Un trio d’arbitres tunisien dirigera le match qui opposera la JS Saoura au Sporting Club de Gagnoa (Côte d’Ivoire), le 27 novembre à 17h45 au stade du 20-Août-1955 à Béchar, pour le compte de la manche aller du tour préliminaire de la Ligue des champions d’Afrique, a appris l’APS vendredi auprès de la direction du club de Ligue 1 Mobilis.
La rencontre sera officiée par le directeur de jeu Haytem El-Kassi, assisté de ses compatriotes, Fouzi El-Jridi et Hassan Abdelali, tandis que NasrAllah El-Jouadi a été désigné comme quatrième arbitre.
En prévision de ce rendez-vous africain, les préparatifs vont bon train et plusieurs mesures ont été prises par les autorités locales, en partenariat avec la direction de la jeunesse et des sports, qui ont procédé à plusieurs améliorations au niveau du stade du 20 Aout 1955, pour permettre aux deux clubs d’évoluer dans des conditions adéquates, en plus de l’accueil des supporteurs.
A ce titre, le comité des supporteurs de la JS Saoura a lancé un appel aux supporteurs pour se rendre massivement au stade pour soutenir leur club.
De son côté, le staff technique de la JS Saoura, sous la direction de l’entraineur Nabil Neghiz a concocté un programme de préparation spéciale pour cette rencontre.
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Quatre véhicules neufs, dont deux minibus et deux Suv ont été mis à la disposition du ministère Affaires étrangères et de la coopération (Maec). Il s'agit d'un don de la Corée du Sud qui vise à renforcer la mobilité du protocole.
Le ministre Aurélien Agbénonci a reçu les clés des véhicules des mains de l'ambassadeur de la Corée du Sud près le Bénin, Kim Sungsoo, ce jeudi 22 novembre 2018.
Pour le ministre, ce geste témoigne de la qualité des relations entre les deux pays.
La Corée du Sud, indique-t-il, assiste le Bénin dans plusieurs domaines dont celui de l'éducation et de la formation. Cela se traduit par la formation de boursiers béninois à l'Académie de diplomatie de la Corée ; à l'ouverture du Bénin aux investisseurs sud-coréens et aux soutiens mutuels des deux pays dans les instances internationales.
« Nous sommes en dialogue permanent avec l'ambassadeur de la Corée du Sud près le Bénin. En marge de l'Assemblée générale des Nations Unies, la Corée du Sud et le Bénin se sont engagés à travailler ardemment en faveur d'une paix durable dans le monde. Nous œuvrons pour que le pays s'intéresse au Programme d'actions du gouvernement par des actions d'investissements qui seront visibles bientôt », a annoncé le chef de la diplomatie béninoise.
L'ambassadeur de la Corée du Sud près le Bénin, Kim Sungsoo, a salué le leadership du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération dans le cadre du raffermissement des relations entre les deux pays.
Depuis 2016, l'axe bénino-coréen est plus que jamais renforcé, s'est-il réjoui.
Le chef de la diplomatie béninoise a saisi l'occasion de cette cérémonie pour faire le tour des relations entre les deux pays.
F. A. A.
Le président du Conseil national du dialogue social (Cnds), Guillaume Attigbé a présidé, ce jeudi 22 novembre 2018, à Cotonou, un atelier sur l'étude de l'application de la loi N°2001-09 du 21 juin 2002 portant exercice du droit de grève au Bénin.
Le président du Cnds a souligné que le Bénin est confronté à des crises sociales relativement graves et récurrentes qui mettent à mal la cohésion sociale, la paix et la stabilité, conditions indispensables d'un développement économique harmonieux et de progrès social. Ces crises selon lui, surviennent soit sur fond de mobilisation contre la vie chère, de protestations sociopolitiques, des réformes économiques envisagées ou mises en œuvre dans le pays ou, soit comme les conséquences des politiques et mesures de réformes engagées par les gouvernements successifs. Malgré cela, le Bénin rappelle-t-il, dispose d'un arsenal juridique dont la mise en œuvre conséquente devrait permettre une meilleure gestion des crises sociales récurrentes. Comment renforcer les mécanismes de consultation bipartite et tripartite dans le pays ? Comment consolider le processus de dialogue social ? Comment revoir le mode opératoire de la gouvernance sociale et enfin quel dispositif consensuel mettre en place pour l'exercice du droit de grève ? Ce sont là les préoccupations fondamentales auxquelles les travaux de l'atelier sont appelés à répondre. Ils visent selon Guillaume Attigbé, à identifier les efforts à réaliser dans ce sens. A cet effet, le Cnds a jugé nécessaire de commanditer l'étude dont les résultats seront validés au cours des travaux qui vont durer deux jours.
F. A. A.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement du secteur agricole au Bénin, l'Union européenne et l'Agence belge de coopération au développement (Enabel) ont de commun accord signé une Convention de mise en place d'un dispositif de dialogue entre les acteurs.
La convention à été signée, ce jeudi 22 novembre, à la Délégation de l'Union européenne à Cotonou.
La coopération Union européenne - Bénin ne cesse de porter ses fruits. En complément à l'appui budgétaire sectoriel qu'elle accorde au Bénin, dans le cadre du Programme d'appui au développement durable du secteur agricole (Padsa), l'Union européenne vient de faire un nouveau geste. La signature avec l'Agence belge de coopération au développement (Enabel) d'une Convention de mise en place d'un dispositif de dialogue entre les acteurs du secteur agricole, vient de permettre au Bénin de bénéficier d' appui de 4,6 milliards FCFA.
L'Ambassadeur du Royaume de Belgique près le Bénin, Xavier Leblanc, a expliqué que l'Appui au renforcement des institutions du secteur agricole (Arisa) est un projet qui vise à appuyer la mise en œuvre de la réforme sectorielle initiée par le gouvernement du Bénin.
Dans l'optique de faciliter le processus de transition et d'opérationnalisation de partage de fonctions entre acteurs dans le contexte du secteur agricole via deux domaines. Il s'agit du renforcement des capacités des structures opérationnelles déconcentrées et décentralisées et de l'appui aux filières prioritaires dans leur structuration en interprofession et dans l'adoption de leurs plans d'actions.
Le chef de la Délégation de l'Union européenne au Bénin, Olivier Nette, a précisé que cette convention témoigne de l'engagement solide de son institution et de la Belgique dans le cadre de la coopération Ue-Bénin prioritairement dans l'agriculture.
Olivier Nette rappelle qu'en 2017, le secteur agricole à lui seul a contribué à plus de 20% au Produit intérieur brut (Pib) et constitue la principale source de devises du pays.
Plus important encore, souligne-t-il, 50% des Béninoises et des Béninois dépendent de ce secteur pour leur emploi.
Le directeur de cabinet du ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche souligne que « La part active que nous avons prise dans la formulation de ce projet d'appui au renforcement des institutions publiques et du secteur privé dans le secteur agricole au Bénin, est le reflet de notre ferme volonté de voir concrétiser les cinq domaines de l'appui complémentaire du Padsa ». Bonaventure Kouakanou indique que les importantes réformes institutionnelles engagées dans le secteur agricole visent à recentrer les services de l'Etat dans leurs rôles régaliens et à contribuer à stimuler l'initiative privée qui, en particulier, devrait assurer les fonctions de conseils, de fournitures d'intrants, de production, de transformation et commercialisation.
Giscard A.
Le ministre des Affaires étrangères Aurélien Agbénonci, invité de Rfi, ce vendredi 23 novembre 2018, s'est prononcé sur la restitution des œuvres d'art africaines. Ceci du fait que le rapport des restitutions des œuvres d'art africaines va être remis dans l'après-midi de ce jour au président français Emmanuel Macron. Le ministre béninois des Affaires étrangères s'est également penché sur les conditions de réception, de conservation et de gestion des œuvres au Bénin.
A la demande du président français, un rapport a été rédigé par l'historienne de l'art Bénédicte Savoy et l'économiste sénégalais Felwine Sarr sur la restitution des œuvres d'art africaines. Ce rapport qui sera remis cet après-midi à Emmanuel Macron, plaide pour une restitution définitive des dizaines de milliers d'œuvres d'art à leurs pays d'origine.
Les deux universitaires proposent également de modifier le code du patrimoine français pour permettre ces retours.
Face à cette nouvelle, Aurélien Agbénonci se réjouit du fait que la promesse a été tenue. Ce qui traduit selon lui, une évolution du droit positif français allant dans le bon sens.
« C'est une bonne avancée, c'est une victoire qui est commune aux partenaires, aux deux partenaires que nous sommes ». Il a salué le courage du président Macron et la démarche constructive adoptée par ce dernier.
A la question de savoir si les conditions sont déjà réunies pour accueillir ses œuvres, le ministre des Affaires Etrangères rassure que le Bénin a pris le temps de faire son ‘'home work ‘' qui consiste à créer les conditions idéales de réception mais aussi de conservation et de gestion.
« Nous avons sollicités les plus grands cabinets du domaine de l'art (...) et lorsque vous voyez ce qui est prévu en terme de développement muséal au Bénin, je peux vous dire qu'on ne peut être que rassurer », a-t-il affirmé.
Plusieurs projets en cours au Bénin témoignent de la volonté du Chef de l'Etat Patrice Talon, à réunir les conditions idéales pour la réception des biens culturels en France. Outre la rénovation des musées nationaux du pays, le gouvernement a lancé le projet de la construction de 04 nouveaux musées à Porto-Novo, Ouidah, Allada et Abomey.
Ces musées sont relatifs à l'épopée des rois et des amazones, les civilisations Vodoun et Orisha.
Aussi, il y a-t-il la construction du musée Toussaint Louverture de la résistance.
Akpédjé AYOSSO
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Le programme de formation de 100 jeunes déscolarisés par le centre Songhaï avec l'appui du Projet de Productivité Agricole en Afrique de l'Ouest (PPAAO), lancé depuis le 22 mai 2018, a connu son épilogue ce mercredi 21 novembre. Soit six mois de formation en entrepreneuriat agricole.
Le Programme Cadre d'Appui à la Diversification agricole (ProCAD) dans le but d'aider les jeunes déscolarisés à se prendre en charge notamment à travers l'entrepreneuriat agricole, a permis dans le cadre du PPAAO à 100 jeunes de vivre l'expérience de l'entrepreneuriat agricole. Sélectionnés dans tous les départements du Bénin, ces nouveaux entrepreneurs agricoles ont été internés pendant six mois au centre Songhaï à Porto-Novo, où ils ont été formés à la production végétale, animale, piscicole et à la transformation agroalimentaire. Sous l'impulsion du père Godfrey Nzamujo et du ProCAD, ils ont bénéficié de beaucoup d'autres atouts notamment l'élaboration de plan d'affaires en vue de la création d'une entreprise. « A partir d'aujourd'hui, ils sont entrés dans une grande famille, je suis tellement fier d'eux car c'est un groupe différent. Je tiens à dire que mes enfants là, sont comme des œufs fertiles que nous avons couvés pour produire des poussins qui je suis sûr, vont continuer à grandir››, a déclaré père Godfrey Nzamujo.
Pour le promoteur du centre Songhaï, « cet investissement dans la formation du capital humain, permet d'inscrire ces jeunes dans la ligne d'une prise en charge de leur propre destin en leur donnant des outils appropriés pour faire face aux grands défis du développement économique et durable de nos communautés ».
Un coup de maître dans la séléction
D'un coût global de 124.700.000 francs CFA, le projet a offert aux bénéficiaires la spécialisation dans les domaines du maraîchage, de la culture vivrière, la transformation agroalimentaire, la pisciculture, l'agroforesterie, l'artisanat, la production des poulets de chairs et autre volaille, la nutrition animale, bovin caprin, les cailles, la cuniculture, la production de porcs et la provenderie.
« Nous sommes très heureux aujourd'hui parce que nous avons vu et appris une autre façon de faire l'agriculture : l'agriculture biologique et écologique. Cela nous a ouvert les yeux sur les opportunités en agriculture que nous offre notre pays et qui sont de loin, supérieures aux défis auxquels nous faisons face », a souligné la porte-parole des bénéficiaires. « Nous mettrons tout en œuvre pour gagner le pari de nos micros entreprises respectives afin de créer des emplois décents pour nous-mêmes, tout en employant et inspirant d'autres jeunes », a promis Rachel Adonsi, au nom de ses collègues.
Cette initiative a démarré en février 2018 avec le lancement du premier appel à candidature pour des jeunes déscolarisés ayant entre 18 et 25 ans. Un second appel a pris en compte des jeunes de 27 ans.
Ainsi, 100 jeunes dont 33 femmes ont été retenus pour bénéficier de la formation.
Virginie Assogba Miguel, la chef programme du Projet de Productivité Agricole en Afrique de l'Ouest s'est dit confiante au regard de l'engouement et l'engagement de ces jeunes à mettre en œuvre ce qu'ils ont appris. Elle souligne que chacun des jeunes a élaboré un micro projet dans l'un des domaines de sa formation et le PPAAO s'est engagé à acquérir une ou une bonne partie des équipements dont ils auront besoin. Ce soutien du projet est estimé à 200.000.000 de francs CFA. Ce qui montre la volonté des responsables du projet à suivre l'installation de ces jeunes entrepreneurs agricoles.
Giscard A
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali a déclaré, jeudi à Alger, que la grève illimitée à laquelle avaient appelé certains syndicats ces dernières années, particulièrement l’année écoulée dans le secteur de l’Education n’était pas autorisée par les lois de la République et n’était pas reconnue.
Lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) présidée par M. Mouad Bouchareb en présence du ministre des Relations avec le parlement, Mahdjoub Bedda, M. Zemali a précisé que « la grève illimitée n’est pas autorisée par les lois de la République et n’est pas reconnue ».
A une question sur les répercussions des grèves notamment dans les secteurs de l’Eduction et de la Santé sur l’apprentissage de l’élève et la santé du citoyen, le ministre a souligné que « l’Algérie a consacré le droit de grève dans toutes ses Constitutions et l’a souligné dans la Constitution de 2016, notamment en ses articles 70 et 71.
Le premier stipule que le droit syndical est reconnu pour tous les citoyens, alors que le second stipule que le droit de grève est reconnu et exercé dans le cadre de la loi ».
A cette occasion, M. Zemali a rappelé l’arsenal juridique mis en place dans ce domaine, notamment les dispositions de l’article 5 de la loi N 11-90 relative aux relations de travail amendée et complétée et les dispositions de l’article 36 de l’ordonnance 03-6 portant statuts généraux de la fonction publique, lesqueles stipulent que la grève est un droit pour les travailleurs et les fonctionnaires.
Pour encadrer ce droit, des mécanismes, des garde-fous et des dispositifs consacrés par la loi 02-90 relative à la prévention et au règlement des conflits collectifs de travail et à l’exercice du droit de grève, ont été mis en place, a-t-il indiqué appelant à mettre en application ces mécanismes avant l’entame de la grève.
Ledroit de grève est accompagné d’autres mesures réglementaires relatives à l’organisation du service minimum obligatoire stipulé par les dispositions de la Constitution, en vertu de l’alinéa 2 de l’article 71, consacrant et consolidant les droits fondamentaux des citoyens dans le cadre de l’exercice du droit de grève, a expliqué le ministre.
L’arsenal juridique stipule que le droit de grève est garanti par la loi, sans pour autant porter atteinte à aucun droit stipulé par la Constitution, a-t-il souligné.
A ce propos, le ministre a indiqué que le secteur de l’Education avait fourni des efforts colossaux récemment, notamment à travers l’élaboration et l’adoption de la Charte d’éthique du secteur de l’éducation nationale par huit (8) syndicats et deux associations de parents d’élèves.
La Charte d’éthique du secteur de l’Education nationale vise à faire prévaloir le dialogue et la concertation comme moyen idoine pour la création d’un climat favorable à l’exercice de la profession d’Enseignant, dans l’intérêt suprême de l’élève, a souligné le ministre ajoutant que ce document était le meilleur mécanisme pour consacrer le dialogue social dans le secteur de l’Education, tout en appelant « les autres secteurs à faire de même ».
Le système juridique actuel garantit tous les droits aux citoyens, dont l’exercice du droit syndical et de grève et les autres droits, à l’instar des droits à l’éducation, à la santé et au service public, conformément aux chartes et traités internationaux, dont l’Algérie est signataire.
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Le ministre des Infrastructures et des transports, Dr Alassane Séidou a exposé, ce jeudi 22 novembre, au Parlement, le projet de budget de son département ministériel pour l'année 2019. Ce budget s'élève à 63 milliards 231 millions 493 mille FCFA dont 3 milliards 531 millions 884 mille pour le fonctionnement et 59 milliards 699 millions 609 mille pour les investissements.
Selon le ministre Alassane Séidou pour l'année 2019, la plupart des projets sont financés sur le modèle de préfinancements directs par les entreprises ou d'autres bailleurs de fonds intéressés par les projets du gouvernement. Le budget d'investissement 2019 ne prend en compte que le financement des études et le dédommagement des sinistrés de l'emprise des différents projets qui sont financés par le budget national. Ce qui fait qu'on a l'impression que le budget 2019 du ministère des infrastructures et des transports a diminué par rapport à celui de l'année dernière qui s'élevait à 94 milliards 999 millions 969 mille FCFA.
Les grands projets
Parmi les grands projets inscrits dans le budget 2019, il y a entre autres les travaux de modernisation au Port autonome de Cotonou. Ces travaux sont relatifs à : l'aménagement des terres pleins et du quai ; la reconstruction des quais nord afin d'augmenter la capacité d'accueil ; l'extension du bassin du port sur 900 mètres ; la construction d'une nouvelle tour de contrôle ; l'acquisition d'un remorqueur, de 2 grues mobiles et d'autres équipements.
Plusieurs travaux d'aménagement de l'axe routier autour du port de Cotonou sont également prévus. Il s'agit notamment de la reconstruction du tronçon : Ancien pont de Cotonou-Loterie Nationale-Hôtel du Port-Carrefour Cen-sad (Erevan), d'une longueur de 5,8 kilomètres.
Aussi, il y a-t-il, les travaux de construction de l'aéroport de Glo-Djigbé qui est l'un des grands projets inscrits dans le Programme d'Actions du Gouvernement.
Au cours de l'année 2019, informe le ministre Alassane Séidou, le gouvernement envisage de moderniser les liaisons routières. Ceci par la poursuite des divers projets en cours et le lancement de nouveaux projets. Il s'agit entre autres : des travaux d'aménagement et de bitumage de la route Bétérou-Tchaourou-Frontière Nigeria longue de 73 kilomètres sur financement du Budget National et de la Banque Islamique de Développement (BID) ; l'aménagement et le bitumage de la route Lokossa-Dévé-Aplahoué-Frontière Togo longue de 46,11 kilomètres sur financement du Budget national et de la Banque Ouest Africaine de développement (BOAD).
Il y a aussi la réhabilitation et le renforcement de la Route nationale inter-Etat N°2 notamment le tronçon Béroubouay-Kandi-Malanville longue de 177,20 kilomètres sur financement conjoint du Budget national, de la Banque Islamique de développement (BID) et OFID ; l'aménagement et le bitumage de la Route des pêches et de ses bretelles d'accès phase2 notamment le tronçon Adounko –Porte du non-retour et quatre bretelles d'une longueur de 22,30 kilomètres sur financement de la Chine ; le renforcement de la route nationale inter Etat N°2 notamment le tronçon Bohicon-Dassa-Parakou sur financement du budget national.
Désenclavement des zones de production et entretien du réseau routier
Le désenclavement des zones de production et des localités sont aussi parmi les priorités du gouvernement pour l'année 2019.
Le ministre des infrastructures a souligné la volonté de l'Etat à assurer l'entretien continue du réseau routier à travers le projet d'appui à l'entretien du réseau routier et du projet d'appui au système de gestion du patrimoine routier.
Ainsi, le programme d'urgence de réfection de routes et pistes rurales dans le cadre des campagnes agricoles ainsi que le projet Fadec Pistes rurales ont été financés.
Pour faciliter la circulation des personnes et des biens sur toute l'étendue du territoire national, il est prévu la construction des ouvrages spécifiques. On peut citer entre autres : la construction de 24 ouvrages spécifiques sur les réseaux de pistes rurales ; le programme d'urgence de désenclavement dans les localités du Bénin (Construction de 15 ponts métalliques sur financement de la KFW) ; la poursuite des travaux de construction d'un pont sur le fleuve Affon au PK 37 prenant en compte l'axe Djougou- Pehunco avec financement du Budget national et la mise en œuvre du programme de facilitation de transport sur les corridors Bénin-Niger et Abidjan-Lagos par la construction des postes de contrôle juxtaposés d'Hilacondji.
Ces différents projets du ministère des infrastructures et des transports sont inscrits dans le Programme d'actions du gouvernement (PAG).
Akpédjé AYOSSOOk
A l'occasion du lancement au Bénin des activités de la société ENGIE FENIX BÉNIN, structure spécialisée dans la distribution de kits solaires, le Directeur Général de l'Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEX), Laurent Gangbés, a animé une conférence de presse dans la matinée de ce jeudi 22 novembre 2018.
Les efforts du gouvernement dans la mobilisation de fonds pour les grands projets continuent de sidérer les investisseurs. Ce dynamisme reconnu par le Directeur Général de l'APIEX qui m'a réaffirmé à l'occasion du lancement au Bénin des activités de la société ENGIE FENIX BÉNIN, structure spécialisée dans la distribution de kits solaires. Selon lui, « Les réformes courageuses du gouvernement (...) ont pour seul objectif la facilitation de l'environnement des affaires pour encourager auprès des investisseurs, la création d'emplois pour nos compatriotes. Toutes les réformes commencent aujourd'hui à porter leurs fruits ».
Le directeur a souligné que « Aujourd'hui, nous en avons une nouvelle illustration avec ce protocole que l'APIEX signe avec ce groupe français ENGIE FENIX BÉNIN, qui opère dans le domaine des énergies renouvelables avec à la clé la création de près 1.000 emplois répartis sur l'ensemble du territoire national ».
C'est une aubaine dira-t-il pour la jeunesse pour décrocher des emplois dans les différents domaines que propose cette entreprise.
Le directeur général de ENGIE FENIX BÉNIN, Philippe Robert, a exprimé ses remerciements au Directeur Général de l'APIEX et au gouvernement du Bénin. Il a par ailleurs présenté la société FENIX qui est installée dans beaucoup de pays africains. Le directeur de cette firme française, Philippe Robert a indiqué que le Bénin a été choisi parmi d'autres pays au regard de l'intérêt qu'il y a à investir dans le pays. Mettant en exergue l'opportunité que présente le Bénin, arrivé à la tête des pays africains qui présentent de belles opportunités, il souligne que « l'accueil fait aux entreprises ces dernières années est intéressant pour les entreprises comme FENIX ». Il souligne que le kit solaire qui se présente comme un produit participera au développement du pays et changera à coup sûr, la vie des Béninois.
Les deux directeurs ont à la suite des discours procédé à la signature du protocole d'accord entre le Groupe ENGIE FENIX BÉNIN et APIEX. Ce qui marque un nouveau départ pour les jeunes puisque ce protocole d'accord offre près de 1.000 emplois dans les domaines de la comptabilité, des Ressources Humaines, de la logistique, les achats, le marketing, la vente, la maintenance, la gestion de la clientèle et des boutiques.
« L'APIEX qui est le véritable bras opérationnel du gouvernement est à pieds d'œuvre au quotidien pour accueillir, assister et accompagner les entreprises afin qu'elles créent dans notre pays de la valeur ajoutée et des emplois », a déclaré Laurent Gangbés.
Outre ce coup salutaire, d'autres entreprises dans le domaine de l'agro-industrie sont annoncées dans les prochains jours au Bénin.
Giscard A.
La ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme, Ghania Eddalia a affirmé, jeudi à Alger, que « la situation financière que connait le pays actuellement ne permet pas de réviser l’allocation forfaitaire allouée à la catégorie des handicapés ».
En réponse à deux questions orales posées lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN), portant sur la révision des allocations forfaitaires de solidarité (AFS) allouées à la catégorie des handicapés, et la réhabilitation du Centre des insuffisants respiratoires (CIR) d’Ain Defla (se trouvant dans un état de décrépitude depuis la décennie noire), M. Eddalia a précisé que « la révision de l’AFS, s’élevant à 4000 DA/mois, est une revendication légitime », reconnaissant, à ce titre, que « le montant de cette allocation est insuffisant pour couvrir les besoins du handicapé, la condition financière par laquelle passe le pays ne permet pas, toutefois, de satisfaire cette demande ».
La ministre a qualifié, à cet égard, la prise en charge de la catégorie des handicapés d’engagement national conformément aux dispositions de la Constitution et de la loi n 09-02 relative à la protection et à la promotion des personnes handicapées.
Elle a fait savoir que le nombre des personnes handicapées à 100% ayant plus de 18 ans et sans revenus s’élevait, septembre dernier, à 241.966 personnes. Une catégorie pour laquelle « des affectations consacrées au titre de l’exercice 2019 se sont élevées à 11 milliards et 764 millions de DA.
Plus précise, la ministre a indiqué que la catégorie des handicapés dont de le taux d’invalidité est inférieur à 100% , âgés de plus de 18 ans et sans source de revenus (ainsi que les familles prenant en charge une ou plusieurs personnes handicapées), bénéficiant d’une AFS de 3000 DA, avait atteint à 543 253 personnes en 2018.
S’agissant du recrutement des personnes handicapées, la ministre a affirmé que le taux de recrutement de cette catégorie, tous secteurs confondus, était estimé à 1%, ajoutant que son secteur employait actuellement 862 personnes handicapées.
Elle a souligné, en outre, la nécessité de poursuivre l’application des dispositions de la loi relative à la protection des personnes handicapées aider cette catégorie à intégrer le monde du travail.
Le secteur de la solidarité nationale procède actuellement, en coordination avec toutes les parties concernées, à un travail d’évaluation pour fixer le taux de recrutement susvisé en l’absence des statistiques, a fait savoir Mme Eddalia, soulignant, à cet égard, la nécessité de relever ce taux à l’avenir, et ce après la révision des dispositions de la loi susmentionnée.
S’agissant de l’éventualité de déterminer les années de travail de cette frange pour bénéficier des pensions de retraite, la ministre a rappelé le rôle du comité d’experts installé au niveau du ministère du Travail et de l’Emploi dans le but d’examiner la possibilité de déterminer les métiers les plus pénibles ainsi que les années effectives du travail pour bénéficier des pensions propices ouvrant droit à la réduction de l’âge de retraite conformément aux dispositions de la loi N 15-16, modifiée et complétée, relative à la retraite, entrée en vigueur en 2017.
Pour ce qui est de la possibilité de réaménagement et d’ouverture du CIR à Ain Defla, détruit en 1994, Mme Eddalia a affirmé que ce centre situé dans une région montagneuse difficilement accessible « était inexploitable », ajoutant qu’il avait été décidé de le dissoudre et placer sous la tutelle de la wilaya.
Dans le cadre de la rationalisation des dépenses, ajoute la ministre, une commission a été installée au niveau de la tutelle en vue de convertir les activités de certains centres pour insuffisants respiratoires.
Elle a cité, dans ce cadre, la conversion des deux centres de Batna et de Sidi Bel Abbès en foyers pour personnes âgées, le centre d’El Taref en un centre psycho-pédagogique pour enfants handicapé mentaux, le centre de Blida en « Diar Errahma », et un autre centre de Saida en centre psycho-pédagogique pour enfants handicapé mentaux.
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