ALGER – Plus de 40.000 unités de logement, toutes formules confondues, seront attribuées aux bénéficiaires janvier courant au niveau de 34 wilayas, a annoncé, mardi à Alger, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la ville, Abdelwahid Temmar.
S’exprimant lors de son allocution à l’occasion de la cérémonie de remise de 4000 clés aux souscripteurs AADL à Alger en présence du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Térritoire, Noureddine Bedoui et le Wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, M. Temmar a annoncé que plus de 40.000 unités de logement seront distribuées comme suit: 14.500 logements publics locatifs (LPL), 17.000 logements de type vente-location, 5000 aides rurales, 4000 parcelles de terrains sociales, outre 2000 logements promotionnels aidés (LPA) et 500 logements promotionnels publics (LPP).
Il a rappelé dans ce contexte, la distribution de 295.000 unités de logement, tous segments confondus, en 2018.
Concernant l’opération d’attribution de 4000 clés aux souscripteurs AADL de la wilaya d’Alger qui a eu lieu mardi, le ministre a indiqué que « le nouvel an a bien démarré par une opération de distribution de logements (AADL) « sans précédente » au niveau d’Alger.
L’attribution de ce quota de 4000 logements (AADL) à Alger n’est que la première phase d’une opération sur trois étapes, a ajouté M. Temmar, précisant qu’un deuxième lot de 3.500 logements sera distribué le 31 janvier et un troisième de 3.270 unités le 10 février prochain. Le total des logements à distribuer lors de cette opération à Alger est de 10.770 unités.
Dans le même ordre d’idées, le ministre a mis en valeur le rôle que joue la wilaya d’Alger à travers les opérations de relogement en coordination avec les Offices de promotion et de gestion immobilière (OPGI) ainsi que la direction de l’Habitat, faisant état d’environ « 100.000 familles relogées ».
Saluant le président de la République, Abdelaziz Bouteflika au nom des bénéficiaires pour « le grand intérêt qu’il porte au secteur de l’Habitat » étant la locomotive du développement, M. Temmar a affirmé que son secteur faisait travailler un nombre important de main-d’œuvre et toutes les usines de production de matériels.
Le secteur de l’Habitat s’intéressera davantage au « monde rural » en 2019, a souligné le premier responsable du secteur faisant savoir que plusieurs aides seront attribuées à la population des zones rurales afin de construire leur logement sur leur propre terrain ou sur des assiettes foncières relevant des biens de l’Etat.
Ces logements, sous forme de cités, seront pris en charge par des petites entreprises d’entreprenariat devant unifier les types de construction tout en respectant les habitudes et les traditions du monde rural, a-t-il soutenu.
Afin de garantir une réalisation accélérée au niveau des chantiers, le rôle du contrôle, à travers la l’intensification des visites inopinées qu’assureraient des cadres du secteur, sera renforcé pour présenter à un meilleur produit et éviter les défaillances notées au niveau de certains sites, affirme le ministre.
Les cadres du Secteur veilleront à l’application des plans HSE dans les chantiers et du respect par les entreprises de construction de ces plans , et ce par souci de préservation de la sécurité et de l’intégrité des ouvriers exposés aux dangers qui les menacent, à tout moment, a ajouté le ministre.
Le ministre de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a indiqué, pour sa part, que ces réalisations sont la concrétisation des engagements maintes fois soulignés par le président de la République, quant à assurer des logements décents aux citoyens. Des logements qui sont distribués par millions aux citoyens, a-t-il soutenu.
« C’est cette Algérie que veut le président de la République, une Algérie sûre et une Algérie sereine, une sécurité et une stabilité sans lesquelles, la concrétisation de tous ces programmes de développement n’aura pas été possible », indique le ministre.
Ces efforts et programmes de développement se sont concrétisés dans les différents secteurs, notamment le secteur de l’Habitat, à travers une stratégie mise en place par le président de la République en vue de permettre aux citoyens d’accéder à des logements décents », a affirmé M. Bedoui.
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Le Bénin est en passe d'avoir un code pétrolier. Avec la volonté du gouvernement à offrir aux investisseurs un arsenal juridique en matière d'exploration minière, les députés ont enclenché ce mardi l'examen de la loi portant code pétrolier en République du Bénin.
L'étude de la proposition de loi est enclenchée ce mardi 15 janvier 2019 au Palais des gouverneurs à Porto-Novo.
A cet effet, le ministre de l'Eau et des mines, Soulé Adambi et ses collaborateurs étaient au parlement en vue d'apporter des éclaircissements éventuels. Conformément aux textes régissant la plénière, c'est le président Adrien Houngbédji qui a invité le président de la commission des lois, Alexis Agbelessessi et son rapporteur, Orden Alladatin, à présenter leur rapport.
Le document en question est composé de plusieurs titres et a l'avantage de fournir au Bénin une législation sur les investissements dans la recherche du pétrole et le cadre légal de l'exploitation du pétrole.
Le député André Biaou Okounlola qui est porteur de la loi a présenté l'importance de ce code et invité ses collègues à donner leur approbation afin que le Bénin dispose d'un code pétrolier qui pourrait être le parchemin qui ouvre la porte des investisseurs dans ce secteur. Aprés différents exposés, les députés ont enclenché les deux premiers titres. Ils se retrouvent jeudi 17 janvier 2019 pour poursuivre l'examen du document.
G.A.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, continue de faire pression sur les clubs de l’élite et même de la Ligue deux pour mettre un terme à leurs déplacement à l’étranger, aussi bien lors du mercato estival que celui d’hiver, pour y effectuer leur stage de préparation.
A partir de Sétif, il était monté au créneau à nouveau le week-end passé pour rappeler que le pays dispose bel et bien d’installations sportives adéquates pour permettre une meilleure préparation de nos clubs et par ricochet, il n y a pas lieu de se déplacer à l’étranger, notamment dans des pays voisins pour s’y préparer.
Il faut dire qu’il ne s’agitpas là du premier discours du genre du responsable de la tutelle. Ce dernier, et depuis son arrivée à la tête du département de la jeunesse et des sports, n’a pas cessé de sensibiliser les responsables des clubs algériens à ce propos.
Il est vrai que le contexte économique du pays ne permet pas de continuer à débourser des sommes colossales, de surcroît en devises, mais ce n’est pas la seule raison ayant poussé Hattab à dénoncer cette pratique. «On est tous au courant de ce qui se passe dans les stages de nos clubs à l’étranger. Ces stages ne sont pas consacrés entièrement à la préparation physique et technico-tactique, comme on le laisse entendre, mais la moitié du temps de ces regroupements sert plutôt aux promenades et à la détente. La preuve, le nombre de blessures musculaires dont sont victimes les joueurs dès le début de la saison. Ils n’auraient jamais contracté de telles blessures s’ils avaient effectué une bonne préparation d’intersaison», a lâché le ministre.
Le même responsable ne compte pas rester dans le stade de la sensibilisation, d’autant que jusque-là son discours est totalement ignoré par les clubs concernés. Il a, à ce propos, averti qu’il comptait désormais interdire tout simplement aux clubs algériens d’effectuer leurs stages à l’étranger.
«Dorénavant, tous ceux qui veulent se préparer à l’étranger doivent prendre en charge leurs stages par leur propre argent, car il ne sera plus question d’utiliser les subventions étatiques dans ce chapitre», a-t-il mis en garde.
Hakim S.
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L’ancien international brésilien, Roberto Carlos, invité d’honneur de la cérémonie de remise du ballon d’or El Heddaf et le Buteur 2018, prévue lundi soir à Alger, a estimé que la sélection algérienne de football qui possède des joueurs évoluant dans les meilleurs championnats du monde, a beaucoup progressé, même si elle n’a pas remporté de titre majeur ces dernières années. «Les Algériens pratiquent un football offensif avec beaucoup de technique comme les Brésiliens.
L’équipe nationale algérienne possède des joueurs évoluant dans les meilleurs championnats du monde comme Mahrez à Manchester City, Ghoulam à Naples, ou encore Mandi et Boudebouz qui jouent en Espagne. C’est très important d’avoir des grands joueurs comme ça pour le développement et la progression de la sélection nationale», a déclaré Carlos en conférence de presse organisée lundi à Alger. «Les Algériens ont laissé un très bon souvenir lors de la Coupe du Monde 2014 au Brésil. C’est une équipe qui joue l’attaque et les Brésiliens aiment les équipes offensives. Maintenant, il faut s’appuyer sur les points forts et rester régulier pour décrocher un trophée», a ajouté l’ambassadeur du Real de Madrid avec qui il a remporté trois Ligues des Champions d’Europe (1998, 2000, 2002).
«Les cinq nominés pour le ballon d’or sont des grands joueurs qui ont prouvé leur valeur lors de la saison écoulée. Il faudra attendre la cérémonie pour connaitre le vainqueur, mais les cinq joueurs méritent le trophée», a estimé le champion du monde 2002 avec le Brésil. Appelé à donner un conseil à l’attaquant d’Al Sadd, Baghdad Bounedjah, Carlos n’a pas fait dans le détail. «S’il veut progresser et atteindre le sommet du football mondial, il doit aller jouer en Europe, mais s’il préfère gagner de l’argent, il n’a qu’à rester dans les pays du Golfe», a-t-il souligné. Carlos dont c’est la première visite en Algérie a tenu à remercier les organisateurs pour l’accueil et l’invitation à participer à la 18e édition da ballon d’or El Heddaf et le Buteur, espérant qu’il aura d’autres occasions pour venir visiter plus amplement le pays.
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Le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaâlane, a annoncé dimanche à Constantine la réception « d’ici à la fin du 1er trimestre 2019″ de la première tranche du projet d’extension de la ligne du tramway depuis la station de Zouaghi Slimane jusqu’à l’entrée de la nouvelle ville Ali Mendjeli.
M. Zaâlane qui s’exprimait en marge d’une visite de travail et d’inspection du chantier, a indiqué que les travaux de réalisation de la première tranche de la ligne d’extension du tramway de Constantine qui s’étend sur plus de 6 km étaient « en phase finale » et que le tronçon sera réceptionné « dans environ deux mois et demi ». « Un plan d’action a été élaboré et des mesures pratiques ont été mises en place pour permettre la réception dans les délais impartis de ce projet important au triple plan social, économique et environnemental », a souligné le ministre qui a salué la motivation des responsables locaux dans le suivi de ce chantier.
Rappelons que la réalisation de ce projet s’inscrit dans le cadre du programme du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, le ministre a mis en avant l’impact de l’extension du tramway de Constantine dans l’amélioration des conditions de déplacement des 400 000 habitants de la ville Ali Mendjeli et les 90 000 étudiants des universités que traverse cette ligne d’extension. Le tramway de Constantine assure actuellement le transport d’environ 30 000 voyageurs/jour. Avec la mise en service de la ligne d’extension totalisant un linéaire de plus de 10 km (plus de 4km de l’entrée d’Ali Mendjeli à l’université Constantine 2 Abdelhamid Mehri), le nombre des voyageurs qui bénéficieront de ce moyen de locomotion sera doublé, a souligné le ministre.
La première tranche de la ligne d’extension du tramway de Constantine sera renforcée par 24 nouvelles rames en plus des 20 déjà opérationnelles sur la première ligne du centre ville à la cité Zouaghi Slimane pour améliorer le service offert, a fait savoir Abdelghani Zaâlane qui a fait part de l’ambition de réaliser une extension de la ligne du tramway vers l’aéroport international Mohamed Boudiaf.
La qualité de la mobilité urbaine figure parmi les critères adoptés mondialement dans le classement des pays développés, a rappelé le ministre, précisant que « l’Algérie a franchi des pas géants dans ce sens, grâce aux investissements colossaux concrétisés durant les deux dernières décennies ».
Plus de 130 milliards de dollars ont été investis durant ces deux dernières décennies dans la réalisation de tramways dans sept villes, modernisation des ports et développement des aéroports et promotion des voies ferrées, entre autres, a rappelé le ministre, tout en mettant l’accent sur l’importance des réalisations dans l’accompagnement des efforts du développement économique du pays. Le ministre a assisté au cours de son passage à Constantine aux premiers essais techniques de la ligne d’extension du tramway, avant de se diriger vers la wilaya de Skikda, où il procédera à une visite de travail de deux jours.
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à elle seule, l’Epic Extranet a collecté plus d’un million de tonnes d’ordures ménagères en 2018, soit 100 000 tonnes de plus qu’en 2017.
Près de 200 tonnes de pain rassis ont été récupérées des décharges de la wilaya d’Alger, durant l’année 2018. Plus de la moitié, soit plus de 105 tonnes, a été collectée dans les quartiers et les cités de 31 communes qui ont enregistré des opérations de relogement dans de nouvelles cités. Le reste a été “enlevé” dans les centres urbains, communes “intra-muros” au nombre de 26 sur les 57 que compte la capitale. Cette quantité importante de pain jeté dans les poubelles l’année écoulée renseigne bien sur le gaspillage alimentaire effréné qui a pris l’ampleur d’un fléau dans la société, alors que des devises sonnantes et trébuchantes ont été dépensées pour importer le blé tendre afin de produire la baguette en question. Signalons au passage que l’Algérie demeure l’un des plus grands importateurs de blé notamment tendre. Selon les établissements publics (Epic) en charge de la collecte des déchets ménagers dans la capitale, Netcom et Extranet, le pic de dilapidation de pain rassis et autres dérivés de blé tendre ou dur est généralement atteint durant les 30 jours du mois de Ramadhan et lors des fêtes religieuses et familiales. “C’est durant ces périodes cérémoniales que la consommation prend une courbe ascendante, ce qui génère un taux de gaspillage important”, dit-on. C’est dire que les campagnes de sensibilisation initiées ces dernières années pour revenir à la consommation “nécessaire et utile” du pain n’ont pas eu l’effet escompté sur le comportement et le mode de consommation des Algériens. Le bilan dressé par les deux opérateurs chargés du ramassage des ordures ménagères fait ressortir que la production des déchets augmente d’année en année. Extranet, chargée de la collecte des déchets ménagers de deux tiers de la population d’Alger, soit 2,3 millions d’habitants, assure avoir ramassé plus d’un million de tonnes d’ordures ménagères en 2018, soit une augmentation de près de 100 000 tonnes par rapport à 2017. Le directeur général d’Extranet, Rachid Mechab, cité par l’APS, a attribué cette hausse de production des ordures, à l’augmentation du nombre de foyers dans le périmètre d’intervention de l’Epic suite aux opérations de relogement. Cet établissement couvre, à lui seul, 80%, dit-on, du territoire de la wilaya d’Alger. Autrement dit, l’Epic de Mechab assure l’enlèvement des déchets des deux tiers de la population algéroise. À en croire Mme Nassima Yakoubi, chargée de communication à Netcom, plus de 450 000 tonnes de déchets ménagers ont été collectées durant la même période (2018) au niveau de 26 communes où intervient l’Epic en question. S’agissant des opérations de tri sélectif, de recyclage et de récupération, le DG de l’Epic Extranet fera savoir que plus de 1 470 tonnes de carton, près de 53 tonnes de plastique et environ 216 000 peaux de mouton ont été récupérés durant la même période.
Il a rappelé, dans le même registre, que les matières recyclables constituent “une source importante” dans le cadre de la stratégie de développement durable et la création d’emplois. Pour sa part, Mme Yakoubi a fait savoir que Netcom a mis en place plus de 3 500 nouveaux bacs dont une partie est destinée au tri sélectif sur des sites pilotes. “L’établissement a récupéré, durant l’année écoulée, plus de 1 900 tonnes de carton et 504 tonnes de plastique”, a-t-elle conclu.
Hanafi H.
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Plus de 21 000 postes d’emploi ont été créés durant l’année 2018 dans la wilaya de Tizi-Ouzou, a-t-on appris dimanche du directeur local de l’emploi, Mustapha Aouici, à l’occasion du salon de l’emploi organisé par sa direction à la maison de l’environnement.
Sur ces 21 000 emplois, 19 993 représentent les placements réalisés par l’agence de wilaya de l’emploi (AWEM) dont 15 536 ont été effectués dans le cadre du marché classique de l’emploi, 2035 au titre du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) et 2422 en CTA dans le cadre des contrats de travail aidé (CTA), selon un bilan communiqué par le directeur de cette Agence, Tizerarine Yazid. Pour le reste des emplois, M. Aouici a précisé que 525 emplois ont été créés dans le cadre du dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) suite à la création, durant l’année écoulée, de 185 microentreprises.
Le dispositif de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) a permis, quant à lui, la création de 161 emplois suite à la mise sur pied de 58 microentreprises selon le même bilan arrêté au 31/12/2018, a-t-il ajouté. Le directeur de l’emploi, a précisé qu’en 2018 la commande publique confiée aux microentreprises, créées par la CNAC et l’ANSEJ dans le cadre de l’attribution préférentiel de 20 % de la commande publique pour ce type d’entités économiques, est de 70 marchés totalisant un montant de 293 millions de DA, ce qui a permis, a-t-il observé, la création de 329 emplois supplémentaires.
M. Aouici a relevé que la wilaya de Tizi-Ouzou recèle d’importantes ressources qui peuvent contribuer à créer de l’emploi et de la richesse. L’un de ces atouts est le secteur de l’artisanat qui a été mis en avant durant ce salon de l’emploi organisé à l’occasion de Yennayer sous l’égide du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Le directeur local du tourisme, Rachid Gheddouchi, a indiqué que quelque 5 448 postes d’emploi ont été créés en 2018 dans le secteur de l’artisanat dans les trois branches d’activité que sont les services, l’artisanat traditionnel et l’art, la production de biens et la production de services.
Le nombre d’emplois cumulés, créés dans ce secteur depuis la mise sur pied de la chambre des métiers et de l’artisanat en 1998 est de 35 019 postes, a souligné M. Gheddouchi. Ce même responsable a indiqué que le nombre d’artisans enregistrés au niveau de la CAM de Tizi-Ouzou est de 13 433 qui exercent dans plusieurs domaines dont la poterie, la bijouterie, le tissage, la vannerie, l’ébénisterie, l’art culinaire (couscous, pains et gâteaux traditionnel), l’habit et la broderie traditionnels. A l’occasion du Salon de l’emploi, le wali Abdelhakim Chater a présidé une cérémonie de remise de 16 contrats de formation-insertion au profit de tapissières d’Ath Hicham (commune d’Ait Yahia) dans le cadre d’une convention de partenariat pour la formation et l’insertion professionnelle des tisseuses de la wilaya de Tizi-Ouzou signée entre les directions locales de l’emploi et du tourisme et de l’artisanat lors de la 9ème édition du festival culturel local du tapis d’Ath Hicham.
La convention porte sur la réservation de 30 contrats de formation-insertion (CFI) au profit de tapissières du village Ath Hicham. « Ces contrats permettront aux jeunes filles de bénéficier d’une formation dans le tissage, animée par d’anciennes tapissières d’Ath Hicham et ce pour assurer la transmission du savoir-faire entre les deux générations », a expliqué, M. Aouici. Cette formation est d’une durée de six mois renouvelables une fois, soit une année durant laquelle les stagiaires vont bénéficier d’un présalaire mensuel de 12 000 DA.
Le wali a rappelé que la wilaya de Tizi-Ouzou se singularise par ses activités artisanales qui sont pratiquées par des femmes tel que le tissage, la vannerie, la poterie, l’habit traditionnel et la tapisserie et qui génèrent des ressources pour les familles. « La wilaya œuvre à la promotion de ces activités par la multiplication des salons et foires qui permettent aux artisans de vendre leurs produits », a-t-il dit.
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Le Pentagone a prolongé jusque fin septembre le déploiement des troupes américaines à la frontière avec le Mexique, pour soutenir les gardes-frontières face à l’arrivée de migrants en attendant un hypothétique mur.
«Le ministre de la Défense par intérim Pat Shanahan a approuvé la demande d’assistance du ministère de la Sécurité intérieure jusqu’au 30 septembre 2019», a indiqué un porte-parole dans un communiqué lundi. Plus de 4.500 soldats sont stationnés le long de cette frontière longue de plus de 3.000 km. Ce déploiement avait été annoncé par le président Donald Trump avant les élections législatives du 6 novembre, dans le but de contrer l’arrivée de plusieurs milliers de migrants faisant route vers les États-Unis depuis l’Amérique centrale. Il devait se terminer à la mi-décembre.
Mais le ministère de la Sécurité intérieure (DHS) avait dans un premier temps demandé au Pentagone de l’étendre jusqu’au 31 janvier, compte tenu d’une «menace continue» à la frontière. Le DHS avait ensuite adressé fin décembre une nouvelle demande d’assistance au Pentagone. Elle vient d’être approuvée, avec non seulement une prolongation du déploiement, mais aussi un changement de la nature de la mission des militaires. «Le soutien du ministère de la Défense à la frontière sud-ouest passe d’une fortification des points d’entrée à la surveillance mobile et à la détection, ainsi qu’à la mise en place de fil barbelé entre les points d’entrée», précise dans son communiqué le ministère, qui «continuera à fournir un soutien aérien».
Militaires divisés
La lutte contre l’immigration clandestine est au coeur du «shutdown» qui paralyse depuis plus de trois semaines une partie des administrations fédérales américaines. Aucun compromis n’a pu être trouvé jusqu’ici entre le président républicain Donald Trump, qui réclame 5,7 milliards de dollars pour la construction d’un mur anti-migrants à la frontière avec le Mexique, et les démocrates, farouchement opposés à ce projet, qu’ils jugent «immoral», coûteux et inefficace. M. Trump semble simplement avoir renoncé, pour le moment, à invoquer les pouvoirs exceptionnels que lui donnerait une déclaration d’urgence, après plusieurs jours à s’interroger publiquement sur cette possibilité.
Pour lui, l’immigration des Latino-Américains reste le sujet numéro un. Jeudi, il disait s’attendre à l’arrivée d’une nouvelle colonne de migrants «gigantesque», «plus grande que tout ce qu’on a vu», venue d’Amérique centrale. Des dizaines de candidats au départ se rassemblaient lundi dans la ville de San Pedro Sula, au Honduras, pour partir vers les États-Unis. Ce déploiement de soldats avait été l’un des points de désaccord qui a provoqué le départ en décembre de son secrétaire à la Défense Jim Mattis. Quand il avait rendu visite à ces soldats en novembre, il avait affirmé que le travail à court terme était surtout de poser des obstacles au franchissement de la frontière. «À plus long terme, c’est disons quelque chose qui reste à voir», avait-il lâché. Les militaires eux-mêmes semblaient divisés sur le sujet.
Certains, s’exprimant dans la presse américaine sous couvert d’anonymat, avaient fait part de leurs doutes, avant que la hiérarchie ne rappelle les consignes strictes du devoir de réserve. D’autres, interrogés par l’AFP, avaient estimé qu’ils s’entraînaient là à la défense du territoire, même sans armée en face. Les gardes-frontières sont restés seuls à intervenir face aux tentatives d’entrée en force sur le territoire américain, tirant des gaz lacrymogènes à deux reprises depuis novembre.
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Le 16 Janvier 1977, La République Populaire du Bénin a été victime d'une agression militaire conduite par le très célèbre Bob Denard en vue de mettre fin au pouvoir militaire-marxiste du Colonel Mathieu Kérékou. En ce jour anniversaire de cette agression,votre journal publie ici les confidences de Bob Denard sur cette triste affaire . C'est à travers un extrait de son mémoire publié aux éditions Robert Laffont.
www.24haubenin.info ; L'information en temps réel
EXTRAIT
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Yves Le Bret, qui continue à jouer les ambassadeurs itinérants, le capitaine Gilçou, Ferdinand Serre et Christian Olhagaray me donnent régulièrement des nouvelles des Comores. Ce qui s'y passe est inquiétant.
Ali Soilih s'empêtre dans l'isolement qu'il a provoqué. Incapable de nourrir son peuple, il se contente de l'abreuver de slogans révolutionnaires. Les Lycéens n'ont plus de professeurs depuis le rappel des fonctionnaires français. Des bandes de jeunes gens embrigadés dans des mouvements révolutionnaires régentent la vie de Moroni à la manière des gardes rouges chinois. Les caisses de l'Etat sont vides. Malgré de nombreuses missions de bons offices du président Léopold Senghor, l'homme que j'ai contribué à mettre au pouvoir ne fait rien pour renouer des relations normales avec la France. Il réclame toujours la libération de Mayotte, alors que les Mahorais sont loin de vouloir rejoindre la Grande Comore, Mohéli et Anjouan dans l'indépendance dont ils ont tout à craindre.
Consterné par la faillite de ce pays, je guette le signal qui me ramènera en océan Indien. En attendant, le président Bongo fournit une couverture à mes activités, en me confiant la fonction tout à fait honorifique d'inspecteur de sa garde présidentielle.
Le marché des missions secrètes est si prospère en Afrique que je ne tarde pas à être de nouveau sollicité. Le contact vient cette fois d'un agent marocain. A Paris, où j'ai établi ma base arrière, il me fait rencontrer le docteur Emile Derlin Zinsou, l'ancien président du Dahomey, destitué en juillet 1969 par le lieutenant – colonnel Kouandété. En octobre 1975, Zinsou a tenté de reprendre le pouvoir, mais son complot a échoué et il a été condamné à l'exil. Présidé par le général Mathieu kérékou depuis 1972, le Dahomey est devenu la République populaire du Bénin.
Mon malheureux pays est un enfer pour ceux qui rêvent de liberté, me déclare le médecin. Le tyran Kérékou vient de faire exécuter onze de mes partisans. Il faut que vous m'aidiez à renverser ce régime marxiste.
Le coup me paraît jouable à plusieurs titres. D'abord, mes contacts du SDECE m'encouragent à me mettre au service du docteur Zinsou, la France ayant tout intérêt à ce que Kérékou soit écarté du pouvoir. Ensuite, le Maroc est très embarrassé par ce général – président, dans la mesure où il a pris parti pour le Front Polisario et vient de reconnaître la République sahaouie. Enfin, les gouvernements du Togo, du Gabon, de la Côte – d'Ivoire et du Sénégal se préoccupent également des menées marxistes de leur voisin béninois. Si je décide de m'engager dans cette affaire, je bénéficierai, de toute évidence, d'appui sérieux et de fonds conséquents.
Avant de donner mon accord, je charge un jeune officier, le lieutenant Gérard, d'effectuer un petit voyage de reconnaissance à Cotonou. Il se fait passer pour un touriste, séjourne une semaine sur place et me ramène une évaluation précise des forces armées de Kérékou ainsi que des détails sur leur implantation. Selon mon espion, le Bénin serait au bord de l'asphyxie. La politique d'industrialisation engagée par Kérékou est très mal comprise par son peuple, et son armée ne semble pas bien organisée.
Dès lors, il me semble qu'il serait plus aisé d'imposer par la force un changement de gouvernement au Bénin, plutôt que d'y fomenter, après quelques infiltrations de mercenaires, un énième coup d'Etat. Le docteur Zinsou partage mon avis. Un premier versement de cent quarante – cinq mille dollars, effectué par le roi Hassan II, me permet de démarrer l'opération.
Lorsque je lance le recrutement des cent hommes dont j'estime avoir besoin pour investir Cotonou, je me heurte à une situation à laquelle je n'ai jamais été confrontée. Les temps ont bien changé depuis la fin de la guerre d'Algérie. Les anciens de l'OAS ont vieilli, et les partisans de l'Algérie française se sont recasés. Par – delà mon habituel état – major, vite rameuté, je me rends compte qu'il va falloir ratisser très large et dans de nouvelles directions.
Afin de bien marquer le caractère interne en l'Afrique de cette nouvelle affaire, je décide d'enrôler d'entrée de jeu des Africains. Je n'ai pas de mal à m'assurer le service d'une soixantaine d'hommes bien entraînés, des Béninois exilés, bien sûr, mais aussi des Guinéens, dont bon nombre ont été formés dans les Landes par mes soins.
Parallèlement, je fais activer l'enrôlement des Européens en passant des petites annonces dans les colonnes de dix quotidiens français, au nom d'une société que j'ai créée à Libreville. Alors que je m'attendais à recevoir une centaine de réponses, près de cinq mille candidatures me parviennent. Roger Bruni et moi en sélectionnons cent cinquante. Afin de ne pas attirer l'attention, les candidats sont reçus dans des hôtels parisiens par Legrand et André Cau, qui effectuent un premier tri. Ils m'envoient ceux qu'ils ont retenus. Je les questionne sur leur passé et, surtout, sur leurs attentes. Finalement, j'agrée soixante hommes, qui reçoivent chacun une avance de six mille francs correspondant à un mois de solde et l'ordre de se tenir prêts à partir à mon signal.
Les premières recrues quittent la France au début du mois de décembre. Ils voyagent par petits groupes. Accueillis au Maroc par des gendarmes, ils sont immédiatement conduits à Benguerir, près de Marrakech, sur une ancienne base américaine. Un jour où je me rends à Orly afin de veiller au bon déroulement du départ d'une poignée de volontaires, je rencontre Ferdinand Serre. Nous parlons bien entendu d'Ali Soilih, qui se comporte de plus en plus comme un dictateur.
Il est temps de le renverser, affirme mon interlocuteur.
Je suis prêt à vous aider, lui dis – je mais pas tout de suite. Je suis occupé par ailleurs. Je reprendrai contact avec vous dès que possible.
Mes volontaires, qui me connaissent sous le nom de « colonel Maurin », ignorent tout de l'opération à laquelle ils vont participer. Ce n'est qu'en recevant leur billet d'avion qu'ils prennent connaissance de la première étape de leur aventure. Je n'ai pas voulu transiger sur le secret. Cela m'a sans doute privé ainsi de quelques engagements de qualité, comme celui de Philippe de Dieuleveult, l'aventurier de la télévision, officier de réserve parachutiste. Devant mon refus de lui révéler la destination finale de l'équipe, il a retiré sa candidature en me jurant de ne pas parler de nos contacts.
Plus les préparatifs avancent, plus je suis confiant. Comme je l'avais pressenti, les ennemis de Kérékou ne se font pas prier pour financer notre mission. Après avoir versé son obole, le roi du Maroc nous garantit par contrat que le docteur Zinsou nous allouera, pour sa part, quatre cent mille dollars. En outre, René Journiac suit le montage de l'opération aux Affaires africaines et malgaches et je sais que le Président Giscard-d'Estaing s'y intéresse de près.
Tandis que je voyage entre Paris, Libreville et le Maroc, où je rencontre deux fois sa majesté Hassan II, Legrand assure à Benguerir la préparation de nos quatre-vingt-dix volontaires. Orfèvre en la matière, l'ancien parachutiste ne ménage pas nos troupes. Elles sont équipés de fusils d'assaut, de mitrailleuses, de mortiers et de lance-roquettes. Comme nous ne manquons pas de munitions, Legrand peut faire tirer ses élèves durant des heures, jusqu'à ce qu'ils acquièrent ou retrouvent des automatismes guerriers.
Mallock, que j'ai mis dans le coup, m'a fourni un avion. Il assurera depuis Gabon le transport aérien du commando. Je décide d'attaquer dans la nuit du 31 décembre 1976. Tous marxistes qu'ils soient, les officiers de Kérékou, ne manqueront pas de fêter la nouvelle année. Leur dispositif de défenses sera relâché et le coup aura toutes les chances de réussir.
Des soucis de dernière minute m'empêchent de jouer la partie au moment choisi. L'avion qui devait nous transporter n'étant pas disponible, les élèves de Legrand ne quittent leur base marocaine que le 15 janvier 1977. Avant leur départ, je les passe en revue avec le Colonel Dlimi et Gratien Pognon. Ce représentant du docteur Zinsou a décidé de prendre part à l'expédition, accompagné de son secrétaire.
C'est seulement à leur arrivée au Gabon que mes hommes apprennent enfin le but final de la mission. La base militaire de Franceville, où je les installe, est placée, pour l'occasion, sous la protection de la garde présidentielle commandée par mes amis Loulou Martin et son second, Pinaton.
L'escale gabonaise est de courte durée. Les hommes et le matériel sont embarqués dans le DC 7 à hélices piloté par un volontaire américain désigné par Mallock. Je monte à bord avec deux de mes fidèles, Roger Bruni et Jacques Lafaye, plus connu sous le surnom de Carcassonne.
On ne peut pas décoller, m'annonce alors le pilote, je crois qu'il y a une suite d'huile.
Ce contretemps n'entame pas mon enthousiasme. Je m'inquiète seulement de savoir combien de temps va prendre la réparation. Le mécanicien du DC 7, un Suédois, me laisse entendre qu'il faudra au moins deux bonnes heures. Nous débarquons et patientons sur le tarmac, en observant, du coin de l'œil, les ombres furtifs qui s'agitent autour de l'appareil.
Enfin, le pilote vient m'annoncer que tout est clair. Il est presque cinq heures. J'estime que nous serons à pied d'œuvre dans moins de trois heures.
Le DC 7 réparé se met à rouler sur la piste. Il décolle, pique droit vers la mer et, en volant au ras des flots afin de tromper les radars côtiers, prend la direction de Cotonou, qui se trouve à mille kilomètres de l'autre côté du Golf de Guinée.
Il est environ 7h30 lorsque le pilote me signale qu'il va se poser. Je me poste avec Roger Bruni près de la porte avant gauche. Chacun de mes hommes est à sa place, son arme à la main. Je les devine prêts à jouer, bien encadrés par les anciens, le rôle qui leur a été assigné.
Après le crissement des roues sur la piste, l'homme de Mallock inverse la puissance des moteurs. L'avion décélère brutalement pour s'engager presque à l'angle droit sur une bretelle de dégagement menant directement sous la tour de contrôle, devant les halls d'accueil.
Inlassablement répété à Franceville, le ballet du débarquement se met en branle. Je m'encadre dans la porte avant tandis que des volontaires, installés aux issues arrières, font glisser vers le sol des tiges de métal sur lesquelles mes premiers voltigeurs se laissent glisser comme des pompiers en alerte.
Deux blindés légers – des AML 60 d'origine française – roulent lentement vers nous. J'empoigne un fusil d'assaut armé d'une grenade antichar, vise le premier intrus et l'immobilise au milieu d'un nuage de fumée noire. Alors que Bruni le prend pour cible, le second blindé bat en retraite.
La totalité de mon commando est bientôt à terre. Personne ne semble plus se soucier de nous. Je donne l'ordre de réquisitionner une poignée de civils de service à la tour de contrôle, et de commencer avec eux le débarquement des caisses de munitions. Quelques gendarmes se réveillent. Tandis que les tirs les poursuivent, Jean-Louis s'empresse d'installer son poste radio et se met en rapport avec Marion, son homologue de la garde présidentielle gabonaise, qui se tient aux écoutes.
Quelque peu surpris par la facilité avec laquelle je me suis emparé de l'aéroport endormi, je laisse le Bosco occuper l'extrémité de la piste puis, craignant tout de même une contre-attaque, m'empresse de placer mes mortiers en batterie. Je braque ensuite une mitrailleuse sur le toit de l'aérodrome, afin d'appuyer l'avance des groupes de Legrand, qui n'attendent plus que mon ordre pour filer vers la présidence, et ceux d'André Cau qui, en empruntant un autre axe, doivent mettre hors de combat les factionnaires du camp Guézo tout proche.
La totalité de mon matériel lourd est au sol lorsque soudain, je remarque que notre pilote a laissé tourner ses moteurs, et qu'il a placé le DC 7 dans le sens du décollage. Interloqué, je demande à Jean-Louis de l'interroger en anglais.
Pourquoi ne coupez-vous pas les moteurs ? interroge ma radio.
C'est au cas où nous devrions repartir en catastrophe, répond-il sans se troubler.
En dépit de sa logique, cette réponse ne me satisfait qu'à moitié. Je demande à Bruni de surveiller le bonhomme et de le neutraliser s'il faisait mine de filer sans nous. Pour plus de sûreté, je fais garer une jeep devant la roue avant de l'avion, puis prend contact, par téléphone, avec les alliés potentiels que nous avons à Cotonou et dans les casernes béninoises. Gratien Pognon s'agite beaucoup. Il m'assure que l'armée, dans son ensemble, est prête à se rallier.
Avec son secrétaire, il appelle quelques personnalités qu'il tire du lit pour les mettre devant le fait accompli. Mais je n'obtiens aucune des garanties promises.
Pendant que nous multiplions les liaisons téléphoniques, une partie de mon commando file, par le bord de mer, vers la résidence du président Kérékou. Le palais qu'ils doivent enlever s'étale de l'autre côté d'une bande de sable dangereuse à traverser. Le lieutenant Thomas met en batterie l'un des trois mortiers pour appuyer l'avance de mes hommes, qui se lancent à l'assaut en tiraillant. Mais les gendarmes qui gardaient la tour de contrôle ont donné l'alerte avant de détaler, et la garde présidentielle de Kérékou riposte. Ma première vague recule sous son feu nourri.
Les rares messages qui me parviennent me font comprendre que notre affaire n'est pas aussi bien engagée que prévu. De toute évidence, on m'a donné, au départ, des renseignements peu fiables. Kérékou n'a pas passé la nuit dans sa résidence. Mes voltigeurs africains et européens sont à peine infiltrés dans les faubourgs endormis de la capitale, qu'il se précipite à la radio d'Etat pour inviter son peuple à repousser l'odieuse agression dont il est victime.
Les Béninois se montrent peu pressés d'obéir aux injonctions de leur président. Rares sont ceux qui se risquent à sortir de leur maison. Les rues sont libres. Même s'ils sont pris à partie çà et là par les unités béninoises manœuvrant sans ordre bien établi, mes hommes continuent à progresser. Malgré tout, l'affaire s'annonce de moins en moins bien. Gratien Pognon perd progressivement de son assurance. Aucun des notables dont il s'annonçait pourtant si sûr ne s'engage dans la rébellion.
Ni les gendarmes, ni le bataillon de parachutistes sur lequel il comptait tant ne se rangent de notre côté. Au moment où mes hommes se heurtent à la résistance imprévue de militaires nord-coréens, qui accompagnaient des dignitaires de PyongYang participant à un congrès, il me demande de les rappeler, et de donner au plus vite l'ordre de décoller. Malgré la faiblesse de mes transmissions, je commence à organiser en bon ordre le repli de mes sections.
L'alerte est maintenant générale. Tous les bateaux mouillés en rade de Cotonou donnent de la sirène, et les équipages regagnent leurs bords. Comme les officiers de Kérékou ne semblent pas vouloir engager une véritable riposte, j'ordonne un dernier tir de barrage de mes mortiers avant de faire revenir mes voltigeurs à l'aéroport.
J'ai pris place à bord d'une jeep enlevée aux gendarmes lorsque, revenant vers l'avion, je tombe nez à nez avec le premier engin d'une colonne automitrailleuses Ferret. Je m'apprête à le détruire au bazooka lorsque Bruni m'empêche de tirer. Le chauffeur du blindé profite de mon hésitation pour se défiler, et les autres engins suivent son mouvement.
Pendant le regroupement de mes troupes, les échos de la bataille prennent de l'ampleur. Je fais ramener le matériel lourd sous l'avion dont les hélices tournent déjà. Quelques voltigeurs reviennent avec des prisonniers que je fais aussi relâcher ? L'un d'eux, un civil chargé du sac de Legrand, réussit pourtant à monter dans l'avion où se tiennent déjà, Gratien Pognon et son secrétaire.
Une fois mes groupes réunis à l'aérodrome, je m'inquiète de nos pertes. Elles sont moins importantes que je ne le craignais. Deux hommes sont morts et trois autres ont été légèrement touchés. Je fais embarquer mes trois blessés légers, puis ordonne d'abandonner la plupart des caisses de munitions.
Peu après le décollage, le Bosco m'annonce que le sergent béninois qui servait la mitrailleuse placée sur le toit de l'aérodrome n'a pas été embarqué. Il s'est endormi de fatigue. Pour couronner le tout, Bruni ne retrouve pas la caisse de munitions qui contenait les papiers concernant l'opération, et que je n'avais pas voulu laisser au Gabon.
Comme je m'impatiente, il fait rapidement fouiller l'avion. apparemment, l'un des civils réquisitionnés pour débarquer le matériel l'a descendu avec les autres caisses de munitions. Nos documents sont donc restés sur le tarmac de Cotonou.
Au Gabon, après avoir fait hospitaliser mes blessés et installer le reste de mes hommes à Franceville, en attendant qu'ils touchent leur dû et puissent rentrer chez eux, je dresse le bilan de l'opération. Si je considère comme un exploit militaire le fait d'avoir réussir de débarquer en pays hostile, d'être demeuré plus de sept heures dans une ville de trois cent mille habitants en tenant en haleine une armée entière et de m'en être exfiltré sans pertes graves, pour le reste, c'est un échec cuisant.
Afin d'éviter les fuites, le commando est transféré, en accord avec les autorités marocaines, du Gabon au Sud marocain. Au bout d'un mois, les hommes sont rapatriés en Europe par petits groupes.
Les papiers bêtement abandonnés à Cotonou sont trouvés seulement trois mois après, par la commission d'enquête que l'ONU a envoyée sur place. Ils font les choux gras de Kérékou. Mon permis de conduire et ma carte d'identité au nom de Gilbert Bourgeaud, ainsi que mon accréditation au service de la République du Gabon, figurent parmi les pièces saisies.
Le complot international est ainsi établi. Les journalistes se délectent des suites de mon coup de main. Ils ignorent encore la véritable identité de Gilbert Bourgeaud et du colonel Maurin dont il est souvent fait état dans les discours incendiaires de Kérékou. Mais ceux qui gravitent depuis longtemps dans les arcanes des services secrets savent très bien à quoi s'en tenir.
Le contenu des documents finit par être intégralement publié dans les colonnes d'Afrique-Asie. Des rumeurs commencent alors à courir sur mon compte. Selon certains, Kérékou lui-même m'a fait manipuler par ses services secrets, dans le but de renforcer son pouvoir. D'autres me soupçonnent d'avoir trahi mes commanditaires. Je décide de me taire, de ne pas entrer dans la polémique, et reviens en France.
Après avoir fait le tour de la situation avec mes commanditaires, je conseille à mes fidèles de se mettre en sommeil.
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Extrait : Bob Denard et Georges Fleury, Corsaire de la République, Robert Laffont, 1998
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A. El Abci
Les habitants des 106 logements évolutifs de Didouche Mourad se plaignent de l’anarchie qui règne dans leur cité, notamment à l’entrée, où ils éprouvent de grosses gênes pour accéder, mais aussi des risques d’accident du fait qu’elle est située en bordure de la RN 3, reliant Constantine à Skikda, et où les véhicules passent en trombe, disent-ils. En effet et selon certains des habitants qui nous ont contactés hier, cette situation est derrière plusieurs accidents de la route, heureusement jusqu’à présent sans entraîner de décès ou de blessés graves. Les victimes ont été jusqu’à présent, font-ils savoir, surtout des enfants avec les tout-petits qui vont à l’école coranique de la mosquée, qui se trouve en face de la cité, en sus des élèves fréquentant le CEM «Ibn Taymia» et le nouveau lycée, ouvert récemment. «Aussi, poursuivent-ils, nous avons fait auparavant des démarches auprès de la mairie pour demander l’installation de ralentisseurs, projet qui a été accepté et dont même le traçage a été effectué après.Malheureusement, tout est tombé à l’eau dernièrement. Le P/APC vient de signifier son refus, en disant que l’endroit ne s’y prête pas et qu’il va falloir le reporter, jusqu’à trouver le lieu le mieux approprié pour son aménagement», disent-ils. Nos interlocuteurs des 106 logements évolutifs ne se limitent pas à ce seul aspect, et en énumèrent d’autres, à l’instar des fidèles de la mosquée en face de la cité, qui, aux heures de prière stationnent leurs voitures sur les trottoirs de devant la cité, poussant les piétons à descendre sur la chaussée dans leur déplacement. Et de signaler en outre, les parents d’enfants qui font des entraînements deux fois par semaine, au niveau du stade municipal situé aussi à proximité, et qui pour les récupérer n’hésitent pas non plus à stationner leurs voitures n’importe comment, ajoutant à l’anarchie des lieux.
Le résultat de tout cela pour les habitants, c’est qu’à leur sortie de la cité, ils se trouvent énormément gênés par une visibilité réduite, du fait de cette grande pagaille de stationnement sur la chaussée et sur les trottoirs. «Dans ces conditions, nous avons proposé à la mairie de Didouche d’aménager un parking dans un espace assez grand, situé à droite de l’entrée de la cité, qui a servi auparavant d’aire de jeux pour enfants, et qui a été abandonné après et retourné à l’état de piste. Son aménagement en parking soulagera les habitants des affres des encombrements de voitures devant leur cité. L’APC a promis d’étudier la question et nous attendons toujours du concret», concluent-ils.
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A. Ouélaa
Les services de la sûreté de daira de Besbes, agissant sur information faisant état de l’acheminement d’une grande quantité de corail, à bord d’un véhicule touristique immatriculé dans la wilaya de Mila, ont multiplié les patrouilles et barrages. Et, c’est à hauteur de Oued Boukhrofa que le véhicule en question a été intercepté, en fin d’après-midi de dimanche dernier. La fouille du véhicule a permis de découvrir, soigneusement caché dans deux sacs en plastique, 20 kilos de corail rouge. Une ceinture sertie de corail a aussi été saisie, contenant 260 grammes de corail.Présenté devant le tribunal de Dréan, le convoyeur de cette quantité de corail a été placé sous contrôle judiciaire. Enfin, la valeur marchande de cette quantité de corail a été estimée à plus de 500 millions de centimes.
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A. Z.
Les éléments de la sûreté de daïra d’Ibn Ziad ont arrêté trois (3) individus, âgés entre 20 et 32 ans, présumés impliqués dans des affaires de cambriolage ayant ciblé des locaux commerciaux et falsification de billets de banque en monnaie nationale et étrangère.L’enquête a été entamée à la suite d’une plainte déposée par un commerçant, signalant un cambriolage en cours dans son magasin.
Le déplacement rapide des enquêteurs permettra de prendre le cambrioleur en flagrant délit à l’intérieur du local, indique un communiqué de la cellule des relations publiques de la sûreté de wilaya. Une somme d’argent a été récupérée et le mis en cause a été emmené au commissariat, signale le même communiqué. L’enquête ouverte aboutira à la conclusion de l’implication du mis en cause dans trois autres affaires de cambriolage qui ont touché des locaux commerciaux situés au centre-ville d’Aïn Abid.
Et la perquisition du domicile du suspect permettra aux enquêteurs de récupérer tous les objets volés aux victimes, dont deux téléphones portables, des paquets de cigarettes, ainsi que des sommes d’argent en monnaie nationale et étrangère (dinars tunisiens). Lors de cette perquisition dans le domicile du suspect, signale la même source, les enquêteurs ont procédé à la saisie d’une imprimante et d’une liasse de papier blanc sur lequel devaient être imprimés des billets de banque en monnaie nationale et étrangère. Les investigations ont également permis d’arrêter deux autres individus, sur lesquels pèsent des soupçons de complicité avec le principal mis en cause dans ces affaires. A l’issue des procédures pénales, dans 5 dossiers distincts, les trois mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République territorialement compétent.The post Cambriolages et falsification de billets de banque, trois arrestations appeared first on .
A. Zerzouri
Près de 2 500 enseignants des trois paliers ont participé, hier, au concours interne de promotion aux grades d’enseignants principaux et formateurs. Les participants à ce concours ont été dispatchés à travers six (6) centres au niveau de la wilaya, nous a indiqué le directeur de l’Education, M. Mohamed Bouhali, tout en soulignant que le concours se déroule dans de bonnes conditions. Notre interlocuteur a encore souligné dans ce sillage que le même dispositif du baccalauréat a été adopté pour ce concours, notamment en matière de correction, avec codage des copies des candidats avant de passer au stade de la correction.Notons qu’au mois de décembre dernier, le ministère avait annoncé que plus de 40 000 postes sont ouverts, sur le territoire national, au concours de promotion aux grades d’enseignants principaux et formateurs. Précisant que le cycle primaire a bénéficié de la plus grande part, avec 16 353 des postes accordés, en plus de 11 751 postes pour le cycle moyen et enfin 12 790 pour le secondaire.
Quant aux conditions à remplir pour bénéficier de la promotion aux grades de professeur principal et d’enseignant formateur, les candidats et enseignants nommés du cycle primaire, moyen et secondaire, doivent justifier d’au moins cinq années d’ancienneté, pour pouvoir se présenter aux examens de promotion. Et, parmi les catégories exclues du concours, on signalera également les enseignants mis à la retraite ainsi que ceux admis aux examens professionnels organisés en 2018 pour accéder aux grades de directeur d’établissement éducatif concernés par la formation spécialisée, ou après inscription sur les listes de qualification en 2018 pour l’accès aux grades de censeur, de conseiller en éducation et de directeur adjoint au primaire.
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A. Ouélaa
A l’origine d’une vingtaine de vols, qu’il commettaient à visage découvert et sous la menace d’armes blanches, deux dangereux malfaiteurs, originaires de la localité d’Essarouel, commune d’El Bouni, connus sous les sobriquets de «Salim El Djinn » et « le terroriste », ont été arrêtés avant- hier par plusieurs policiers relevant de plusieurs arrondissements. Des plaintes ont été déposées par les victimes de ces deux agresseurs dont les agissements ont fini par installer une véritable psychose parmi les paisibles citoyens.Les deux mis en cause, présentés lundi denier devant le tribunal correctionnel de Annaba, ont été placés sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur.
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L’affaire du scandale de l’eau minérale Texanna connait un nouveau rebondissement.L’usine est sous audit, jusqu’à la détermination de l’origine des corps(résidus) étrangers, qui menacent la santé des consommateurs.
C’est ce qu’a révélé lors de son passage à la chaîne 3de la Radio nationale Abderrahmane Benhazi, directeur général du contrôle au ministère du Commerce. Il a, à cette occasion, expliqué que cette mesure de suspension de l’activité de production de l’unité Texanna a été engagée « après avoir constaté la présence de corps étrangers dans certains lots, notamment les lots 310, 314 et le 315 ». Et d’indiquer que « Plus de 37 prélèvements d’échantillons ont été effectués ».
L’activité de l’usine suspecte depuis une année
Monsieur Benhazi a fait savoir que l’usine « faisait l’objet d’un suivi de la part des services de contrôle de la qualité du ministère du Commerce depuis janvier 2018 ». « Est-ce que le problème se pose au niveau de la production ? De la source ? Du filtrage ou de l’emballage ? Nous sommes en train d’étudier tous ces aspects », conclut le directeur général du contrôle au ministère du Commerce.
Par : R. N.The post Scandale de l’eau minérale texanna : L’usine mise sous audit appeared first on .
M. Aziza
Le spectre de la grève plane toujours sur le secteur de l’Education. Pourtant, les réunions bilatérales de dialogue entre la ministre et les syndicats du secteur se poursuivent encore. Selon certains syndicats «la grève nationale prévue le 21 janvier prochain sera probablement maintenue» pour ne pas dire «inévitable».Le président de l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (Unpef), Sadek Dziri, a déjà tranché en affirmant que sa formation est pour le maintien de la grève en attendant bien évidemment la clôture de la série des réunions bilatérales avec le reste des syndicats, afin de décider d’aller en bloc vers une grève nationale.
Ayant déjà rencontré la ministre de l’Education le 9 janvier passé, les membres de l’Unpef parlent d’insatisfaction, voire de mécontentement, quant aux résultats obtenus à l’issue de leur rencontre avec Nouria Benghabrit. Sadek Dziri a reconnu que «les discussions étaient longues, intenses et très franches, mais nous n’avons rien obtenu», «nos revendications n’ont trouvé aucun écho positif».
Ce qui a irrité encore les syndicats ce sont «les déclarations provocatrices de la ministre de l’Education» qui avait accusé les syndicats, dimanche dernier sur la radio nationale, de vouloir mettre la pression sur l’Etat et d’avoir failli à leurs engagements envers la tutelle et le secteur. Elle avait alors affirmé que «les syndicats de l’Education n’arrivent même pas à s’entendre entre eux, notamment sur la question des œuvres sociales».
Le président de l’UNPEF a qualifié les déclarations de la ministre de «graves». «Dire que les syndicats veulent faire pression sur l’Etat, il faut d’abord qu’elle sache que l’Etat appartient à l’ensemble du peuple algérien, et l’Algérie nous appartient, à nous tous». En ce qui concerne les pressions exercées par les syndicats, le syndicaliste affirme qu’ «il faut également qu’elle sache que la mission principale des syndicalistes est de défendre les droits des travailleurs en privilégiant en premier lieu le dialogue constructif, mais si les syndicats n’obtiennent ni réponses ni résultats positifs, ils passent automatiquement et logiquement au front supérieur en faisant une pression pacifique, qui est généralement la grève ou la tenue de rassemblements». «Les syndicats du monde entier procèdent ainsi, pourquoi les syndicats algériens doivent-ils faire exception ?», s’interroge-t-il.
Le porte-parole du conseil des enseignants des lycées d’Algérie (CELA), Idir Achour, a affirmé pour sa part que «selon des échos, la grève serait inévitable». Il soulignera que son syndicat devra se réunir avec la première responsable du secteur au cours de la semaine prochaine. En ce qui concerne les dernières déclarations de Nouria Benghebrit, Idir Achour précise que la situation actuelle mérite une autre approche. «Une approche de dialogue constructif et de concertation continue», précise-t-il. Il notera que la ministre a évoqué un désaccord entre les syndicats sur la question des œuvres sociales, pourtant ce point n’a guère été évoqué dans la plate-forme de revendications des syndicats protestataires.
Pour lui, «Nouria Benghebrit est en train d’alimenter des conflits qui ont déjà existé et existent toujours entre les syndicats». «Ce n’est pas du tout une façon de gérer un dialogue, ; elle veut par ses déclarations provocantes gagner du temps et j’estime qu’elle n’est pas sur la bonne voie».The post Selon des syndicats de l’Education: La grève du 21 janvier inévitable appeared first on .
Yazid Alilat
Les discussions entre la coordination nationale des imams et le ministère des Affaires religieuses et des Waqfs « se poursuivent dans un bon climat», a indiqué hier mardi son coordinateur national Djelloul Hedjimi.Il a expliqué dans une déclaration au Quotidien d’Oran que « nous avons entamé des discussions avec le ministère à travers une commission spécialisée, et jusqu’à présent, ces pourparlers se déroulent dans de bonnes conditions». Interrogé sur ses attentes quant à la réussite de ces discussions, M. Hedjimi a indiqué que « l’essentiel est qu’on a commencé ces séances de discussions avec une commission du ministère», que « le dialogue a été lancé». « L’essentiel est que ces discussions se déroulent sans préconditions». Selon M. Hedjimi, « le ministre a accepté que ces discussions (avec la coordination des imams) soient menées sans conditions, et nous sommes satisfaits».
En outre, « le ministre a accepté de discuter sur toutes nos revendications», ajoute- t-il, avant de souligner que « ces discussions procèdent par priorités, selon l’importance des points à négocier». « Pour nous, le point le plus important est la révision du statut particulier de l’imam, la révision de la grille des salaires et d’autres points tout aussi importants». Il a également indiqué que des experts issus d’autres départements ministériels seront appelés à participer à ces discussions, notamment pour résoudre ou clarifier certains points de la plateforme de revendications des imams, dont la révision du statut particulier de la profession. « En tous les cas, les discussions devraient porter sur nombre de points et préoccupations de notre profession, et on va voir ce qu’il en ressortira avec ces discussions directes avec le ministère», a souligné M. Hedjimi, qui a manifesté sa « satisfaction» quant au lancement de ce cycle de discussions avec le ministère des Affaires religieuses autour de leurs revendications, dont une hausse des salaires et la révision du statut particulier. Pour arriver à tenir ces séances de travail avec une commission spécialisée du ministère, la coordination des imams avait à plusieurs reprises, entre le mois de mai et novembre derniers, menacé de recourir à des « sit-in» de protestation, et parlé de « grève » des imams. Dans la plateforme des revendications des imams, il y a également le logement, ainsi que « la dépénalisation du métier de l’imam ». Le statut particulier actuel des imams, qui date de 2008 et que la coordination veut revoir, prévoit en cas d’incitation à la violence des poursuites judiciaires. Les mêmes revendications portent également sur l’ouverture d’une formation continue dans les universités et l’application du principe d’égalité des chances pour les imams. Actuellement, les salaires des imams, qui émargent à la fonction publique, varient de 30.000 DA à 40.000 DA, plus les primes. La revendication de la profession d’une amélioration des salaires n’est pas nouvelle, et dure depuis la dernière revalorisation des salaires, en 2008, avec les nouveaux statuts des imams, payés selon les barèmes de la fonction publique, puisqu’ils émargent au budget du ministère des Affaires religieuses et des Waqfs. « Nous revendiquons autant une hausse des salaires des imams que la mise en place d’un nouveau statut particulier », insiste M. Hadjimi. Au mois de mai dernier, la coordination avait organisé un sit-in de protestation devant le siège de l’UGTA, à Alger. En 2008, le département des Affaires religieuses avait proposé dans le projet de statut particulier des fonctionnaires du secteur, et selon les grades, des primes entre 6.000 et 10.000 DA, alors que le salaire de base des imams est de 28.000 dinars. La coordination des imams d’Algérie, une organisation affiliée à l’UGTA, a, par ailleurs, manifesté son optimisme quant à la résolution de « toutes nos revendications». « Le ministre a accepté toutes nos propositions-revendications. Il s’agit maintenant de les discuter point par point», a-t-il dit.The post Statut particulier, hausse des salaires, formation: Les imams satisfaits des discussions appeared first on .