PARIS – Les internationaux algériens Riad Mahrez et Youcef Atal ont été retenus dans l’équipe type des Africains qui ont brillé durant l’année 2018.
Selon le magazine France Football qui a établi cette équipe type, les joueurs retenus « ont brillé, un peu, beaucoup, à la folie durant l’année écoulée ».
Pour Youcef Atal, sur qui il parie une « belle promesse », France Football a indiqué que débarqué du côté de la Ligue 1 (France) cet été, il a rapidement marqué par les esprits par son volume de jeu dans le couloir droit de l’OGC Nice.
« Ancien milieu offensif, le latéral droit est un monstre de générosité. A 22 ans, l’international algérien est déjà une des révélations de la saison », a-t-il écrit, relevant qu’après un « apprentissage » à Courtrai en Belgique, il dynamise par ses qualités de contre-attaquant l’équipe entraînée par Patrick Vieira. « Avec l’Algérie, il a montré de belles dispositions lors des éliminatoires pour la CAN 2019 », a-t-il ajouté.
En ce qui concerne la star de City, Riad Mahrez, le magazine considère que c’est « un habitué du tableau d’honneur ».
« Riyad Mahrez a encore une fois fait le job à haute altitude en Premier League. Pour sa dernière saison avec les Foxes, il a fini en boulet de canon (12 buts et 10 passes décisives) », a-t-il rappelé.
Après un cycle « exceptionnel » à Leicester, l’international algérien a fait ses valises cet été pour Manchester City signant au passage un transfert XXL à 68 M€, a-t-il ajouté, notant que dans ce club de la Premier League, « la concurrence est d’un autre niveau » où Riad Mahrez « doit faire ses preuves pour se rendre indispensable ».
« Avec sa sélection nationale, il a subi les affres de l’instabilité avant de retrouver un nouvel élan sous les ordres de Djamel Belmadi. Son récent doublé contre le Togo a permis à l’Algérie de se qualifier pour la prochaine CAN », a encore rappelé France Football.
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Sur l’esplanade située face au Complexe sportif de Aïn Defla, lundi dernier, en début de matinée, 41 cars oranges de 30 places étaient alignés arborant l’emblème national, moteurs en route, prêts à prendre le chemin des 36 communes de la wilaya.
La cérémonie de livraison de ces cars, a été présidée par le chef de l’exécutif, en présence des élus, des autorités civiles et militaires, et au cours de laquelle chaque conducteur a reçu les documents administratifs afférents au véhicule. Une fois la livraison effectuée, les 41 cars, au son des klaxons, tous ensemble, ont pris le départ, chacun vers sa destination.
Questionné à propos de cette opération, le wali dira qu’elle entre dans le cadre d’un programme global destiné à améliorer les conditions de scolarisation des enfants, principalement dans les communes de l’intérieur. Selon le premier responsable de la wilaya, il s’agit d’un vaste programme comprenant la réhabilitation des écoles, l’augmentation de leurs capacités d’accueil par la construction de nouvelles classes pour supprimer le système de la double vacation, la construction de groupes scolaires et de cantines avec l’amélioration des menus et la qualité des repas.
A propos de cantines scolaires, il a fait savoir que 80 cantines sont en cours de construction et l’entame de la réalisation de 23 autres se fera au début de l’année 2019. Il ajoutera que ce programme comprend également la prise en charge de la santé des élèves par la réalisation de nombre d’unités de soins scolaires, le don d’appareils auditifs pour les mal-entendants et des lunettes pour les mal-voyants. Par ailleurs, le chef de l’exécutif de la wilaya a révélé que les 36 communes disposent de plus de 400 cars assurant le transport sur plus de 230 lignes pour plus de 15 000 élèves.
Toujours selon notre interlocuteur, pour l’exécution de ce vaste programme, une enveloppe qui dépasse les 360 milliards de centimes a été dégagée pour l’année 2018 et ce programme sera approfondi durant l’année 2019. Les 41 cars ont coûté quelque 31 milliards de centimes, avons-nous appris.
Karim O.
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De nuit, bon nombre de nos agglomérations ressemblent à peine à des îlots d’habitations incohérents et sans charme à l’image de tous ces quartiers mal éclairés et obscurs qui donnent l’étrange impression qu’on se cache pour vivre.
La ville de Relizane et ses quartiers périphériques n’échappent pas à la règle.
En effet, parmi les problèmes qui se posent dans cette ville, il y a le volet de l’éclairage public où on note des défaillances énormes sans compter l’état catastrophique de bon nombre de routes urbaines, l’insalubrité due à la mauvaise gestion des déchets ménagers, une circulation intense, les extensions illicites ainsi que la désorganisation urbanistique étouffante à l’image de la cité modèle sur la route de Relizane, complètement engloutie et suffoquée par d’imposantes constructions qui naissent comme des champignons et dégradent d’une manière ou d’une autre le cadre de vie. Parmi tous ces problèmes, les moins contraignants à résoudre sont ceux relatifs à l’éclairage public, qui nécessite le minimum d’efforts puisque dans beaucoup d’endroits, les poteaux existent mais ne manquent seulement que l’effort nécessaire et la volonté de bien faire de la part des services concernés.
Si les uns et les autres se cachent derrière le fait que des lampes sont cassées volontairement par des énergumènes qui préfèrent les ténèbres à la lumière, on constate que des changements de lampes grillées ne sont pas effectués même en plein centre-ville alors qu’un budget est réservé à cet effet.
Face à l’incapacité des services communaux d’assurer un éclairage public convenable et acceptable, l’une des solutions mises en application dans de grandes villes a été de signer des conventions avec des entreprises privées pour prendre en charge l’éclairage public.
A. Rahmane
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Plusieurs communes de Sidi-Bel-Abbès enregistrent actuellement des cas de mortalité des petits ruminants. Plus exactement, 8 communes ont enregistré une centaine de décès.
Une situation qui a fait réagir les services vétérinaires qui ont fait des prélèvements sur les petits ruminants morts, qu’ils ont envoyés au laboratoire. Selon notre source, en ce qui concerne la fièvre aphteuse, les résultats du laboratoire viennent de tomber. Six cas sont confirmés sur la trentaine de petits ruminants morts dernièrement.
D’après toujours notre source, si les analyses de la fièvre aphteuse ne prennent pas beaucoup de temps, il n’en est pas de même pour ceux de la maladie de la peste chez les petits ruminants qui sont assez longues. La peste est suspectée dans ce fléau qui touche actuellement les petits ruminants. Les services vétérinaires sont dans l’attente des résultats pour mettre en application certaines mesures pour préserver les bêtes saines. Déjà, à titre préventif, les marchés aux bestiaux de Sidi-Bel-Abbès ont été fermés jeudi dernier suite à un arrêté, et cela pour empêcher le déplacement des bêtes et éviter une probable contamination.
Les services vétérinaires en appellent à la vigilance des éleveurs pour éviter le déplacement des bêtes et pour les alerter dans tous cas de maladie suspecte.
A. M.
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Le calvaire de l’alimentation en eau potable dans la commune de Texenna a pris fin avant-hier. En effet, l’alimentation de cette commune et des localités de Abelout , Gherienna en eau potable à partir du barrage d’Aghrem a été lancé avant-hier suite à la réception de ce projet qui remonte à 2012.
Celui ci comporté la réalisation de 5 stations de pompage et des réservoirs et des kilomètres conduites de différents diamètres pour un montant de 300 millions de dinars .Rappelons que les habitants de la localité d’el Gherienna ne recevaient de l’eau potable auparavant qu’une fois par 15 jours.
B. M. C.
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Une mère et son enfant ont trouvé la mort après l’inhalation d’un gaz émanant d’un chauffage, alors que son deuxième enfant a été évacué dans un état grave vers le CHU de Tlemcen.
Cette intoxication au monoxyde de carbone a eu lieu sans doute dans la nuit de samedi à dimanche dernier, dans le domicile familial sis à Haï-Mechtala Méchéria, mais les victimes, qui n’ont été découvertes qu’en début d’après-midi (14h) de la journée du dimanche 30 décembre, ont été déposées par les éléments de la Protection civile à la morgue de l’hôpital de la ville, a-t-on appris.
…Et trois membres d’une même famille sauvés d’une mort certaine à Aïn-Sefra
Trois membres d’une même famille (le père âgé de 32 ans, sa femme 26 ans, et leur enfant 2 ans), victimes d’intoxication au monoxyde de carbone, ont été sauvés d’une mort certaine par les éléments de la Protection civile de Aïn-Séfra. Les victimes, qui ont été retrouvées à même le sol dans leur domicile sis à Haï-17-Octobre (El-Hemmar), asphyxiées suite aux émanations de monoxyde de carbone dégagé par un chauffage défectueux, ont été évacuées vers 1 heure du matin dans la nuit de dimanche à lundi, à l’EPH de la même ville. Fort heureusement, l’alerte a été donnée à temps. Le drame a été évité de justesse, même si les trois personnes sont toujours sous observation médicale, a-t-on appris. A chaque période hivernale, l’on dénombre un nombre important de personnes asphyxiées par les fuites de gaz, dues à la mauvaise utilisation des appareils fonctionnant au gaz, notamment de chauffage et chauffe-bain, qui provoquent, dans la plupart du temps, la mort subite. Or, malgré les campagnes de sensibilisation et de prévention menées par les éléments de la Protection civile, Naftal et autres associations, l’on enregistre chaque année des chiffres alarmants des victimes d’accidents ménagers.
B. Henine
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Écrit par juba rachid
La 4e édition des ateliers d’écriture et de traduction vers la langue amazighe, clôturée hier mardi à Adrar, s’est achevée par un appel à la mise en place d’un
« mécanisme » pour le recrutement de traducteurs de la langue amazighe dans les différentes institutions de l’Etat.
Les participants aux ateliers ont par ailleurs recommandé l’ouverture d’un département de la langue amazighe au niveau de l’université d’Adrar qui prendrait en charge notamment la promotion des deux variantes locales de la langue amazighe (Taznatit et Tamahagt). Ils ont mis l’accent, lors de cette rencontre coïncidant avec le Festival culturel national d’Ahellil, sur l’extension du cercle de la traduction vers la langue amazighe depuis d’autres langues et civilisations de départ, outre celles de l’arabe et du français, ainsi que l’encouragement de l’adaptation des œuvres de renommée mondiale au cinéma et au théâtre. Les chercheurs ont également estimé nécessaire la publication d’un glossaire de terminologie fonctionnelle des différentes œuvres traduites par le Haut-Commissariat à l’amazighité (HCA), dont la Constitution, l’appel du 1er Novembre 1954, la plateforme du Congrès de la Soummam, les textes de création de l’Organisation des Nations unies, en vue d’enrichir le bagage linguistique amazighe du traducteur disposant de copies numériques des glossaires et de la lexicographie. Ils ont préconisé l’établissement d’une table des matières référentielle des différentes traductions réalisées en Algérie, ainsi que la mise au point d’un programme susceptible d’orienter le traducteur spécialisé en langue amazighe, avant d’insister sur l’accompagnement du projet d’étude universitaire en Master de la spécialité Arabe-Amazighe à l’institut de traduction d’Alger-2, mené en coordination avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (Mesrs). L’encouragement, en coordination avec le HCA, des clubs scientifiques estudiantins pour accueillir les manifestations dédiées à la promotion de l’écriture en amazighe et d’en faire une langue cible de traduction, la consolidation de l’amazigh dans le système de communication nationale par l’augmentation des émissions pour la promotion des variantes amazighes notamment dans les régions frontalières ont également été recommandées par les participants. Lors de la cérémonie de clôture et bien avant la lecture des recommandations que le docteur Zerdoumi s’est chargé de lire aux présents, pas de surprise, mais que plusieurs attendaient aussi bien les citoyens d’Adrar qui ont bravé le froid pour assister à cette cérémonie que les séminaristes. Une jeune poétesse, M. Saliha, qui a fait le déplacement de Timimoun a fait la lecture d’un poème en variante Taznatit, un accent aussi croustillant, que de belles paroles.
Il y a eu également une traduction spontanée et improvisée par deux locuteurs en chaoui, à savoir Saïda Abouba et M. Zine, d’un texte du russe en tamazight et le moins que l’on puisse dire, c’est la réussite totale de cette première et exclusive expérience. Pour Yennayer 2969, Laghouat qui a été choisie pour être à partir du 08 janvier 2019 la ville phare de cette journée chômée et payée. n
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L’Algérie a clôturé une année 2018 sur une situation politique franchement chaotique. Jamais, en effet, la situation n’a été si complexe depuis l’avènement du Haut Comité de l’Etat, en janvier 1992, qui suppléait la vacance du pouvoir après le départ de Chadli Bendjedid et l’arrêt salutaire du processus électoral suicidaire du 26 décembre 1991. Il ne s’agit, certes, pas de comparer ces deux étapes de l’histoire du pays, mais le fait est que les deux derniers mois de l’année qui vient de s’écouler auront complètement chamboulé les plans du pouvoir.
Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – Non pas sur l’essentiel, mais sur la méthode. Autrement dit, sur la manière de maintenir Abdelaziz Bouteflika au pouvoir, lui dont le quatrième mandat arrivera à sa fin en avril prochain. Bien sûr, un seul paramètre aura tout déterminé : l’état de santé du concerné. Bouteflika, qui avait dû annuler les audiences prévues avec tous ses invités étrangers depuis octobre dernier, n’aura fait, en cette fin 2018, que deux apparitions publiques. L’une à l’occasion du 1er Novembre et l’autre, le 27 décembre dernier. Deux sorties à travers lesquelles il apparaissait fortement diminué. C’est ce qui explique les derniers développements survenus subitement sur la scène politique.
En l’occurrence, la cessation «brutale» de la campagne engagée par les partis et les organisations du pouvoir en faveur du cinquième mandat et du rendez-vous électoral présidentiel tout court. A l’unisson, tout ce beau monde ne parle plus que de «continuité» et élude, paradoxalement, d’évoquer publiquement ce qui, pourtant, devait être un rendez-vous censé mobiliser toute l’armada du pouvoir : l’élection présidentielle ! C’est même devenu un sujet tabou que même des partis du pouvoir évitent d’aborder. Comme par enchantement, tout le monde parle, en place et lieu de la présidentielle, des vertus «du dialogue», de «la concertation» et surtout, du «consensus». Un parti d’opposition, le MSP, propose le report de la présidentielle ! «Nous sommes prêts à discuter de toute initiative politique», affirment, à l’unisson et à la surprise générale, les partis de la coalition présidentielle.
L’un d’eux, le TAJ de Amar Ghoul, ira même plus loin en faisant une proposition identique : «Une conférence pour un consensus national sous le haut patronage du président de la République». En réalité, tous ces chamboulements ont été provoqués par l’entourage de Abdelaziz Bouteflika. Pour contourner l’épreuve, physique et non pas politique, d’une élection présidentielle, la nouvelle feuille de route du pouvoir consiste, en gros, à permettre à Bouteflika de se maintenir au pouvoir via une révision de la Constitution et «une conférence pour un consensus national» qui constituera un socle sur lequel sera assise la légitimité du processus.
De source sûre, nous apprenons, en effet, qu’une commission spéciale est installée, de manière confidentielle, au niveau du cabinet du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et dont la mission est de se pencher sur le projet de cette révision de la Constitution. Notamment, sur un point bien particulier, celui de la création et du statut d’un nouveau poste : le vice-président. Un poste qui, avant même sa création officielle, fait l’objet de féroces convoitises au niveau du sérail. C’est dans cette ambiance-là, pour le moins inédite, que l’Algérie aborde la nouvelle année 2019 dont le premier trimestre s’annonce, d’ores et déjà, comme la période la plus cruciale de l’année.
Pour le pouvoir, l’enjeu est très simple : permettre à Bouteflika de demeurer à la tête de l’Etat, sans pour autant faire basculer le pays dans une situation de crise politique avec, comme seul souci, la réaction de la communauté internationale. Dans tous les cas de figure, les formes seront minutieusement «soignées». C’est d’autant plus primordial comme préalable à la concrétisation de ce projet politique du pouvoir pour l’année 2019, que tout cela devrait être accompli dans une conjoncture financière très difficile.
Déjà que sérieusement entamées par le choc pétrolier persistant de juin 2014, les capacités financières du pays subissent une nouvelle épreuve depuis quelques semaines avec cette tendance baissière persistante du prix du baril du pétrole. Cela, au moment où, il ne faut jamais l’oublier, le pays vit, déjà, à crédit depuis l’automne 2017 avec le recours, contraint, au «financement non conventionnel» de l’économie nationale.
K. A.
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Près de 4000 ‘’harraga’’ ont été interceptés par les éléments des garde-côtes algériennes durant l’année 2018, indique mardi un communiqué du Ministère de la Défense Nationale (MDN).Durant l’année écoulée les éléments des garde-côtes ont mis « en échec 3983 tentatives d’émigration clandestine », précise la même source. Le même bilan du MDN fait état de l’arrestation de 6834 immigrants clandestins de différentes régions du pays notamment, celles de la bande frontalière au Sud de l’Algérie.
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Pas de répit sur le front social. L’année débute avec un lourd reliquat en matière de revendications sociales. Dans beaucoup de secteurs d’activités, les attentes sont encore immenses et les problématiques soulevées encore récurrentes. Le pouvoir d’achat qui s’érode, les salaires qui stagnent et les perspectives économiques pessimistes constitueront en 2019 une bombe à retardement certaine.
Nawal Imès- Alger (Le Soir) – Si l’année s’achève sur un semblant d’accalmie, le front social est néanmoins dans l’expectative. Les prévisions au plan économique sont loin d’être rassurantes : les réserves de change qui fondent comme neige au soleil, les cours du pétrole qui tardent à redécoller seront autant de facteurs qui alimenteront un front social déjà éprouvé par un pouvoir d’achat qui s’effondre à grande vitesse. Mais ces préoccupations ne sont pas les seules en mesure d’allumer le feu de la contestation. Les atteintes aux libertés syndicales sont de plus en plus nombreuses. Les syndicalistes font état de rétrécissement des marges de manœuvre des représentants syndicaux. C’est dans ce contexte tendu qu’était née la Confédération nationale des syndicats autonomes.
Regroupant des syndicats représentant plusieurs secteurs d’activités, la confédération est le fruit d’un long processus qui a permis à des syndicats de mûrir pour fédérer des actions qui, jusque-là, étaient menées en solo, par secteur d’activité. Persona non grata lors des tripartites, les syndicats autonomes ne comptent pas attendre une invitation officielle pour peser sur le débat. Ils sont bien décidés à ne pas jouer les figurants. Ils mettront au cours de l’année, une fois de plus, la question du pouvoir d’achat, des salaires et des conditions de travail sur la table des négociations même si, souvent, ils doivent forcer des portes pour s’imposer comme le partenaire social représentatif avec lequel il faut compter. Dans le secteur de l’éducation, le ton est déjà donné.
Les syndicats signataires de la charte d’éthique proposée par le département de l’éducation ont fini par s’en retirer. Ils reprochent au ministère de l’Education de prendre des décisions en solo, de ne pas les impliquer dans la gestion de dossiers qui impliquent l’avenir du secteur. Si la majorité des revendications liées aux salaires sont quasiment réglées, les plans de carrière, les rapports avec les responsables locaux, la mise en œuvre d’accords préalables restés sans suite continuent de pourrir les rapports entre syndicats et ministère, laissant perdurer une situation qui risque à tout moment de remettre en cause une fragile trêve. Au niveau de l’enseignement supérieur, la situation n’est pas plus reluisante. Les universités se retrouvent dans une situation qui ne satisfait ni enseignants ni étudiants. Si le secteur n’a pas connu, depuis, de mouvements de protestation d’envergure nationale, au plan local, la situation est des plus précaires.
De manière régulière, des universités connaissent des mouvements de protestation initiés par des étudiants mécontents ou des enseignants qui soulèvent des revendications socioprofessionnelles. Ces dernières ne se résument pas à de simples attentes en matière de salaires. Il s’agit surtout de conditions de travail, de rapports avec des recteurs qui, très souvent, ne tolèrent pas l’activité syndicale. Des syndicalistes se sont récemment retrouvés à tenir leur assemblée générale dans la cour de l’université tandis qu’un recteur n’a pas hésité à afficher une note interdisant tout «attroupement» d’enseignants. Le Cnes, principal syndicat du secteur, n’en finit pas d’interpeller une tutelle qui, jusque-là, ne répond pas toujours aux attentes d’une corporation en colère.
Le secteur de la santé, qui s’est illustré l’année dernière par l’un des mouvements de protestation les plus longs qu’il n’ait jamais connu, n’est pas à l’abri de nouvelles manifestations de colère. Les conditions d’exercice au sein des établissements de santé ne sont satisfaisantes pour aucun corps de métier. Qu’il s’agisse de médecins ou de paramédicaux, l’insatisfaction est la même. Elle risque à tout moment de déboucher, une fois de plus, sur un bras de fer qui ouvrira un autre chapitre dans le long processus de luttes syndicales.
N. I.
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Mise en place des textes d’application de la nouvelle loi sanitaire, numérisation du secteur, l’arrivée sur le marché de médicaments innovants contre le cancer… le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière devrait apporter quelques remèdes au secteur durant l’année 2019.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Après une levée de blocage vers la fin de l’année dernière, les nouvelles thérapies contre certains types de cancer seront disponibles sur le marché à partir de ce mois de janvier. Six centres de références, Centre Pierre-et-Marie-Curie à Alger, l’établissement spécialisé de Misserghin à Oran, l’établissement hospitalier Didouche-Mourad de Constantine, ainsi que les CAC d’El-Oued, d’Adrar et de Laghouat ont été retenus pour la prescription de ces immunothérapies dont l’usage concerne trois localisations et cinq indications. A travers sa démarche, le secteur prouve que la santé n’a pas de prix, en donnant l’aval pour l’importation de ces médicaments innovants, au grand bonheur des patients et du personnel soignant. Même si le choix de la non-généralisation de la prescription aux différents centres a suscité une certaine appréhension. Le président de la Société algérienne d’oncologie médicale a tenu, cependant, à rassurer les malades.
L’option de ne retenir que six centres de prescription, dit-il, entre uniquement dans un cadre d’organisation. Quant à la prescription, elle profitera désormais à tous les malades qui la nécessitent. L’année 2019 va être aussi très laborieuse pour le secteur qui devra entamer le chantier de la mise en place des textes d’application de la nouvelle loi sanitaire. Publiée sur le Journal officiel depuis le mois de juillet dernier, cette loi attend toujours les décrets d’application pour pouvoir être opérationnelle. Les professionnels et les syndicats du secteur ont lancé plusieurs appels vers la fin de l’année dernière pour que le travail de la mise en place de ces textes soit commencé. Ils portent beaucoup d’espoir de voir les choses changer et se moderniser dans le secteur avec la mise en place des décrets d’application. Le ministre de la Santé n’a pas encore fait d’annonce sur le sujet. Il s’est contenté de rappeler à chaque fois, cependant, qu’il fera appel à la contribution des différents acteurs du secteur pour faire un travail consensuel. Le secteur devra également faire un saut vers le numérique en 2019.
Le ministère de la Santé, en collaboration avec l’OMS, devra procéder à la mise en place d’une stratégie e-santé. Hasbellaoui a également appelé à l’accélération de la généralisation du dossier électronique du malade. Ce dernier devra donc disposer d’un dossier électronique à partir de cette année. Le défi reste, cependant, difficile à relever, selon des professionnels, qui estiment que le secteur public manque de moyens pour réaliser ces objectifs numériques.
Par ailleurs, le ministère de la Santé devra également mettre en place une réglementation pour les médicaments biosimilaires. Un projet qui devait être abouti depuis l’année dernière mais qui semble connaître des blocages. Cependant, Mokhtar Hasbellaoui, qui a fait face à plusieurs mois de grève des médecins résidents en 2018, risque de connaître la même perturbation en 2019. En effet, les syndicats des psychologues, des praticiens de santé publique et des praticiens spécialistes, qui voient leurs doléances au point mort, ont brandi la menace de la grève.
S. A.
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Malgré le tollé de critiques et de colère suscité par la déclaration de la Cnas au sujet des pharmaciens qui abuseraient de l’utilisation des cartes Chifa de leurs clients, la Caisse de sécurité sociale a visiblement décidé de remettre une couche en diffusant un spot publicitaire recommandant aux personnes âgées de ne pas laisser leur carte chez le pharmacien !
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Les spécialistes en matière d’environnement sont formels. L’intervention de l’homme cause plus d’inondations que les précipitations elles-mêmes.
Les constructions au niveau des lits d’oued mais également les déchets solides jetés en dehors des décharges sont pointés du doigt.
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Contrairement à ses habitudes, Ahmed Ouyahia n’a pas convoqué la session semestrielle du conseil national de son parti, le RND, pour fin décembre dernier.
Selon des sources crédibles, cela n’est pas dû à son agenda, chargé certes, de Premier ministre, mais pour des considérations politiques.
Ouyahia ne veut, en effet, pas s’exprimer publiquement avant que des annonces présidentielles importantes et prévues courant janvier ne soient faites.
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