GHARDAIA- Une enveloppe de cinq (5) milliards DA a été octroyée à la wilaya déléguée d’El-Menea afin de booster sa dynamique économique et améliorer les indicateurs de développement, a indiqué mercredi à l’APS le wali déléguée, Ahmed Dahmani.
Cette enveloppe, dégagée par le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire du Fonds de garantie et de solidarité des collectivités locales, sera consacrée aux secteurs vitaux des quatre communes de cette wilaya déléguée (Mansoura,Hassi-Lefhel, Hassi El-Gara et El-Menea) afin de mieux répondre aux besoins grandissants de leur population, a-t-il souligné.
Ce financement portera principalement sur des actions de proximité en rapport avec différents secteurs d’activités, surtout celles ayant une relation directe avec la vie quotidienne du citoyen, dont l’éducation, la santé, les ressources en eau (AEP et assainissement), l’éclairage public,l’aménagement urbain, les routes et la jeunesse et les sports, a détaillé M. Dahmani.
Outre la mise à niveau et l’amélioration urbaine des différents quartiers des communes précitées, ces actions tenteront également de corriger les dysfonctionnements spatiaux constatés, l’amélioration du cadre bâti et de l’accès aux infrastructures de base, ainsi que la prise en charge des doléances de la population, notamment en matière de la scolarité et de la santé, a signalé le wali délégué.
« Nous ambitionnons de consolider le développement que connait la région d’El-Menea depuis son élévation au statut de wilaya déléguée et d’assurer un développement harmonieux dans les différentes communes afin d’en faire une région attractive et moderne », a-t-il indiqué.
Ces actions visent essentiellement à offrir des infrastructures adaptées, des espaces écologiques, une vie sociale et un cadre de vie à même de favoriser le bien-être et l’épanouissement social et culturel des habitants de cette wilaya déléguée, a fait savoir le wali délégué avant d’ajouter que le cho
L’objectif de ces actions est d’améliorer l’intégration de cette nouvelle wilaya déléguée, de valoriser et moderniser le tissu urbain de ses communes, ainsi que d’améliorer et optimiser la qualité de services des différents secteurs d’activité afin de consolider l’attractivité de la région.
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Dans le cadre de l’enquête diligentée par les services de sécurité qui avaient privilégié une complicité interne, deux employés de la société de transport de fonds ont été identifiés et arrêtés au siège de l’entreprise à Baba Hassen. Âgées respectivement de 24 et 50 ans, les deux suspects ont été désignés par la direction de l’entreprise. L’enquête suit son cours ….
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On commence par en savoir un peu plus sur les mobiles du limogeage du préfet du Littoral Modeste Toboula.
Le préfet du Littoral est gardé à vue depuis mardi dans les locaux de l'ex BEF, Sous-direction des économiques et financières pour une affaire domaniale. Modeste Toboula serait impliqué dans le morcellement et la vente des domaines appartenant à l'État dans la ville de Cotonou et surtout dans la zone de l'aéroport.
Plusieurs autres autorités sont aussi interpellées dans le cadre de l'enquête.
Un géomètre est aussi gardé à vue par la police.
Le ministre des finances a été auditionné en sa qualité de garant du domaine public. Romuald Wadagni à expliqué n'avoir donné aucune autorisation dans la transaction des domaines en question. Il est libre de ses mouvements.
D'autres informations judiciaires sont ouvertes à l'encontre du préfet du Littoral, à la brigade criminelle. Il s'agit de la plainte d'un citoyen portant sur des coups et traitements inhumains subis de sa part ou de ses garde-corps. L'autre affaire concerne des coups et blessures et remonte avant sa nomination au poste de préfet du Littoral.
Modeste Toboula qui vient d'être limogé de son poste va répondre des différentes accusations devant la justice dans les prochains jours.
D. M.
ALGER- Les relations algéro- mauritaniennes vivent un élan de vitalité notamment en matière de coopération économique dans laquelle une tendance à la densification et la diversification s’affirme.
Parmi les facteurs favorisant ce renforcement de la coopération économique figurent l’ouverture du passage frontalier « Chahid Mustapha Benboulaid- PK 75 », en août 2018, offrant ainsi un avantage décisif aux exportations algériennes vers ce pays avec la réduction du coût et de la durée du transport des marchandises.
Selon des statistiques officielles, pour le seul mois de janvier 2019, près de 800 tonnes de produits algériens, destinés au marché mauritanien, ont été acheminées via ce nouveau passage frontalier entre les deux pays, outre les vols cargo d’Air Algérie qui contribuent au transport des produits algériens vers la Mauritanie.
Par la même voie terrestre ou par la voie maritime, d’autres chargements de produits algériens sont arrivés en Mauritanie, augmentant sensiblement les exportations algériennes vers ce pays voisin.
Toutefois, cela demeure au deçà des aspirations au regard des capacités d’exportations de l’Algérie et d’absorption du marché mauritanien, en attendant de passer à une étape supérieure au double niveau du volume et de la diversification. Et d’introduire ainsi le marché de la CEDEAO via la Mauritanie.
Selon les déclarations des officiels des deux pays, « des contacts sont en cours pour toucher les marchés de la sous-région ». Ainsi, une première rencontre entre des opérateurs algériens et des responsables du dépôt malien a été organisée, le 30 janvier 2019, au siège de l’ambassade d’Algérie à Nouakchott.
Le dépôt, situé au sein du port de Nouakchott, emmagasine des produits en provenance du Maroc, de l’Asie et de l’Union européenne avant de les acheminer par route vers le marché malien.
Cette dynamique est également le résultat d’une grande activité déployée par les hommes d’affaires des deux pays et la multiplication de leurs rencontres.
A cet effet, une délégation algérienne, composée de 38 hommes d’affaires et de représentants de sociétés, privées et publiques, avait séjourné en Mauritanie du 26 au 30 janvier 2019. Inversement, une forte délégation de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Mauritanie est attendue à Alger le 23 février courant, sur invitation de la Chambre Algérienne du Commerce et d’Industrie (CACI).
Ces rencontres se situent dans le prolongement de celles organisées en mai 2017 et octobre 2018 à Nouakchott et qui ont permis la signature de plusieurs contrats d’approvisionnent ou de représentation. La synergie entre les deux parties commence à s’esquisser.
Symptomatique de cette nouvelle donne dans les relations entre les deux pays, les trois vols hebdomadaires Alger-Nouakchott et retour d’Air Algérie affichent des taux de remplissage appréciables et sont parfois pleins, selon la compagnie nationale de transport aérien.
–Une volonté de conférer « un caractère d’excellence » aux relations bilatérales–
Beaucoup est attendu de la mise en place, dans les prochains mois à Bir Moghrein, de la LOGAM, acronyme de base logistique algéro-mauritanienne, selon les observateurs. Fruit d’un partenariat entre les groupes GMA (Algérie) et HB (Mauritanie). Elle assurera l’entreposage des marchandises algériennes et boostera d’une manière significative les exportations algériennes dans la sous-région.
Sur un autre plan, de nombreux nouveaux showrooms de produits de sociétés algériennes seront inaugurés au cours de l’année 2019 à Nouakchott. Ils viennent s’ajouter aux salles d’exposition déjà en place depuis 2017.
Les travaux de réalisation du plus grand showroom jamais réalisé en Mauritanie, sont engagés. Il accueillera des véhicules montés en Algérie.
Les exportations ne se limitent plus aux produits agricoles, agroalimentaires et électroniques et électroménagers. D’autres secteurs en Algérie s’emploient à placer leurs produits aussi.
Il faut signaler, dans ce cadre, un bon début du groupe Divindus qui exportera incessamment des cabines et des chalets en préfabriqué, vers la Mauritanie.
D’autres commandes suivront, au regard du grand marché de la construction en préfabriqué actuellement en gestation avec les besoins de nombreuses compagnies pétrolières internationales installées dans ce pays.
Dans le même élan, de nombreuses sociétés algériennes commencent à soumissionner à certains Avis d’appels d’offres internationaux lancés par le gouvernement mauritanien dans les domaines des produits pharmaceutiques, phytosanitaires et industriels.
A noter que le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a reçu ce mardi à Alger le ministre mauritanien de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement, porte-parole officiel du gouvernement, à l’occasion de la visite de travail qu’il effectue à Alger en sa qualité d’envoyé spécial du président mauritanien, indique un communiqué des services du Premier ministre.
L’envoyé spécial du président mauritanien s’était entretenu auparavant avec le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel sur les relations bilatérales marquées par une « dynamique accrue » à la faveur de la concertation régulière entre les responsables des deux pays.
L’entretien avait porté aussi sur « les échanges qui connaissent une courbe ascendante », traduisant, ainsi, la volonté mutuelle du président de la République, Abdelaziz Bouteflika et de son frère Mohamed Ould Abdelaziz, président de la République islamique de Mauritanie, de conférer aux relations algéro-mauritaniennes « un caractère d’excellence ».
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Le préfet du Littoral Modeste Toboula et le ministre chargé de la décentralisation et des collectivités locales Barnabé Dassigli viennent d'être relevés de leurs fonctions par le chef de l'État Patrice Talon. Les raisons de leur limogeage ne sont pas encore rendues officielles. Mais selon des sources confidentielles, elles pourraient être liées aux affaires domaniales, surtout celle pour laquelle le préfet Toboula est gardé depuis mardi à la Sous-direction des affaires économiques et financières de la police républicaine, ex BEF.
D. M.
Par Aomar MOHELLEBI
Les mis en cause ont été interpellés pour le chef d’accusation d’infractions à la législation des stupéfiants et substances psychotropes.
Pas moins de 36 personnes ont été appréhendées par les services de police de la wilaya de Tizi Ouzou, dans le cadre des affaires inhérentes au trafic de drogue depuis le 1er janvier 2019, a rapporté, hier, la cellule de communication de la wilaya de Tizi Ouzou. Ainsi, notre source a indiqué que ces individus sont liés à différentes affaires s’élevant à 25. Les mis en cause ont été interpellés pour le chef d’accusation d’infractions à la législation des stupéfiants et substances psychotropes.
Les individus cités dans ces dossiers ont été présentés au parquet, 12 ont été placés en détention préventive et 24 ont été cités à comparaître, ajoute notre source. Toujours dans le cadre de la communication du bilan des activités de la police dans la wilaya de Tizi Ouzou depuis le 1er janvier 2019, et au chapitre des affaires relatives aux crimes et délits contre les personnes, (coups et blessures volontaires, menaces et injures, etc.), les services de la police judiciaire ont traité 104 affaires mettant en cause 133 personnes, lesquelles ont été présentées au parquet.
Six parmi elles ont été mises en détention préventive, 124 ont été citées à comparaître et trois ont été placées sous contrôle judiciaire. S’agissant des affaires relatives aux crimes et délits contre les biens, (atteinte aux biens, vols simples et dégradation), les mêmes services ont eu à traiter, durant la même période, 60 affaires mettant en cause 72 personnes, lesquelles ont été présentées au parquet. Six ont été mises en détention préventive, une a été placée sous contrôle judiciaire, 64 ont été citées à comparaître alors qu’une autre personne a bénéficié de la liberté provisoire. Notre source a révélé, par ailleurs, qu’au volet des affaires relatives aux crimes et délits contre la chose publique (ivresse publique et manifeste, conduite en état d’ivresse, outrage à corps constitué), les services ont tiré au clair 47 affaires impliquant 62 personnes, lesquelles ont été présentées au parquet: quatre ont été placées sous contrôle judiciaire et 58 ont été citées à comparaître.
En outre, s’agissant des atteintes aux bonnes moeurs, six affaires ont été traitées, impliquant neuf personnes, lesquelles ont été présentées au parquet: trois ont été placées en détention préventive, une a été placée sous contrôle judiciaire et cinq ont été citées à comparaître. Notre source a indiqué, par ailleurs, que dans le cadre de la lutte contre la criminalité urbaine, des opérations dites coup de poing, ont été initiées durant la période considérée, ciblant 311 points (quartiers sensibles, lieux publics, cafétérias, marchés, gare routière et chantiers de construction).
Au total, 2651 personnes ont été contrôlées, 24 parmi elles ont été présentées au parquet, pour divers délits. Il s’agit entre autres de port d’armes prohibées, détention de stupéfiants et de psychotropes, individus recherchés et autres délits. Ces opérations se sont soldées par la mise en détention préventive de deux personnes. Il y a lieu de souligner qu’au volet de la sécurité publique, le service concerné a recensé 53 accidents de la circulation au cours desquels, 67 personnes ont été blessées et trois ont trouvé la mort.
Enfin et dans le cadre du suivi et de la gestion des commerces réglementés, le service de police générale et de la réglementation, a procédé à trois propositions de fermeture de débits de boissons (différentes catégories), trois exécutions d’arrêtés de fermeture (débits de boissons alcoolisées de différentes catégories) et effectué 70 contrôles et suivis (débits de boissons).
Le même service a délivré 30 arrêtés de fermetures (tous commerces confondus) et effectué cinq sorties sur le terrain avec la commission de contrôle. Au total, 20 contrôles et suivis de divers commerces ont été également enregistrés depuis le 1er janvier 2019.
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Par Ilhem TERKI
C’est plutôt pragmatique. Certains espèrent tisser des liens, d’autres encaisser de l’argent ou acquérir de l’expérience…
Le printemps s’annonce et les étudiants ont tout leur temps pour «bosser», pas durant les examens, puisque, ces derniers, sont terminés. Mais plutôt, pour la prochaine élection présidentielle… Ils sont nombreux à vouloir travailler ce jour-là. Certains, pour de pures convictions politiques, d’autres pour acquérir une certaine expérience et certains, bien évidemment, pour de «l’argent». Ils s’intéressent à la classe politique, sans s’engager vraiment. Ils observent, sans commenter. A présent, les étudiants sont pointés du doigt.
Au département des sciences politiques et relations internationales, université d’Alger, les étudiants sont perplexes. Ils s’intéressent sans pour autant s’impliquer. «J’ai déposé mon dossier cette semaine au siège de l’APC où j’habite, pour travailler le jour J», explique, Nadia.Ben, jeune étudiante en master, rencontrée à la faculté des sciences politiques. Pour cette jeune fille, ce n’est pas la première fois qu’elle participe au scrutin national, qui est une occasion en or pour elle et pour ces semblables.. «A chaque fois que des élections se préparent, je participe.
Présidentielle ou législatives, je ne rate aucune occasion, puisque ça me permet d’avoir un contact concret avec des responsables et des électeurs», souligne la même étudiante en précisant que de plus en plus, les étudiants s’inscrivent au niveau de leurs APC pour décrocher un poste. «En 2014, c’était ma première expérience. L’occasion s’est présentée et je l’ai saisie», fait savoir un autre étudiant. Il révèle que s’il aura l’occasion de le refaire durant la prochaine élection qui se prépare, il ne ratera en aucun cas cette «opportunité». C’est pragmatique. Certains, d’entre eux, espèrent tisser des liens, afin de trouver un véritable «poste de travail, une fois qu’ils terminent leurs études supérieures.
«Ils sont nombreux à s’intéresser à la prochaine élection présidentielle. Beaucoup de mes amis cherchent l’occasion pour y mettre le pied. Qui sait? peut-être, la chance me sourira, à moi et je trouverais, enfin un travail», conclut cet étudiant ses propos. On note dans ce même sillage, que ce ne sont pas, que les étudiants qui s’intéressent à ce «travail». Nombreux sont ceux, qui sont excités par l’idée d’y participer. Certainement, plusieurs facteurs rentrent en considération. Le fait, que cette mission est rémunérée, résume beaucoup de choses. «Les simples agents sont récompensés par la somme de 4000 DA, la journée», explique un fidèle adhérent à cette mission.
Il explique, que souvent, les étudiants font les petites tâches, les autres responsabilités sont attribuées aux enseignants, par exemple, puisqu’ils sont plus expérimentés en la matière.
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El-Houari Dilmi
Alors que plusieurs véhicules ont été signalés volés ces dernières semaines non sans susciter une certaine inquiétude chez la population, les services de la Sûreté de la wilaya de Tiaret ont réussi à démanteler un réseau de voleurs de voitures et arrêté quatre individus. En effet, lors d’un point de presse tenu lundi au niveau du siège de la Sûreté de wilaya, l’on saura qu’à la suite de longues et minutieuses investigations, les enquêteurs de la police ont réussi à mettre le grappin sur quatre individus âgés entre 21 et 35 ans et récupéré trois voitures dont une utilisée par la bande de voleurs. Du matériel utilisé dans le casse des véhicules, quatre téléphones portables et une somme d’argent ont également été saisis. L’enquête se poursuit pour déterminer d’éventuelles complicités afin de récupérer d’autres voitures, toujours déclarées volées, selon la Sûreté de wilaya.The post Tiaret: Un réseau de vol de véhicules démantelé appeared first on .
Khaled Boumediene
Comme chaque année, la Sûreté de la wilaya de Tlemcen dresse son bilan d’activités. Les résultats obtenus durant l’année 2018 sont plutôt satisfaisants. Selon le commissaire divisionnaire, Boudjelal Brahim, chef de la Sûreté de la wilaya de Tlemcen, les atteintes aux biens, aux personnes, à la chose publique, aux mœurs, ainsi que les cambriolages et les escroqueries financières ont connu une baisse notable l’année écoulée dans la wilaya de Tlemcen. Le trafic de carburant dans la wilaya et autres contrebandes ont totalement disparu grâce au renforcement du dispositif sécuritaire au niveau des frontières avec le Maroc, ce qui a permis aux services de la police de concentrer leur mission au maintien de la paix, l’ordre et la sécurité du public et à appliquer les lois et les règlements s’y rattachant, ainsi qu’à assurer des services de protection, d’intervention d’urgence, de sauvegarde des biens et de prévention, d’encadrement des grands évènements sportifs et manifestations culturelles, et à contribuer au développement d’un milieu de vie de qualité, en partenariat avec la communauté, les autorités des différents niveaux, les autres services ainsi que les instances sociales concernées et des collaborateurs qui partagent le sens et l’exigence de cette mission. Le seul point négatif concerne le trafic de drogue qui a connu une hausse dans la wilaya, la recrudescence des cas d’agressions et de violences contre les mineurs et les femmes ainsi que l’apparition de plus en plus du phénomène de cybercriminalité. Animant, lundi dernier, une conférence de presse en présence des commissaires principaux, Bouabdallah Brahim (renseignements généraux), Bouamama Belkheir (police judiciaire), Chouikhi Abdelkafi (sécurité publique), Stitou Malika (formation), le commissaire Dahou Moussa (police générale), l’officier de police Bellaha Nabil (chargé de la cellule de le communication et des relations publiques) et des chefs de sûreté des daïras a indiqué que ses services ont traité, en 2018, près de 5853 affaires de criminalité (atteintes aux biens, aux personnes, à la chose publique et aux mœurs, infractions économiques et financières, drogue et cybercriminalité), dont 5172 solutionnées, ce qui constitue un taux de 88,36%. Parmi les 6753 personnes interpellées (dont 463 étrangers) dans ces affaires, 1574 ont été écrouées, 5238 relaxées et 404 autres en état de fuite. En termes de quantités de marchandise saisie, le même responsable évoque près de 23,60 quintaux de résine de cannabis, 83, 26 grammes de cocaïne et 14435 comprimés psychotropes. En 2017, les chiffres étaient respectivement de 8,93 quintaux de kif traité, 12,71 grammes de cocaïne et plus de 9770 comprimés psychotropes. Pour la contrebande, près de 44 affaires ont été enregistrées par la Sûreté de wilaya en 2018 où 77 personnes ont été interpellées dont 19 mises sous mandat de dépôt, 40 relaxées et 18 en état de fuite. Il a été en outre procédé à la saisie de 63 véhicules, 01 camion, 19 motos, 23962 unités de boissons alcoolisées, 640 kilos de métaux non ferreux et cuivre, 1264 paquets de médicaments, 1173 unités d’explosifs et pétards, 1518 cartouches de cigarettes, 27000 boîtes de chicha, 3,40 de corail, 1551 kilos de dattes, 7200 sachets de tabac à chiquer, 44 téléphones portables, 01 lot de pièces détachées, 2.384.500 DA, 8.336 dollars américains, 51350 euros et 220 dirhams marocains et un drone et ses accessoires. Le conférencier a également souligné que pas moins de 265 femmes et 135 mineurs ont été victimes de violences durant la même période. Le chef de la Sûreté de Tlemcen indiqué enfin que ses services ont enregistré 16 cas d’homicides, 908 de blessures et coups volontaires, 478 menaces et 242 injures et insultes.The post Tlemcen: La violence contre les femmes et les mineurs en hausse appeared first on .
El-Houari Dilmi
Les services de la Sûreté de la wilaya de Tiaret ont saisi, lundi, près d’une tonne de viandes blanches, apprend-on dans un communiqué transmis à notre bureau. Selon la même source, la police d’assainissement et de protection de l’environnement était en tournée de routine dans la ville de Tiaret quand elle a intercepté deux camions frigorifiques chargés de près d’une tonne de viandes blanches sans disposer du certificat vétérinaire. La marchandise saisie, jugée consommable après avis de l’inspection vétérinaire, a été remise contre procès-verbal au centre d’accueil pour personnes âgées de la ville de Tiaret. Les deux camions ont été saisis et leurs conducteurs présentés devant le tribunal de Tiaret.The post Une tonne de viandes blanches saisie appeared first on .
Belkecir Mohamed
Elle est arrivée à point nommé cette mise en service de gaz naturel dans une région où l’hiver est rigoureux, notamment dans les monts des Béni Chougrane qui abritent la bourgade de Ferraguig avec ses 5.000 habitants. 235 familles ont vu leurs foyers raccordés au gaz de ville à partir d’une conduite secondaire distante de 16 kilomètres du réseau principal. Finies les corvées de la bonbonne de gaz butane trimbalée sur des kilomètres. Le coût de cette opération est de plus de 530 millions de DA. Les citoyens pourront enfin passer cet hiver au chaud et apprécieront d’autres conforts de cette énergie.The post Mascara: Le gaz enfin à Ferraguig appeared first on .
Hadj Mostefaoui
La direction de la distribution d’El-Bayadh (ex-Sonelgaz) vient d’achever une vaste opération de sensibilisation sur les dangers que représentent le monoxyde de carbone ainsi que l’utilisation des équipements de chauffage à usage domestique, dont les travaux de pose doivent être exécutés par des agents dûment agréés par elle.Pas moins de cinq équipes composées de techniciens expérimentés en chauffage et en plomberie ont sillonné durant les trois derniers mois l’ensemble des foyers des petites et grandes agglomérations des 22 communes de la wilaya, y compris les hameaux nouvellement raccordés au réseau national afin de rappeler aux usagers les risques d’accidents dus aux fuites d’émanation de gaz brulés mettant plus particulièrement l’accent sur la nécessité pour chaque foyer de s’assurer que les bouches d’aération des pièces sont constamment vérifiées.
D’autre part, ces agents ont procédé à la vérification d’appareils de chauffage, fraîchement acquis par des familles en vue de détecter des fuites éventuelles de gaz.
Notre source souligne que ses équipes se sont rendues dans plus de 15.000 foyers, déclarés à risques, dans les hameaux, invitant les chefs de familles à ne pas laisser les enfants manipuler les appareils de chauffage et encore moins à procéder à l’allumage des poêles à gaz.
Pour rappel, la wilaya a enregistré une nette baisse des accidents dus au monoxyde de carbone.
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Farid Haddouche
La chambre de l’agriculture de Bouira vient d’organiser, en collaboration avec l’Institut technique des cultures maraîchères et industrielles (ITCMI), une journée de vulgarisation sur les techniques de la production de la tomate industrielle et les perspectives de son développement. Ont été conviés à cette rencontre les producteurs de la tomate, des transformateurs et des experts de l’ITCMI. La wilaya de Bouira est une région favorable à toutes les cultures maraîchères, suivant le raisonnement de Mme Samira Lamara, ingénieur agronome à l’ITCMI, qui fera une longue démonstration afin d’initier les producteurs intéressés sur l’itinéraire technique à suivre dans la production de la tomate industrielle qui est en fait une activité peu répandue dans la wilaya de Bouira, étant donné que les producteurs locaux pratiquaient dans le passé et jusqu’à présent uniquement la culture de la tomate maraîchère, c’est-à-dire de consommation.D’ailleurs il a été révélé par M. Zemouche, secrétaire général de la chambre de l’agriculture de Bouira, qu’il y a entre 50 et 100 hectares seulement de tomate cultivée, ce qui est en somme très dérisoire. Alors que dans le pays d’autres régions ont développé de manière fulgurante la culture de la tomate industrielle. L’oratrice mentionnera les wilayas d’Annaba, Skikda et Jijel à l’Est, Boumerdès, Tipaza et Chlef au Centre, et Relizane, Mostaganem et Aïn Témouchent à l’Ouest. C’est dans la perspective d’encourager les producteurs de la wilaya de Bouira à s’intéresser au développement de la culture de la tomate pour pouvoir passer au stade industriel. En comptant nécessairement sur les secteurs concernés qui doivent les accompagner par la formation et le soutien dans le cadre du programme élaboré à cet effet.
L’experte abordera dans ce cas l’itinéraire à suivre par le producteur potentiel pour parvenir à une meilleure tomate tant au plan qualité que quantité. Elle citera les variétés de la tomate les plus adaptées au climat local et aussi selon les régions. Ainsi, nous saurons l’existence des variétés les plus cultivées en Algérie comme la Rio Grande, El gon, Castlong, Heintz, Sabra, Nema, Pico de Aneto et Roma, selon l’intervenante. Cette dernière parlera également des autres variétés hybrides, en citant la Zigola, Fehla, Zenith, Baguira, et les variétés à maturité groupée qui sont : Albatros, Baraka et Ercole.
L’intervenante dévoilera la mise en place de cette culture en insistant beaucoup sur la préparation du sol, dont les labours nécessitent 25 à 30 cm de profondeurs, et l’utilisation du Covercrop pour briser les mottes et enfouir la fumure (engrais). Ensuite, il est question pour le cultivateur d’épandre de la fumure organique à raison de 30 à 40 tonnes à l’hectare. Pratiquer après si nécessaire une désinfection du sol en procédant à l’élimination des mauvaises herbes. Comme le semis direct de la tomate industrielle est de plus en plus répandu, cette pratique est donc recommandée aux producteurs, quoique en Algérie le recours à la pépinière pour la production des plants reste la règle générale. Autrement les époques des semis se situent de la mi-janvier à la mi-mai, c’est selon les régions aussi, d’après le raisonnement de Mme Samira Lamara.
Cette dernière encouragera vivement les producteurs de la tomate maraîchère à s’insérer dans la culture de la tomate industrielle qui offre de bénéfiques perspectives. En définitive, cette rencontre a permis également de créer des liens entre les producteurs et les transformateurs de la tomate dans le but de consolider cette filière qui est peu développée dans la wilaya de Bouira pour ne pas dire inexistante.
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