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Afrique

Pour relancer le processus de recouvrement des taxes à Ain El-Turck: Une commission sur le terrain pour recenser les espaces publics exploités

Algérie 360 - Wed, 01/16/2019 - 08:38

Rachid Boutlelis

     Une commission de contrôle de l’Apc d’Aïn El-Turck a entamé, avant-hier, une opération de recensement des terrasses et autres espaces sur la voie publique, utilisés pour le besoin d’une activité commerciale et ce, dans le but de relancer la perception des taxes exigées pour leur exploitation, apprend-on d’une source proche de la commune. Cette opération, qui a été instruite par le wali d’Oran, à l’intention des municipalités de la daïra d’Aïn El Turck, vise à relancer le processus de recouvrement des taxes aux établissements pratiquant certaines activités commerciales, comme à titre d’exemple les établissements hôteliers, de restauration ainsi que les cafétérias et toute autre activité commerciale nécessitant la concession d’un espace public, indique notre source. Cette instruction a été décidée dans le but, également, d’aligner au diapason les activités nécessitant, entre autres, l’autorisation d’une extension sur un espace, pour une terrasse, qui sera délimité au préalable par les services de l’APC et contribuera ainsi à renflouer les caisses des municipalités, en vue de s’autofinancer. Selon notre source une taxe de recouvrement sera retenue pour la concession d’un espace public et ce, en fonction de la haute et de la basse saison. Il importe de noter que conformément aux instructions du wali d’Oran, l’APC d’Aïn El Turck a désigné, quelques mois auparavant, un contrôleur qui a pour mission essentielle de relancer le processus de perception des taxes ainsi que pour les panneaux publicitaires.

Notons, également, que l’instruction du wali fait suite aux directives du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales concernant l’exploitation de ces richesses pour permettre aux municipalités de s’autofinancer et par ricochet mettre un terme à l’anarchie enfantée par l’accaparement illicite de la voie publique par certains contrevenants. Notre source indique, encore, que la taxe de recouvrement retenue sera fixée en fonction de la haute et de la basse saison.

Dans un autre contexte, on apprend de sources proches de l’APC d’Aïn El-Turck qu’une opération de recensement devra être lancée pour établir l’état des centres de vacances essaimés à travers le chef-lieu. Les responsables des services concernés de l’APC ont notifié leur ferme opposition contre l’exploitation de ces centres par des investisseurs qui auraient eu l’intention de les détourner de leur vocation initiale. Les mêmes sources ont ajouté qu’un recensement sera effectué pour dénombrer les centres de vacances et autres biens communaux squattés par des familles sinistrées et tenté, ainsi, de trouver une solution pour leur récupération. Dans cette optique, on apprend auprès de nos sources que des opérations de réhabilitation toucheront les colonies de vacances qui sont, actuellement, opérationnelles dans la municipalité d’Aïn El-Turck et ce, pour offrir les meilleures conditions de séjour aux colons. Cette opération de réhabilitation s’inscrit dans le cadre de cette formule de vacances, conformément aux instructions, émanant du ministère de l’Intérieur et adressées aux municipalités côtières.

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4ème Salon international de l’Agriculture «Agripro Expo» du 23 au 26 janvier: Plus de 150 exposants nationaux et étrangers attendus à Oran

Algérie 360 - Wed, 01/16/2019 - 08:38

J. Boukraâ

Le Centre des conventions d’Oran ‘Ahmed Ben Ahmed’ abrite du 23 au 26 janvier en cours, le 4ème Salon international de l’Agriculture «Agripro Expo». Organisé sous l’égide du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, plus de 150 exposants attendus à ce salon, placé sous le slogan: «les nouvelles technologies appliquées à l’Agriculture».

Outre les participants nationaux, des exposants viendront de Belgique, de France, d’Italie, d’Allemagne, de Turquie, de Chine, de Tunisie et de Pologne, entre autres, sont attendus à Oran. Il s’agit de faire découvrir et de mettre en valeur les acteurs majeurs du métier à un public de professionnels et d’amateurs et de partager et d’informer les participants et visiteurs des dernières réglementations et nouveautés du domaine en réunissant institutions, professionnels et associations.

Selon les organisateurs ‘Agripro Expo’ se veut un espace d’échange entre professionnels et amateurs de produits et nouveauté (démo-essai / dégustation/expo). ‘Agripro Expo’ est une plate-forme unique qui regroupe tous les métiers de l’Agriculture (culture, semence, élevage, phytosanitaire, vétérinaire, matériels…). Il s’agit de mettre en valeur, pour la première fois sur l’Ouest, d’un événement qui contribue à la renommée nationale et internationale de l’Agriculture. C’est faire découvrir les acteurs majeurs du métier à un public de professionnels et d’amateurs et partager et informer nos participants et visiteurs des dernières réglementations et nouveautés du domaine, en réunissant institutions, professionnels et associations».

Selon ces initiateurs «le salon ‘Agripro-Expo’ a pour ambition de devenir le rendez-vous incontournable de tous les acteurs régionaux et internationaux du monde agricole, en leur offrant une tribune unique pour présenter leur produit, leur diversité et leur nouveauté, dans une ville, Oran, une région, l’Oranie, un pays, l’Algérie, portés par un dynamisme économique et social exemplaire».

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Boudé par les courtiers et les clients: Un cahier de charges pour la concession du marché de véhicules d’El Hamri

Algérie 360 - Wed, 01/16/2019 - 08:36

D.B.

    Conformément aux instructions du maire d’Oran concernant l’exploitation, à bon escient, du patrimoine communal, un cahier de charges sera élaboré par les services de la commune d’Oran, dans les tout prochains jours, pour la concession en location du nouveau marché de véhicules d’El Hamri, a-t-on appris, hier, auprès de sources proches de l’APC. Cette procédure sera suivie par le lancement d’un avis d’adjudication, au plus offrant. Géré depuis son ouverture par les services de la division des Affaires économiques de la commune d’Oran, le nouveau marché de véhicules d’El Hamri, sera cédé en concession, pour une durée que déterminera le cahier de charges. Nos sources indiquent que la décision de recourir à la concession en location à un privé, fait suite à un constat faisant état de la faible rentabilité de cet espace, pratiquement boudé par les courtiers et les clients.

En effet, l’ouverture du nouveau marché de véhicules ne semble pas susciter un engouement pour les courtiers d’Oran qui préfèrent de loin occuper l’espace public, au marché informel des Castors. Ce ‘souk’ qui est à l’origine de nombreux désagréments pour les riverains, devait être éradiqué. Toutefois les ruelles de ce quartier sont toujours squattées par de nombreux courtiers. Abordés, à ce sujet, des courtiers ont affirmé qu’ils boudent le nouveau marché à cause des taxes d’entrée. Pourtant et de l’avis de sources proches de la commune, les taxes fixés par l’APC ont été minutieusement étudiées pour permettre l’accès à un maximum de courtiers . Même les potentiels clients en quête d’un véhicule ne semblent pas attirés par ce nouveau marché et semble plutôt privilégier le marché informel.

«Outre le problème des taxes d’accès, il faut signaler que les clients se sont habitués au marché des Castors, et beaucoup ignorent même l’existence d’un nouveau marché», affirme un courtier. Ce dernier indique que l’achat et la vente de la majeure partie des voitures s’effectue dans les marchés informels. Après plus de huit mois de travaux d’aménagements, le nouveau marché d’El Hamri, totalement aménagé, a été ouvert il y a plus de quatre mois. La mise en exploitation de ce site a été décidée à l’issue d’une visite effectuée par le maire d’Oran et les membres de son exécutif, pour un constat de visu. En parallèle, les marchés illicites de vente de voitures au quartier de l’hippodrome, à Courbet et au 2ème périphérique devaient être interdits par arrêté du président de l’APC.

Pour interdire toute activité sur ces sites, des dispositions devaient être prises, conformément à la loi, pour interdire tout stationnement de véhicules, en dehors des espaces réservés légalement aux salles des fêtes ou autres commerçants. Avant l’ouverture du marché, la commune a arrêté les tarifs relatifs au droit d’accès de véhicules.

Le prix arrêté est, pour les jours de semaine, de 100 DA pour les véhicules légers, 300 DA pour les camions, 500 DA pour les engins et 200 DA pour les motos. Un prix spécial est fixé, pour le vendredi, qui est respectivement de 500 DA, 1.000 DA, 1.500 DA et 600 DA. Ce marché, érigé sur le site des anciens abattoirs, devrait permettre à la commune d’Oran de renflouer ses caisses. C’est, aussi, un soulagement pour les habitants de ces quartiers qui n’ont cessé d’interpeller les responsables locaux pour la délocalisation de ces marchés informels. Malheureusement, ils vivent toujours le calvaire.

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Réunion DG-Cadres de l’OPGI: Les mauvais payeurs et les locaux commerciaux non exploités en ligne de mire

Algérie 360 - Wed, 01/16/2019 - 08:32

K. Assia

Le directeur de l’Office de promotion et de gestion immobilière d’Oran, en l’occurrence M. Mohamed Baroud, a insisté avant-hier lundi, lors d’une séance de travail tenue en présence des cadres de l’office, sur la nécessité de mobiliser tous les moyens afin d’augmenter le taux de recouvrement des créances détenues auprès des locataires.

Celles-ci représentant le montant des loyers impayés s’élèvent à 70 milliards de centimes. L’office doit désormais multiplier les campagnes de sensibilisation auprès de ses clients. En dépit des innombrables correspondances, des locataires continuent de tourner le dos à des engagements pourtant consignés. Par ailleurs et lors de cette rencontre, le responsable de l’office a également demandé aux chefs des agences de convoquer les bénéficiaires des locaux commerciaux non exploités. Ce qui permettra de suivre de près la situation actuelle de ces locaux. Tout en insistant sur l’amélioration de l’accueil et également la prise en charge des doléances de la population, le DG a mis l’accent sur l’importance du dialogue et de la communication via les réseaux sociaux.

Les objectifs tracés dans le programme de l’office doivent être atteints, ce qui souligne, selon le responsable, la nécessité de renforcer et de déployer tous les efforts afin d’être au diapason. Il a également insisté sur le respect des délais afin de livrer les chantiers d’habitat et répondre favorablement aux attentes des habitants. Cette rencontre a également permis d’expliciter les grands axes du plan d’action 2019 et de le comparer à celui de l’année précédente.

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Séminaire sur la LF 2019 et son impact sur le développement local: La progression de la dette publique, de plus en plus, préoccupante

Algérie 360 - Wed, 01/16/2019 - 08:32

Sofiane M.

        Les nouvelles dispositions introduites par la loi de Finances 2019 et ses répercussions sur le développement local a été le thème du séminaire organisé, hier, par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Oranie (CCIO), à l’hôtel ‘Sheraton’ avec pour objectif d’informer les opérateurs économiques publics et privés et d’anticiper les effets de ce texte de loi sur les entreprises locales et la consommation des ménages. Cette rencontre a regroupé des experts en Economie et en Finances, des cadres centraux des administrations fiscales, domaniales, douanières, des élus locaux et nationaux et des opérateurs économiques de tous bords.

Les différents intervenants ont épluché les articles de la nouvelle loi de Finances qui a, notamment, instauré des facilités fiscales au profit des entreprises. Il est, ainsi, annoncé l’extension de «l’option au régime d’imposition du bénéfice réel», aux sociétés étrangères ne disposant pas «d’installation professionnelle permanente en Algérie, relevant des directions des Impôts de wilaya et des centres des Impôts». Autre mesure importante de ce texte de loi est la «Reconduction, pour une période de cinq ans, à compter du 1er janvier 2019, de l’exonération en matière d’IRG et d’IBS, en faveur des produits des actions et titres assimilés cotés en bourse ou des obligations et titres assimilés d’une maturité égale ou supérieure à cinq ans, cotés en bourse ou négociés sur un marché organisé, ainsi que ceux des actions ou parts d’organismes de placements collectifs en valeurs mobilières».

Cette mesure concerne aussi «les produits et des plus-values de cession des obligations, titres assimilés et obligations assimilées du Trésor, cotés en bourse ou négociés sur un marché organisé, d’une échéance minimale de cinq ans, émis au cours d’une période de cinq ans, à compter du 1er janvier 2019 ». Cette exonération est valable « sur toute la durée de validité du titre émis au cours de cette période des dépôts à terme des banques, pour une période de cinq ans et plus ».

Il est aussi annoncé la « reconduction de l’exonération accordée en matière de droits d’enregistrement, pour une période de cinq ans à compter du 1er janvier 2019, au profit des opérations portant sur des valeurs mobilières cotées en bourse ou négociées sur un marché organisé». Le professeur universitaire, Bouklia Rafik Hassane, a insisté dans son intervention sur l’urgence de lancer des réformes du cadre budgétaire afin de se conformer aux engagements pris dans la loi de Finances 2019. L’universitaire s’est, essentiellement, inquiété de la progression de la dette publique qui est passée de 7,7% du PIB, en 2014 à près de 40% du PIB actuellement.

Il a, aussi, averti que le creusement du déficit public qui est passé à 10% du PIB risque d’avoir un coût lourd pour l’Economie nationale. L’universitaire ne s’est pas contenté de pointer les problèmes du doigt, mais il a suggéré des solutions pour soulager le budget de l’Etat. Il a préconisé ainsi, des réformes budgétaires et une gestion publique par objectifs fixés, au préalable, pour garantir une meilleure efficience des dépenses. Pour cela, il est nécessaire de réajuster le système national d’investissement public avec pour but de réduire de 20% les dépenses. Il a aussi recommandé le ciblage des transferts sociaux pour rationaliser les dépenses publiques et le recours aux énergies renouvelables afin d’économiser les hydrocarbures pour assurer un potentiel d’exportation. Il importe de noter à ce titre que le solde global du Trésor, pour l’exercice 2019, affiche un déficit de près de 2.200 mds DA.

Les experts en Economie ne sont pas en réalité les seuls à s’inquiéter de la progression de la dette publique. Le gouvernement a, en effet, décidé début décembre dernier de surveiller la dette des entreprises publiques. Le Conseil des participations de l’État (CPE) se préoccupe, désormais, de l’endettement des entreprises détenues par l’État, et son impact sur le Trésor public. Le CPE avait préconisé la mise en place de mesures d’urgence et un suivi permanent des départements ministériels de supervision. La loi de Finances de l’exercice 2019 a été publiée au Journal Officiel n°79, daté du 30 décembre 2018, rappelle-t-on.

Le cadrage macroéconomique retenu pour l’exercice 2019 table sur un prix de pétrole à 50 dollars le baril, un taux de croissance de 2,6% et un taux d’inflation de 4,5%. Sur le plan budgétaire, la loi prévoit des recettes de 6.508 milliards de DA, en légère hausse par rapport à celles de 2018, dont 2.714 mds DA de fiscalité pétrolière.

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Haï El Badr: Démolition de 22 constructions et de plateformes illicites

Algérie 360 - Wed, 01/16/2019 - 08:29

J. Boukraa

      Trois jours après la démolition d’une dizaine de plateformes illicites au niveau du site dit Douar B, par les services du secteur urbain Bouamama, une nouvelle opération de démolition a eu lieu avant-hier au niveau du secteur El Badr. Selon des sources proches de l’APC, 22 constructions et plateformes illicites, érigées sur le domaine public ont été démolies. L’opération supervisée par le chef de daïra, s’est déroulé sans incident. Nos sources indiquent que les habitations illicites démolies étaient inoccupées et devaient sûrement être revendues à des mal logés. Il y a trois jours, en application des directives du wali d’Oran, interdisant toute construction illicite sur le domaine public, les services du secteur urbain Bouamama, avaient démoli une dizaine de plateformes fraîchement érigées en vue de construire des habitations illicites, au niveau du site dit Douar B, a-t-on appris hier auprès du secteur urbain Bouamama. Nos interlocuteurs indiquent qu’une vingtaine d’autres constructions illicites sont programmées a la démolition dans les tout prochains jours. Cette opération intervient quelques jours après la démolition d’un mur érigé tout autour d’une ferme agricole, au niveau du site dit Coca. Selon des sources proches du secteur urbain, ce mur a été construit pour clôturer une terre agricole, dans la perspective de la morceler en lots de terrain avant de procéder a sa revente pour des mal logés pour ériger des constructions illicites. L’opération fait suite aux instructions du wali d’Oran, visant à mettre un terme a la prolifération des habitations illicites; notamment au niveau de Coca, connu pour être l’un des plus grands sites d’habitat précaire à Oran.

Ces deux derniers mois les services du secteur urbain ont démoli plus d’une cinquantaine de constructions illicites. En effet, dans le cadre de la lutte contre la prolifération des bidonvilles, une vaste opération de démolition des habitations illicites a été effectuée à «Douar Tiartia» à El Hassi. Ainsi plus de 35 constructions illicites dont des constructions et extensions ont été démolies. L’opération fait suite à un contrôle effectué par les services du secteur urbain de Bouamama. En effet certains individus profitent des week-ends pour construire de nouveaux taudis dans l’espoir de bénéficier de logement dans le cadre des opérations de relogement lancées par les pouvoirs publics dans le cadre du programme de lute contre l’habitat précaire.

Certains se sont même investis dans l’achat et la vente des parcelles de terrain au niveau des forêts. C’est le cas de ces constructions qui étaient prêtes à être revendues. Toutefois, moins d’une année après une première opération de démolition des constructions illicites érigées à Coca dans le quartier d’El Hassi, des dizaines de familles sont revenues s’installer de nouveau sur ce même terrain forestier en y installant de nouvelles baraques. Ils ont d’ailleurs utilisé pour cela toutes les tôles, parpaings, vieux madriers, cartons et autres «matériaux» trouvés sur le terrain après l’opération de démolition. Ici personne n’ignore les dessous de ce «trafic» à ciel ouvert organisé depuis des années autour de la vente et la revente des baraques implantées illicitement sur le domaine public. Le wali d’Oran avait insisté, à plusieurs reprises, sur plus de rigueur dans l’application des lois contre toute forme d’agression sur les terres agricoles et autres domaines publics. Les nombreuses sorties du wali d’Oran, depuis son installation à la tête de la wilaya, ont permis au responsable de l’exécutif d’avoir un large aperçu sur la prolifération des constructions illicites sur les terres agricoles et sur le domaine forestier. La dynamique que connaît le secteur de l’habitat et la consistance des programmes confortent les autorités locales dans la volonté d’éradiquer totalement les constructions précaires. Suite aux dernières opérations de relogement, le nombre d’habitations illicites a explosé. Pour plusieurs citoyens, demeurer dans des bidonvilles est synonyme d’une attribution imminente d’un logement ou du moins une pré-affectation.

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FAF: Ould Zmirli démissionne pour se consacrer à la politique

Algérie 360 - Wed, 01/16/2019 - 08:29

K. M.

  Bachir Ould Zmirli, membre du bureau fédéral de la FAF, qui occupait aussi le poste de vice-président de la fédération, a démissionné suite à son élection comme sénateur du Rassemblement national démocratique (RND) pour la wilaya d’Alger. Etant élu à la FAF et au RND, Ould Zmirli tombe sous le coup de l’article 122 de la Constitution qui stipule : «Le mandat du député et du membre du Conseil de la nation est national. Il est renouvelable et non cumulable avec d’autres mandats ou fonctions». En ce sens, Ould Zmirli n’a pas le droit de cumuler deux mandats en tant qu’élu et a fini par choisir la politique au sport. La démission d’Ould Zmirli ne contraint pas la FAF à le remplacer. Cependant au cas où plus de trois membres démissionnent du bureau fédéral, la FAF sera obligée d’organiser des élections pour les remplacer. Pour ce qui est du NA Hussein Dey, c’est le frère de Bachir Ould Zmirli, en l’occurrence Mahfoud, qui occupe le poste de président de club.

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Tribunal criminel d’Oran: Peine de mort pour le meurtrier de Sidi Benyebka

Algérie 360 - Wed, 01/16/2019 - 08:29

M. Nadir

  Le tribunal criminel de première instance près la cour d’Oran a prononcé, hier, la peine de mort contre M. Houari, coupable d’avoir tué le dénommé B. Djameleddine à coups de couteau.

La tragédie remonte au mois de septembre 2017 lorsque les éléments de la police de Sidi Benyebka, commune située à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de la daïra d’Arzew, ont été alertés sur l’admission aux urgences de l’hôpital d’El Mohguen d’un homme âgé de 28 ans présentant de graves blessures manifestement provoquées par un objet coupant. Après avoir subi deux interventions chirurgicales complexes et un transfert au CHU d’Oran, l’homme n’a pas survécu à ses graves blessures (au cœur, au foie et aux reins) qui ont entraîné une hémorragie massive et la perte de quelque quatre litres de sang.

Les premiers éléments de l’enquête mènent les policiers à une salle de jeu de Sidi Benyebka à proximité de laquelle ils constatent la présence de traces de sang. Interrogés, des témoins désignent le dénommé M. Houari comme étant l’auteur de l’agression mortelle de Djameleddine. Interpellé, le suspect, âgé de 21 ans, reconnaît l’agression et donne sa version des faits : ce jour-là, raconte-t-il, il est entré à la salle de jeux pour quelques parties de billard mais le défunt qui se trouvait déjà sur les lieux l’a empêché de jouer et lui a fait des avances. «Une altercation a éclaté, il m’a donné une gifle et m’a entraîné dehors où il a essayé de me frapper avec une batte de base-ball», affirme le suspect, en ajoutant avoir réussi de s’enfuir chez lui avant de revenir muni d’un couteau pour se venger. Houari, qui précisera avoir agi sous l’effet de la boisson, reconnaîtra avoir donné plusieurs coups de couteau à Djameleddine et avoir pris la fuite en jetant l’arme du crime dans le jardin du quartier. Lors de son procès, l’accusé a répété avoir réagi aux provocations du défunt et ses avances indécentes, et rejeté la préméditation et l’intention de donner la mort. Ce que les témoins, qui se sont succédé à la barre, ont récusé en affirmant que c’est l’accusé qui a fait des avances au défunt et que c’est lui qui l’a appelé dehors pour l’agresser au couteau. Dans sa plaidoirie, l’avocat de la partie civile a affirmé que les faits étaient clairs et qu’il n’y avait aucun doute sur les intentions de l’accusé lorsqu’il est allé chercher un couteau. Le représentant du ministère public a, lui, requis la réclusion à perpétuité en s’appuyant notamment sur les aveux de l’accusé et les dépositions accablantes des témoins. Quant à la défense, elle a tenté de plaider les coups et blessures ayant entraîné la mort sans intentions de la donner et solliciter les circonstances atténuantes pour son jeune client. Après délibérations, le tribunal a décidé que M. Houari était coupable d’homicide volontaire avec préméditation et l’a condamné à la peine maximale. Le condamné dispose de dix jours pour faire appel du verdict.

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Mauritanie/Pénurie de timbres fiscaux: les candidats aux examens nationaux victimes de la spéculation !

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 01/16/2019 - 08:29
Tawary - Depuis plus de trois mois, le timbre fiscal d’une valeur de 200UM-A qui équivaut à 20UM-N est introuvable aussi bien au niveau des...
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Football – Mercato d’hiver: Une transhumance aux résultats incertains

Algérie 360 - Wed, 01/16/2019 - 08:26

M. Zeggai

Quatre joueurs ont quitté le championnat national en ce mercato d’hiver: Tayeb Meziani (ex-PAC) qui a opté pour l’ES Tunis, Aribi (ex-DRBT) pour l’ES Sahel, Nadir Korichi (ex-CRBAF) s’est engagé avec le CS Sfaxien et Mohamed El Amine Hammouche avec Al-Qaisoma (club de 2ème division saoudienne).

Douze nouveaux joueurs africains ont été recrutés en cette période hivernale, en attendant, le Sénégalais Boye, annoncé au CRB, en plus du retour du Camerounais Landry Ntankeu, signataire au NAHD, après une expérience avec l’ASMO, en 2015. Cela sans compter le Franco Algérien Roumadi que compte engager l’USMA et deux émigrés. Telles sont les nouveautés de ce mercato hivernal 2019 qui aura été marqué par l’intransigeance de la FAF relative à l’interdiction de recrutement aux clubs endettés.

Quelques heures avant la fermeture officielle du délai, qui était prévue hier à minuit, nous avons enregistré plus d’une centaine de transactions au sein des deux Ligues 1 et 2, alors que l’arrivée de Merouani (ASO) au MCA était encore d’actualité, hier, en début de soirée. Remarque: le Paradou AC et le l’USMBA sont les seuls clubs qui n’ont enregistré aucune arrivée lors de cette période. Le PAC en raison de l’éclosion de ses Académiciens, et l’USMBA à cause de la gestion catastrophique de l’équipe dirigeante et la crise financière qui a influé, négativement, dans cette opération.

Managers, agents de joueurs: source de confusion

Quel rôle jouent ces managers dans le développement du football national ? Disposent-ils de la compétence et les connaissances en matière réglementaire exigées pour faire face aux éventuels conflits de joueurs avec leurs employeurs ? Bien au contraire, ils sont en train de nuire à la carrière et à la mentalité des joueurs algériens. Leur seule préoccupation reste la « commission » qu’ils soutirent lors des transactions des joueurs avec la complicité des dirigeants des clubs. Ces pseudo-managers et autres agents de joueurs manquent d’anticipation, car « il est important de différencier la performance du moment et le potentiel à venir », dit-on. Ces intermédiaires disposent-ils d’une connaissance du football, aussi bien tactique que technique ? Nous en doutons.

Combien de joueurs et combien de clubs ont été induits en erreur ? Combien de jeunes ont été victimes de douteuses transactions ? Combien de joueurs ont été soutenus par ces managers dans leurs conflits avec la CRL ? Le plus grave, c’est que certains managers de clubs n’hésitent pas à exiger un mois de salaire aux joueurs devant opter pour leurs clubs. Là, les exemples ne manquent pas. Le tout dernier, on a appris qu’un manager d’un club de l’Ouest a conditionné le recrutement d’un entraîneur par le versement d’un salaire. D’autres jouent sur la prime de match pour prendre un pourcentage. C’est l’amère réalité du football algérien qui a besoin d’une grande lessive pour sortir de son marasme.

Directive de l’UNAF: Un vrai casse-tête

La dernière directive de l’Union Nord Africaine de Football (UNAF) concernant la libre circulation des joueurs des cinq fédérations membres (Algérie, Maroc, Tunisie, Libye et Egypte) a ouvert un nouvel horizon aux joueurs vers d’autres cieux. Cette directive a réjoui certains managers et autres responsables de clubs pour se faire une fortune sur le dos des nouvelles recrues venues des pays membres de l’UNAF, mais le Bureau fédéral de la FAF a mis un terme à ce marché juteux, beaucoup plus pour donner la chance aux joueurs locaux et de s’épanouir dans leurs clubs.

A cet effet, la Tunisie a été le premier pays à avoir exploité cette directive à ne plus considérer les joueurs des pays d’Afrique du Nord comme des étrangers, ce qui explique l’arrivée de nouveaux joueurs dans le championnat tunisien.

Certains observateurs estiment que la FAF a pris une décision sage, dans l’intérêt du football national sinon, quel intérêt de submerger le championnat national avec des joueurs étrangers pour ne pas ensuite compter sur eux pour revêtir le maillot national ?

Le patron de la FAF, Kheireddine Zetchi, a confirmé que la mise en application de la dernière décision de l’UNAF n’est pas encore à l’ordre du jour, tout en laissant la porte ouverte en affirmant que la libre circulation des joueurs nord-africains ne pourrait intervenir avant la saison prochaine.

MOB, MCO, USMA et JSK: Les plus actifs sur le marché

Avec cinq nouvelles recrues chacun, ce sont le MOB et le MCO qui ont été les plus actifs lors de ce mercato. Leurs situations au classement en est peut-être la raison principale. Au Mouloudia de Béjaïa, on veut mettre tous les atouts de son côté pour éviter toute mauvaise surprise.

A la question qui s’impose le recrutement est-il étudié pour donner la complémentarité escomptée ? Réponse en fin de championnat. C’est la même question qui taraude l’esprit des fans du Mouloudia d’Oran où on estime que le recrutement n’est pas en conformité avec le rapport départs-arrivées. Deux défenseurs, l’Ivoirien Vivien et Mohamedi, deux milieux de terrain, Benamara et El Mouaden, et un attaquant de couloir, Aouedj, alors que l’équipe manque d’avant-centre, notamment après la libération de Chibane.

L’USMA, quant à elle, semble avoir mal géré cette opération après les voltes-faces de Serrar, chargé de la gestion technique de l’équipe. Pris par le temps et avec des fausses promesses de Belkaroui, Belkhiter et autres joueurs, Serrar s’est contenté d’un Franco-Algérien, à la toute dernière minute, à savoir le défenseur Yanis Roumadi, en provenance de la 2e division roumaine, sans avoir passé les tests. Alors que l’USMA enregistre un déficit dans la charnière centrale, on a fait venir deux attaquants, Zouari et le Libyen Ellafi et Belarbi, un milieu de terrain où l’équipe est bien pourvue avec les Benguit, Kouidri, Chita et Boukhemassa.

De son côté, la JSK n’a pas fait de folies en tenant compte de la réalité du terrain et de l’absence de joueurs répondant aux critères exigés par le haut niveau.

La JSK, en concertation avec son coach Frank Dumas, a opté pour la sagesse avec un recrutement, qui lui a semblé cohérent avec son budget et ses objectifs.

– Ligue 2

En Ligue 2, le WAT s’est parfaitement illustré dans ce domaine en faisant appel à cinq nouveaux éléments et ce, pour se donner les moyens de sa politique.

C’est le cas du NC Magra qui veut confirmer son statut de révélation de son groupe en convoitant des éléments de divisions inférieures, mais dont on dit le plus grand bien, tels que Mebarki (ex-IRBM), Chikhi (ex-NRB Touggourt) et Feggaâs (ex-CRVM). Sur le plan de la qualité, il nous semble que la JSM Béjaïa a fait le bon choix avec l’arrivée de joueurs ayant une certaine expérience, sans pour autant oublier l’USM Annaba. Quant à l’ASMO, victime d’une crise financière sans précédent , a été la grande déception dans ce genre de transactions avec la venue de joueurs inconnus au bataillon et limités techniquement, si l’on croit certains observateurs. Pour ce qui est du leader, l’ASO Chlef, s’est contentée d’engager deux joueurs seulement.

Il est vrai que le team de Samir Zaoui est sur la bonne voie, mais il aurait, peu-être, fallu entrevoir la suite de la compétition, avec notamment le risque des blessures et le cumul de la fatigue, surtout que le championnat et surtout la course à l’accession ne donnera aucun temps de répit aux prétendants. Les autres formations se sont renforcées en fonction de leurs moyens financiers et de leurs objectifs.

Principaux transferts

USMA: Muaid Ellafi (Libye), Belarbi (ex-USMH), Zouari (ex-USMBA), Yanis Roumadi (Franco Algérien).

CSC: Yettou (ex-MCO), Arouna Dang (Cameroun), Bahamboula (Congo).

CRB: Bouchar (ex-MCO), Zerroual (ex-ESM), Sayoud (ex-USMA).

MCA: Mehdi Benaldjia (ex-JSK), Samy Frioui (ex-AEL Larissa-Grèce), Lamara (ex-USMBA), Merouani (ASO).

NAHD: Landry Ntankeu (Cameroun), Yaya (USMA), Bousmaha (JSS).

DRBT: Dellahi Yali (Mauritanie), Benyettou (US Béni Douala).

JSK: Kabari (ex-USB), Benchaïra (ex-ASAM), Belgherbi (ex-JSMB).

MCO: Vivien (Côte d’Ivoire), Mohammedi (ex-USMB), Aouedj (ex-JSS), Benamara (ex-USMH), El Mouaden (ex-CABBA).

CABBA: Kader Bidimdu (Congolais), Isla (ex-ESS), Aissa El Bey (USMB).

ESS: Iviani (Nigéria).

ASAM: Mahious (prêt USMA), Hanifi (émigré).

JS Saoura: Ziri Hamar (ex-MCO), Thomas Ulimwengu (Tanzanie), Boukbouka (USB Douala).

OM: Takfarinas (ex-RCK), Rachedi (ex-USMH), Baouche (ex-USMH), Gueye (Sénégal).

MOB: Boukhanchouche (ex-JSK prêt), Jean Bessan (Bénin), Bentiba (ex-ASMO), Bouazza (ex-MCO), Ali Guechi (ex-Avenir Gabessien).

– Ligue 2

RCK: Ouhadda, Bellatrèche et Ghellab, Djemili (ex-JSS), Metref (ex-JSMS)

USMH: Djerbiaâ (ex-JSMB), Moulhi (ex-MOB), Mellal (ex-MBH), Hachem (ex-RCR).

RCR: Nemdil Zahir (ex-CABBA), Kouriba (ex-ASAM), Nach (ex-USBD).

NCM: Mebarki (ex-IRBM), Bouflih (ex-CABBA), Benkouider (ex-MCEE), Chikhi (ex-NRB Touggourt), Feggaâs (ex-CRVM).

USMAn: Sahbi (ex-ASAM), Boucif (ex-ESS), Brahmia (ex-NCM), Mebarki (ex-ASMO), Bahri (ex-OM).

ESM: Toutaoui (ex-USMMH), Aït Mimoun (ex-SCMO), Khiter (ex-USMH), Aguid (ex-ASMO)

JSMS: Zeghnoun (ex-NAHD), Lemhane (ex-ASAM), Salah Hmida (ex-USBD), Simani (ex-RCR), Zahzouh (ex-ASMO).

ASMO: Tameur (ex-CRBAO), Djafaili (ex-RCB), Ensaâd (ex-RCK), Benbelkacem (ex-CAB).

USMB: Namar (ex-PAC), Maâziz (ex-NAHD), Tchicko (ex-ABS), Habchi (exABS).

ASO: Boucherit (ex-USMAn), Semmane (ex-international U 23), Bengrina.

JSMB: Hichem Mokhtar (ex-DRBT), Maâmar Youcef (ex-WAT), Zenasni (ex-JSS).

MCEE: Bellal (ex-MCO), Ait Abdelmalek (ex-USMH), Aymen Charef (U 21 ex-ESS).

WAT: Benchikhoune (prêt USMA), Hichem Cherif (ex-ASMO), Zerguine (ex-USMB),Toubal (ex-USMAn).

ABS: Bouloudene (ex-CRBDB), Darfelou (ex-NCM), Zermane (ex-NT Souf), Baâli (ex-NAHD).

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LFP – Réunion demain pour présenter le nouveau SG

Algérie 360 - Wed, 01/16/2019 - 08:20

Kamel Mohamed

       Après la réunion de lundi dans laquelle il a été procédé à l’approbation du procès-verbal de la séance du 27 novembre 2018, avec notamment la confirmation de Djamel Messaoudene au poste de vice-président de la Ligue, de Akli Adrar (président de la Commission chargée de la lutte contre la violence), de Mohamed Boualem (président de la Commission de l’éthique), de Farouk Belguidoum (président de la Commission de l’audit des stades), de Mourad Belakhdar (responsable du département des compétitions) et de Mabrouk Herrada (président de la Commission du marketing), le président de la LFP, Abdelkrim Medouar, devrait réunir demain de nouveau son bureau pour présenter le secrétaire général de la LFP.

Il s’agit d’un juriste qui exerçait au sein du Tribunal arbitral sportif, a-t-on indiqué auprès de la LFP. Pour rappel, l’ex-secrétaire général, Omar Aourir, a été désigné le mois de novembre dernier et avait démissionné de son poste moins de 48 heures après sa désignation.

Aourir avait refusé de cautionner la situation qui prévalait au sein de la LFP, d’où son refus d’occuper le poste de SG. Cette fois-ci, Medouar a pu trouver un secrétaire général qui a accepté la mission de SG de cette structure de gestion des championnats de football des Ligues 1 et 2. Medouar a également désigné Djamel Messaoudene au poste de vice-président de la Ligue et a confié les commissions spécialisées de la LFP aux membres de son bureau.

Cela est intervenu six mois après l’élection de la Ligue, alors que la désignation du secrétaire général, du vice-président et des présidents des différentes commissions devait intervenir juste après l’élection de la LFP.

En ce sens, la Ligue a fonctionné sans SG et sans vice-président et présidents des commissions pendant plus de six mois, ce qui explique les problèmes de gestion dans le championnat.

Le président de la LFP avait tout monopolisé à son niveau et les autres membres ne faisaient que subir les décisions prises par Medouar.

La monopolisation des décisions avait amené Medouar à commettre des erreurs qui avait failli emporter la Ligue dans leur sillage, notamment en ce qui concerne le calendrier du championnat.

C’est sous la pression des clubs que le président de la LFP a cédé et a accepté de désigner un secrétaire général et un vice-président. Désormais, les décisions de la LFP devraient être collégiales, sauf si les autres membres continuent de subir le pouvoir sans partage de Medouar, pour ainsi dire.

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COA – Musée olympique: Des documents historiques du MCA remis par Drif

Algérie 360 - Wed, 01/16/2019 - 08:15

K. M.

  L’ancien président du MC Alger, Abdelkader Drif, a remis des documents historiques du Mouloudia au Musée olympique algérien, a-t-on appris auprès de cette structure. Originaire de Tissemsilt, Drif (82 ans) a été le président du MCA, premier club algérien à remporter un titre africain, à savoir la Coupe d’Afrique des clubs champions en 1976 (actuellement la Ligue des champions). Il a également remis le diplôme honorifique décerné au MCA quand ce club avait participé à un tournoi international organisé à l’invitation du Real Madrid. Il a également remis d’autres documents historiques quand il a été président dans les années 1970.

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SA Mohammadia: Une belle embellie pour le Sari

Algérie 360 - Wed, 01/16/2019 - 08:12

Abid Djebbar

  Le Sari de Mohammadia vient d’obtenir un excellent résultat ce week-end, avec la reprise de la phase retour du championnat. En effet, les gars du SAM sont parvenus à battre, au stade Ouali-Mohamed, l’IRB El-Kerma, une formation coriace qui figure parmi le lot des prétendants à l’accession en Ligue 2, comme l’attestent ses bons résultats et son classement sur le podium. Ce résultat permet au Sari de remonter à la dixième place du classement général du groupe, devant six formations, à savoir le RCBOR, le CRBDB, le SKAF, l’IRBM, le CRBDB et la lanterne rouge l’US Remchi.

Les hommes du coach Bouazza Krachaï, certainement revigorés par leur qualification en Coupe d’Algérie, évoluent ces derniers temps dans un climat serein, ce qui n’était pas le cas auparavant. S’ils arrivent à conserver cette même cadence, les protégés du président Habib Benfetta pourraient fort bien améliorer leur classement et rêver à des objectifs plus ambitieux, pour peu qu’ils fassent preuve de volonté.

Cette embellie est de nature à satisfaire le président qui a éprouvé moult difficultés au début de ce championnat pour rassembler les joueurs et trouver des sources de financement. A l’heure actuelle, le SAM se trouve en bonne position et paraît en mesure de conserver sa place dans ce palier.

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CR Belouizdad à quand le bout du tunnel ?

Algérie 360 - Wed, 01/16/2019 - 08:09

M. Lamine

Les semaines se suivent et se ressemblent pour le CRB, qui continue de manger son pain noir. L’espoir de se maintenir en Ligue 1 s’estompe, de plus en plus, à mesure qu’avance le championnat. « A quand le réveil de l’équipe ? », ne cessent de s’interroger les fans belouizdadis, qui viennent de recevoir une douche froide à l’issue du semi-échec enregistré à domicile devant le PAC, qui a forcé le CRB au nul.

D’autres fans se demandent si le renforcement de l’effectif par de nouveaux joueurs améliorera le rendement de l’équipe, au moment où cette dernière fait du surplace en championnat. Toujours est-il que le milieu sportif belouizdadi continue de vivre dans l’illusion incarnée par ses dirigeants qui font tout pour remonter le moral des joueurs toujours sous pression, comme l’a souligné le manager général du club Saïd Allik. «On avait espéré que nos éléments remportent ce match contre le PAC, mais cela ne s’est pas réalisé. Pourtant, ils ont bien joué et se sont procuré beaucoup d’occasions, mais le dernier geste leur a fait défaut, malgré le soutien indéfectible des supporters qui continuent de croire au maintien, comme nous le sommes nous aussi. Il faut dire que les joueurs ne manquent de rien et sont mis dans de bonnes conditions de travail avec la régularisation de leurs soldes.

Cela prouve que notre sponsor majeur Holding est toujours derrière le club». Cette déclaration d’Allik, qui est investi du rôle de « pompier » dans cette situation que vit le club, vise à mettre les joueurs devant leurs responsabilités afin qu’ils fassent tout pour éviter, à leur formation, d’être reléguée en Ligue 2 à la fin du championnat. Même l’entraîneur adjoint Lotfi Amrouche reconnaît que ses éléments n’arrivent pas à se mettre en valeur pour récolter les victoires. « La pression empêche nos joueurs de gagner les matchs. Je sais qu’on se retrouve toujours en position de relégable potentiel, mais nous ne baisserons pas les bras, on continuera à se battre pour faire sortir l’équipe de sa situation actuelle », a déclaré Amrouche.

Par ailleurs, le CRB a clos le dossier du recrutement avec l’arrivée officielle de l’attaquant congolais Ousseyna Boye, qui évoluait en division inférieure du championnat danois et jouait comme attaquant. Les dirigeants ainsi que le staff technique souhaitent, ardemment, voir ce joueur régler le problème de l’efficacité dont souffre l’équipe qui jouera ce jeudi contre le Mouloudia d’Alger, au stade du 5-Juillet pour le compte de la 18ème journée du championnat.

Un rendez-vous capital pour la formation belouizdadie, qui est condamnée à remporter ce derby pour provoquer le déclic.

Car battre le MCA qui tourne très bien, en ce moment, équivaut à un véritable exploit. Les Belouizdadis sont conscients de l’enjeu que comporte cette empoignade.

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Quand tu ne seras plus là

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 01/16/2019 - 07:45
Elhourriya - Il te reste encore quelques mois. Cinq exactement, si tout va bien. Tu as décidé de ne pas renier ton serment. Je ne serai pas...
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La Banque Mouamalat As-sahiha (BMS) fête ses cinq ans d’existence [PhotoReportage]

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 01/16/2019 - 07:00
Le Calame - Lancée en 2014, la banque Mouamalat As-sahiha a fêté ce lundi 14 janvier son 5ème anniversaire lors d’une cérémonie organisée...
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Mme Lawson entre état d'âme et vérité absolue

24 Heures au Bénin - Wed, 01/16/2019 - 03:11

L'audience relative à la structure illégale de placement d'argent ICC-Services s'est poursuivie ce mardi 15 janvier 2019, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à Porto-Novo. Pour cette 17ème journée, Mme Séverine Lawson, présidente du comité de suivi de la crise liée aux structures ICC-Services et consorts a été longuement entendue par la Cour.

Les premières discussions à l'ouverture du procès ont tourné autour du double titre sous lequel la présidente du comité de suivi dépose.
Sur demande du procureur spécial, il est primordial que les informations relatives aux chiffres qu'a donné la présidente du comité de suivi en tant qu'Agent judicaire du trésor (AJT) soient confrontées avec celles de son successeur au poste d'AJT. Séverine Lawson estime pour sa part qu'elle est invitée au titre de président de comité.
Dans le rang des avocats, le débat est lancé. Certains jugent nécessaire que son successeur soit convié pour qu'il informe davantage sur la suite du dossier et les chiffres exacts puisque Sévérine Lawson a été présidente du comité en tant que AJT. D'autres par contre soulignent que c'est sous le titre de président de comité que Sévérine Lawson a géré la crise du dossier ICC-Services et non sous Agent judiciaire du trésor. La Cour quant à elle indique que l'actuel AJT ‘'ne saurait être loin des débats'' pour plusieurs motifs. Il s'agit entre autres de la désignation du président du comité de suivi prenant en compte le titre AJT, la suite de la gestion après la passation de charge et aussi du fait que dans sa précédente déposition, Mme Lawson a regretté ne pas avoir certains documents, qui ont été transmis à son successeur.

Non concordance des fonds récupérés
Dans le souci d'apprécier la possibilité d'indemniser les victimes, le procureur spécial Gilbert Togbonon a procédé à un exercice de concordance entre l'argent qu'il y a au trésor et ce qui devrait être effectivement réalisé. Le recensement effectué par l'INSAE relève une somme de 68 milliards 920 millions 683 mille francs due aux épargnants par ICC-Services.
Au greffe a indiqué le procureur spécial, il a été consigné la somme de 252 millions 653 mille 40 FCFA. Or lundi, Mme Lawson a annoncé 193 millions 721 mille 40 FCFA au Greffe.
« Par rapport aux chiffres, nous n'avons rien a retiré par rapport aux résultats obtenus par l'INSAE », a signalé Mme Lawson. Selon cette dernière, les chiffres de l'INSAE ont fait objet d'un examen par un expert en informatique. « Lorsque je devrais passer service à mon successeur le 9 janvier 2017, le rapport final du comité de suivi était disponible. (...) Lorsque je faisais le point, il y a toujours des comptes gelés et dont les montants ne font pas partie des disponibilités. Tout ce dont la Cour aurait besoin, se retrouvera dans les dossiers que j'ai remis à mon successeur », a souligné Mme Lawson à la Cour.
Au moment où le rapport devrait être déposé, poursuit-elle « j'ai pris soin d'avoir la situation du compte ouvert au trésor. Le régisseur de ce compte a pris soin de rattacher chaque dépôt effectué à chaque structure bénéficiaire ».
Elle a fait remarquer que si la volonté des promoteurs de ICC-Services était d'aider le comité à payer les victimes, ils devraient citer tous ceux qui ont bénéficié des libéralités venant d'eux.

Tégbénou et Akplogan à la barre
Emile Tégbénou a été appelé à la barre pour s'expliquer sur le fait que lors de l'enquête, il n'avait pas cité tous les bénéficiaires de ses libéralités. De plus, le promoteur de ICC-Services n'avait pas non plus déclaré l'existence de 27 milliards, objet du tapage qu'il a fait tout au long du procès.
Emile Tégbénou explique : « Au début, il n'était pas question des montants que nous avons mais plutôt de la liste des déposants. D'ailleurs le gouvernement n'était pas dans la logique de remboursement. J'ai dit à Mme Lawson qu'avec les sous qui sont avec la commission d'enquête on peut démarrer le remboursement et elle m'a arrêté automatiquement. Par rapport au financement des femmes chrétiennes, j'ai tout dit au palais et le président de la République est au courant ».
Selon le promoteur de la structure, la commission d'enquête leur mettait la pression et imposait des réponses. « Ils ont déjà perquisitionné mon domicile avant que le comité de suivi m'ait reçu. Ce qui s'est passé est totalement différent de ce qui se passe aujourd'hui avec votre Cour où on nous laisse parler librement », a rapporté Tégbénou.
Le promoteur a confié que le plan de remboursement dont il est question, c'est le PDG Guy Akplogan seul qui l'a fait dans la mesure où avance Tégébnou : « On nous a éparpillés dans les prisons au point où on ne peut plus se parler ».
Contrairement à ce qu'a annoncé Sévérine Lawson, Emile Tégbénou soutient que le gouvernement d'alors n'était pas dans le schéma de remboursement aux déposants de ICC-Services. Une déclaration qui a été partagée par Guy Akplogan. « (...) ni le chef de l'Etat Boni Yayi, ni les commissions installées n'avaient pour souci le remboursement de nos clients. On leur a demandé de nous sécuriser pour qu'on rembourse mais ils ont saisi toutes nos données de base et ont confisqué ça. On ne nous a pas permis de nous retrouver entre promoteurs de ICC pour faire le point afin de savoir comment faire », a dénoncé le patron de ICC-Services.
S'agissant toujours du plan de remboursement, les promoteurs de ICC-Services maintiennent que c'est avec l'argent des déposants qu'ils étaient dans les activités qui y sont énumérées
Me Olga Anassidé, avocat de la partie civile a désapprouvé le comité de suivi sur la nécessité d'exiger des responsables de ICC-Services de l'argent frais dont ils ne disposaient pas. L'avocate rejoint Tégbénou et Akplogan qui dénoncent le fait qu'on ne les avait pas laissés s'organiser à leur manière pour rembourser les déposants.
Face aux dépositions des promoteurs, Mme Lawson s'est dit heureuse de ne pas avoir entendu Tégbénou dire que le comité qu'elle a dirigé a exercé sur eux une quelconque pression.
Au sujet des 27 milliards, Mme Lawson persiste et signe que les promoteurs n'ont jamais parlé de l'existence d'un certain nombre de milliards qui aurait pu servir à payer les déposants. « Emile Tégbénou était le seul qui disait qu'il avait la liste de ses déposants (...) Les autres disaient qu'ils doivent avoir d'abord accès à leurs ordinateurs. Selon les informations qui me sont parvenues, j'aurais appris qu'ils ont eu accès à leurs ordinateurs mais les données étaient détruites », a-t-elle notifié. Elle pense que : « le comité s'est contenté d'exécuter la mission qui lui a été confiée de la manière dont elle pensait pouvoir le faire même si on peut avoir des choses à redire sur ça ».

Mme Lawson parle des pressions reçues
La présidente du comité de suivi a fait une longue déposition dans laquelle se mêle état d'âme et vérité absolue. Ce dossier lui aurait fait vivre des choses. « J'ai vécu des moments difficiles que je n'ai jamais eu en 30 ans de carrière. Lorsque j'ai eu la malchance d'avoir été désignée pour présider ce comité. Les gens m'ont appelée de partout pour me dire que ce dossier est une bombe mais je n'y avais pas cru. Mais c'est au fil de l'évolution du dossier que j'ai compris qu'ils avaient raison. J'ai vécu une psychose. J'ai même peur d'allumer la télé parce que j'ai peur d'entendre que Mme Lawson a volé l'argent de ICC », se désole-t-elle.
Elle a confié à la Cour qu'elle a subi assez de pressions de l'opinion publique, des médias et du gouvernement : « Lorsqu'il m'arrivait de prendre la parole pour faire le point sur l'évolution du dossier, on me traitait d'avocat du gouvernement, que je venais défendre l'Etat. Pour le commun de l'opinion, on me prenait pour le défenseur de Boni Yayi ».
Elle ajoute : « Le président de la République d'alors était si pressé et c'était à croire que en quelques jours, on devrait mobiliser les fonds et payer les déposants ». Les 8 ans que j'ai pris a géré ce dossier ICC-Services, regrette Mme Lawson, Dieu aurait pu m'épargner de ça.
A la tête du comité de suivi, l'ex agent judiciaire du trésor a dévoilé à la Cour avoir intenté et gagné des procès contre certains qui ont menti sur son compte.

La présidente piégée dans une affaire d'arnaque
Dans sa déposition à la barre, Mme Lawson a fait part de l'affaire qui l'a amenée à être interrogée par la brigade territoriale pendant 5 heures d'horloge. Selon ses récits des faits, il s'agit d'un promoteur d'une structure outre que ICC-Services qui a porté plainte contre sa personne à l'issue d'une arnaque qu'il a subie. Ce promoteur menacé par un inconnu a déposé de l'argent sur un compte et estimait que ces fonds sont destinés au président du comité de suivi. Elle raconte : « Un jour j'ai reçu un appel sur mon portable qui me dit que c'est telle personne de la présidence et qui me disait que le chef de l'Etat voulait savoir ce qui en est des autres structures. Et je lui ai dit que c'est le président lui-même qui m'a dit de me concentrer sur ICC- Services. Il m'a dit que le président a demandé d'inviter les autres promoteurs pour qu'ils remboursent aussi ». Ce correspondant dont le numéro s'est révélé après les enquêtes, fictif est celui qui a menacé le promoteur pour lui demander de l'argent.
« Je lui ai demandé de me donner les preuves et il m'a remis des fiches de versement. J'ai transmis le dossier à la BEF (...) Après enquête, l'agent de la banque qui retirait les sous a démissionné. C'est sur la base de ce fait qu'un journaliste a titré : ''Sévérine Lawson au cœur d'un scandale''. J'ai porté plainte contre lui et j'ai gagné.
Mme Lawson annonce qu'après vérification de la plainte portée contre sa personne, il s'agissait d'une mafia puisque les règles n'étaient pas respectées. « Je me suis battue pour me sortir d'affaire. Ils ont établi un procès-verbal à charge dans l'intention de m'arrêter. In fine ; le procureur a classé ce PV sans suite », a indiqué la présidente du comité de suivi.

Mme Lawson au cœur d'un plan d'assassinat
La présidente du comité de suivi s'est retrouvée embarquer dans un développement de plan d'assassinat lorsqu'elle a lu le mémorandum écrit par le procureur général Constant Amoussou.
« J'ai été choquée de voir un ami écrire de telles énormités sur moi. Après analyse, je me suis dit qu'il a raison et qu'il a fait ses opinions sur des élucubrations », a signalé Mme Lawson qui a affirmé qu'elle ignorait que le PG Amoussou avait des liens avec le Président de la République. « C'est quand j'ai lu le mémorandum que j'ai compris que c'est lui qui allait donner des avis contraires aux miens au Président de la République », renseigne la présidente du comité de suivi.
Elle a reçu une convocation de la Cour Suprême sur laquelle plusieurs noms sont inscrits y compris celui de Boni Yayi. Une fois au cabinet, des conseillers de la Cour suprême, il a été lue une décision où elle est impliquée dans une complicité d'assassinat et son accusateur était le PG Georges Amoussou. Ce dernier, souligne -t-elle à la Cour, n'avait pas les preuves de ses allégations.
A la question de la Cour de savoir si Mme Lawson ne fait pas partie d'un plan d'assassinat porté sur sa personne, la présidente de comité de suivi répond : « Il faut que je prenne des précautions. C'est possible (...) ». Selon elle, peut être qu'il y a en qui ont intérêt à ce qu'elle ne soit pas présente au procès.

Les avocats interrogent Mme Lawson
A la reprise de l'audience, c'est la phase interrogatoire des avocats à l'endroit du président du comité de suivi. Me Anassidé cherche à savoir si Abou Yayi Salomon a reversé les 300 millions qu'il a reçus indûment. « Je ne sais pas qui est Abou Salomon Yayi. Le comité de suivi n'a récupéré aucun fonds ni auprès des tiers, ni auprès des promoteurs, ni auprès des déposants. Le comité de suivi a fait ouvrir un compte au trésor public pour recevoir les montants ou les fonds qui proviendraient soient des restitutions, des produits de ventes ou des dégels des comptes », a répondu Mme Lawson.
S'agissant de la liste de ceux qui auraient restitué les montants dont ils ont pu bénéficier, elle indique que cela se trouve au niveau de la commission d'enquête judicaire ou à la Brigade Économique et Financière.
Mme Lawson est amenée de nouveau à rappeler la mission qui est assignée au comité de suivi dont elle était la dirigeante. Le comité de suivi qui est une structure opérationnelle du comité de crise a pour entre autres pour objectif de mener des investigations nécessaires sur la situation des structures illégales de collecte de l'épargne et de placement de fonds, d'inventorier avec le concours des dirigeants de ces structures tous les acquis, et rembourser aux déposants des fonds qu'ils ont spoliés.
La présidente du comité de suivi dit ne pas être en mesure d'apporter une précision quant à la concomitance où la chronologie de l'existence des différentes structures.
« Ce que je sais (...) c'est qu'il y avait la BEF qui a travaillé dans le cadre de cette affaire et il y a eu la commission autonome d'enquête judiciaire », renseigne-t-Lawson tout en notifiant qu'elle ne sait pas si elles ont œuvré en synergie.
Selon Mme Lawson les différents comités et commissions ont précédé les ouvertures des informations judiciaires. Aussi, a-t-elle mentionné que même si des informations judiciaires ont pu être ouvertes avant la création des comités, il faut apprécier la nature des missions qui leurs ont été fixées. En ce qui concerne le comité de suivi, lorsque le décret a été pris, il n'était pas question d'empiéter sur les informations judiciaires ouvertes. La priorité était que les différentes victimes soient remboursées. « Nulle part les activités que le comité de suivi a eu à mener, n'ont empiété sur la compétence des juges d'instruction », a soutenu la présidente du comité de suivi.
Il faut noter que le comité de suivi qui est une structure à caractère administratif n'a jamais évalué des biens et n'a procédé à aucun remboursement. « Il peut y avoir eu des lapsus mais ce sont les promoteurs eux-mêmes qui définissaient sur la base d'une orientation globale donnée par le comité de crise (...) le plan de remboursement avec à l'appui la liste des déposants éligibles », a clarifié Mme Lawson.
Grégoire Ahizimé, l'ex coordonnateur de la cellule de surveillance des structures financières décentralisées avait porté plainte entre les mains du procureur de la République contre ICC-Services et consorts par rapport aux infractions relevées dans ledit dossier. La Cour aimerait savoir pourquoi le pouvoir exécutif ne pouvait pas rester tranquille et laisser la justice jouer sa partition.
« Je ne sais pas ce qui a pu motiver l'exécutif (...) Pour ce que j'ai retenu de ce 28 juin 2010, c'est qu'une plainte aurait été déposée et les autorités judiciaires auraient estimé qu'il n'y avait pas matière à poursuivre », a répondu Sévérine Lawson.
Toutefois, elle pense que si cette plainte avait prospéré, on en serait pas là aujourd'hui. Pour sa part, la démarche du gouvernement était quelque part salutaire.

La conception du magistrat d'ICC-Services
Mme Lawson est appelée a dit en quelques mots ce qu'elle sait du fonctionnement de ICC-Services. D'après la compréhension du comité de suivi, il s'agit des Béninois qui menaient des activités de placements en Côte-d'Ivoire et sont revenus au Bénin pour faire la même chose mais cette fois-ci dans un cercle restreint avec une proposition d'intérêts fallacieux. Si cette activité a prospéré selon elle c'est parce que des Béninois ont été appâtés par le gain facile.
Pour la présidente du comité, les difficultés sont venues à cause de la mésintelligence entre les promoteurs de ICC-Services. « Personnellement, j'ai pensé qu'ils ont été arnaqués en plaçant en ligne les fonds récupérés auprès de leurs déposants (...). C'est quand j'ai vu leurs véhicules saisis et j'ai vu le parcours de certains sur le plan social, j'ai compris que les fonds des victimes ont été utilisés à des fins personnelles », a avancé la présidente du comité.
Mme Lawson informe que c'est à la faveur de ce procès qu'elle a appris beaucoup de choses comme par exemple la présence du DGPN Maïga sur les lieux de perquisitions. « Un jour j'étais au Palais où je devrais rencontrer le président dans le cadre de mes dossiers où je l'entendais dire à un civil de faire garder les maisons. Je lui ai dit que ça ne se fait pas, qu'il n'est pas un OPJ », a notifié l'AJT.
S'il y a eu des PV qui ne sont pas signés, il revient selon elle à la Cour de juger de la validité ou non de ces PV.
La présidente du comité de suivi s'est réjouie de la transmission du procès ICC-Services. « Au moins j'espère qu'à partir de maintenant, le nom de Mme Séverine Lawson va cesser d'être présenté comme étant celle qui accentué le malheur des victimes », a-t-elle souhaité.
Le président de la Cour Edouard Cyriaque Dossa a mis fin à la 17ème journée d'audience à la CRIET.
Les débats se poursuivront ce mercredi 16 janvier 2019.

Akpédjé AYOSSO

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Les oeuvres de l'artiste Sébastien Boko en exposition à l'Institut français de Cotonou

24 Heures au Bénin - Wed, 01/16/2019 - 01:32

L'artiste sculpteur Sébastien Boko et ses oeuvres sont sous les feux de la rampe depuis le mardi 15 janvier, et ce jusqu'au 4 février prochain à l'Institut français de Cotonou. L'ouverture officielle de l'exposition s'est déroulée en présence de plusieurs personnalités impressionnées par la qualité du travail du jeune artiste créateur.

De l'ombre à la lumière, Sébastien Boko vit ce rêve dont il a longtemps espéré la réalisation. L'exposition de ses oeuvres devant d'importantes personnalités et visiteurs de différentes nationalités. Intitulée « VOILE », ce vernissage est l'aboutissement de plusieurs années de création et d'inspiration.
Si la fortuite rencontre entre l'artiste et le ministre de l'énergie et son épouse est le point départ de cette aventure qui révèle Sébastien, c'est parce-que ce dernier possède un talent artistique. Un talent que les ministres, Dona Jean-Claude Houssou de l'Énergie,
des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci, et son homologue de la culture, Oswald Homeky présent au vernissage n'ont pas manqué de saluer. Unanimement, ils ont reconnu en Sébastien Boko un artiste talentueux qui mérite d'être révélé aux Béninois et au monde entier. Et sans hésiter, ils félicitent son parrain, le ministre de l'Energie, qui, à les en croire, a été bien inspiré en organisant cette exposition individuelle à son profit. « J'ai été heureux d'apprendre que le ministre de l'Energie a décidé de parrainer un des nôtres. Pour moi, les artistes sont des fiertés pour la nation. Je souhaite bon vent à Sébastien Boko », a dit le ministre Aurélien Agbénonci qui, au passage, a aussi remercié l'Institut français pour cette opportunité donnée à l'artiste.
Pour le ministre Dona Jean-Claude Houssou, ce vernissage est la concrétisation d'un vieux projet de l'artiste. « (...) Sébastien Boko en rêvait depuis longtemps, vu qu'il a eu l'occasion de voyager et de voir plusieurs expositions de ses pairs », a indiqué le ministre. « C'est un grand jour pour lui », a-t-il ajouté.
Pour Sebastien Boko, cette exposition désignée par « VOILE » a une signification bien précise. « Pour moi, voile, c'est le voyage, les difficultés. Ce n'est pas le voyage sur la mer. C'est le voyage de la vie, de la naissance jusqu'à la mort », a-t-il expliqué.
Marcel H.

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