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Afrique

Adrar : début de la 12e édition du Festival national culturel d’Ahellil à Timimoun

Algérie 360 - Sat, 12/29/2018 - 11:23

ADRAR – Le coup d’envoi des festivités de la 12ème édition du festival national culturel d’Ahellil a été donné vendredi à Timimoun (220 km au nord d’Adrar) en hommage au défunt Moulay Slimane Seddik, connu sous le nom de « Moulay Timi ».

Cette initiative traduit une reconnaissance aux efforts déployés durant toute sa vie par le défunt au service du patrimoine de la région et son accompagnement de chercheurs dans leurs travaux, à l’instar de l’académicien Mouloud Mammeri et autres chercheurs et gens des médias.

Présidée par les autorités locales, la cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée en présence du Secrétaire général du Haut commissariat à l’Amazighité (HCA), Si El-Hachemi Assad et de la présidente de la déléguée nationale de la promotion et de la protection de l’enfance (ONPPE), Meriem Chorfi, a été marquée par un défilé folklorique, haut en couleurs et sonorité, des troupes participantes à la satisfaction d’un public nombreux venu se délecter des exécutions de bonne facture artistique.

Ce rendez-vous culturel annuel (28-30 décembre) s’assigne, entre-autres objectifs, la préservation de ce legs culturel séculaire, classé patrimoine immatériel mondial par l’UNESO, sa promotion et l’encouragement des associations culturelles émergentes en ce genre au niveau de la région du Gourara,  a indiqué le commissaire du festival.

Selon M. Djouli, cette manifestation culturelle verra l’organisation des soirées artistiques animées par 24 groupes activant dans des association d’Ahellil, outre des conférences intellectuelles qui seront encadrées par des enseignants  intéressés par ce patrimoine.

Aussi, une autre conférence intellectuelle sera programmée en marge de ce festival qui sera animé par des académiciens et des chercheurs.

Cette conférence qui sera organisée au niveau de la bibliothèque publique à Timimoune évoquera plusieurs questions relatives aux différents aspects de ce patrimoine amazigh

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BAD: mobilisation de plus de 7 milliards de dollars pour investir dans les économies africaines

Algérie 360 - Sat, 12/29/2018 - 11:21

ALGER – La Banque africaine de développement (BAD) mobilisera plus de 7 milliards de dollars sur les marchés financiers pour investir dans les économies africaines en 2019, a indiqué la BAD, dans un communiqué publié sur son site web.

Le Conseil d’administration de la BAD a approuvé le programme d’emprunt de l’institution, pour 2019, à hauteur de 7,24 milliards de dollars sur les marchés financiers, a expliqué la banque panafricaine, en affirmant qu’elle continue de consolider son profil sur les marchés des capitaux afin de disposer de ressources rentables pour financer les projets et programmes dans ses pays membres.

« La Banque a accès à un large éventail de marchés financiers avec une majorité de ses emprunts en dollars américains et en euros, ainsi que des émissions sur d’autres marchés publics tels que le dollar australien et la Livre sterling », a-t-elle fait savoir.

« Première institution financière africaine de développement, la Banque maintient une présence active dans le domaine de l’investissement social, et continue d’être leader dans l’émission d’obligations vertes et sociales », a assuré la BAD.

Ces produits répondent, selon elle, à un besoin croissant d’investissements à impact, lui permettent également de mettre en avant son mandat de développement et de promouvoir une croissance « durable » et « inclusive ».

« La BAD continuera de promouvoir le développement des marchés de capitaux africains en émettant des titres de créance libellés en monnaie locale afin de faciliter le financement de ses opérations en monnaie locale, parallèlement à d’autres initiatives », lit-on dans le communiqué.

« Nous continuons d’améliorer notre visibilité sur les marchés des capitaux afin de fournir des ressources rentables pour financer des projets et des programmes sur le continent africain », a déclaré la trésorière de la Banque, Mme Hassatou N’Sele, assurant que la BAD disposait de solides antécédents, un profil de financement diversifié, des investisseurs à travers le monde, ainsi que les avantages d’une notation AAA pour soutenir fermement le mandat de la Banque.

« La Banque africaine de développement est notée triple-A par toutes les grandes agences de notation internationales et bénéficie de plusieurs solides notations en matière environnementale, sociale et de gouvernance », a affirmé le communiqué, rappelant qu’en 2017, l’institution a déboursé 7,51 milliards de dollars pour financer des projets et programmes dans ses pays membres régionaux, dépassant de 56% l’objectif qu’elle s’était fixée pour les opérations non souverainesarge

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Simon Sovissi opine sur la taxe pour le sport

24 Heures au Bénin - Sat, 12/29/2018 - 10:20

En instituant une taxe sur les grandes entreprises pour le financement du sport et de sa professionnalisation, dans le budget de l'Etat exercice 2019, le gouvernement du Président Talon a pris une décision historique attendue depuis plusieurs décennies et de haute portée pour la promotion du sport, de l'emploi des jeunes et de l'image de notre pays.

''La professionnalisation du sport, des milliers d'emploi pour les jeunes, d'accord. Mais alors, faudrait-il créer le corps des cadres sportifs et élaborer les curricula de formation''.

Cette taxe d'un pour mille (1/1000) versée au trésor ou en déduction des frais de création et de gestion d'un club sportif professionnel dotera le sport en général et le sport professionnel en particulier de moyens financiers conséquents pour son développement.
Pour atteindre cet objectif, deux mesures essentielles méritent d'être prises :
1- la création d'un corps spécifique de cadres sportifs ;
2- l'élaboration et l'adoption de curricula de formation aux métiers du sport.
L'inexistence d'un corps spécifique de cadres sportifs depuis des lustres dans notre pays fait que le sport dispose de peu de cadres qualifiés pour sa conception, sa gestion, son animation et son marketing.
La création d'un tel corps induira la création de filières d'étude pour l'obtention par les jeunes de diplômes dans les métiers du sport tant au secondaire qu'au supérieur.
En somme, un élargissement de l'offre de formation dans notre pays.
Les besoins en personnel qualifié dans les métiers du sport sont immenses pendant que les jeunes sont victimes de chômage et le sport national brille par sa médiocrité.
Actuellement, il n'existe dans notre pays aucune formation au métier d'animateur, d'encadreur d'entraineur sportif, encore moins des métiers de de manager du sport, de spécialiste en suivi sanitaire du sportif, etc., chose indispensable pour l'atteinte des objectifs de la mesure gouvernementale.
L'élaboration et l'adoption de curricula de formation aux métiers du sport permettra l'autorisation d'ouverture de structures de formation et donnera aux apprenants desdites structures un statut adapté à leur formation.
Il est impossible d'obtenir qualitativement et durablement des résultats sportifs avec l'actuel système scolaire où il n'existe pas de statut d'élève-sportif.
Des écoles et centres de formation dédiés au sport reconnus comme tel, seul gage pour réussir la professionnalisation du sport.
La prise de ces décisions et la mise en œuvre intelligente de la mesure gouvernementale, permettra à des milliers de jeunes cadres sportifs de divers niveaux d'occuper au plan national des emplois sportifs valorisants déjà disponibles.
Le Bénin notre pays, se retrouvera en pol position en ce qui concerne ces formations dans la sous-région et exportera à moyen terme ces compétences aux delà de nos frontières.

Simon SOVISSI
Entraîneur d'Athlétisme, Manager du sport, PC/EPS.
Ancien étudiant de l'Académie des sports de Sofia (Bulgarie)

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Plaidoyer pour la protection des plus vulnérables

24 Heures au Bénin - Sat, 12/29/2018 - 10:15

Le ministre des affaires sociales et de la microfinance, dans un communiqué met en garde la population contre les pratiques répréhensibles attentatoires au bien-être des enfants et des personnes âgées en cette fin d'année.
" Nous voici en pleine période des fêtes de fin d'année. Cette période donne souvent lieu à des pratiques répréhensibles attentatoires au bien-être des enfants et des personnes âgées", indique le communiqué.
Le ministère des affaires sociales et de la microfinance invite ainsi " les parents d'enfants mineurs à prendre toutes les dispositions afin d'offrir à ceux-ci la garantie d'une sécurité et d'une protection sans faille". Aussi précise-t-elle que " les sorties nocturnes, la fréquentation de personnes inconnues et les voyages en compagnie d'un tiers inconnu sont à éviter en cette période".
Le ministère des affaires sociales et de la microfinance " met en garde toute personne qui poserait des actes de violation des Droits des enfants et des personnes âgées".
Mettant en exergue les dispositions de la loi qui punient les contrevenants, Adam Bintou Chabi Taro lance : " J'en appelle donc à la vigilance et à la prudence des uns et des autres, et rassure la population béninoise des dispositions prises par le Gouvernement pour poursuivre et sanctionner conformément à la loi, tout contrevenant".
G.A.

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Le Bénin à la tête du classement Visa Openness Index

24 Heures au Bénin - Sat, 12/29/2018 - 10:09

Le Bénin prend désormais place aux côtés des Seychelles au rang des premiers pays dans l'indice d'ouverture sur les visas en Afrique (Visa Openness Index). C'est ce qu'a révélé le rapport 2018, relatif à l'ouverture sur les visas en Afrique.

Dans ledit rapport, la Banque Africaine de Développement a salué la performance du Bénin. Ce dernier a pu perfectionner son score en occupant la première place grâce aux mesures mises en place depuis 2017.

Le Bénin avait occupé la 27ème et 31ème place respectivement en 2017 et en 2016. Ainsi, la République du Bénin devient le 2ème pays africain accessible sans visa à tous les Africains et le premier pays francophone s'inscrivant dans la démarche de libre circulation des personnes.

En janvier 2017, le président Patrice Talon a supprimé le visa pour les Africains désirant se rendre au Bénin pour un séjour n'excédant pas 90 jours.
« C'est une décision qui donne du poids à l'objectif de passer d'une CEDEAO d'Etats à une CEDEAO des peuples d'ici 2020 », a déclaré Moustapha Cisse Lo, Président du Parlement de la CEDEAO, cité dans le rapport 2018 de la Banque Africaine de Développement.

Au cours de l'année 2018, de nouvelles mesures ont été mises en place au Bénin notamment l'instauration en mars du visa touristique une fois sur le territoire. Ce visa est à prix fixe pour les non Africains voulant séjourner au Bénin pour une durée de moins d'une semaine et détenteurs d'un passeport valide et d'une attestation de vaccination contre la fièvre jaune.
Aussi, grâce à la plateforme internet : https://evisa.gouv.bj., les visiteurs de la destination Bénin peuvent-ils se procurer un e-Visa (visa électronique). Ladite plateforme a été lancée depuis le 23 avril 2018, et plus de 34.000 Evisa ont été déjà délivrés par les autorités béninoises.

Cette innovation s'inscrit dans le cadre du programme de Smart Gouvernance adopté par le gouvernement béninois. Elle a pour but de simplifier l'entrée et de raccourcir les procédés d'obtention du visa.

Par ses mesures, le Bénin figure dans le classement mondial des pays d'accueil 2018 sur l'indice des passeports.
Les ressortissants du Bénin peuvent voyager à travers l'Afrique sans visa à destination de 20 pays et de 12 pays avec un visa délivré à l'arrivée, ce qui représente 60% d'accès libre sur le continent.

« Les pays et régions d'Afrique ont beaucoup à gagner de l'assouplissement des politiques de visas à l'égard des autres ressortissants africains, qu'il s'agisse de combler un déficit de compétences sur le marché du travail, de promouvoir l'entreprenariat, de diversifier l'économie, d'ajouter de la valeur aux services ou d'attirer les investissements et de renforcer la compétitivité », a précisé la Banque Africaine de Développement, dans le rapport 2018 de l'indice d'ouverture sur les visas en Afrique.

Akpédjé AYOSSO

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04 sachants deviennent des témoins

24 Heures au Bénin - Sat, 12/29/2018 - 02:23

Les débats dans le cadre du procès ICC-Services ont repris, ce vendredi 28 décembre 2018, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo.

La Cour s'étant installée, le président Cyriaque Dossa a ordonné la poursuite de l'audience. Cette dernière marquant le 8ème jour a commencé par des questions de de la part du procureur spécial Togbonon à l'endroit de Guy Akplogan.
Les interrogations sont relatives à une audience tenue au Palais de la République avec l'ex président Boni-Yayi et des partenaires israéliens en présence de l'ex-ministre de la santé Issifou Takpara. Cette audience qui a porté sur des sujets d'investissements BTP a été confirmée par Guy Akplogan. Il a affirmé que l'audience a été diffusée dans le journal du 26 janvier 2010 à la télévision nationale.

Les sachants font ‘'économie de vérité'' selon les avocats

Avant la poursuite des débats, les avocats à l'unanimité ont fait savoir à la Cour qu'ils ont l'impression que les sachants invités dans le cadre du procès ne participent pas à la manifestation de la vérité. « Que les sachants qui défilent aient à cœur de venir dire la vérité dans la sincérité », a souhaité Me Anassidé.
A ces plaintes, le président Cyriaque Dossa a rassuré les uns et autres que toute la vérité sur cette affaire sera connue. Il a rappelé le respect des droits de l'Homme. Pour lui, les déposants ont le ‘'droit de mentir''. Il revient à la Cour explique-t-il, de faire la part des choses car selon le président « la vérité n'est pas que dans le verbe », mais également dans les gestes, les larmes de l'individu qui passe à la barre.

Retour sur l'audience tenue au Palais

Guy Akplogan est appelé a expliqué les conditions dans lesquelles, cette audience a eu lieu au Palais. Guy Akplogan explique qu'il était invité par l'ex président Boni Yayi en qualité de PDG de ICC- Services pour une audience avec un consortium d'investisseurs israéliens. A cette audience, les échanges ont tourné autour des investissements dans les BTP et le secteur de la santé avec des partenaires d'une structure dénommée Paloma international.
De plus, il a été aussi question du volet sécurité des élections de 2011. « J'ai compris une fois à l'audience que mon partenaire qui devrait s'occuper du volet sécurité avait déjà des contacts avec la Présidence. Je ne peux pas dire avec précision tout le contenu de la question liée au volet sécurité ».
Après cette séance, Guy Akplogan a notifié qu'il a été invité à participer à d'autres séances de travail avec le ministre de la Santé Takpara et celui des Travaux Publics Nicaise Fagnon.
A la suite de cette audience, le promoteur ICC-Services a obtenu un visa pour l'Israël et devrait s'y rendre en Avril. « Je me préparais à aller en Israël quand j'ai eu l'information qu'il y a de troubles au niveau de ma société ICC-Services et aussitôt, je suis revenu au Bénin pour savoir de quoi il s'agit. À l'époque les gens ont dit que je voulais fuir, ce qui n'est pas le cas », a-t-il martelé.
De ce fait, la Cour demande à savoir si l'ex-président avait connaissance de la structure, Guy Akplogan répond : « Le Chef de l'Etat connaissait la présence de ICC-Services parce que j'ai appris que mon frère Tégbénou allait le voir ».
Une déclaration que le patron de SNAB et co-promoteur de ICC-Services confirme : « Il savait déjà vers fin 2008 (...), je partais là-bas avec son frère Salomon Abou Yayi », faisant référence à l'ex président Boni-Yayi.
Selon Emile Tégbénou, c'est l'ex-président même qui a cherché à comprendre le fonctionnement de ICC-Services à l'époque où il avait des problèmes d'agrément. « Un jour, il nous a invités et j'étais allé là-bas avec le PDG et le DG dans son cabinet. Il nous a dit de lui expliquer ce qui s'est passé », a-t-il notifié.
C'est lors de cette rencontre que les promoteurs de ICC-Services ont expliqué les problèmes par rapport à l'agrément. « (...) séance tenante le président a fait appel au Professeur Géro Amoussouga et à Monsieur Aguessi pour qu'on nous aide à régler le problème. (...) C'était le 10 février 2010 », a précisé Emile Tégbénou.

Une photo de Yayi et Tégbénou soulève la curiosité des avocats

Emile Tégébenou est appelé à répondre des motifs l'ayant amené a placé dans son bureau une photo, où il est en compagnie du chef de l'Etat Boni Yayi. « La photo que j'ai dans mon bureau à la direction de la SNAB est une photo prise lors d'une séance que les associations des rois ont eue avec le Chef de l'Etat. Je rappelle que ce rendez-vous a été pris par moi et j'ai pris cette photo dans le bureau du Chef de l'Etat », explique-t-il. Emile Tégbénou ajoute : « La photo à la direction de SNAB, pour moi c'était une fierté (...) Comme c'est mon ami, c'est pourquoi j'ai mis ça dans mon bureau. Ce n'est pas à ICC-Services ».
Aux dires de Emile Tégbénou la photo n'a pas un rapport avec ICC-Services. A cela s'ajoute des calendriers confectionnés à l'effigie du Chef de l'Etat sur demande de son frère Abou Salomon Yayi.
Toutefois, Emile Tégébénou ignore si ladite photo qu'il a déplacée de son salon pour son bureau a pu contribuer à la promotion de ICC-Services. « Ma proximité avec le Chef de l'Etat est connue puisque je ne me cachais pas pour lui rendre visite. Je ne peux pas dire que c'est la photo que j'ai mise dans mon bureau de SNAB qui a servi de baromètre pour que les clients viennent déposer leurs sous chez nous », a-t-il soutenu.

Recommandation de la BCEAO-Bénin, réduction des taux d'intérêts

Après une suspension de 03 minutes, la Cour s'est penchée sur l'alerte donnée en août 2009 par la BCEAO-Bénin sur les activités de ICC-Services. Selon Guy Akpolgan, lors d'un entretien à la BCEAO-Bénin en août 2009, la banque leur a recommandé de réduire les taux d'intérêts élevés. Une recommandation à laquelle Guy Akplogan dit vouloir honorer. Le promoteur de ICC-Services informe qu'il a fait le rapport de ladite rencontre à l'ex-président Boni Yayi au cours de l'audience au palais de la présidence le 25 janvier 2010.
« J'ai expliqué au Chef de l'Etat Boni Yayi ce qu'on faisait et les recommandations de la BCEAO », a déclaré Guy Akplogan.
Me Gbaguidi ayant pris part à cette rencontre entre la BCEAO et les promoteurs de ICC-Services a précisé que la banque a conseillé une réduction progressive des taux de la structure jusqu'à 3% conformément aux normes de l'espace CEDEAO.

Pépin Adjovi et Mohamed Saké à la barre

Deux sachants sont appelés à la barre pour faire leurs dépositions. Il s'agit des sieurs Pépin Adjovi, ancien commissaire central de Porto-Novo et du directeur par intérim de la direction départementale de la police de l'Ouémé et Mohamed Saké Saliou, contrôleur général de la police, et en service à la direction générale de la police.
S'agissant des perquisitions faites chez Emile Tégbénou, Pépin Adjovi a déclaré : « J'ai participé à une seule perquisition au domicile de Emile Tégbénou en qualité de commissaire central de la ville de Porto-Novo, pas en qualité de membre de la commission. Puisque mon directeur était sur les lieux, j'étais tenu de me rendre sur les lieux ». Il a confié qu'ils ont trouvé deux coffres forts dehors et qu'un soudeur a été appelé pour les éventrer.
« Après l'ouverture de ces deux coffres forts, on y a rien trouvé. À l'intérieur, ils ont découvert d'autres coffres forts et on y a trouvé quelques billets. Je ne peux pas dire exactement combien y étaient », a-t-il ajouté.
En ce qui concerne le garde du corps affecté à Emile Tégbénou, le contrôleur général de la police à la retraite Pépin Adjovi renseigne qu'il l'a fait sur instruction du ministre Armand Zinzindohoué. Ce dernier lui aurait dit que Emile Tégbénou « a de problème de sécurité de veiller à lui régler cela en lui affectant un garde du corps ce que je fis ».
« Je ne savais pas l'activité qu'il menait avant de lui affecter un garde du corps. J'ai estimé qu'une instruction venant du ministre de l'intérieur ne peut pas être illégale »,
À l'éclatement de l'affaire, poursuit Pépin Adjovi, « nous avons été reçu à la présidence de la République par le chef de l'Etat et je lui ai dit que tout ce que j'ai fait c'est sur instructions du ministre de l'intérieur. Au cours d'une confrontation faite avec le ministre, il n'a pas nié m'avoir donné des instructions ».
« À entendre les déclarations faites par le ministre Armand Zinzindohoué à la Cour, j'ai regretté avoir servi sous lui », se désole-t-il.
Lors des perquisitions au domicile du sieur Emile Tégbénou, il a été retrouvé une arme de la police. « Je ne suis pas associé à l'enquête ouverte sur le dossier Icc Services. À la suite de la perquisition, je n'ai pas eu l'information qu'une arme a été trouvée chez Émile Tégbénou », a-t-il répondu.
Emile Tégbénou lui-même a confié avoir reçu l'arme à pompe auprès d'un autre commissaire Gnaho qui la lui a cédée à une somme de 3.5 millions FCFA.
Le sieur Emile Tégbénou a contredit la déclaration de Pépin Adjovi selon laquelle, il a dit qu'il veut un garde-corps la première fois qu'il s'est rendu à son bureau.
La seconde visite selon le promoteur c'est Pépin Adjovi qui l'a appelé sous instruction du ministre. Il a notifié avoir choisir Akondé Victorin mais que le commissaire même lui a proposé Kora Prosper.

Pépin Adjovi, client de ICC-Services

A la barre, le contrôleur général de la police à la retraite Pépin Adjovi a avoué être déposant à ICC-Services d'une somme de 4 millions FCFA compte tenu des taux élevés de cette structure illégale. « Quand tu vois une maison on dit ICC-Services. Quelqu'un était à moto, après il a voiture, on dit c'est ICC-Services », soutient-il.
Dans les dépositions, Emile Tégbénon, avait dit qu'il avait donné 4 millions de FCFA au commissaire Pépin Adjovi. Un fait que le commissaire Adjovi a contesté. Ce dernier a signalé qu'il a remboursé la somme malgré lui lorsque la commission d'enquête l'a interpellé. « J'ai remboursé parce que la commission d'enquête était puissante. On était sous la hantise de l'humiliation ».

Le procès prend une nouvelle tournure

Après quelques minutes de suspension à la demande des avocats, Me Kassa a pris la parole au nom de tous les avocats. Selon lui, les sachants se contredisent depuis le début du procès, or il s'agit d'un procès ‘'d'assainissement de mœurs''. Ces contradictions sont ‘'graves'' aux dires de Me Kassa. Les avocats demandent à la Cour « Qu'à partir de cet instant tous ceux qui vont défiler devant la Cour ne soient plus des sachants et qu'ils prêtent serment ».
De même, le procureur spécial affirment que : « Les déclarations des sachants révèlent qu'il n'y a pas de concordance ».
Sur ce fait, il a requis d'entendre les nommés Pépin Adjovi, Dieudonné Lissagbé, Mohamed Saké et Barnabé Adounsiba en qualité de témoin.

Les témoins à la barre

La déclaration du sieur Emile Tégbénou selon laquelle, c'est 27 milliards de FCFA qui se trouvaient dans un coffre-fort a été contestée par Dieudonné Lissagbé. Ayant conduit l'opération de perquisition, le commissaire a affirmé : « Nous avons découvert dans ce coffre-fort trois millions de FCFA en sa présence ». Il ajoute que c'est le sieur Emile Tégbénou qui a même indiqué l'emplacement des coffres forts.
Lors des interrogations, le sieur Lissagbé fait sortir un document manuscrit le présentant comme un procès-verbal. Mais, le président de la Cour fait savoir que ledit document ne peut être un procès-verbal.
Quant à Mohamed Sakè, il a parlé de sa participation en tant que membre de la commission d'enquête mise en place le 12 juillet 2010. Il a informé que c'est sur dénonciation d'un staffeur que la commission a délégué une perquisition qui s'est révélée par la suite infructueuse au niveau du domicile de Emile Tégbénou.

L'ex ministre Sakinatou A. Orou Sidi à la barre

Les avocats ont souhaité qu'elles interviennent en tant que témoin. Une demande qui a été refusée par le président de séans, Cyriaque Dossa.
Elle a été ministre délégué de la microfinance d'abord d'avril 2006 à juin 2007 avant de devenir ministre de la microfinance. En faisant sa déposition en qualité de sachant, l'ex-ministre dit n'avoir aucune connaissance de ICC-Services. « Monsieur le président, je vous le jure, la main sur la poitrine que je n'ai pas été du tout informée. C'est la vérité ».
Selon elle, c'est une cellule de surveillance, placée sous la tutelle des ministères des finances qui est chargée du contrôle des structures de microfinance. Soulignant qu'elle était ministre délégué à l'époque, Sakina Alpha Orou Sidi a soutenu tout au long de sa déposition n'avoir pas eu des informations à propos de ICC-Services.
« La cellule de contrôle surveille les structures qui sont sur le terrain. Ce sont celles qui se sont déclarées qui sont surveillées et il y avait le côté de règlementation », a expliqué l'ex ministre qui apprend que près de 800 structures ont été recensées et suivies lors de son exercice de fonction.
Le président de la Cour à la suite des explications données par l'ex-ministre sur le mode de fonctionnement de cette cellule, a déploré la défaillance au niveau de ce service. Lequel est censé connaître toutes les structures formelles et informelles sur le territoire national.
Edouard Cyriaque Dossa a mis fin à ce huitième jour d'audience du procès ICC-Services. Les débats reprendront le lundi 31 décembre 2018 à 09 heures au siège de l'institution à Porto-Novo.

Akpédjé AYOSSO

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24 Heures au Bénin - Fri, 12/28/2018 - 22:42

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Les autorites du Ministere des infrastructures et des transports et de l'Agence nationale de l'aviation civile ont procede ce vendredi 28 decembre a la presentation du rapport d'etape du crash de l'helicoptere transportant le 1er Ministre beninois, Lionel Imorou. Incident survenu le 26 decembre 2015 a Djougou. Le Benin a connu un evenement malheureux le 26 decembre 2015. Il s'agit de l'accident de l'helicoptere de type Agusta AW 139 immatricule TY-ABC exploite par la Societe beninoise des hydrocarbures (Sobeh). Pour le Directeur adjoint de cabinet du Ministre des infrastructures et des transports, Abdoulaye Nabil, conformement aux normes de l'OACI, il est important de commettre des enquetes pour tirer des consequences et prendre des mesures pour eviter que cela ne se reproduise. ''Le gouvernement a pris les dispositions et les enquetes ont commence. Les travaux sont en cours. C'est pour savoir ou est-ce qu'on en est que le rapport d'etape est presente pour rassurer la communaute internationale'', a fait savoir le Directeur adjoint de cabinet, Abdoulaye Nabil pour introduire la seance. Apres une projection video de l'accident, le Coordonateur du bureau enquete accident, Paul Gongo, a fait le tour des circonstances du crash de l'aeronef. L'objectif d'une enquete poursuit-il, c'est d'etablir les faits, les conditions et les circonstances de l'accident ou de l'accident afin de determiner les causes problables de telles facons que les mesures appropriees puissent etre prises pour empecher qu'un autre accident se produit. De ce qui s'est passe le 26 decembre 2015 au certificat de navigation, en passant par le renseignement sur le lieu de l'accident, Roger Gongo a fini par etablir les faits. A en croire le Coordonateur des enquetes accident, le pilote detient ses licences et ses qualifications sont a jour, le certificat de l'aeronef est a jour, la puissance est bonne, il n'y a pas de preuves techniques qui signifient un avari de circuit, l'aeronef est en etat, la meteo etait bonne, il n'y avait de distraction dans la cabine et le pilote etait habitue au lieu. ''Ca n'aurait pu etre fait que personne ne s'en plaidait. Le fait de l'avoir est la preuve du professionnalisme du travail que vous faites'', a reconnu a la coordination, Abdoulaye Nabil avant de rassurer la Communaute internale du travail qui se fait. Il a invite le bureau d'enquete a poursuivre les travaux. ''Le ciel beninois sera plus que par le passe tres sur'', a-t-il conclu.

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Coupe de la CAF: Ahli Benghazi (Libye)-NA Husseïn-dey en 16es de finale « bis »

Algérie 360 - Fri, 12/28/2018 - 21:28

LE CAIRE – Le NA Husseïn-dey affrontera la formation libyenne du Ahli Benghazi en seizièmes de finale « bis » de la Coupe de la Confédération de football, à l’issue du tirage au sort effectué vendredi dans la capitale égyptienne Le Caire.

Le représentant algérien se déplacera à Benghazi pour jouer le match aller prévu entre le 11 et le 13 janvier 2019 avant d’accueillir son adversaire au stade 5-Juillet (Alger) entre le 18 et le 20 du même mois.

Le NAHD s’est qualifié pour les seizièmes de finale « bis » de la Coupe de la Confédération au détriment des Zambiens de Green Eagles (0-0, 2-1), alors que le Ahli Benghazi avait été éliminé en 16es de finale de la Ligue des champions par les Sud-africains de Mamelodi Sundowns (0-0, 4-0).

Résultats du tirage au sort des seizièmes de finale « bis » de la Coupe de la Confédération de football

Gor Mahia (Kenya) – New Stars Douala (Cameroun)

Al-Ahli Benghazi (Libye) – NA Husseïn-dey (Algérie)

Al Hilal (Soudan) – Mukura Victory (Rwanda)

Nkana FC (Zambie) – FC San Pedro (Côte d’Ivoire)

Coton Sport (Cameroun) – Asante Kotoko (Ghana)

Zesco United (Zambie) – Kaizer Chief (Afrique du Sud)

Stade Malien (Mali) – Petro Atletico Luanda (Angola)

Raja Casablanca (Maroc) – African Stars (Namibie)

Renaissance Berkane (Maroc) – ASC Diaraf (Sénégal)

CS Sfaxien (Tunisie) – Vipers SC (Ouganda)

Zamalek (Egypte) – IR Tanger (Maroc)

Kampala City (Ouganda) – AS Otôho (Congo)

Bantu FC (Lesotho) – Enugu Rangers (Nigeria)

Al-Nasr (Libye) – Faso Salitas (Burkina Faso)

Jimma Aba Jifar (Ethiopie) – Hassania Agadir (Maroc)

Aller : 11 au 13 janvier

Retour : 18 au 20 janvier.

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Sgtic offre ses services en ligne aux populations

24 Heures au Bénin - Fri, 12/28/2018 - 21:22

Le monde du numérique s'enrichit au Bénin. Et pour cause. La Société Générale des Technologies de l'Information et de la Communication (SGTIC) vient de mettre à la disposition du public béninois et d'ailleurs sa plateforme ‘'Aurédo.com” pour offrir ses services à moindre coût aux populations. Cela, pour leur permettre de gagner du temps et de leur éviter les tracasseries liées à leurs mouvements.

En effet, en Afrique en général et au Bénin en particulier, très peu de services en ligne sont disponibles. Ce qui amène la jeunesse à consommer les services en ligne des pays occidentaux. C'est donc dans souci de combler ce vide et de rétablir l'équilibre que Yévèdo CAPO-CHICHI, Coordonnateur du projet "Auredo" et son équipe ont réfléchi à cette problématique d'insuffisance de services en ligne au Bénin. Au bout de plusieurs mois de travail ardu, la SGTIC sort la solution. Elle a mis en place une plateforme web dénommée "Auredo" et disponible à l'adresse https://www.auredo.com. A en croire les explications du Directeur général de la SGTIC, Yévèdo CAPO-CHICHI, cette plateforme offre une multitude de services en ligne reliés à un seul compte. Une fois inscrit sur la plateforme, l'internaute a la possibilité de bénéficier de différents services tels que les avis de recrutement, le coaching en ligne, les informations sur l'immobilier, le paiement de facture d'eau et d'électricité, la visite des kiosques des livres, des romans et de journaux. Les citoyens peuvent également avoir accès aux opportunités d'entreprises, à l'annuaire de Cv, à l'annuaire d'entrepreneur et à l'hébergement web. Et ce n'est pas tout. SGTIC, la startup qui innove dans le e-commerce au Bénin entend aller plus loin en développant dans les jours à venir d'autres merveilleux services pour satisfaire la demande sans cesse croissante, faciliter la vie aux populations et faire du Bénin un pôle de services internet mondial. Pour gagner ce challenge, il exhorte les jeunes à saisir l'occasion en s'inscrivant massivement sur la plateforme www.auredo.com

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Maghreb : L’Algérie aussi met le cap vers la CEDEAO

CRIDEM (Mauritanie) - Fri, 12/28/2018 - 21:00
Yabiladi - Paralysée par le différend du Sahara, l’Union du Maghreb n’a jamais réellement réussi à séduire ses membres. L’Algérie est...
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Trop, c'est trop : lettre ouverte aux corps administratifs, sécuritaires, politiques et judiciaires du Guidimagha

CRIDEM (Mauritanie) - Fri, 12/28/2018 - 20:16
Guidumakha.com - Nous sommes en fin d'année 2018, la région du Guidimagha en Mauritanie connaît des turbulences critiques en matière de droits...
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L'opposant mauritanien Biram Dah Abeid, toujours emprisonné, alors que son état de santé inquiète

CRIDEM (Mauritanie) - Fri, 12/28/2018 - 19:30
Francetvinfo - Le procès du leader anti-esclavagiste mauritanien Biram Dah Abeid est censé s’ouvrir le 31 décembre 2018 à Nouackchott, la...
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L'OFFE forme ses cadres à l'usage des outils harmonisés de collecte de données

24 Heures au Bénin - Fri, 12/28/2018 - 19:22

Un atelier s'est tenu du 27 au 28 décembre 2018, à l'Hôtel Jeco à Dassa pour renforcer les capacités des acteurs communaux et départementaux du ministère des affaires sociales et de la microfinance sur les outils harmonisés de collecte du nouveau système d'information sur les cibles de l'action sociale.

<< Former les cadres à divers niveaux du secteur de l'action sociale à l'usage des outils harmonisés de collecte du nouveau système d'information sur les cibles de l'action sociale afin de les amener à être aptes au remplissage correct et à l'exploitation optimale de ces nouveaux outils>>. C'est l'objectif de la session de formation organisée par le ministère des affaires sociales et de la microfinance à travers la direction générale de l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant (OFFE). Les participants sont des cadres départementaux pilotes retenus dans le cadre de l'implémentation des nouveaux outils harmonisés de collecte du nouveau système d'information des cibles de l'action sociale.
Le ministère des affaires sociales et de la microfinance peine encore aujourd'hui à avoir des données statistiques fiables, malgré les nombreuses évidences et évolutions induites par les diverses interventions au profit des cibles de l'action sociale. Et pour cause, l'absence d'un système d'information performant pouvant générer une base de données qui fait foi tant sur le plan intérieur qu'à l'international.
Pour inverser la tendance, le gouvernement a, dans le cadre de ses réformes, décidé grâce à l'appui des partenaires techniques et financiers, de doter le secteur de l'action sociale d'un nouveau système d'information moderne et dynamique.
Les réformes ont conduit selon les organisateurs, à l'élaboration de huit outils de gestion de cas pour répondre au besoin de cohérence et d'harmonisation des outils de collecte de base et de trois outils synthèse destinés à exporter les informations consolidées vers la base de données. Ces outils permettront de renseigner sur une dizaine de thématiques de l'action sociale regroupés en trois domaines à savoir : la protection de l'enfant ; la protection sociale et solidarité nationale ; la protection de la famille, de la femme et promotion du genre.

Nécessité de former les agents

Pour s'assurer de l'efficacité de ce dispositif avant sa mise à l'échelle, l'OFFE a décidé d'expérimenter sur trois mois, à compter de janvier 2019, ces outils dans les départements du Borgou, de la Donga, des Collines et du Couffo. << A titre expérimental pour une période de trois mois, il sera édité et mis à la disposition des Cps et des directions départementales des zones pilotes ainsi que certaines structures spécialisées les registres d'outils harmonisés de gestion de cas, de même que les outils synthèse pour permettre à ces derniers de commencer par collecter des données en attendant la finalisation de l'application Web du nouveau dispositif >>, a expliqué le Directeur général de l'Observatoire, M. Nassirou Kassoumou, à l'ouverture des travaux.
C'est pourquoi, il est important pour l'OFFE de partager et de vulgariser ces outils avec les différents acteurs concernés pour qu'ils aient une maîtrise parfaite de ces outils tant indispensables pour relever les défis du secteur de l'action sociale, a-t-il indiqué.
Le Directeur départemental des affaires sociales et de la microfinance a salué les organisateurs pour le choix porté sur sa commune pour abriter cet atelier avant de les exhorter au travail.
Les données collectées seront réservées et prises en compte dans le cadre de la phase de test du SIDoFFE nouvelle génération dès sa finalisation.

Juliette MITONHOUN

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Les services de la Police judiciaire élucident 31 affaires à travers le SIRC

Algérie 360 - Fri, 12/28/2018 - 19:12

ALGER – Les brigades de la Police judiciaire (PJ) ont élucidé grâce au Système d’identification et de recherche criminelle (SIRC), 31 affaires criminelles à travers plusieurs wilayas du pays qui se sont soldées par l’arrestation des auteurs de ces crimes, a indiqué vendredi un communiqué des services de Sûreté nationale.

Parmi les affaires traitées, 7 affaires relatives au vol ont été élucidées par les services d’identification de la wilaya de Batna, suivies de 4 affaires de vol, de coup et de blessure volontaires sous la menace d’arme blanche, dans la wilaya de Khenchla, a précisé la source.

Les services d’identification relevant de la Sûreté de Bordj Bou Arreridj et de Chlef ont élucidé, pour leur part, 6 affaires de vol et de trafic de drogues, a ajouté le communiqué.

A ce propos, les éléments des services d’identification de Blida, Tindouf, Sétif, Boumerdès, Alger, Tissemssilt, Tipaza, Oum El Bouaghi, Skikda et Adrar ont pu également résoudre 14 affaires de vol, d’escroquerie et de trafic de drogues.

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Le prêche de vendredi consacré au phénomène de la migration clandestine

Algérie 360 - Fri, 12/28/2018 - 19:11

ALGER – Les imams à travers le territoire national ont consacré une partie de leur prêche de vendredi à la sensibilisation des jeunes au phénomène de la migration clandestine, appelant ces derniers à ne pas céder à cette « tentation funeste ».

A cet effet, plusieurs imams ont mis l’accent sur l’importance de faire répandre les valeurs religieuses et morales auprès des jeunes et de les inciter à « se préserver ».

Certains imams ont évoqué ce phénomène étranger à notre religion musulmane qui, ont-ils dit, « bannit de telles pratiques ».

Les imams ont appelé à faire face à ce phénomène, qui entraîne même des femmes et des enfants et endeuille de nombreuses familles algériennes suite à la disparition de leurs enfants au large de la mer.

Le référent religieux avec ses dimensions nationales doit être pris en compte pour « lutter contre les idées extrémistes et apaiser les esprits de la jeunesse algérienne », ont martelé les imams.

Ils ont également appelé les citoyens, particulièrement les jeunes, à ne pas céder aux rumeurs visant à semer la fitna ».

Dans leurs prêches, les imams ont insisté sur l’impératif de « la cohésion et de la compassion », appelant à bannir la division entre les membres de la société ». La situation actuelle « impose à tout un chacun de placer l’intérêt du pays au dessus de toute considération », ont-ils souligné.

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohammed Aissa avait appelé les imams à travers le territoire national à consacrer une partie de leur prêche de vendredi à la sensibilisation au phénomène de la migration clandestine, tout en prodiguant des conseils aux jeunes pour qu’ils ne « cèdent pas à cette tentation funeste ».

« Cet élan national vise à prodiguer des conseils aux jeunes dans les prêches de vendredi et les halakates organisées dans les mosquées pour qu’ils ne cèdent pas à cette tentation funeste », a indiqué le ministre.

« Les barques de la mort ravissent des enfants à leurs familles pour les jeter à la mer ou leur offrir une vie humiliante dans des centres de rétention à l’étranger », avait-il ajouté se disant ouvert à toute initiative à même d' »éveiller la conscience de la société ».

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