M. Aziza
Le nombre des tentatives d’émigration clandestine connaissent ces dernières années une hausse inquiétante. Des Algériens dont des femmes et des enfants tentent de franchir clandestinement la Méditerranée pour rejoindre l’Europe au péril de leur vie.Selon des chiffres rendus publics hier par la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), près de 4.000 tentatives d´émigration clandestine ont été déjouées en 2018 par les gardes-côtes, dont 287 femmes et 1.126 mineurs accompagnés ou non accompagnés. Pour la Ligue, ces chiffres ne reflètent pas la réalité du terrain, puisqu’il s’agit uniquement des harraga qui ont été interceptés, sans tenir compte de ceux qui sont morts noyés en mer lors de leur fatale aventure et qui n’ont pas été repêchés à ce jour.
Force est de constater que le nombre des tentatives d’émigration clandestine est en hausse d’une année à l’autre. Selon les chiffres avancés par la LADDH, pas moins de 3.983 tentatives d’émigration clandestine ont été déjouées en 2018, contre 1.206 tentatives déjouées par les gardes-côtes en 2016. A ce propos, la LADDH affirme avoir recensé la mise en échec de tentatives d’émigration de 9.753 individus depuis début 2015 à la fin 2018, tandis que 3.000 personnes seraient mortes depuis 2009. Selon la Ligue, les candidats à l’émigration sont généralement des jeunes qui fuient le chômage et la dégradation de leur niveau de vie.
Pour ce qui est des ressortissants algériens qui ont pu rejoindre l’Europe, mais qui sont détenus dans de centres de détention, la LADDH a, en l’absence de statistiques officielles, avancé des chiffres «partielles». La Ligue a ainsi tenté de cerner le chiffre des ressortissants algériens détenus à l’étranger en se basant sur les informations partielles collectées auprès des familles des concernés ou à partir des rapports d’ONG. «Des informations qui restent sûrement incomplètes», reconnaissent les rédacteurs du communiqué. La Ligue avance le nombre de 12.700 personnes détenues au cours des dix premiers mois de l’année en cours contre 14.000 pendant l’année précédente qui sont détenues dans des centres de rétention en Europe.
Pour Houari Kaddour, président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), ce phénomène ne trouvera de solution qu’avec un dialogue ouvert sur une coopération économique équitable entre les pays des deux rives de la Méditerranée. Pour lui, il faut s’attaquer aux vraies causes de l’émigration clandestine, en estimant que «le vrai crime de l’émigration clandestine n’est pas celui de ces innocents si jeunes, morts en voulant vivre dignement, mais le vrai forfait est celui de l’impossibilité qui leur est faite de circuler librement, un droit garanti aussi bien par le droit national qu’international et que bafoue une politique migratoire occidentale obsolète».
La Ligue estime que franchir aujourd’hui clandestinement la frontière d’un pays est la stricte conséquence logique de sa fermeture abusive au-devant des humains quand on l’ouvre de plus en plus et totalement pour les marchandises et les services.
Au-delà de cette lecture faite par la LADDH, de nombreuses questions restent posées, notamment sur les réseaux. Qui organise ces traversées clandestines ? Comment peuvent-ils organiser des opérations d’émigration en masse sans être interceptés ?
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Rachid Boutlelis
La campagne d’assainissement du foncier urbain lancée depuis le début de l’année au niveau des communes de la daïra de Ain El Turck a permis aux services concernés de dresser une douzaine de mises en demeure a des propriétaires de terrain non clôturés, a-t-on appris de sources proches de la daïra.Ces mises en demeure ont été dressées par la commission de la wilaya d’Oran, chargée de la protection de l’environnement contre les propriétaires de lots de terrains non clôturés, au niveau des trois municipalités de la daïra d’Ain El Turck, à savoir El Ançor, Bousfer et le chef-lieu. Les contrevenants à la règlementation en vigueur ont été sommés de procéder à l’installation de clôtures, dans un délai n’excédant pas 15 jours, ou de lancer les travaux de leurs projets.
Il s’agit là d’une deuxième opération de contrôle après celle menée l’année dernière qui avait permis à la commission d’adresser une douzaine de mises en demeure à des propriétaires de terrains contrevenants. Selon nos sources, cette décision vient en application des directives du wali d’Oran, à l’issue d’une visite qu’il a effectuée récemment dans cette daïra. Il importe de noter que suite à ces instructions, une commission mixte a été mise sur pied pour recenser les propriétaires des les lots de terrain abandonnés depuis plusieurs années, essimés à travers les trois municipalités en question. Cette décision vise notamment à assainir un tant soit peu cette déplorable situation aux conséquences négatives sur l’environnement et notamment sur le cadre de vie de la population de ladite contrée, qui est confrontée à une démographie galopante. Outre la commune de Ain El Turck, des commissions ont été mises en place au niveau des trois autres communes pour l’entame des opérations de recensement de ces terrains. Ces commissions qui sillonnent tous les quartiers des communes côtières auront à saisir par écrit les propriétaires contrevenant pour prendre les mesures relatives à l’installation de clôtures autour de leurs lots de terrain.
Nos sources indiquent également que certains de ces propriétaires de lots de terrain au niveau des localités de Clairefontaine, Bouiseville et Paradis, ont déjà installé des palissades, pour éviter toute mesure coercitive de la part des services concernés. Il importe de signaler aussi que la grande majorité des ces lots de terrains, répertoriés dans les quatre communes se sont transformés avec le temps en décharge à ciel ouvert où stagnent les eaux pluviales durant la période hivernale, lieux propices à la reproduction de toutes sortes d’insectes et de rongeurs. Faisant fi de la règlementation en vigueur, des contrevenants déversent toutes sortes de détritus et autres débris dans ces parcelles de terre sans se soucier des conséquences indésirables sur le cadre de vie de la population et sur l’environnement.
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Rachid Boutlelis
A l’instar d’autres communes de la wilaya, les responsables des communes d’Aïn El Turck et Bousfer, peinent à établir les listes des bénéficiaires des logements sociaux, à cause, à la fois, des travaux inachevés dans certains chantiers et du nombre très élevé des demandeurs de logement par rapport aux quotas réalisés. En effet, si l’on se réfère au nombre de demandes déposées par les mal-logés, le nombre dépasse de très loin l’offre. Selon des sources proches de la commune d’Aïn El Turck, des milliers de demandes ont été déposées durant les 15 dernières années par des familles, alors que les quota impartis aux communes de la Corniche oranaise ne dépassent pas les 1.000 logements. A ce titre, des responsables de famille de la localité de St Germain, dans la municipalité d’Aïn El Turck, qui tentent de survivre dans des conditions précaires, dans des habitations rudimentaires, se sont rapprochés du Quotidien d’Oran’ pour exprimer leur inquiétude quant à leur hypothétique relogement. Les représentants de ces familles de mal-logées, se rendent régulièrement aux sièges de l’APC et de la daïra, pour attirer l’attention des responsables concernés à travers des regroupements. Un membre du comité de quartier de ladite localité a fait remarquer, à ce sujet, « que l’arrêt des travaux du projet de réalisation d’une cité de 300 logements sociaux du quartier d’El Bahia, à mi-chemin du village de Cap Falcon, qui ont été lancés, en 2011, par l’ex-wali d’Oran, M. Boudiaf en l’occurrence, inquiètent grandement les familles postulantes ». Notons, en effet, que le lancement de ce projet de 300 logements sociaux a suscité une grande satisfaction chez ces familles, qui ont malheureusement rapidement désenchanté, une année après, en apprenant l’arrêt des travaux suite à la défaillance de l’entreprise qui a été chargée de sa réalisation. « A ce jour, soit 6 années après leur subit arrêt, les travaux n’ont toujours pas redémarré. Les familles du vieux bâti, qui ont déposé des demandes de logements auprès des services concernés, ne savent plus à quel saint se vouer » a, encore déclaré le représentant du comité.D’une source proche de l’APC d’Aïn El Turck, on apprend que « les travaux de ce projet, qui se sont arrêté, à hauteur d’un taux d’avancement d’un peu plus de 20% et ce, suite à la défaillance de l’entreprise réalisatrice, devront recevoir l’aval du contrôle technique, CTC, afin d’être relancés. Au cas où ils ne répondraient plus aux normes, ces logements devront faire l’objet de démolition pour être reconstruits de nouveau ».
En attendant le verdict, les familles postulantes devront prendre leur mal en patience. A Aïn El Turck, un quota de 500 logements sociaux sera, bientôt, réceptionné. Ce quota sera attribué aux mal-logés de la daira d’Aïn El Turck. Il est fort probable que la faible offre du quota de logements sociaux, face à la forte demande, constituera un véritable casse-tête pour les responsables locaux. En effet, la demande s’amplifie encore, au gré des familles sinistrées venues de différentes régions du pays, notamment de l’Oranie, qui se sont installées dans les bidonvilles essaimés à travers la contrée côtière d’Aïn El Turck et dont les plus importants sont répertoriés dans le chef-lieu. Le projet de réalisation d’une cité de 500 logements sociaux, ne sera vraisemblablement pas en mesure de satisfaire la demande considérable des familles postulantes qui dépasse les 4.000 demandes.
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Houari Saaïdia
Se voulant plus ambitieuse que son nom, la pénétrante portuaire va pénétrer dans le port. Défiant maintes tentatives de la réduire en un raccourci Port-Autoroute à effet apaisant sur le réseau urbain par contournement de poids lourds, cette boucle côtoyant le rivage par enrochement sur mer et se frayant un tunnel en falaise, se refuse la petite étiquette d’itinéraire exclusif pour le transport containérisé. Elle s’auto-optimise, au plus grand bien de la ville.Ce qui était une option est désormais un fait. Sur les trois variantes suggérées par l’étude technique relative à la configuration d’entrelacement entre la pénétrante du port et le centre-ville d’Oran, c’est le scénario d’un prolongement de cette liaison autoroutière dans l’enceinte portuaire et sa connexion avec la Corniche à hauteur de la Pêcherie qui a été retenu en fin de compte. Si le wali d’Oran, Mouloud Cherifi, qui est à l’origine de cette version d’allongement vers le port, était déjà confiant quant à la suite de « son » idée, et ce sur la base de plusieurs éléments dont l’accord de principe du ministre des Transports et des Travaux publics, Abdelghani Zâalane, encore fallait-il qu’il aille bien plaider ce dossier, qui requiert l’aval commun de plusieurs hautes instances.
Pour la simple raison qu’il se rapporte au port, qui est assujetti depuis juillet 2004 aux dispositions du code ISPS (International Ship and Port Facility Security. En français : Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires) et qui, à cet effet, reçoit périodiquement une délégation d’experts américains de l’US Cost Guard dans le cadre du suivi et de l’évaluation du degré d’application des mesures ISPS et l’échange d’information relatives à la sûreté de l’infrastructure portuaire. L’aspect impact sécuritaire du projet d’ouverture du port sur la voie autoroutière ayant été bien étudié, toutes les dispositions pour ne pas enfreindre les règles très strictes du Code ISPS ont été prises, selon nos sources.
OUVERTURE DANS LE «STRICT RESPECT» DU CODE ISPS
« Le port d’Oran est condamné à s’ouvrir sur la ville. Il y a au fond un cumul d’erreurs. Sans vouloir faire la rétrospective des faits, il est grand temps de corriger la situation. Nous sommes à pied d’œuvre ». C’est par cette petite analyse que Mouloud Cherifi avait répliqué à une question à propos du port d’Oran dans la foulée du débat sur le passage de la pénétrante portuaire, l’aménagement du périmètre de la Pêcherie et par effet connexe l’embellissement de la ville tout entière. Cette ouverture ne doit pas de toute évidence s’opérer aux mépris des impératifs liés à la vocation de cette structure portuaire et à sa fonctionnalité, même si une externalisation de certains services annexes et autres activités aval s’impose plus que jamais dans un port fort surencombré et qui peine à héberger même ses compartiments principaux que sont le port commercial et de voyageurs, le terminal à conteneurs et le port de pêche. Certes, il n’y a pas une incompatibilité – encore moins une contradiction – entre la fonctionnalité du port et l’aspect sécuritaire qui lui est lié d’avec son ouverture sur la ville, mais certaines contraintes, au premier rang desquelles figure l’exiguïté de l’enceinte, sont de nature à limiter et à modérer les réaménagements intérieurs susceptibles de donner à la Marina un caractère touristique et convivial dans une certaine mesure. Ceci alors que l’un des éléments cruciaux de la pénétrante portuaire vient d’être achevé, à savoir le tunnel à deux tubes unidirectionnels de 1.600 mètres de long.
LES VARIANTES «FOUR POINT» ET «ZABANA» RELEGUEES AU SECOND PLAN
En effet, le canal desservant le sens port-Canastel vient d’être mené à bout, avec la jonction des deux portions creusées de part et d’autre. Un événement qui valait bien une petite cérémonie inaugurale à l’occasion de la dernière visite en date du ministre des Transports et des TP, où ce dernier avait donné d’ailleurs son feu vert pour la variante de passage de cette liaison Port-Autoroute Est/Ouest dans l’enceinte portuaire, la préférant de loin aux deux autres options qui suggèrent respectivement une jonction à hauteur de l’hôtel « Four points by Sheraton » et au niveau de l’échangeur de Zabana. Alors que le premier tube, celui qui aura à desservir la circulation sortant du port et allant vers Canastel, avait été totalement achevé, le second tube parallèle vient de le rejoindre. La partie digue qui s’étend sur 1.760 mètres, elle aussi est menée à bout tout comme le tronçon de tranchée couverte sur 1.000 mètres. Cependant, la section autoroutière sur 2.880 mètres (profil mixte) n’en est qu’à 60% de réalisation, tandis que le viaduc est de loin le lot le moins avancé (20% seulement), et ce en raison de nombreuses contraintes liées principalement à la nature du sol, selon le directeur du projet représentant le maître d’ouvrage, l’Algérienne des Autoroutes (ex-ANA).
LE VIADUC DE 1,3 KM : LE LOT LE PLUS EN RETARD
Il faut noter que le réajustement du coût de ce projet par un avenant en augmentation de 1,5 MDA (portant ainsi l’enveloppe de ce mégaprojet à 45 milliards de DA) accordé par l’Etat à la faveur d’une réévaluation de l’AP lors du Conseil des ministres de fin décembre 2016, était justifié par les changements introduits dans la consistance du projet, qui prévoyaient la réalisation d’un second tunnel à double voie, d’une longueur de près de 1.600 mètres, afin d’éviter le déplacement d’un ensemble urbain et le transfert des différents réseaux. Le projet révisé suggérait entre autres de réaliser un accès reliant la pénétrante au rond-point des Falaises via un ouvrage d’art. Le projet de la pénétrante du port d’Oran, dans sa première tranche sur 8 km sur un total de 26 km de liaison extra-muros pour rallier l’Autoroute Est-Ouest, sera achevé avant fin 2019, selon le maître d’ouvrage. Le projet dans son intégralité consiste en trois sections, à savoir la réalisation d’une liaison autoroutière reliant le port d’Oran à la 1ère Rocade-sud au niveau du carrefour de Canastel sur une distance de 8 km, la mise à niveau de la 1ère Rocade-sud entre le carrefour de Canastel et l’échangeur de la RN 4 (sur 10 km) et la mise à niveau de la RN 4 de l’échangeur de la 1ère Rocade-sud jusqu’à la bretelle autoroutière d’Oran (sur une distance de 8 km).
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Le chef de la diplomatie béninoise est déjà dynamique sur le terrain en ce début d'année 2019. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération M. Aurélien Agbénonci, porteur d'un message du chef de l'Etat, Patrice Talon, a été reçu par le Secrétaire général de l'ONU, M. Antonio Guterres. La rencontre a eu lieu au siège de l'institution à New-York.
Akpédjé AYOSSO
C'est sur l'esplanade du parc automobile de Lokossa Escale que les conducteurs et transporteurs de cette commune ont annoncé les couleurs de leur soutien au Programme d'actions du gouvernement Talon. Pour l'occasion, ils ont compté parmi eux le député Rosine Dangniho qui n'a pas caché ses émotions de voir ses frères derrière elle pour soutenir le président Talon dans les réformes entamées. La cérémonie a eu lieu ce samedi 5 janvier devant têtes couronnées, dignitaires et personnalités politico-administratives.
Toutes actvités cessantes, les conducteurs et transporteurs de Lokossa réunis au sein d'un collectif ont transformé le parc automibile en un espace évenementiel pour témoigner leur gratitude et remerciements au chef de l'Etat pour ses reformes dans le secteur routier. Ces conducteurs affirment n'être pas insensibles à tout ce que le président leur a fait en moins de trois ans.
Le porte-parole a cité par exemple, le projet Asphaltage à Lokossa, la suppression des tracasseries routières et aussi l'extension du réseau routier dans tout le Bénin.
Ces actions combien louables du gouvernement Talon méritent d'être soutenues, et c'est la raison d'être de la cérémonie de ce jour, a-t-il déclaré. L'honorable Rosine Dangniho, a remercié les conducteurs pour leur clairvoyance et leur sens de reconnaissance. Elle les a appelés à se tenir prêts pour des victoires éclatantes et écrasantes lors des prochaines élections.
Cokou Romain COKOU
L'ordre national des avocats du Bénin a un nouveau bâtonnier.
À l'issue de l'assemblée générale élective du barreau, tenue ce samedi, à Cotonou, Me Prosper Ahounou a été plébiscité pour succéder au bâtonnier Yvon Détchénou.
D. M.
Dr Zul Kifl Salami, représentant des banques arabes au Bénin et chargé de mission du président de la République, a donné une conférence de presse, vendredi 04 janvier 2019. Au cours de la rencontre avec les journalistes, il a fait le point de la coopération entre l'Etat béninois et les banques arabes.
Zul Kifl Salami a rassuré de l'accompagnement des banques arabes à accompagner le Bénin au cours de l'année 2019. « Nous attendons dans un avenir très proche, le décaissement de 3,6 milliards de francs CFA par le fonds koweitien », a-t-il annoncé. Il a souligné que le grand projet du secteur éducatif que constitue l'université nationale agricole, le projet de logements sociaux qui déjà se manifeste sur le terrain de manière concrète avec d'autres bailleurs de fonds, seront également pris en compte.
Faisant le lien entre le Programme d'actions du gouvernement (PAG) et les fonds arabes en fin de décaissement, le chargé de mission du président de la République indique que « le fonds de l'Opep a signé avec le Bénin tout récemment, un accord de 13 milliards de francs CFA au titre du bouclage de la grande route Kandi-Malanville-Béroubouay ; une route dont le coût total est évalué à près de 75 milliards de francs CFA.
F. A. A.
Le ministre de l'eau et des mines Samou Séidou Adambi était, le 30 décembre dernier, sur les chantiers de Zinvié et Abomey pour constater de visu la réalité d'accès à l'eau sur le terrain. Si pour la commune d'Abomey-Calavi le chantier semble être sur la bonne voie, pour celui d'Abomey prévu pour être livré en décembre 2019, un palliatif a été trouvé pour desservir les populations de cette zone déjà dès le 24 décembre 2018. Un ouf de soulagement pour les autorités en charge de l'eau.
L'eau pour tous. Une réalité qui fait son petit bonhomme de chemin grâce à la volonté du chef de l'État, Patrice Talon.
Un réservoir de 3000 m³, une station de traitement et trois stations de pompage. Tel est l'objectif visé à travers la construction du château d'eau de Zinvié dans le but de desservir Abomey-Calavi, Ouèdo et Togba. Christophe Aïssi, chef d'arrondissement de Zinvié salue à juste titre cette initiative du gouvernement. " Le gouvernement du président Patrice Talon qui ne reste pas dans le bureau, et c'est la preuve qu'il suit les projets porteurs d'avenir pour nos populations dès que ceux-ci sont lancés. Chaque département ministériel suit son projet. C'est ce qui justifie la présence du ministre de l'eau à nos côtés parce que le problème de l'eau se pose aujourd'hui à nos populations avec acuité dans toute la commune d'Abomey-Calavi. L'usine d'eau qui est en chantier ici à Zinvié, vient à point nommé pour régler ces énormes problèmes que nous avons en terme d'eau potable", a-t-il souligné.
La satisfaction des besoins en eau des populations constitue le combat quotidien de la Société des eaux du Bénin (Soneb). " Nous visons un objectif donné. L'objectif du gouvernement, l'accès universel de toute la population en milieu urbaine en eau potable pour ce qui concerne la Soneb", précise le directeur général de la société, Camille Dansou Gougbé. " Nous avons fait le diagnostic, la planification de tout ce qu'il faut faire pour arriver à cet objectif", a-t-il ajouté.
" Pour ce qui concerne la commune d'Abomey-Calavi, nous sommes arrivés à répartir toute la commune en trois parties. C'est un projet de 27 milliards de FCFA qui vise environ 300 000 personnes", précise le directeur général de la Soneb.
Le ministre Samou Séidou Adambi a confirmé que c'est un projet du gouvernement qui vise dans son programme d'actions 2016-2021 à offrir de l'eau à tous les Béninois où qu'ils soient. " Nous sommes très satisfaits des travaux et nous pensons que réellement l'année prochaine à pareil moment, ce chantier sera déjà classé parmi ceux qui sont achevés", espère M. Adambi.
L'autre chantier est le réservoir de 1600 m³ qui couvre le plateau d'Abomey. Cette localité qui comme bien d'autres subit les affres de pénurie cruelle d'eau potable. C'est le but du renforcement du système d'alimentation d'eau potable desservant ladite localité. " Le gouvernement nous a assignés malgré notre délai qui va jusqu'en décembre 2019 que accessoirement en décembre 2018, nous devons renforcer les capacités pour que les populations aient l'eau. Ce qui a d'ailleurs été fait depuis le 24 décembre dernier. Depuis ce moment, les cinq pompes de refoulement sont actifs, a indiqué le chef chantier.
Le préfet du Zou, Firmin Kouton, a témoigné de l'accès à l'eau aux populations en cette période avec un débit fort. Il indique que les points névralgiques tels que les hôpitaux, ont assuré avoir réellement un changement dans la fourniture de l'eau. Pour Samou Séidou Adambi, " c'est un ouf de soulagement si depuis cinq ans environ, nous sommes dans le délestage pour 430 000 personnes". Cette nouvelle vie, dira-t-il a démarré depuis le lundi 24 décembre 2018, on ne peut que rendre grâce à Dieu (...). En son temps, on avait pensé que c'était impossible mais depuis un an, la Soneb, le bureau de contrôle, le ministère, tous nous avons mis la pression sur l'entreprise", a rappelé le ministre. " Mais environ deux semaines l'annonce a été faite que le 28 décembre, les populations allaient être branchées. C'était une grande surprise que cela soit réalisée avant même la fête de Noël", s'est réjoui le ministre de l'eau
Les actions s'étendent dans d'autres localités du pays afin que d'ici 2021, l'accès universel à l'eau potable soit une réalité.
G.A.
Le développement harmonieux du Bénin passe aussi par la valorisation des réalités culturelles et endogènes. Ainsi, comme il est de coutume dans son couvent, Hounnon Totchêmahoué Ahidessi Sègnon, président de l'arrondissement de Lokossa de la communauté nationale du culte vodoun du Bénin (CNCVB) a procédé aux rituelles de purification et de bénédictions pour le compte de l'année 2019. C'est à travers des manifestations culturelles et cultuelles riches en couleurs que durant trois jours, du vendredi 4 au dimanche 5 janvier, ce dignitaire du culte vodoun, l'un des gardiens de la tradition endogène béninoise, a prié pour le peuple béninois en général et pour les enfants de la commune de Lokossa en particulier.
Tout a démarré le vendredi 4 janvier 2019 dans le couvent du Hounnon Totchêmahoué Ahidessi Sègnon où ‘'hounnons'' et ‘'hounvis'' sont allés à leur pèlerinage annuel dans la forêt sacrée ‘'Zogbé'' d'où les esprits sont invoqués pour la protection des personnes et des bien au cours de l'année 2019.
Au cours de cette séance de prières qui a duré toute la nuit du 4 au 5 janvier, des vœux ont été formulés pour la prospérité, la fécondité, le bonheur, l'argent, l'abondance et la paix.
Le samedi 4 janvier, a été un jour d'allégresse et de louange car les dieux ont accepté favorablement les prières et invocations.
C'est la partie festive et culturelle du ‘'Xwéta ti tro'' car les adeptes du vodoun sortent des couvents pour faire des prestations sous le regard admiratif des invités et des populations.
A cette étape également, le Hounnon a l'honneur de faire, cette fois-ci publiquement, les prières et de répandre les bénédictions des dieux sur les populations.
Dans son adresse à la population, Hounnon Totchêmahoué a imploré les bénédictions divines sur le Président Patrice Talon qui a la lourde charge de conduire les citoyens jusqu'en 2021. Il a ensuite imploré la faveur des dieux sur les populations du Bénin en général et celle de la commune de Lokossa en particulier afin que 2019 soit une année d'abondance, de tolérance, de réussite, de pardon et de paix.
Pour lui, chaque Béninois doit pouvoir user de la sagesse et de l'intelligence pour que l'année se passée sans beaucoup de casses. Il en appelle donc chacun à la vigilance.
Le dernier jour, c'est-à-dire, le dimanche 6 janvier, après les prières et l'immolation de bêtes aux divinités Tohossou et Tolgba, place sera donnée aux aminations culturelles.
Les cérémonies de Xwéta ti tro marquent la fin d'une année culturelle et le début d'une autre. Elles sont organisés pour magnifier et remercier les dieux et divinités des bienfaits de l'année écoulée et implorer leurs faveurs et protection pour celle en cours.
Cokou Romain COKOU
Les 6 auteurs d’un ‘’casse’’ viennent d’être arrêtés par les éléments des unités de la gendarmerie nationale. Ces derniers se sont attaqués au siège d’une société, sise à Mostaganem, en dévalisant son coffre d’un montant de 3 milliards, 156 millions et 600 mille de centimes, sans oublier de dérober l’un de ses véhicules et finir par prendre la fuite.
Dans le cadre de l’exécution du plan de commandement du groupement territorial de la gendarmerie nationale de Mostaganem, relatif à la lutte contre les agressions des personnes et de leurs biens, et en se basant sur un appel reçu sur la ligne verte ‘’1055’’, informant que des inconnus se sont introduits au sein de l’une des sociétés activant à Mostaganem , se sont emparés d’une forte somme d’argent et un véhicule relevant des biens de cette dernière et ont pris la fuite vers une destination inconnue, et après une opération de surveillance , d’investigation , la fermeture de toutes les issues probables que les mis en cause pouvaient emprunter pour fuir et le repérage du véhicule volé par le recours au GPS , fixé sur ce dernier, les éléments des unités du groupement territorial, dans un laps de temps record, sont parvenus à appréhender les 06 voleurs dont l’âge varie de 29 à 39 ans, à récupérer la voiture volée , à restituer le montant d’une valeur de 3 milliards , 156 millions et 600 mille de centimes, et à saisir deux autres véhicules , dont l’un de marque ‘’Symbol’’ et l’autre de marque ‘’Peugeot’’ qui ont été utilisés dans le ‘’casse’’. Les 6 voleurs seront traduits devant les autorités judiciaires, une fois l’enquête achevée.
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Cette commission de wilaya, mise en place, il y a plus de cinq années, a été réactivée pour permettre de récupérer toutes les assiettes non exploitées par des agriculteurs, en application du décret exécutif 03-313, et ce, afin d’injecter des programmes d’utilité publique. Ces projets concernent la réalisation de logements sociaux, de LSP et aussi de logements entrant dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire (RHP), ainsi que des infrastructures sportives et culturelles. La dernière opération lancée, il y a plus de trois années, avait permis de récupérer un important portefeuille foncier dans les communes de Misserghine, Mers El Hadjadj, El Ançor, Bousfer, Boutlélis, Sidi Chahmi, Tafraoui et Oued Tlélat. Entre autres projets, la réalisation de 145 logements à Misserghine, 29 logements à Mers El Hadjadj, 69 logements à El Ancor, une maison de jeunes à Tafraoui, notamment. Une première opération, lancée en 2011 avait permis la récupération d’une superficie de 166,5 ha de terres agricoles, situées à l’intérieur du tissu urbain, pour la projection d’équipements d’utilité publique. Les 166 ha récupérés sont répartis entre les communes d’Es-Senia, Bir El Djir et El Kerma. Concernant les projets inscrits sur ces assiettes, il y a lieu de citer la réalisation d’un Centre de formation professionnelle de 200 places pédagogiques et d’un internat de 60 lits, à Aïn El-Beida, dans la commune d’Es-Senia et la réalisation d’un espace de loisirs et de détente sur une superficie de 78 ha, sur des terrains récupérés près de Dhaya Morsli. Dans le cadre de la prise en charge des familles, touchées par les inondations, dans la commune d’El Ançor, des terrains ont été récupérés à Sidi Hamadi, pour la réalisation de 50 logements ruraux. Une autre parcelle à Gueddara, dans la même commune, pour la réalisation de 50 autres logements ruraux. Dans la commune de Hassi Mefsoukh, un terrain a été récupéré pour la réalisation d’une école fondamentale. Il est à souligner que la saturation du portefeuille foncier dans la commune d’Oran et dans la plupart de celles non exploitées et situées à l’intérieur du tissu urbain. Une solution qui permet de prendre en charge les équipements publics prioritaires, notamment les programmes de logements et les infrastructures scolaires et sanitaires. Signalons, enfin, que plus de 600 ha de terres agricoles viennent d’être déclassés dans la commune de Bethioua, au profit de la nouvelle zone industrielle où sont implantées des entreprises industrielles à l’image de l’importante usine de la société turque Tosyali.
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