Pas moins de 303 hectares de forêts ont été ravagés depuis le début d’année à travers le territoire national. C’est trois fois plus de feux que durant la même période de l’année passée, apprend-t-on auprès de la Direction générale des forêts (DGF).
Et pour cause, il n’y a pas que la chaleur de l’été qui en est la cause, mais l’on cite le facteur humain comme principale cause de ces incendies.
« Ce sont en grande partie des agriculteurs ou des éleveurs qui campent sur des massifs forestiers et pratiquent le nettoyage des buisseaux en allumant des feux pour faire parcours ou faire régénérer les pâturages », explique Abdelghani Boumessaoud, directeur de la protection du patrimoine fôrestier à la DGF.
Un autre phénomène nuit immanquablement aux forêts, c’est « les décharges sauvages », affirme le même responsable au micro de Narimène Mendil de la radio chaine 3.
Rappelons qu’en 2017, pas moins de 40.000 hectares étaient dévorés par les feux de forêts dont des milliers d’arbres fruitiers.
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Constitution du Bénin : une révision impossible ? Tel est le thème de l'entretien avec le député Bako Arifari, l'un des porteurs du projet d'amendement. Invité sur l'émission Zone Franche de ce dimanche 8 juillet 2018, l'honorable Arifari Bako s'est prononcé sur plusieurs faits dont la dernière situation à l'Assemblée nationale relative au vote de l'Amendement de la constitution.
« On ne prend pas cette responsabilité sans mesurer tous les risques. Nous avons pris la mesure des propositions et nous avons analysé pour voir si elles rencontrent l'intérêt de la population », laisse croire, l'honorable Nassirou Bako Arifari. Selon lui, « par rapport au 4 avril 2017, c'était un projet gouvernemental alors ici c'est une initiative parlementaire. Et là il y a une avancée ». Il pense que c'est un atout pour le gouvernement d'avoir une majorité au parlement. « Lorsqu'un gouvernement a une majorité à l'Assemblée cela favorise le vote de ses lois. Cela aide aussi à porter les lois pour aider le gouvernement à avancer dans ses réformes », affirme-t-il. Parlant des propositions, il estime que sur la question de la représentativité des femmes à l'Assemblée, « il y avait les années passées des initiatives pour aider à augmenter le nombre de femmes au parlement. Il y a eu plusieurs propositions de lois notamment la loi sur le parité mais rejetée par les députés ». Mais ajoute-t-il, « On se retrouve dans certaines situations surtout lorsque le Bénin participe à des rencontres internationales. Il arrive parfois que la délégation soit renvoyée, ou peut-être le Bénin est lésé à cause de l'absence de femmes ou leur faible représentativité dans la délégation ». Aussi, laisse-t-il croire qu'à l'international « il y a le protocole de Maputo qui prévoit de prendre des dispositions pour assurer la représentativité des femmes dans les instances politiques. » C'est au vue de ces réflexions dira-t-il « que nous avons réfléchi à la proposition ».
Sur la deuxième proposition d'amendement relative à la peine de mort, « nous avons signé plusieurs protocoles et le code pénal a pris cela en compte. Et pour éviter qu'il y ait un délit un jour, il faut constitutionnaliser ». C'est pour préserver un retour en arrière « nous avons voulu constitutionnaliser ». En ce qui concerne la cour des comptes, « il y a une disposition qui impose dans l'espace UEMOA la création de cette cour et c'est le Bénin seul qui n'est pas en règle ». Il explique l'importance de cette cour par le fait que « lorsqu'on aura une cour des comptes ce sont les juges qui procéderont systématiquement à la vérification des fonds gérés dans toutes les administrations. Là, s'il y a mauvaise gestion, il ne faut pas attendre les audits pour sanctionner. Ce sera systématique ».
A en croire Arifari Bako, par rapport à la proposition relative au regroupement des élections, « Il y a deux ans, le ministre Komi Koutché avait déclaré que les élections législatives, municipales et présidentielles ont couté 57 milliards à la nation ». Pour lui, les législatives dernières ont couté environ 8 milliards et pour les municipales, environ 9 milliards et la présidentielle a couté 9 milliards. « On dépense au moins 10 milliards par élections », déplore-t-il. Il fait savoir que « sur les dix prochaines années, il y aura élections presque chaque année. Cela pose un problème pour notre pays et nous avons pensé qu'il faut passer à un regroupement. Ainsi, tous les cinq ans, on fait les élections groupées ». Et pour cela, confie le député, « il y a un mandat qui évolue en solo et c'est la législative et il faut l'harmoniser pour arriver à cinq ans ». Ainsi donc, il estime que pour réussir l'harmonisation, il faut prendre des mesures. « On a donc proposé des dispositions transitoires pour y arriver. On fait une élection en 2019 pour 7 ans », affirme-t-il. Il confirme par ailleurs que « l'une des grandes motivations ayant poussé vers les amendements, c'est la participation des femmes en plus la cour des comptes. Les autres sont des mises en conformité ».
Le détour
Tout semble clair avant que les députés ne s'engagent dans le processus. Selon le député Nassirou Bako Arifari, « dans les débats parlementaires, la minorité reconnaît la pertinence des propositions. Ils ont estimé qu'il y peut y avoir en guise sous roche. Ils ont proposé qu'on attende encore ». Il ajoute par ailleurs que « nous ne pouvons pas leur dénier ce doute. La démocratie c'est une question de majorité et de minorité ». L'ancien ministre des affaires étrangères de Boni Yayi explique que « pour le premier vote, nous avons eu les ¾. Il s'agit d'une très grande victoire. L'article 157 de la constitution prévoit que lorsque les ¾ sont acquis, il y a deux procédures. Soit on s'arrête là et on demande au chef de l'Etat puisque c'est lui qui peut avoir l'initiative de référendum de consulter le peuple. Nous avons poursuivi pour avoir les 4/5 mais nous ne l'avons pas. Il s'agit maintenant de donner l'opportunité au chef de l'Etat d'avancer ou de laisser ».
Il fait comprend par ailleurs que le Bloc de la majorité parlementaire a toujours collaboré avec la minorité. « Chaque fois que nous proposons une loi nous envoyons après examen à la minorité. Nous l'avons fait plusieurs fois. Sur des questions d'intérêt national, il n'y a pas une affaire de majorité ni de minorité », déclare-t-il. Il dit être surpris de n'avoir pas été accompagné par leurs collègues de la minorité parce qu'ils craignent ce qu'il a derrière. Il dit n'avoir pas de garanti pour celui qui sur la base des suspicions, ne semble pas rassurer des arguments qui sous-tendent les propositions. Aussi soutient-il que « nous ne pouvons pas parlé des élections groupées dans le code électoral, nous ne pouvons pas augmenter le nombre des 24 femmes sans la constitutionnalisation ».
La suite de la procédure
« Notre proposition au chef de l'Etat est qu'il aille au référendum. Lorsque le chef de l'Etat prendra les propositions, il peut décider qu'on y aille ou qu'on attende d'abord », estime-t-il. Pour lui, « nous n'étions pas dupe en engageant le deuxième vote. Nous avons voulu aussi confirmer les trois quarts. Et nous l'avons eu. C'était un test de confirmation et de renforcement des liens au sein du BMP ». Maintenant, le député pense que « si on va devant le peuple et il approuve par un « OUI » massif, le peuple aurait confirmé notre proposition. Mais si le peuple refuse par un « NON », c'est encore un message fort lancé aux politiquex de la majorité ». Néanmoins, Nassirou Bako Arifari martèle, « nous allons nous engager correctement pour le référendum ». Puisque, « lorsqu'il y a la volonté d'avancer, il n'y a aucun obstacle ». Au regard des dispositions réglementaires existant, ne favorisant pas un référendum de si tôt, il pense que « si le chef de l'Etat prend la décision d'organiser les élections, il reviendra à l'Assemblée en son temps, de faire le débat et on appréciera les implications pour voir dans quelle mesure répondre aux attentes du peuple ». A l'en croire, « lorsqu'on s'engage en politique, on est prêt à prendre aussi des risques. Si le chef de l'Etat est convaincu de la proposition et de son importance pour le peuple, il n'est pas question de ne pas prendre des risques ». Il rappelle par ailleurs que, « Ce n'est pas de manière délibérée que nous nous sommes engagés dans ces amendements. C'est au regard de revoir le quota des femmes dans le code électoral. Et c'est parce que nous sommes confrontés à cette situation qu'on a pris l'option des amendements ». L'honorable Nassirou Bako Arifari martèle que « c'est une chance pour notre démocratie d'aller au référendum et que le peuple nous accompagne de nouveau ».
Dimanche aux couleurs politiques a reçu, ce 18 juillet 2018, le député Guy Mitokpè, Membre de la minorité parlementaire. Il a été question pour lui de se prononcer sur les coulisses du vote de l'amendement constitutionnel survenu, jeudi dernier, à l'Assemblée Nationale.
Tout en ayant, une pensée spéciale aux 19 plus 01 députés qui n'ont pas approuvé le vote, Guy Mitokpè estime que leur combat contre la proposition « est que notre constitution n'a pas prévu d'amendement mais de révision (...) ». Selon lui, « lorsque les amis de la majorité ont pensé qu'il faut amender et c'est sur quatre points, je dis non. Il faut travailler au respect de la constitution (...)››. « Nous ne voulons pas être une caution pour qui que ce soit. La raison fondamentale est qu'ils sont à la recherche d'une caution politique auprès du chef de l'Etat », dévoile-t-il. Guy Mitokpè fait remarquer qu'il aurait été dit au chef de l'Etat que c'est parce que le ministre Djogbénou s'était accaparé du projet que cela a échoué en 2017. « Ils disent qu'il s'est fait passer comme le porteur et le détenteur du projet et c'est pourquoi, il a échoué et il lui a été montré comment cela peut se passer facilement ». Le député déclare que la dernière sortie de Bruno Amoussou pour montrer et vilipender ce qu'ils ont proposé n'est pas un hasard. « La raison politique qu'ils ont avancé pour prouver au chef de l'Etat qu'ils ont la force de réviser la constitution ne convainc pas. Ils ne doivent pas se constituer comme des députés mécaniques », souligne-t-il.
Les amendements en question
Sur la question de l'amélioration de la représentativité des femmes, le député se demande « depuis quand les membres du BMP deviennent avocats de la cause des femmes ? Combien de femmes il y a-t-il dans le gouvernement ? Combien de femmes ont-ils dans leur cabinet autant qu'ils sont ? Combien de femmes occupent des postes de prestige au Bénin ? Pour envoyer les membres à la Cour, combien ont-ils envoyé ? La seule qui y figure, c'est une récompense politique ».
Le député pense qu'au regard de tout cela, ils veulent se faire passer aujourd'hui comme des laudateurs de la cause des femmes. « C'est une aberration. Il ne faut pas prendre le peuple comme dupe. Il faut prendre désormais le peuple au sérieux », indique-t-il. M. Mitokpè se demande « pourquoi présenter les femmes comme un instrument de chantage politique ? ». Autant d'inquiétudes qui mettent en doute la franchise de ses collègues du BMP à travers de telles propositions.
Concernant l'instauration de la Cour des comptes, « nous avons des moyens juridiques pour lutter contre la corruption », soutient Guy Mitokpè. Il ajoute que « même si c'est une urgence, nous avons des textes pour régler cette situation de corruption. Nous continuons de croire que c'est une mauvaise foi ».
Quant à la Constitutionnalisation de la peine de mort, il affirme que « nous avons ratifié plusieurs textes internationaux et la constitution même n'est pas pour la peine des mort. La constitution dit que la vie humaine est sacrée. Lorsqu'une constitution dit que la vie est sacrée, elle balaie déjà la peine de mort ». Le député pense que la constitutionnalisation de la peine de mort et l'instauration de la Cour des comptes, sont des formalisations mais ce sont les arguments avancés qui ne tiennent pas.
Pour ce qui concerne l'alignement des mandats, il soutient que « c'est l'une des raisons de l'existence du BMP ». Il ne voit pas la pertinence de la proposition puisque selon lui, « lorsque les députés sont conscients qu'ils ont dupé le peuple, ils ont été contre le peuple, ils veulent se refugier au parlement pendant sept ans pour s'échapper au peuple », dénonce-t-il. « C'est quoi cette affaire de période transitoire de sept ans ? », se demande-t-il. Pour lui, « la question de coût des élections pour justifier de l'alignement des élections est une malhonnêteté intellectuelle ». Il estime que « quand on a le pouvoir, on rêve peu et on réagit beaucoup et il y a d'autres priorités qui sont là ». Guy Mitokpè précise que « sur la base cartésienne, les raisons avancées sont très faibles ».
Une méthode qui déplaît
Le député de la minorité parlementaire pense que la méthode utilisée par les membres du BMP n'est pas saine. Il confie que « le BMP a déployé une méthode machiavélique. Ils ont ciblé ceux avec qui ils ont des problèmes. Ils ont fait des chantages aux députés. Ils voudraient se rassurer des 62 puis après des 66 ». Il confirme que les initiateurs de l'amendement avaient décidé de réviser la constitution au parlement. Et pour lui, la question ne se pose pas. Guy Mitokpè pense qu'il faut le faire avec honnêteté. « Ils ont fait des chantages à Djènontin, à Idrissou Bako, Issa Salifou et Atao Hinnouho parce qu'ils ont des dossiers contre eux. Les collègues étaient fragilisés mentalement et physiquement ». L'honorable Guy Mitokpè affirme avec fermeté que « ce qui s'est passé dans les coulisses, c'est parce que les membres du BMP ont fait du chantage sur les députés de la minorité que certains ont cédé contre leur gré. La démocratie ne doit pas être un système de machiavélique ». Il est revenu par ailleurs sur les questions relatives à la trahison au sein du bloc de la minorité mais il rassure qu'il s'est agit d'user de chantage pour avoir gain de cause. En ce qui concerne le référendum, le député n'a pas manqué de dire son mot. « Une fois que la révision a échoué, le parlement devrait dire au peuple qu'il ira au référendum. C'est une initiative parlementaire. Ils vont constituer la loi référendaire et la proposition sera soumise à la commission des lois. Tout cela pendant la première session ordinaire de l'année. Techniquement et juridiquement, ils n'ont plus les moyens d'aller au référendum cette année ». Il ne dénie par le droit à la majorité de modifier la loi référendaire puisqu'ils ont dit-il, « un magicien à la Cour ». M. Mitokpè pense que raisonnablement « il ne peut plus avoir de référendum initié par le parlement au cours de l'année 2018 ». Guy Mitokpè affirme qu' « ils ont la majorité à la Cour constitutionnelle et là la magie peut être faite ». Pour sa part l'honorable confie que « nous continuons de dire la vérité au peuple. Nous allons montrer qu'on peut être en politique et être crédible et être attaché à des valeurs ».
Giscard AMOUSSOU
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Le Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Mahougnon Kakpo a adressé un message aux candidats et aux parents d'élèves à la veille du BEPC, Session de Juillet 2018. Lire le message.
Message du Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle aux candidats et aux parents d'élèves à la veille du BEPC, Session de Juillet 2018Béninoises, Béninois,
Chers Compatriotes,
Le lundi 09 juillet, sur toute l'étendue du territoire national, *186.399* de nos enfants des classes de 3ème composeront à l'examen du Brevet d'Etudes du Premier Cycle (BEPC), session de juillet 2018.
Cet effectif de 186.399 candidats se décompose en 83.930 filles, soit un pourcentage de 45,03% et 102.469 garçons, soit un pourcentage de 54,97%, contre un total de 224.995 candidats l'année dernière. On constate alors une baisse de 38.596 candidats, traduisant ainsi un taux de régression de 17,15 % par rapport à 2017, et qui s'explique par le taux de réussite relativement important de 50,56 % l'année dernière.
Cette année, les candidats composeront dans 265 centres contre 294 en 2017. Le plus jeune candidat a 11 ans et le plus âgé a 56 ans.
Je me réjouis particulièrement de la tenue de cet examen du BEPC, session de juillet 2018, car il représente le symbole de la capacité de notre Peuple à faire preuve de sursaut patriotique, quand tout semble perdu.
Au nom du gouvernement, j'exprime mes encouragements à nos partenaires sociaux pour leur sens élevé de sauvegarde des intérêts supérieurs de la nation.
Au nom du gouvernement, je remercie les enseignants pour les sacrifices consentis aux fins de transmettre à nos enfants les outils pédagogiques nécessaires pour passer l'examen dans de bonnes conditions.
Au nom du gouvernement, je rassure la nation toute entière que les remédiations nécessaires ont été correctement opérées par la Direction de l'Inspection Pédagogique, de l'Innovation et de la Qualité (DIPIQ) et les pools d'inspection déléguée pour porter les savoirs des candidats au niveau requis.
A tous les candidats, je souhaite une bonne chance et réaffirme que le BEPC est un examen et non pas un concours. Les épreuves auxquelles ils seront soumis sont forcément et assurément du niveau du candidat moyen.
Je voudrais particulièrement exhorter les parents d'élèves à davantage de bienveillance envers nos enfants candidats, surtout à cause de leur jeune âge. Prenez les dispositions nécessaires pour les prémunir des maladies en ces temps de pluie et, rassurez-vous surtout qu'ils sont effectivement en possession de leur carte d'identité scolaire en cours de validité et dûment signée du chef de l'établissement pour les candidats officiels, ou de la carte d'identité civile en cours de validité pour les candidats libres. Enfin, veillez à ce qu'ils soient dans le centre de composition au plus tard à 7 (sept) heures le matin.
Aux chefs de centres, surveillants de salles et autres personnes impliquées dans l'organisation de cet examen, j'en appelle à votre sens patriotique et à votre conscience professionnelle afin qu'il n'y ait aucun désagrément pouvant entacher la crédibilité de l'examen.
En tous les cas, toutes les dispositions sont prises sur le plan national pour mettre hors d'état de nuire tous ceux qui tenteraient de s'adonner à des pratiques prohibées dans l'organisation des examens.
A vous tous, je souhaite bon courage et plein succès à nos candidats.
Vive l'école Béninoise.
Vive le Bénin.
Je vous remercie.
Professeur Mahougnon KAKPO
Confronté à des actes de plus en plus nombreux d’agression contre les imams, le ministre des Affaires religieuses veut protéger ses fonctionnaires.
Dans plusieurs messages publiés sur les réseaux sociaux, Mohamed Aïssa a indiqué que son département protégera les imams. Un engagement rappelé hier lors d’une activité à Alger. Le ministre des Affaires religieuses, qui a refusé récemment de renouveler les comités des mosquées, a annoncé que son département va “se constituer partie civile” si des imams déposent plainte.
Il a ainsi encouragé l’imam de Skikda, agressé physiquement par des fondamentalistes, à saisir la justice. “En application des directives du ministère des Affaires religieuses, nous avons déposé plainte au tribunal de Chlef contre ceux qui ont agressé l’imam de la mosquée Omar-Ben El-Khattab de la commune de Tadjenna, alors qu’il accomplissait ses missions de premier responsable de la mosquée”, a écrit, dans une autre adresse, le ministre, qui donne des instructions claires aux responsables de son secteur au niveau local, afin d’aller déposer plainte en cas d’agression contre des imams. Hier, Mohamed Aïssa a rappelé que les deux actes cités plus haut ne sont pas des exceptions. “J’ai moi-même reçu 23 plaintes pour agression.” Les plaintes sont venues des imams. “Je vais constituer une commission pour enquêter sur la question”, a précisé le ministre, qui s’exprimait, hier, à Tipasa, lors de la clôture des activités de “la saison culturelle islamique”. “Nous avons des articles dans le code pénal qui protègent les imams”, a ajouté Mohamed Aïssa, dont les déclarations ont été reprises par des médias. Le ministre a précisé qu’il a évoqué le sujet avec son homologue de la Justice, Tayeb Louh.
Dans une récente déclaration, le ministre des Affaires religieuses a désigné les radicaux comme étant derrière ces agressions contre les imams. Hier, Mohamed Aïssa a été encore plus précis dans ses accusations. Il a évoqué des idées “qui ont permis à leurs promoteurs d’avoir une notoriété à l’étranger”. Mais “ces idées constituent un danger pour nos enfants”, a accusé le ministre qui fait référence aux salafistes.
Depuis quelques mois, le ministre des Affaires religieuses, visiblement appuyé par le gouvernement, mène un combat contre le courant salafiste. Il avait récemment interpellé, publiquement, Mohamed-Ali Ferkous, un des représentant de l’aile madkhalie — l’une des plus radicales du wahhabisme — en Algérie. Les partisans de cette doctrine très obscurantiste tenteraient, selon le ministre, d’occuper les prêchoirs des mosquées pour “défendre leurs idées”.
Cela est l’œuvre “d’extrémistes qui ont réussi à infiltrer des groupes qui étaient, initialement, pacifistes”, avait-il écrit. Le ministre avait accusé ces salafistes de vouloir profiter des mosquées pour endoctriner les jeunes. C’est ce qu’ils faisaient dans les années 1990 dans le Head Park de Londres et même dans des mosquées en Algérie. Mais “aucune des mosquées du pays ne deviendra Head Park… Les mosquées de la République seront protégées par la République”, avait promis le ministre.
Ali Boukhlef
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250 g de pâte brisée, 100 g de sucre en poudre, 50 g de farine, 50 g de maïzena, 3/4 de litre de lait, 4 œufs, 20 cl de crème fraîche, 1 cuillerée
à café de vanille
Etalez votre pâte brisée et placez-la dans votre moule à tarte fariné. Recouvrez d’un morceau de papier d’aluminium et versez dessus des noyaux secs (pour cuire ainsi les fonds de tarte bien à plat). Faites cuire ce fond de tarte pendant 20 minutes à 180°.
Dans une casserole, faites chauffer les 3/4 de litre de lait. Dans un saladier, mélangez les œufs, le sucre, la farine, la maïzena, le lait chaud, la vanille et la crème fraîche.
Faites cuire au bain-marie jusqu’à épaississement de la crème : dès que la crème nappe la cuillère, éteindre le feu. Versez votre préparation sur votre fond de tarte micuit. Cuisson : 45 minutes à 180° (th. 6) dans le four préchauffé.
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6 pilons de poulet, 1 yaourt nature, 1 gousse d’ail, 1 citron jaune, 5 g de curcuma, 1 c. à s. de piment rouge, 10 g de tandoori massala, huile, sel fin
Eplucher et dégermer la gousse d’ail. Dans un mixeur, mélanger les épices, l’ail, la poudre de piment, le sel, le yaourt, le jus de citron et un peu d’huile. Enduire ensuite les pilons de poulet de cette pâte et les laisser macérer 30 min.
Préparer le barbecue : Poser les pilons sur la grille du barbecue et les cuire pendant environ 15 min en les tournant régulièrement pour qu’ils grillent de manière homogène.
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Une rencontre entre producteurs de safran de différentes régions du pays, la première du genre à l’échelle nationale, se tiendra demain à Oran, ont annoncé hier les organisateurs. L’objectif de cette rencontre, prévue au Centre culturel de Haï-Dhaya (ex-Petit-Lac), est d’offrir l’opportunité aux producteurs de cet épice, le plus cher au monde, d’échanger leurs expériences respectives, a indiqué Mme Allou Rahou Baba Ahmed, organisatrice de l’évènement.
L’idée d’organiser cette rencontre a été proposée par Zoheir Azaïri, cultivateur versé dans ce créneau dans la wilaya de Tissemsilt. Des femmes rurales ainsi que des porteuses de projets liés à la culture du safran seront présentes à cette rencontre, a ajouté Mme Rahou, présidente de l’association pour la promotion de la femme rurale «Main dans la main» d’Oran.
La responsable a précisé que l’objectif de la rencontre est la création d’une association nationale de producteurs de safran.
La première expérience de culture de safran dans la wilaya d’Oran remonte à trois ans. Elle a porté sur une superficie d’un demi-hectare, au niveau d’une exploitation à Aïn-el-Beïda. Le projet a été lancé par Mme Rahou avec la collaboration d’une famille d’agriculteurs locaux.
Cette expérience a été concluante, a précisé Mme Baba Ahmed, ajoutant que le safran cultivé à Oran est constitué de branches à six tiges contrairement aux branches «normales» qui ne comptent ordinairement que deux tiges.
APS
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La production industrielle du secteur public montre toutes les difficultés pour croire en son redémarrage, malgré toutes les attentions dont il fait l’objet de la part des pouvoirs publics. Selon les chiffres de l’Office national des statistiques (ONS), repris par l’APS, la production industrielle du secteur public a enregistré une baisse de 0,7% au premier trimestre 2018 par rapport au même trimestre de 2017. La production des hydrocarbures a reculé de 3,6%. Selon l’ONS, cette tendance résulte d’un recul de la production du pétrole brut et du gaz naturel de 2,8%, ainsi qu’une baisse dans l’activité de raffinage de pétrole brut de l’ordre de 13,3%. En revanche, l’activité de raffinage de pétrole brut affiche une hausse de 2% au premier trimestre 2018. Mais globalement, le secteur de l’énergie (électricité, hydrocarbures…) a connu une croissance de 4%. Quelques rares secteurs échappent à la morosité, comme les matériaux de construction qui ont enregistré une augmentation de 16,3% au premier trimestre 2018. “À l’exception de la fabrication de certains produits relevant des matériaux de construction et produits rouges qui a accusé une baisse de 3,8%, le reste s’est caractérisé par des variations positives”, constate l’ONS. Dans cette branche, il faut signaler la forte croissance record de la fabrication de produits en ciment et matériaux de construction divers, 57,6%. L’ONS relève aussi une augmentation appréciable des produits pharmaceutiques et les autres biens intermédiaires en plastique. D’autres secteurs plongent. Le secteur des mines et carrières a enregistré une baisse de 17,4%. Même tendance baissière dans les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques dont la production a dégringolé de 15,4%, après une hausse appréciable de 6,2% enregistrée au quatrième trimestre 2017. Plusieurs activités ont contribué à cette contreperformance dont celles de la fabrication de biens intermédiaires métalliques, mécaniques et électriques et la sidérurgie et transformation de la fonte et acier. Les industries des bois et papier ont enregistré une variation négative de 11,5% au premier trimestre 2018. La baisse de la production de 30,5%, observée au niveau de l’industrie de l’ameublement, a largement influé sur cette tendance. Les industries des textiles ont chuté de près de 9%. Cette tendance est tangible au niveau des biens intermédiaires qui ont été marqués par une baisse de 15,6%, alors que les biens de consommation ont affiché une croissance de près de 11%. Pour ce qui est des cuirs et chaussures, leur production a reculé de 9,3% au premier trimestre 2018. Certains secteurs évoluent très modestement. C’est le cas des industries agroalimentaires dont la production a enregistré une croissance de 2,7%, mais de moindre ampleur que celle observée à la même période de l’année dernière (+6,2%). Cette tendance haussière a été perceptible au niveau du travail de grains (+6,8%) et de la fabrication des produits alimentaires pour animaux (+17,8%). Par contre, la production de l’industrie du lait a baissé de 1,6%, selon l’ONS.
M. R.
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Un attentat dans la région de Ghardimaou à Djendouba, a causé la mort de neuf membres de la garde nationale tunisienne, rapporte Alg24.
Les blessés ont été transportés en urgence aux hôpitaux les plus proches, d’après les médias locaux les affrontements se poursuivent entre les forces de sécurités et les terroristes.
LDJ. Sarah
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