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Afrique

Vaste opération d’assainissement à Ain El Turck et El Ançor: Plus de 30 tonnes de détritus enlevées et une dizaine de décharges éradiquées

Algérie 360 - Tue, 02/19/2019 - 08:46

J. Boukraâ

  En application des directives du 1er responsable de la wilaya d’Oran qui a insisté sur la nécessité de consolider les efforts des communes pour la lutte contre le phénomène des décharges sauvages, depuis le mois de septembre 2017, un programme de nettoiement a été établi par les services de la wilaya, avec la collaboration de multiples acteurs tels que des agents et des cadres des communes. Dans ce cadre une trentaine de tonnes de détritus ont été enlevées, cette semaine, dans le cadre d’une opération d’assainissement effectuée par l’«Epic Oran Propreté», dans les commune d’Ain Turck et El Ançor. Aussi 250 sacs de bouteilles en verre, en aluminium et des herbes ont été collectés. Cette action, a permis d’éradiquer 10 points noirs. Pour cela, il a été réquisitionné des gros camions et bulldozers. Il s’agit d’une nouvelle dynamique dans laquelle le citoyen sera, désormais, un partenaire à part entière, en jouant pleinement son rôle dans toute action de sauvegarde et de promotion de l’environnement. « Il est grand temps de rompre définitivement, avec les comportements inciviques, car il s’agit bel et bien, de nos propres ordures », dira un riverain. Les agents chargés du ramassage et du nettoiement sont submergés par l’ampleur du phénomène, d’autant plus qu’ils sont en nombre insuffisant. Une situation liée à plusieurs facteurs, partagés entre les services communaux et le citoyen, notamment en ce qui concerne la prolifération des décharges sauvages. En effet, l’«Epic Oran Propreté» ramasse quotidiennement, près de 190 tonnes dont 147 tonnes de déchets ménagers et 45 tonnes de déchets inertes. Les services concernés avaient, à maintes reprises, lancé un appel aux habitants pour respecter quelques mesures, visant à améliorer l’hygiène publique et faciliter la tâche aux agents de nettoiement. Pour faire face à cette situation, un grand programme de volontariat et d’éradication des points noirs a été lancé, fin 2017, suite aux instructions du wali. Dans ce contexte, l’ ‘Epic Oran Propreté’ a éliminé, durant l’année 2018, près de 560 points noirs. Selon un bilan communiqué par cet organisme, durant la même période, près de 4.300 tonnes de déchets inertes ont été collectées. Ces opérations ont touché 10 communes que couvre l’Epic, à savoir : Oran, El Kerma, Misserghine , Boutlelis, Es Sénia, Sidi chami, Ain ElTurck, Ben Freha , Bir El Djir, Mers El kébir.

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Journée de la ville : comment le centre-ville d’Oran a changé à travers les siècles ?- Les places d’Oran

Algérie 360 - Tue, 02/19/2019 - 08:45

Metair Kouider*

Oran est née de la source de Ras el Aïn. Ceinte par une multitude de fortifications et de remparts, elle s’est développée au fond du ravin éponyme et elle y est restée durant près de 10 siècles. Après le tremblement de terre de 1790, le bey Mohamed el Kébir fera grimper la ville sur la rive droite du ravin mais toujours à l’intérieur de la muraille, la Barrera, érigée par les Espagnols.

Les habitations, marchés, mosquées et ou églises s’agglutinaient autour d’une placette qui existe encore de nos jours: la place Abdelbaki Benziane, appelée aussi place de la Perle, ou anciennement Plaza Mayor ou de Armas à l’époque espagnole.

La Plazza de Armas

Elle portait, du temps des Espagnols, les noms de place de l’Hôpital, ensuite «Plaza Principale» et enfin Plaza de Armas et fut le centre-ville historique de la cité durant des siècles.

Il faut dire que nous ne connaissons pas bien la configuration de la ville durant la période arabo-musulmane depuis sa fondation jusqu’à son occupation par les Espagnols, qui vont transformer cette ville d’origine andalouse en ville du Moyen Age.

Toutes les ruelles, comme «La Calle» de la Carrera, de Amargura, de la Merced ou de la Parra convergeaient vers la place, Plaza Mayor, devenue Plaza de Armas, et servait pour les festivités officielles et la parade militaire. Le site va connaître des aménagements et des travaux d’embellissements du temps du bey Bouchelaghem et plus tard des gouverneurs Valejo et Alvarado. Une plaque en espagnol accolée au mur d’une maison indique les quelques travaux effectués en ce moment-là sur la place.

La ville et la place ont beaucoup souffert du tremblement de terre. A l’arrivée des Français, la plupart des maisons et bâtiments étaient en ruine, séquelles.

L’inconvénient de cette place, c’est qu’en plus elle était enclavée. Elle l’est toujours. La colonisation française va procéder à des aménagements importants et en particulier des percements de voies qui vont structurer le vieux quartier de Sidi el Houari et faire glisser le centre de gravité de la vieille ville.

La place Kléber (actuellement Boudali Hasni)

On va commencer, en 1844, par le percement de ce qui va devenir le boulevard Oudinot (actuellement Frères Guerrab) en suivant le tracé de la muraille d’enceinte.

Ensuite et simultanément l’ouverture du boulevard de Ras el Aïn, plus connu sous le nom de Stalingrad, actuellement Kheddim Mustapha. A l’instar des voies précédentes, la rue Basse Orléans et la rue Charles Quint, percées, vont aboutir à la place Kléber: «Sa situation en faisait vraiment le point de contact de tous les quartiers, le carrefour principal des communications à l’intérieur des murs, le centre même de la ville»(1). La borne du km zéro y sera d’ailleurs plantée à ce niveau. Cette borne est toujours là et au même endroit. La Porte de Canastel permettait, elle, de rejoindre la vieille ville par la rampe de Madrid.

A cela, va s’ajouter l’érection du beau bâtiment de la préfecture (1852) et l’hôtel de la Paix ou séjournera Napoléon III lors de son passage à Oran en 1865. Mais comme la place reste de dimension modeste, à peine un peu plus large que celle de la Perle, on va songer à créer une esplanade de 5.000 m²: la place Impériale, dénommée plus tard place de la République. Une belle promenade avec une balustrade donnant sur la mer, un kiosque à musique, des immeubles au gabarit haussmannien: «La création de cette place fut assurément la plus heureuse de toutes»(2). La mairie y sera domiciliée. L’ingénieur des ponts et chaussées Aucour, acteur de tous ces aménagements, va léguer sa fortune avec laquelle sera érigée une gracieuse fontaine. Les énormes ficus dont les branches s’entrelacent, les immeubles en réhabilitation et l’ouverture aux abords de plusieurs restaurants de poissons font que cette place n’ait rien perdu de sa superbe, mais nécessite néanmoins un lifting intelligent qui tiendrait compte de la mémoire des lieux.

La vieille ville va se trouver à l’étroit, recroquevillée sur elle-même au fond du ravin, elle ne peut s’étaler sur le plateau en raison de l’existence de la muraille d’enceinte et de nombreux établissements militaires. René Lespes note : «… l’armée a joué un rôle prépondérant dans ces premières années de notre établissement à Oran, et que les travaux exécutés par elle en vue de la défense ou de l’installation de ses services, occupent la première place dans l’histoire de la ville. Elle pouvait se faire la part belle sur le site d’une cité à moitié ruinée ; elle n’y a pas manqué, et son emprise, dont il serait difficile de contester l’utilité à l’époque où elle a été opérée, devant avoir des conséquences graves pour l’aménagement futur de la cité moderne»(3).

Durant ce que René Lespes appelle la période militaire (1831-1848), il y a eu une emprise militaire sur le site urbain, ce qui a généré une longue période de conflits entre les édiles de la ville et l’armée, des conflits de compétence entre les ingénieurs civils et les officiers du génie qui a duré près d’un siècle.

Et nous allons voir comment au fur et à mesure de l’extension de la ville et des déplacements de son centre, ce conflit a contrarié l’évolution « naturelle » de la cité.

Lors de sa visite à Oran, en 1865, l’empereur Napoléon III va enregistrer et répondre positivement aux doléances des autorités civiles en déclassant la muraille d’enceinte datant du 16ème siècle. C’était suffisant pour que la ville à l’étroit saute enfin la ligne fixée par les remparts et s’étale sur le plateau de Karguentah. Un nouveau centre-ville se dessine en perspective à partir des années 1880. La construction d’une mairie en 1886 sera suivie par des travaux d’édilité prévus dans le plan daté déjà de 1867 et repris par celui de 1880 : Hôtel de ville, Palais de justice, prison, gendarmerie, lycée de garçons, lycée de jeunes filles, cathédrale, synagogue, théâtre, ouverture des grands boulevards Joffre, Seguin, Gallieni, etc.

Depuis, la ville haute tourne le dos à la ville basse. Seule la préfecture va rester en fonction jusqu’en 1958, date d’ouverture du nouveau bâtiment actuellement siège de la Wilaya.

L’Oran moderne va tourner irrémédiablement le dos au Vieil Oran et le centre-ville aura changé trois fois en moins d’un siècle.

La place d’Armes

Le démantèlement des anciens remparts va permettre de créer la place d’Armes, anciennement place Napoléon, ses dimensions furent réduites de 115 à 100 m de côté, suite aux réserves de l’armée qui gardait jalousement le cercle militaire.

Ornée de haies d’arbres, ficus, dragonniers et palmiers, elle servait aussi de parking vu l’existence de deux salles de spectacles : l’opéra et le cinéma Royal et d’une monumentale Mairie. Au milieu trônait l’obélisque de Sidi Brahim avec la statue de la Victoire ailée et le bas-relief de l’Emir Abdelkader en lieu et place de Marianne.

La place d’Armes, malgré son importance, restait excentrique en raison des réticences du génie militaire français d’abandonner le glacis, c’est-à-dire l’ancien mess des officiers. De ce fait elle n’avait pas accès à cette vue sur la mer tant désirée.

Toujours durant la période coloniale, certains élus avaient réclamé la démolition de ces « murailles de pacotille » (les remparts du Rosalcazar) pour ouvrir une voie vers la mer. La question est restée un sujet de controverse durant plus d’un siècle. Et même après l’adoption du plan d’aménagement, d’embellissement et d’extension de la ville, élaboré par l’architecte Wolff, suite à l’application de la loi de 1919, l’armée française qui s’est retirée de toutes les casernes en ville, à l’intérieur de l’enceinte, ne lâche rien en ce qui concerne le Rosalcazar et le mess des officiers situé sur le glacis. Il faut dire, aussi, que le Palais du bey, construit au sein même de la fortification du Rosalcazar, était le siège du gouverneur militaire jusqu’en 1962.

Après l’indépendance et dans les années 70, l’ANP emménage dans son nouveau siège de la 2ème Région militaire actuelle, sur l’ancien site du vélodrome. Elle quitte la fortification du Rosalcazar mais garde le glacis, même après la démolition du beau pavillon qui servait de mess. A sa place, elle y construit en 2001 un centre d’information.

Il a fallu attendre 2008 pour que la proposition de délocalisation du centre d’information, présentée par notre association et portée par l’APC de l’époque, soit agréée par les responsables du secteur de l’ANP. Notre plaidoyer, soutenu sur site en présences des autorités civiles et militaires et du ministre de l’Intérieur de l’époque, reprenait l’historique des lieux et les contraintes posées par la fortification du Rosalcazar.

Une perspective s’ouvre pour enfin concrétiser un vieux rêve, celui de l’extension de la place d’Armes et l’accès à travers une passerelle au belvédère tant désiré. Et tant qu’à faire ouvrir un troisième accès au jardin Ibn Badis (ex-Promenade de Létang) qui contribuera, sans doute, à son désenclavement. Ce projet attendu depuis plus d’un siècle doit être mené en questionnant la mémoire des lieux qui va nous renseigner sur la logique constructive et nous suggérer une logique d’intervention, nous permettant des économies en temps, en argent et en… erreurs.

C’est une opportunité urbaine qui pourrait changer la face du centre-ville. On ne connaît pas une cité méditerranéenne qui disposerait d’une réserve foncière de plus de 7 ha en plein centre-ville. La question des servitudes militaires, même si un temps a constitué un frein à l’urbanisme, a servi, in fine, de réserve foncière pour permettre, au moment où l’on attend le moins, à la ville de tirer tous les avantages de son site et lui permettre enfin de regarder et voir la mer depuis les remparts et le jardin Ibn Badis.

La place du 1er Novembre, ex-place d’Armes, pourra retrouver son rôle de place centrale, un lieu de retrouvailles, d’évènements culturels, de convivialité. En comparant la ville à un appartement, l’architecte Jean Nouvel disait que si les pièces seraient les quartiers, la place, elle, serait le salon, où se retrouvent tous les membres de la famille et les invités. L’extension de la ville vers Akid Lofi et le nouveau quartier du Golf s’est faite sans prévoir de place, c’est juste des quartiers à forte densité urbaine et commerciale et ne pourraient remplacer le cœur de la cité. Une ville a besoin d’une place digne de ce nom, c’est pourquoi il faut revoir le dernier aménagement qu’a subi la place du 1er Novembre lors des travaux du tramway et raser les obstacles érigés pour servir de bassin et de cascades et que maintenant on a rempli de terres pour faire pousser du gazon. Il faut faire ressurgir les nombreux arbres qui ont dépéri suite aux nombreux aménagements ratés. Avec l’extension, une opportunité s’offre à notre ville pour se réapproprier une place emblématique. Reste à favoriser la pratique du lieu et susciter d’autres vocations liées à l’art de la rue, à la distraction, à la détente et doter ce cœur de la ville d’un mobilier urbain attractif.

*Président de l’association culturelle Bel Horizon

(1-2-3) Lespes René, Oran, Etude de géographie et d’Histoire urbaines, Ed. Bel horizon, 2003.

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L’ambassadrice algérienne en Espagne affirme – Immigration : «L’Algérie est un pays de destination»

Algérie 360 - Tue, 02/19/2019 - 08:38

Moncef Wafi

         L’ambassadrice algérienne en Espagne, Taous Feroukhi, a rappelé, hier, aux partis extrémistes européens que plus de 80% de l’immigration subsaharienne restent en Afrique. Lors d’un événement informatif organisé par l’ «Executive Forum» à Madrid, la diplomate algérienne a souligné que l’Algérie est un pays de destination pour l’immigration clandestine puisqu’elle enregistre 400 arrivées quotidiennes d’immigrés clandestins à travers sa frontière avec le Mali. En novembre dernier, le directeur responsable du dossier de la migration, au ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Hacen Kacimi, avait indiqué que 3.500 migrants, issus de 24 pays africains, sont enregistrés, par semaine, aux frontières algériennes.

Taous Feroukhi a, également, déclaré qu’il fallait s’attaquer aux causes de l’immigration clandestine, une approche partagée par l’Algérie et l’Espagne, a-t-elle affirmé. A ce propos, elle a averti que l’immigration irrégulière encourageait d’autres phénomènes négatifs tels que le terrorisme et la criminalité transnationale organisée qui affectent la stabilité interne de l’Algérie et sa cohésion sociale. En avril dernier, Kacimi avait affirmé que «les migrants africains constituent une menace pour la sécurité et la stabilité du pays». Lors d’une conférence de presse tenue au centre d’aide sociale, à Dely Ibrahim, il avait annoncé le rapatriement de 37.000 migrants nigériens, entre décembre 2014 et novembre 2018, dont 1.095 femmes et enfants.

Ces derniers versés dans la mendicité, à partir de 2013 et 2014, étaient exploités par des réseaux criminels nigériens et l’argent récolté servait, notamment à l’acquisition d’armes, avait-il expliqué. Et justement, face à ces réseaux, Hacen Kacimi a rappelé le rôle de la justice et des services de sécurité qui s’emploient à leur éradication, précisant que nombre de ces réseaux criminels du Niger, spécialisés dans la traite humaine, ontt été démantelés à Alger, Tizi-Ouzou, Béjaia et Oran. Mais l’épicentre de ces réseaux est localisé dans les wilayas du Sud, donnant l’exemple de la commune d’In Guezzam, dans la wilaya de Tamanrasset où l’Armée nationale populaire (ANP) a arrêté plusieurs de leurs membres, ainsi que la commune de Bordj Badji Mokhtar, dans la wilaya d’Adrar où, rappelle-t-il, des quantités d’armes de guerre ont été saisies.

Cette localisation géographique met en lumière les connexions qui existent entre le grand banditisme et les groupes terroristes dénoncées, depuis toujours, par les autorités algériennes. L’ambassadrice algérienne a, aussi, plaidé pour la promotion du Plan d’investissement étranger approuvé par l’Union européenne, en 2017. «L’exécution du plan devrait être accélérée pour aider à l’enracinement des populations en Afrique subsaharienne», a-t-elle déclaré. Elle a expliqué que les principales préoccupations de l’Algérie concernent les frontières avec la Libye et le Mali, qui s’étendent sur plus de 3.000 km. Enfin, elle a mis en exergue l’excellente coopération avec l’Espagne sur les questions de migration et a nié que l’Algérie soit un pays de transit. «Nous sommes un pays de destination», a déclaré Feroukhi, qui a déploré que le phénomène de l’immigration clandestine soit un «pain béni pour les extrémistes en Europe».

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Présidentielle: «Je compte rassembler tous les mauritaniens pour penser l’avenir de notre pays» (Biram)

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 02/19/2019 - 08:29
L'Opinion - Présidentielle: «Je compte rassembler tous les mauritaniens pour penser l’avenir de notre pays» déclare Biram Dah Abeid...
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Protection des enfants en mobilité : Après Nouadhibou, la caravane de Save the Children séjourne à Rosso

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 02/19/2019 - 07:45
Le Quotidien de Nouakchott - Après Nouadhibou en Novembre dernier, la caravane de sensibilisation pour la protection «des enfants migrants contre...
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Mauritanie : sit-in pour exiger la sécurité après le meurtre de l’employé d’une société de transfert d’argent

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 02/19/2019 - 07:00
Sahara Médias - La capitale mauritanienne s’est réveillée la semaine dernière sur un crime odieux contre un jeune gérant d’une société...
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Sensibilisation et programmation autour de la migration du travail en Mauritanie, avec focus sur le Maghreb et la CEDEAO

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 02/19/2019 - 00:00
L'Authentique - Nouakchott a abrité du 12 au 14 février 2019, un atelier national sur la gouvernance équitable des migrations de travail, défis...
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L’État mauritanien prend en charge les frais médicaux de Boubacar Messaoud (SOURCE)

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 02/18/2019 - 23:15
Tawary - La présidence de la République a informé la famille de Monsieur Boubacar Ould Messaoud qu’elle prend en charge ses frais médicaux...
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Mozambique: Le fils de l’ex-président arrêté pour corruption

Algérie 360 - Mon, 02/18/2019 - 22:42

Le fils de l’ex-président mozambicain, Armando Guebuza, a été arrêté samedi dans le cadre d’une enquête sur un réseau de corruption qui a puisé dans un fonds de deux milliards de dollars de dette publique, ont affirmé hier des sources judiciaires.

Ndambi Guebuza, aîné des 4 enfants de l’ancien chef de l’État, a été interpellé à son domicile dans la capitale Maputo, a rapporté la même source, citée par la presse locale. Sept autres personnes, des hommes d’affaires et des membres du renseignement, ont été déjà arrêtées au cours de la semaine dans le cadre de cette enquête.

L’affaire avait été révélée en 2016, un an après la fin des 10 ans de présidence de M. Guebuza. Elle porte sur des emprunts de deux milliards de dollars pour acheter des bateaux de pêche et de surveillance, somme énorme dissimulée au Parlement et aux bailleurs de fonds internationaux. Un audit a montré qu’un quart de ce total a été détourné, et est impossible à retrouver.

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Israël: Tel-Aviv tue un enfant palestinien chaque semaine

Algérie 360 - Mon, 02/18/2019 - 22:41

Les forces d’occupation israélienne tuent chaque semaine un enfant palestinien dans l’indifférence générale, soit 56 enfants tués en 2018, a alerté l’ONG Defense for Children International Palestine (DCIP) qui a lancé une pétition pour attirer l’attention sur ces meurtres passés sous silence et appeler au boycott d’Israël dans différents domaines, ont rapporté des médias locaux.

“Très officiellement, Israël tue un enfant palestinien tous les 3 jours dans l’indifférence générale”, a indiqué samedi l’ONG Defense for Children International Palestine dans sa pétition lancée sur Change.org le 14 février pour attirer l’attention de la communauté internationale sur ces meurtres israéliens passés sous silence.

En l’espace de deux jours, cette pétition, lancée pour fustiger “l’indifférence” de la communauté internationale et pour appeler à “l’action civile” sous forme de boycott d’Israël dans différents domaines, a été signée par plus de 260 000 personnes, ont indiqué ses initiateurs, ont ajouté des médias palestiniens.

S’appuyant sur des témoins, l’ONG a précisé également que les enfants palestiniens visés par les forces d’occupation israéliennes étaient “non armés et ne constituaient pas de menace”.

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Armes britanniques à l’Arabie Saoudite: La Chambre des lords demande la suspension des ventes

Algérie 360 - Mon, 02/18/2019 - 22:33

Par Merzak Tigrine

La vente armes occidentales, que l’Arabie saoudite et ses alliés utiliseraient dans leur guerre au Yémen, divise certains pays européens et suscite la colère de nombreuses organisations non-gouvernementales.

La Chambre des lords britanniques a demandé la suspension des ventes d’armes à Riyad et ses alliés de la coalition opérant au Yémen, jugeant que les enquêtes réalisées et prises en considération étaient insuffisantes et émanaient principalement des autorités saoudiennes, ont rapporté les médias locaux. Lors d’une réunion tenue samedi et consacrée à la vente d’armes par le Royaume-Uni à l’Arabie Saoudite, la commission des relations internationales au sein de la Chambre des lords britannique a relevé “l’absence d’enquêtes indépendantes sur l’usage que fait l’Arabie Saoudite des armes” que lui vend Londres.
Selon les membres de cette commission, les enquêtes prises en considération par la Grande-Bretagne “étaient insuffisantes et émanaient principalement des autorités saoudiennes”. Soulignant que les armes utilisées lors de ces opérations au Yémen engendrent en effet des pertes importantes dans les rangs des civils yéménites, la commission a qualifié les opérations militaires de la coalition menée par l’Arabie Saoudite de “sauvages”. Partant de ces constats, la commission a appelé le gouvernement de Theresa May à condamner immédiatement les violations du droit international humanitaire perpétrées par la coalition que dirige le royaume wahhabite.
Dans le même ordre d’idées, elle recommande au gouvernement britannique de “suspendre la vente d’armes à certains pays membres de la coalition menée par l’Arabie Saoudite”, tout en exprimant “ses vives inquiétudes quant à l’usage de ces armes contre les Yéménites”. Bien que le rôle de la Chambre des lords n’est que consultatif et que la mise en application des recommandations du rapport n’est pas obligatoire pour le gouvernement britannique, il en résulte une pression aussi bien sur le gouvernement que sur l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis. Pour information, la Grande-Bretagne a vendu pour six milliards de dollars d’armes à Riyad depuis 2015. Il faut dire que les ventes d’armes à l’Arabie Saoudite et ses alliés dans la coalition qu’elle dirige au Yémen constitue un sujet de divergences parmi les pays occidentaux, notamment en Europe.
C’est notamment le cas entre l’Allemagne et la France. En effet, alors que la chancelière Angela Merkel s’était prononcée le 21 octobre 2018 en faveur d’une suspension des exportations d’armes vers l’Arabie Saoudite, au moins “dans les circonstances actuelles”, Paris a refusé de lui emboîter le pas, car ne voulant pas perdre un marché aussi juteux. “C’est de la pure démagogie de dire il faut arrêter de vendre des armes, ça n’a rien à voir avec l’affaire Khashoggi”, avait estimé Emmanuel Macron, le 26 octobre à Bratislava. Il faut savoir que Riyad n’est autre que le deuxième client vers lequel la France a exporté le plus d’armes entre 2007 et 2016, derrière l’Inde. Rappelons que la coalition dirigée par l’Arabie Saoudite mène depuis mars 2015 une guerre sans merci contre le Yémen, où plus de 15 000 civils ont été tués et des dizaines de milliers blessés. Cette guerre a également engendré la pire crise humanitaire au monde, selon l’Organisation des Nations unies.

Merzak Tigrine

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Conférence nationale inclusive: Un fiasco annoncé

Algérie 360 - Mon, 02/18/2019 - 22:31

Par Sofiane Aït Iflis

L’adhésion à la conférence projetée suppose un préalable : la légitimité de son initiateur, ce que le candidat Bouteflika aura du mal à obtenir, lui qui prétend à être reconduit sans s’impliquer dans sa propre campagne, ni par le discours et encore moins par l’engagement physique.

Le directeur de campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika, le chef de l’État sortant qui postule pour un 5e mandat d’affilée, ne lésine pas sur la promesse électorale. Il a déjà la faconde particulièrement débordante, alors qu’il reste encore près d’un mois et demi pour le démarrage officiel de la campagne électorale. Et s’il s’est mis à l’ouvrage sitôt sa lettre de mission reçue, c’est qu’il ressentait un impératif à agir de la sorte. L’idée du 5e mandat étant politiquement invendable et moralement insoutenable, il lui fallait faire du boucan de sorte que seules les voix des affidés se fassent entendre. C’est ainsi qu’il s’est empressé de faire la tournée des organisations de masse. Des escales qu’il a mises à profit pour s’adonner à une sorte d’explication de texte, puisque chez l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), d’abord, et chez l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), ensuite, il a évoqué la conférence nationale dite inclusive que Bouteflika a promis de réunir s’il est élu au soir du 18 avril prochain.

Passe sur le fait que Sellal ait annoncé deux échéances pour la tenue de cette fameuse conférence, l’une ouverte jusqu’à la fin de l’année et l’autre plus précise située pour juste après le scrutin présidentiel, ce qu’il faut relever, c’est cette assurance à garantir la réussite du projet, alors que tout, vraiment tout, le condamne à l’échec. À commencer par les premiers concernés, les partis de l’opposition, qu’il sera difficile de convaincre d’être du conclave devant définir la nature des réformes à entreprendre et les amendements à apporter au texte constitutionnel. Le directeur de campagne de Bouteflika parle comme si rien ne pouvait contrarier cette perspective que le pouvoir se donne, faute de mieux. Une fausse assurance, il va sans dire, car Sellal ne peut pas ignorer que le projet ne se présente pas sous les meilleurs auspices, pour ne pas dire qu’il se trouve d’ores et déjà rejeté par les principaux partis de l’opposition. Notamment ceux qui dénoncent la candidature de Bouteflika pour un nouveau mandat. L’adhésion à la conférence projetée suppose un préalable : la légitimité de son initiateur, ce que le candidat Bouteflika aura du mal à obtenir, lui qui prétend à être reconduit sans s’impliquer dans sa propre campagne, ni par le discours et encore moins par l’engagement physique.

Le positionnement des partis de l’opposition contre le 5e mandat n’est-il pas en effet en lui-même un refus de reconnaître la légitimité à son prétendant ? Indépendamment de la position des uns et des autres par rapport au processus électoral en cours, les partis de l’opposition, y compris le Mouvement de la société pour la paix du candidat Abderrezak Makri, ont déjà conclu que le maintien de Bouteflika sera un coup de force. Et c’est à juste titre que le candidat Ali Ghediri a déclaré qu’il est contre une révision de la Constitution par Bouteflika.

Les partis, à l’instar du RCD, du FFS et même du PT et de Talaie El-Houriat, ne peuvent raisonnablement se précipiter à “la conférence nationale inclusive” de Bouteflika au risque de cautionner un mandat qu’ils auraient dénoncé. On les imagine mal compter parmi les convives de la présidence de la République. Car, la participation à ladite conférence serait reconnaître au pouvoir la volonté et la capacité de réaliser en cinq ans ce qu’il n’a pas pu accomplir durant… 20 ans. Ce serait aider le pouvoir à se sortir sans coup férir de l’impasse dans laquelle il s’est enfoncé, parce qu’ayant produit échec sur échec depuis 1999.

En parlant avec assurance de la conférence nationale, Sellal ne fait, en fait, que trahir l’idée véritable que le pouvoir se fait du rendez-vous : ce sera un conclave des partis et organisations alliés. Encore une fois, le pouvoir raisonnera en termes de nombre, une arithmétique dont il a usé jusqu’à ne pas s’apercevoir de son naufrage politique.

Le pouvoir a décidé de faire ainsi pour sûr, puisqu’il entend tenir la conférence en question juste après le 18 avril. Visiblement, il entend même s’attarder sur des rounds préliminaires pour tenter de convaincre.

S. A. I.

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Les manifestations se multiplient à travers le pays: Quelle parade pour le pouvoir face à la contestation ?

Algérie 360 - Mon, 02/18/2019 - 22:30

Par Arab Chih

Voilà un scénario auquel les sponsors de la candidature de Bouteflika pour un 5e mandat ne s’attendaient certainement pas à l’envahissement de la rue dans cette précampagne pour la présidentielle du 18 avril 2019. En effet, depuis quelques jours, des citoyens de toutes les régions du pays (Centre, Est, Ouest et Sud) manifestent dans la rue et dans les stades en scandant des slogans hostiles à une reconduction de Bouteflika à la tête du pays.

Cette vague anti-5e mandat a atteint son point culminant, samedi 16 février, dans la ville historique de Kherrata, en Petite Kabylie, lorsque beaucoup de citoyens, très bien organisés, ont investi massivement la rue pour exprimer leur colère et leur rejet d’un 5e mandat. Mieux, des appels à d’autres marches pour la journée du 22 février se sont fait jour sur les réseaux sociaux qui, avec le précédent de Kherrata, peuvent mobiliser davantage. Remarque : l’écrasante majorité des manifestants est composée de jeunes sur lesquels la menace indirecte du vice-ministre de la Défense et de son collègue de l’Intérieur, quand, à l’unisson, ils ont désigné du doigt les “ennemis de l’intérieur”, n’a apparemment aucune prise sur eux.

Question : que fera le gouvernement face à cette vague de manifestations anti-5e mandat ? Trois options s’offrent à lui.

La première, la plus invraisemblable, est, de peur de chahuter la présidentielle qui se tiendra dans un peu plus de deux mois, il laissera faire en tablant sur l’essoufflement du mouvement. C’est faire preuve de myopie politique que de ne pas prendre la vraie mesure de cette colère sourde qui anime les Algériens depuis l’annonce de la candidature d’un Bouteflika très diminué physiquement, vécue par certains comme un affront, voire une honte. Et sur le terrain le mouvement de contestation ne s’estompe pas, mais, au contraire, gagne en épaisseur jour après jour. Pis encore, à un tel rythme, l’Algérie peut bien vivre un “printemps arabe” à rebours qu’elle s’est épargné en 2011 à coups d’incommensurables largesses sociales.

Deuxième option qui s’offre au gouvernement : succomber aux sirènes de la répression. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, y a d’ailleurs fait allusion, début février, en martelant : “Pas de recours à la rue pour la présidentielle ou en dehors. L’État a prouvé par le passé qu’il peut maîtriser la rue.” Certes, les policiers, non instruits dans ce sens certainement, ont fait preuve jusqu’ici de retenue en ne réprimant aucun rassemblement. Mais avec le changement à la tête de la DGSN, les forces de l’ordre seraient-elles mises à contribution pour vite refermer cette parenthèse de la “permissivité” ? Ce n’est pas à exclure. Sauf qu’une répression brutale de la foule est une arme à double tranchant : elle peut stopper net la dynamique protestataire comme elle peut donner libre cours à un ouragan qui risque d’emporter tout sur son passage. Dans ces deux cas de figure, le recours à la manière forte va indéniablement chahuter une présidentielle déjà mal partie.

Troisième et dernière solution à laquelle peut recourir le gouvernement pour étouffer dans l’œuf le mouvement en gestation : la manipulation et le discrédit. Des armes redoutables que maîtrise à la perfection le système politique algérien. Une solution de facilité qui lui a toujours permis de s’extraire, à moindre coût, de tant d’adversités sans pour autant régler, faut-il sans doute le reconnaître, les vrais et inextricables problèmes qui se posent au pays.

Arab Chih

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Feu TandiaYoussoufi : Le patriotisme au service de l'idéal de justice

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 02/18/2019 - 22:30
Initiatives News - En dépit des opportunités alléchantes, qui s’offrirent très tôt à toi, pour suivre l’itinéraire d’une belle...
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Elle exprime son soutien aux manifestations de rue pacifiques: L’opposition met en garde contre la tentation répressive

Algérie 360 - Mon, 02/18/2019 - 21:57

Par Mohamed Mouloudj

Le front du refus d’un 5e mandat pour le président sortant, Abdelaziz Bouteflika, se renforce. Face à l’entêtement du régime à maintenir le statu quo, c’est la rue qui prend le relais pour dire son opposition et exiger, comme le scandaient les manifestants, le départ du système. Plusieurs actions de rue ont été enregistrées depuis quelques jours et rien n’indique que ce sera sans lendemain. Ce mouvement qui a touché Bordj Bou-Arréridj, Annaba, Béjaïa et plusieurs autres localités, n’est surtout pas de nature à être occulté.

Opposition et partisans suivent avec attention l’évolution d’un mouvement qui pourra réorienter les rapports de force. Pour les partis de l’opposition, ces actions de rue spontanées sont l’expression du refus des interdictions faites à l’expression publique et pacifique.

Pour le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), l’annonce de la candidature de Bouteflika “est vécue comme l’affront de plus par des populations qui assistent depuis près de vingt ans au pillage des richesses du pays par des familles oligarques sans foi ni loi”. Dans un communiqué rendu public hier, le RCD explique que “devant le refus d’autorisation de toute manifestation publique, des appels à manifester sont lancés par des organisations ou des citoyens sur les réseaux sociaux”, soulignant que “jusque-là, les responsables locaux des forces de sécurité n’ont pas relayé les avertissements publics du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, pour user de violence contre les citoyens qui expriment pacifiquement leur désapprobation dans la rue”. Le communiqué indique que “les populations n’ont d’autre choix que la rue” pour “s’opposer à un système de soumission et d’humiliations”, mettant en garde “contre les provocations et la répression”. Le RCD appelle, par ailleurs, “à l’ouverture des espaces publics, à la vigilance et à la solidarité pour que s’ouvre une issue positive qui sauvegarde l’unité de la nation et de notre peuple” .

Mohamed Hadj-Djilani, premier-secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), a indiqué que son parti “vise le changement de tout le pouvoir”. “Notre position vis-à-vis de l’élection est connue de tous”, a-t-il rappelé, soulignant que “le problème réside dans la nature de ce système”, contre lequel “nous militons pour son départ”.

Un affront de plus pour les citoyens
M. Hadj-Djilani a estimé qu’“on ne doit pas se focaliser uniquement sur le 5e mandat”, d’où, a-t-il ajouté, “notre appel à une forte mobilisation pour faire partir ce pouvoir”. “La mobilisation que nous comptons construire est celle qui sera cette alternative démocratique à un régime en panne d’idées”, a-t-il encore dit, mettant en garde contre “la répression” de ces marches “par un pouvoir dont la nature répressive est connue depuis 1962”.

L’avocat Abdelghani Badi, vice-coordinateur national du mouvement Mouwatana, a estimé, quant à lui, que les actions de rue enregistrées ces derniers jours “sont une réaction naturelle” des citoyens qui, selon lui, se sentent “offensés et humiliés” par le 5e mandat. Me Badi a expliqué que l’Algérien “n’a rien dit lorsque son argent a été volé, n’a rien dit contre sa situation socioéconomique”, mais il ne veut pas se taire devant “une humiliation” et une tentative de faire de son pays “la risée du monde durant cinq autres années”. “Ces citoyens refusent que leur pays reste l’otage d’un groupe inconnu”, a-t-il dit, estimant, au passage, que le 5e mandat “est une menace sérieuse” sur le pays.

Concernant l’appel de Mouwatana pour des manifestations le 24 février, Me Badi a souligné que son mouvement s’attend “à une forte mobilisation pacifique” pour dire “le ras-le-bol” des Algériens face à un régime “irresponsable”, précisant que le choix de Mouwatana de se “focaliser” sur le 5e mandat est dicté par la nécessité “de baliser le terrain” pour “un changement total du système”, ce qui nécessite, dit-il, “un travail de longue haleine et en profondeur”.

Djeloul Djoudi, responsable au sein du Parti des travailleurs (PT), a expliqué que sa formation “n’est pas contre” l’expression pacifique d’une opinion, mais met en garde “contre les dérapages” qui peuvent “ouvrir la voie à des ingérences étrangères”. M. Djoudi a souligné que le PT estime que la crise “n’est pas uniquement liée à un 5e mandat et elle n’est pas celle d’un homme”, mais “celle de tout un régime”. “Dans chaque mouvement, il faut identifier les initiateurs et les objectifs”, a-t-il encore dit, soulignant qu’on ne peut réduire la crise à la question du 5e mandat. Il a appelé, par ailleurs, “à la tenue d’une élection libre et transparente”, où “le choix du peuple sera respecté”. Il a également plaidé pour “une confrontation des idées et des programmes”, loin des dérives qui peuvent provoquer le chaos.

Mohamed Mouloudj

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Irak: Les start-up font la révolution… des esprits

Algérie 360 - Mon, 02/18/2019 - 21:53

Une fois refermée la parenthèse du « califat » autoproclamé, les espaces de  « co-working » et autres incubateurs ont aidé des dizaines d’entreprises à naître.

Dans l’Irak de Saddam Hussein, la Fonction  publique absorbait chaque année les diplômés. Aujourd’hui, il faut des années  pour décrocher un poste de fonctionnaire alors que le secteur privé peine à  exister. Pour créer de l’emploi, le leur en premier, les jeunes misent sur les  start-up. Les premières jeunes pousses irakiennes ont vu le jour en 2013, mais la  percée fulgurante des djihadistes l’année suivante a ralenti leur développement. Une fois refermée la parenthèse du califat autoproclamé, les espaces de  co-working et autres incubateurs ont aidé des dizaines d’entreprises à naître. À Bagdad, le lieu de rendez-vous de prédilection des jeunes start-upers,  c’est The Station, un cube de verre et de panneaux jaunes en centre-ville, où  l’on peut siroter un café, acheter des livres ou lancer son activité aux côtés  d’une vingtaine de jeunes entrepreneurs déjà installés. À Mossoul, c’est à Mosul Space qu’on peut trouver conseils, équipements et  soutien auprès de Saleh Mahmoud, ingénieur de 23 ans.

Piston    
Après quatre années passées sur les bancs de la faculté, il a préféré ne  pas faire comme ses camarades “qui espèrent tous un piston pour entrer dans la  fonction publique”.
“Pour moi, l’enseignement universitaire ne permet pas d’avoir un métier  dans lequel on s’épanouit”, affirme-t-il à l’AFP. Il a préféré s’embaucher lui-même dans un pays où le taux de chômage parmi  les jeunes atteint les 17% chez les garçons et les 27% chez les filles, et où  60% de la population a moins de 25 ans. Ailleurs dans la grande ville du Nord irakien qui tarde à se reconstruire,  derrière de petites tables mal assorties, deux jeunes ingénieurs tapotent, concentrés, sur leurs ordinateurs portables. Alors qu’au mur des affichettes recensent “les problèmes des jeunes de  Ninive”, leur province, lesquels vont du traumatisme de la guerre au manque de  matériel informatique, Youssef al-Noaïmi, un entrepreneur de 27 ans, s’active  avec son équipe pour répondre aux demandes des clients. “Dakakenna”, son entreprise de vente d’électroménager en ligne, envoie chaque  jour une camionnette livrer “entre dix et quinze commandes à des foyers qui  réaménagent leur logement après la guerre”. “En ligne, on vend moins cher que les magasins parce que nous avons moins  de frais, comme la location d’une salle d’exposition”, explique à l’AFP cet  ingénieur informatique. Il a lancé sa start-up après avoir lui-même été acheteur  en ligne lors de son exil aux Pays-Bas pour fuir le groupe État islamique (EI).

“Au moins, tenter”
Avant lui, il y a eu Miswag, bon exemple de success story d’une startup en  Irak: en 2018,  quatre ans après sa création, elle a annoncé un bénéfice de plusieurs centaines de milliers de dollars.  L’Irak n’échappe pas à une règle: “Au niveau mondial, seules 6% des start-up réussissent”, souligne Brahim al-Zarari, un des organisateurs du “Start-Up Week-end”. Cet événement a réuni 70 jeunes sur trois jours pour monter de nouvelles start-up. “Ce qu’on propose à ces jeunes, c’est de leur montrer ce qu’est l’entrepreneuriat, pas forcément pour qu’ils réussissent mais au moins pour qu’ils tentent”, affirme-t-il à l’AFP. Ici, comme dans les incubateurs, on martèle deux principes: le service  public est saturé et le pétrole n’est pas l’unique ressource sur laquelle doit  capitaliser l’Irak, deuxième producteur de l’Opep. Car dans un pays où l’or noir assure plus de 65% du PIB et près de 90% des  revenus de l’État, les hydrocarbures ne donnent du travail qu’à 1% des actifs. À The Station, “on veut dire aux jeunes qu’ils peuvent lancer leur projet,  réaliser leur rêve et pas seulement se contenter d’un travail de fonctionnaire  qu’ils n’ont même pas désiré”, explique son directeur exécutif Hayder Hamzoz à  l’AFP.

Environnement hostile
Une gageure dans un pays où quatre emplois sur cinq créés ces dernières  années l’ont été par le secteur public, selon la Banque mondiale. Mais cette tendance, plaident les économistes, doit absolument s’inverser,  car l’État ne pourra plus longtemps supporter la facture: dans le budget 2019,  les salaires des fonctionnaires absorbent plus de la moitié des charges.
Chez les start-upers, qui parlent tous un arabe mâtiné de mots d’anglais,  tout le monde sait que la tâche sera ardue pour percer.
L’Irak est classé 168e sur 190 dans l’index de la Banque mondiale des pays  offrant un environnement propice à l’investissement.
La révision du code du travail pour aligner la protection des travailleurs du privé sur le secteur public et renforcer leurs avantages sociaux se fait  toujours attendre. Et le secteur bancaire, balbutiant, est très frileux quand il s’agit de soutenir de jeunes entrepreneurs ou projets inédits, note Tamara Raad, chercheuse  sur les start-up en Irak. “Les banques ont un rôle à jouer, elles doivent faire des prêts sans intérêt et accompagner les jeunes entrepreneurs”,  préconise-t-elle. Avec ou sans les banques, Saleh Mahmoud a déjà fait ses plans pour 2019.
“On va ouvrir un nouvel espace plus grand”, assure-t-il. “Et susciter de  nouvelles rencontres” entre designers, développeurs, entrepreneurs et autres  inventeurs.

AFP

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Le Président de la République reçoit un envoyé spécial du président Bissau guinéen

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 02/18/2019 - 21:45
AMI - Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a reçu en audience, lundi au Palais présidentiel à...
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Le ministre des travaux publics et des transports l’a déclaré hier: L’Open Sky n’est pas à l’ordre du jour

Algérie 360 - Mon, 02/18/2019 - 21:34

Par Smati Saïd

Le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaâlane, a affirmé, hier, lors de la présentation du projet de loi modifiant et complétant la loi de 1998 fixant les règles générales relatives à l’aviation civile, que l’accès de l’espace aérien national est régi par des accords bilatéraux et que l’Algérie n’envisage pas, pour le moment, d’adopter l’Open Sky.

Répondant à certaines interventions de députés sur le sujet, le ministre a indiqué qu’il faut d’abord, pour notre pays, se renforcer pour pouvoir prendre des parts de marché à l’étranger avant d’envisager cette option de l’Open Sky. Si sa réponse sur l’Open Sky a été claire, le ministre n’a pas répondu à une autre question soulevée par certains députés sur l’ouverture du secteur aérien au privé. Sur ce sujet, le ministre n’a pas soufflé mot dans sa réponse aux députés.

Pourtant, cette question a été soulevée par certains députés, à l’instar de Samir Chaâbna qui a déploré la cherté des billets d’avion. Selon lui, un émigré voulant se rendre en Algérie débourse en moyenne 400 euros. Samir Chaâbna a estimé que l’ouverture du secteur aux compagnies low cost peut faire jouer une concurrence au profit du citoyen. D’ailleurs, il a précisé que de nombreuses compagnies low cost internationales sont intéressées par le marché algérien et n’attendent qu’un signe pour venir. Ce qui pourrait être une bonne chose puisque ces compagnies peuvent proposer des prix allant jusqu’à 40 euros.

En réponse à la trentaine de députés présents, hier, dans l’hémicycle, le ministre a préféré s’étaler sur la mise en place de l’Agence nationale de l’aviation civile, créée en vertu de ce texte. Abdelghani Zaâlane a indiqué que le projet contient 44 articles expliquant les missions de cette agence qui est dotée de l’autonomie juridique et financière et mise sous tutelle du ministre du secteur. L’Agence aura essentiellement pour mission le contrôle, la régulation et la supervision des activités de l’aviation civile dans le cadre des normes internationales.

Selon lui, la mise en place de cette agence vise à se mettre en adéquation avec les exigences des normes mises en place par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), notamment en matière de sécurité, de sûreté et de contrôle du mouvement aérien. Mais pas que cela, puisqu’elle vise également à améliorer le transport aérien dans le pays en réglant ses problèmes à la base.

Quant à son financement, le ministre a précisé que l’agence en question ne comptera pas sur le budget de l’État, mais sur les redevances aéronautiques après définition de la liste et des taux de celles-ci, à travers la révision du décret de 2001 relatif aux redevances.

Pour le ministre les aéroports sont une source d’argent. Il a expliqué que cette source qui financera l’agence proviendra des redevances d’atterrissage, de survol, de balisage et de parking.

Saïd Smati

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Tissemsilt: Une caravane médicale au secours des démunis à Maacem

Algérie 360 - Mon, 02/18/2019 - 21:05

Dans le cadre d’un programme arrêté par les responsables du secteur de la santé de la wilaya ciblant les familles nécessiteuses vivant en zones montagneuses dans les quatre coins de la wilaya et dans le besoin d’une prise en charge « at home » , la caravane médicalisée a visité cette fois ci les douars de la commune de Maacem, une opération initiée par le bureau local de Tissemsilt du Croissant-Rouge algérien (CRA) dont le quartier général a eu lieu au niveau de l’école « chahid Kacem Ammar » d’Ouled Djelloul avait vu la présence de différents médecins spécialistes à l’image de la pédiatrie, l’orthopédie, urologie, chirurgie générale et infantile, gynécologie et toute une équipe de paramédicaux et ceux du croissant rouge Algérien pour une complète assistance.

Au total (402) consultations ont été faites par les médecins et (82) ordonnances complètement honorées par l’équipe médicale qui avait prodigué les soins sur place tout en distribuant certains médicaments aux malades. La même opération a vu une remise d’aides de solidarité matériels ciblant certaines familles nécessiteuses vivant dans ces zones enclavées de la wilaya, l’opération qui coïncidait avec la période de froid hivernal a touché des familles dans des villages de cette commune, des aides de solidarité ont été généreusement distribuées, elles sont constituées de jouets pour enfants, de produits alimentaires et d’articles de literie et vestimentaires. Enfin, il est à signaler que des bénévoles se sont mobilisés pour réussir et mener à bien cette action de solidarité.

A.Ould El Hadri

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Mauritanie: début des manœuvres "Flintlock 2019"

CRIDEM (Mauritanie) - Mon, 02/18/2019 - 21:04
Le360 Afrique - Les manœuvres militaires américaines dans le Sahel, baptisées "Flintlock 2019", ont débuté ce lundi dans la 3e...
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