“Cette visite a été décidée suite à des entrevues avec Yacine Aissiouane, député du RCD, et des responsables de la JSK”, précise un communiqué de Cevital.
La cérémonie de pose de la première pierre du futur centre de formation de la JSK est programmée pour ce dimanche 24 février dans la région d’Oued-Aïssi, à une dizaine de kilomètres de la ville de Tizi Ouzou. Selon le site officiel de la JSK, “cette cérémonie sera rehaussée par la présence du président du groupe Cevital, Issad Rebrab, qui prendra en charge la réalisation de cette infrastructure, soit un acquis qui rentre dans le cadre du partenariat durable qui lie la JSK à son sponsor majeur, Cevital”.
De son côté, le groupe Cevital a confirmé, dans un communiqué rendu public, hier, qu’Issad Rebrab “se rendra ce dimanche à Oued-Aïssi où il visitera le site qui accueillera le centre de formation de la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK)” et qu’“il sera accompagné de Chérif Mellal, président de la JSK ainsi que d’autres responsables du club”. Cevital précisera que “ce centre, premier du genre en Algérie, sera une pépinière de talents pour toute la Kabylie” et qu’”il sera dédié à la détection, la formation et la préparation des jeunes footballeurs aux compétitions de haut niveau”.
Il est vrai que ce projet a toujours constitué une préoccupation majeure de la nouvelle direction du club kabyle du fait qu’il constituera un véritable réservoir de jeunes footballeurs qui serviront les couleurs du club de Kabylie comme il peut constituer aussi une source de revenus conséquents pour la JSK dès lors que le club kabyle pourra envisager le transfert des joueurs vers d’autres clubs d’Algérie ou à l’étranger. Le centre comprendra un bloc d’hébergement et de restauration, des salles de soins et de réunion ainsi qu’un local administratif et plusieurs terrains d’entraînement au profit des jeunes talents qui seront intégrés dans la nouvelle académie de football de la JSK qui vient d’être créée et confiée à l’ancien capitaine d’équipe de la JSK et de l’équipe nationale des années 80, Ali Fergani qui sera secondé dans sa tâche par d’anciens joueurs du club tels qu’Ali Benlahcène et l’ex-gardien de but international Lounès Gaouaoui.
Et comme la direction de la JSK tient à jeter les premiers jalons d’un club réellement professionnel, voilà qu’elle a fait venir, cette semaine à Tizi Ouzou, un spécialiste français de formation de jeunes footballeurs, en la personne de Guillaume Mulak, ancien footballeur qui a dirigé le centre de formation du club français de l’US Concarneau, durant ces cinq dernières années, et qui est pressenti pour prendre la direction du futur centre de formation de la JSK. “Un centre de formation est indispensable pour un club de football professionnel et je peux vous assurer que ce sera le premier du genre en Algérie et nous sommes heureux que le groupe Cevital, qui fait beaucoup pour la promotion de la jeunesse algérienne, nous ait donné son accord pour nous accompagner dans ce projet”, dira le président de la JSK, Chérif Mellal, qui s’est déclaré “très honoré d’accueillir ce dimanche Issad Rebrab sur le site d’Oued-Aïssi”.
Mohamed HAOUCHINE
The post Centre de formation de la JSK: Le président de Cevital posera la première pierre ce dimanche appeared first on .
Le Forum de Liberté reçoit ce dimanche 24 février 2019, à 10h30, à la salle de conférences du journal, à El-Achour (Alger), Abdelaziz Belaïd, président du parti El-Moustaqbal et candidat à l’élection présidentielle du 18 avril prochain.
L’invité animera une conférence-débat sous le thème : “Présidentielle 2019 : quelles chances ou quel rôle pour les adversaires de Bouteflika ?”
La presse est cordialement invitée. Le Forum est ouvert au public dans la limite des places disponibles.
Il sera, par ailleurs, possible de suivre le direct du Forum sur notre page Facebook et de poser des questions à l’invité dans l’espace dédié à cet effet.
The post Dimanche 24 février au siège du journal: Le Forum de “Liberté” reçoit Abdelaziz Belaïd appeared first on .
A la fin du mois de mars, l’Afrique découvrira la liste complète des 24 équipes qui disputeront la 32e phase finale de la CAN-2019 qu’organisera l’Egypte durant la période du 21 juin au 19 juillet. C’est la première fois qu’un tournoi de la CAN se joue à une période différente (été au lieu de l’hiver) et avec un nombre aussi important (24) de participants.
Avant la dernière journée programmée le 23 mars, 14 pays ont obtenu leur billet pour Egypte-2019. Il s’agit de l’Egypte (pays organisateur), Madagascar, la Tunisie, le Sénégal, le Maroc, le Mali, l’Ouganda, le Nigeria, l’Algérie, la Mauritanie, la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Ghana, et le Kenya. Le tirage au sort aura lieu le vendredi 12 avril au Caire. Cette cérémonie qui sera effectuée au pied des Pyramides devrait connaître quelques modifications au niveau de la procédure. Celle-ci sera définitivement entérinée à l’issue des qualifications. Les résultats des matchs de la dernière journée devront déterminer aussi bien les sélections qui occuperont le statut de têtes de série que le reste des contingents.
Plusieurs scénarios se présentent, en ce sens. La classification prendra en considération de nombreux paramètres et événements. Aussi, la seule qualification au tournoi de 2019 vaudra à son auteur 2 points, sa participation éventuelle à l’édition de 2017 au Gabon donnera lieu à 3 points en sus d’un point récolté pour la qualification à la 31e phase finale. Pour les équipes ayant pris part au rendez-vous final de 2015 (Guinée-équatoriale), ce sont deux autres points qui s’ajouteront en sus d’un demi point (0,5) récolté à la suite de sa qualification au tournoi abrité par le pays de Téodoro Obiang Nguema Mbasogo. Pour l’édition d’avant, celle de 2013, tenue en Afrique du Sud, les qualifiés auront droit à un point.
Ce qui donne pour l’Algérie, présente aux phases finales précitées, une note pleine de 9,5 points. Le compteur des Algériens s’arrête à cette note, la CAF devant attribuer aux cinq qualifiés de la zone Afrique au Mondial-2018 en Russie (Tunisie, Egypte, Maroc, Nigeria et Sénégal) leur offrira un autre point.
Bien entendu, il ne s’agit pas uniquement de la qualification à ces tournois pour avoir le meilleur score puisque les résultats pendant ces tournois finaux agrémenteront les comptes de chaque équipe. Le gagnant de chaque CAN aura droit à 6 points, le finaliste 4, le demi-finaliste 3 et le quart de finaliste 2. Le gagnant de chaque groupe durant la phase finale a droit à 3 unités, son dauphin aura 2 points et le 3e empochera un point.
D’autres points sont accordés aux cinq équipes ayant représenté l’Afrique au Mondial-2018. Durant la compétition en Russie, les cinq représentants africains sont sortis bredouilles dès le 1er tour. Dans leurs, classements respectifs, le Maroc et l’Egypte ont terminé 4es alors que les trois autres (Tunisie, Sénégal et Nigeria) ont conclu le premier tour à la 3e place de leurs poules respectives. Les deux premiers décrocheront 3 points alors que les seconds toucheront 4 unités.
Ce qui nous donne un pot de tête de série probable formé pour un tournoi à 24 équipes, de la Côte d’Ivoire, de l’Egypte, du Ghana, du Sénégal, de la Tunisie et du Maroc. L’Algérie fera partie du second pot qui devrait comprendre le Mali, le Nigeria, l’Ouganda et la Mauritanie. Le Kenya, Madagascar, le Cameroun (s’il obtient le deuxième billet qualificatif) ainsi que d’autres équipes encore en attente de confirmation de leur qualification à la CAN-2019 compléteront le pot 3 et formeront le 4e groupe.
Pour le Mondial-2022 au Qatar dont les éliminatoires débuteront l’automne prochain, la Fifa devrait prendre en considération son classement de juillet prochain. Le hic est que ledit classement sera publié le 18 juillet alors que la finale de la CAN-2019 se tiendra le lendemain (19 juillet). Cette équation devrait être résolue sous peu par les deux instances de football. Il faut juste rappeler que la formule de compétition pour les éliminatoires du Mondial-2022 ne devrait pas changer de celle appliquée pour la CM-2018. A savoir 1 tour préliminaire de 14 matchs suivi d’un tour d’élimination directe en aller et retour pour dégager les 20 équipes qui formeront les cinq poules d’une phase de championnat.
M. B.
The post Phase finale de la CAN-2019 et qualifications au Mondial-2022: L’Algérie dans le pot 2 appeared first on .
Le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia, à travers une correspondance en date de ce mercredi 20 février 2019, a notifié la non-conformité au parti des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe).
Selon la correspondance du ministre de l'intérieur, ni les statuts, ni le règlement intérieur figurant au dossier des Fcbe ne sont signés ni des membres fondateurs ni de leurs mandataires. La liste des membres fondateurs produite dans le dossier de demande de mise en conformité diffère de celle déposée aux services du ministère de l'intérieur à la création du parti, précise la lettre. Or, selon les stipulations de l'article 12 des statuts des Fcbe, il ne peut être qualifié membres fondateurs que ceux qui avaient été déclarés fondateurs à la création du parti. « Sont appelés membres fondateurs, les personnes physiques qui ont créé le parti. Ceux sont les initiateurs.... », (art.12 des statuts).
En raison de ces irrégularités, le ministre de l'intérieur n'a pu délivrer le certificat de conformité au parti des Forces cauris pour un Bénin émergent.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le dossier déposé par le parti Forces Cauris pour un Bénin émergent (FCBE) pour l'obtention du certificat de conformité est déclaré par le ministère de l'intérieur non conforme à la loi. C'est ce qu'a notifié Sacca Lafia au secrétaire exécutif national du parti FCBE dans une correspondance en date du mercredi 20 février 2019.
Le parti FCBE ne pourra entrer en possession du certificat qui atteste son existence officielle. Selon la correspondance adressée au parti, il ressort de l'examen de leur dossier que
« ni les statuts, ni le règlement intérieur figurant au dossier du parti ne sont signés ni des membres fondateurs ni de leurs mandataires ».Sacca Lafia notifie que la liste des membres fondateurs produite dans le dossier de demande de mise en conformité diffère de celle déposée aux services du ministère de l'intérieur à la création du parti FCBE.
Or, explique le ministre Lafia, selon les stipulations de l'article 12 des statuts du parti il ne peut être qualifié membres fondateurs que ceux qui avaient été déclarés fondateurs à la création du parti ». Cet article mentionne :
De plus, renseigne la correspondance du ministre, le procès-verbal du congrès de mise en conformité indique qu' « à l'effet de cette mise en conformité, il a été constaté que le parti a déjà apprêté les dossiers suivants : le procès-verbal de mise en conformité du parti FCBE et plus de 1500 dossiers complets des membres fondateurs représentants les dossiers de plus de 15 membres fondateurs par commune (...) ».
« Or, l'examen des dossiers du parti déposés à sa création en février 2018 révèle qu'il n'y a que 287 personnes figurant sur la liste des membres fondateurs. L'affirmation contenue dans ce procès-verbal, contraire au contenu de ces dossiers enregistrés par les services du ministère de l'intérieur apparaît ainsi comme une fausse déclaration », a exposé le ministre de l'intérieur.
Sacca Lafia rappelle qu' « à toutes fins utiles, la mise en conformité exigée aux partis politiques existants par l'article 56 alinéa 2 de la loi nº 2018-23 du 17 septembre 2018 portant charte des partis politiques en République du Bénin s'entend, en ce qui concerne le nombre des membres de la justification par ces partis, de 15 au moins par commune ».
Le ministre de l'intérieur informe que le dossier n'étant pas conforme à la loi, le certificat de conformité ne peut être délivré.
Akpédjé AYOSSO
La notification de non conformité adressée au Secrétaire exécutif national du parti FCBE
Le Centre africain de recherche scientifique et de formation (CRES), est un centre qui offre une gamme variée de formation en environnement et développement durable pour les niveaux Licence et Master. Les régimes d'études sont entre autres, les formations en ligne, présentielle ou en cours du soir.
Voir : www.cres-edu.org
La phase de dépôt des dossiers de candidatures à la CENA pour les élections législatives du 28 avril 2019 débute ce jeudi 21 février 2019. L'annonce a été faite ce mercredi 20 février 2019, par le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA) au cours d'une sortie médiatique.
« Le processus de l'organisation des élections législatives du 28 avril 2019 entrera (...) jeudi 21 février dans l'une de ses phases décisives avec la réception au siège de l'institution, des déclarations de candidatures des partis politiques engagés dans la compétition électorale », a déclaré Emmanuel Tiando, président de la CENA.
Ces déclarations de candidatures seront faites conformément à la nouvelle loi portant code électorale en République du Bénin, entre autres aux dispositions des articles 43 à 47.
Par ailleurs, le président de la CENA rappelle aux partis politiques, qu'aucun dépôt de pièces, aucun ajout, ni suppression de nom et aucune modification ne peut se faire après le dépôt des dossiers de candidatures, sauf en cas de décès comme l'indique l'article 46, alinéa 12 de la loi n°2018-31 du 09 octobre 2018, portant code électoral en République du Bénin.
Au regard de cet article, Emmanuel Tiando invite les candidats et les formations politiques à « faire preuve de vigilance, de grande attention et de rigueur dans la constitution des dossiers de candidatures et à s'assurer de leur complétude avant de se présenter devant les agents récepteurs ».
Dans le cas contraire, informe le président de la CENA, les dossiers de ces partis risque d'être rejetés à la phase d'enregistrement, quand bien même ce rejet pourrait faire l'objet d'un recours devant la Cour constitutionnelle.
Il indique qu'un exemplaire de modèle de formulaire de déclarations de candidature est disponible au siège de l'institution à Cotonou. Il peut être téléchargé aussi sur le site de la CENA.
La phase de dépôt prend fin le 26 février 2019.
Akpédjé AYOSSO
Les raisons de limogeage de Toboula et Dassigli
En Conseil des ministres ce mercredi 20 février 2019, le gouvernement Talo a rêvé les raisons du limogeage du préfet de Littoral Modeste Toboula et du ministre chargé de la décentralisation et des collectivités locales, Barnabé Dassigli. Ces derniers ont été limogés suite au compte rendu des investigations relatives aux opérations irrégulières de lotissement et de transactions sur le domaine de l'Etat à Fiyégnon 1 dans le 12ème arrondissement de Cotonou.
Selon le compte rendu, les enquêtes ont révélé qu' « en dépit du décret nº 2005-684 du 03 novembre 2005 portant classement de la zone à vocation touristique exclusive de la route des pêches, des spéculations de toutes sortes ont été conclues sur ce domaine de l'Etat, des années antérieures jusqu'en 2018 et 2019, en violation de la loi ». Ayant fait le constat, le directeur de l'Agence Nationale de Promotion des Patrimoines et de Développement du Tourisme (ANPT), par lettre en date du 14 novembre 2017, a appelé l'attention du ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale sur les velléités de prise de possession privée de ce domaine en attente d'aménagement dans le cadre du projet de développement touristique inscrit au Programme d' Actions du Gouvernement.
Le compte rendu renseigne qu' « en réponse, celui-ci l'a rassuré, dans sa correspondance datée du 20 novembre 2017, qu'aucune opération de cette nature n'était entreprise et a précisé avoir instruit les préfets de l'Atlantique et du Littoral d'interdire et d'empêcher tous éventuels travaux de lotissement ». Toutefois, le gouvernement à travers le relevé du Conseil des ministres informe que dès le 08 mars 2018, le ministre de la décentralisation, Barnabé Dassigli tirant partie d'une délimitation qui aurait été faite du domaine en cause, a ordonné « la reprise des travaux de remembrement dans la localité par le géomètre initialement en charge desdites opérations et instruit le préfet du Littoral par message radio, de procéder à la levée de la mesure de suspension antérieurement prescrite ».
Suite aux ordres du ministre Dassigli, le préfet du Littoral Modeste Toboula par un arrêté du 12 mars 2018, a levé les mesures d'interdiction des travaux de lotissement de Fiyégnon 1 et permis l'attribution, par le géomètre, de plusieurs parcelles à diverses personnes. Modeste Toboula a aussi bénéficié de 03 parcelles d'une superficie totale de 533 m2, lesquelles sont enregistrées au nom d'un proche parent.
De plus, les investigations ont relevé qu'au cœur de ces opérations irrégulières de lotissement et de transactions, se trouve le nommé Clément Dari, anciennement Secrétaire permanent de la Commission nationale des Affaires domaniales (CNAD) du ministère en charge de la Décentralisation.
« L'intéressé est en réalité le promoteur du cabinet de géomètre qui a commencé les travaux d'état des lieux suspendus en 2001 dans la zone, et en a repris les rênes, une fois admis à faire valoir ses droits à la retraite », indique le Conseil des ministres.
Au regard de ces faits qui impliquent le ministre Dassigli et le préfet Toboula dans ces affaires domaniales, le président de la République Patrice Talon a procédé à leur limogeage.
Le ministre de la Justice et de la législation a été instruit aux fins de veiller à la poursuite des investigations et d'en rendre compte au Conseil des ministres.
Akpédjé AYOSSO
Les derbys USM Harrach – RC Kouba au centre et RC Relizane – WA Tlemcen à l’ouest seront à l’affiche de cette journée de Ligue 2, prévue ce week-end.
Ces confrontations entre voisins devraient captiver l’attention, surtout qu’au-delà du cachet derby, l’enjeu sera de taille pour chacun des quatre antagonistes, avec d’un côté l’USMH et le RCK qui luttent pour leur survie, et de l’autre, le RCR et le WAT qui jouent l’accession en Ligue 1. Des matchs indécis, qui restent ouverts sur différentes probabilités, puisque chacun de ces quatre clubs évoluera comme à domicile, faisant qu’ils peuvent tous aspirer à la victoire. Le choc de haut de tableau, entre la JSM Béjaïa et l’ASO Chlef lui aussi ne devrait pas manquer de piment, car mettant aux prises deux sérieux candidats à l’accession, qui à désormais huit journées de la tombée de rideau, veulent engranger le maximum de points et espérer ainsi faire partie du lot qui accèdera en Ligue 1, l’an prochain.
De son côté, le mal classé l’ASM Oran, qui reste sur une très belle victoire en match derby contre l’ES Mostaganem (5-1) sera appelé à effectuer un périlleux déplacement chez le MC El Eulma (5e) et qui lui aussi reste sur un bon résultat, puisqu’il a ramené un nul (2-2) de chez le WA Tlemcen. La lanterne-rouge USM Blida ne sera pas mieux lotie que l’ASMO, puisqu’elle sera appelée à se rendre chez le leader NC Magra. Un ogre qui semble ne rien vouloir lâcher dans cette dernière ligne droite du parcours et avec la ferme intention de faire partie du lot montant. Autres matchs intéressants, qui vaudront probablement le détour, les chocs entre clubs de milieu de tableau JSM Skikda – Amel Boussaâda et MC Saïda – US Biskra, car là encore, il sera question de recoller au peloton de tête, ou tout au moins, éviter de sombrer dans les abysses du classement.
En effet, le championnat touche à sa fin et il serait donc regrettable pour l’un de ces clubs de se retrouver en plein dans la zone de turbulence, car cela pourrait tout simplement lui être fatal. Cette 22e journée se clôturera avec le déroulement du match ES Mostaganem – USM Annaba, dont la date a été repoussée en raison de la participation de l’USMAn aux quarts de finale de la coupe d’algérie.
Programme
Demain
USM Harrach – RC Kouba (15h)
JSM Skikda – Amel Boussaâda (15h)
MC Saïda – US Biskra (15h)
NC Magra – USM Blida (15h)
MC El Eulma – ASM Oran (17h)
RC Relizane – WA Tlemcen (16h)
Samedi
JSM Béjaïa – ASO Chlef (15h)
ES Mostaganem –
USM Annaba (reporté)
The post Ligue 2 mobilis – 23e journée: USM Harrach – RC Kouba en tête d’affiche appeared first on .
Avec la participation d’architectes, d’historiens, d’écrivains, de poètes et de journalistes, la rencontre aura lieu ce samedi 23 février à l’occasion de la Journée nationale de la Casbah.
Né en 1954 à Oran, Ahmed Amine Dellaï a effectué des études de sociologie à Paris. La recherche sur le «melhoun» qui le passionnait déjà personnellement est devenue son objet d’étude principal. Parmi ses publications sur le sujet, une anthologie des textes du «melhoun» parue en 1996 ainsi que Les chants de la Casbah, paru en 2003 à l’Enag dans le cadre de «l’Année de l’Algérie en France» et Paroles graves, paroles légères (chantres de l’Ouest algérien) paru en 2005. Il codirige avec le professeur Hadj Miliani un groupe de recherche sur les cultures populaires en Algérie auprès du Crasc (Centre de recherche en anthropologie et sciences sociales).
Le chaâbi-melhoun d’Alger
Force est de reconnaître aux maîtres du chaabi algérien, le mérite d’avoir revisité avec talent et bonheur, les qacidas du patrimoine poétique arabe maghrébin, quelque peu oubliées, et, qui plus est, de les avoir choisises avec un goût très sûr. Textes marocains, pour la plupart, qu’ils ont dépoussiérés, et auxquels ils ont redonné un nouveau souffle, une nouvelle vie, et une audience plus large. La verve, le brio, parfois la truculence, et cette nervosité, cette sensibilité à fleur de peau, typiquement algériens, ont tellement habité, transfiguré ces textes, au-delà des nuances dialectales mêmes, qu’ils sont devenus, au fil du temps, une partie intégrante de l’univers poétique et musical de notre pays. Et le temps était venu, nous a-t-il semblé, de rassembler et de publier une partie, non négligeable, de ce répertoire qui a longtemps nourri les rêveries de nos parents et grands-parents. De le sauver de l’oubli, et de le rendre, matériellement et intellectuellement, aussi accessible que possible aux générations présentes et futures qui y trouveront, elles aussi, matière à enchantement et, pourquoi pas, à réflexion.
Chansons de la Casbah est le titre d’un livre élaboré par Ahmed Amine Dellai qui semble vouloir parler de toutes les casbah, celles de Constantine, de Marrakech, d’Alger ou de toute autre ville ancienne avec ses nombreux vestiges, ses odeurs, ses couleurs, ses artisans et cafetiers, ses hommes et femmes qui l’ont glorifiée dans les maisons aux patios enluminés par une mosaïque multicolore. C’est la ville arabe dans toutes ses spécificités architecturales et humaines.
Un livre, une longue histoire
En composant pour la chanson, les poètes ont aussi fait l’histoire de leur cité, mais leurs poésies ont tendance à devenir aujourd’hui anonymes; le livre d’Ahmed Amine Dellai arrive à point nommé pour susciter le désir de connaître, rappeler que derrière chaque chanson du chaâbi il y a un nom à retenir, celui d’un homme ou d’une femme qui a mis ses qualités artistiques et ses capacités d’expression au service d’une cause sacrée.
Le livre de Ahmed Amine Dellai, qui a vu le jour aux éditions Enag en 2003, apporte aux jeunes intéressés, dont des descendants de la Casbah, ce qu’ils n’ont pas le droit d’ignorer. Et si nous en parlons, c’est non pas seulement parce qu’il s’agit là d’une partie intégrante d’un pan de nos traditions culturelles, mais par souci de reconstituer une longue histoire.
La Casbah adulée par ses chanteurs
L’Algérien ou le Maghrébin qui croit encore en l’avenir du passé doit se sentir fier du patrimoine hérité des ancêtres. Ahmed Amine Dellai est de ceux qui ont contribué à la reconstitution de cet héritage, apportant par là la preuve que les mentalités vont dans le sens de la dégradation. La documentation est telle que les jeunes d’aujourd’hui attirés pour la plupart par les musiques d’ailleurs, ne se reconnaissent plus dans les productions de nos anciens qui étaient incontestablement des artisans du langage.
L’auteur est allé chercher dans le «melhoun» qui a donné naissance aux genres musicaux dits populaires, comme le chant bédouin oranais, le «ayay» des Hauts-Plateaux, le malouf constantinois, le haouzi tlemcénien, le aroubi de la région algéroise, le asri, le raï, le chaâbi dont cheikh M’hamed El Anqa et Dahmane El Harrachi restent des figures de proue.
Les chanteurs de toutes les générations ont su mettre en valeur leur musique vocale en l’adaptant aux textes poétiques du genre haoussa, melhoun, moghrabi ou a toute autre composition de paroliers, pour chanter avec un accompagnement instrumental approprié.
C’est de cette façon que de grandes qacidas classiques ont charmé des générations au points d’acquérir, au fil du temps, une grande popularité.
Ayant été désigné sous différentes appellations, comme le zajul maghrébin, le chaâbi a gagné l’estime des masses populaires pour son rythme et son contenu.
Si le public est pleinement satisfait, c’est parce que cette poésie chantée a su répondre à l’attente du public en prenant en charge l’ensemble de ses préoccupations. Comme toutes les musiques populaires du monde, le chaâbi reste indémodable et peut encore connaître de beaux jours si rien ne vient bouleverser la vie.
Le chaâbi ou genre indémodable
En dépit de son nom péjoratif, «melhoun», qui lui a été choisi par des hommes de lettres d’une certaine époque, en raison de ses écarts aux normes syntaxiques et lexicales, cette poésie garde sa valeur et sa qualité d’adaptation à la musique instrumentale.
Parlant de cette forme de chaâbi, Léon l’Africain (Description de l’Afrique), cité en introduction par l’auteur de ce livre, dit en son temps (XVIe siècle) que les poètes étaient à l’origine soumis à une sorte de compétition sur le plan de la production versifiée, qui rappelle quelque peu les joutes oratoires; chacun composait dans son coin, et le jour de la rencontre, coïncidant avec la journée du Mouloud Ennabaoui, était déclaré meilleur poète ou prince des poètes de l’année.
The post Il présentera son libre «Les chansons de la Casbah»: Dellai à la rencontre de ses lecteurs appeared first on .
Suite à un vol d’instruction de nuit planifié, un avion de combat de type (SU24) relevant de la Base Aérienne de Ain Oussara /1ère Région Militaire a fait l’objet d’un crash, dans une zone agricole inhabitée, hier 20 février 2019 à 22h00, aux environs de la commune de Rechaïga dans la wilaya de Tiaret. On déplore dans cet incident deux martyrs en service commandé. Il s’agit de deux officiers membres de l’équipage de l’aéronef, le pilote et le copilote.
Suite à ce tragique événement, Monsieur le Général de Corps d’Armée, Vice-Ministre de la Défense Nationale Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire a aussitôt ordonné l’ouverture d’une enquête pour élucider les causes et les circonstances du crash. De même, il présente ses sincères condoléances et exprime sa profonde compassion aux familles de l’équipage, et prie Allah le Tout-Puissant de leur accorder force et courage dans cette douloureuse épreuve.
The post Crash d’un hélicoptère à Tiaret, 2 morts ! appeared first on .
Hind oufriha
C’est en tant qu’invitée par le ministère de la Culture, le 7 février 2019, que nous avons fait partie de la délégation chargée de couvrir la participation algérienne à la 28ème Foire internationale du livre de La Havane (Cuba), prévue jusqu’au 17 février 2019. Nous avons profité pour visiter la célèbre île caraibienne des révolutionnaires…
L’Algérie était pour la première fois, l’invité d’honneur dans un pays latino-américain. Aussi, nous dûmes d’abord supporter une dizaine d’heures de vol avant de goûter au charme du pays de la salsa. Notons que l’événement coïncidait aussi avec le 60ème anniversaire de la Victoire de la révolution cubaine. Arrivés avec un changement de température notable-plus de chaleur et plus d’humidité- nous sommes descendus à l’hôtel Blaza, situé en plein centre de La Havane, pas loin du célèbre bar que fréquentait le romancier Ernest Hemingway, à savoir le Floritada. A 18h, il y a beaucoup de monde. Le bar est animé par un groupe féminin.
Trois jeunes femmes habillées tout en rouge jouent de la musique et l’une chante. Parmi ces morceaux fredonnés allégrement par l’assistance, on reconnaît le fameux La bamba! Ici à La Havane la musique coule à flots comme le mojito et, la salsa est reine. Au lobby de notre hôtel, un groupe de musiciens et un pianiste reprennent des morceaux des plus connus, de Céline Dion à… le Buena Vista Social Club, bien évidemment! D’ailleurs, un endroit des plus branchés porte le nom de ce fameux film. A l’ origine le Buena Vista Social Club était une mythique boîte de nuit dans la banlieue de La Havane.
Après la révolution cubaine de 1959, cette boîte de nuit fut détruite. Etait- ce la même que celle que nous avons visitée? A l’intérieur, des tables et des chaises. On se croirait dans une salle des fêtes de prime abord, tant les sièges sont joliment décorés. Que nenni, en un temps trois mouvements l’ambiance survoltée des grandes boîtes latinos se met en place. C’est le cas dans la Casa Dell Musica. Située au quartier Miramar de La Havane, ce lieu se décline en un grand restaurant-bar. Face à l’assistance, trône majestueuse une grande scène sur laquelle vont se succéder des groupes de musiciens et chanteurs latinos jusqu’à tard dans la nuit.
Les corps exultent. Femmes et hommes dansent allégrement. Ici, avoir le rythme dans la peau prend tout son sens. Que ce soit dans la rue, les restos en plein air ou ailleurs, la musique parvient forcément à vos oreilles. Ici personne ne prête attention à personne. Les gens sont simples, sereins et serviables! On y croise un homme ou un couple de Cubains et vous voilà à destination de l’endroit recherché. On ne vous laisse pas tomber. Mais on vous guide jusqu’à bon port. L’on est sympa avec les touristes. Peut-être parce que nous sommes algériens et le rapport de fraternité algéro-cubain a dépassé les frontières? Autre exemple étonnant de générosité, c’est lorsque nous sommes montés dans un bus depuis la Foire du livre, destination le centre-ville.
Nous n’avions pas de monnaie locale. Une vieille dame et son amie sont venues immédiatement à notre rescousse. Et de payer le receveur. A La Havane, il suffit de marcher un peu, de longer son ventre et vous voilà dans la vieille ville, appelée communément «La Habana Vieja». Ici les petits commerces destinés aux touristes se multiplient à vue d’oeil. Les touristes payent en cuc (le peso cubain convertible), l’équivalent d’un euro. Tee-shirts, instruments de musique, manettes à frigo, chapeaux et autre toiles, colifichets remplissent ces petits magasins, y compris les marchés. Des toiles aussi, car ici l’art est une affaire autrement populaire.
Le street art côtoie les magasins et les bars. La Havane se nourrit d’art. L’on nous affirme qu’il y a beaucoup de dessinateurs ici. Les sculptures sur pierre se font à même les murs. Un passage par l’avenue Paseo del Prado vous permettra de découvrir des artistes qui exposent leurs tableaux. Il fait bon flâner dans cette rue où de belles et anciennes bâtisses ont été restaurées et rendent la balade agréable.
Les héros révolutionnaires in!
A La Havane le Che est partout, là où votre regard se balade. Sur les tee-shirts, les casquettes, les toiles, les affiches, les librairies et même les magasins de vêtements ou encore le marchand de légumes! Car ici on a l’impression que le temps s’est arrêté. Réflexion faite, il s’est arrêté même s’il tente une certaine manoeuvre vers le futur. Le présent en tout cas semble bien étrange, mais il reste attachant. Retour vers le futur! En effet, la célèbre série aurait pu se tourner ici. Les librairies qui foisonnent dans chaque quartier de la vieille ville ressemblent beaucoup plus à des locaux de bouquinistes.
Les vieux livres prennent le dessus sur les plus récents. Autour, les affiches, représentant Castro et Che ornent ostentatoirement les murs. Mais l’on peut tomber sur une affiche des Rolling Stone à
La Havane ou des graffitis de Jimi Hendrix, lors de notre balade en ville. Chose étonnante, pour éviter de payer une sorte de taxe à l’Etat, nombreux sont ceux qui transforment leurs propres maisons, en salon de coiffure, librairie ou en galerie d’art, en travaillant à leur propre compte!
L’art comme s’il en pleuvait
Et pourtant, exit le privé! Ainsi, ce n’est pas surprenant par exemple de lorgner, au loin, un levier d’une cuisine quand vous vous trouvez à l’entrée d’une librairie. Vous comprendrez que vous êtes entrée avant tout chez cette dame, c’est-à-dire dans sa maison. Du particulier qui vire vers le public. Ou vice versa? Du commerce clandestin qui arrange tout le monde en tout cas. C’est le cas lorsque vous pénétrez dans un salon jouxtant des tableaux tout autour. Ceci n’est pas à proprement parler une galerie d’art, mais presque!
Pour ce qui est de la librairie, les livres s’entassent en cercle à l’entrée et l’on peut tomber nez à nez sur un vieil ouvrage concernant José Marti (homme politique, philosophe, penseur, journaliste et poète cubain. Il est le fondateur du Parti révolutionnaire cubain. Il est considéré à Cuba comme un héros national, le plus grand martyr et l’apôtre de la lutte pour l’indépendance). Des livres certes, mais aussi des vieilles photos et des cartes postales étalées dans ces bibliothèques d’un temps révolu où le passé domine le présent et le vieux livre celui plus récent. Néanmoins, l’atmosphère peu commune qui s’y dégage est à savourer délicatement.
La Havane respire l’art, nous n’aurons de cesse de le répéter. Ici à cause de l’embargo, le privé n’a pas lieu d’être et malgré la bonne volonté de Obama, tout semble ne pas avancer dans le bon sens à cause de Donald Trump qui a rompu les accords de son prédécesseur. Ceci étant dit, les magasins du style Impario, Armani, Zara ou encore Azzaro pour homme ont pignon sur rue. Sachant que 70% de la population est soutenue par l’État, qui peut se permettre d’acheter ces vêtements quand on sait que le salaire moyen d’un Cubain avoisine les 29 dollars? Pour autant le cubain ne s’avoue pas vaincu, mais arrive à vivre en multipliant les boulots pour s’en sortir.
Cependant, la pauvreté est parfois tenace comme ces mendiants que l’on a aperçus par endroits. Un monde parallèle où l’image flamboyante d’un tourisme exotique, en pleine expansion, contraste avec la vie simple de ces petites gens qui n’ont rien demandé… Ceci étant dit, Cuba sait pratiquer et vendre son tourisme. Elle y met les moyens, elle! La Havane classée patrimoine de l’humanité par l’Unesco, mérite entièrement son titre effectivement. Rencontré dans la vieille ville, l’artiste-peintre Idalgo nous reçoit dans son salon, entouré de toiles. La particularité de sa peinture? Le quarantenaire peint à partir de pigments de cigare.
Ce dernier est une des fiertés nationales du pays, qui se vend partout. D’ailleurs, l’Etat a institué une loi pour les touristes. Il est interdit de prendre avec soi plus de deux paquets pour les emmener dans son pays. «Je peins ce qui me plaît. Mais la particularité de mon travail si je peux dire, c’est ce que je teste et j’expérimente tout le temps, le pigment du tabac.» Le pigment des plantes naturelles est un procédé bien courant chez les artistes. Mais celui du tabac, c’est quelque chose de nouveau que nous découvrons ici dans cette vraie, fausse galerie. Idalgo nous confie qu’il a de nombreuses expositions à son actif. Il a déjà exposé en Allemagne et en Espagne, en Ukraine, à New York, au Mexique etc.
«De mon point de vue, la situation de l’artiste, ici, à Cuba est bonne. Si je veux monter une exposition, je demande l’aide de certaines institutions. Il n’y a pas de galerie ici à proprement parler, mais on peut exposer dans les hôtels notamment. Il y a une certaine forme de galerie privée, mais soutenue par l’Etat. Il y a énormément d’artistes à La Havane.» Et d’ajouter: «On peut vivre de son art plus ou moins. Je suis à la base de formation designer et décorateur d’intérieur. Mais la peinture reste une passion. Ici je vis et ici je travaille», fait-il savoir à propos de son domicile transformé parfois en lieu d’exposition. Et d’expliquer: «La politique culturelle étatique fait en sorte qu’on doit aimer l’art et la culture depuis son jeune âge.»
Il est bon de rappeler que l’enseignement artistique à Cuba est gratuit. Les professeurs de musique par exemple ne sont pas payés, mieux encore! C’est l’Etat qui pourvoit les jeunes musiciens en instruments de musique. Tout le monde peut devenir musicien ou artiste-peintre, reste le talent qui fera après la différence. «Le cigare est un vrai phénomène à Cuba», insiste Idalgo. Et de confier: «Le cigare est plus qu’une tradition, mais renvoie à l’histoire du pays avec l’arrivée de Christophe Colomb et sa découverte de l’Amérique. Lorsqu’il découvre pour la première fois Cuba, il trouve des Indiens qui fument des cigares.
Interdit à Cuba de boire l’eau du robinet
Donc tout le monde ne peut pas prétendre fumer tout le temps le cigare ici, même ailleurs.» Parlant de son travail, Idalgo avoue que ce sont beaucoup plus les touristes qui achètent ses oeuvres. Les prix varient d’une toile à une autre. Ça démarre de 10 cuc et cela peut grimper facilement à 200 cuc jusqu’à 600 cuc (euros). A Cuba il fait bon, certes. Mais les petits inconvénients pour le touriste que nous sommes, l’obligation d’achat systématique de cartes pour pouvoir accéder à Internet et de bouteilles d’eau pour pouvoir se désaltérer sachant qu’il est interdit à Cuba de boire l’eau du robinet.
Mais cela demeure quelque peu superflu comparé à la beauté de ses sites enchanteurs et son histoire… Il suffit d’ailleurs de voir passer une belle Cadillac rose fushia et vous voilà de bonne humeur pour le reste de la journée. La mythique île des Caraïbes n’en finira pas de vous séduire. Que dire de ses belles plages avec son sable doré et propre, entourées de cocotiers? Un petit avant-goût du paradis? Assurément…
The post Petit carnet de voyage à la Havane: Cette mystérieuse île aux cigares… appeared first on .
Par Hocine NEFFAH
«Si l’opposition ne dégage pas un candidat unique et consensuel, il faut que nous adoptions le mouvement que vient de déclencher le peuple contre…»
La réunion tant attendue de ce qui est appelé communément l’opposition, composée de partis politiques et de personnalités, a débuté, hier en début d’après-midi au siège du parti de Abdellah Djaballah. L’objectif assigné à cette rencontre consiste à dégager ce que les participants appellent le «candidat consensuel» en mesure de rivaliser avec le président-candidat Abdelaziz Bouteflika à l’élection présidentielle de 18 avril prochain. La réunion qui s’est déroulée loin des regards de la presse, a vu la présence du président du Taliou El Hourriyet, le candidat malheureux lors de l’élection présidentielle précédente, Ali Benflis, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri, et bien sûr, le président du Front de la justice et de développement (FJD), Abdellah Djaballah. Ceci pour des partis qui sont connus sur l’échiquier politique national.
Cette rencontre a vu également la participation de petits partis qui étaient représentés par Bahbouh, Benbaibèche et Aziz Ghermoul. Quant aux personnalités politiques, il n’a pas été enregistré la présence de celles annoncées avant cette réunion, à l’ exception de Arezki Ferrad et Abdelaziz Rahabi qui ont répondu à l’invitation de Djaballah. Avant le début de la rencontre, l’initiateur du conclave, Abedallah Djaballah en l’occurrence, a tenu à faire une déclaration pour la circonstance. Dans ce sens, le président du FJD a abordé les tenants et les aboutissants de la rencontre en soulignant que «cette réunion est décisive pour l’avenir de notre peuple et de notre nation. Nous sommes là pour essayer de trouver une issue consistant à s’entendre sur le choix d’un candidat unique pour doter l’opposition d’une alternative crédible susceptible de faire face au candidat du système».
Djaballah a usé d’un ton plutôt pessimiste, affichant une sorte de fatalité, puisqu’il a clairement évoqué la forte probabilité de voir l’opposition ne pas s’entendre sur le choix d’un candidat unique pour la joute la présidentielle du 18 avril prochain. Dans ce registre, le président du FJD a indiqué que «l’opposition est à un tournant historique. Elle doit prendre ses responsabilités politiques et être à la hauteur de ce qu’attend le peuple d’elle». Et d’ajouter: «il est temps que les partis de l’opposition laissent de côté leurs intérêts étroits, même si ses ceux-ci passent pour importants sur le plan politique. La responsabilité de l’opposition est grande», a pesté le président du FJD.
Mais ce qui est frappant dans les déclarations de l’islamiste Djaballah, c’est cette lourde sentence: «Si l’opposition ne dégage pas un candidat unique et consensuel, il faut que nous adoptions le mouvement que vient de déclencher le peuple et le suivre dans son entreprise qui vise à faire déloger le régime en place.» L’appel est on ne peut plus clair. Cette déclaration renseigne sur les risques qui entourent la réunion de ladite opposition quant à une éventuelle déconfiture et ne pas s’entendre sur le choix d’un candidat unique et consensuel telle qu’elle le souhaite. Cette déclaration émanant d’un responsable d’un parti politique, islamiste du surcroît, a suscité l’attention de certains présents dans le cadre de cette rencontre.
Pour l’islamiste Djaballah, le choix est déjà fait: soit un candidat consensuel pour l’opposition, soit la rue. Est-ce que cette «petite opposition» sera d’accord avec la déclaration de Djaballah consistant en cas d’échec des discussions à aller derechef vers la rue comme moyen d’imposer un choix politique en dehors du processus électoral? Une chose est sûre, la rencontre d’hier n’a pas pu réunir la vraie opposition. Hormis les quatre partis précités, la rencontre d’hier s’est illustrée par l’absence des vrais protagonistes de l’opposition. Pour ainsi dire, une espèce de bérizina qui s’esquisse à l’horizon quant au devenir de cette opposition hybride et disparate.
The post Présidentielle 2019 – Rencontre de l’opposition pour désigner son candidat: Le flop! appeared first on .
Par Mohamed BOUFATAH
Il appelle à «organiser des marches pacifiques et à éviter le vandalisme».
Makri s’est exprimé lors de la présentation des grandes lignes de son programme électoral. Il a prétendu «s’inscrire en porte-à-faux contre le culte de la personnalité ou le mythe de l’homme providentiel». Tout en réaffirmant sa participation au sommet de l’opposition qui devait se tenir, hier, au siège du parti El Aâdala de Abdellah Djaballah, il a justifié «sa candidature à l’investiture suprême, à la fois par la non-concrétisation ou l’échec de son initiative autour du report de l’élection présidentielle dans le cadre du consensus national et par le fait que sa formation n’a obtenu aucune réponse de la part de ses partenaires de l’opposition, y compris de la part de Djaballah, quant à son initiative de trouver un candidat commun de l’opposition».
Makri prend part à cette nouvelle initiative pour en connaître les raisons qui ont fait que «ce qui était impossible hier, devient possible aujourd’hui». Sur sa lancée, il a fustigé «l’irresponsabilité des partis politiques qui adoptent l’attentisme comme attitude politique». Pour Makri: «Ces derniers semblent attendre qu’un candidat commun leur tombe du ciel.» Il a promis, s’il est élu, de nommer un gouvernement d’unité nationale constituée de personnalités nationales, de technocrates et des compétences nationales… de réviser la Constitution, d’organiser des législatives anticipées… et de faire accéder l’Algérie au top 10 des pays les plus industrialisés et le top 20 des pays où il fait bon de vivre…».
«Malgré tout (la fraude, la répression, l’assassinat de cheikh Bouslimani, la privation du défunt Mahfoudh Nahnah de son droit de se porter candidat à la présidentielle et d’autres pressions et atteintes à nos vies privées…), le MSP garde intact son droit de rêver», dixit Makri. Interrogé par rapport aux appels aux marches lancés ici et là, il rétorque: «La liberté de manifester et de marcher est un droit inscrit et garanti par la Constitution, ajoutant que son parti appelle, toutefois, à organiser des actions pacifiques et surtout éviter la destruction des biens publics et privés». D’ailleurs, poursuit-il «aucun débordement ni incident n’a été signalé, durant les marches organisées ces derniers jours dans différentes régions du pays».
«Le MSP, qui a pris la décision de s’opposer à un mandat supplémentaire au président sortant, à travers sa participation à l’élection présidentielle, sillonnera tout le territoire national pour dire qu’un autre mandat pour le chef de l’Etat ne servira pas le pays…», a-t-il encore déclaré. «L’Algérie n’est pas stérile, elle a enfanté des hommes compétents, nationalistes… parmi eux Abderrezak Makri», a-t-il lancé. Makri croit savoir que «l’accès au pouvoir dépend en fin de compte de la volonté divine».
Le président du MSP qui se réfère au centre d’études ou think tank indépendant fondé en 1997 et présidé par l’ex-Premier ministre, Mohamed Mahathir, dont le dernier congrès s’est tenu à Istanbul(Turquie) a indiqué que «sur le plan politique le programme du parti s’articule autour de la réalisation du consensus national, car la transition d’un système totalitaire à un système démocratique n’est pas chose aisée et doit se faire progressivement…». Makri a notamment insisté sur le fait que le MSP «est un parti du gouvernement riche d’une longue expérience au sein des assemblées élues et fort d’un ancrage sur tout le territoire national».
En tout état de cause, dira-t-il, «le parti dispose de sa propre matrice électorale qui votera pour le candidat du parti quelles que soient les circonstances». Makri refuse le classement actuel des obédiences politiques en Algérie. «Le MSP est à la fois parti nationaliste, démocratique, islamiste et fidèle à sa position médiane», a-t-il appuyé. À propos de l’intitulé de son programme électoral, «le rêve algérien», il a indiquè: «Nous devons sortir de cette situation d’abattement et d’esprit négatif. It’s our right to dream. This the algerian dream. Nous voulons que les Algériens partagent notre rêve.»
The post Makri aux partis de l’alliance: « Présentez vos cavaliers! » appeared first on .
Par Kamel BOUDJADI
L’arrestation des trois derniers éléments de ce vaste réseau a permis la récupération du matériel qui a servi à la fabrication de coupures, telles les imprimantes.
Un vaste réseau spécialisé dans le trafic de faux billets vient de tomber à Ouaguenoun. L’information a été donnée lors d’un point de presse organisé, hier, par le chef de sûreté de daïra de Ouaguenoun, Lezam Hakim qui a conduit l’enquête. L’opération qui est remontée jusqu’aux derniers éléments du groupe été couronnée par l’arrestation de trois individus. Les derniers d’un grand réseau qui a longtemps sévi et qui a fait un grand nombre de victimes par sa supercherie. Trois individus dont l’âge varie entre 38 et 42 ans viennent donc de tomber dans les filets tendus par les enquêteurs qui ont remonté la piste jusqu’à élimination totale du groupe.
Originaires de Tigzirt, Mekla et Tizi Ouzou, ces derniers faisaient circuler des coupures de billets de 2000 dinars dans plusieurs marchés. Les policiers ont saisi dans le cadre de cette opération pas moins de 516 coupures toutes en billets de 2000 DA d’une somme globale estimée à un million et 30.000 DA. Selon le chef de sûreté de Ouaguenoun, les trafiquants agissaient surtout en exploitant la naïveté des personnes qui se sont fait avoir avec de faux billets après avoir vendu leurs biens.
L’arrestation de ces trois derniers éléments de ce vaste réseau a également permis la récupération du matériel qui a servi à la fabrication de coupures, tels les imprimantes, les téléphones portables. Le même orateur, ajoutait que les conclusions de l’enquête ont montré que les numéros de série des billets étaient similaires à ceux utilisés précédemment. Ce qui a prouvé qu’il s’agissait en fait du même groupe qui vient d’être décimé complètement et définitivement anéanti.
En fait, le démantèlement de ce vaste réseau a été effectué selon plusieurs touches. Il a fallu d’abord l’affaiblir par des opérations qui ont conduit à l’arrestation de plusieurs de ces éléments. Des arrestations qui ont révélé des détails qui donnent froid dans le dos à la population locale qui découvre, médusée, la présence de jeunes filles dans le trafic. Les gens découvrent ainsi pour la première fois que la gent féminine pouvait être enrôlée dans la délinquance qui se propage de plus en plus en s’organisant davantage. L’enquête s’est donc poursuivie pour remonter toute la piste qui a conduit à l’arrestation des trois derniers éléments, avant-hier.
Enfin, il est à signaler également que la daïra de Ouaguenoun qui a été longtemps la plaque tournante de divers trafics n’est plus ce havre de paix pour les réseaux et bandes organisées. Ces trois dernières années, un grand nombre de groupes sont tombés dans les filets des enquêteurs de la sûreté de daïra locale.
The post Trafic de faux billets: Le réseau de Ouaguenoun décimé appeared first on .
Par Saïd BOUCETTA
Les Khenchelis ont réussi à donner à leur maire une leçon de démocratie et par la même, prévenu les 1400 autres présidents d’APC des nouvelles limites que leur posent l’administration et les citoyens.
L’évènement qui a défrayé la chronique au chef-lieu de la wilaya de Khenchela, où l’on a enregistré une protestation citoyenne contre le maire de la ville, s’est terminé par la suspension de l’édile. Ce dernier s’était opposé à l’opération de collecte des signatures au profit du candidat Rachid Nekkaz. Il s’en est même vanté sur son compte Facebook. En réaction à ce comportement, pour le moins, antidémocratique, des citoyens, par centaines, s’étaient rassemblés face au siège de l’APC.
Dans la foulée, beaucoup de slogans ont été lancés et le maire indélicat qui a accroché sur la façade du siège de la mairie un poster géant du président de la République, a été sommé par la foule de l’enlever. Personne ne pourra affirmer avec certitude que les manifestants en voulaient au chef de l’Etat. Mais ce qui est sûr, par contre, c’est que le zèle mal placé de l’édile a franchement déplu aux citoyens de Khenchela, mais pas seulement, puisque les autorités de wilaya ont eux aussi réagi en procédant à la suspension pure et simple dudit maire. Ce qu’il faut retenir de cet intéressant épisode préélectoral, tient d’abord dans l’influence désormais dominante des réseaux sociaux.
En affichant ses intentions sur ce canal de communication, le maire a touché un large public qui n’a pas tardé à relayer les desseins de l’élu local. Le second enseignement est relatif au comportement civique des habitants de la commune de Khenchela qui ont pacifiquement exprimé leur désapprobation quant au comportement de leur maire. La manifestation n’est pas sortie de son cadre et les protestataires ont obtenu gain de cause, sans qu’il y ait le moindre incident malheureux. On retiendra également la réaction prompte et efficace de la hiérarchie administrative qui a pris une mesure conservatoire très opportune en pareille circonstance.
Dans cette «affaire de Khenchela», force est de constater que les citoyens et l’autorité publique ont eu un comportement parfait et en adéquation avec les principes d’une société moderne et respectueuse des valeurs démocratiques. Le point noir dans l’histoire n’est autre que le personnage du maire, donc politique, qui visiblement confond entre l’administration et le parti, ainsi que entre le citoyen et le militant. Le maire de Khenchela est l’exemple vivant d’une génération de cadres politiques qui ne croient pas vraiment au suffrage universel, ni aux libertés individuelles et collectives.
Il se trouve, cependant, que la démonstration de Khenchela prouve que ce qui pouvait être admis dans le passé, en raison du désintérêt des citoyens, l’est de moins en moins. Cela d’un côté. d’un autre côté, le politique qui bénéficiait du soutien automatique de l’administration ne dispose plus de l’état de grâce que lui conférait son appartenance au parti du pouvoir. Les Khenchelis ont réussi à donner à leur maire une leçon de démocratie et par la même, prévenu les 1400 autres présidents d’APC des nouvelles limites que leur posent l’administration et les citoyens.
The post Affaire du maire suspendu de Khenchela: L’administration sévit appeared first on .
Par Chaabane BENSACI
Si les autorités ont tout fait pour essayer de convaincre les organisations syndicales de revenir sur l’appel à la grève générale, celles-ci n’ont pas cédé, dès lors que le dialogue social est bloqué depuis de nombreuses années, et que les conditions de vie des Marocains se sont dégradées.
A l’appel de la Confédération démocratique du travail (CDT), la Fédération démocratique du travail (FDT) et l’Organisation démocratique du travail (ODT), une grève générale a été observée hier au Maroc, dans le secteur public et les collectivités locales, paralysant les administrations et soulignant la montée du mécontentement de la population face à la dégradation des conditions de vie.
Le mouvement islamiste Al Adl Wal Ihssane (Justice et Bienfaisance) s’est en outre rallié à ce débrayage qui interpelle le gouvernement marocain confronté à une vague contestataire exacerbée par une conjoncture de plus en plus difficile. Les organisations syndicales disent en effet protester «contre la pauvreté, le chômage, la maladie, l’analphabétisme et des conditions de travail qui se dégradent» de jour en jour.
A l’instar de l’ODT qui dénonce une situation dans laquelle «le pouvoir d’achat est de plus en plus bas depuis presque une dizaine d’années», les représentations syndicales s’insurgent contre une hausse des prix des produits de consommation courante et du carburant, de l’eau, de l’électricité, du transport et du logement, au point qu’elle «plonge davantage les classes laborieuses et moyennes dans des difficultés extrêmes». Mais elles pointent surtout du doigt les méthodes du gouvernement, regrettant l’absence de «négociations ou de dialogue social sérieux» depuis 2011, avec une suspension ou, pire, un refus d’appliquer certains articles de l’accord conclu à cette époque.
Quant à la branche syndicale d’Al Adl Wal Ihsane, elle critique la politique sociale marquée par «la faillite de la caisse de retraite dont les pots cassés sont payés par la seule classe ouvrière, le refus d’augmenter les salaires tout en maintenant la libéralisation des prix, la levée de la subvention de certains produits essentiels, l’atteinte à la gratuité de l’enseignement par le projet de loi-cadre et la consécration de l’instabilité de l’emploi par le contrat imposé dans la fonction publique». Si les autorités ont tout fait pour essayer de convaincre les organisations syndicales de revenir sur l’appel à la grève générale, force est de constater que celles-ci n’ont pas cédé, dès lors que le dialogue social est bloqué depuis de nombreuses années tandis que les conditions de vie et de travail des Marocains se sont considérablement dégradées.
Sans une mobilisation réelle et déterminée, il était à craindre, estiment-elles à juste titre, une perte de crédit au sein des catégories de travailleurs du secteur public comme du privé. Seul moyen de contraindre le gouvernement El Othmani à entendre les revendications, la grève est vécue comme un exécutoire de l’exaspération socio-économique et politique d’une large frange de la population, notamment celle du Rif encore sous le choc des évènements du Harik et de la répression qui s’en est suivie. Le fait que le dossier des revendications soit géré par le ministère de l’Intérieur, tout en étant officiellement sur le bureau de la présidence du gouvernement, en dit long sur la manière dont le gouvernement entend répondre à un éventuel durcissement du mouvement contestataire, comme à son habitude.
Et ce n’est donc pas par hasard que les organisations syndicales ont aussi protesté contre les atteintes aux libertés et aux droits syndicaux, exprimant leur ras-le-bol à l’égard de la politique gouvernementale, en général, et du climat sociopolitique, en particulier.
The post Grève générale au Maroc: Une vague contestataire exacerbée appeared first on .
Depuis début décembre, près de 40.000 personnes, principalement des familles de terroristes, ont fui le secteur, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Mais cet afflux s’était interrompu il y a quelques jours. L’ONU avait exprimé mardi sa «vive préoccupation».
Des dizaines de civils mais aussi des combattants du groupe Etat islamique (EI), dont des étrangers, se sont rendus dans l’est syrien aux forces arabo-kurdes, qui réclament la capitulation des derniers terroristes retranchés dans quelques pâtés de maison. Cela faisait plusieurs jours que plus personne n’était sorti de la petite poche sous contrôle de l’EI dans le village de Baghouz, et les Forces démocratiques syriennes (FDS) avaient ralenti leurs opérations, disant craindre pour les civils utilisés comme «boucliers humains». Mais c’est arrivé mardi. à Baghouz, hameau de la province de Deir Ezzor tout proche de la frontière irakienne, l’EI est désormais acculé sur une zone d’un demi-kilomètre carré. Mardi, trois frappes aériennes et des bombardements à l’artillerie ont visé ce réduit.
Pour la première fois en quatre jours, «des dizaines de civils et quelques combattants se sont rendus aux FDS», a indiqué un porte-parole des FDS, Adnane Afrine. Parmi eux «des étrangers, mais leurs nationalités n’ont pas encore été déterminées», a-t-il ajouté. De plus «il y a toujours des combattants qui ne veulent pas se rendre. Et beaucoup de civils sont encore à l’intérieur», a-t-il averti. Depuis début décembre, près de 40.000 personnes, principalement des familles de terroristes, ont fui le secteur, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Mais cet afflux s’était interrompu il y a quelques jours.
L’ONU avait exprimé mardi sa «vive préoccupation» au sujet de quelque «200 familles, dont plusieurs femmes et enfants, qui sont apparemment pris au piège». «L’EI empêche apparemment la sortie de beaucoup d’entre eux», a souligné dans un communiqué la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Michelle Bachelet. à Baghouz, les combattants de l’EI ne tiennent plus que quelques pâtés de maisons, où ils sont retranchés dans des tunnels, au milieu d’un océan de mines enfouies pour entraver l’avancée des FDS. L’alliance arabo-kurde a expliqué vouloir «isoler» les civils pour les «évacuer», avant de donner l’assaut. Et les jihadistes n’ont le choix que de «se rendre ou être tués au combat», a fait valoir un porte-parole des FDS, Mustefa Bali.
L’Observatoire a toutefois fait état de «négociations» entre FDS et jihadistes, qui réclameraient un «corridor de sortie». Il n’était pas en mesure de préciser vers quelle destination ces combattants de l’EI souhaiteraient être transférés. Des responsables des FDS ont nié toute négociation en cours. En sortant du réduit jihadiste, les hommes soupçonnés d’appartenance à l’EI sont gardés dans des centres de détention. Les civils, dont les femmes et les enfants de jihadistes, sont transférés vers des camps de déplacés dans le nord syrien. L’ONG Comité international de secours a annoncé lundi que 62 personnes étaient décédées durant le trajet qui dure environ six heures dans des bétaillères, ou peu après leur arrivée. Les deux tiers étaient des enfants de moins d’un an. Des centaines d’étrangers, arrêtés au fil des batailles, sont toujours retenus par les forces kurdes.
Le président américain Donald Trump a exhorté les pays européens, réticents sur la question du retour des étrangers de l’EI, à rapatrier leurs ressortissants en Syrie. Mais Paris, Londres, Berlin et Bruxelles ont rétorqué qu’un tel retour n’était pas à l’ordre du jour. Les Etats-Unis eux-mêmes examinent le cas d’une ressortissante détenue en Syrie, Hoda Muthana, jeune femme originaire d’Alabama. Alors que M. Trump s’est déjà réjoui d’une défaite imminente des jihadistes, un haut responsable des FDS a répété lundi que leur défaite ne devrait pas tarder. Outre le dernier réduit dans l’est syrien, des terroristes de l’EI sont toutefois disséminés dans le vaste désert central de la Badiya et revendiquent des attaques menées par des «cellules dormantes» dans les régions des FDS.
The post À la frontière Irako-Syrienne: Des civils et combattants de Daesh se rendent appeared first on .
Les militaires fidèles au président Nicolas Maduro se disent déterminés à défendre «l’intégrité territoriale» du Venezuela, face aux milliers d’opposants qui se préparent à converger vers les frontières le but de faire entrer l’aide humanitaire stockée aux portes du pays. A l’appel de Juan Guaido, quelque 700.000 volontaires, selon l’opposition, ont l’intention de se rendre à bord d’autocars, le 23 février, aux postes-frontière pour prendre livraison de l’aide humanitaire envoyée par les Etats-Unis et le Brésil.
On ignore toutefois comment ils espèrent déjouer le blocus des militaires. Les présidents colombien Ivan Duque et chilien Sebastian Piñera, parmi les premiers à reconnaître Juan Guaido, ont prévu de se rendre vendredi dans la ville colombienne frontalière de Cucuta pour afficher leur soutien à l’opération. Plusieurs dizaines de tonnes de vivres et de médicaments envoyées par les Etats-Unis sont stockées dans cette ville, près du pont frontalier de Tienditas barré par les autorités vénézuéliennes. «Les présidents à la botte des yankees comme ceux de Colombie et du Chili, qui encouragent la provocation et la violence contre le Venezuela, sont en train d’appeler à prendre d’assaut la frontière du Venezuela samedi prochain», a réagi M. Maduro.
Qualifiant M. Guaido de «clown qui dit être président par intérim», il l’a mis au défi de «convoquer des élections» pour «renverser la situation avec le vote du peuple». Les militaires ont réaffirmé mardi leur «loyauté sans faille» envers Nicolas Maduro. Ils rejettent obstinément les appels à désavouer le dirigeant socialiste, lancés par Juan Guaido et le président américain Donald Trump. Ils ont également annoncé la fermeture de la frontière maritime avec les îles néerlandaises d’Aruba, Bonaire et Curaçao, situées au large du Venezuela. Un avion en provenance de Miami chargé d’aide humanitaire est attendu à Curaçao.
Le ministre de la Défense, Vladimir Padrino, entouré du haut-commandement militaire, a assuré que l’armée ne céderait pas au «chantage». Il a qualifié de «tissu de mensonges» la présentation par Donald Trump et Juan Guaido de «cette prétendue aide humanitaire» comme un sujet de confrontation entre civils et militaires vénézuéliens. «L’armée restera déployée et en alerte le long des frontières (…) pour empêcher toute violation de l’intégrité du territoire», a averti le ministre. Juan Guaido a envoyé mardi un message sur Twitter à chacun des chefs militaires des régions frontalières: «Le 23 février, vous devez choisir entre servir Maduro et servir la Patrie», leur a-t-il écrit. Il a également demandé à ses partisans d’écrire à chaque soldat «en argumentant, sans violence, sans insulte» pour expliquer les «raisons pour lesquelles ils doivent se ranger derrière les millions (de Vénézuéliens) qui demandent l’entrée de l’aide».
Jusqu’à présent, seuls quelques responsables militaires se sont ralliés à Guaido, des officiers subalternes ou n’exerçant aucun commandement.
Nicolas Maduro a annoncé l’acheminement hier de 300 tonnes de médicaments achetés à la Russie, alliée de Caracas, en plus des 933 tonnes achetées récemment à la Chine, la Russie et Cuba.
The post Tension extrême le 23 février au Venezuela: L’armée va empêcher l’entrée de l’ « aide » américaine appeared first on .
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a reporté hier une rencontre prévue aujourd’hui, en Russie, avec le président Vladimir Poutine, un choix tenant au calendrier des prochaines législatives en Israël, selon des responsables dans les deux pays. M. Netanyahu était censé voir M. Poutine pour discuter de la Syrie, pays ciblé par Israël.
Il devait s’agir de leur premier face-à-face prolongé depuis le 17 septembre, date à laquelle des batteries syriennes avaient abattu par erreur un avion russe, lors d’une attaque de l’aviation israélienne camouflée derrière l’appareil russe. La mort de 15 soldats russes avait provoqué de sérieuses tensions entre la Russie et Israël et remis en cause la liberté d’agression revendiquée par Israël en Syrie. Ces entretiens prévus aujourd’hui coïncidaient toutefois avec une échéance électorale significative en Israël, avec la date butoir pour soumettre les listes de candidats aux législatives du 9 avril.
A cette heure, des tractations vont toujours bon train en vue d’éventuelles fusions de listes qui pourraient avoir une influence sur l’issue du scrutin. «D’un commun accord entre les deux parties (israélienne et russe), la rencontre prévue demain entre le Premier ministre et le président Poutine est reportée de plusieurs jours», a déclaré un responsable israélien sous le couvert de l’anonymat. Ils «s’entretiendront par téléphone demain matin (jeudi matin, ndlr) et une nouvelle date de rencontre sera fixée le plus vite possible», a-t-il dit, sans fournir les raisons de ce report. «Pour des raisons de politique intérieure, ils se préparent aux élections, et donc la visite est reportée de quelques jours», a, de son côté, précisé le conseiller du Kremlin, Iouri Ouchakov, à l’agence Ria Novosti.
Depuis le 17 septembre, Poutine et Netanyahu se sont parlés à plusieurs reprises par téléphone, mais ne se sont vus que brièvement le 11 novembre à Paris, en marge des commémorations de la fin de la Première Guerre mondiale, Netanyahu avait qualifié dimanche les discussions à venir avec M.Poutine de «très importantes» pour assurer «la liberté d’action» israélienne en Syrie contre l’Iran et le Hezbollah libanais, tout en évitant les frictions avec les forces russes.
L’Iran, le Hezbollah et la Russie sont les alliés du régime de Bachar al-Assad. Netanyahu répète à l’envi qu’il ne laissera pas l’Iran, grand ennemi d’Israël, se servir de la Syrie comme tête de pont militaire. Longtemps, Israël est resté discret sur ses opérations syriennes. Mais Netanyahu a indiqué en janvier que l’aviation avait frappé, ces dernières années, des «centaines» de cibles iraniennes ou du Hezbollah en Syrie.
The post Report de la rencontre Poutine-Netanyahu prévue aujourd’hui: Un face-à-face lourd de sens appeared first on .