Afrique

Avec une prévision de croissance encourageante, mais des freins importants pour un réel décollage, le pays dirigé par l'homme d'affaires Patrice Talon est à la croisée des chemins.

PAR MARLÈNE PANARA

L'agence Standard & Poor's Global a rendu sa copie. Dans son rapport du 5 juillet, elle attribue la note B+/B au Bénin, ce qui le classe au 132e rang des pays audités par l'agence américaine. Une note portée par les différentes prévisions que les experts ont inscrites dans leur rapport et, en premier, celle qui concerne le dynamisme économique du Bénin. L'agence table en effet sur une croissance qui avoisinera les 6,3 % entre 2018 et 2021, portée par les investissements publics et privés.

Un taux qui, d'après elle, rendra possible « l'élaboration de davantage d'infrastructures, stimulera le secteur tertiaire et la production agricole », qui comptent respectivement pour 50 % et 20 % du PIB. Outre la croissance, S&P prévoit une dette globale de l'ensemble des administrations de 50 % du PIB d'ici à la fin de l'année 2021, couplée à un déficit budgétaire de 4 % du PIB.

Les moteurs et les freins à la croissance
Des chiffres plutôt optimistes, rendus possibles, selon les experts, grâce à l'activité du port de Cotonou et au dynamisme du secteur du coton, d'après eux « les deux piliers de l'économie béninoise ». La nomination du port belge d'Anvers International en tant que gérant du port béninois, sa modernisation en cours et sa future expansion sont autant de raisons de croire à une franche accélération de ses activités. Concernant le coton, son transfert du public au privé – opéré en 2016 – couplé à la hausse des prix du produit aura pour heureuse conséquence une nette augmentation des performances du secteur agricole. Mais, revers de la médaille souligné par les auditeurs, si le secteur est bien un moteur de l'économie du pays, il le rend également très vulnérable à la volatilité des prix, et aux conditions climatiques défavorables.

Une situation antagoniste qui se vérifie également dans le partenariat économique du Bénin avec son voisin à l'Est, le Nigeria. En effet, si le pays de Muhammadu Buhari est son plus gros partenaire commercial, l'État béninois reste donc très dépendant de l'économie nigériane. Son ralentissement, constaté par l'agence entre 2014 et 2016, a eu des conséquences négatives sur l'économie du Bénin, et sur ses revenus financiers extérieurs. Une situation qui devrait, en revanche, peu à peu se dissiper, portée par la reprise nigériane et la création, de la part des autorités béninoises, de nouvelles réformes. Des mesures qui établissent, par exemple, une nouvelle tarification destinée à réduire le commerce de réexportation.

Autre frein à la croissance mis en lumière dans le rapport, les pénuries d'énergies. Selon les experts, elles représentent une réelle menace pour le dynamisme du pays. Une inquiétude cependant balayée par d'autres conclusions qui notent des améliorations progressives dans ce secteur, grâce aux investissements qui ont été faits en matière d'infrastructures.

Un programme de réformes salué par S&P Global...
Autre geste salué par S&P, les récentes réformes mises en place par le gouvernement destinées à booster la croissance. Pour l'agence, l'agenda de réformes du gouvernement démontre d'ailleurs une « approche politique proactive », dont l'axe principal a été le renforcement de la gouvernance publique. D'autres nouvelles lois, dont la finalité est l'amélioration du climat des affaires et la création de tribunaux commerciaux, ainsi que l'adoption d'une série de décrets et de lois visant à accroître la transparence – notamment dans les marchés publics – soutiendront, si elles sont « rapidement appliquées », le PIB. Une prévision qui, pour l'agence, emmènera une redynamisation de la confiance des investisseurs étrangers, compte tenu surtout du solide bilan du Bénin en matière de stabilité démocratique

… mais encore insuffisantes
Des conclusions plutôt optimistes, ramenées cependant à la réalité des « exigences sociales élevées », du chômage et des grèves, qui « limiteront probablement la mise en œuvre de politiques plus controversées, telles que le transfert de la gestion des secteurs publics clés vers le secteur privé ». D'après les experts de l'agence, les niveaux de revenu du pays sont encore trop bas et les faiblesses structurelles, importantes. Leur espoir ? Que les investissements publics et privés conduisent à une réelle croissance du PIB dans les prochaines années.

Les auditeurs avouent en effet que leur note a été contrainte à cause du faible revenu par habitant (1 000 dollars), d'importants besoins budgétaires extérieurs et de la rapide augmentation de la dette publique. En outre, l'agence considère que la place du Bénin au sein de l'Union économique et monétaire de l'Ouest africain (UEMOA) limite sa marge de manœuvre en termes de politique monétaire, bien que cela réduise tout de même les risques extérieurs et ancre non sans succès une faible inflation.

Une note encore corrigible
Concernant sa note, l'agence stipule tout de même que celle-ci n'est pas immuable. Si ses perspectives se vérifient, que le déficit extérieur et la dette publique diminuent, alors elle pourra envisager de l'augmenter. À l'inverse, les auditeurs se réservent le droit de l'abaisser si les réformes économiques annoncées ralentissent, si la dette publique et les intérêts augmentent considérablement, ce qui conduirait notamment à une croissance plus lente du PIB, ou à un dérapage budgétaire.

http://afrique.lepoint.fr/economie/standard-poor-s-benin-bien-mais-peut-mieux-faire-06-07-2018-2233844_2258.php

Par Z.K.

La France a une dette envers ces hommes et ces femmes, leurs enfants auxquels elle n’a apporté «aucune attention» sur leur sort de descendants des irradiés de Béryl, a affirmé samedi Louis Bulidon, un ancien appelé de contingent témoin des essais nucléaires français dans le sud algérien.

Le 1er mai 1962, la France a réalisé son second essai nucléaire souterrain à In Ecket, au nord de Tamanrasset ayant pour code Béryl, rappelle-t-on, auquel a assisté Louis Bulidon, auteur en 2011 de l’ouvrage de l’ouvrage «Les irradiés de Béryl: l’essai nucléaire français non contrôlé». «L’essai Béryl par la propagation accidentelle de son nuage radioactif a durablement irradié les populations Sahariennes, au premier rang desquelles les touaregs du Hoggar mais aussi les populations locales des oasis du sud algérien, du Mali, du Niger et à l’est jusqu’au Tchad», a-t-il affirmé, soulignant que les enfants et les petits enfants de ces populations portent dans leurs gènes les séquelles de cette contamination radioactive comme tentent à le démontrer les études scientifiques récentes en France et en Angleterre».
Pour lui, après les accords d’Evian sur l’indépendance de l’Algérie, la France a «totalement abandonné les victimes de son programme nucléaire à leur sort d’irradiés vivant sur des sols durablement radioactifs comme ont pu le démontrer les prélèvements sur la végétation que nous avons effectué mes camarades et moi à l’époque après Béryl en nous déplaçant jusqu’aux frontières du territoire algérien».
La France, a-t-il expliqué, «a une dette envers ces hommes et ces femmes, leurs enfants auxquels nous avons apporté aucune attention sur leur sort de descendants des irradiés de béryl. Comment oublier que nous avons ignoré totalement dans le passé la situation sanitaire de leurs parents exposés aux retombées de Béryl», a-t-il écrit dans son blog, appelant le président Emmanuel Macron à assumer «cet héritage». L’ouvrage de Louis Bulidon (83 ans), un ingénieur chimiste affecté en décembre 1961 au Service Technique des Armées, section «Arme atomique», dans une base militaire dans le Hoggar, se veut un témoignage pour faire toute la lumière sur l’accident de l’essai nucléaire Béryl.
La France a réalisé plusieurs essais nucléaires dans le sud algérien, notamment à Reggane et à Tamanrasset. Une équipe de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a inspecté en 1999 les champs de tirs, demandant la fermeture de quatre zones interdites d’accès. Le dossier des conséquences des essais nucléaires français et de l’indemnisation des victimes se trouve actuellement sur la table de négociations d’une commission algéro-française chargée de régler les questions liées à la mémoire.

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Par Saïd Boucetta.

L’été sera donc besogneux pour beaucoup de ministres, à l’image de celui du Commerce qui sera particulièrement sollicité pour freiner les velléités spéculatives de certains commerçants.

Le pays engage, dès ce mois, la dernière ligne vers un rendez-vous politique majeur. Même si, à ce jour, aucun candidat de poids ne s’est officiellement manifesté, il reste que les préoccupations de l’heure dans l’ensemble des états-majors partisans convergeront tous vers un seul point, celui de l’élection présidentielle, attendue statutairement autour du mois d’avril 2019. C’est donc l’heure des grandes manoeuvres pour la majorité présidentielle, comme pour l’opposition. Si les partis de l’opposition chargeront le candidat du pouvoir et tenteront de descendre en flammes le bilan du dernier quinquennat, comme les précédents d’ailleurs, pour les acteurs politiques au pouvoir, le souci premier consistera à ficeler un agenda en pointant des dates et des actions précises à même de lui offrir l’opportunité de maintenir une longueur d’avance sur ses opposants.
Les principales actions qui seront inscrites dans cet agenda sont prioritairement en rapport avec l’accomplissement du programme présidentiel. Dans ce sens, l’on peut estimer que la dernière loi de finances complémentaire où quelque 500 milliards de dinars supplémentaires d’autorisation de programme qui ont été injectés est le premier jalon d’une série d’initiatives fortes destinées à redynamiser le front socio-économique. Le prochain rendez-vous du pouvoir sera certainement la rentrée sociale qu’il va falloir préparer en tenant compte de tous les paramètres sociaux aux fins d’éviter toute tension sociale «inutile». L’été sera donc besogneux pour beaucoup de ministres, dont ceux de l’Education nationale, la Formation professionnelle, la Santé, l’Enseignement supérieur et autres départements, à l’image de celui du commerce qui sera particulièrement sollicité pour freiner les velléités spéculatives de certains commerçants. Avant même d’arriver à la rentrée sociale, le gouvernement se doit de gérer la saison estivale et éviter les scénarios-catastrophes déjà vécus les dernières années, en rapport avec les coupures d’eau, d’électricité et autres situations de tension. Cet été est particulier et il est exclu pour l’Exécutif d’aborder la prochaine rentrée sociale avec des «résidus» de petits conflits locaux.
La rentrée sociale est, à juste titre, un objet de fixation pour le pouvoir, puisque de sa bonne gestion découlera la préparation du rendez-vous politique majeur. Aussi, l’intérêt de l’Exécutif est de faire en sorte à donner à la société les raisons d’espérer une amélioration sérieuse de ses conditions de vie. Dans ce sens, les chantiers sont déjà ouverts, à l’exemple de la dématérialisation de l’administration, mais aussi le développement du e-commerce avec son lot de création de start-up et de nombreux emplois. Il s’agira pour le gouvernement de miser sur des niches de croissance rapides pouvant garantir des résultats «spectaculaires» en matière de visibilité sociale et économique. Les Algériens apprécieront certainement. D’autres chantiers, «plus physiques», figurent sur l’agenda du pouvoir. L’ambitieux programme de réalisation de logements et la réception d’importantes infrastructures accompagneront cette rentrée sociale pour en faire un succès politique du dernier gouvernement du quinquennat présidentiel. L’étape de la rentrée sociale franchie, le pouvoir inscrit déjà sur son agenda la loi de finances 2019.
Au regard de l’amélioration des indices économiques à la faveur de l’appréciation du prix du pétrole, l’Exécutif serait tenté par une loi de finances très sociale et qui accorderait une place particulière à l’investissement public. Objet de «spéculation» de l’opposition depuis 2015, la loi de finances pourrait, cette fois, contredire les adversaires de la majorité présidentielle et apporter un élément supplémentaire dans les arguments du pouvoir dans son discours électoral pour le prochain rendez-vous avec les urnes.
Cela au plan exécutif. Concernant l’aspect politique, la majorité présidentielle peut d’ores et déjà compter sur la grande cohésion dont elle fait montre. Il n’y a visiblement aucun risque de voix discordantes susceptibles de gêner la concrétisation de l’agenda du pouvoir. Il reste, pour compléter ce tableau, une bonne performance de l’Equipe nationale de football lors de la phase finale de la coupe d’Afrique, laquelle sera la cerise sur le gâteau.
C’est véritablement une variable qui échappe au contrôle du pouvoir, mais qui constitue un élément déterminant pour le moral des Algériens à quelque 3 mois du rendez-vous électoral. Il est clair, en effet, pour tout politique au pouvoir, qu’une victoire de l’Equipe nationale est tout bénéfice.

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Par R. S.

L’USM Alger, représentant algérien en phase de poules de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), a bouclé sa première étape préparatoire en vue de la reprise de la compétition, en disputant lundi son deuxième et dernier match amical en marge du stage effectué à Gammarth (Tunisie).

Les « Rouge et Noir » se sont inclinés face à l’ES Sahel (1-0), cinq jours après leur première défaite concédée devant l’Espérance de Tunis (2-0) sur deux réalisations du milieu offensif algérien et ancien sociétaire de… l’USMA, Youcef Belaïli. Le club de Soustara enchaînera avec un deuxième stage à Nairobi (Kenya), du 7 au 16 juillet, en vue du match en déplacement à Kigali, face aux Rwandais de Rayons Sport, prévu le 18 du même mois dans le cadre de la 3e journée (Gr. D) de la phase de poules de la Coupe de la Confédération.Avant le départ pour la capitale kényane, le staff technique devra arrêter l’effectif qui défendra les couleurs du club la saison prochaine, certains joueurs risquant d’être libérés pour insuffisance technique, selon la presse spécialisée.

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Par Saïd Mekki.

Depuis la décision des membres du Bureau fédéral de la FAF de mettre fin aux fonctions de Rabah Madjer, tout le monde attend avec impatience de connaître l’identité de son successeur.

Alors qu’on évoque une «prochaine» réunion entre le président de la FAF, Kheireddine Zetchi et le désormais ex-sélectionneur national, Rabah Madjer, les spéculations continuent d’aller bon train concernant l’avenir de la barre technique des Verts. On parle avec insistance sur des contacts du premier responsable de l’instance fédérale avec l’ancien sélectionneur des Verts, le Bosnien Vahid Halilhodzic. Entre-temps, aucune nouvelle officielle n’est parvenue de qui de droit sur le sujet. Et on parle dans les milieux des Verts d’une prochaine réunion Zetchi-Madjer pour entériner la résiliation du contrat à l’amiable. On parlait, selon les termes du contrat, d’une résiliation avec deux mois de salaires pour Madjer. Mais, le quotidien arabophone, Ennahar croit savoir qu’en réalité Madjer percevrait trois mois de salaires sur son contrat qui courait jusqu’en 2019. On spécule sur le choix de la FAF quant au sélectionneur qui succèderait à Madjer et aux dernières nouvelles, c’est Vahid Halilhodzic qui tient la corde. Du côté de la FAF, on se mure dans un mutisme total sur le sujet préférant d’abord régler le problème avec Madjer puis penser, pragmatiquement, à son successeur. Le coach Halilhodzic ne pipe mot dans ses différentes déclarations aux médias algériens sur les contacts avec Zetchi ou ses proches collaborateurs, mais il a bien confirmé à son entourage que la FAF l’a bel et bien approché. Ce qui est bien logique dans la mesure où d’aucuns reconnaissent le travail et les résultats réalisés par le technicien bosnien avec la sélection nationale d’une part, et, d’autre part, les fans des Verts ne cessent de le réclamer depuis Christian Goucuff jusqu’à Rabah Madjer. Or, Halilhodzic avait déclaré récemment qu’il veut prendre le temps de se reposer avant de prendre une décision finale quant à son prochain défi. «Halilo», qui veut le challenge d’un Coupe du monde surtout qu’il a été limogé par la Cote d’Ivoire et le Japon après avoir qualifié les deux sélections au Mondial, mais pas avec l’Algérie, avec laquelle il a réalisé l’exploit d’aller jusqu’au deuxième tour.
Ce qui lui a valu d’être reçu comme un «héros» à l’issue du Mondial 2014. Et il est toujours réclamé par les fans des Verts. Lui aussi insiste à rappeler à chaque fois qu’il n’oubliera jamais la réception dont il a fait l’objet de la part des supporters des Verts. Or, Vahid est très sollicité cet été. L’Egypte et les Emirats arabes unis ont déjà manifesté leur désir de l’avoir comme sélectionneur. Même le Maroc s’est mis de la partie dans l’éventualité du départ de leur sélectionneur Hervé Renard. Et aux dernières nouvelles, la Corée du Sud s’est également intéressée à l’ancien coach du Japon. Accueillis avec des oeufs à l’aéroport d’Incheon par des supporters en colère après l’élimination au premier tour, les Sud-Coréens sont dans l’expectative. La Fédération locale espère donc bien convaincre Vahid Halilhodzic pour redresser la situation. Pour le moment, le concerné prend le temps d’une profonde réflexion avant de trancher définitivement quant à un retour à la tête de la sélection algérienne, lui, qui souhaiterait terminer sa carrière avec une participation à la prochaine Coupe du monde au Qatar en 2022.

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Par R. S.

Le MC Oran s’est rendu hier samedi en Turquie où le pensionnaire de la Ligue 1 algérienne de football Mobilis débutera son deuxième cycle de la préparation d’intersaison. Sous la houlette de son nouvel entraineur marocain, Badou Zaki, le MCO séjournera dans la ville d’Afyon située entre les deux grands pôles, Istanbul et Antalya, pendant 20 jours.

Au cours de ce regroupement, les Oranais auront à livrer quatre matchs amicaux, qu’ils débuteront contre une équipe de deuxième palier, avant d’enchaîner en donnant la réplique aux trois sparring-partners évoluant en première division, selon le programme communiqué par le patron technique des Hamraoua lors de sa conférence de presse de samedi passé. Badou Zaki a indiqué, en outre, qu’il accordait un intérêt particulier à ce regroupement pendant lequel il espère parfaire la cohésion dans un effectif qui a connu des changements notables cet été avec l’engagement de pas moins de 11 nouvelles recrues. Avant de se rendre en Turquie, samedi soir via Alger, les protégés de l’ancien sélectionneur du Maroc qui avait également remporté en 2017 la Coupe d’Algérie avec le CR Belouizdad, se sont adonnés à du bi-quotidien au niveau du stade Ahmed-Zabana tout au long de cette semaine. Un autre match amical figure au programme des Rouge et Blanc après leur retour au pays, lequel est fixé pour le 4 août, soit une semaine avant le coup d’envoi de la nouvelle saison footballistique prévu pour les 10 et 11 août prochain. Le MCO, quatrième au classement de la précédente édition du championnat, visera la saison prochaine «au moins une place sur le podium», selon son coach.

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Par M. Zeggai.

Les choses sérieuses ont commencé au sein de la JS Kabylie. Franck Dumas, le nouvel entraîneur, a déjà pris les choses en main en multipliant les réunions avec les joueurs et son staff technique. Par ces entrevues, le technicien français a tenu à mettre tout le monde devant leurs responsabilités en dévoilant sa ligne de conduite. Avant d’entamer officiellement sa mission, Franck Dumas s’est entretenu avec ses adjoints pour déterminer le rôle de chacun. En parallèle, le président Cherif Mellal a également rencontré l’entraîneur pour débattre la situation du club, et surtout donner son avis sur la nécessité de recruter un attaquant de pointe et un défenseur central pour pallier le départ de Belkalem.

Du côté de l’effectif, les choses semblent avancer à un meilleur rythme.

A ce propos, la commission de recrutement, dirigée par Karim Doudène, a été à la hauteur des espérances placées en elle. De nombreuses recrues de valeur ont été acquises, à l’image du meneur de jeu El Moueden du PAC, et du Nigérian Uche Nwofor qui vient renforcer le compartiment offensif, sans pour autant oublier l’international guinéen Mohamed Thiam, devenu en un laps de temps très court la nouvelle coqueluche des fans kabyles. Avec eux, il faut ajouter les Benkhelifa (ex-PAC), Mouissi (ex-RC Boumerdes), Sahli (ex-CRB), Samy Slama (émigré), Amaouche (émigré), Benbot (ex-ASAM), Belaïli (ex-CRB), Hamroune (émigré) et les autres. Avec tout ce beau monde, la JSK semble avoir belle allure avec la présence d’éléments de qualité et d’expérience. Dans ce même contexte, de nombreux jeunes éléments ont été promus en équipe fanion, Aït-Abdeslam, Aït-Idir, Iratni et Belkacemi. En revanche, plus d’une dizaine de joueurs ont été libérés tels Ferguene, Ekedi, Djaâbout, Guitoune ainsi que d’autres qui ont préféré changer d’air comme Redouani, Yettou, Ferhani et Boultif. Par ailleurs, la préparation se poursuit selon le programme établi. A cet effet, la JSK disputera demain son premier match amical face au NAHD sur le terrain de l’annexe du 5-Juillet. Un premier test qui permettra sans nul doute au nouveau coach Franck Dumas d’avoir une idée plus ou moins précise sur l’équipe ainsi que les joueurs. En somme, les milliers d’inconditionnels fondent de grands espoirs sur le groupe pour permettre à la JSK de retrouver ses lettres de noblesse et mettre fin à cette léthargie qui a failli la condamner. Alors, est-ce la fin des années du spectre de la relégation ? Est-ce le renouveau des « Jaune et Vert » ? Est-ce le début d’une nouvelle ère de la JSK ? Ce sont là les questions qui taraudent les esprits de milliers de fans de la JSK. De l’autre côté, le président de la JSK, Cherif Mellal, a pris une belle initiative avec la création du centre de formation, qui devrait voir le jour très prochainement.

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Par: Adel Cheraki.

«Si le coach me sollicite, je répondrai présent»

Quelques minutes seulement avant de prendre place dans l’avion de la compagnie Qatar Airways en direction de Doha, le défenseur de l’USMA Mohamed Benyahia, nous a donné un aperçu sur l’ambiance qui règne au sein du groupe avant de nous parler de l’importance de cette seconde étape de préparation.

«Si le coach me sollicite, je répondrai présent»  

Comment s’annonce ce second stage ?
Le premier stage de préparation en Tunisie s’est très bien passé. On sait désormais que le second au Kenya sera important. Comme nous avons pu travailler certains aspects lors du premier stage, cette fois, on s’attaquera à d’autres volets techniques importants de la préparation. Personnellement, je suis optimiste car tout se déroule parfaitement bien pour nous. Le plus important est que nous n’avons pas de joueurs blessés dans l’équipe. Excepté Chafai qui a un petit bobo, le reste se porte bien. J’espère qu’on terminera cette préparation sans blessure.
Ne craigniez-vous pas la fatigue ?
Non, on ne craint pas la fatigue. La saison dernière, nous avons beaucoup voyagé. On a effectué des déplacements comme celui-ci. C’est dire que nous avons pris l’habitude de se déplacer en Afrique et cela ne nous posera aucun problème. Il faut gérer sa forme physique et sa récupération. Pour ça, le staff médical et technique saura nous mettre dans les meilleures conditions. Il n’y a aucun souci à se faire dans ce sens.
Vous allez passer 10 jours de stage au Kenya avant de vous rendre au Rwanda pour affronter le Rayon Sports. Pensez-vous que l’USMA sera prête pour cette affiche ?
Je l’espère. En tous les cas, il faut s’y mettre tous pour la réussite de ce stage. Nous allons faire de gros efforts sur le terrain pour peaufiner notre préparation. Nous sommes en pleine période de stage et c’est là où il faut se surpasser. En tous les cas, mentalement, nous sommes prêts.
Pensez-vous être de la partie pour cette compétition africaine ?
Pour ma part, je me prépare pour être prêt le jour j. Tant que le staff me fait appel, je répondrai présent sur le terrain. Si le coach compte sur moi, c’est tant mieux. Si ce n’est pas le cas, je ferai en sorte d’être présent lorsqu’on me sollicitera. L’important est d’être prêt pour le groupe.

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Par M. Benboua.

L’efficacité n’est pas un vain mot en Angleterre. D’ailleurs, la sélection des «Three Lions» a confirmé hier ce dont pourquoi elle a fait le déplacement en Russie, c’est-à-dire : prétendre au titre mondial, tant convoité par les Anglais depuis plusieurs décennies. Hier à Samara, l’Angleterre s’est imposée logiquement contre la Suède (2-0) en quarts de finale de la Coupe du monde 2018. Elle retrouve ainsi le dernier carré de la grand-messe du football mondial 28 ans après sa quatrième place acquise au Mondial 1990. Et comme souvent avec les camarades de Kane, la solution est venue sur une phase arrêtée. Bien lancés avec un but de Maguire sur corner à la demi-heure de jeu, les Anglais ont continué à pousser au retour des vestiaires et ont été justement récompensés avec un but de Dele Alli à l’heure de jeu. La Suède a tenté de réagir mais a toujours buté sur Pickford, le portier anglais, auteur d’un immense match et impeccable sur sa ligne. C’est la troisième fois seulement de son histoire que l’Angleterre se qualifie à ce palier. La Suède, sortie d’un groupe fatal à l’Allemagne au premier tour, n’avait plus disputé un quart de finale en Coupe du monde depuis 1994. Vendredi, la France, en écartant l’Uruguay (0-2), et la Belgique en créant l’exploit contre le Brésil (1-2), se sont qualifiées pour la demi-finale prévue mardi (20h00) à Saint-Pétersbourg. L’Angleterre de Gareth Southgate affrontera mercredi à Moscou le gagnant de Russie-Croatie, disputé hier soir. La finale est prévue le 15 juillet à Moscou.

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Par Tarek-Che.

«Je suis un compétiteur qui veut faire mieux que la saison dernière»

Le deuxième meilleur buteur de l’équipe avec 13 unités, Hichem Nekkache veut dans cet entretien hiérarchiser les priorités. Pour le baroudeur algérois, le match test face à Bordeaux servira de tremplin avant de se rendre au Congo.

 Pouvons-nous connaître votre ressenti après le match nul concédé face à Grenoble Foot ?
Il faut reconnaître que ça été un match très engagé face à un adversaire très coriace surtout défensivement. Cela dit, il y avait la pelouse qui n’était pas au point. Il était difficile pour nous de produire notre jeu sur un terrain qui nous a cruellement pénalisés. Mais bon, on s’est adaptés lors de ce match en appliquant à la lettre les consignes du staff technique.
Que retenez-vous de ce deuxième match amical ici à Vichy ?
Nous avons été solides défensivement. On a su jouer en bloc haut et bas. Nous avons était meilleurs dans la transition du ballon vers l’avant. La preuve, on s’est créé quelques situations nettes de scorer. Malheureusement, on a pêché dans le dernier geste. Et puis, il ne faut pas oublier que le gardien de but de Grenoble a réalisé quelques beaux arrêts.
Est-ce que réellement vous vous attendiez à une telle opposition ?
Grenoble est une belle équipe de Ligue 2 française. Ça été un très bon test pour nous et même pour notre adversaire. Je préfère jouer des matches difficiles que de gagner sur des scores larges. Ainsi, on pourra mettre en exergue nos erreurs afin de ne pas les reproduire.
Bien que vous ayez pris ce but en seconde période, vous avez maintenu votre lucidité sans jamais balancer vers l’avant.
Justement, il était très important de ne pas se désunir et de garder nos fondamentaux. C’est de cette manière qu’on a pu revenir au score et nous étions en passe de mettre un second but dans les ultimes minutes de la partie.
Ce match a été marqué par la présence massive des Chnaoua de France pour vous soutenir. Ils réclament tous le titre et la qualification en quarts de finale de la C1.
C’est logique. Nous avons eu droit au soutien de nos fans qui nous ont donné un supplément d’âme. Bien évidemment qu’ils réclament le titre. A nous de  nous décarcasser pour aller loin en Ligue des champions et  jouer le titre et offrir ainsi un trophée un nos fans qui attendent cela depuis quelques saisons.
Vous aurez ce lundi un match test, le dernier durant ce stage face à l’équipe des Girondins de Bordeaux. Ce sera une rencontre choc face à un adversaire de classe européenne. Qu’en pensez-vous ?
Il est évident que nous allons affronter une grosse équipe de la Ligue 1 française. A nous d’être au rendez-vous. Mais il ne faut surtout pas perdre les priorités. L’important, c’est de mettre en application les consignes du staff technique en vue du match de C1 contre le TP Mazembe. Maintenant, il est évident que ce serait bien pour le moral de réaliser un bon résultat face à un ogre du football français avant de se rendre à Lubumbashi.
Sur le plan personnel, on imagine que vous avez cette envie de réaliser de meilleures performances que l’année dernière au cours de laquelle vous avez été le deuxième meilleur buteur de l’équipe.
C’est le désir de chaque joueur d’améliorer ses statistiques. Je suis un compétiteur qui veut être toujours très performant. A moi de me donner les moyens pour faire mieux que l’année dernière et ainsi tout faire pour aider mon équipe à gagner un trophée.
Comment est l’entente avec les nouvelles recrues ?
Comme vous l’avez constaté de visu, les nouveaux se sont très vite intégrés dans le groupe. Il n’y a aucun souci. Les cadres font tout pour aider les nouvelles recrues à s’adapter dans leur nouvel environnement afin qu’elles apportent un plus à l’équipe.
Est-ce que vous y pensez au match face au TP Mazembe ?
Pour l’instant, on se focalise totalement sur cette fin de stage et le match amical de lundi. Une fois à Alger, on va focaliser toute notre énergie sur le match du 17 juillet contre le TP Mazembe.
Il faut reconnaître que le fait que le club congolais est actuellement en plein championnat complique votre situation et rend votre tâche ardue…
Sans ça, notre mission est difficile. Mais il est vrai que le TP Mazembe a l’avantage d’être compétitif puisqu’il dispute encore le championnat. Mais cela ne va nullement nous empêcher de tout faire afin de réaliser une belle performance là-bas à Lubumbashi.

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Par: T.Che.

«Bourdim a tout pour tirer son équipe vers le haut»

Même s’il a refusé d’évoquer individuellement le rendement de ses troupes, nous avons pu en tirer quelques déclarations sur la production des nouvelles recrues qui sont Amar Bourdim, Mansour Benothmane et Zakaria Haddouche. On n’a pas évoqué Islam Arrous qui est indisponible pour cause de blessure au niveau du dos et Abdelkader Morcely qui, lui, est figé dans son statut de doublure.

«Bourdim a tout pour tirer son équipe vers le haut»
« Personne ne peut remettre en question le talent de Bourdim. Il doit seulement assimiler notre schéma et notre philosophie de jeu. Bourdim a tout pour tirer son équipe vers le haut. »

«La polyvalence de Haddouche est un atout majeur»
« Haddouche est un élément très talentueux. Sa polyvalence est un atout majeur pour l’équipe. On comptera beaucoup sur lui la saison prochaine même s’il ne sera pas avec nous en Ligue des champions. »

«Benothmane doit encore travailler car il possède un gros potentiel»
« Benothmane a fait preuve de sang-froid sur le but égalisateur contre Grenoble Foot. Il est évident qu’il doit encore travailler surtout qu’il possède un gros potentiel qui doit mettre au service de son équipe », nous a confié en aparté le technicien français.

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Par Farid A.

Selmi : «Je reprendrai aujourd’hui ou demain»

Hocine Selmi ne compte pas reprendre du service tant qu’il n’a pas perçu ses arriérées, comme convenu avec la direction. Pour rappel, le joueur s’est entretenu avec Ahmed Djaâfar il y a quelques jours, où il a accepté de prolonger son contrat, mais en contrepartie d’encaisser ses salaires impayés de la saison passée. Mais finalement rien n’a été fait et le joueur a donc décidé de rester chez lui en attendant du concret de la direction. Il exige que l’argent soit versé dans son compte bancaire pour reprendre du service.

La direction lui a demandé de reprendre mais il a exigé du concret
Les responsables du club ont pris attache avec Selmi en l’exhortant de reprendre du service avec le groupe. Mais d’après nos sources, le joueur a exigé du concret, c’est-à-dire de toucher ses arriérées avant d’entamer la préparation avec l’équipe.

Selmi : «Je reprendrai aujourd’hui ou demain»
Contacté par nos soins, Salmi a tenu à nous confirmer que : «j’attends un signe de la direction. Mais en principe je reprendrai ce dimanche ou lundi les entraînements avec le groupe».

Même Balegh n’a pas entamé le travail
C’est le cas aussi pour le joueur Balegh qui n’a pas encore entamé la préparation avec l’équipe. Pourtant le joueur était présent à la réunion avec la direction qui a eu lieu jeudi. Balegh persiste et signe en exigeant son argent avant d’entamer les exercices.
Il est resté au chevet de son père malade
Balegh a eu une discussion avec les dirigeants en leur expliquant les raisons de son absence à la préparation. Balegh est resté au chevet de son père malade et qui se trouve à l’hôpital. Les responsables du CRB n’ont pas voulu mettre la pression sur lui, en se montrant compréhensifs. Pour rappel, Balegh a reçu une offre du CABBA mais il n’a rien signé pour le moment, du moment qu’il n’a pas résilié son contrat avec le CRB.

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Par: N.R.

Une réponse en sa faveur attendue

Bien que signataire avec l’USMH, Benabderrahmane attend avec impatience sa libération. L’un des meilleurs défenseurs centraux de Ligue 1 Mobilis la saison écoulée au sein de l’USMBA est très confiant à l’idée de récupérer sa lettre de libération. Décidé à ne plus remettre les pieds à Bel Abbès, le défenseur central a été sollicité par le club harrachi, au point même d’entamer les entraînements avec l’équipe, en attendant juste de connaître le verdict final de la Chambre de résolution des litiges afin de récupérer sa lettre de libération.

Une réponse en sa faveur attendue
Malgré les assurances du président de l’USMBA qui n’a pas cessé d’affirmer que son club sera le grand gagnant dans ce bras de fer, le joueur devra néanmoins ressortir vainqueurs au final, vu que la loi est en sa faveur. Ce qui risque de décevoir énormément tous les amoureux du club de Mékerra, en voyant quatre piliers de l’équipe partir gratuitement.

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Sept agences ont fait l’objet du retrait de l’autorisation d’organiser des voyages versles Lieux Saints de l’Islam pour non respectde leur engagement et pour violationdes clauses ducahier de charges régissantcette activité.

Cette déclaration a été faite, hier matin,par le directeur général de l’Office national du hadj et de la omra,Youcef Azouza, quis’est exprimé sur l’organisation du Hadj2018. M. Azouza annonce, dans le mêmecontexte, l’élaboration d’un nouveaucahier des charges spécifique avant le débutde la saison prochaine du pèlerinage. Cequi permettra aux agences de tourisme dese conformer à la réglementation. M.

Azouza a souligné, en ce sens, que 7 agences de voyages ont été exclues parl’Office national du hadj et de la omra, pour avoir failli à leurs missions. M. Azzouza s’est exprimé sur le sujet en marge de la clôture du la session culturelle et du secteur soulignat que le ministèrecommencera tôt, l’organisation de toutesles étapes du pèlerinage pour garantir laréussite de la saison. « La saison prochaine sera comme nous l’avons espéré. Nousvoulons atteindre le leadership ». L’Office prévoit des prix et des récompensespour les meilleures agences organisatrices,une initiative qui sera organiséecette année pour créer une concurrence entre les agences ainsi que la diversification des services.

Mohamed Aissa lance la réservation électronique

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, MohamedAïssa, a annoncé de nouvelles mesures permettant au hadji de réserver la chambre d’hôtel de son choix à La Mecque « dès maintenant ». Le ministère a en effet mis en place un portail électronique permettant au pèlerin de s’inscrire sur le Net pour bénéficier de l’hébergement avec le privilège de résideren compagnie des personnes de son choix, a expliqué le ministre.

Ce portail est mis en service par des organisateurs du hadj qui donne toutes les statistiques en rapport avec la saison du hadj.Le portail électronique sera égalementouvert, pour la première fois, aux public,pour faciliter à n’importe quel citoyen de suivre ses proches aux Lieux Saints de La Mecque et ce à travers son numéro de passeport.

Par : RANIA NAILI

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Par Rachid C.

C’est hier après-midi que nous avons eu Hocine El-Orfi au bout du fil. Le vice-capitaine des Sang et Or a eu la sympathie de répondre à nos questions. Il est revenu sur le premier cycle de préparation.

C’est hier après-midi que nous avons eu Hocine El-Orfi au bout du fil. Le vice-capitaine des Sang et Or a eu la sympathie de répondre à nos questions. Il est revenu sur le premier cycle de préparation. Il a également parlé de l’intégration des nouvelles recrues et de l’ultime stage qui aura lieu dans une semaine à Gammarth, en Tunisie.
Tout d’abord, comment se déroule votre préparation pour la nouvelle saison ?
Nous n’avons pas à nous plaindre, tout se déroule comme prévu. Les responsables n’ont rien laissé au hasard, ils ont mis tous les moyens à notre disposition. A nous d’être à la hauteur de la confiance de la direction et des supporters.
Malgré l’effet de la fatigue et la chaleur, vous vous entraînez avec une moyenne de deux séances par jour…
Oui,   nous n’avons pas le choix. La plupart des joueurs ont repris il y a maintenant plus de dix jours. Certes, nous avons les jambes lourdes, c’est toujours difficile de s’entraîner sous une telle chaleur, mais nous devons faire des sacrifices. Cette période est vraiment importante pour réussir une bonne saison, nous devons appliquer le programme tracé par les membres du staff technique à la lettre.
Qu’avez-vous à dire sur le programme élaboré par les membres du  staff en cette période bien spéciale ?
Le coach et ses adjoints sont en poste depuis plusieurs mois, ils connaissent très bien la mentalité du joueur algérien. S’ils ont opté pour ce programme, c’est afin de casser la routine et garder les joueurs concentrés. Travailler le volet physique avec  balle permet aux joueurs de se donner à fond sans se plaindre de l’effet de la fatigue.
En tant qu’ancien, comment évaluez-vous l’adaptation des nouvelles recrues ?
Le groupe est pratiquement le même que celui du précédant exercice. La direction a opté pour un recrutement ciblé, seuls cinq éléments ont été recrutés. Ils sont jeunes, ils souhaitent tous se faire un nom. Je pense qu’ils ont bien fait d’opter pour le Nasria. C’est une formation stable, la direction et les membres du staff technique n’hésitent pas à faire confiance aux jeunes. La preuve, plusieurs noms tels que Naoufel Khacef ou Laid Ouadji ont réussi à gagner la confiance du coach. Les nouveaux arrivés ont été très bien accueillis, ils se sont très vite intégrés dans le groupe. Maintenant, c’est à eux de gagner leur  place.
Comment voyez-vous les deux matchs amicaux qui vous apposeront cette semaine à l’OM et l’ASO ?
Ce ne sont que de simples tests. Le résultat final ne nous intéresse  pas vraiment. Ce sera beaucoup plus une occasion pour le driver et ses adjoints d’avoir une idée précise sur la forme de chaque élément, notamment les nouveaux. Ils viennent tout juste d’arriver, c’est une opportunité pour eux d’avoir leurs repères sur le terrain.
Un second stage est prévu dans une semaine à Gammarth, ce sera une occasion pour opérer les dernières retouches avant la reprise de la compétition, n’est-ce pas ?
Oui, exactement. Nous avons l’habitude de nous préparer à l’étranger, et nous n’allons pas nous rendre en Tunisie pour faire du tourisme. A Gammarth, nous allons trouver tous les moyens à notre disposition, les membres du staff technique comptent profiter pour programmer le plus possible de matchs amicaux. Nous seront face à la dernière ligne droite avant la reprise de la compétition officielle. C’est une occasion donc pour combler les lacunes constatées.

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par R.N.

  La vague de chaleur persiste sur le Sud du pays où le thermomètre devait dépasser les 48, selon un BMS émis hier par l’Office national de météorologie. «Suite à la persistance de la vague de chaleur sur le Sahara central te les Oasis, les températures maximales atteindront ou dépasseront localement 48 sur les wilayas d’Ouargla, sud de Ghardaïa, Adrar et le nord de Tamanrasset», précise la même source. Ce BMS est encours jusqu’à aujourd’hui à 21h00.

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Après avoir signé avec le CRB pendant ce mercato estival, le portier international Algérien Faouzi Chaouchi a résilié son contrat pour s’engager en faveur du CA Bordj Bou Arriredj. Le portier international Algérien a décidé de quitter le CRB à cause des problèmes que le club connaît en ce moment, les dirigeants du CABBA qui étaient à la recherche d’un gardien ont saisi l’occasion pour entrer en contact avec lui et ont réussi à le faire signer. Après Ziti et l’entraîneur Josep Maria Nogues, c’est autour de Chaouchi qui vient de s’engager alors avec le CABBA, des renforts qui vont certainement plaire au public qui attend depuis longtemps ce retour au premier plan.

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Alakhbar - Il y'a un vent mauvais, très mauvais qui souffle en ce moment dans tout le Sahel : celui de la haine interethnique. En arrière fond...

Alors qu’il semblait monter en puissance dans cette Coupe du monde 2018, Neymar (26 ans, 90 sélections et 57 buts) n’a pas pu empêcher la défaite du Brésil contre la Belgique (2-1). Pas de quoi ternir son bilan selon le sélectionneur Tite, qui ne pensait pas récupérer son attaquant à ce niveau après sa blessure au pied. «Je n’ai pas du tout été déçu, a commenté le technicien. Il a montré une vraie évolution pendant le tournoi, il a atteint son meilleur état de forme. Il est beaucoup mieux revenu par rapport à ce que l’on imaginait tous. Mais il y a des fois où le corps ne suit pas le cerveau. C’est comme ça.» Critiqué, moqué et sorti avant le dernier carré, Neymar, lui, n’est sûrement pas satisfait de son Mondial.

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Le Salon national des produits de la recherche  scientifique, clôturé mercredi, a été marqué par une  exposition d’inventions purement algériennes, en l’occurrence des voitures électriques et des drones réalisés par des chercheurs algériens. Le stand réservé aux inventions algériennes signées par des chercheurs  issus des différents centres nationaux de recherche, où était exposée  particulièrement une petite voiture électrique, a vu un rush des jeunes,  curieux de découvrir des nouveautés purement nationales. L’inventeur de cette voiture, Touaba Oussama, ingénieur chercheur au  niveau de l’unité de recherche en énergies renouvelables à Adrar a affirmé  que sa voiture n’était pas un véhicule hybride mais électrique à 100%.  En dépit de sa forme qui paraît primitive, ce « petit monstre » de 200 kg  seulement, fabriqué à base d’aluminium, peut atteindre une vitesse de 200  Km/h s’il était équipé d’une batterie en lithium, a assuré le jeune  inventeur qui a relevé avoir recouru à des batteries en plomb qui ont réduit  la vitesse supposé de son invention et limita son efficacité. Sur le plan confort, cette petite voiture de deux places n’a rien à  envier aux voitures « réelles » et possède un système de conduite automatique  et un système d’éclairage innovant. Outre le fait qu’elle soit écologique, cette voiture peut se vanter de son  petit gabarit qui facilite son stationnement, notamment dans les zones  encombrées. Dans le domaine de l’aviation, l’Algérie a fabriqué son premier drone,  réalisé en plusieurs exemplaires par des chercheurs du Centre de recherche  en technologies industrielles (CRTI). Après « Amel I » et « Amel II », premiers avions de ce genre réalisés en  Algérie, un troisième prototype doté d’un moteur électrique a été  développé, explique M. Hamouda Amirouche, chargé du suivi scientifique et  technique au niveau du centre, faisant état, dans ce sens, d’un quatrième  modèle qui pourra décoller et atterrir horizontalement.  Sur l’objectif de ces inventions, M. Amirouche a fait savoir qu’elles  étaient destinées principalement à la sécurisation des infrastructures  industrielles, mais peuvent être adaptées et développées en fonction du  cahier de charges. En matière d’énergies renouvelables, un chercheur de l’Unité de  développement des équipements solaires, Abderrezak Mahfoudh a inventé un  système innovant destiné au nettoyage et à l’auto-refroidissement des  panneaux photovoltaïques. Ce système qui a reçu le brevet d’invention courant 2018 repose sur un  dispositif qui lance le refroidissement automatique des panneaux dès qu’ils  atteignent une température donnée, outre un nano de nettoyage qui se  déclenche dès qu’un niveau élevé de pollution à la poussière est  enregistré. Meriem L.

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