Les Amazones U20 du Bénin poursuivent leur belle aventure. Ce vendredi 26 septembre, elles se sont qualifiées pour le 3ᵉ tour des éliminatoires de la Coupe du monde féminine U20, après leur victoire 4-3 contre la Guinée à Bamako.
Romaine Gandonou a brillé avec un triplé décisif lors de la rencontre contre les U20 de la Guinée ce vendredi 26 septembre 2025. Yasminath Djibril a inscrit le quatrième but béninois.
La Guinée, dos au mur, a tenté de bousculer les Amazones. Mais sans jamais réussir à inverser la tendance.
Déjà victorieuses 5-1 au match aller, les Béninoises ont confirmé leur supériorité avec un score cumulé de 9-4. Les Amazones se qualifient pour le 3ᵉ tour des éliminatoires de la Coupe du monde féminine U20. Ce sera en février 2026 face à la Guinée équatoriale ou à l'Egypte.
M. M.
La saison du football interclubs est en pleine effervescence : plusieurs matchs clés des principaux championnats européens se joueront les 27 et 28 septembre. Le meilleur site de paris sportifs international, 1xBet, propose un large éventail de résultats et les meilleures cotes pour ces matchs. Pariez de manière responsable en utilisant le lien et transformez vos connaissances footballistiques en argent !
Atlético Madrid - Real Madrid, 27 septembre
L'Atlético Madrid a connu un début de saison décevant : les Colchoneros n'ont décroché leur première victoire que lors de la quatrième journée, traînant loin derrière le Real Madrid et le FC Barcelone. L'équipe de Diego Simeone cherche à se réhabiliter auprès de ses supporters, et une victoire sur son rival juré coupera au sécateur toutes les langues de vipères.
Ayant connu un début de saison incertain, le Real Madrid trouve régulièrement le chemin de la victoire. Le nouvel entraîneur du Real, Xabi Alonso, reconstruit l'équipe et mise sur les jeunes joueurs : Vinícius Júnior n'est plus titulaire, et Dean Huijsen, Franco Mastantuono et Arda Güler disputent les matchs les plus importants. Le Real Madrid reste sur cinq matchs sans succès face à l'Atlético Madrid en Liga. Les visiteurs parviendront-ils à mettre fin à cette série de revers ?
Cotes : V1 – 2,901, X – 3,67, V2 – 2,512
Juventus - Atalanta, 27 septembre
La Juventus a entamé la saison de Serie A avec trois victoires, mais a partagé l'enjeu avec Vérone au dernier tour et accuse désormais deux points de retard sur Naples. Le club turinois n'a pas oublié sa branlée 4-0 contre l'Atalanta la saison dernière et cherchera à s'en venger.
Sous la direction d'Ivan Juric, l'Atalanta s'adapte à la vie sans Gian Piero Gasperini. Pour le moment, l'équipe illustre une certaine irrégularité : lors de leurs derniers matchs, les Bergamasques ont écrasé Lecce (4-1) et le Torino (3-0), mais avant cela, ils avaient fait match nul contre Pise et Parme.
En trois derniers matchs, la Juventus a inscrit 17 buts, tandis que l'Atalanta en a planté 12. Ne manquez pas le clash à l'Allianz Stadium, qui a toutes les chances de vous offrir un spectacle exceptionnel !
Cotes : V1 - 1,945, X - 3,745, V2 - 4,27
AC Milan - SSC Naples, 28 septembre
Massimiliano Allegri est revenu à Milan cet été et espère enrichir son palmarès, qui compte déjà six titres de Serie A. Son équipe a perdu contre toute attente contre Cremonese lors de la première journée, mais il faut mettre cela sur le compte du hasard : les Rossoneri se sont adjugés trois de leurs trois matchs tout en gardant leurs cages inviolées.
Naples, champion d'Italie en titre, a commencé la saison avec quatre triomphes et compte bien défendre sa couronne. Lors du mercato estival, l'équipe a accueilli un duo venu de Manchester : Kevin De Bruyne a apporté une touche d'élégance à l'attaque napolitaine, tandis que Rasmus Højlund cherche à remplacer Romelu Lukaku. Au cours des 15 dernières années, Conte et Allegri se sont croisés à sept reprises : Antonio a glané cinq victoires avec deux matchs nuls. Mad Max parviendra-t-il à surprendre Conte et à le vaincre ?
Cotes : V1 – 2,547, X – 3,34, V2 – 3,09
Newcastle - Arsenal, 28 septembre
La saison dernière, Newcastle était l'un des adversaires les plus coriaces pour Arsenal, dominant sur les Londoniens lors de trois de ses quatre matchs. Cependant, l'équipe d'Eddie Howe occupe la 13e place cette saison et tente de se remettre de la perte d'Alexander Isak.
Arsenal est sous forte pression. Cet été, le club a recruté des joueurs pour près de 300 M € et espère que Mikel Arteta remportera enfin la Premier League. Cependant, après cinq matchs, les Gunners sont déjà à une distance de cinq longueurs du leader Liverpool et n'ont aucune marge d'erreur.
Cotes : V1 – 3,42, X – 3,58, V2 – 2,253
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Le gouvernement a accordé un permis d'exploitation de kaolin à la société Afrikan Ceramics Mining (ACM) S.A.R.L le 3 septembre dernier. Le site concerné se situe dans l'arrondissement de Kpankou, commune de Kétou, dans le département du Plateau.
Le site couvre une superficie de 415 hectares, 71 ares et 78 centiares, selon le décret N°2025-523 du 3 septembre 2025, signé par le président Patrice Talon, ainsi que par les ministres José Tonato (Mines) et Romuald Wadagni (Finances).
Il est délimité par cinq points géographiques définis par leurs coordonnées.
L'autorisation d'exploitation est délivrée à la société Afrikan Ceramics Mining S.A.R.L pour une durée de vingt (20) ans, à compter de la notification du décret.
Cette autorisation repose sur la convention minière n°2025/001/MEEM/SP, signée le 28 février 2025 entre l'État béninois et la société ACM.
Le kaolin est une argile blanche prisée dans les industries de la céramique, du papier, et des cosmétiques. Sa valorisation locale est un enjeu pour le développement industriel du Bénin.
Voici les coordonnées du site
MADRID — L’ancien chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell, a qualifié les sanctions proposées par la Commission européenne contre Israël de « plaisanterie ». Interrogé à ce sujet mercredi 17 septembre sur la chaîne publique espagnole RTVE, il a estimé que ces mesures arrivaient « avec 40 000 morts de retard ».
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Dans l'édition d'aujourd'hui : Plus de 800 000 manifestants défileront en France aujourd'hui, deux députés italiens liés au Qatargate rejoignent le S&D après une suspension, les ministres de l'Environnement se réunissent sur l'objectif climatique 2035 alors que le Danemark propose une solution de contournement de l'ONU.
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La Commission européenne a présenté, mercredi 17 septembre, un projet visant à renforcer ses liens économiques et de défense avec l’Inde. Mais ce rapprochement se heurte aux inquiétudes grandissantes concernant les relations étroites qu’entretient New Delhi avec Moscou.
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Deux eurodéputées italiennes liées à l’affaire du « Qatargate » ont été réintégrées dans les rangs des Socialistes et Démocrates (S&D) du Parlement européen, après plusieurs mois de suspension, a confirmé un porte-parole du groupe.
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Le mercredi 17 septembre, à 18 h 45, à l'auditorium de la Maison internationale de Rennes (MIR), 7, quai Chateaubriand, rencontre avec Jean-Arnault Dérens, coordonnateur du Manière de voir n° 201 « Comment faire la paix. Yougoslavie, Colombie, Kivus, Gaza, Ukraine… » et rédacteur en chef du site Le Courrier des Balkans.
Guerres, crises et tensions internationales se multiplient. Comment, malgré tout, penser et construire la paix ? Organiser les relations entre États, bâtir des institutions (…)
Liste des nouveaux bacheliers bénéficiaires de bourses pleines à l'Université nationale des Sciences, technologies, ingénierie, et mathématiques (UNSTIM) au titre de l'année académique 2025-2026.
UNSTIM_INSTI_Toutes les filières
UNSTIM_FAST_NATI_Toutes les filières
UNSTIM_ENSTP_Toutes les filières
UNSTIM_ENSGEP_Toutes les filières
UNSTIM_ENSBBA_Toutes les filières
Liste des étudiants bénéficiaires de bourses pleines à l'Université de Parakou (UP).
UP_IUT_Toutes les filières
UP_FM_Toutes les filières
UP_FLASHH_Toutes les filières
UP_FDSP_Toutes les filières
UP_FASEG_Toutes les filières
UP_FA_Toutes les filières
UP_ENATTSE_Toutes les filières
Contrôler sa fécondité, c'est-à-dire limiter ou espacer les naissances pour mieux gérer sa santé, sa vie familiale et ses conditions de vie afin de limiter les risques de mortalité maternelle liée aux grossesses rapprochées ou non désirées. Telles sont les raisons fondamentales qui poussent les femmes à adopter une méthode contraceptive de leur choix. Mais derrière ce choix, des effets parfois désastreux.
Cécile a 34 ans et est mère de deux enfants. Ménagère habitant à PK 11 dans la commune de Sèmè-Podji - commune située entre Cotonou et Porto-Novo, la capitale du Bénin - nous l'avons rencontré ce matin du 19 août 2025 devant son étagère de marchandises de divers. Dans sa robe en satin bleu et rouge, tresse soigneusement arrangée et attachée en queue de cheval, Cécile nous reçoit avec un sourire et une poignée de main si chaleureuse. A peine les civilités terminées qu'elle soupire profondément en prononçant : « je souris, mais je souffre et je suis à bout, monsieur ».
Deux semaines plus tôt, Cécile nous avait contacté pour nous faire part de son calvaire suite à son choix d'adopter une méthode contraceptive. Touchée au téléphone par son histoire, l'équipe a décidé de la rencontrer afin qu'elle raconte son histoire qui pourrait être un cas d'école. Les faits remontent en décembre 2024, entame Cécile, où elle a décidé de faire une injection contraceptive (celle faite tous les 3 mois).
« Deux semaines après cette injection, j'ai eu des saignements alors que j'ai eu mes m3nstrues deux semaines plutôt. Du retour au centre de santé, l'agent de santé m'a rassuré qu'il s'agit d'un effet normal et que ce saignement devrait s'arrêter deux ou trois jours plus tard. Mais depuis décembre 2024 à ce jour 19 août 2025, les saignements n'ont jamais cessé. Je suis en couche tout temps, je n'en peux plus ». Cécile confie être dans un état de gêne depuis ce temps et s'est éloignée, involontairement, de son mari depuis décembre. Son mari, un jeune homme de 35 ans se dit aussi dépassé par la situation alors qu'il pensait que les effets de cette injection devrait se terminer trois mois, au plus grand tard.
Cécile a consulté d'autres centres de santé, a suivi les prescriptions médicales des agents, a été suivie par un gynécologue, mais son mal n'a pas connu une satisfaction. Avant la publication de ce témoignage, Cécile qu'on suivait depuis ce temps, nous a confié qu'elle a finalement fait recours aux méthodes traditionnelles et le saignement n'est plus en permanence, mais peut apparaître une ou deux fois par semaine,en petite quantité.
Suite à cette histoire de Cécile, nous avions lancé un appel à témoin pour des histoires pareilles. Des témoignages reçus relatent des histoires certes différentes, mais toutes liées à l'adoption d'une méthode contraceptive. Rebecca, par exemple, est une jeune fille célibataire de 26 ans et est auxiliaire de pharmacie. Fiancée, elle dit qu'elle voudra rejoindre son futur mari sans une contrainte de grossesse. S'approchant du « fruit défendu », elle a décidé d'opter pour l'implant sous-cutané. Cette méthode (l'implant sous-cutané) est une petite tige flexible, d'environ 4 cm de long et 2 mm de diamètre, qui est insérée juste sous la peau, généralement dans le bras et qui libère en continu une hormone progestative (soit l'étonogestrel soit le lévonorgestrel) qui empêche l'ovulation, modifie la glaire cervicale rendant difficile la pénétration des spermatozoïdes, et amincit l'endomètre pour empêcher la fixation de l'ovule. Selon les études, cette méthode est à 99 pour cent sûre.
L'histoire de Rebecca est liée à sa prise de poids, l'irrégularité de ses m3nstrues et l'anémie constante. Quand Rebecca se faisait cet implant, elle n'avait que 24 ans, était une jeune fille bien svelte et sans problème anémique. Deux ans plus tard, elle a pris plus de 20 kg devenant ainsi une fille grosse, a constaté l'irrégularité de ses m3nstrues (deux fois par mois) et surtout l'anémie constante.
« Au début, je me disais que c'était l'aisance et que le fait d'avoir un travail stable et de subvenir à mes besoins les plus élémentaires étaient les raisons de ma prise de poids. Et pour l'anémie, je l'avais lié au fait d'avoir plus d'une fois mes m3nstrues par mois », nous a confié Rebecca. Toutefois, elle reconnaît que l'agent de santé de l'Association Béninoise pour la Promotion de la Famille (ABPF) qui l'avait reçu en son temps lui avait clairement signifié qu'il pourrait y avoir des perturbations menstruelles et aussi une prise légère de poids, selon la réaction de son organisme. Mais aujourd'hui, se plaint Rebecca, le poids devient de plus en plus gênant et le budget pour s'occuper de l'anémie devient également de plus en plus colossal. Le 2 Septembre 2025 au moment où elle nous donnait son témoignage, elle dit avoir enlevé l'implant, s'est mise au sport au quotidien et ne souffre plus de l'anémie ni du vertige permanent dans lequel elle était souvent plongée.
L'effet d'abandon
Tout comme Cécile et Rebecca qui ont fini par abandonner ces méthodes, des études révèlent que 38% des femmes ayant un besoin non satisfait de contraception moderne ont choisi de l'abandonner. Ce phénomène, appelé abandon de la contraception, est défini comme le fait de commencer à utiliser un contraceptif puis de l'arrêter pour quelque raison que ce soit alors que l'on est toujours exposé au risque d'une grossesse non désirée. Il est de notoriété de tous que l'arrêt du traitement pour des raisons autres que le désir de grossesse contribue à une fécondité non désirée et peut conduire à des grossesses susceptibles d'être interrompues par un avortement pratiqué dans des conditions douteuses et parfois très dangereuses.
En moyenne, parmi les femmes optant pour une méthode contraceptive moderne, plus d'un tiers interrompent son utilisation au cours de la première année, et plus de la moitié avant deux ans. Parmi ces interruptions, plus de la moitié résultent d'un échec de la contraception ou de complications inhérentes à la méthode choisie, soulignant ainsi le besoin persistant d'une contraception efficace afin de prévenir les grossesses non désirées. Suivant les études, en plus des cas évoqués supra, chez 10 % des femmes, les contraceptifs hormonaux peuvent augmenter le risque de dépression. Les cycles hormonaux sont strictement contrôlés par les hormones elles-mêmes. Lorsque les niveaux de progestérone augmentent, des processus sont activés dans les cellules qui empêchent la production de progestérone supplémentaire. C'est ce qu'on appelle une boucle de rétroaction négative. L'œstrogène et la progestérone contenus dans la pilule quotidienne, ou d'autres formes courantes de contraception telles que les implants ou les anneaux vaginaux, entraînent une diminution de la production de ces hormones par l'organisme, les ramenant à des niveaux observés en dehors de la fenêtre fertile du cycle.
A chaque méthode ses conséquences
Dans ses recherches lors de sa soutenance de thèse de doctorat, Nangazanga Dao, a relevé la problématique liée aux effets secondaires de la contraception injectable au centre de santé de référence de la commune V du district de Bamako, Mali. Pour le doctorant, 54,06 pourcent de femmes interrogées souffrent de la métrorragie. La métrorragie est un saignement vaginal d'origine utérine qui survient en dehors des règles normales ou en l'absence de règles. Le cas de Cécile, par exemple. Le doctorant expose également que 39,40 pourcent des personnes interviewées souffrent de l'aménorrhée. L'aménorrhée désigne l'absence de menstruations (règles) chez une femme en âge de procréer. 4,24 pourcent des femmes avec la contraception ont pris du poids (le cas de Rebecca) et 2,30 pourcent ont eu des céphalées.
Au Bénin, grâce à la sensibilisation accrue, le nombre de patientes adoptant une méthode contraceptive s'accroît selon Geneviève Agoumba, responsable de ABPF Ouémé, désormais à la retraite. Tout en saluant les prouesses de ces méthodes, elle recommande la poursuite inlassable de la sensibilisation afin d'éviter la fécondité incontrôlée et les risques de mortalité maternelle pour cause de grossesses trop rapprochées.
Interrogé sur les cas des dames Cécile et Rebecca, le médecin gynécologue obstétricien, Oluwolé Adjagbé souligne que les implants normalement ne donnent pas un saignement continu . « Au contraire, les implants arrêtent les menstrues et lorsque ces dernières doivent venir sous l'implant, elles sont abondantes pendant plusieurs jours, mais ne font pas des mois comme c'est le cas avec Cécile », clarifie le gynécologue. Pour lui, des analyses gynécologiques plus approfondies pourront aider à déterminer les causes exactes de ce phénomène chez cette patiente (Cécile, NDLR).
Et que dirent des femmes qui se plaignent des infections vaginales une fois l'implant adopté ? A-t-on demandé au médecin Adjagbé. Et sa réponse est sans équivoque, « pas d'infections proprement liées aux moyens contraceptifs. Toutefois, le problème peut se poser au moment de la pose de l'implant du DIU si les mesures d'asepsie ne sont pas respectées ». Les mesures d'asepsie sont un ensemble de pratiques et de techniques visant à empêcher l'introduction et la propagation de micro-organismes (comme les bactéries, virus, et champignons) dans l'organisme.
Et si on en parlait…
L'éducation sexuelle demeure peu recommandée en Afrique surtout en Afrique de l'ouest compte tenu de certains tabous et normes traditionnelles et ancestrales. De ce fait, l'éducation pour l'adoption d'une méthode contraceptive demeure problématique et quasi inexistante. Cécile dit avoir pris la décision en se basant uniquement sur les dires d'autres femmes et de l'opinion publique. Et c'est le cas pour beaucoup d'autres femmes que nous avons contactées.
Permettre aux femmes de discuter des effets secondaires potentiels puisque lorsque les femmes ont la possibilité de discuter des effets secondaires avec leurs prestataires et les membres de leur réseau social, la poursuite du traitement peut augmenter et le changement peut être facilité par une meilleure compréhension de la nature des effets secondaires. Et pour y arriver, il faut aussi impliquer les partenaires masculins. L'amélioration de la communication au sein du couple sur les caractéristiques des méthodes peut s'avérer efficace pour soutenir l'utilisation continue, en particulier dans la période post-partum.
Au Bénin par exemple, seuls les agents assermentés et travaillant à l'Association Béninoise pour la Promotion de la Famille (ABPF), s'évertuent à expliquer convenablement les différentes méthodes et à accompagner les femmes désireuses dans leur choix. « L'ABPF sensibilise, informe, oriente et accompagne. Nous y mettons un point d'honneur », nous confie Solange, agent de l'ABPF. Ce qui n'est souvent pas le cas dans des centres de santé ou centres hospitaliers où l'agent de santé se contente d'appliquer la méthode souhaitée par la cliente sans autres formes de sensibilisation ou d'orientation. C'est ce que dénonce Cécile qui dit n'avoir pas eu assez d'information sur les différentes méthodes avant d'opter pour la méthode injectable.
Le choix d'une méthode contraceptive est certes personnel, mais doit prendre en compte des facteurs tels que l'état de santé, l'âge, et les préférences individuelles, et nécessite l'avis d'un professionnel de santé ou celui d'un agent assermenté.
Par Josaphat Finogbé