiquées par l’opérateur. Une copie de la réclamation est alors adressée, pour information, à la direction générale des Douanes. La copie certifiée conforme à l’original «Prima», établie par le bureau des Douanes et ensuite transmise au guichet domiciliataire concerné ou le document admis comme équivalent, peut être prise en considération par ce dernier pour l’apurement du dossier d’importation.
Au terme de la période de contrôle des dossiers de domiciliation des opérations à l’importation, la banque domiciliataire apure le dossier s’il est régulier et conforme aux dispositions réglementaires. Si, toutefois le dossier présente des excédents de règlement, les observations nécessaires sont adressées à l’importateur résident pour l’amener à compléter le dossier ou à le régulariser. En cas de non régularisation et/ou si l’excédent de règlement dépasse la contre-valeur de 100 000 DA, une copie du dossier est transmise à la Banque d’Algérie, après un délai supplémentaire de 30 jours. Dans ce cas, l’opérateur est sanctionné par la BA et peut même être inscrit au fichier national des fraudeurs. Par ailleurs, la Banque centrale exerce régulièrement des contrôles a postériori des transactions financières avec l’étranger et établit, le cas échéant, des procès-verbaux d’infraction qui sont transmis aux juridictions compétentes.
Pas d’emballement des transferts de capitaux
Le contrôle des transferts en devises a été en outre renforcé par l’introduction par la Banque d’Algérie, en octobre 2017, de la pré-domiciliation bancaire pour ce qui est des opérations d’importation de biens destinés à la revente en l’état. Conformément à cette instruction, la domiciliation de toute opération d’importation de ces biens doit s’effectuer au moins trente jours préalablement à l’expédition de la marchandise. Elle est, en outre, tributaire de la constitution, par l’importateur auprès de sa banque domiciliataire, d’une provision d’un montant au moins égal à 120% de la valeur de l’opération d’importation. Opération préalable à tout transfert/rapatriement de fonds, engagement et/ou au dédouanement, la domiciliation bancaire consiste en l’ouverture d’un dossier qui donne lieu à l’attribution d’un numéro de domiciliation par l’intermédiaire agréé domiciliataire de l’opération commerciale. Ce dossier doit contenir l’ensemble des documents relatifs à l’opération commerciale.
Le document commercial servant de base à la domiciliation bancaire peut revêtir différentes formes telles que, contrat, facture pro-forma, bon de commande ferme, confirmation définitive d’achat, échange de correspondances où sont incluses toutes les indications nécessaires à l’identification des parties, ainsi que la nature de l’opération commerciale. L’apurement du dossier de commerce extérieur consiste pour la banque à s’assurer de la régularité et de la conformité de la réalisation des contrats commerciaux et du bon déroulement des flux financiers auxquels ils donnent lieu au regard de la réglementation des changes en vigueur. Selon le même règlement, la banque doit saisir, sans délai, la Banque d’Algérie, de toute irrégularité ou retard dans l’exécution des mouvements de fonds de et vers l’étranger. Pour l’acceptation des dossiers de domiciliation et de tout engagement devant mener à un paiement par transfert de devises vers l’étranger, la banque doit tenir compte, notamment de la régularité de l’opération concernée au regard de la législation et de la réglementation en vigueur et de la surface financière de son client.
Tout règlement ou engagement financier prévu au contrat commercial ne peut être effectué que lorsque la banque dispose des factures définitives, des documents d’expédition ou du (des) document(s) douanier(s) de mise à la consommation pour l’importation de biens, ainsi que des attestations de service fait pour l’importation de services. Le 26 mars dernier, La Banque des banques avait indiqué que le «prétendu emballement» des transferts de capitaux par le canal bancaire, rapporté par certains médias, était « dénué de tout fondement ». Au cours des deux premiers mois de 2019, il n’a été constaté aucune augmentation significative des transferts en devises par rapport aux mêmes mois des trois années précédentes.
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La démission mardi de Tayeb Belaïz et la désignation d’un nouveau président à la tête du Conseil constitutionnel a constitué une évolution notable dans la crise actuelle visiblement ouverte à différents scénarios. Le discours du chef d’état-major Gaïd Salah intervenu le même jour, a suscité des lectures diverses et des supputations sur les intentions de l’institution militaire devenue par la force des choses l’acteur principal de cette crise et l’élément inévitable dans toute solution future.
Le premier responsable de l’institution militaire assure accompagner le mouvement populaire massif en promettant une sortie de crise malgré les « entraves », demandant « du temps et de la patience ». La situation demeure de fait toujours tendue avec des actions revendicatrices devenues quasi quotidiennes. La vie politique algérienne complètement bouleversée par le basculement dans la crise semble en panne. Les membres du gouvernement Bedoui trouvent toujours du mal à activer sur le terrain tant le rejet populaire est devenu palpable. Les élections présidentielles annoncées pour le 4 juillet prochain dans une application stricte de l’article 102 de la Constitution semblent également plus que jamais compromises.
Les signes que ce scrutin est devenu intenable en l’état se sont succédé durant la semaine. En plus des difficultés subies par les différents ministres durant leurs visites sur le terrain, des magistrats et des maires ont décidés de boycotter un scrutin visiblement mal engagé. Une évolution particulièrement inquiétante pour les tenants de cette option de la Présidentielle dans les conditions actuelles. Une configuration qu’une partie des acteurs du Hirak récusent estimant surréaliste le fait que la même administration accommode une élection de cette importance particulièrement dans cette conjoncture propice au changement de fond.
Pic de tension
Différents scénarios semblent pour l’heure possibles pour une sortie de crise rapide et sans prendre le risque de se retrouver dans un vide qui pourrait s’avérer préjudiciable pour la stabilité du pays. Le mouvement populaire en vogue devrait continuer à maintenir une pression qui semble porter ses fruits notamment avec la
« chute » du premier des B. Les Algériens devraient sortir vendredi dans la rue afin de demander le départ des autres personnalités considérées comme faisant partie de « l’ancien » système, à savoir l’actuel chef de l’Etat par intérim Abdelkader Bensalah, le premier ministre Nourredine Bedoui, et à un degré moindre le président de l’APN Moad Bouchareb. Reste à savoir jusqu’où peuvent aller les décideurs face aux revendications populaires concernant certaines personnalités rejetées.
Ce vendredi il sera aussi fortement question de l’attitude des services de sécurité face à un mouvement populaire et de revendication qui ne fait que prendre de l’ampleur. Les heurts du vendredi passé considérés comme une véritable répression qui a touché des couches compactes de manifestants pacifiques, suivie de l’affaire des militantes dénudées au commissariat de Baraki ont fait chauffer les esprits. Des alertes et un pic de tension qui ont fait monter le degré d’inquiétude concernant les prochaines manifestations qui ne semblent pas entamer un mouvement descendant.
Alors que la crise politique provoquée par un suicidaire « cinquième mandat de Bouteflika » entame sa neuvième semaine, des questions restent néanmoins en suspens, plus que jamais. Le mouvement populaire qui continue à pousser s’estompera-t-il si les acteurs décriés nommément sont tous écartés ? Cette déferlante populaire laissera-t-elle bientôt le champ à l’action politique à travers des représentants crédibles ? Autant d’interrogations qui devraient trouver des éléments de réponse dans les semaines à venir.
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Par Saïd MEKKI
Il y a bien longtemps que le nom de l’ex-capitaine des Verts, Madjid Bougherra, a été annoncé pour renforcer le staff technique au côté du sélectionneur en chef, Djamel Belmadi.
Et, ironie du sort, Bougherra a débuté son managérat technique au Qatar et il s’est trouvé également, comme Belmadi, dans le staff technique de l’équipe d’Al-Duhail, mais avec les U23. L’ancien défenseur algérien laisse la porte ouverte à cette hypothèse, et refuse de confirmer s’il sera dans le staff des Verts, lors,de la phase finale de la coupe d’Afrique des nations (CAN-2019) prévue du 21 juin au 19 juillet prochains en égypte. «Je suis en contact permanent avec le staff technique de l’équipe nationale, mais à l’heure actuelle, il n’y a rien d’officiel concernant l’idée de rejoindre les Verts. Je tiens à affirmer qu’il y a de fortes chances que je sois avec les Verts à la CAN-2019, en égypte», a-t-il indiqué dans un entretien accordé au journal qatari Al-Raya.
Là, il est important de rappeler que le 18 août dernier, lors de sa conférence de presse, le nouveau sélectionneur national, Djamel Belmadi, avait dévoilé à Alger, les noms des trois techniciens qui composeront son staff. «Le staff technique sera composé de Sergio Romano (entraîneur adjoint), Aziz Bouras (entraîneur des gardiens) et Alex Dalel (préparateur physique)», a déclaré Belmadi, en conférence de presse, au Centre technique national de Sidi Moussa. Concernant Madjid Bougherra, dont le nom était cité pour rejoindre le staff technique national en place, mais qui est toujours sous contrat avec l’équipe qatarie des moins de 23 ans de Duhaïl, Belmadi a indiqué que le contact s’établira «en douceur», pour un éventuel recrutement, à l’avenir.
Une piste appuyée par Belmadi
Huit mois après, le nom de Bougherra revient souvent pour qu’il rejoigne le staff des Verts. Et c’est par respect aux responsables qataris, qui ont bien facilité la tâche à Belmadi, pour en faire de même avec Bougherra, en acceptant de le libérer, pour la sélection nationale. En réalité, rejoindre la sélection «A» algérienne ne constitue nullement une nouveauté, dans la mesure où Bougherra, (36 ans), qui avait mis fin à sa carrière de joueur en décembre 2016, faisait déjà partie du staff technique de la sélection qui avait pris part à la dernière CAN-2017 au Gabon, sous la conduite du Belge Georges Leekens. Seulement cette aventure avait été de très courte durée, dans la mesure où Leekens a été limogé, à l’issue de l’élimination sans gloire des Verts, dès le premier tour de cette phase finale de la prestigieuse compétition continentale. Reconverti au métier d’entraîneur, l’ex-international algérien vient de décrocher son deuxième titre de champion du Qatar, avec Al-Duhaïl, chez les U23. «C’est un titre qui représente beaucoup pour moi, surtout que je suis au début de< ma carrière d’entraîneur.
Une riche expérience
Cela va m’encourager, sur le plan psychologique, pour continuer et persévérer dans mon travail», déclare-t-il avant de souligner qu’«avec ce deuxième titre, l’ambition est devenue plus grande. Je cherche à entraîner une équipe de première ou de deuxième division pour m’améliorer davantage». Mais il se trouve qu’au Qatar, beaucoup ne voulaient carrément plus de ce championnat des U23, mais Bougherra défend cette catégorie, en faisant remarquer qu’«il est inconcevable de ne point encourager les jeunes générations, pour assurer la relève».
Un retour par la grande porte
D’ailleurs, fait-il remarquer également, si Al Duhail a réussi son pari d’arracher le titre national des U23, c’est grâce à de jeunes joueurs âgés entre 19 et 23 ans, qui ont montré de très grandes dispositions. C’est dire que dans cet ordre d’idées, Bougherra rejoint bien la philosophie de Belmadi, qui ne cherche que les joueurs les plus en forme, quelle que soit leur appartenance à des équipes locales ou étrangères. Il est utile de rappeler, au passage, que Bougherra avait entamé son aventure avec la sélection algérienne en qualité de joueur, en 2004, avec les Espoirs avant d’être appelé en équipe a la même année.
Il a disputé deux coupes d’Afrique des nations (2010 et 2015) et surtout deux Coupes du monde (2010 et 2014) avec comme point d’orgue le but qualificatif contre le Burkina Faso, en novembre 2013. Le match face à la Côte d’Ivoire (défaite 3-1) comptant pour les quarts de finale de la CAN-2015, en Guinée équatoriale, était le dernier rendez-vous de Bougherra avec la sélection. C’est dire que cette riche expérience sur les terrains constitue un des grands atouts de «Magic» pour sa carrière d’entraîneur.
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Par O. HIND
«Nous sommes devant une escroquerie étatique organisée…», affirme-t-on…
Il y a quelques jours, un scandale lié au monde de la musique éclata sur les réseaux sociaux. Tout a commencé par le statut de cette jeune femme, Nisrine Ghenim, artiste interprète de musique arabo-andalouse qui certifia sur Facebook «ne pas avoir perçu la somme de 80.000DA prévue suite à ma prestation de la soirée d’ouverture du Festival international de musique andalouse et musiques anciennes 2017, par M. Aïssa Rahmaoui, commissaire de ce festival qui occupe un poste au niveau du ministère de la Culture, et qui ne répond pas aux SMS et derniers appels concernant cette rémunération».
Des voix s’élèvent
Un message qui fera mouche, puisqu’il sera relayé par de nombreux artistes et musiciens. D’autres voix n’ont pas tardé à répondre à l’appel de cet artiste qui invitera «tous les artistes concernés par cette arnaque à sortir du silence; réclamer le dû de leurs efforts, et se battre pour notre dignité et crédibilité artistique». Aussi, elle rajoutera: «Ce monsieur ne veut pas payer Yasmine Ammari pour un spectacle donné l’été 2018 à l’opéra d’Alger». Quelques jours plus tard, le CMA, alias la corporation des musiciens algériens dénonce dans un communiqué le fait que «M. Aïssa Rahmaoui du ministère de la Culture et de l’opéra d’Alger, commissaire du Festival international de la musique andalouse et les musiques anciennes, fuit ses responsabilités et décale chaque jour les RDV au lendemain pour éviter de payer les musiciens qui ont participé aux éditions de 2016, 2017 et 2018 du festival sous-catégories.» et d’affirmer: «Nous sommes devant une escroquerie étatique organisée, notons que les étrangers ont été payés en euros et en cash.» Aux dernières nouvelles, l’on apprend aussi que le comptable de l’opéra d’Alger a pris en compte l’affaire de Yasmine Ammari qui date de juillet 2018 et lui «promet un virement», tout en ajoutant que «M. Aïssa Rahmaoui, n’était pas présent à l’opéra d’Alger pour rencontrer les membres de la CMA et payer les musiciens des éditions 2017 et 2018 du Festival andalous et musiques anciennes.»
Amateurisme
Aussi, le CMA révèle que ce sont «plus d’une centaine de musiciens algériens qui n’ont pas été payés depuis 3 ans», alors que répète-t-il, «les étrangers qui ont participé aux festivals ont été payés en euros/cash…». Aux dernières nouvelles, M. Abdelmoumen Haoua qui occupe une place au niveau du comité d’organisation du Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes, a fait savoir dans un communiqué qu ‘il s’excusait d’abord du retard accusé dans le payement des artistes. Désagrément qu’il imputera «essentiellement à des considérations administratives et procédurales…» et s’engage à l’adresse des artistes lésés «à honorer vos prestations avant la fin du mois d’avril».
Au-delà de ce micmac anarchique qui ne dit pas son nom et la triste situation de ces artistes et condition de leur travail en Algérie, il y a lieu ici de souligner l’urgence de la réorganisation du secteur de la musique qui relève du domaine du spectacle et qui semble être frappé d’un amateurisme affligeant. Au vu de ces graves données, la nouvelle ministre de la Culture devrait peut-être se pencher beaucoup plus sur ces affaires-là et notamment celle de la libération des ciné-clubs et se poser la question sur la légalité de diffusion de la série Game of thrones à la salle Cosmos, avant d’aller se balader sur les ruines romaines de Tipasa…
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Par Aomar MOHELLEBI
La célébration du 39e anniversaire du printemps berbère (Tafsut n imazighen) a démarré hier mercredi dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Pour ce grand événement, un riche programme d’activités est en cours à l’initiative de la direction de la culture de la wilaya en collaboration avec le mouvement associatif. Pour cette année, les organisateurs ont choisi de placer cet événement sous le slogan de «la dimension amazighe du patrimoine culturel national». A cet effet, la Maison de la culture Mouloud-Mammeri abrite, depuis hier, des expositions portant sur le patrimoine culturel de la wilaya de Tizi Ouzou ainsi que sur le patrimoine culturel national, à savoir l’Ahellil de Gourara et l’Imzad, présentées par le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques. Le programme en question comprend aussi une exposition sur le patrimoine culturel africain élaborée par le Centre national du patrimoine culturel africain.
Bien entendu, cette célébration est l’occasion pour revisiter les différentes étapes des événements du printemps berbère à travers une exposition intitulée: «Rétrospective des événements du 20 avril 1980». Depuis hier aussi, la direction de la culture a initié une série de projections d’une bonne partie des longs métrages réalisés en langue amazighe à l’instar de La colline oubliée, La montagne de Baya, Machaho, Si Mohand Ou Mhand, L’insoumis, Mimezrane, Arezki l’indigène, Fadhma Nsoumer… De nombreuses pièces théâtrales en langue amazighe seront présentées dont celles écrites par le célèbre dramaturge Mohand Ouyahia (Mohia) à l’instar de Sinistri et Sin-nni. L’un des volets les plus importants dans ce genre d’événements est celui des conférences-débats et pour cette fois-ci, la direction de la culture a programmé une intéressante rencontre avec le romancier prolifique et très lu, Aomar Oulamara, auteur de plusieurs romans en langue amazighe dont: «Agadir n Roma», «Iberdan n tissas», «Timlilit di 1962», «Akin i wedrar»… La rencontre avec l’écrivain Aomar Oulamara aura lieu mardi prochain à 14 heures et elle coïncidera avec la journée mondiale du Livre (le 23 avril).
Une autre conférence ponctuera cette célébration. Il s’agit de celle qui sera animée par Louiza Gallez autour du thème de: «Inscription du couscous dans l’inventaire du patrimoine culturel immatériel algérien». «La protection légale du patrimoine culturel» est un autre sujet qui sera décortiqué par l’universitaire Mourad Betrouni. La célébration des événements d’avril 1980 aura également lieu dans plusieurs chefs-lieux de communes dont Draâ Ben Khedda, Aïn Zaouïa et Larbaâ Nath Irathen. Dans le même sillage, la direction de la culture organisera à partir du 28 avril prochain jusqu’au 4 mai, des sorties pédagogiques sur les sites et monuments historiques de la wilaya de Tizi Ouzou en collaboration avec la direction de l’éducation. Les sites à visiter sont, entre autres, le site antique de Tigzirt sur mer et le village Aourir (dans la commune d’Ifigha, daïra d’Azazga). Enfin, une dernière visite pédagogique sera organisée à l’exposition élaborée par le Centre national du patrimoine culturel africain et qui se tient au Palais de la culture dans la capitale.
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Par Ali AMZAL
«L’avertissement adressé au chef du DRS est valable pour tous les ennemis de la nation.»
«je ne considère pas que nous vivons aujourd’hui en crise. A la faveur des bonnes volontés, nous avons permis au pays de s’installer dans le processus, dans l’étape de la solution de la crise. A ce jour les solutions préconisées, et en réponse sincère à la demande du peuple, se sont faites dans le cadre de la Constitution, ceci ne nous empêche pas dans l’intérêt du pays de rester ouverts à toutes les initiatives qui permettront de transcender cette étape», c’est ce qu’a déclaré, le porte-parole du gouvernement, M.Hassane Rabhi, lors de la conférence de presse tenue hier au Palais du gouvernement.
Interrogé au sujet du discours du chef d’état-major, Gaïd Salah, sur l’avertissement adressé à l’ex-chef du DRS, et sur les enquêtes de corruption, Rabhi a estimé que le chef d’état-major «a dû se saisir de données qui lui ont permis de faire ce constat, mais il n’ pas négligé le rôle de la justice, qui sera saisie pour ces dossiers de corruption en temps opportun». Et d’ajouter «l’avertissement adressé au chef du DRS est valable pour tous les ennemis de la nation». Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement, a considéré que les entraves que rencontrent les ministres dans certaines wilayas, lors de leurs visites de travail, sont dans l’intérêt de personne «si aujourd’hui on empêche le gouvernement de faire son travail, que sera la situation du citoyen, demain, au niveau local. Nous devons être solidaires et sensibiliser le citoyen sur le rôle du gouvernement, qui oeuvre à préserver les institutions de l’Etat, garantir le service public et contribuer au redressement de l’économie nationale».
Concernant les incidents qui ont marqué les dernières marches, Rabhi a affirmé que «les forces de l’ordre n’ont reçu aucune instruction pour l’utilisation de la force contre les manifestants. Ce sont des provocations qui visent à donner une image négative de l’Algérie à lintérieur comme à l’extérieur». Revenant sur le refus de certains P/APC à participer au processus d’organisation de l’élection présidentielle, le porte-parole du gouvernement explique que «les P/APC qui considèrent illégitime de s’associer au gouvernement dans son action à réunir les conditions pour l’organisation de l’élection, sont eux-mêmes illégitimes».
D’un autre côté, concernant une éventuelle levée du monopole de la distribution de la publicité aux médias, en sa qualité de ministre de la Communication, Rebhi considère qu’il faudra du temps et il faut d’abord passer par une distribution équitable des espaces publicitaires, ce qui incombera à la commission qui sera mise en place. Cette dernière peut effectivement déranger certains médias qui avaient la part du lion, qui verront leurs quotas rétrécir. Dans ce sens, j’invite tous les médias à travers une synergie de participer à mettre en place les paramètres du conseil de l’éthique et de la déontologie.
En outre, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, est revenu longuement sur l’ordre du jour de la réunion du Conseil du gouvernement. Indiquant que des décrets exécutifs ont été proposés, pour approbation, notamment dans le secteur agricole, financier, industriel, de la santé, de la communication et des ressources en eau.
En détail, il s’agit du report du décret sur la bonification des taux d’intérêts sur les crédits d’investissement, de l’approbation du décret sur la typologie des terres irrigables, et l’utilisation rationnelle des ressources hydriques.
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Par Walid AÏT SAÏD
Avec la démission du 1er B, le Hirak pensait que ce vendredi serait la grande fête de la victoire. Mais il a vite déchanté sans toutefois se démobiliser en promettant une nouvelle démonstration de force. Ça va chauffer!
Un nouveau vendredi historique s’annonce! Malgré la pression et la répression, les Algériens ne lâchent rien! Bien au contraire, le Hirak a connu un nouveau souffle pour faire tomber ce qu’il qualifie de résidu du système «Bouteflika». Les étudiants ont annoncé la couleur mardi dernier avec leur rassemblement qui avait des airs de… vendredi! Des milliers, pour ne pas dire des millions, avaient envahi les rues du pays pour réclamer le vrai changement. Leur marche s’était transformée comme une grande fête après l’annonce de la démission d’un des 3 B, à savoir Tayeb Belaïz, ex-président du Conseil constitutionnel (CC). L’espoir était né chez eux de voir les deux autres B suivre, le chef d’État par intérim Abdelkader Bensalah et son Premier ministre Noureddine Bedoui.
Les Algériens s’imaginaient que c’était le début du scénario qui circulait depuis quelques jours. On parlait de la nomination d’une personnalité de «consensus» à la tête du CC, qui allait remplacer le chef de l’État démissionnaire, et la chute du gouvernement par la même occasion. On pensait alors que la grande marche de demain sera la grande fête de la victoire. Néanmoins, aux environs de 20h, l’Algérie a vite déchanté!
Fenniche Kamel remplace Belaïz annonce l’agence officielle (APS) dans une dépêche.
Un inconnu au bataillon, c’est bien, disaient-ils sceptiques avant de se plonger dans Google pour avoir un petit aperçu de la carrière de cet homme. C’est la douche froide quand ils découvrent qu’il était déjà membre du Conseil constitutionnel.
Toutefois, la déception est encore plus grande quand les premiers témoignages sur le passé sulfureux de cet ex-magistrat tombent. Des militants désignent cet homme comme leur «bourreau». Ils révèlent que celui qui pourrait prendre la tête de l’État aurait mis des jeunes militants en prison du temps qu’il était procureur de la République à Béjaïa. «Il a jeté en prison des lycéens et des étudiants le soir du 20 mai 1981 après 24 h de garde à vue dans les sous-sols du commissariat de Béjaïa. Ils n’ont pas eu droit à une seule goutte d’eau», révèlent-ils sur leur page Facebook. Ces grands militants l’accusent «d’avoir dressé un réquisitoire accablant lors du procès, le 28 octobre 1981, à l’issue duquel des peines allant d’une année à quatre années fermes ont été prononcées contre de jeunes lycéens et étudiants».
Dans le monde magique des réseaux sociaux, l’information a circulé comme une traînée de poudre. D’autres témoignages ont suivi contre cet homme déjà décrié avant même qu’il ne prenne officiellement ses fonctions. La colère est remontée d’un cran, les appels à la marche pour vendredi ont repris de plus belle, avec comme mot d’ordre: le plus grand rassemblement depuis le début du Hirak. Plus déterminés que jamais, les Algériens promettent une nouvelle journée historique. «Qu’il pleuve ou qu’il vente, qu’il nous frappe ou nous tue, on sera au rendez-vous», écrivent-ils fièrement sur les réseaux sociaux. On est donc face à un nouveau tournant décisif pour le pays. Toujours avec autant de «silmiya», le peuple ne lâche rien jusqu’à ce que «Irhouhou gaâ»…
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Par Ikram GHIOUA
La Russie est dans ce cas et reste la meilleure alternative pour la Lettonie, pour ses besoins en matières premières.
C’est au niveau du ministère de la Défense et de la Sécurité de la Lettonie que des journalistes du Monde arabe, ont rencontré le ministre de la Défense Artis Pabriks et son vice-ministre, Raimond Graube.
La rencontre a été programmée par le Centre international pour les journalistes, dans le cadre d’une formation portant sur les fake news et la propagande. Il était question d’aborder les relations bilatérales entre la Lettonie et les pays arabes, notamment l’Algérie.
Le ministre de la Défense note que les relations sont très satisfaisantes, notamment du fait qu’il n’existe aucun problème entre l’Algérie et la Lettonie, ainsi que les autres pays arabes, dans la mesure où son pays est récent, juste après la chute de la géante URSS. Après avoir dressé un tableau sur son pays, et sa politique, faisant partie de l’Otan, le ministre de la Défense explique aux journalistes l’importance de la situation stratégique de son pays, qui a subi les affres de la guerre.
En effet, considérée comme une porte ouverte vers l’Europe, la Lettonie de par sa situation géographique, est très convoitée et demeure un espace disputé.
Le ministre de la Défense revient vers les pays arabes pour dire que la Lettonie accorde une très grande importance à ces pays et le temps devrait permettre de développer des relations plus approfondies, en dépit de la distance, aussi bien sur le plan économique, politique, culturel et sécuritaire. A ce propos, la parole qui sera cédée à son vice-ministre est orientée vers l’Algérie dont les relations sont qualifiées de très bonnes, surtout que l’Algérie a connu également les affres de la guerre.
Entre la Lettonie et l’Algérie existe une coopération directe et indirecte en matière de sécurité. Celle-ci est définie d’abord par le fait que la Lettonie est membre de l’Union européenne avec laquelle l’Algérie possède d’excellentes relations et ensuite par le fait des rencontres Etats membres de la Méditerranée et son pays.
Le vice-ministre notera que son souhait est de travailler plus avec l’Algérie, pour développer davantage les relations économiques.
Revenant sur la sécurité le vice-ministre de la Défense parlera de la nébuleuse terroriste Daesh dont il craint le retour de certains Européens qui peuvent nuire au pays.
L’occasion fut aussi propices pour parler de l’influence de la Russie dont une partie de la Lettonie est russe et parle le russe. Une influence qui semble difficile pour eux car toute la donne renseigne que le spectre du socialisme est toujours aussi présent.
Pourtant la Russie, qui ne semble pas être une source de menace, est accusée de propagande.
Dans ce contexte et dans une récente déclaration à Fix News, le colonel en retraite de l’Armée US, Douglas Mac Gregor, souligne que «pour le moment il n’existait aucune menace imminente de la part de la Russie, si bien qu’un déploiement de troupes américaines en Europe n’était pas justifié». Selon lui, «ce ne sont que certains groupes d’intérêt au sein de la classe dirigeante qui en profitent». Il ajoute: «Il n’y a pas de militaires russes qui se rassemblent à la frontière avec l’Europe pour préparer une attaque contre l’Occident et pour conquérir l’Europe». Ces déclarations contredisent toutes les craintes formulées par les responsables de la Lettonie qui souhaitent une réponse à la question de L’Expression de se tourner vers l’Algérie ou d’autres pays arabes pour s’alimenter en gaz et en pétrole, chose qui n’est pas évidente, dans la mesure où l’Algérie, faisant partie de l’Opep est tenue de respecter les clauses du contrat. Quand bien même cela coûterait trois fois plus cher à un pays en plein développement.
La Russie est dans ce cas et reste la meilleure alternative pour la Lettonie, pour ses besoins en matières premières.
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Par Kamel LAKHDAR-CHAOUCHE
Le peuple algérien a compris que l’institution militaire, détentrice du pouvoir décisionnel, est plus que jamais interpellée. Partenaire important de cette transition, elle doit s’associer à l’ensemble des étapes du processus et être garante du respect des engagements pris.
La révolution pacifique, tant applaudie, bouillonne et risque de prendre feu. Le rêve est-il aussi éphémère: «De Khawa Khawa» (nous sommes des frères) à la «méfiance», le peuple interpelle son armée: on ne veut plus de sang, pas de main étrangère dans la maison Algérie, on n’en parle même pas, on veut juste vivre notre temps, un temps de rupture, un temps de modernité, un temps de nouvelles technologies, un temps de relâchement de la dictature, de ne plus entendre parler de la légitimité historique d’avant ou après l’indépendance. Il ne veut plus de feuille de route dictée et imposée, il veut discuter, se réconcilier et se reconstruire sur de nouvelles bases.
Elire une Assemblée constituante demeure pour lui une condition sine qua non pour restituer son droit à l’autodétermination et la mise en place d’un Etat de droit. Ainsi, la nouvelle Constitution, première à émaner de la volonté populaire, marquera l’avènement historique de la IIe République. Le peuple algérien a compris que l’institution militaire, détentrice du pouvoir décisionnel, est plus que jamais interpellée. Partenaire important de cette transition, elle doit s’associer à l’ensemble des étapes du processus et être garante du respect des engagements pris. Son retrait du champ politique doit être graduel, mais effectif. Le peuple sait que cela ne se fait pas du jour au lendemain. «Soyons sérieux, on ne va pas dire du jour au lendemain à l’Armée qui est le centre du système, c’est bon, retirez-vous du champ politique!»», ça donne un éclat de rire pour les avertis. «Au contraire, c’est elle qui prendra contact avec l’ensemble des corps intermédiaires autonomes et éviter tout contact avec ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont connu des postes de responsabilité ou issus des rouages du système, c’est elle qui devrait conduire ce travail», estime Madjid Benchikh, doyen honoraire de la faculté de droit d’Alger et professeur de droit.
Le commandement militaire a compris
Le général Yala, ancien chef des forces navales algériennes, ne croit pas «que ce soit le cas. Si le coup de force, pour ne pas dire coup d’Etat, était le but des responsables militaires, ils l’auraient déjà exécuté, il y a quelques semaines». Et ce ne sont pas les arguments qui manquent. Pour le général, «ils étaient suffisants, en tout cas plus forts que pour ceux qui ont fait le coup d’Etat en Egypte il y a 6 ans ou au Soudan cette semaine». Mais comme tout le monde et peut-être avant tout le monde, le commandement militaire a compris qu’il s’agit d’une véritable révolution populaire, pacifique et unique dans l’histoire de l’humanité. Le général à la retraite est convaincu que «l’ANP accompagnera les revendications du peuple qui se sont exprimées au fur et à mesure: pas de 5eme mandat, pas de prolongation du 4eme, pas de transition gérée par le système et transition pour un nouveau système géré par des personnalités crédibles et propres».
Ni la carte islamiste ni la carte identitaire ne se disputent le terrain: à travers les quatre coins du pays et la communauté algérienne à l’étranger comprise, les différentes organisations sociales, professionnelles, syndicales, universitaires, politiques, intellectuelles, artistiques, administratives…etc. surfent et se projettent dans une nouvelle ère et se lancent dans un processus «re-constituant», Bouteflika n’est que la goutte qui a fait déborder le vase, mais il s’agit de tout le système qui est remis en cause.
«Cette jeunesse nous a honorés, elle a tout compris. Ce n’est pas Boutflika qui est le problème, il faut qu’ils partent tous et c’est bon. J’ai revu en notre jeunesse, enfin, la flamme patriotique, et surtout sa mobilisation», confie, non sans émotion Lakhdar Bouregaâ, un des chefs historiques de la Wilaya 4 historique.
La réalité et la complexité de la crise que traverse l’Algérie interpellent Belaïd Abane qui fait remarquer que: «La situation politique actuelle, après «l’éviction» de Bouteflika, reste tout de même une impasse car l’ancien président a servi lui-même de fusible qui a permis au système de gagner du temps en replaçant Gaïd Salah, un peu à son corps défendant, comme chef de voûte.» Pour Abane, le chef d’état-major a la responsabilité historique de faire face au peuple qui réclame à cor et à cri, le départ de tout l’ancien personnel politique d’un système obsolète et gangrené par des tares structurelles dont la plus rédhibitoire aux yeux de la population est la corruption-prédation du produit national».
En effet, le peuple algérien, privé de son indépendance, de son algérianité plurielle, dépourvu de ses richesses, ridiculisé, humilié, désigné du doigt, inscrit dans des listes noires, plongé dans un terrorisme fratricide, veut une rupture radicale et pacifique. Son passé lui suffit pour mieux affronter son présent et son avenir. Le peuple algérien a bien compris vraisemblablement la théorie de Charles Pasqua, ancien ministre français de l’Intérieur: «Quand on est emmerdé par une affaire, il faut créer une affaire dans l’affaire, et si nécessaire une autre affaire dans l’affaire; jusqu’à ce que personne n’y comprenne rien.»
Une responsabilité décisive
La responsabilité du vieux général demeure décisive et marquera de son empreinte l’avenir de l’Algérie. Les dangers sont imprévisibles. Des millions d’Algériennes et Algériens, toutes catégories d’âges confondues, pacifiquement «sylmia disent-ils», s’invitent chaque vendredi dans les rues à travers les quatre coins du pays et crient «système dégage». Mais la tâche n’est pas si facile pour le vice-ministre de la Défense nationale. Il est le tout-puissant général de l’heure, rappelant la période de la démission en 1992 du président Chadli et l’émergence du général Khaled Nezzar, homme fort d’alors, qui avait imposé l’option du système, de l’armée, une option que le peuple a chèrement payée avec 20 ans de guerre civile. Ce sont les craintes de pas mal d’observateurs qui scrutent l’actualité et en mesurent les éventuelles évolutions des événements.
«Pour la deuxième fois en 25 années, l’Algérie fait face à son destin», note le professeur Mohamed Lahlou. Il rappelle à ce propos, la démission du président Chadli, en janvier 1992, annoncée, sous la pression des évènements et de l’armée. «La démission de Chadli a créé une situation inédite alors qu’il venait de sortir des premières élections législatives pluralistes qui avaient conduit les islamistes aux portes du pouvoir.» En rupture avec les principes démocratiques et l’application de la Constitution, l’Armée avait trouvé en Mohamed Boudiaf, l’homme providentiel pour une sortie de crise, en recourant à l’argument de la légitimité historique. «La suite a certainement empêché l’instauration d’un régime islamiste, mais a plongé le pays dans une sanglante décennie noire», regrette le professeur Lahlou qui pense qu’un scénario de la même nature est en train de se produire aujourd’hui. On a eu d’abord l’impossible candidature de Bouteflika à un 5° mandat, ce qui a conduit à une impasse et à une «confrontation entre la légalité constitutionnelle et la légitimité populaire». Il est à se demander comment va agir cette fois-ci l’institution militaire qui se retrouve avec, sur les bras, une crise politique et de confiance assez aiguë.
Pour Belaïd Abane, les contextes diffèrent et Gaïd Salah n’est pas dans la même situation que Nezzar au début des années 90. «Nezzar était appuyé par une junte puissante qui s’appuyait non seulement sur la légitimité historique, mais aussi sur l’alibi sécuritaire. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Gaïd est dans un tragique isolement». Et face aux revendications opiniâtres et néanmoins légitimes du peuple du Hirak, il est fort à parier que Gaïd Salah, «cherchera à court terme à se débarrasser de cette patate brûlante qu’est le pouvoir frelaté de l’ère post-Bouteflika», présume le professeur Abane pour qui les choses vont aller très vite dans les prochains jours. «Le projet d’une élection présidentielle fixée au 4 juillet est d’un surréalisme renversant. Qui ira voter au matin du 5 juillet? Là est la question.», s’interroge-t-il
L’armée refuse un coup d’Etat
Il est clair que la perspective de l’élection présidentielle de juillet est tout simplement invraisemblable et que continuer à gérer le hirak avec la démagogie et la matraque est une folie meurtrière. Interrogée à ce propos, Louisa Dris-Ait Hamadouche, professeure de sciences politiques à l’Université d’Alger, explique: «Un coup de force est par définition illégal. Ce n’est pas le cas ici, puisque il applique à la lettre le contenu de l’article 102.» Le problème qui se pose est que l’articulation de cet article est illégitime, car rejetée par la population, mais aux yeux de cette politologue, ce qui place le chef d’état-major au-devant de la scène est «sa visibilité médiatique et politique ainsi que le contenu de ses discours». Comment va agir le chef d’état-major, pris entre des institutions illégitimes, un peuple en colère et la nécessité, voire l’urgence d’agir, avant qu’il ne soit trop tard. Car il est clair que cette fois-ci, le peuple ne se laissera pas faire comme l’explique à juste titre Mohamed Lahlou: «Si, en 1992, on a fait jouer la légalité républicaine contre la légitimité électorale, en 2019, il a été décidé d’opposer la légalité constitutionnelle à la légitimité populaire».
Rejet massif
En recourant à l’application stricte de la Constitution, pour sortir de l’impasse actuelle, l’armée semble refuser de s’engager dans ce qui aurait été interprété comme un coup d’Etat. «Cette décision a, en fait, mis en porte-à-faux le chef d’état-major de l’armée avec les millions de manifestants qui dénoncent le sauvetage du système contre la volonté du pays», note encore Lahlou. Aujourd’hui, la société algérienne rejette massivement les responsables du système auxquels est confié le pouvoir de décider de la transition pendant une période de 90 jours. C’est ce que doit comprendre l’institution militaire qui ne peut plus se contenter de l’argument constitutionnel pour sauver le système et braver la volonté populaire. Entre une Constitution violée plusieurs fois par le système et la revendication d’une alternance démocratique hors d’un système responsable de la crise actuelle, le choix devrait être vite fait.
«D’autant qu’on va directement vers un boycott massif de l’élection présidentielle fixée au début du mois de juillet 2019 et un avenir incertain», anticipe le professeur Lahlou. Il faut reconnaître que la situation semble bloquée pour le moment, ce qui risque de faire dégénérer la situation déjà très tendue à la base. Car sur le terrain, c’est l’institution policière qui est en train de gérer une situation de crise historique qui nécessite un débat profond, large et franc entre toutes les composantes de la société. Sans quoi, il est plus qu’évident que les choses vont dégénérer et que l’Algérie court droit vers le chaos. Noureddine Benissad, président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme, relève que «le processus électoral a été effectivement décidé par le commandement militaire en 1991 suite à la victoire du FIS.
La suite, tout le monde la connaît avec une restructuration et le renforcement de l’appareil répressif du pouvoir, lui qui avait promis des institutions démocratiques». Une perspective qui fait dire à Belaïd Abane: «Le chef de l’armée continue sans grande conviction à vouloir faire appliquer des règles techniques constitutionnelles rendues caduques par le peuple en marche qui réclame à l’unisson un électrochoc politique.» Le temps nous est compté et les dérives risquent d’advenir à tout moment et plus vite que prévu.
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Par Hocine NEFFAH
Le mouvement populaire a montré la voie, une voie salutaire et salvatrice, celle d’un changement du système et non pas d’un clan au détriment d’un autre.
Depuis ces derniers jours, on assiste à une situation qui s’apparente à un véritable cafouillage au sommet de l’Etat. Le dernier discours du vice-ministre de la Défense, chef d’état-major de l’ANP, Gaïd Salah, lors de son déplacement mardi dernier, à la 4e Région militaire, a suscité moult réactions et des grilles de lecture, compte tenu de la gravité de la situation politique à laquelle fait face le pays. Il faut dire que le général de corps d’armée incarne deux casquettes, la première est politique en sa qualité de vice-ministre de la Défense nationale, la deuxième est strictement militaire dont les attributions et les missions sont bien déterminées par la Constitution.
Ainsi sa dernière sortie a été disséquée et lue en filigrane, comme étant une sortie qui montre on ne peut mieux que la guerre au sein même du système en place sur fond de crise qui le taraude depuis le début du mouvement du 22 février. La décantation semble se faire au fur et à mesure avec comme maître-mot, le départ du régime tous azimuts. Le discours de Gaid Salah était à la fois é teinté d’un ton menaçant à l’égard de l’ancien chef du département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), le général de corps d’armée, Mohamed Mediene alias Toufik. C’est la première fois dans les annales du système politique où on use ouvertement de déclarations crues et personnifiées à l’égard d’un haut fonctionnaire de l’Etat, voire un ex-dignitaire du système.
Dans ce sens, Ahmed Gaïd Salah n’y est pas allé de main morte pour tirer à boulets rouges sur l’ancien patron du DRS que l’on surnommait «Rab dezaïr». Les propos contenus dans le discours sont gravissimes en termes de charges, allant jusqu’à accuser l’ex-patron du DRS de faire dans «la conspiration». Le vice-ministre et chef d’état-major a souligné dans son discours que: «J’ai déjà évoqué, lors de mon intervention du 30 mars 2019, les réunions suspectes qui se tiennent dans l’ombre pour conspirer autour des revendications du peuple et afin d’entraver les solutions de l’Armée nationale populaire et les propositions de sortie de crise». GAID Salah ajoute dans le même discours: A cet effet, «je lance à cette personne un dernier avertissement, et dans le cas où elle persiste dans ses agissements, des mesures légales fermes seront prises à son encontre.» Le Chef d’état major a promis de révéler des nom. Apparemment, il vient d’en livrer un. Y a-t-il d’autres, qui sont-ils?
Rien ne va plus alors au niveau du sommet du pouvoir? Les choses prennent-elles des connotations plus que «bellicistes? Faut-il dans ce cas craindre Est-ce une guerre interclanique qui s’exprime d’une manière épistolaire, mais qui risque de prendre un sens plus éhonté. L’impasse politique doit être annihilée in extremis et favoriser une issue en dehors de ce jeu des rapports de force où le peuple est complètement marginalisé et réduit à un simple instrument. La conspiration contre le pays est une accusation qui ne demande pas que l’on somme le conspirateur en chef, cela est intimement lié à la Sécurité nationale et l’unité de la nation. Faut-il se contenter des allusion, via des avertissements à répétition sur des aspects qui engagent la sécurité du pays et de sa souveraineté? Le mouvement populaire a montré la voie, une voie salutaire et salvatrice, celle d’un changement du système et non pas d’un clan au détriment d’un autre.
Il faut puiser dans le génie de ce peuple et de ce qu’il recèle comme potentiel et énergie, les solutions existent, l’issue porte plusieurs variantes dans le cadre d’une sortie de crise qui doit être politique mordicus.Puisque le temps presse, l’institution militaire doit donner des gages manifestes et concrets pour enclencher l’amorce d’une sortie négociée politiquement et qu’elle soit consensuelle en impliquant les vrais protagonistes de la scène politique, à savoir le mouvement populaire à travers ses symboles et aussi l’élite politique qui n’a pas été enrôlée dans le processus de la dilapidation des richesses du pays et la destruction du potentiel national. Le temps est à une solution urgente et non pas aux cafouillages!!
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M. Nadir / A. Boudrouma
En réponse à l’appel à la grève, lancé en fin de semaine passée par l’Union nationale des ordres des avocats (UNOA), les robes noires étaient mobilisées hier au niveau de plusieurs wilayas.Ainsi les avocats du barreau d’Oran, à l’instar de leurs confrères des autres régions, ont suspendu leurs activités judiciaires depuis hier. Ils ont également tenu un sit-in de protestation sur le perron du palais de justice pour appeler au départ du pouvoir et l’avènement d’une nouvelle république garantissant l’indépendance de la justice. Drapés dans l’emblème national, les manifestants ont lancé les traditionnels slogans hostiles au système et ses représentants, appelant au respect de la dignité de l’avocat et ses droits, et revendiquant l’instauration d’un véritable Etat de droit qui ne s’accommode pas d’une justice aux ordres : «Il est temps que le secteur de la justice s’affranchisse des coups de téléphone, de la corruption et du piston», a estimé l’un des avocats en soulignant qu’une justice indépendante est garante de la démocratie : «C’est l’injustice et l’arbitraire qui ont conduit des millions d’Algériens à sortir ainsi dans la rue pour réclamer le changement», a-t-il encore rappelé.
Au cours de ce sit-in, des appels ont également été lancés aux magistrats afin qu’ils se joignent à la contestation qui ne cesse de s’élargir depuis le 22 février dernier : «Les magistrats doivent s’affranchir de leurs entraves sinon la justice ne pourra pas arracher son indépendante», a expliqué une avocate, estimant que «les mesures de coercition envisagées ou prises par le ministère de la Justice contre les magistrats qui refusent d’encadrer les élections ne doivent pas faire peur».
Sur la démission du désormais ex-président du Conseil constitutionnel et proche parmi les proches de Bouteflika, Tayeb Belaïz, des avocats ont estimé qu’elle constituait une bonne nouvelle : «Mais cela n’est pas suffisant. Belaïz n’est qu’un maillon de la chaîne, il faut que toutes les pièces du système tombent pour que l’on puisse aller de l’avant», a résumé l’un d’entre eux.
A côté du gel des activités judiciaires, les avocats doivent tenir un autre sit-in dimanche prochain et organiser une marche du palais de justice au tribunal correctionnel de Cité Djamel.
A Skikda, comme attendu, les avocats, en compagnie des greffiers de justice, ont répondu, hier, massivement au mot d’ordre lancé par leurs représentants pour une marche de protestation à l’échelle nationale. Ils entendaient marquer de leur présence la scène et emboîter le pas à toutes les autres couches de la société sortis manifester leur rejet de l’ancien système qui a mis à genoux le pays. Les slogans arborés dans des pancartes de toutes sortes abondaient toutes dans le même sens, c’est à dire l’exigence du départ des symboles de l’ancien système.
Après un rassemblement devant le palais de justice, les robes noires et les greffiers se sont dirigés vers le tribunal de Skikda pour retourner ensuite vers leur point de départ. Lors de cette marche, on pouvait lire toutes sortes de slogans demandant le départ des ’B » connus qui sont encore en poste et même le nouveau locataire du Conseil constitutionnel n’a pas été épargné «Fennich = Finish» et d’autres slogans refusant le maintien de Bensalah. Rassemblés devant le palais de justice une seconde fois, les manifestants ont fait part de leur volonté d’observer un mouvement de grève de 2 jours, ce qui ne manquera pas d’influer sur le cours des différents tribunaux.
A noter également que le personnel du tribunal de Azzaba a observé un sit-in de protestation hier matin. Ils étaient nombreux à prendre part à la manifestation. Tous exigeaient le départ des responsables de la situation du pays notamment les derniers ’B ». Les manifestants se sont dispersés dans le calme après avoir crié des slogans et des chants patriotiques.
Vendredi 12 avril, l’Union nationale des ordres des avocats avait appelé à une grève de quatre jours (17, 18, 21 et 22) afin de protester contre la répression qui s’est abattue sur des manifestations pacifiques, et exprimer son rejet des élections présidentielles encadrées par un gouvernement refusé par les Algériens : «Les élections du 4 juillet ne permettront par une transition démocratique et ne seront pas crédibles sous la conduite d’un gouvernement rejeté par le peuple» et en l’absence de lois garantissant un minimum de transparence, a jugé l’UNOA dans son communiqué. L’Union a également estimé que la crise est politique avant d’être constitutionnelle et exige la recherche de solutions politiques acceptables par les Algériens telle que la «la mise en place d’une période de transition conduite par des personnalités consensuelles acceptées par le peuple».
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A. L.
Le duel entre l’ESBA et le RCA se poursuit toujours au terme de cette 28e journée. Si, à domicile, la victoire du RCA face à l’ESMK ne faisait pas l’ombre d’un doute, on attendait avec curiosité la prestation de l’Etoile Ben Aknoun à Lakhdaria.En fait, l’ESBA s’est montrée supérieure à un adversaire déjà en vacances, car n’ayant plus aucun objectif à atteindre. Alors, fatalement, le verdict quant au ticket de l’accession sera connu au terme du choc des deux postulants, qui aura lieu lors de la dernière journée. En principe, le RCA aura plus de chances étant donné qu’il reçoit son rival. Un match crucial qui consacrera l’un et déboutera l’autre, telle est la loi du sport et de la compétition.
Comme d’habitude, l’autre centre d’intérêt se situe au bas du tableau où sont les plus menacés par la relégation, soit les deux derniers. La situation est inquiétante tant pour le WRM, battu à Boumerdès, que pour l’ARO, qui a refait une partie de son retard à la suite de son succès à domicile face au WAB.
Plus que jamais, le suspense perdure donc aux deux extrémités du tableau. Les deux dernières journées seront déterminantes pour le titre et la relégation. Pourvu que le tout le monde joue le jeu afin que soit sacré le meilleur…The post Division nationale Amateur – Centre: L’ESBA et le RCA ne se lâchent plus appeared first on .
M. Z.
Qui sera le malheureux rétrogradé de ce groupe ? C’est la question qui taraude l’esprit des inconditionnels des clubs menacés par la relégation. A deux journées de la fin du championnat, ce sont l’USR, le CRBBB, l’IRBM, le RCBOR, l’USMMH et le SAM qui sont les plus concernés. Tout reste possible dans la mesure où la plupart des équipes bafouent carrément l’éthique sportive comme le montrent certains résultats surprenants depuis quelque temps déjà.A l’issue de cette journée, c’est l’USR qui a été reléguée à la dernière position après son nul à Chlef au moment où l’IRBM et le CRBBB se sont imposés à domicile. Les Maghnaouis se sont donné un peu d’air à la faveur de leur victoire sur l’IRBEK en attendant le prochain périlleux déplacement à Mohammadia. C’est le cas du CRBBB qui a réussi l’essentiel devant son hôte du jour, le CRBDB, en attendant le prochain choc qui l’opposera aux Remchaouis. Ces derniers sont parvenus à éviter la défaite chez le MCBOS et sont revenus avec un point précieux. A Khemis Miliana, le SKAF a réalisé une excellente opération après avoir pris le meilleur sur le RCB Oued-Rhiou qui, à la suite de ce revers, s’est mis dans une situation délicate pour son maintien, puisqu’il se retrouve à un point seulement de la lanterne rouge, l’USR. Pour sa part, le SAM a essuyé une lourde défaite à Arzew où il a réellement hypothéqué ses chances de survie face au leader arzéwien.
Le Sari de Mohammadia, avec un match à domicile face à l’IRBM et un déplacement à Tiaret, devra impérativement réagir pour éviter la descente. C’est le cas également de l’USMM Hadjout qui, en concédant deux nouveaux points à domicile devant le MB Hassana, a sérieusement compromis ses chances de maintien. A Mascara, le duel GCM – JSMT s’est achevé sur un score de parité, un résultat entre deux formations n’ayant rien à espérer de ce challenge et commencent d’ores et déjà à préparer la saison prochaine. De son côté, l’ASB Maghnia a bien négocié sa sortie à Oran où elle a arraché un bon point devant le SCMO.The post Division nationale Amateur – Ouest: Six clubs sous la menace de la relégation appeared first on .
A. S.
Le Machaâl Bejaia, qui partage actuellement la première place du classement en compagnie de l’ES Tadjenanet, pourrait profiter de l’absence de son rival dont la rencontre de ce second tournoi du play-down contre le PO Chlef a été reportée à une date ultérieure pour prendre seul provisoirement la pole position au classement. Pour réaliser cet objectif, il faudra bien sûr une victoire à Aïn Azel devant la formation locale de l’EFAA. Ce n’est pas gagné d’avance car cette équipe, battue lors du premier tournoi à Aïn Kebira par la JSCOA, voudra absolument se refaire une santé, ce qui est fort possible. Quant à la JSC Ouled Adouane, qui a bien démarré ce play-off avec une victoire, elle tentera de récidiver en déplacement, cette fois à M’sila où le RCM est dans l’obligation de gagner après sa défaite à Batna.Mais ce dernier, afin de ne pas se laisser distancer, ne l’entendra certes pas de la même oreille. Pour sa part, la JM Batna, qui a battu M’sila lors du précédent tournoi, se déplacera à El-Kseur sans trop de soucis car l’OEK, lanterne rouge du classement, pourrait bien connaître à nouveau le goût amer de la défaite.
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Le peuple a le droit de connaître ceux qui l’ont saigné à blanc et d’exiger justice.
Oui c’est une mafia! C’est une poignée d’individus qui a dilapidé les richesses du pays et qui a pillé les deniers publics. Ce constat a été fait par le citoyen lambda, depuis fort longtemps déjà. Le fait d’être reconnu publiquement par le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, dans son discours mardi dernier, prouve que le mouvement de protestation populaire qui secoue l’Algérie depuis le 22 février dernier, enregistre déjà ses premiers acquis. Mais ce n’est pas suffisant. Lorsqu’une personne se fait voler, elle se présente à la justice pour reprendre le bien qui lui a été illégalement subtilisé. Et dans ce cas précis, c’est tout un peuple qui s’est fait voler et violenter. En parlant de «certaines personnes ayant bénéficié indûment de crédits estimés à des milliers de milliards», le général de corps d’armée n’a certainement pas parlé sans avoir eu les preuves irréfutables de ce qu’il a avancé mais Gaïd Salah a très peu dit.
Le citoyen n’est pas naïf ni aveugle et connaît déjà une grande partie de l’oligarchie concernée par le discours du chef d’état-major.
L’arrestation de Ali Haddad, l’ex-patron des patrons (Forum des chefs d’entreprise) à la frontière algéro-tunisienne et sa mise à l’ombre, a laissé penser que les choses ont été prises en charge. De même que la convocation de six hommes d’affaires par la gendarmerie de Bab Djedid, le dépôt de plainte contre certains hauts responsables à l’exemple du P-DG de Sonatrach ou encore le lancement de perquisitions dans certains ministères et organismes (Travaux publics et des Transports, Sonatrach, OEuvres universitaires…).
Mais la réaction de la banque d’Algérie qui a affirmé que les informations faisant état de fuites de capitaux vers l’étranger, ne sont que «de simples rumeurs dont l’objectif est de semer le trouble», tout en rappelant la «réglementation et les conditions drastiques» de telles opérations, n’est pas du tout rassurante. Car, la banque d’Algérie semble oublier que cette même réglementation et ces mêmes conditions drastiques, en des temps beaucoup plus cléments, ont déjà permis la sortie de 7 milliards de dollars en 2015, selon le rapport du Global Financial Integrity.
Qu’en serait-il alors en cette période pleine de doutes où les têtes d’affiche de la corruption sont tentées de quitter le pays emportant «coffres et bagages»? Beaucoup de rumeurs sur des hommes d’affaires ou des hommes politiques et leurs familles ont circulé sur les réseaux sociaux, affirmant que ces derniers ont été refoulés, alors qu’ils tentaient de quitter le pays.
De même que sur l’instruction qui a cloué au sol leurs avions privés. Il s’est avéré, par la suite, qu’il ne s’agissait pas de rumeurs puisque Gaid Salah l’a confirmée dans un de ses discours. Il a aussi confirmé les tentatives de fuite de capitaux et l’établissement d’une liste concernée par l’interdiction de sortie du territoire national, appelant les hommes de loi à mener des enquêtes et à rouvrir les anciens dossiers de corruption. Une liste noire des membres de la «bande de malfaiteurs» a circulé sur les réseaux sociaux. Mais pas seulement.
Les dénonciations «facebookiennes» portant sur la richesse indécente des nouveaux «Bill Gates» algériens sont légion. Pour certains d’entre eux, il est fait état, dans le détail, de prêts faramineux (15.000 milliards, 1000 milliards…) accordés par les banques, sous prétexte d’investissements. Il est fait état aussi de leur Porsche Cayenne ou encore Panamera et Jaguar. Et ces nouveaux riches algériens, sortis de nulle part, n’ont pas hésité, il faut le rappeler, à claquer leur argent et mener un rythme de vie qui frise, dans certains cas, l’insolence. Il n’est pas utile, aujourd’hui, de se demander pour quelle raison ils n’ont jamais été inquiétés sur l’origine de leur soudaine richesse, car tout le monde connaît la réponse à cette question.
Mais il est primordial aujourd’hui de permettre au peuple de leur demander des comptes. Et pour ce faire, il doit les connaître. Une liste de tous ceux qui ont baigné dans la corruption doit être rendue publique. Leurs biens et leurs comptes bancaires doivent être saisis. L’argent du citoyen, autant que l’Algérie, est une «ligne rouge» à ne pas franchir.
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Depuis plus de deux mois, la scène politique est sous l’emprise des sorties du commandement militaire.
Des semaines durant, les Algériens sont suspendus aux réponses politiques, apportées par le chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, à leurs revendications. La journée de mardi dernier a été marquée également par une nouvelle intervention du chef d’état-major, faite à partir de la 2ème Région militaire à Ouargla.
Ainsi, le vice-ministre de la Défense est à son quatorzième discours politique dans le sillage du mouvement populaire déclenché le 22 février dernier. Il est clair que le poids de l’armée reste toujours «écrasant» dans la vie politique du pays.
Par conséquent, la question qui se pose: l’armée jouera le rôle d’accompagnateur ou carrément prendra part à la gestion de la transition démocratique, à laquelle aspire le mouvement populaire?.Pour beaucoup de politiques, l’armée serait incapable de régler les problèmes du pays par des «menaces» et des «règlements de comptes» en 2019. Et en s’entêtant à imposer d’en haut, la solution liée au conformisme constitutionnel, à travers l’application de l’article 102, risque d’être disqualifiée à son tour. Cette option est d’ores et déjà comme «une volonté de confisquer le soulèvement populaire».
«Cette institution doit se contenter de garantir le déroulement de la phase du basculement d’un système autoritaire vers le système démocratique», pour de nombreux politiques. Pour d’autres, l’institution militaire doit rester «neutre» alors que certains revendiquent «la participation de l’armée au parachèvement de la construction de l’état national en contribuant à la mise en place de la nouvelle constitution et des institutions». Or, le contrôle de la transition par l’armée comporte des risques avérés de rééditer les dérives du passé, en perpétuant le «statu quo», selon de nombreux observateurs. Cela est d’autant plus vrai que le mouvement populaire est venu ébranler la démocratie de façade.
MComme il n’est pas prêt à accepter n’importe quelle solution, qui servira pour «dépasser les blocages» induits par la situation politique précédente. De plus, l’impuissance du système qui répond à une logique clanique, à décider les réformes qu’exige la modernisation de la vie politique, est souvent pointée du doigt. L’intrusion des affaires dans la sphère politique, et la généralisation de la corruption ont exacerbé davantage les contradictions au sein de ce système, et rendant le consensus impossible à réaliser entre les différents clans.
Des partis de l’opposition réclament «le retour des décideurs militaires dans les casernes». Pour ceux-là, la démilitarisation de la vie politique devrait permettre aux Algériens «de choisir librement leurs président et leur représentation nationale».
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(Terminé) CSC 1 – CRB 0
Coupe d’Algérie (demi-finale / aller)
But: Abid (68′) (CSC)
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Leicester City serait revenu à la charge pour l’attaquant Algérien d’Al Sadd, Bounedjah. Selon le média anglais, LeicesterMercury, les Foxes souhaiteraient enrôler l’attaquant des Verts dès cet été. Affaire à suivre.
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